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Université Catholique de Louvain Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation UCL Université catholique de Louvain EDEF – Ecole d’éducation et de formation FOPA – Master en sciences de l’éducation VADE-MECUM MEMOIRE 2012-2013

EDEF – Ecole d’éducation et de formation FOPA – Master … · Contenu et présentation fiche mémoire 25 . 3. fiche administrative du mémoire 27 : 4. Critères d’évaluation

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Université Catholique de Louvain

Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation

UCL

Université catholique de Louvain

EDEF – Ecole d’éducation et de formation FOPA – Master en sciences de l’éducation

VADE-MECUM MEMOIRE

2012-2013

TABLE DES MATIERES

AVANT-PROPOS I LA PERSPECTIVE GENERALE DU MEMOIRE 1 II. LES STRUCTURES D'ACCOMPAGNEMENT 3

• Année préparatoire : l’exploration 3 • 1er Master: le démarrage 3 • 2ème Master: la réalisation 5

III. LA FIN DU PARCOURS 9 IV. LES DELAIS D'ACHEVEMENT 11 ANNEXES 13 1. Recommandations pour la rédaction du mémoire 15 2. Contenu et présentation fiche mémoire 25 3. fiche administrative du mémoire 27 4. Critères d’évaluation de la fiche mémoire 29 5. Modèle de couverture 31 6. Critères d’évaluation du mémoire 33 7. Tableau synoptique de l’ensemble des activités liées au mémoire 35 8. Calendrier de défense du mémoire 37 9. Exemple de lettre à l’accompagnateur extérieur 39

Remarques préliminaires

Chère étudiante, cher étudiant,

Nous tenons à vous mettre en garde contre une forme de fraude qui prend de l'extension avec l'accès à de multiples sources d'information en ligne et dont on n'est pas toujours conscient. Il s'agit du plagiat.

Plagier, c'est reprendre, comme si on en était l'auteur, le texte d'un autre, même bref, ou les idées d'un autre, sans citer cet autre. On observe régulièrement, par exemple, des étudiants qui utilisent le "copier-coller" dans des travaux écrits de séminaire ou d'examen, des rapports de stage ou des mémoires.

Vos professeurs vous enseignent, dès le début de vos études, comment citer l'auteur d'un ouvrage, d'un texte ou d'une idée. Cette formation à la méthodologie du travail universitaire vous apprend la rigueur, la curiosité intellectuelle, l'intérêt et le respect du travail d'autrui, et, par dessus tout, l'honnêteté et l'équité.

Nous vous demandons de respecter scrupuleusement les règles méthodologiques qui vous sont enseignées.

Si vous avez des doutes sur la manière de rédiger un texte, vos professeurs et assistants sont à vos côtés pour vous aider.

Plagier, c'est frauder. C'est donc s'exposer, en vertu du règlement des examens, à des sanctions sévères, académiques et disciplinaires.

En ce début d'année académique, il est donc de première importance d'attirer votre attention sur les risques de plagiat.

Nous sommes convaincus que vous en tiendrez le plus grand compte.

Chère étudiante, cher étudiant, nous vous souhaitons une excellente année de travail universitaire.

Le Pro-recteur formation et à l'enseignement Le Vice-recteur aux affaires étudiantes

Avant-propos

Ce vade-mecum est destiné en priorité aux étudiants. Il doit leur permettre

d'appréhender les objectifs du mémoire et l'ensemble du dispositif d’accompagnement de celui-ci . Ils y trouveront les structures qui jalonnent les différentes étapes de cet accompagnement.

Ce vade-mecum est également destiné aux personnes intervenant aux différents

moments de l'élaboration du mémoire de manière à ce qu'elles puissent situer leurs interventions dans l'ensemble du dispositif.

Toute proposition d'amélioration de ce document sera la bienvenue.

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I. LA PERSPECTIVE GENERALE DU MEMOIRE

La FOPA attend de chacun de ses étudiants qu'il termine le curriculum de sa formation par la présentation d'un travail de fin d'études appelé "mémoire".

Ce travail s'inscrit dans le cadre des objectifs généraux de la FOPA, à savoir rendre

l'étudiant capable d’analyser des situations témoins des mutations et des enjeux qui interpellent le monde de l’éducation et de la formation dans ses différentes dimensions (enseignement, formation professionnelle, formation des adultes, animation et action sociale et culturelle, éducation spécialisée et formation permanente).

Dans cette perspective, l'étudiant doit, par son mémoire, faire la preuve de sa capacité à

mener une recherche en Sciences de l’Education. Dès lors, 1. Le mémoire doit faire la preuve que l'étudiant est capable de se documenter, de poser

un problème, de mener une recherche, de procéder à une analyse rigoureuse et de présenter les résultats de sa recherche sous une forme concise et dans une langue correcte;

2. L'étudiant doit être capable de construire un objet de recherche portant, soit sur un terrain d'action professionnel ou extra-professionnel, soit sur une question nouvelle née de son expérience d'étudiant en formation;

3. Dans un souci de cohérence avec la complexité de la situation traitée, l'étudiant est capable d'adopter un point de vue différencié, nuancé. A cet égard, son mémoire démontre le bénéfice retiré des divers apports de la formation acquise. Cependant, une voie d'approche doit être privilégiée en fonction de sa plus grande pertinence par rapport à l'objet du mémoire. La perspective ainsi choisie est traitée de manière approfondie et permet l'intégration d'aspects connexes;

4. Enfin, l'étudiant doit être capable de dégager les implications de sa recherche quant à la définition des actions de formation qui permettent aux acteurs sur le terrain de faire face aux situations de changement.

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A partir de cet ensemble de considérations se pose la question des différentes modalités

que peut adopter le mémoire. De manière générale, le mémoire porte principalement sur le

rapport qui s’institue entre l’expérience socioprofessionnelle de l’étudiant et la réflexion

théorique.

Ce rapport peut prendre différentes formes : • Au sein de la recherche fondamentale, il se développe à partir d’un questionnement

théorique qui trouve son contrôle empirique dans le champ socioprofessionnel de l’étudiant. Le schéma de recherche correspond à la démarche suivante : question de départ - problématique - hypothèses - vérification empirique des hypothèses et conclusions.

• Dans la recherche évaluative, il part des questions nées du terrain, qu’elles soient à visée

pragmatiques ou politiques et les développe dans un objectif de prise de décision. C’est dans la comparaison entre les observations issues du terrain et un modèle de référence que réside l’articulation expérience - réflexion théorique.

• En ce qui concerne la recherche-action, il s’élabore à partir des pratiques du terrain et,

avec la participation des populations concernées, vise les transformations de ces pratiques. Son mode de travail réside, comme pour la recherche évaluative, dans la comparaison entre la situation actuelle et la conceptualisation d’une situation à produire, l’ensemble se réalisant en partenariat.

• Enfin, exceptionnellement, une démarche de recherche théorique peut être développée

pour autant qu’elle connaisse une application à une situation socio-éducative particulière. L’enjeu est alors de discuter une théorie en la confrontant à un terrain.

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II. LES STRUCTURES D'ACCOMPAGNEMENT

Ce chapitre présente le dispositif d’accompagnement des étudiants dans les principales étapes qui les conduisent à la réalisation de leur mémoire de fin d’études. 1. Année préparatoire : l’exploration

La préparation à la réalisation du mémoire s'opère dès l’année préparatoire et s'inscrit

dans l'élaboration progressive d'un projet de recherche. Ce projet connaît ses premières formulations dans le cadre du Séminaire d’intégration (LFOPA 1339) et des Ateliers d’intégration, de gestion et de formation (LFOPA 1329). Le Séminaire d’intégration (30h.), organisé par le coordinateur, a pour but d’opérer un débroussaillage du questionnement à propos de l’expérience de terrain de l’étudiant (y compris l’expérience acquise lors d’un stage), en vue de dégager une problématique susceptible de se prêter à une démarche de recherche. Les Ateliers (60h en M1 et 30h en M2) sont placés sous la responsabilité du conseiller à la formation. Une partie de ces heures est consacrée aux activités d’intégration (telle que la réflexion sur la demande de formation et l’entrée en formation ainsi que sur le projet). L’autre partie est axée sur des outils de travail intellectuel et méthodologique (recherche documentaire, lecture, écriture, travail de groupe etc.). La participation active aux activités des ateliers est de la responsabilité de chaque étudiant et elle constitue un passage obligé dans l’ensemble de la formation ; l’étudiant y acquiert ressources et compétences qui l’aideront notamment dans la réalisation du mémoire et son projet de formation. 2. En 1er Master : le démarrage

Le Séminaire d'intégration et d'accompagnement du mémoire I (LFOPM 2012, 2013,

2014 ou 2015) est le lieu principal du démarrage et de l’élaboration de la structure du mémoire.

Les Ateliers d'intégration, de gestion, de formation et d'accompagnement des stages (LFOPM 2010) y contribuent également par une réflexion sur l’ancrage du projet du mémoire dans le processus global de formation de l’étudiant d’une part et de l’apport d’outils intellectuels et méthodologiques d’autre part.

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Objet du séminaire

En 1e Master, le Séminaire d'accompagnement du mémoire a pour objet la construction d’un projet de mémoire, à savoir : - la délimitation du champ, du terrain ou du contexte et de l'objet de la recherche; - l'élaboration d'un questionnement large; - l'articulation entre elles de questions susceptibles de s'élaborer en une problématique; - la formulation de questions-problèmes et d'hypothèses générales qui serviront de fil

conducteur à la recherche; - le repérage des différentes approches disciplinaires possibles.

Dans l’élaboration de ce travail, l’étudiant bénéficie des apports de l’atelier d’intégration géré par le conseiller.

Ces étapes franchies, le coordinateur conseillera l'étudiant sur la constitution de sa Commission d'accompagnement (voir infra). Produit du séminaire

Afin de faire le point sur l’état d’avancement de sa réflexion et de disposer d’un texte susceptible d’éclairer la commission d’accompagnement sur le projet de mémoire, on attend de l’étudiant deux produits :

1. Une fiche « canevas mémoire » (qui doit être disponible pour la bourse

mémoire1).(annexe II) 2. Un dossier d’élaboration du projet de mémoire.

L’évaluation certificative du séminaire est basée sur le dossier d’élaboration du projet de mémoire ainsi que sur une attestation de participation à l’atelier d’intégration fournie par le conseiller.

1 La Commission de coordination destine l’une des ses réunions bimestrielles – au mois de mai généralement – à passer en revue les « fiches mémoires » des étudiants pour suggérer au coordinateur et au conseiller des étudiants concernés des pistes de promoteurs et de commission d’accompagnement du mémoire.

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Autres apports

Par ailleurs, la réflexion de l’étudiant sera nourrie par les apports provenant des différents cours, séminaires et ateliers, en particulier les cours de Méthodologie de la recherche en sciences humaines, 1ère partie (LFOPA 1330) qui ont pour objet l’initiation au processus de la recherche (étapes), aux différentes méthodologies (techniques d’investigation) et à l’articulation de ces deux registres.

De plus, le Service de documentation en éducation et formation (SerDEF) est un outil

précieux dans la mesure où il peut fournir une aide substantielle en matière de recherche bibliographique (cf. site internet du SMP : http://www.uclouvain.be/fopa-smp.html. 3. En 2ème Master : la réalisation

C’est dans le cadre de la Commission d’accompagnement, constituée en fin de 1e

master, que l’étudiant poursuit la réalisation de son mémoire. Les contacts avec une commission potentielle ne seront pris qu’après approbation de la

fiche-mémoire par le responsable du séminaire de M1.Les contacts seront pris à partir du mois d’avril sauf autorisation particulière. Qui réalise le mémoire ?

Généralement, le mémoire est une œuvre individuelle étant donné que l’étudiant construit son mémoire à partir de questions issues de sa pratique professionnelle et sociale. Dans la mesure où des interrogations similaires traversent différents champs, il peut être réalisé collectivement. Dans ce cas, les étudiants élaborent un projet commun où s’articulent de façon cohérente leurs contributions respectives. En principe, un mémoire “collectif” ne peut être réalisé par plus de deux étudiants.

Le mémoire collectif suppose une méthodologie de recherche et d’analyse nécessitant l’implication de deux étudiants.

Les contributions respectives doivent être clairement identifiables. Quel est l’objet de la Commission ?

La Commission d'accompagnement remplace l'encadrement classique par un promoteur de mémoire. Elle se justifie, d'une part, par le fait que le mémoire en formation d'adultes est

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fréquemment axé sur une pratique socioprofessionnelle et, d'autre part, en raison de l'intérêt d’une complémentarité des compétences requises pour l’étude de ce type d’objet. Son but est d'accompagner l'étudiant à chaque étape-clef de la réalisation de son mémoire en vue de lui fournir les conseils utiles à la progression de sa recherche (orientation, méthodologie, lectures, etc.). En fin de parcours, cette Commission se constitue en Jury de mémoire.

Qui en fait partie ?

L’encadrement du mémoire est assuré par une commission d’accompagnement. Celle-ci est nécessairement composée du promoteur de mémoire et de deux accompagnateurs.

Le promoteur est un enseignant de la FOPA ou un académique de l’UCL qui dispose

d’une compétence reconnue dans le domaine de l’éducation et de la formation. Le premier accompagnateur est un membre académique ou scientifique de l’UCL ou de l’académie ou d’une autre université ou un chercheur universitaire spécialiste du champ ou un conseiller à la formation. Le second accompagnateur est une personne de terrain, c’est-à-dire possédant une expérience pratique dans le domaine abordé par le mémoire. Si le promoteur n’est pas un enseignant de la FOPA, un des autres accompagnateurs devra être un enseignant de la FOPA. La commission d’accompagnement est formée, en accord avec le promoteur, à l’initiative de l’étudiant. Le coordinateur, le conseiller à la formation de son groupe et son promoteur peuvent venir soutenir les démarches de l’étudiant.

Un professeur qui n’est pas (ou plus) un enseignant de la FOPA peut être choisi comme co-promoteur. Un professeur invité qui accepte une promotion de mémoire, s’engage à accompagner (ou à organiser son remplacement) même dans le cas d’un non renouvellement de son mandat.

La composition de la Commission d'accompagnement doit être approuvée par le

promoteur et le président de la Commission de coordination (voir procédure et échéancier ci-après et annexe 3 : fiche administrative du mémoire).

La « fiche administrative du mémoire », remplie et signée par le promoteur (et éventuellement par les accompagnateurs), a valeur contractuelle ; elle doit être retourné, au début de 2ème master (novembre), au secrétariat de la FOPA qui la transmettra au président de la Commission de coordination. Celui-ci vérifie la composition de la Commission et l’orientation du travail tel que l’indique le titre provisoire du mémoire. A ce moment là, la signature du promoteur suffit. Mais la commission devra être définie et donner son aval à la méthodologie avant le recueil de données ; c’est l’étudiant qui est chargé de communiquer au secrétariat toute modification de la composition de sa

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commission remplie et signée par le promoteur et les accompagnateurs, Une lettre de remerciement est envoyée à l’accompagnateur extérieur par le président de

la FOPA une fois que la commission a été approuvée. Remarques : 1/ Ne peuvent faire partie de cette Commission :

- les personnes qui entretiennent avec le mémorant des liens familiaux et/ou de dépendance professionnelle,

- les étudiants actuels de la FOPA. 2/ Chaque changement dans la composition de la commission d’accompagnement doit être signalé au secrétariat de la FOPA (en utilisant une « fiche administrative du mémoire » à valeur contractuelle, c‘est-à-dire avec signature des accompagnateurs ou la preuve écrite d’un accord opéré par courriel), aux anciens membres de la Commission d’accompagnement ainsi qu’au président de la Commission de coordination. Procédure de composition de la commission - Le travail de déblayage de la problématique du mémoire se réalise dans le cadre du

séminaire d’accompagnement du mémoire de Master 1. - La bourse au mémoire lors de la réunion de mai de la Commission de coordination

permet de conseiller des promoteurs pour les étudiants qui n’en auraient pas encore et de proposer des accompagnateurs (il s’agit bien de suggestions de personnes à contacter, non d’impositions).

- Sur la base d’un projet écrit, l’étudiant rencontre le promoteur pressenti ; après clarification du projet de mémoire, un contrat est établi. Ce « contrat » se concrétise par la signature – par le promoteur et l’étudiant –de la « fiche administrative du mémoire » (cf. NB ci-après)

- Les accompagnateurs peuvent être choisis dès début de l’élaboration du projet avec le promoteur ; ils peuvent aussi être choisis plus tard lorsque le projet est déjà clarifié.

- La commission du mémoire doit toutefois être composée avant que l’étudiant ne procède à un recueil de données. Cette commission doit en effet se réunir et donner son aval sur la méthodologie adoptée pour le recueil de données.

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Quelles sont ses modalités de fonctionnement ?

Les modalités d'intervention de la Commission d'accompagnement sont de deux ordres : A. Les réunions de l’ensemble de la commission

La Commission se réunit au minimum deux fois sur base de documents écrits remis par l'étudiant. 1. Lors du démarrage du mémoire, les membres de la commission d’accompagnement

repris sur la fiche administrative du mémoire donnent leur accord au regard de la question de recherche et de la méthodologie ;

2. Lors de la défense du mémoire (où la Commission devient Jury).

D'autres modalités peuvent être mises en place, comme par exemple des entrevues plus spécialisées avec l'ensemble de la Commission ou certains de ses membres à propos de l'un ou l'autre point particulier. B. Autorisation d’imprimer

L’autorisation d’imprimer sera donnée par le promoteur avec le consentement d’au moins l’un des lecteurs environ deux semaines avant la date de la défense du mémoire (cf. page 9)

N.B. : Les remboursements des frais de déplacement des accompagnateurs extérieurs à la FOPA ne peuvent dépasser 3 réunions. Les distances prises en compte sont limitées au territoire de la Belgique. Autres apports

Au-delà du travail mené au sein de la Commission d’accompagnement, la réalisation du mémoire bénéficie d’autres apports, en particulier :

- les Ateliers d'intégration, de gestion et de formation et d'accompagnement des stages II

(LFOPM 2011) permettent à l’étudiant l’exploration collective de certaines difficultés de réalisation du travail, le partage d’un questionnement et la communication des développements de la recherche menée dans le cadre de la commission d’accompagnement ;

- les Séminaires de recherche en sciences de l’éducation (aux choix un des quatre cours

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suivants : LFOPM 2006, 2007, 2008, 2009) où l’étudiant développe les acquis antérieurs en matière de techniques d’investigation ;

- Les ateliers spécifiques proposés par les assistants. Il s’agit d’ateliers portant sur des techniques et outils spécifiques d’analyse et de traitement de données.

Les assistants sont également à disposition des étudiants de manière individuelle. - le Service de documentation en éducation et formation (SerDEF) ; - le Séminaire d'intégration et d'accompagnement du mémoire II (LFOPM 2016, 2017,

2018, 2019) se poursuit en 2ème master en développant un aspect spécifique, celui de la communication et de l’échange. Les étudiants qui le souhaitent (principe de la contractualisation) présentent au groupe des éléments de processus qui ont favorisé leur propre travail ou qui, à l’inverse, l’ont freiné ou encore des aspects dont ils souhaitent faire part à ce moment de leur démarche de recherche. L’évaluation est formative.

N.B. : L’ensemble de ces démarches se trouve synthétisé dans le tableau synoptique de

l’annexe VII. III. LA FIN DU PARCOURS 1. L'autorisation d'imprimer est décidée à l’initiative du promoteur avec l’accord

d’au moins un accompagnateur. Lorsque la décision est prise, les membres de la Commission apposent leur signature sur la fiche administrative du mémoire (cf. annexe III). L’autorisation d’imprimer implique ipso facto l’autorisation de défendre le mémoire. Elle signifie en outre que la note qui sera attribuée au mémoire se situe entre 10 et 20/20. Ce résultat n’anticipe pas sur le résultat final pour l’ensemble des examens de l’étudiant, décision prise lors de la délibération du Jury d’examens de l’épreuve.

2. Le dépôt du mémoire imprimé aura lieu au moins 8 jours avant la défense publique et

14 jours avant la délibération. Un modèle de page de couverture figure à l’annexe 4. Un exemplaire doit être remis à chaque membre de la Commission et deux exemplaires seront déposés au secrétariat de la FOPA.

3. Un résumé d'une page doit être joint à chaque exemplaire du mémoire afin de

permettre une diffusion plus large du mémoire (notamment dans la base de données « Mémoires Fopa » diffusée par Internet). Ce document sera joint au mémoire après visa par le promoteur au plus tard le jour de la défense orale et envoyé sous format électronique au secrétariat ([email protected]).

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Il devra inclure une présentation du domaine de la recherche, la(les) question(s)-problème(s) traitée(s), la méthodologie utilisée, une synthèse des résultats les plus significatifs, les orientations éventuelles pour une future recherche et les références bibliographiques les plus significatives.

4. La défense publique est faite par l'étudiant devant sa Commission d'accompagnement. Le mémorant présente durant dix minutes son mémoire en mettant en évidence la

manière dont son travail rencontre les critères de fond (cf. annexe VI : Critères d’évaluation du mémoire). S'ensuit une discussion d'une trentaine de minutes entre les membres de la Commission et le mémorant.

N.B. : La défense du mémoire étant publique, l'étudiant peut y inviter condisciples,

amis, famille. 5. La délibération du jury de mémoire L'évaluation se fait à huis clos. Les membres de la Commission formulent leur

appréciation sur base de différents critères élaborés en fonction des objectifs du Master en sciences de l’éducation de la FOPA. (cf. annexe VI : Critères d’évaluation du mémoire).

Lors de cette évaluation, le Jury est particulièrement attentif aux aspects suivants : • construction de l’objet de recherche ; • cadre théorique ; • méthode de recherche ; • critères généraux de fond et de forme. Chaque membre de la Commission est invité à donner son appréciation. La responsabilité de la note finale appartient au promoteur. Le mémoire représente 50% de la note finale de la deuxième année de Master. L’attribution du grade de Master en Sciences de l’Education est pondéré à raison de 50% des points des deux années de cours et pour 50% du mémoire de fin d’étude.

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6. La confidentialité Tout mémoire défendu et délibéré est consultable.

Néanmoins, à titre exceptionnel, le mémorant peut demander que son mémoire reste confidentiel. Il adresse à cette fin au Président de la FOPA une requête motivée précisant la durée de la période de confidentialité souhaitée. La demande doit être déposée avec le mémoire.

7. La pratique des cadeaux à l’issue de la défense du mémoire et avant la délibération du jury d’examens est interdite. Elle met les étudiants en situation d’inégalité les uns par rapport aux autres et pourrait être perçue comme une tentative de corruption.

IV. LES DELAIS D'ACHEVEMENT

Les modalités pour terminer le mémoire sont les suivantes : 1. Le mémoire de fin d'études est, en principe, terminé en 2ème Master en juin ou en

septembre. 2. Toutefois, les étudiants de la FOPA bénéficient d’un étalement automatique d’une

année académique de la 2ème année de Master. Les étudiants qui ne souhaitent pas en bénéficier doivent absolument le signifier au secrétariat de la FOPA au plus tard pour le 25 septembre (de leur première année de 2ème Master).

3. Les étudiants qui ne présentent pas leur mémoire dans le temps imparti, y compris l’année d’étalement, doivent se réinscrire en « Fopa 22ms/g » via leur bureau virtuel sur le portail de l’UCL.

N.B. : Si au terme de son année bis, l’étudiant n’a pas terminé son mémoire pour des

raisons de force majeure, il doit introduire une demande d’autorisation d’inscription accompagnée d’un état d’avancement de son mémoire contresigné par son promoteur, auprès du secrétaire académique. L’information de cette démarche doit être transmise au Secrétariat de la FOPA.

Un conseil Si vous n’êtes pas certain de pouvoir présenter votre mémoire dans les délais impartis, ne prenez pas d’inscription en “ bis ”! Attendez d’être prêt. Ne gaspillez pas votre deuxième (et dernière) chance !

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4. Le mémoire peut être présenté à tout moment estimé opportun par l'étudiant et les membres de sa Commission. La FOPA invite les étudiants à profiter de cette opportunité. Si l'étudiant souhaite présenter son mémoire avant les dates ultimes indiquées dans le calendrier de défense du mémoire (voir annexe VIII), il devra prendre contact lui-même avec tous les membres de la Commission d'accompagnement (promoteur et accompagnateurs) pour obtenir leur autorisation d'imprimer, fixer le lieu, le jour et l’heure de la défense et prévenir le secrétariat 15 jours avant la date retenue pour la défense du mémoire, afin que soient préparés et envoyés les documents utiles.

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ANNEXES

2012 - 2013

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RECOMMANDATIONS

POUR LA REDACTION DU MEMOIRE

1. LA PRESENTATION FORMELLE DU MEMOIRE

1. Normes physiques du mémoire (!! Pour TOUS les exemplaires)

Pour une bonne lisibilité, les caractères seront présentés avec empâtements. L’écriture

en « times new roman 12» est suggérée. Pour les titres, un caractère plus gros sera utilisé

(Arial si possible). Ceux-ci seront centrés, en décalage par rapport au corps du texte et

toujours en tête de page.

Des interlignes de 1,5 (18 points max. et 15 min.) sont demandés ainsi que des marges

de 4cm à gauche et 2,5 cm à droite.

Le texte aura donc une largeur variant entre 15 et 15,5 cm par page.

Le travail sera imprimé en recto-verso, sur papier recyclé. L’utilisation de plastique

est proscrite pour la couverture.

Les règles APA sont d’application dans l’intégralité du texte du mémoire.

2. L’organisation en chapitres et en titres

Le mémoire doit avoir une taille raisonnable : une moyenne de 80 pages constituant un

maximum. Il est recommandé de recourir à un nombre raisonnable de chapitres : un

nombre suffisant de chapitres pour faire apparaître clairement la structuration générale du

mémoire, mais un nombre pas trop important pour éviter de perdre le lecteur. En général, 4

à 6 chapitres constituent un bon point de repère. La logique interne de la recherche indique

quelle doit être l'organisation des éléments présentés dans un chapitre. Il faut maintenir

constant dans tout le mémoire l'ordre des subdivisions et leur présentation.

Les titres doivent être clairs, précis et aussi brefs que possible. Un rappel du chapitre

en cours situé en en-tête (c’est-à-dire en haut de page) permet au lecteur de se situer

continuellement dans le mémoire. Il peut être intéressant de placer un bref aperçu du

contenu du chapitre après le titre de celui-ci, ou encore un petit résumé à la fin du chapitre.

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3. Les mises en évidence dans le texte

L’essentiel des mises en évidence doit être assuré par des sous-titres adéquats, des

mots-liens entre les paragraphes et des synthèses régulières. Il faut donc, autant que

possible, éviter les mises en évidence à l’intérieur du corps du texte, et respecter la règle de

sobriété. Néanmoins, il est admis de souligner ou de faire apparaître en caractères gras

l’un ou l’autre mot-clé dans le texte pour en montrer l'importance. Un excès de mises en

évidence à l’intérieur du texte abolit l'effet recherché.

4. La pagination

Il ne faut pas oublier de paginer tout document remis dans le cadre du mémoire, que ce

soit le corps du texte ou les annexes.

5. L’orthographe et la syntaxe

Il revient à l’étudiant de remettre un texte exempt de fautes de syntaxe et

d’orthographe, et de prendre les mesures nécessaires dans ce sens, telle la relecture par une

autre personne.

6. Les notes de bas de page

Il est bon de mettre en note de bas de page tout ce qui constitue une surcharge pour le

texte courant. Il faut faire le lien entre la note et le texte courant, soit par un chiffre indicé,

soit par un chiffre placé entre parenthèses, soit par un astérisque. Il faut veiller à adopter

une procédure constante tout au long du mémoire.

7. La couverture

Un exemple-type de couverture est repris en annexe n° 4.

8. La table des matières

La table des matières se situe en début de mémoire, après les remerciements. Elle doit

être présentée de façon à faire apparaître clairement la structure hiérarchique du travail.

9. La bibliographie

Elle figure en fin de mémoire (cf. points 2.3 et 2.4 ci-après).

10. Les index constituent une partie facultative du mémoire.

• L'index des noms d'auteurs reprend tous les noms d'auteurs classés par ordre

alphabétique avec indication de la page ou des pages où ces noms figurent.

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Exemple :

ARDOINO, J. 36, 78, 123

BARBIER, J.-M. 45

BOURGEOIS, E. 18, 67

• L'index des mots clés reprend, par ordre alphabétique, le nom des principales matières

ou sujets, les notions et termes techniques avec indication de la page ou des pages où

ces mots figurent.

Exemple

ACCOMMODATION 3

ANALYSE DES BESOINS 46, 78

• De même, il est possible d'avoir un index des tableaux statistiques, des graphiques ou

des illustrations. Ces différents index reprennent, en fonction du numéro d'ordre qui est

rappelé, l'intitulé complet du tableau, du graphique ou du schéma avec indication de la

page ou des pages où ils figurent.

11. La gestion des versions intermédiaires du mémoire

Toute version intermédiaire du mémoire doit répondre aux règles de présentation

formelle présentées ci-dessus (pagination, orthographe, titres, etc.). Elle doit en outre

comporter les indications suivantes, en en-tête de chaque page :

- la mention “version de travail”, ou “version intermédiaire” ;

- la date de la version.

Si un membre de la commission d’accompagnement a remis à l’étudiant la version

précédente annotée, l’étudiant devra lui remettre une nouvelle version de travail.

Il revient à l’étudiant de garder une photocopie ou une copie informatisée de toute version

intermédiaire qui est remise à la commission d’accompagnement. Celle-ci ne pourrait en

aucun cas être tenue pour responsable de la perte complète d’un texte.

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2. LA PRESENTATION DES RESULTATS DE LA RECHERCHE

1. La place des données brutes

On ne fait pas figurer les données brutes dans le corps du mémoire. Le corps du

mémoire ne doit donc reprendre que l’ensemble des éléments nécessaires pour comprendre

le cheminement qui a permis de passer des données brutes recueillies sur le terrain aux

résultats de la recherche proprement dits. Il s’agit tout d’abord des données principales,

qu’elles soient qualitatives ou quantitatives, réorganisées et présentées de façon

synthétique, sous la forme de tableaux, de schémas, de graphiques. Il s’agit également des

explications relatives à la compréhension du raisonnement proprement dit : la raison de tel

regroupement de données, de telle relation que l’on établit entre elles, de tel type de

traitement que l’on opère sur les données brutes.

Celles-ci sont en revanche mises à la disposition des membres de la commission, de

manière à ce que ceux-ci soient en mesure de refaire la totalité du traitement, qu’elles

soient renvoyées en annexe, pour la partie la plus significative d’entre elles, ou que les

membres de la commission puissent les demander à l’étudiant, si ces données sont trop

abondantes pour figurer dans le mémoire. Les données brutes figurant en annexe devront

faire l’objet de références précises et explicites.

En résumé, il s'agit de mettre à disposition des lecteurs toutes les données pertinentes,

c’est-à-dire celles qui permettent de répondre à la question de recherche :

- dans le corps du mémoire, les principales données réorganisées dont on s’est servi pour

arriver aux résultats de recherche ;

- en annexe, les éléments les plus représentatifs des données brutes ;

- accessibles par les membres de la commission, l’ensemble des données brutes.

2. La présentation des données qualitatives et de leur traitement

Il est difficile de donner des règles générales pour la présentation des données

qualitatives, tant celles-ci peuvent revêtir des formes différentes. Tout au plus peut-on

donner quelques points de repère :

- éviter de présenter des données brutes abondantes dans le corps du texte ; mettre

l’essentiel de ces données en annexe (cf. ci-dessus) ;

- insérer quelques données brutes particulièrement significatives dans le corps du texte, à

titre d’illustration ;

- préciser la méthode d’analyse de contenu à laquelle on a recouru ;

19

- si l’on a opéré des catégories, des regroupements, justifier les raisons de ces

regroupements, préciser les critères opérationnels de classement ; présenter les tableaux

de fréquence ou autres selon les règles énoncées ci-dessus ;

- pour les données recueillies directement chez les personnes ou dans une institution,

respecter le principe de la confidentialité : éviter qu’à travers la retranscription des

informations l’on ne puisse reconnaître la personne ou l’institution qui les a fournies, et

éviter de nommer celle-ci, sauf si on en a obtenu l’autorisation expresse de sa part ;

- pour les données ayant un caractère public (ouvrage, revue, ...), respecter la règle

relative à la citation des sources (voir plus loin).

Le principe qui doit guider la présentation de données qualitatives est le principe de

répétabilité de la démarche et de la méthodologie, qui consiste à mettre à disposition du

lecteur les informations nécessaires pour qu’il soit en mesure de se représenter avec

précision le traitement opéré par l’étudiant.

3 La présentation des données quantitatives et de leur traitement

Pour la présentation des données quantitatives, il y a également quelques règles de

base à respecter.

Tout d’abord, il est nécessaire de respecter la même règle de répétabilité, énoncée ci-

dessus, ce qui implique que l’ensemble des données brutes soient mises à la disposition du

lecteur.

Il est ensuite nécessaire de préciser le type de traitement que l’on a opéré sur les

données quantitatives, et, le cas échéant, expliciter sommairement le modèle statistique

auquel on a recouru.

4. Les tableaux et figures (schémas, graphiques)

Que les résultats portent sur des données qualitatives ou quantitatives, il est souvent

intéressant de recourir à des tableaux ou à des figures (schémas, graphiques) pour présenter

ceux-ci. Voici les quelques règles à respecter dans leur utilisation.

Tout d’abord, il faut bien comprendre que des tableaux, des schémas et des graphiques

doivent pouvoir être compris et interprétés de façon indépendante du reste du texte. Pour

ce faire, il est nécessaire de les accompagner :

- d’un texte qui les présente, et qui montre quel est leur rôle dans le développement ;

20

- d’un titre explicite ; par convention, on place le titre d’un tableau au-dessus de celui-ci,

et le titre d’une figure (schémas ou graphique) au-dessous de celle-ci ;

- d’une numérotation ; cette numérotation est soit continue dans tout le travail, soit

continue au sein d’un chapitre (1.1, 1.2, 1.3, ..., 2.1, 2.2, ...) ; les numérotations des

tableaux et des figures sont indépendantes ;

- d’une légende, s’il est nécessaire de préciser les conventions d’écriture qui sont

utilisées.

EXEMPLE 1

“On pouvait voir à la bibliothèque de Chartres, avant l’incendie de 1944, un manuscrit

sur lequel furent dessinées quatre figures présentant chacune trois cercles entrelacés de

telle sorte qu’il suffit de couper n’importe lequel d’entre eux pour que les deux autres

soient libérés. Ce volume est daté de 1355. Fort heureusement, un siècle avant sa

destruction, la première figure fut reproduite dans un ouvrage d’iconographie” 2.

(reproduction à l’échelle 1/2)

Figure 6.3. Les cercles de la Trinité

2 JULIEN, 1982, p. 44

21

EXEMPLE 2 3

“Au total cela peut permettre alors aux outils de décision de prendre la forme d’un

tableau présentant sensiblement les entrées suivantes :

TABLEAU 22. — Matrice de présentation de différentes alternatives susceptibles d’être

choisies dans l’élaboration d’un projet

Combinaison de

moyens

mobilisables

Conditions de

mise en œuvre

Résultat

probable

Effet possible

Première alternative

Seconde alternative

Troisième alternative

… etc.

Il faut en outre être le plus précis possible dans les types de données présentes dans les

tableaux ou dans les figures, en évitant les surcharges. C’est ainsi que les tableaux doivent

comporter des intitulés de lignes et de colonnes courts et précis. Les graphiques doivent,

pour leur part préciser clairement quelles sont les grandeurs mises en relation : l’abscisse et

l’ordonnée (diagramme cartésien), ou autres grandeurs telles des bandes (histogramme) ou

des secteurs (diagramme en tarte).

On peut facilement améliorer la lisibilité d’un tableau ou d’un graphique de différentes

façons :

- en insérant des espaces à bon escient ;

- en jouant sur la taille des caractères et sur l’épaisseur des traits ;

- en préférant les valeurs arrondies aux nombres écrits avec de nombreuses décimales

(qui, souvent, ne signifient d’ailleurs rien), etc.

Enfin, il faut éviter de présenter en une fois une information trop synthétique. Il est

souvent préférable de commencer par présenter des petits tableaux, ou des graphiques

simples, de façon séparée, quitte à les réunir ensuite dans un tableau ou graphique plus

complexe. Le cas échéant, on peut repousser en annexe des tableaux ou graphiques qui

donneraient au texte un caractère trop répétitif. Nous recommandons la lecture de

3 BARBIER, 1991, p. 225

22

l’ouvrage de Albarello, L., Bourgeois, E. & Guillot, J.L. (2002). La statistique descriptive :

un outils au service du praticien chercheur. Bruxelles : De Boeck Université. qui fournit

des exemples de tableaux, figures et graphiques.

3. CITER LES SOURCES

Citer avec précision les travaux dont on s’est inspiré est important à double titre.

D’une part, c’est une question d’honnêteté intellectuelle. On respecte le travail des auteurs

à partir desquels on construit des synthèses personnelles; plagier, c’est voler des idées.

Respecter les sources, c’est une affaire de déontologie4. D’autre part, le lecteur doit

pouvoir retrouver sans ambiguïté les sources bibliographiques citées parmi la masse

énorme des publications scientifiques ; ce qui implique la nécessité d’apporter le plus

grand soin à la rédaction des références.

Pour ce faire, nous demandons l’utilisation du système des références (normes) le plus

utilisé dans le domaine des sciences de l’éducation : les normes anglo-saxonnes telles que

codifiées par l’A.P.A. (American Psychological Association).

Ces normes sont adaptées à un public francophone et mises à jour régulièrement sur le

site : http://www.uclouvain.be/234207.html

4 Le code de déontologie relatif aux emprunts et exploitations de sources diverses est accessible sur un serveur de l’UCL: www.ac.ucl.be/etu/prge/deon/html

23

4. PRÉSENTER UNE BIBLIOGRAPHIE

1. Contenu

Dans les ouvrages et articles, la bibliographie doit contenir tous les documents

auxquels il est fait référence dans le texte (en citations ou simplement en référence dans le

texte). Dans un mémoire, on peut noter en outre les documents consultés qui ont aidé à la

réflexion, même s'ils n'ont pas servi à des citations.

2. Classement

Le classement se fait donc par ordre alphabétique d'après le nom de l'auteur.

Lorsque vous devez mentionner plusieurs ouvrages d'un même auteur, le critère de

classement est l'ordre chronologique de leur première édition ( et, pour une même année,

l'ordre alphabétique du titre).

Pour distinguer plusieurs ouvrages d’un auteur publiés la même année, on utilise souvent

des lettres minuscules (1996a, 1996b, 1996c). Il importe alors que dans le texte, la

référence à un des ouvrages de cette année soit également spécifiée par une lettre

minuscule.

C. Forme

On indique obligatoirement les pages, du début et de la fin, pour les articles et les

chapitres d’un ouvrage collectif. Pour les autres documents, livres, mémoires, thèses, sites

internet, etc. l’indication du nombre des pages est facultative. Mais, il est important de

rester cohérent, si l’on choisit d’indiquer les pages des monographies et autres documents,

il faut le faire pour toutes les références.

En ce qui concerne le reste des normes de présentation des références

bibliographiques, on se référera à ce qui a été dit au sujet des références

bibliographiques.

Lien de référence :

Voir le site de la BPSP où se trouve le document des normes APA

http://www.uclouvain.be/234207.html

Voici un exemple de bibliographie :

Barbier, J.M., Bourgeois, E., De Villers, G. & Kaddouri, M. (2006). Constructions identitaires et mobilisation des sujets en formation. Paris : L’Harmattan.

24

Croche, S. (2004). La création d’un “espace européen de l’enseignement supérieur”. En ligne http://www.enseignement.be/prof/dossiers/recheduc/cce/3eme.asp, consulté le 21 février 2008.

Dawir, A. (2007). La motivation à entrer en formation des personnes en situation illégale. Mémoire de licence en psychologie non publié, Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve.

Leclercq, V. (2006). L’engagement en formation de base de publics adultes de faible niveau de scolarisation. Savoirs,11, 89-106.

ANNEXE II

25

[Nom, Prénom], [Option] [TITRE] : comprenant les concepts clés en lien avec le thème choisi

Exemple : Le rôle des interactions sociales dans l’apprentissage de concepts : recherche menée auprès d’étudiants universitaires

Problématique Préciser la question de départ : quel est le problème qui se pose, que je souhaite mieux comprendre et dont la résolution deviendra le fil conducteur du mémoire ? Exemple : Comment évolue la culture d’un établissement scolaire après une fusion ? Quelles sont les ressources motivationnelles qui permettent de transformer un échec en nouveau projet ? Pourquoi les filles réussissent-elles mieux à l’école que les garçons ?] Le contexte dans lequel a émergé la problématique devrait être précisé. Ex. : J’ai observé que … ; à la suite de telle évolution, il faut se demander si … ; A la suite de tel ouvrage, je m’interroge sur … [Contexte] Soyez précis et rigoureux dans le choix des concepts-clés (cf. cadre théorique) qui permettent de poser et d’expliciter votre interrogation. Idéalement, cette interrogation doit être exprimée de manière suffisamment générale plutôt qu’en relation avec une situation unique. [Concepts-clés]

Cadre théorique : Sur quels cadres théoriques et concepts vais-je m’appuyer ? Exemple : Les recherches de …., le modèle proposé par …. Comme le précisent tels auteurs … ; l’article de … est éclairant … [Théories, références scientifiques et auteurs convoqués] Quelles sont les grandes questions qui demeurent ? Exemple : Mais quels sont les mobiles … ? Les recherches portent rarement sur … ne précisent pas … Dès lors, ma question est … Je précise donc ainsi ma question … mes questions de recherche … ATTENTION : une loi ou un décret ne sont pas des référents théoriques

Objectifs et questions de recherche/Hypothèses: Préciser les objectifs de recherche et poser les questions de recherche : quelles fonctions théoriques (description, interprétation, évaluation, etc.) visent le projet ? Si le travail est suffisamment avancé, les questions de recherche peuvent être remplacées par des hypothèses. Exemple : comprendre l’influence de la motivation sur l’apprentissage de l’anglais langue seconde chez les élèves dyslexiques du secondaire [Objectif de recherche] Quelles sont les variables susceptibles d’influencer la motivation des élèves dyslexiques dans un contexte d’apprentissage de l’anglais langue seconde au secondaire? Quel rôle joue … ? [Question(s) de recherche] Exemple : je fais donc l'hypothèse que la motivation des élèves dyslexiques est influencée par trois variables : ... [Hypothèse(s)]

ANNEXE II

26

Perspectives méthodologiques: Décrire brièvement le type de recherche, les instruments et outils envisagés : comment pensez-vous procéder pour répondre à votre question de départ ? Approche quantitative ou qualitative ? Outils de collecte de données envisagés (entrevue, groupe de discussion, questionnaires, données déjà existantes …) Exemple : Je pense utiliser une méthode ... réaliser des entretiens semi-structurés... solliciter les étudiants de ….

Démarches déjà effectuées : J’ai rencontré telle personne, pris tels contacts, consulté tels ouvrages, références … [Démarche] Je propose tel agenda, telles étapes pour le mémoire, tel calendrier approximatif [Calendrier]

Commission d'accompagnement : Potentielle, souhaitée, effective ... Je solliciterai ... Un tel est d'accord pour ... [Promoteurs, membres] (cf. la liste des promoteurs et accompagnateurs éventuels)

Une seule page A4 en format paysage, Police Times 12, Seuls les titres des 6 cellules doivent être conservés. Cette case d’informations doit être supprimée.

ANNEXE III

27

FICHE ADMINISTRATIVE DU MEMOIRE

Pour Master en Sciences de l'Education

établie le : .......................................... de : Mme, Melle, Mr ........................................................................................................... Rue .......................................................................................... N° ............ Bte .......... Code postal ..................... Commune .................................................... Tél. ...../ ...........................Email……………… Sujet du mémoire : (intitulé provisoire) .................................................................................. .................................................................................................................................................. .................................................................................................................................................. En cas de mémoire collectif : Nom et prénom des autres mémorants : 1. .............................................................................. 2. .............................................................................. Commission d'accompagnement Promoteur : .................................................................................................................... Accompagnateurs : 1. U.C.L. : Nom et prénom ......................................................... Qualification .............................................................. Adresse ...................................................................... Signature..................................................................... 2. U.C.L. ou autre : Nom et prénom .......................................................... Qualification .............................................................. Adresse ...................................................................... Signature..................................................................... Visas (important) Le Promoteur, Le responsable de la commission de coordination, ...........................................………….. ........................................…………….. le : ....................................…………… le : ....................................……………. ______________________________________________________________________ Autorisation d'imprimer accordée le ................................................ Le Promoteur, les accompagnateurs, ............................................. ..................................... ........................................ Toute modification de la fiche du mémoire doit être soumise à l’approbation du Responsable de la commission de coordination

ANNEXE IV

29

I : Le contenu du dossier

Très insuffisant

Insuffisant Satisfai-sant

Bon Excellent

Le titre du projet rend compte de l’objet de la recherche et de l’un ou l’autre des concepts-clés

La problématique est mise en relation avec un contexte A la lecture de la problématique, le lecteur prend clairement conscience de ce que l’étudiant souhaite mieux comprendre à travers son mémoire

La synthèse de la littérature est adaptée et pertinente par rapport à la problématique L’étudiant est capable d’articuler les différents auteurs et textes appréhendés, et de les mettre en relation avec la problématique

Les principaux concepts sont clairement définis Les principaux concepts sont utilisés adéquatement tout au long du texte Les objectifs/questions/hypothèses de recherche sont précis et explicites Les objectifs/questions/hypothèses de recherche sont cohérents par rapport à la problématique et aux référents théoriques

Les objectifs/questions/hypothèses de recherche renvoient à des interrogations plus larges que la situation particulière que l’étudiant voudrait étudier

Les propositions méthodologiques sont adaptées aux objectifs de la recherche et brièvement justifiées

II : La présentation du dossier

La construction des phrases et la ponctuation sont appropriées L’étudiant adopte une écriture scientifique (précision des termes, recours aux concepts-clés, concision de la pensée, articulation explicite entre les parties …)

La mise en page est au service de la lisibilité du document III : Annexes

Les annexes sont complètes Bibliographie consultée Explicitation de la procédure de recherche bibliographique et respect des consignes Normes de présentation APA Qualité et pertinence des références par rapport à l’objet de recherche

ANNEXE V

31

MODELE DE COUVERTURE _______________________________________________________________________

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN

FACULTE DE PSYCHOLOGIE

ET DES SCIENCES DE L’EDUCATION

UCL

Université catholique de Louvain

EDEF – ECOLE D’EDUCATION ET DE FORMATION

FOPA – MASTER EN SCIENCES DE L’EDUCATION

TITRE

SOUS-TITRE du mémoire (éventuel)

PROMOTEUR : Prénom et NOM du Promoteur ACCOMPAGNATEURS : Prénom et NOM Prénom et NOM

MEMOIRE PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU GRADE DE MASTER EN SCIENCES DE L’EDUCATION

PAR

NOM et Prénom du Mémorant

Louvain-la-Neuve

(mois 201….)

ANNEXE VI

33

RAPPORT D’EVALUATION DU MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Pour Master en Sciences de l’Education

IDENTIFICATION

Nom et prénom du récipiendaire : ......................................................................................

Titre du mémoire : ..............................................................................................................

............................................................................................................................................. RUBRIQUES ET CRITERES COMMENTAIRES

1. Construction de l’objet de recherche

1.1 Ancrage dans un champ socio-professionnel

1.2 Explicitation argumentée de l’angle disciplinaire privilégié

1.3 Extension/délimitation de l’objet

1.4 Exploration préalable

1.5 Formulation opérationnelle de la question de recherche (hypothèses)

2. Cadre théorique

2.1 Pertinence du cadre théorique

2.2 Opérationnalisation des concepts

2.3 Maîtrise du cadre théorique

3. Méthode de recherche

3.1 Cohérence des démarches par rapport au type de recherche choisi

3.2 Pertinence, validité et fiabilité des démarches de recueil et de traitement des données

3.3 Démarche interprétative

3.3.1 Articulation aux données analysées

3.3.2 Articulation au cadre théorique et à la

34

question de recherche

4. Quant au fond

4.1 Approfondissement

4.2 Recul critique par rapport aux démarches,

aux outils et aux résultats

4.3 Mise en relation de la recherche avec la littérature du sujet traité et avec les terrains d’application

4.4 Originalité

4.5 Apport-production de connaissances nouvelles

4.6 Ouverture à de nouvelles pistes de recherche

5. Quant à la forme

5.1 Apparat critique (références, citations, bibliographie), table des matières, tableaux et graphiques

5.2 Rédaction

5.3 Structure

5.4 Présentation 6. Autres commentaires 7. Remplir fiche évaluation matériaux

pédagogiques

NOTE (sur 20 points – vaut 50 %) : ……………………………………

Date : ……………………………………………………………………

Signatures :

Nom :……………………… Nom : ……………………. Nom : ……………………… Promoteur Accompagnateur Accompagnateur

ANNEXE VII

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Synoptique des structures d’accompagnement du Mémoire RESSOURCES COMMUNES RESSOURCES LIEES AUX OPTIONS Assistants séminaire d’intégration

Mémoire (espaces prévus à l’horaire)

Lecture et interprétation de données, de graphiques et de statistiques (M1)

Ateliers de formation et d’intégration CF Préparer un questionnaire

Les séminaires de recherche (4) en M2 Séminaire d’intégration M2 Utiliser Limsurvey (diffusion d’un questionnaire)

Bourse aux Mémoires (Commission de coordination)

Ateliers documentaires SERDEF (M1 et M2)

Encoder les données d’un questionnaire

Site icampus FOPA – centre de ressources pour les mémoires à la Fopa Eliane Dulude

Explorer avec les données SPSS

Vade mecum Mémoire (site Fopa) Analyser les données avec SPSS

SERDEF Préparer un entretien

Analyser mes données d’entretien (méthode et outils informatiques)

ANNEXE VIII

U C L Université catholique de Louvain

PSP – Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation

EDEF – Ecole d’éducation et de formation

FOPA - Master en sciences de l’éducation

37

CALENDRIER DES DEFENSES DE MEMOIRE

Le mémoire peut être présenté à tout moment opportun pour l'étudiant et les membres de sa

commission. La FOPA invite les étudiants à profiter de cette opportunité. L'étudiant qui le

souhaite peut donc présenter son mémoire avant les dates ultimes indiquées ci-dessous.

L'étudiant devra prendre contact lui-même avec tous les membres de la commission

d'accompagnement (promoteur - accompagnateurs) pour fixer la date et l'heure de la défense.

L’étudiant est tenu de prévenir le secrétariat au moins quinze jours avant la défense

SESSION DE JANVIER 2013

Autorisation d'imprimer : 05 janvier 2013 Dépôt du mémoire: 12 janvier 2013 Défense avant le : 15 janvier 2013 Date ultime rentrée note : 15 janvier 2013 à 12h00 Délibération du jury : 17 janvier 2013 à 16h00 SESSION DE JUIN 2013 Autorisation d'imprimer : 12 juin 2013 Dépôt du mémoire: 19 juin 2013 Défense avant le : 25 juin 2013 Date ultime rentrée note: 25 juin 2013 à 12h00 Délibération du jury : 27 juin 2013 à 17h SESSION DE SEPTEMBRE 2013 Autorisation d'imprimer : 23 août 2013 Dépôt du mémoire : 30 août 2013 Défense avant le : 3 septembre 2013 Date ultime rentrée note : 3 septembre 2013 à 12h00 Délibération du jury : 5 septembre 2013 à 17h00

Louvain-la-Neuve, le ………………………

ANNEXE IX

U C L Université catholique de Louvain

PSP – Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation

EDEF – Ecole d’éducation et de formation

FOPA - Master en sciences de l’éducation

39

Madame, Monsieur,

Je vous remercie vivement d’avoir accepté de participer à la commission d’accompagnement du mémoire d’un étudiant de la FOPA. Voici brièvement quelques informations relatives à la réalisation du mémoire.

Le mémoire est classiquement un travail de fin d’études qui doit permettre l’exploitation et le développement des acquis réalisés lors de la formation. Mais à la FOPA, il est bien plus que cela. Il constitue l’aboutissement d’un projet que l’étudiant s’est construit en fertilisant, dans un mouvement réciproque, son expérience sociale et professionnelle et les apprentissages qu’il a engrangés au fil de ses études. La réalisation du mémoire constitue donc un moment-clé à la fois dans son parcours universitaire et dans son investissement de citoyen.

Cependant, un tel travail est œuvre difficile car conjuguer rigueur scientifique et projet professionnel et social constitue souvent une gageure. C’est pour encadrer l’étudiant dans une telle démarche qu’une commission d’accompagnement est constituée. Celle-ci est composée généralement de trois membres : le promoteur du mémoire, professeur à la FOPA, chargé d’impulser dans le mémoire les acquis de la formation et de garantir la valeur académique du mémoire ; un professeur de l’UCL ouvrant d’autres horizons disciplinaires ou méthodologiques et enfin une personne compétente dans les questions de « terrain » que l’étudiant place au centre de sa réflexion. Une telle commission, même si elle aborde les questions dans une perspective plurielle, est néanmoins garante du fait que le mémoire garde une cohérence intellectuelle.

Sur le plan du fonctionnement, les modalités d’intervention de la commission d’accompagnement sont de deux ordres :

A. Les réunions de l’ensemble de la commission La commission se réunit au minimum deux fois sur base de documents écrits remis par l’étudiant : 1. lors du démarrage du mémoire, les membres de la commission repris sur la fiche administrative du mémoire,

donnent leur accord au regard de la question de recherche, de(s) l’angle(s) disciplinaire(s) et de la méthodologie ; 2. lors de la défense du mémoire (où la commission devient jury) D’autres modalités peuvent être mises en place ; par exemple, des entrevues plus spécialisées avec l’ensemble de la commission ou certains de ses membres à propos de l’un ou l’autre point particulier. B. L’autorisation d’imprimer L’autorisation d’imprimer sera donnée par le promoteur avec le consentement d’au moins un autre membre de la commission avant la défense du mémoire et au plus tard 2 semaines avant la date de délibération. N.B. : une dernière remarque s’impose. La FOPA n’a pas, financièrement, la possibilité de rétribuer les interventions de la commission d’accompagnement. Cependant les frais de déplacements des accompagnateurs extérieurs à la Fopa pourront être remboursés (pour trois réunions au maximum). Les distances prises en compte sont limitées au territoire de la Belgique. Vous trouverez, en annexe, un formulaire de frais de déplacements qu’il vous incombera de remplir lors de la dernière réunion de la commission d’accompagnement.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes salutations les meilleures.

Professeur F.de Viron Présidente de la Commission FOPA²