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Edition Automne 2010 Lecture

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l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 3

SommaireVous avez de l’expérience en construction ? Décrochezvotrediplômesansrepartiràzéro!

Pourquoi?• Pour faire reconnaître les heures effectuées à votre carnet d’apprenti• Pour éviter de réapprendre ce que vous savez déjà et ainsi vous donner

de meilleures chances de réussir l’examen de compagnon • Pour obtenir votre diplôme d’études professionnelles exigé par

la Commission de la construction du Québec

Comment ? • En faisant reconnaître votre expérience et vos compétences• En suivant une formation adaptée à vos acquis

Quand ?

• Jour, soir ou fin de semaine

Programmes offerts :

• Briquetage - maçonnerie• Carrelage• Charpenterie - menuiserie• Électricité • Ferblanterie - tôlerie• Installation et entretien de systèmes de sécurité• Peinture de bâtiment• Plâtrage• Pose de revêtements de toiture• Pose de revêtements souples• Pose de systèmes intérieurs• Préparation et finition de béton

Pour vous inscrire : Service de la reconnaissance des acquis et des compétences

418-686-4040, poste 2310

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Éditorial 5

Présentation du programme d’études 6La formation professionnelle en électricité

L ’électricité vue autrement 9Par William Pinchbeck, élève en électricité .

Entrevue avec un ancien élève 11De l’ÉMOICQ aux chantiers

Les sudokus 13 Amusez-vous!

Les méritas en électricité 16Les principaux critères pour le choix des élèves sont l’assiduité, l’esprit d’équipe, les efforts et/ou l’amélioration significative au cours de sa formation.

Les plus assidus 20La lettre de moins de 1% d’absence est distribuée aux élèves ayant assisté à un minimum de 1782 heures sur le total des 1800 heures.

Électricien(ne) hors construction 22Faites votre choix de carrière

Le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ) 24il sera question d`un sujet d’actualité de nos établissements scolaires. Il fait partie notre quotidien et plusieurs de nous sommes en relation avec ce type de comportement inattendu.

l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 5

Services infirmiers offerts à l’ÉMOICQ

• Dépistage des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS);

• évaluation de vos risques d’infection;

• vaccination des épathites virales, du tétanos;

• soins de plaies;

• prise de signes vitaux;

• test de grossesse, pillule du lendemain;

• initiation de contraception hormonale;

• informations diverses.

Pour la prise de rendez-vous, veuillez-vous adresser au secrétariat pédagogique à:

SONIA TREMBLAY

418-686-4040 poste: 7264

Bienvenue à tous et à toutes!

Annie Thiffault, infirmière clinicienne

Bur: 418-641-2572 poste: 5310

Conception, mise en page, rédacteur en chef, graphiste, photographe

• Stéphane Lapointe [email protected]

Assistante rédactrice en chef

• Martine Dorion [email protected]

Ce magazine a été conçu grâce à la participation de plusieurs enseignants du département d’électricité de l’ÉMOICQ:

• Daniel Beaudoin [email protected]

• Martine Dorion [email protected]

• Jasmin Lavoie [email protected]

• Alain Gingras [email protected]

• Stéphane Lapointe [email protected]

• André Pleau [email protected]

Merci à nos collaborateurs spéciaux.

• Maryse RobergeService régional de soutien et d’expertise des

élèves en difficultés d’ordre comportemental

[email protected]

• Nadine TessierPoste de Nadine

[email protected]

Adresses et numéros de téléphone de l’Émoicq

1060, rue borne, Québec, G1N 1L9Téléphone: (418) 681-3512

Télécopieur: (418) 681-2410

Si vous avez des commentaires ou des suggestions, veuillez-nous en faire part à cette adresse:

[email protected]

ÉDITORIAL

Léguons le meilleur de nous-même

La majorité d’entre nous sommes souvent fière de dire: faites ce que je dis et non ce que je fais. Un peu loin de la sagesse, non ?

J’ai lu il y a quelque temps, cette petite histoire sur Gandhi : Un jour une dame vient voir le grand sage Gandhi pour lui demander de dire à son fils diabétique de ne plus manger de sucre, car ce n’était vraiment pas bon pour sa santé. Gandhi regarde la dame et lui dit qu’il pourra le faire, mais elle devra revenir dans un mois. La dame surprise accepta et repartit avec son fils. Un mois plus tard, la dame revient voir Gandhi et lui refait la même demande. Gandhi regarda le petit garçon dans les yeux et lui conseilla de ne plus manger de sucre, car le sucre n’était pas bon pour sa santé et le garçon accepta. Avant de partir, la dame demanda à Gandhi pourquoi le délai d’un mois. Gandhi lui répondit simplement qu’il ne pouvait conseiller de ne pas faire quelque chose qu’il faisait lui-même.

Serait-il donc utopique de croire que nous pourrions être l’exemple même de la sagesse ? Je crois que ça restera utopique et c’est ce qui en fait sa beauté. Être en quête perpétuelle pour l’atteindre, trouver de nouveaux moyens pour apprendre à nous connaître nous-même, connaître nos forces, nos faiblesses, apprendre à aider les autres sans en retirer quelque chose et bien entendu, prêcher par l’exemple.

Ne serait-il pas dommage qu’il n’y ait pas plusieurs vies à notre âme. Avouons que ça serait un vrai gaspillage d’accumuler autant de connaissances en une vie, de s’approcher de plus en plus de la sagesse et de tout laisser mourir à la fin. Mais, je crois avoir peut-être trouvé une partie de la réponse à cette question.

Cette réponse est dans tous ce que nous léguons chaque jour. Nous léguons toutes ces connaissances aux gens qui nous entourent en accomplissant des gestes qui les reflètent. Ensuite, ces gestes sont répétés et souvent même améliorés. Il est donc très important d’en prendre connaissance pour laisser le meilleur de nous-même en héritage. N’est-ce pas la meilleure façon d’enseigner à nos enfants ?

Donc, à nous tous, profitons de ce merveilleux cadeau qui nous a été offert de pouvoir léguer le meilleur de nous-même.

Conception, mise en page, rédacteur en chef, graphiste, photographe

Stéphane LapointeEnseignant en électricité

6 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 7

La formation à l’ÉMOICQ

Instrumentation électroniqueLa formation à l’ÉMOICQ

Instrumentation électronique

Par Daniel Beaudoin

Le nouveau programme d’électricité touche à un grand nombre de sous-domaines du monde de l’électricité. Parmi eux, on retrouve: la domotique,

le câblage de communication, les automates programmables et l’instrumentation électronique. Ces nouveaux modules visent à étendre les domaines de connaissance de nos finissants afin d’augmenter leurs perspectives d’emploi.

Bien que le nouveau programme n’ait pas la prétention de former des instrumentistes, le module «instrumentation électronique» couvre bien les bases de la régulation. L’objectif général, défini par le programme d’étude, se lit comme suit : effectuer l’installation et l’entretien de l’instrumentation électronique pour des systèmes électriques de machinerie de bâtiment.

En des termes plus concrets, l’élève ayant réussi ce module devrait être en mesure de :

o Installer les divers composants retrouvés dans une boucle de régulation simple;

o Étalonner les instruments;

o Programmer un régulateur PID;

o Mettre en marche la boucle de régulation.

Planifier l’installation

Comme dans la plupart des modules du programme d’électricité, l’élève doit être en mesure de planifier et d’effectuer l’installation d’un système complet. Dans

Effectuer l’installation et l’entretien de l’instrumentation électronique pour des systèmes élec-triques de machinerie de bâtiment.

La formation professionnelle en électricité

Présentation du programme d’étudesLaréussiteduprogrammeassureàl’élèvelaqualificationnécessaireàl’exercicedesonmétierenfonctiondescompétencesattenduesàl’entréesurlemarchédutravail,etlateneurdesesapprentissagescontribueàluidonnerunecertainepolyvalence.

Le curriculum de formation dont est issu ce programme d’études s’appuie sur des responsabilités partagées entre, d’une part,

le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport qui assume l’élaboration des programmes et des guides de soutien à l’enseignement et, d’autre part, les établissements d’enseignement, qui assurent l’application du programme et l’évaluation. Les programmes comprennent des objectifs obligatoires et, à titre indicatif, des savoirs liés aux compétences.

Les programmes constituent le cadre de référence à l’intérieur duquel les enseignantes et les enseignants sont appelés à exercer leur profession. Ils délimitent leurs interventions pédagogiques en précisant les grandes orientations éducatives à privilégier et les objectifs d’apprentissage à atteindre avec les élèves. La réussite du programme assure à l’élève la qualification nécessaire à l’exercice de son métier en fonction des compétences attendues à l’entrée sur le marché du travail, et la teneur de ses apprentissages contribue à lui donner une certaine polyvalence.

La durée du programme est de 1 800 heures; de ce nombre, 1 005 heures sont consacrées à l’acquisition de compétences liées directement à la maîtrise des tâches du métier et 795 heures, à l’acquisition de compétences générales liées à des activités de travail ou de vie professionnelle. Le programme est divisé en 24 modules dont la durée varie de 15 heures à 120 heures. Cette durée comprend le temps consacré à l’évaluation des apprentissages, aux fins de la sanction des études, et à l’enseignement correctif.

Voici la liste des différents modules:

1. Métier et formation;

2. Santé et sécurité sur les chantiers;

3. Utilisation d’un ordinateur;

4. Circuits électriques;

5. Croquis et schémas;

6. Outillage;

7. Manutention de matériel;

8. Câbles et canalisations;

9. Circuits de dérivation résidentiels;

10. Plans et manuels techniques;

11. Transformateurs triphasés;

12. Branchement électrique;

13. Circuits électroniques;

14. Circuits logiques;

15. Système d’éclairage;

16. Système de chauffage;

17. Câblage de communication;

18. Système d’alarme incendie;

19. Domotique et téléphonie;

20. Machines rotatives à courant continu et à cou-rant alternatif monophasé;

21. Machine rotative à courant alternatif triphasé;

22. Automate programmable;

23. Instrumentation électronique;

24. Préparation au marché du travail.

Le texte en entier provient du programme d’étude pro-fessionnelles en électricité.

8 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 9

le module décrit ici, l’élève apprendra tout d’abord à interpréter un schéma fonctionnel de type P&ID. Le diagramme en échelle et le schéma de câblage viendront compléter la documentation afin que l’élève saisisse bien le travail à effectuer pour les installations autant au niveau du cabinet qu’au niveau du procédé.

Vérifier le fonctionnement de l’instrumentation électronique

De tous les équipements retrouvés en instrumentation, l’élève devra tout d’abord se familiariser avec les fiches de spécifications afin d’en extraire les caractéristiques importantes à leur utilisation. Que

ce soit au niveau des alimentations, des signaux ou encore de la programmation, l’élève devra maîtriser ces éléments afin de bien comprendre le fonctionnement des appareils et des instruments.

Tout au long du module, l’élève sera questionné sur l’interprétation des signaux mesurés et des calculs qui s’y rattachent. Il pourra ainsi saisir l’importance de la précision des mesures et des tolérances acceptables. En conséquence, une attention particulière est portée sur l’étalonnage des différents capteurs, transmetteurs et convertisseurs.

Pour plusieurs, le régulateur PID peut sembler mystérieux. C’est pour cette raison que nous nous y attardons durant une bonne partie du module. L’élève se familiarisera d’abord avec ses fonctions principales. Ensuite, il utilisera une méthode établie afin de caractériser le procédé sur lequel il travaille dans le but de déterminer les paramètres PID optimaux à programmer dans le régulateur.

Lors de la mise en marche de la boucle de régulation, l’élève sera en mesure d’évaluer les performances du système et d’en ajuster les paramètres afin de lui donner plus de stabilité ou encore plus de vitesse.

Entretenir l’instrumentation électronique

Une fois la boucle de régulation en marche, l’élève doit être en mesure d’y effectuer un entretien, qu’il soit préventif ou encore correctif. À cette étape, toutes ses connaissances sont mises à contribution .

Le diagramme en échelle et le schéma de câblage viendront compléter la documentation afin que l’élève saisisse bien le travail à effectuer pour les installations autant au niveau du cabinet qu’au niveau du procédé

Par William Pinchbeck Élève en électricité

L ’électricité vue autrement

Le Serpent de Mer est une source d’énergie renouvelable. C’est une invention géniale qui produit de l’énergie grâce aux vagues dans l’océan.

D’après une estimation, elle pourrait produire 20 % de l`énergie nécessaire à la consommation de la Terre. Ce produit s`appelle l’Anaconda.

L’idée est très simple, c’est un tube immense en caoutchouc qui flotte sur l`eau comme une bouée. Il possède des articulations et, avec le va-et-vient des vagues, il se déplace comme un serpent.

L`eau entre dans un compartiment et pousse une pompe qui produit de l’électricité. Le tout est relié à un câble qui se rend à la plage. Dans les essais, un serpent de 200 m de long et de 7 m de diamètre a été déployé dans l`eau d’une profondeur de 10 à 40 mm. Il a produit un mégawatt, ce qui équivaut à la consommation de 2000 maisons.

Désormais, grâce à une nouvelle technologie, le clavier et la souris d’un ordinateur peuvent être remplacés. Le casque Epoc de la compagnie

Emotiv, de même que celui de son compétiteur Neurosky se servent des signaux EEG de notre cerveau et les transfert en commande pour l’ordinateur. Sa seule limite: votre imagination! Les applications sont très nombreuses. Ainsi en art, la pensée suffira à produire une œuvre. On pourra aussi contrôler son ordinateur ou n’importe quoi d’autre à distance par wifi ou bluetooth qui sont déjà intégrés dans le casque.

On a même réalisé que l’on pouvait interpréter et ressentir une trentaine d’émotions provenant d’autres utilisateurs avec ce casque. Les applications avancées sont intéressantes : communiquer sans parler, contrôler des drones à distance, donner une nouvelle qualité de vie à un quadriplégique. Les premiers casques sont en vente au coût surprenant de 200 $. Ne soyez donc pas surpris que cette technologie envahisse les marchés dans les années à venir et rende tout le reste obsolète. Pour plus d`information : www.emotiv.com, www.neurosky.com

l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 11

Entrevue avec un ancien élève

De l’ÉMOICQ aux chantiers

Aujourd’hui je rencontre, M. Daniel Clavet, ancien élève de l’école des métiers et occupations de l’industrie de la construction de Québec

(ÉMOICQ). Il doit passer son examen de compagnon prochainement. Il est à noter que M. Clavet a terminé son DEP dans l’ancien programme de 1350h, qui était axé principalement dans le domaine de la construction.

S.L Bonjour Daniel, je dois d’abord te remercier de m’accorder de ton temps afin de partager ton expérience de la recherche d’emploi et de ton expérience comme travailleur de l’industrie de la construction.

D.C Pas de problème, je suis très content de partager mes expériences afin d’aider les futurs apprentis de l’ÉMOICQ.

S.L Comme première question, je voudrais savoir en quelle année as-tu gradué de l’ÉMOICQ?

D.C J’ai gradué de l’ancien programme à l’ÉMOICQ en 2005, la formation durait 1350h (ancien programme) et était répartit sur un an et demi.

S.L À la fin de ta formation, lorsque tu as reçu l’autorisation de chercher un emploi, après combien de temps as tu trouvé un emploi en électricité?

D.C J’ai cherché pendant environ trois mois avant de trouver mon premier emploi en électricité.

S.L Quelle(s) stratégie(s) as-tu utilisée(s) afin de trouver un emploi?

D.C J’ai utilisé plusieurs stratégies, mais entre autre, je me suis présenté sur plusieurs chantiers avec mon CV en poche et je me présentais directement aux contremaitres ou très souvent au patron qui était sur les lieux.

J’ai aussi parlé à toutes mes connaissances que je cherchais un emploi en électricité, ceci m’a permis d’étendre mes recherches et d’entrer en contact avec des références.

S.L Quelle a été ta plus grande difficulté à trouver un emploi?

D.C Je dirais que c’est de trouver la garantie de 150 heures. Les entrepreneurs ont souvent peur de garantir ces heures, car ils ne nous connaissent pas et ils ont eu de mauvaises expériences qui les font hésiter. C’est à ce moment que les références de l’école peuvent nous servir.

S.L À la sortie de l’école, te sentais-tu prêt à trouver un emploi en électricité?

D.C Oui, car à l’époque j’avais 37 ans et je commençais à avoir hâte de commencer ma nouvelle carrière en électricité. La formation m’a bien préparé au marché du travail, mais je dois dire que j’ai pris à cœur ma réussite.

S.L Depuis ta sortie de l’école, as-tu travaillé chez plusieurs entrepreneurs? Si oui, peux-tu me décrire la nature du travail effectué chez eux?

D.C Oui, j’ai travaillé chez quelques entrepreneurs.

Par Stéphane LapointePar Stéphane Lapointe

www.emoicq.org.org

www.

Le site Internet du

département d’électricitéInscrivez-vous,

c’estgratuit!

12 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2

Entre autres, chez Système Techno-Pompes où j’ai surtout travaillé dans la pose et la réparation de système de climatisation et de chauffage.

Ensuite, j’ai travaillé chez Ardel Électrique pour qui j’ai surtout pris de l’expérience dans le domaine routier. C’est-à-dire dans l’installation et la réparation de lampadaires de rue, de feux de signalisation, etc.

Maintenant, je travaille depuis plusieurs années pour la compagnie d’électricité Newtec chez qui je touche à beaucoup de choses en électricité. Newtec Électricité travail autant en électricité (entrées électriques, installations de transformateurs, de moteurs, etc.) qu’en contrôle industriel (programmation d’automate, de variateurs de vitesse, etc.). Ce qui me permet d’être polyvalent.

S.L As-tu toujours travaillé dans le domaine de la construction?

D.C Pour l’instant oui.

S.L Selon toi, quelle est la principale qualité que recherche un employeur?

D.C Au début, comme apprenti, mes employeurs avaient besoin d’un apprenti avec une certaine force physique et une bonne volonté.

Une des qualités principales qui sont recherchées, c’est d’être travaillant et surtout fiable. Aussi, les électriciens avec qui j’ai travaillé appréciaient que je prépare les outils avant même qu’ils me le demandent.

S.L Pour ces entrepreneurs, as-tu eu une entrevue?

D.C Oui, mais jamais dans un bureau. Les entrevues se faisaient directement sur les chantiers au travers les camions, les niveleuses. L’entrevue se faisait presque au complet en criant (rire).

S.L Pour ces entrepreneurs, as-tu eu à répondre à

des questions écrites (techniques ou autres)?

D.C Non, car pour chacun des entrepreneurs j’ai débuté le travail sur les chantiers quinze minutes

après l’entrevue.

S.L Maintenant que tu as un peu d’expérience, crois-tu que la qualité de la formation que tu as reçue répond aux exigences du marché de l’emploi en 2010?

D.C Oui, sans aucun doute et je crois même qu’il ne faut jamais arrêter d’apprendre en suivant différentes formations. Car en électricité, si tu ne te tiens pas à jour, ce n’est pas long que tu es dépassé.

S.L Quelle est d’après toi les principales qualités qui font que tu es toujours pour le même employeur?

D.C En fait, je travaille depuis 3 ans pour Newtec Électricité. J’ai eu la chance d’avoir M. Frédéric Vachon et M. Stéphane Lapointe comme enseignant à l’ÉMOICQ. C’est certain que ça donne un coup de pouce, car ils me connaissaient déjà. Surtout, ils connaissaient mes qualités: je suis quelqu’un qui n’arrive jamais en retard au travail, je suis quelqu’un de déterminé qui ne lâche jamais, j’ai le sens des responsabilités et je me débrouille bien seul ou en équipe.

S.L Aimerais-tu dire un dernier mot en terminant?

D.C Oui, j’aimerais dire en terminant à ceux qui commencent dans le domaine qu’il faut être persévérant et de ne jamais se décourager même si certaines journées sont difficiles.

Vous allez rencontrer de bons et de mauvais entrepreneurs (je parle au sens humain) qui peuvent prendre quelque fois la peine de vous expliquer le métier. Dans mon cas, je l’ai découvert deux ans après ma sortie de l’ÉMOICQ, un bon entrepreneur jeune et dynamique (rire!) et un bon compagnon (Alain).

Merci beaucoup pour le temps que tu nous as consacré et bonne chance dans ta carrière.

Le but du jeu est de remplir la grille avec une série de chiffres, tous différents, qui ne se trouvent jamais plus d’une fois sur une même ligne, dans une même colonne ou dans une même sous-grille. wikipédia

Par Stéphane Lapointe

Les sudokus

Les solutions

14 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 15

Le passage du courant électrique libère de la chaleur donc plus le choc dure, plus ça brûle car la quantité de chaleur produite varie avec le carré du courant : si le courant double d’intensité, la chaleur produite sera quadruplé.

Souvent on peut voir le point d’entrée et de sortie du courant sur le corps humain à cause des marques de brûlure à ces points. Mais souvent, on oublie les brûlures à l‘intérieur du corps, entre ces deux points, qui détruisent les tissus, les muscles ou les nerfs. Les lésions internes peuvent être beaucoup plus graves que les brûlures aux points d’entrée et de sortie. Si beaucoup de choses ont été détruites, les déchets de combustion peuvent causer des problèmes aux reins, des problèmes circulatoires.

Les conséquences sont graves : cicatrices, pertes de sensation, perte de fonction, amputation ou pire, la mort.

Ne pas oublier que deux victimes d’une

électrisation, avec la même tension, subiront des effets et des dommages différents puisque la résistance de leur corps est différente.

Petit quiz

Quel est la différence entre électrisation et électrocution ?

Réponse du quiz

L’électrisation : passage accidentel d’un courant par un conducteur interposé entre un objet sous tension et la terre.

Électrocution : décès par électrisation.

Pour en savoir plus

Les dangers reliés aux chocs électriques sont tellement importants qu’Hydro Québec a fabriqué deux fascicules pour en aviser le public. Ces fascicules contiennent également le suivi à faire avec les victimes de chocs électriques.

Un a été conçu pour les gens qui travaille et l‘autre pour les médecins

(Mettre les images des deux fascicules ici)

1. Le choc électrique : Qu’est-ce que c’est ?

2. Choc électrique urgence! Information pour les médecins

Cet article a été écrit avec des informations venant de ces fascicules

Dans la prochaine édition comment se protéger contre les chocs électriques.

Les chocs électriquesLes effets sur le corps humain

Lorsquel’onreçoitunchocélectrique,notrecorpspeutêtreperturbéparcenouveaucourant..

Par Martin Auclair

Le corps humain, pour fonctionner, a besoin de flux électriques. À chaque seconde, des millions de signaux chimiques et électriques circulent entre le

cerveau et le reste du corps via un dense réseau nerveux. Par exemple, le cerveau envoie un flux électrique qui passe par la moelle épinière pour se rendre jusqu’à la main pour qu’elle ouvre ou qu’elle ferme. Ce flux passe par les nerfs du corps humain. Excitables, les cellules nerveuses sont le siège de phénomènes physico-chimiques qui produisent un minuscule courant électrique d’une courte durée d’environ une milliseconde et d’une amplitude d’environ 100 millivolts. (Source : le corps humain de Steve Parker). Pour voir l’activité électrique sur le cerveau, le médecin utilise un électroencéphalogramme et pour celui du cœur un électrocardiogramme. Lorsque l’on reçoit un choc électrique, notre corps peut être perturbé par ce nouveau courant.

Ce choc électrique peut avoir des conséquences graves sur notre corps. Voici quelques exemples :

Sur le cœur : Le rythme des battements de cœur est contrôlé par des impulsions électriques. Si le courant passe par le cœur, il peut déranger la régularité du rythme cardiaque ou même l’arrêter complètement. Seul le défibrillateur peut le repartir.

Sur les vaisseaux sanguins : le courant qui passe par

là aura un effet sur ceux-ci ainsi que sur les organes qui se trouve sur leur chemin ce qui aura pour conséquences des troubles de circulation dans les membres qui causent des engourdissements ou des troubles de rythme cardiaque.

Sur les muscles : un courant de plus de 10 mA provoque une tétanisation des muscles. Ces muscles se contractent et restent contractés donc la victime reste prise à la source de courant.

Sur le système nerveux : les nerfs sont des tissus qui offrent une des plus petites résistances au passage du

courant. Ce qui provoque de la douleur, des picotements, des engourdissements. Ces effets disparaîtront graduellement ou seront permanents. Cela dépend de la nature du choc et de la composition du corps humain.

Toutes ces conséquences peuvent apparaître quelques secondes après le choc ou prendre quelques semaines, voire

des mois, avant de se développer.

En plus, le passage du choc électrique sur le corps humain peut provoquer des brûlures.

À la fin de chacune des sessions, l’ensemble des enseignants du département d’électricité choisit trois élèves méritants dans chacun des groupes de finissants. Les principaux critères pour le choix des élèves sont l’assiduité, l’esprit d’équipe, les efforts et/ou l’amélioration significative au cours de sa formation. Ces élèves reçoivent les honneurs ainsi qu’une bourse remise à l’un d’eux .

Marc-André Cyr

Pour le rejoindre par téléphone: (418) 985-2168 par courriel: [email protected]

Pierre-Luc Lahaie

Pour le rejoindre par téléphone: (450) 371-7139 par cellulaire: (450) 807-5215 par courriel: [email protected]

Jean-Benoît Richard

Pour le rejoindre par cellulaire: (418) 997-5253 par courriel: [email protected]

Jérémie Auger

Pour le rejoindre par téléphone: (418) 626-5634 par cellulaire: (581) 888-2201 par courriel: [email protected]

Jimmy Viel Martin

Pour le rejoindre par cellulaire: (418) 208-6247 par courriel: [email protected]

Thomas Faucher Simard

Pour le rejoindre par téléphone: (418) 822-1189 par cellulaire: (418) 264-3678 par courriel: [email protected]

Les méritas du département d’électricité

Pier-Olivier Avard

Pour le rejoindre par cellulaire: (418) 261-9560 par courriel: [email protected]

Frédérick Lemaire

Pour le rejoindre par cellulaire: (418) 689-9094

Marc-André Morais

Pour le rejoindre par téléphone: (418) 522-4705 par cellulaire: (418) 922-5586 par courriel: [email protected]

Christian Bernier

Pour le rejoindre par téléphone: (418) 529-5084 par cellulaire: (418) 265-8420 par courriel: [email protected]

Olivier Gagnon

Pour le rejoindre par téléphone: (418) 336-2450 par cellulaire: (418) 809-2276 par courriel: [email protected]

Alexandre Racine

Pour le rejoindre par téléphone: (418) 781-3141 par courriel: [email protected]

Certains élèves ne sont pas présents sur les photos. Ces élèves ont eu la chance de visiter les barrages d’Hydro-Québec

18 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 19

Premièrement, je veux remercier le rédacteur en chef de nous permettre d’écrire dans ce magazine qui se veut un outil de références et de

consultations pour les apprenants, les professionnels ainsi que les employeurs de l’industrie. Le sujet de cet article traitera de la protection adéquate des conducteurs d’alimentation en amont d’un sectionneur provenant d’une boîte de répartition (« trough »). Une installation non-conforme et dangereuse est souvent causée par une mauvaise interprétation de la norme 14-100 du Code canadien de l’électricité, première partie.

Il est dit que tout conducteur non-mis à la terre doit être muni d’un dispositif de protection contre les surintensités au point où il reçoit son alimentation et à chaque point où la grosseur du conducteur est diminuée. L’analogie la plus facile pour comprendre ce phénomène est l’installation de disjoncteurs dans un panneau de distribution. Si un panneau de distribution comporte un disjoncteur principal de 200A, les barres omnibus de celui-ci seront à la même intensité. Chaque artère ou dérivation doit donc comporter une protection contre les surintensités en fonction de sa charge afin de protéger adéquatement les conducteurs installés. Il sera important de voir des protections de moindre intensité que le disjoncteur principal. Par contre, dans un autre contexte avec des conducteurs dérivés, c’est-à-dire des conducteurs avec un courant admissible réduit il est possible d’omettre cette protection à condition de respecter les exigences en ce qui à trait à la grosseur, la longueur, la protection mécanique et les types de charges alimentées. Cette façon de faire comporte cependant certaines restrictions. Prenons par exemple une installation

type à l’aide d’une boîte de distribution (« trough »).

C’est dans ce contexte que certaines personnes du métier font une installation non-conforme, voire même dangereuse.

Dans notre exemple, deux charges différentes sont interconnectées dans une boîte de répartition à 200 ampères. La première a une charge nominale de 14 A, ce qui donne un courant calculé de 17.5 ampères. La bévue commise par certaines personnes se situe au niveau des conducteurs dérivés, à savoir le segment entre la boîte de répartition et le sectionneur. Des gens sans mauvaise intention planifient un conducteur en fonction du courant calculé. Dans la première hypothèse, les conducteurs retenus comme alimentation pour le sectionneur 30 ampères est un

Dispositif de protectionProtection contre les surintensités... Unemauvaiseinterprétationdelanorme14-100duCodecanadiendel’électricité,premièrepartierendcertainesinstallationsnonconformesetdangereuses

Par Jasmin Lavoie

#12 AWG(20) avec une protection de 20 ampères. C’est une erreur de penser ainsi puisque la protection au sectionneur qui, soit dit en passant, protège adéquatement les conducteurs en aval de celui-ci, peut par mégarde être remplacée par une autre protection de capacité nominale maximale de 30 ampères ce qui peut rendre le conducteur vulnérable à l’échauffement. De plus, il faut se rappeler que ce sont les fusibles de 200 ampères qui protègent les conducteurs #12 AWG(20) en amont du sectionneur. On est à même de constater un grand risque d’incendie en cas de court-circuit de ce segment. La même école de pensée se reproduit à la deuxième charge, à savoir, retenir un conducteur #6 AWG(65) pour un courant calculé de 56.3 A avec une protection de 60 ampères.

L’article 14-100 b) et c) du CCÉ est clair sur les limitations aux installations de conducteurs dérivés avec courant admissible inférieur à sa protection en amont. Dans la mesure où ce segment ne dépasse pas 3 mètres les conducteurs dérivés :

• Doivent pouvoir porter la somme des charges qu’ils alimentent;

• Ne doivent pas être d’une longueur supérieure à trois mètres;

• Doivent être protégés mécaniquement (canalisation ou câble armé).

• Et surtout, doivent avoir un courant admissible au moins égal au courant nominal du sectionneur qu’ils alimentent.

Sachant maintenant ces limitations, l’alimentation du sectionneur 30 ampères doit être faite avec des conducteurs minimum de grosseur #10 AWG(30) OBLIGATOIREMENT.

Dans la mesure où ce segment de conducteurs dérivés est plus grand que trois mètres mais ne dépasse pas 7,5 mètres, les conducteurs dérivés alimentant un ensemble de protections de surintensité:

• Doivent se terminer dans un seul dispositif (sectionneur) qui a un courant nominal ne dépassant pas son courant admissible lui-même;

• Doivent être protégés de l’endommagement mécanique par un moyen acceptable;

• Et surtout, doivent avoir un courant admissible au moins égal au tiers du conducteur plus gros. (210A / 3 = 70A)

Maintenant, connaissant ces limitations, l’alimentation du sectionneur 60 ampères doit être faite avec des conducteurs minimum de grosseur #4 AWG(85) OBLIGATOIREMENT.

Conclusion

Comme tout conducteur non mis à la terre doit être protégé par un dispositif de protection contre les surintensités, il est important de retenir que la protection choisie en fonction d’un courant calculé ne sert pas qu’à protéger la charge mais bien à protéger le conducteur contre lui-même. Lorsqu’un conducteur dérivé est protégé en amont par un dispositif de protection contre les surintensités ayant un courant nominal plus élevé que son courant admissible lui-même, il faudra faire le nécessaire pour empêcher tout risque d’incendie créé par une surcharge ou un court-circuit sur le conducteur dérivé. Il faut garder une bonne conscience professionnelle et respecter les normes du code électrique.

Groupe

84 Élèves finissants

Pier Olivier Avard

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Keven Bédard

Téléphone: 418-337-4172 Cellulaire: 418-283-2562 Courriel: [email protected]

Maxime Coudé

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Gabriel Laliberté

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Marc-André Morais

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85 Élèves finissants

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Dominic Dufour

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Michael Jacques

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Armand Sarie

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Groupe

86 Élèves finissants

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Thomas Faucher Simard

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87 Élèves finissants

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Pierre-Luc Lahaie

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Jérome Parent

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Jean-Benoît Richard

Cellulaire: 418-997-5253- Courriel: [email protected]

Pier-Luc Riverin

Téléphone: 418-667-0196 Cellulaire: 418-805-4213 Courriel: [email protected]

Les plus assidusDans le cadre du programme d’étude en électricité, la formation est d’une durée totale de 1800 heures réparties sur une durée de deux ans. La lettre de moins de 1% d’absence est distribuée aux élèves ayant assisté à un minimum de 1782 heures sur le total des 1800 heures. Avec cet outil d’embauche, l’ÉMOICQ veut souligner l’effort de ces élèves à être présent à l’heure et assidu à leur formation.

Félicitation à Jimmy Viel Martin pour avoir remporté les Olympiades régionales de la formation professionnelle en électricité. Jimmy

et son entraîneur Alain Gingras se présenteront aux Olympiades provinciales qui auront lieu au centre de foire de Québec. Au moment de mettre sous presse, Alain et Jimmy auront déjà participé aux Olympiades, nous vous souhaitons bonne chance.

22 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 23

En août 2007, le programme en électricité est la fusion des deux programmes d’électricité de construction et d’électricité d’entretien. Depuis ce

temps, les élèves ont le choix de faire carrière soit en électricité de construction ou en hors construction.

L’électricien hors construction fut appelé longtemps « le Changeux de lumières » mais il n’en est rien. C’est un métier où l’on doit répondre à différentes

demandes pour corriger ou réparer un problème.

L’électricien hors construction doit d’abord rechercher l’origine des problèmes (diagnostic) pour ensuite effectuer les recherches afin d’être en mesure de réparer ou encore de modifier un système électrique. De plus, l’électricien hors construction doit effectuer un programme d’entretien préventif où les connaissances

approfondies et la patience sont de mise.

Quant aux avantages d’exercer ce métier, ils sont nombreux : possibilité d’une carrière chez un même employeur, travail à l’année et le plus souvent au chaud, formation d’appoint défrayée très régulièrement par l’employeur, avantages sociaux, etc. De plus, l’élève qui choisit d’exercer ce métier peut le faire pendant qu’il est encore aux études.

L’électricien hors construction relève d’Emploi-Québec et l’apprenti peut se présenter à l’examen de qualification après un minimum de 5 000 heures d’apprentissage, à condition d’avoir répondu à toutes les exigences du programme. Cependant, la durée moyenne d’apprentissage est d’environ 8 000 heures. De plus, il n’est pas nécessaire d’avoir une promesse d’engagement de la part d’un employeur pour se procurer ce guide d’apprentissage. Donc, l’apprenti peut entreprendre son apprentissage à temps partiel et pendant les vacances en obtenant un poste chez un constructeur propriétaire en électricité sous le parrainage d’un compagnon attitré.

Les élèves me posent souvent la question : Mais que peut faire un électricien(ne) hors construction? Le Guide d’apprentissage pour la qualification en électricité produit par la Commission des Partenaires du Marché du Travail mentionne en page 8 :

« Le certificat en électricité (CÉ) atteste que son

Électricien(ne) hors constructionFaites votre choix de carrière Lemétierd’électricien(ne)horsconstructionesttrèsméconnu,j’aichoisiderédigercetarticlepourmieuxfaireconnaîtrecemétier.

Par Martine Dorion

détenteur répond aux exigences pour les travaux d’installation, d’entretien, de réparation, de réfection ou de modification d’une installation électrique, telle que définie à l’article 5.03.01 du Code construction (D.953-2000.00-07-26), y compris les plinthes, les panneaux chauffants et les luminaires qui y sont reliés. »

Selon le Code de construction, une installation électrique est définie comme suit :

« Toute installation de câblage sous terre, hors terre ou dans un bâtiment, pour la transmission d’un point à un autre de l’énergie provenant d’un distributeur d’électricité ou de toute autre source d’alimentation, pour l’alimentation de tout appareillage électrique, y compris la connexion du câblage à cet appareillage ».

Les travaux visés par le certificat en électricité s’effectuent dans un contexte hors construction.

Donc, l’électricien hors construction peut effectuer exactement les mêmes tâches qu’un électricien de construction, à condition que ce soit en dehors de la construction. Cependant, si l’employeur détient les licences de Constructeur propriétaire et qu’il construit ou agrandit ses bâtiments lui-même, l’électricien hors construction peut procéder à toutes les installations électriques nécessaires.

De plus, les électriciens hors construction peuvent faire partie de l’Association des constructeurs propriétaires en électricité et des électriciens d’entretien du Québec afin que les électriciens hors construction soient bien représentés, L’ACPÉÉEQ est la continuité de l’Association des électriciens d’entretien de Montréal, fondée en juin 1942. Cette association se donne comme mission principale d’aider les électriciens hors construction à acquérir plus de compétences, tout en s’assurant d’effectuer des travaux qui rendent les lieux sécuritaires pour les usagers. Donc la mission de l’ACPÉÉEQ est là pour faciliter la tâche des électriciens hors construction en développant des cours de mise à niveau que ce soit pour les changements du Code électrique, nouvelles technologies, etc. De plus environ aux deux mois, l’Association publie une revue qui informe les électriciens hors construction des nouveautés sur le marché, les différentes formations offertes, les séminaires, etc.

Pour toutes informations supplémentaires concernant le guide d’apprentissage, visitez le site d’Emploi-Québec dans l’onglet qualifications et pour l’ACPÉÉEQ à l’adresse suivante : acpeeeq.org

Le masculin a été employé pour alléger le texte.

Plusieurs informations dans cet article ont été prises dans le dernier bulletin de l’ACPÉÉEQ, vol. 69, No 2, avril-mai 2010..

24 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 25

Dans cet article, il sera question d`un sujet d’actualité de nos établissements scolaires. Il fait partie notre quotidien et plusieurs de nous

sommes en relation avec ce type de comportement inattendu. Le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ) est un désordre neurologique qui peut être détecté en bas âge, mais plus souvent lors de l’entrée à l’école.(6-7ans). Il se traduit par :

1. La difficulté à inhiber les stimuli externes ce qui entraîne un manque d’attention.

2. Un manque de contrôle de ses impulsions

3. Une agitation motrice (hyperactivité)

Il sera question des principales manifestations sur l’individu, des facteurs de risques qui sont reliés au trouble et d’un questionnement sur les mythes ou la réalité de ce problème comportemental.

Les manifestations principales du trouble :

• Difficulté à s’organiser

• Difficulté à maintenir leur concentration

• Difficulté à maintenir un effort au travail, à centrer leur énergie sur une tâche

• Déficit au niveau de la mémoire de travail à court terme

• Tendance à réagir de façon impulsive et excessive

• Difficulté à se mettre à la tâche

• Maturité variable

• Agitation motrice possible dans les situations sociales

• Difficulté d’adaptation (Exemple: lors d’une suppléance )

FACTEURS DE RISQUE

Certains facteurs peuvent, par contre, assombrir le portrait de l’élève qui présente un TDAH. Ces facteurs influent sur l’âge d’apparition du trouble et l’intensité des symptômes. Il s’agit de facteurs qui, s’ils sont présents, accroient la probabilité d’augmenter les manifestations du TDAH, et ce, comparativement à un groupe de jeunes présentant les mêmes caractéristiques. Le risque repose sur une probabilité. Tous les jeunes pouvant potentiellement développer un TDAH et qui sont exposés à un de ces facteurs ne connaîtront pas forcément le trouble.

Le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH )

peut être détecté en bas âge Par Alain Gingras,

avec la collaboration de Mme Maryse Roberge, ressource régionale pour les élèves en difficultés d’ordre comportemental

MYTHES OU RÉALITÉ

1. Le TDA est un symptôme de troubles affectifs. Faux Les recherches montrent bien, sans avoir nécessairement ciblé une cause unique, que le TDAH n’est pas dû à des dysfonctions familiales ou à des troubles affectifs. Les facteurs psychosociaux jouent un rôle dans la problématique, mais ne font pas partie de son étiologie. En effet, ces facteurs influent sur l’intensité des symptômes ainsi que sur le pronostic et peuvent précipiter

l’apparition du trouble. Il arrive aussi que ces facteurs entraînent l’apparition de symptômes s’apparentant au TDAH. On envisagera alors un diagnostic de trouble de l’opposition, de la conduite ou de dépression ou de troubles anxieux, ou de toute autre psychopathologie plutôt qu’un diagnostic de TDAH.

2. L’élève qui présente un TDAH est paresseux et manque de motivation. Faux Il faut comprendre que, lorsqu’on présente un TDAH (surtout de type inattentif ), maintenir son attention sur une longue période demande un effort immense. On se fatigue alors très vite et on finit souvent par abandonner au bout d’une courte période de temps. Ce n’est pas par manque d’effort ou par manque de motivation, mais plutôt par manque de capacité. L’effort qu’il faut fournir pour maintenir son attention et pour rester concentré sans se laisser distraire est beaucoup plus grand que pour une personne ne vivant pas avec cette problématique.

3. Le TDAH est le résultat d’une mauvaise éducation. Faux Beaucoup de parents croient en effet que le trouble résulte d’une mauvaise éducation. Ils arrivent régulièrement à cette conclusion en se rendant compte que leur enfant ne suit pas aussi facilement les règles que les autres enfants du voisinage. Or c’est une fausse conception. Les enfants présentant un TDAH ont beaucoup de difficulté à se maîtriser. C’est un déficit important qui les empêche d’intérioriser les règles de conduite.

4. Le TDAH se résorbe à l’adolescence. Faux

Voici les principaux facteurs de risque (Charlesbois, 2000)

26 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2

Il est faux de penser que ce trouble disparaît à l’adolescence, car environ 50 % des enfants qui le présentent continuent d’en avoir les symptômes à l’âge adulte. Il est vrai par contre que d’autres jeunes verront leurs symptômes diminuer de façon significative à l’adolescence, en particulier l’agitation. Il faut aussi mentionner que la voie scolaire choisie au secondaire peut modifier les perceptions, l’impact des symptômes pouvant être beaucoup moins important dans certains programmes. Par exemple, le jeune qui choisit un programme dans lequel le travail manuel et concret est ciblé peut voir l’incidence de ses difficultés d’attention sur ses apprentissages diminuer, car ce type de programme est souvent mieux adapté à ses compétences.

5. Un élève qui peut regarder la télévision ou jouer à un jeu vidéo pendant des heures sans se lasser ou se laisser distraire ne peut présenter un TDAH. Faux La télévision et les jeux vidéo sont des activités très stimulantes qui répondent justement au besoin d’action des jeunes présentant ce trouble. C’est pourquoi ils peuvent passer beaucoup de temps pour ce genre d’activités, alors que pour d’autres qui sont moins stimulantes, comme des jeux de société ou le dessin, ils ne peuvent rester attentifs que quelques minutes.

6. Le TDAH est toujours accompagné de retard au niveau des apprentissages. Faux Il est vrai que certains jeunes présentant ce trouble finissent par éprouver des difficultés d’apprentissage. Mais ces difficultés sont souvent dues au retard scolaire accumulé en raison de

difficultés d’attention ou de comportement qui ont occasionné trop de retrait de la classe. Plusieurs de ces jeunes ont des capacités d’apprentissage comparables à celles des jeunes de leur âge. Certains peuvent toutefois présenter ce trouble

d’apprentissage, mais celui-ci n’est pas lié au TDAH. Il se présente en comorbidité avec ce dernier.

7. Tant que le diagnostic n’est pas posé, on ne peut rien faire. Faux Il ne faut surtout pas attendre le diagnostic pour commencer l’intervention. En se basant sur les caractéristiques et besoins de l’enfant, on peut mettre en place dès maintenant diverses stratégies d’intervention qui viendront les supporter ainsi que leur milieu.

8. On ne connaît pas avec certitude les causes du TDAH. Vrai Le TDAH n’a pas de marqueur biologique, comme l’insuline, par exemple, pour une personne qui souffre de diabète. On ne peut donc parler que d’hypothèses étiologiques. Présentement, l’hypothèse d’une prédisposition génétique est de plus en plus retenue par les chercheurs. D’autres hypothèses font aussi l’objet d’études.

9. Plusieurs jeunes ayant un TDAH ont une faible estime de soi. Vrai Il s’agit d’une manifestation secondaire fréquente du TDAH. Plusieurs jeunes atteints du trouble vivent moins de succès et sont plus souvent punis que les autres, ce qui contribue au manque d’estime personnelle.

10. La médication, en particulier le ritalin est le traitement le plus efficace. Faux Les recherches des dernières années ont démontré que l’approche multimodale combinant la médication à des interventions psychosociales et comportementales est l’approche la plus efficace dans le traitement du TDAH.

11. Les psychologues peuvent poser le diagnostic de TDAH. Faux Bien que les psychologues puissent participer et faire la synthèse des évaluations complétées par l’enseignant et les parents, bien qu’il puisse émettre des hypothèses, légalement, seul le médecin a le droit de poser un diagnostic.

12. Le TDAH se manifeste principalement à l’école. Vrai Le TDAH peut se manifester dans tous les milieux

de vie de l’enfant : école, maison, service de garde, loisirs… Cependant, en raison des exigences de l’école, il est plus souvent manifeste dans ce milieu.

13. L’élimination du sucre et des friandises est une stratégie efficace pour contrer le TDAH. Faux Les diètes alimentaires pour contrer l’hyperactivité sont connues sous le nom de « diètes de Feingold ». L’hypothèse derrière ce concept est que nombre d’enfants présentant ce trouble sont sensibles aux colorants alimentaires, aux saveurs et agents de conservation ajoutés. Selon cette hypothèse, l’apprentissage et les problèmes de comportement pourraient s’améliorer en éliminant ces substances de l’alimentation. L’élimination du sucre et des friandises est une autre stratégie associée aux diètes alimentaires. Aucune recherche n’a réussi à démontrer l’utilité de cette stratégie. La diminution ou l’élimination du sucre dans l’alimentation comme seule action n’est pas un traitement reconnu comme efficace pour le TDAH.

14. Un jeune adolescent ayant un TDAH est à risque d’être impliqué dans des accidents de la route et des excès de vitesse. Vrai Les jeunes ayant un TDAH sont plus enclins à conduire sans permis, ont deux fois plus d’accidents de la route, ont plus de contraventions pour excès de vitesse, ont des accidents causant plus de dommages et sont plus souvent blessés dans des accidents.

15. Permettre l’utilisation de l’ordinateur pour certains apprentissages peut aider un jeune TDAH. Vrai Utiliser le matériel informatique est motivant pour tous les enfants, en particulier ceux qui présentent le trouble. Il est démontré qu’ils resteront plus longtemps à la tâche s’ils utilisent un ordinateur pour de nouveaux apprentissages.

28 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 29

Un peu d’histoire. Ça ne date pas d’hier qu’il y a du Sport à l’ÉMOICQ. Sur au-delà de

60 ans d’existence, de nombreux élèves ont participé à divers sports d’équipe tels le ballon-balai, le hockey sur glace ou en gymnase, le soccer, ainsi que bien d’autres sports pratiqués après les cours dans des gymnases ou sur des terrains réservés par l’école.

Les sports d’équipe fonctionnent bien à l’ÉMOICQ. Et bien que certains sports d’équipe comme le hockey bottine et le soccer pratiqués en gymnase soient très appréciés, c’est surtout le hockey sur glace qui a pris beaucoup d’expansion au fil des ans.

En effet, l’engouement pour le hockey sur glace est extraordinaire à l’ÉMOICQ. Au travers de cette activité, les élèves issus de tous les départements ont pu développer un très fort sentiment d’appartenance, de la camaraderie, et un esprit d’équipe hors du commun. Tout ça en s’amusant. Nombreux sont ceux qui nous font part de leurs souvenirs impérissables et des bons moments passés sur la glace avec l’équipe d’entraîneurs de l’ÉMOICQ.

C’est dans cet esprit, il y a quatre ans, que nous avons participé à la première édition du tournoi

de hockey sur glace de la Formation professionnelle. Un tournoi provincial se déroulant à Beauceville, en Beauce et regroupant les meilleurs joueurs issus de diverses écoles de métiers de la province.

Pour déterminer la composition de l’équipe lors de cette première participation, nous avons procédé au choix des joueurs lors d’un mini camp de sélection à l’hiver 2007 auquel soixante-quatorze joueurs s’étaient présentés.

Ce fut une très belle expérience de laquelle nous avons beaucoup appris. Cela nous a même permis de faire progresser le hockey à l’ÉMOICQ en instaurant un programme de hockey dès l’année scolaire suivante.

Cette façon de faire à permis aux joueurs de se connaître davantage puisqu’ils ont pu jouer ensemble sur une plus longue période de temps et ainsi faciliter la sélection des joueurs pour le tournoi. Comme chaque année il faut insérer de nouveau joueur au noyau déjà existant car certains quittent pour le marché du travail.

Par André Pleau

Le hockey à l’ÉMOICQMaintenant une tradition

16. La couverture médiatique chez le TDAH est toujours bien documentée. Faux Ces dernières années, bien que de nombreux efforts aient été faits par les scientifiques pour mieux faire connaître le trouble, plusieurs médias continuent à le traiter de façon erronée et sensationnaliste. Ce manque de rigueur entraîne un questionnement et une confusion chez bon nombre de parents, d’enfants et d’intervenants.

17. La médication cause une dépendance physique et psychologique amenant le jeune sur le chemin de la toxicomanie. Faux Les jeunes qui ne bénéficient pas d’une telle forme de traitement pour leur trouble alors qu’ils en auraient besoin, ils sont plus à risque de devenir toxicomanes en raison d’une faible estime de soi et des grandes difficultés éprouvées.

18. La médication guérit le TDAH. Faux La médication permet, pour beaucoup d’utilisateurs, une diminution temporaire des symptômes du TDAH. Ces symptômes réapparaissent quand la médication est éliminée. Elle permet, par contre, lors de cette rémission, de rendre le jeune plus apte à apprendre de nouveaux comportements mieux adaptés.

19. Le nombre de prescriptions de ritalin a augmenté de 500 % au cours des dernières années. Faux

Selon les résultats rapportés par le CRUM, les hausses de prescriptions sont davantage de l’ordre de 4 à 6 % par année. Il est vrai que l’usage de psychostimulants a augmenté, car plus d’adolescents et d’adultes en font l’utilisation comme moyen de traitement de leurs symptômes

du TDAH. C’est pourquoi leur prescription doit se faire avec soin par des médecins experts.

20. Les psychostimulants sont utilisés depuis des années. Vrai

On peut remonter jusqu’en 1937, année ou on fait mention de l’utilisation de stimulants dans le but de calmer et d’améliorer le rendement d’enfants

présentant des troubles de comportement. Depuis ce moment, l’usage de stimulants est devenu plus fréquent dans la pratique pédiatrique.

Nouvellement arrivé dans la profession d’enseignant, j’ai à adapter mes interventions auprès de ces élèves. Afin de répondre aux besoins spécifiques de chacun, je dois planifier mes situations d’apprentissage pour permettre la compréhension et le développement des compétences ciblées. Il est important de travailler de concert avec les enseignants, les services complémentaires et la direction afin de mettre en place toutes les conditions facilitantes auprès de l’élève TDAH.

Alain Gingras, enseignant en électricité avec la collaboration de Mme Maryse Roberge, ressource régionale pour les élèves en difficultés d’ordre comportemental.

MEQ : TDAH Agir ensemble pour mieux soutenir les jeunes. Document de soutien à la formation: Connaissances et interventions.

30 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 l’ÉMOICQ le magazine - Édition 2010 | Vol 2 31

On a donc récidivé l’année suivante, en 2008. L’engouement aidant, cent quatre joueurs se sont inscrits pour former une ligue à l’intérieur de nos murs qui a regroupé cinq équipes qui se sont affrontées toute l’année. Le résultat a été extraordinaire. Nous avions une bien meilleure connaissance nos joueurs. La sélection des joueurs formant l’équipe de compétition en fut grandement simplifiée, car les joueurs recrutés le furent parmi les joueurs des cinq équipes formant la ligue interécole de l’ÉMOICQ. Ce qui nous a permis de monter une équipe extrêmement compétitive qui a su se démarquer lors des rencontres interécole durant les sessions d’automne et d’hivers 2008, ainsi que lors du tournoi de la Formation provinciale de Beauceville de 2008 où nous avons remporté le trophée pour la première fois remis au vainqueur du tournoi. Durant la saison nous avions affronté les équipes de Trois-Rivières (une fois) et Rivière-du-Loup (2 fois). Trois belles victoires.

En 2009

Après une finale très relevée, nous avons pour une deuxième fois

d’affilée remporté le trophée remis au champion du tournoi provincial de la Formation professionnelle de Beauceville. Lors de cette même année, nous avons même affronté deux fois le Dynamiques de Sainte-Foy, une équipe de niveau collégial

AAA en match préparatoire pour le tournoi de la FP. M. Christian Larue qui se préparait son équipe pour un tournoi se déroulant aux États-Unis fut agréablement surpris du calibre de jeu offert par nos joueurs. Ce fut donc deux matchs chaudement disputés. Ce qui nous a fait prendre conscience que le niveau de hockey à l’ÉMOICQ avait encore augmenté. Les joueurs et le personnel d’entraîneur sont sortis grandis de cette expérience.

En 2010

On en était à notre 4e participation au tournoi. Cette année, nous avons gardé la formule de l’année précédente avec toute fois une variante. Les joueurs ont été répartis dans deux niveaux de jeu dès le début de l’année scolaire. Soit deux équipes dans le niveau

compétition et deux équipes dans le niveau participation. De plus, comme l’année précédente nous disposions de deux heures de glace.

Donc, les lundis étaient réservés pour le niveau compétition et les

jeudis étaient réservés pour le niveau participation. J’en profite ici pour remercier la ville de Québec qui nous loue du temps de glace ce qui nous permet de rencontrer nos objectifs qui sont pour le hockey participation de permettre aux joueurs de se récréer, se détendre tout en jouant avec des amis. Quant aux objectifs du hockey compétition, il y a bien entendu le volet récréatif permettant de se détendre et de jouer avec des amis mais il y a aussi le volet préparation

pour le tournoi de hockey de la Formation professionnelle qui se déroule à Beauceville en fin de saison, soit au mois d’avril. Cela permet de rencontrer diverses équipes qui elles aussi se préparent pour des tournois. À titre d’exemple, nous avons affronté deux fois une équipe de formation professionnelle de Laval, à quelques reprises les élèves pompier de Neuchâtel et une fois les pompiers de la base de Valcartier. Ce fut d’ailleurs tout ne match.

Quelques notes pour finir. Bon an mal an, le hockey à l’ÉMOICQ attire une centaine d’élèves, ce qui représente environ 10 % de notre clientèle régulière.

Le programme de hockey a permis de développer un esprit de camaraderie exemplaire dans un climat de saine compétition tout en créant des liens entre les divers départements. Ce qui a permis de relever de nombreux défis tout au long des quatre dernières années.

Au fil des ans, lors des rencontres interécoles de nombreux liens se sont tissés entre les joueurs et les diverses organisations scolaires. Ces rencontres ont permis de faire connaître l’ÉMOICQ dans bien des

régions. Plusieurs joueurs, issus des programmes de hockey midget, junior AA et majeurs de même que sénior entre autres, s’inscrivent à l’ÉMOICQ en sachant qu’ils pourront pratiquer un sport qu’ils aiment tout en apprenant un métier qui leur permettra de bien gagner leurs vies. De plus, toutes ces

rencontres de hockey, de belles expériences tant pour les joueurs

que les enseignants impliqués ont faits de l’équipe de l’ÉMOICQ

une équipe très respectée.

Cette année encore, l’ÉMOICQ a participé au tournoi de la FP et a remporté pour la troisième année consécutive le trophée remis au vainqueur de la classe compétition. Le niveau de jeu équivaut à du très bon junior AA.

Cette année en 2010, le personnel de l’Émoicq impliqué dans l’équipe d’entraîneur était composé de Rémi

Veilleux, notre gérant, de André Pleau l’entraîneur-chef, de Stéphane Coutue et de Denis Turcotte les assistants-entraîneur. Mario Houde s’est occupé de l’arbitrage.

Pour ce qui est de l’année 2007, 2008 et 2009 outre Rémi Veilleux , André Pleau et Michel Dion faisaient partie de l’équipe d’entraîneur : Denis Turcotte (en 2009), Tommy Thibeault (en 2008) et Marc Amyot ainsi que Gérard Hamelin (en 2007).