16
TOULOUSAIN TOULOUSAIN Le Le Jeudi 6 décembre 2012 - 1 € - Numéro 541 (14 e année) www.lejournaltoulousain.fr Un autre accent pour l’info locale OFFERT avec Le Journal Toulousain trésors Ifrane, une province aux insoupçonnés Maroc de toujours

Edition Numerique IFRANE BD

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Edition Numerique IFRANE BD

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - 1 € - Numéro 541 (14e année) www.lejournaltoulousain.fr

Un autre accent pour l’info locale

OFFER

T

avec

Le Journ

al

Toulo

usain

trésors

Ifrane,une province aux

insoupçonnés

Maroc de toujours

Page 2: Edition Numerique IFRANE BD

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541

www.lejournaltoulousain.frSPECIAL IFRANEII

VIIfrane

La petite Suisse du Maroc

VIII-IX«Nous voulons faire d’Ifrane

une province pilote, en matière de tourisme et

d’agriculture…»(Sa Majesté le Roi Hassan II)

VIIIfraneUne fréquentation touristique en hausse constante

X-XIAl AkhawaynUne université so american !

XIIProvince d’IfraneCapitale sportive

IV-VLe MarocLa Force tranquille du Maghreb…

Sommaire

GROUPE DE PRESSE PREMIERE RÉPONSE

SIEGE SOCIAL :2 rue d’Austerlitz (près Place Wilson), 31000 ToulouseTél. : 00 33 5 34 40 60 32Fax : 00 33 5 34 40 69 31jtoulousain@premiere‐reponse.comRegistre du commerce : RCSB 414 832 089N° Commission Paritaire : 0514 C 83361ISSN : 1635‐35‐95Dépôt légal à parution

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION :

Marcial‐Gérald [email protected]

COORDINATION DE LA REDACTION :Thomas Simonian

REDACTION :Claire Manaud,Coralie Bombail, Marie‐Agnès Espa, Claire Manaud, Ariane Riou, Séverine Sarrat, Thomas Simonian

ONT COLLABORE A CE NUMERO :Mehdi Djebbari, Alexandra Foissac, Aurélie Renne, Jean‐Paul Réoule, Stéphanie de Ballore

MAQUETTE :Elsa Nardari, Céline Bissutil, Guillaume BruelSTAGIAIRE : Pauline GallegoPUBLICITE : Catherine LarcherSERVICE COMMERCIAL :Alexandre Vaquer, Florian ParissentiCOMMUNITY MANAGER/MARKETING :Thomas Gilles

IMPRESSION EN U.ETirage Journal Toulousain : 22 000 ex./se‐maine ‐ Diffusion Médiapost ‐ Tirage La li‐berté d’entreprendre : 5 000 ex./semaine ‐Diffusion Médiapost ‐ Audience mesuréepar

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Le + mensuel du Journal Toulousain

3 Titres du Groupe Première Réponse dirigé par Monsieur Marcial‐Gérald Layani

DOSSIER SPÉCIAL IFRANE :Conseillère, Envoyée spéciale :Ouafa BouloualabRédaction et reportage photo :Claire Manaud, André GallegoRéalisation film : Pascal Jardel, Picture First

La Web TV

du Groupe

Première

Réponse

DR

XIIIParc national d’IfraneAu cœur du tourisme vert

XIVL’artisanat

dans son ensemble

Page 3: Edition Numerique IFRANE BD

SPECIAL IFRANE IIIJeudi 6 décembre 2012 - N°541

www.lejournaltoulousain.frTOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

EditorialPar Marcial-Gérald LayaniDirecteur de la publication

Ifrane, la ville aux mille surprises…Si le Paradis pouvait être

situé sur Terre, probable‐ment qu’il élirait “domi‐

cile” dans cette ville d’Ifrane, àprès de 2000m d’altitude, dans lecœur du Moyen Atlas Marocain,une région particulièrement at‐trayante, aux potentialités tou‐ristiques, des plus rares ; maispas seulement…Ainsi, avec une identité architec‐turale fortement inspirée desvilles de montagnes euro‐péennes, elle se présente aunouveau visiteur comme uniqueet rare. Des immeubles aux toitsà forte pente, recouverts detuiles roses, des façades paréesde bois, de la neige en hiver etmême des pistes de ski recon‐nues… Alors, ce n’est pas vrai‐ment un hasard si, depuistoujours, elle est baptisée partous ses amoureux : la “PetiteSuisse”. Un qualificatif qui luicolle à la peau, même s’il n’estpas l’attrait majeur de cette ville,de cette région marocaine qui in‐carne de fait un lieu de prédilec‐tion pour celles et ceux qui sonten recherche de bien‐être et depaix intérieure… Mais surtout dedimension humaine, comme undéfi à opposer à ce monde oùinéluctablement on voudraitnous imposer que le virtuel se‐rait, coûte que coûte, le cheminà suivre pour garantir notremieux vivre. Comme un refus deprincipe et quelque soit le do‐maine abordé, sur tout ce quisemble aller trop vite, sur tout cequi de près ou de loin n’estconcerné que par la démesure,

par les apparences. Oui, la qua‐lité d’accueil, l’équilibre des offrescomme l’homogénéité d’ensem‐ble qui sont proposées par la villed’Ifrane et sa région procurentune “parenthèse d’évasion” uni‐que qui lui confère une dimensiontouristique et économique desplus prisées. Tout ici satisfait aux cercles dequalité les plus sélectifs, les plusexigeants et en tous domaines.Paysages uniques et diversifiés,aux lacs et cours d’eau abon‐dants où se mêlent des forêtsprotégées aux essences d’arbrescentenaires. Des richesses natu‐relles qui en font un pôle touris‐tique de prédilection. Non, cen’est pas un hasard, si la pré‐

sence humaine dans la régiond’Ifrane remonte à la périodenéolithique comme en témoi‐gnent les grottes de Tizguite oules ruines archéologiques datéesde la Préhistoire. Oui, le Marocdonne cette image d’un payschaud, aux couleurs vives quid’entrée de jeu, comme la publi‐cité le soulignera, garantit l’éva‐sion. Ifrane, c’est bien entenduce qui caractérise le Maroc desautres destinations dans lemonde, mais aussi beaucoup

plus notamment par le climatproposé, humide et tempéré.Ainsi, la région jouit d’unegrande richesse naturelle grâce àsa biodiversité faunique et floris‐tique. La plus grande forêt de cè‐dres au monde, fait partie de sonpatrimoine. Le tout conforté partout un ensemble de gîtes à ca‐ractère bio‐diversifié, comme leVal d’Ifrane, les sources Vittel,Dait Aoua, Dait Hachlaf, DaitIfrah ou encore Afourgah etc…

Au‐delà de paysages naturels quisont au rendez‐vous, la villed’Ifrane dispose aussi d’aména‐gements urbains d’une qualitéexceptionnelle. Avec bon nombred’espaces arborés, des jardinsfleuris, des chemins aménagés…Autant de gages de qualité quiconstituent une grande part de sabeauté.Sans oublier son atout majeur : laNeige… Oui, on s’étonne qu’ilpuisse neiger au Maroc ! Et pour‐

tant, la ville d’Ifrane se caractérisejustement par la présence deneige en hiver et surtout la possi‐bilité de skier dans deux stationsMichlifen et Jbel Habri, situées à2000 mètres d’altitude. Ici la vie est plus saine… Ici on seressource… Ici on étudie mieux…Ici on peut skier, en hiver…Ici à Ifrane, le paradis n’est plustrès loin…

DR

Ici, tout est différent…

Ifrane, une ville à l’architecture européenne.

Ifrane en hiver.La source Vittel à l’automne.

Page 4: Edition Numerique IFRANE BD

On le comprendra, il n’est pasfacile de dévoiler ses senti‐ments quand il s’agit de par‐

ler de son pays, surtout si lademande émane d’un média étran‐ger en quête de savoirs commed’interrogations sur ce qui fait notredifférence, nos forces, nos tradi‐tions, la beauté de nos villes com‐me de nos campagnes, sans cessesrenouvelées. D’autant qu’il faut bien le recon‐naître, depuis de très longs moisl’actualité internationale a eu toutloisir de se focaliser sur cetteAfrique du Nord qui n’en finit pasde se remettre en question, denous proposer de nouveaux défisà renouveler, avec toujours en pro‐messe de tout faire pour éviter lechaos. Alors que dans le mêmetemps, le Maroc donne l’exempled’une évolution dans la stabilité, àtel point qu’on peut parler d’une“exception marocaine”.

Une manière d’être qui ne peuts’expliquer que par l’exceptionmonarchique incarnée hier par feunotre Roi Mohammed V, père del’indépendance, Compagnon de laLibération, homme providentielqui le premier engagea notre paysdans ce monde moderne qui à lafois nous capte de savoir et en

même temps ne nous fait pas ou‐blier nos traditions ancestrales.Les fondations incontournablesd’un peuple fier de ses racines etqui regarde avec sérénité versl’avenir, comme nous le rappelleraen son temps et bien souvent, feuSa Majesté le Roi Hassan II.Oui, ce lien indéfectible avec lamonarchie de notre pays incarnéeaujourd’hui par Sa Majesté le RoiMohammed VI marque à son tourl’histoire du Maroc de son em‐preinte bien particulière tout en luidonnant une image de premierplan sur la scène internationale.Oui, il est indéniable que le lien in‐défectible qui unit notre monar‐chie à son peuple est la grandechance du Maroc. Oui Sa Majestéle Roi Mohammed VI incarne toutà la fois la jeunesse et la forcetranquille du pays.

L’exception marocaineAujourd’hui, sur le plan de la géo‐politique, dans la région, le Marocse présente comme la Nationforte qui apporte l’équilibre entreles pays de l’Euro Méditerranée etles pays d’Afrique du nord commeceux de l’Afrique subsaharienne.Oui, pour comprendre l’exceptionmarocaine, il faut ne jamais ou‐blier qu’il est le pays clef du sud dela Méditerranée car situé au cœurdes grands enjeux dans cette par‐tie du monde. Ce modèle de démocratie et dedéveloppement s’impose sur leplan international comme une ré‐férence d’autant qu’il a été conso‐lidé récemment par une révisionconstitutionnelle profonde. Il estla clef de voûte des nouvelles ré‐

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541

www.lejournaltoulousain.frSPECIAL IFRANEIV

LE MAROC

La Force tranquille du Maghreb…

DR

Mohammed VI.

La mosquée Mohammed VI à Casablanca.

DR

Ouafa Bouloualab, envoyée spéciale.

Page 5: Edition Numerique IFRANE BD

SPECIAL IFRANE VJeudi 6 décembre 2012 - N°541

www.lejournaltoulousain.frTOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

formes globales qui affirment etconsolident une conception géné‐rale d’un modèle marocain de ré‐gionalisation avancée, voulu parson Roi et par le Peuple qui l’expri‐mera à travers un référendumconstitutionnel. C’est la femmequi en sort grandie par la volontéexprimée de la voir participerbeaucoup plus à la gestion des af‐faires régionales et même d’unemanière générale, l’encourager àl’exercice des droits politiques,comme les dispositions de la loi leprévoient. Il en est de même pourtout ce qui touche à la représenta‐tion des organisations syndicaleset professionnelles. Avec desavancées sociales qui, dans lecadre de la rationalisation de l’ac‐tion des composantes du paysageinstitutionnel, restent garantiesaux moyens offerts par plusieursinstitutions, dont et au premierchef, le Conseil Economique et So‐cial.

La régionalisation,l’atout d’avenir du MarocOui, l’ambition d’atteindre l’objec‐tif ultime et incontournable deconsolider les fondements d’unerégionalisation marocaine à tra‐vers tout le Royaume. Une régio‐nalisation fondée sur une bonnegouvernance propre à garantirune nouvelle répartition équita‐ble, non seulement des attribu‐tions, mais aussi des moyens,entre le centre décisionnaire et lesrégions. Comme le rappellera, ré‐cemment, sa Majesté le Roi,«L’avenir de notre pays passe parcette prise de conscience, incon‐tournable, si d’aventure nousavions la volonté, le souhait, l’es‐poir de jouer dans la cour des trèsgrands». Le Maroc a assurément réaliséd’importants acquis nationaux,mais la décennie prochaine grâceà l’action résolument menée en fa‐veur d’un concept renouvelé del’autorité, facilitera les réformesdécisives soutenues par la mise enœuvre de grands chantiers no‐tamment en matière de dévelop‐pement.Une démarche qui n’est pas nou‐velle pour le royaume chérifien, quidepuis de nombreuses années apris pleinement conscience del’ampleur des défis à relever, de lalégitimité des aspirations de sa po‐pulation et de la nécessité de pré‐server les acquis comme derecherche permanente de qualitéen tous domaines. Le tout repo‐sant sur des fondements qui fontl’unanimité nationale et prennentleurs forces dans l’Islam en tant quereligion de l’Etat garant de la li‐berté du culte, ainsi que la com‐manderie des croyants, le régimemonarchique, l’unité nationale,l’intégrité territoriale et le choix dé‐mocratique. Autant de gagesd’équité comme de libertés indivi‐duelles et collectives, de respectdes droits de l’Homme dans toutesleurs dimensions, qu’elles soientpolitique, économique, sociale, cul‐turelle, voire environnementale eta fortiori de développement.

Autant d’atouts qui font du Marocl’exception, le modèle à suivredans bien des domaines.

Ouafa BouloualabEnvoyée spéciale

LE MAROC : la Force tranquille du Maghreb… (suite)

Confection de tapis à Azrou

Page 6: Edition Numerique IFRANE BD

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541

www.lejournaltoulousain.frSPECIAL IFRANEVI

Son habitat typique et plusglobalement sa situationgéographique lui ont valu

d’être surnommée “la petiteSuisse du Maroc”. Ifrane, au cœurdu Moyen Atlas central marocain.Près d’un siècle après sa décou‐verte, cette commune de 13000habitants (d’après le recensement2011) est devenue une véritablecapitale écologique, sportive etpar voie de conséquence touris‐tique. Grâce à sa douceur de vivre,Ifrane attire chaque année desvoyageurs toujours plus nom‐breux, en quête de repos, de dé‐tente et de bien‐être. Mais Ifrane est aussi le nom decette province qui s’étend sur unesuperficie de 3573 m2. Jouissantd’un climat méditerranéen, il peuty faire très froid l’hiver et fraisl’été. Ce qui permet de pratiquerdes activités variées : le ski, lapêche, la chasse, l’observationd’une faune et d’une flore très di‐verses, des randonnées pédestres,équestres, ou… le farniente total. Faisant partie de la région MeknesTafialet, la Province d’Ifrane nedispose pas moins de soixante res‐sources touristiques. Parmi elles,le Parc National d’Ifrane qui abritela plus grande forêt de cèdres duMaroc, la source Vittel, la Valléedes Roches, les lacs Dayet Aoua et

Affenourir, la station de Piscicul‐ture Ras El Maa, mais aussi la villed’Azrou, fief par excellence de l’ar‐tisanat local.

IFRANE

La petite Suisse du MarocSituées dans le Moyen Atlas central marocain, au cœur d’une immense forêt de 116000 hectares, la ville d’Ifrane et sa province. De plus en plus prisée, cette destination qui allie détente et douceur de vivre à une heure des villes impériales de Fès et Meknès, offre de nombreux atouts touristiques.

DR

Ifrane en hiver.

Une forêt avec des animations pour tous.

L’architecture typique de la ville d’Ifrane.

Une région privilégiée en tous domaines et notamment sur le plan piscicole.

Région d’Ifrane avec la forêt des cèdres classée au Patrimoine Mondial.

Accéder à IfraneLa Province d’Ifrane, quise situe au carrefour desroutes menant vers lesVilles d’Elhajeb et Mek-nès, Khénifra, Errachidia,et Fès, est accessible denombreuses manières :

Par avion : Aéroport deFès Saiss et Aérodromed’Ifrane en cas de déten-tion d’avion privé.

Par train : L’ONCF as-sure des liaisons quoti-diennes vers les villesavoisinantes d’Ifrane àsavoir Meknès et Fès (1heure de trajet).

Par voiture : Ifrane estdesservie par des routesnationales la reliant auxvilles limitrophes.

Une région protégée pour toutes sortesd’oiseaux.

Page 7: Edition Numerique IFRANE BD

SPECIAL IFRANE VIIJeudi 6 décembre 2012 - N°541

www.lejournaltoulousain.frTOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Depuis 2005, la fréquentation touristique d’Ifrane et de sa province ne cessede progresser. Une aubaine pour l’hôtellerie. En l’espace de six ans, le nombrede nuitées dans la province d’Ifrane est passé de 65 174 à 114 432 en 2011,«année de rupture marquée par une nouvelle dynamique» souligne SbaaiIlham, chef de service de la communication de la province.De même, la capacité litière a elle aussi été multipliée par trois. Le résultat d’unepolitique d’envergure nationale qui s’est traduite lors des assises du tourisme de

Marrakech, le 30 novembre 2010, par la signature sous la présidence de sa majestéle roi Mohammed VI, d’une nouvelle stratégie touristique : “Vision 2020”. En re‐cherche du parfait voyage aux sources de la culture, de l’histoire et du bien‐être,les Marocains sont les premiers à venir visiter le Moyen Atlas, suivis des Françaiset des Espagnols. En termes d’hébergements, les choix offerts sont multiples. Pré‐sentation de trois lieux radicalement opposés : l’Hôtel Michlifen Ifrane Suites &Spa, la Station Farah Inn hôtel et Resort Ifrane et le gîte Dayet Aoua (voir page XV).

IFRANE

Une fréquentation touristique en hausse constante

STATION FARAH INN HÔTEL ET RESORT IFRANE

De nouvelles résidences hôtelières

Depuis mars 2011, la villed’Ifrane se dote de nou‐velles résidences hôte‐

lières. Cet ensemble qui s’étendsur quarante hectares a été initiépar le Consortium Maroco‐Kowé‐tien pour le Développement. Surquarante hectares, chalets ou ap‐partements sont proposés à la lo‐cation (respectivement 500 et 400dirhams la nuit) ou à la vente. «Gé‐rées par la société Best Western, cesrésidences affichent complet en pé‐riode estivale et pendant les va‐cances scolaires. Les famillesmarocaines qui viennent ici ne veu‐lent pas descendre à l’hôtel. Ellespréfèrent résider en appartement

avec kitchenette» explique Me‐ryam Oudaani, représentante dela délégation provinciale du Tou‐risme d’Ifrane. Des possibilitésd’hébergement de 720 lits en toutavec en plus un camping, carava‐ning international de 1000 empla‐cements (4000 lits). A l’extérieur,quatre piscines plein air, une autrecouverte, des courts de tennis, desterrains de sport, un restaurant,un amphithéâtre en cours d’achè‐vement et des commerces dontune supérette. Est également pré‐vue la construction d’une piste deski artificielle. Sur la place centralede la station, une coupole offertepar le CMKD.

HOTEL MICHLIFEN IFRANE SUITES & SPA

Au paradis des étoiles

Rouvert en 2010, cet hôtel de‐venu un superbe palace 5étoiles, surplombe la ville

d’Ifrane, à 1650 mètres d’altitude.Ici, les maîtres‐mots sont raffine‐ment et confort dans une ambiancefeutrée où boiseries et tissus brodéscôtoient habilement la pierre. 72chambres et suites, 3500 mètrescarrés de spa (dont un jacuzzi pou‐vant accueillir douze personnes),une salle omnisports de 2500 mè‐tres carrés, deux piscines (inté‐rieure, et extérieure), un grandrestaurant, un théâtre royal pou‐vant recevoir jusqu’à 200 per‐sonnes, différentes salles et salonsprivatifs… font du Michlifen IfraneSuites & Spa, un vrai paradis desétoiles. Il est également possible depratiquer des activités variées (ran‐données pédestres ou équestres,accro‐branches au domaine Michli‐fen, quad, VTT, pédalo au lac DayetAoua,…) au départ de l’hôtel ou departir visiter les sites majeurs de larégion.

Une coupole offerte par le Consortium Maroco‐Kowétien pour le Développement.

DR

DR

Le SPA… L’une des nombreuses suites.

Page 8: Edition Numerique IFRANE BD

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541

www.lejournaltoulousain.frSPECIAL IFRANEVIII

Une architecture surprenante

Un peu d’Histoire…Les origines de la ville d’Ifrane re‐montent à l’ère néolithique. Entémoignent certaines grottes dela Région qu’on trouve encorenotamment à Tizguite. En ber‐bère, son nom signifie “grottes”,mais d’autres l’ont dénommée“Ourti” : traduction berbère dumot “jardin” en raison de l’abon‐dance de ses ressources en eauet des pâturages fertiles. Plusprès de nous, c’est le 16 septem‐bre 1929 que la ville d’Ifrane estdécouverte par le Secrétaire Gé‐néral du Protectorat Français, Ei‐rick Labone, et érigée en centred’estivage pour les autorités co‐loniales. Le 14 janvier 1947, lecentre d’Ifrane est élevé au rangde Municipalité et plus de trenteans plus tard, le 18 septembre1979, la ville devient le siège dela Province créée par DécisionRoyale, Sa Majesté Hassan II.

… De géographieLa Province d'Ifrane s'étend surune superficie de 3573m2 et faitpartie de la région Meknes Tafi‐lalet. Son territoire est entière‐ment situé dans le moyen Atlas

central et se distingue donc parun relief montagneux.

… Et de géologieLa Province d’Ifrane se distinguepar la richesse de ses ressourcesen eau. Ces dernières sont éva‐luées à quelque 700 millions demètres cubes répartis en eaux su‐perficielles (300m3) et souter‐raines (400m3). Du fait de lanature géologique du terrain, prèsde 70% de ce potentiel alimenteles bassins de Saiss et de Beht etcontribue à y développer des ri‐chesses agronomiques. Les 30%restants sont utilisés pour l’eaupotable et l’irrigation. Par ailleurs,il existe deux barrages collinaireset quinze lacs artificiels d’une ca‐pacité totale de 6.6 millions demètres cubes destinés essentiel‐lement à l’irrigation, l’abreuve‐ment du cheptel, la pisciculture etla pêche sportive. (Source : CentreRégional d’Investissement, Mek‐nès – Tafilalet Province d’Ifrane).

Neige en hiver, fraîcheur l’étéLa Province d'Ifrane jouit d'un cli‐mat méditerranéen. La différenced'altitude et l'exposition entraî‐nent des variations climatiquesentre la montagne et la plaineavec un étagement bioclimatiquehumide et semi‐aride. L’hiver,bien que parfois rigoureux, offredes paysages magnifiques sous laneige. L’été, c’est la fraîcheur quidomine. La température peutainsi varier de ‐24° à +37°, selonles enregistrements effectués cesdix dernières années. Les précipi‐tations annuelles varient entre350 (S.O) et 1100 mm (N.E).

La populationSelon les dernières estimations2011, la population de la Pro‐vince se monte à 155 000 habi‐tants, ils sont 13000 à résiderdans la ville même d’Ifrane.

Ce qui surprend en autres levisiteur, c’est l’architecturequi prévaut au cœur de la

ville d’Ifrane. En effet, «par pursentiment de nostalgie» affirmentles locaux, ses maisons sont d’ins‐piration française : normande, al‐sacienne, bretonne, provençale…Remarquables par leurs pignons

triangulaires très épurés, habilléspar des toitures à 55°, ou leurs fa‐çades à colombages, elles sont re‐couvertes de tuiles rouges. Lestyle “Chalet” est aussi très pré‐sent. Une architecture inattendueet respectueuse des origines mé‐diévales.

Ifrane et sa Province

Le Lion d’IfraneEn haute saison, il faut faire la

queue pour le photographier.Majestueux, puissant, impo‐

sant, le célèbre Lion d’Ifrane trônedans le centre‐ville à proximité d’unjardin public depuis 1926 ; date à la‐quelle le Français Henri Jean Mo‐

reau (professeur de dessin au lycéeGouraud de Rabat) l’a sculpté dansune roche vive naturelle qui se trou‐vait sur place et qui d’après les té‐moignages, avait déjà les allures dumammifère. Un tel record de noto‐riété a d’ailleurs fait naître une

anecdote : «On a l’habitude de direque si chaque personne posant de‐vant le lion laissait 1 dirham, Ifraneserait la province la plus riche duMaroc.» explique Sbaai Ilham, chefde service de la communication,Province d’Ifrane.

Ainsi s’exprimera feu sa majesté le Roi Hassan II, lors de Une volonté que les autorités marocaines s’attachen

Bibliothèque de la faculté Al Akhawayn d’Ifrane. Le lion de l’Atlas, symbole de la ville.

«Nous voulons faire d’Ifraen matière de tourism

Page 9: Edition Numerique IFRANE BD

SPECIAL IFRANE IXJeudi 6 décembre 2012 - N°541

www.lejournaltoulousain.frTOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

e

Quelques festivals d’été

Tout au long de l’année, de nombreux festivals égayent Ifrane et sa pro‐vince. A commencer par le marathon international des cèdres Traild’Ifrane qui a lieu en juin. Cet événement sportif se découpe en quatreétapes sur une altitude variant entre 1600m et 2100m et un parcourstraversant bois de cèdre, montagnes, pistes et routes goudronnées. Enjuillet, l’université Al Akhawayn organise un festival autour de l’astro‐nomie pour découvrir entre autres, la beauté du ciel du Moyen Atlas.S’y retrouvent dans une ambiance conviviale, curieux, passionnés, as‐tronomes professionnels et amateurs. En août, place au festival natio‐nal des jeux sportifs traditionnels mis en place par le Ministère de laJeunesse et des Sports en partenariat avec la Province. Objectif : dé‐couvrir ou redécouvrir ces jeux pratiqués dans les différentes régionsdu Royaume.

IFRANE EN FÊTE

DR

Notre Dame des Cèdres

la création de la province d’Ifrane le 18 septembre 1979. nt à mettre en œuvre depuis près de trente‐cinq ans.

L’église Notre Dame des Cèdresd’Ifrane a été construite en 1939 parle Marseillais Paul Tournon. Cet ar‐chitecte a réalisé une douzained’édifices religieux au Maroc et enFrance, comme il a été égalementMaître d’œuvre de la cathédrale“Sacré Cœur” à Casablanca et“Notre Dame d’Océan” à Rabat.Aujourd’hui à l’abandon, l’édificequi se situe en plein centre‐ville, de‐vrait selon nos informations, êtreréhabilité en bibliothèque.

L’AGRICULTURE

Entre production fruitière et animale

Avec le tourisme et l’artisa‐nat, l’agriculture est un desprincipaux secteurs écono‐

miques qui font vivre ce territoire.La production fruitière (essentiel‐lement, pommes, poires, pêches,cerises et prunes) moyenne an‐nuelle est estimée à près de 37000tonnes. La production animale estelle aussi importante. Le chepteld’environ 750000 têtes est com‐posé surtout d’ovins, puis de bo‐vins et de caprins. L’élevage desovins avec la prédominance de larace «Timahdite» constitue laprincipale ressource économiquede la population rurale. Ces der‐nières années, la province devaitdévelopper l’agro‐sylvo‐pastoralavec notamment la valorisationdes produits de terroir (viande,fromagerie label Timahdite, ce‐rise, pomme, pêche…), le déve‐loppement de l’aviculture, de lacuniculiculture et l’apiculture, l’en‐couragement des agriculteurs àl’écotourisme et au tourisme rural.La superficie agricole utile de laProvince d’Ifrane s’élève à plus de80 000 hectares.

Un festival majeur autour de l’astronomie.

ane une province pilote, me et d’agriculture…»

Page 10: Edition Numerique IFRANE BD

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541

www.lejournaltoulousain.frSPECIAL IFRANEX

Il est de coutume de dire que sesannées fac sont les meilleures.Abdelouhab Taoufiq peut en té‐

moigner. Entre 1998 et 2003, ilétudie sur les bancs de l'UniversitéAl Akhawayn. Aujourd'hui, il en estle responsable de la communica‐tion et des relations publiques.«J'ai décidé de revenir ici parce quetravailler dans un tel cadre, c'estexceptionnel» affirme‐t‐il.L'histoire de l'Université Al Akha‐wayn (qui signifie “des deuxfrères”), remonte à 1990. A cetteépoque, le roi Hassan II a l'ambi‐tion de construire un établisse‐ment calqué sur le modèleaméricain. Mais alors que les de‐vises manquent pour réaliser untel projet, un navire iranien vients’échouer sur les côtes maro‐caines, provoquant un déballas‐tage. Pour aider au nettoyage, leroi Abdallah bin Abdel‐Aziz d'Ara‐bie Saoudite signe au roi Hassan II,un chèque de 50 millions de dol‐lars. Une dotation qui finalementsera utilisée pour créer l’universitécar entre‐temps le vent ayant faitson œuvre, va balayer les nappesde pétrole. Fondée par DécretRoyal en 1993, l'Université AlAkhawayn est inaugurée en 1995.

Sa philosophie comme sa missionfondamentale ou son “strategyplan” : être ouverte sur le monde,sur les marchés internationaux,selon la volonté du roi Hassan II. Etpresque deux décennies après sacréation, cette institution d’ensei‐gnement supérieur s'affichecomme un exemple à suivre.«Notre système de gestion est au‐tonome» explique AbdelouhabTaoufiq, «tant sur le plan financierqu'administratif, que ce soit au ni‐veau des professeurs ou du choixdes cours».

«Live, Learn, Explore»1.800 étudiants marocains y sontinscrits actuellement dont centonze étrangers. Mais avant, il afallu montrer sa détermination etaccepter l'adage “Live, Learn, Ex‐

plore” (Vis, Apprends, Explore)que l'établissement met enexergue. Chaque candidat à l'ins‐cription, après une première étudede son dossier scolaire, doit en‐suite passer un test d'admissiongénéral et un entretien avec le

corps enseignant. Sur ce campusverdoyant de quinze hectares, leslangues se délient essentiellementen arabe mais aussi en anglais cartous les cours sont donnés dans lalangue de Shakespeare, même sices jeunes sont initiés aussi letemps de leur cursus, notammentau français.Au programme : la préparation dediplômes en science et ingénierie,relations internationales, marke‐ting, sciences humaines, socialeset politiques, diplomatie, commu‐nication, informatique, manage‐ment, finance, biotechnologie...Voulant rester fidèle à son enga‐gement, l'Université Al Akhawaynqui s’enorgueillit de 2700 lauréatsà ce jour, s'associe à de nombreuxpartenaires extérieurs dans lecadre de programmes d'échangeavec des homologues américains,autraliens, japonais, coréens, maisaussi européens, italiens, espa‐gnols ou anglais. La France elle,est quasiment absente de ses cou‐

AL AKHAWAYN

Une universitéFondée par les rois Hassan II et Abdallah bin Abdel‐Aziz d'Arabie Saoudite,

elle se donne pour ambition d'être “ouverte sur le monde”. Calquée sur le modèle américain,

L’Université “des deux frères”.

“Live, Learn, Explore”.

Un modèle réduit inspiré de la mosquée Koutoubia de Marrakech.

Une bibliothèque de 400 000 ouvrages.

Page 11: Edition Numerique IFRANE BD

SPECIAL IFRANE XIJeudi 6 décembre 2012 - N°541

www.lejournaltoulousain.frTOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

loirs si ce n'est une collaborationavec Science Po Paris.Les étudiants sont en moyenneseize par classe avec des résultatsfièrement dévoilés : «85% trou‐vent un travail dans les six moisqui suivent l'obtention de leur di‐plôme. D'autres le décrochentmême avant» assure AbdelouhabTaoufiq, tout en désignant des of‐fres d'emploi régulièrement affi‐chées à leur attention.

400 000 ouvragesLe cadre de vie dans ce vrai “petitvillage” situé au cœur d'une forêtde chênes de 75 hectares, n'estcertainement pas étranger à cetteréussite. Sur le campus même :Trois restaurants, un bureau deposte, une laverie, et une mos‐quée dont l’architecture en mo‐dèle réduit est inspirée de lamosquée Koutoubia de Marra‐kech. Pour son responsable com‐munication, «cette université est laplus confortable du Maroc. C'est unlieu pour étudier, vivre et finale‐ment réussir sa carrière. Elle estunique.»

A l'intérieur des murs, la biblio‐thèque Mohammed VI. Inauguréepar le roi en personne en 2004, elledispose de 400.000 ouvrages, nu‐mériques pour l'essentiel (90 000en version papier). Et des infra‐structures derni ar la banque ma‐rocaine du commerce extérieur en2000. Les transactions s'y font entemps réel même si l'argent lui,reste évidemment virtuel. «A la finde la journée, les étudiants com‐parent leurs réalisations avec cequi se passe sur le marché mon‐dial» poursuit Abdelouhab Taou‐fiq. Autre exemple : cette salleinformatique cette fois, ouverte24h/24, le campus étant dans sonintégralité sous wi‐fi. Ou cet am‐phithéâtre de 250 places dotés decaméras fixes et d'une régie quipermettent aux étudiants de sui‐vre cérémonies (l'Orchestre Phi‐larmonique du Maroc entre autress'y est produit) et autres retrans‐missions télévisées (trentechaînes disponibles) depuis leurchambre...En cas de problème de santé, ilssont reçus à l'infirmerie par troismédecins et quatre infirmières.

Un complexe sportif

Car venant des quatre coins dupays, ces jeunes résident sur placedans leur grande majorité. Chacuna son studio ou sa chambre singleou double avec connexion inter‐net. Les professeurs égalementhabitent sur le campus, en particu‐lier les “internationaux” origi‐naires des Etats‐Unis ou duCanada. «C'est aussi une façonpour eux de s'adapter à cet environ‐nement» confie Abdelouhab Taou‐fiq, «sachant que dans le systèmeanglo‐saxon, il n'y a pas de dis‐tance entre professeurs et étu‐diants. Ils sont obligés de se voir etdiscuter au minimum deux heurespar jour».Même chose avec le sport qui faitpartie intégrale de cette éduca‐tion. La faculté met ainsi à dispo‐sition un complexe avec troiscourts de tennis, une salle de fit‐ness, un gymnasium, un terrain defootball et une piscine olympique

couverte. Toujours côté loisirs, lesétudiants ont la possibilité de fairedu théâtre, d'organiser desconcerts, de visionner des films...L'université abrite en outre près dequarante clubs et associations.«Chacun dispose d'un budget de4.000 dirhams (400 euros, ndlr) parsemestre qu'il doit gérer» préciseAbdelouhab Taoufiq, «Ensuite, lesétudiants doivent rendre compte deleurs activités. C'est un plus sur leurCV»

2500 étudiants d’ici deux ansReste que cet enseignement a uncoût : Les frais de scolarité (quitoutefois englobent tous les ser‐vices disponibles sur le campus) se

montent à 10.000 euros l'année(ou 5.000 euros par semestre). Etpour faciliter l’entrée à des étu‐diants “méritants”, quasiment30% d’entre eux sont bénéficiairesde bourses. Quant au plan stratégique d’édu‐cation 2010‐2014 qui définit lespriorités de l’université, il doit luipermettre de renforcer son posi‐tionnement parmi les meilleuresinstitutions académiques. Parmielles, l’augmentation des effectifsétudiants. Dans les prochainsmois, l’établissement va en effetpoursuivre son ascension avec no‐tamment la construction de nou‐veaux bâtiments. Objectif : pouvoiraccueillir un total de 2500 étudiantsd’ici deux ans.

Formation professionnelleOutre l’Université Al Akhawayn, trois autres établissements complètent le volet formation de la province d’Ifrane : le centre de formation des cadres de l’administration pénitentiaire, l’école de police, ainsi que l’Institut Supérieur de Technologie Appliquée d’Ifrane, présent aussidans la commune d’Azrou.

L'université abrite près de quarante clubs et associations.Welcome to Al Akhawayn University Ifrane.

La piscine olympique.

so american !l'Université Al Akhawayn d'Ifrane est inaugurée en 1995. Unique en son genre au Maroc,ses 1800 étudiants et 135 professeurs évoluent dans un confortable cadre de vie.

Page 12: Edition Numerique IFRANE BD

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541

www.lejournaltoulousain.frSPECIAL IFRANEXII

Grâce à son climat et à sa si‐tuation géographique enhaute altitude, il est possi‐

ble de pratiquer dans la Provincedes disciplines sportives très va‐riées. De nombreuses compéti‐tions d'envergure nationale y sontd’ailleurs organisées comme leMarathon des cèdres, le Festivaldes Jeux Sportifs Traditionnels, ouencore la Coupe du Maroc de Tiraux pigeons. La politique sportivede la Province est très incitativegrâce notamment aux infrastruc‐tures existantes : deux Complexes(dont un réalisé en 1990 à l’occa‐sion de l’ouverture de la 4e éditiondes jeux mondiaux de la paix),deux salles couvertes, une tren‐taine d’écoles de sports, quinzesalles privées, deux terrains defootball (à Ifrane et Azrou)… Maisaussi l’Académie internationaled’athlétisme en cours d’achève‐ment, trois ans après la pose de lapremière pierre par sa Majesté leRoi Mohammed VI. Visite.

L’Académie internationale Mohammed VI d’AthlétismeLes Marocains comptent dansleurs rangs de nombreux athlètes

aux palmarès impressionnants.Gabriela Szabo, Nezha Bidouane,Hicham El Guerrouj, Salah Hissou,Abderrahim Goumri, Jaouad Gha‐rib, Rachid Ramzi, AbdelkaderMouaziz ou encore AbderrahimeBouramdane, Abdelaati Iguider etBrahim Boulami ont tous fait lafierté du Royaume lors de JeuxOlympiques ou de championnatsdu monde. Destination de choixpour ces sportifs quand il s’agit deleur entraînement et de leur pré‐paration mentale, la ville d’Ifranevient précisément de se doter del’Académie Internationale Mo‐hammed VI d’Athlétisme. Avec ses13500 m² de surface, sur un terrainde quatre hectares, cette struc‐ture doit accueillir très prochaine‐ment des athlètes internationauxde haut niveau. Dotée d’équipe‐ments derniers cris en matière no‐tamment d’acoustique, de clima‐tisation et de sécurité, l’ensemble

comporte 102 chambres juniors et54 chambres seniors et tout l’en‐tourage indispensable à la «bonnesanté» de l’athlète, depuis sa pré‐paration jusqu’à sa phase de récu‐pération : Salle de gym, stadedestiné aux entraînements, sauna,hammam, infirmerie, pharmacie,

restaurant… Coût de l’opération :120 millions de dirhams (12 mil‐lions d’euros) après qu’uneconvention a été signée entre lesministères de l'Intérieur, de l'Eco‐nomie et des Finances, de l'Equi‐pement et du Transport, de laJeunesse et des Sports, le FondsHassan II pour le développementéconomique et social et la Fédéra‐tion royale marocaine d'athlé‐

tisme. Mais l’Académie internatio‐nale Mohammed VI d’Athlétismes’inscrit aussi dans le cadre d’unprojet encore plus vaste : en pleinenégociation avec le gouverne‐ment, la Cité sportive (qui com‐prend en outre la constructiond’un lycée), doit sur une superficiede 32 hectares accueillir tous lesamateurs de sport.

PROVINCE D’IFRANE

Capitale sportive

Hicham El Guerrouj le symbole de tout unpeuple.

L’entrée majestueuse de l’Académie Internationale d’Athlétisme.

DR

Page 13: Edition Numerique IFRANE BD

«Cher visiteur, ne laisse queles traces de tes pas, l’es‐pace d’une rencontre, ne

prends rien, ne donne rien, car lavie est précieuse. N’emporte quedes souvenirs.» Ce “code deconduite” rappelle les droits et lesdevoirs du public qui s’apprête àentrer dans le parc nationald’Ifrane. Ce site naturel quis’étend sur une superficie de125000 hectares, dispose d’une ri‐chesse animale, floristique, et vé‐gétale incroyable. Pour preuve, ilabrite sur 50 000 hectares, la plusgrande forêt de cèdres du Marocet du monde, considérée d’ail‐leurs comme patrimoine mondialpar l’Unesco. A quinze kilomètresd’Ifrane, le Cèdre Gouraud, le plusvieux de la race Cedrus Atlanticaen est un spécimen remarquable.Agé de plus de neuf siècles, cetarbre d’une hauteur de 42 mètres

et d’une circonférence à sa basede neuf mètres, fait partie du cir‐cuit touristique à l’intérieur duparc.

L’Ecomusée d’AzrouAutre espèce importante : lechêne vert qui lui, couvre 38% dela surface. Tout un écosystèmequi se retrouve en miniature àl’Ecomusée d’Azrou où une haltes’impose avant de partir à laconquête du parc nationald’Ifrane. Ce lieu permet de décou‐vrir toute la biodiversité de la ré‐gion au travers de panneaux,maquettes et photos illustratifs.«Le taux d’endémisme est trèsélevé dans la région puisque nousrecensons 250 de ces espèces. Pour

vous donner un exemple, 75% despapillons du royaume se trouventici» explique Rachid Rhafouri, ad‐ministrateur du parc national

d’Ifrane. Le singe Magot fait luiaussi partie du panorama, où il viten totale liberté sans craindre laproximité des touristes.

SPECIAL IFRANE XIIIJeudi 6 décembre 2012 - N°541

www.lejournaltoulousain.frTOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

LAC AFFENOURIR

Idéal pour le “birdwatching”Il a été l’un des premiers sites clas‐sés : Ramsar en 1980 (pour la pro‐tection des oiseaux migrateurs),SIBE (Site d’Intérêt Biologique etEcologique) en 1996 et Zone natu‐relle protégée pour la Faune en2007. Le lac Affenourir s’étend sur125 hectares à 1800 mètres d’alti‐tude à 26 kilomètres de la villed’Azrou. Trente‐et‐une espècesavifaunes aquatiques de mon‐tagne y vivent dont le tadorne, lafoulque ou le grèbe à cou noir. Unrecensement de ces oiseaux estréalisé deux fois par an. «Ils sontd’excellents bio‐indicateurs del’état de santé du site» fait remar‐quer Abderrahim Derrou, Direc‐teur du Parc National d’Ifrane. Aubord du lac, cet observatoire (voirphoto) permet à tous de faire du“birdwatching” en toute quiétudeau milieu de cette immensité sau‐vage.

LAC DAYET AOUA

“Ici, on se rafraîchit”Très apprécié par les amateurs denature en quête de quiétude, le lacDayet Aoua se situe à 17 kilomètresseulement de la ville d’Ifrane. D’unesuperficie de 12 hectares, et ouvertau public en permanence, il est l’undes lacs les plus fréquentés, par desmilliers de personnes, surtout en pé‐riode estivale. «Ici on se rafraîchit» di‐sent les Marocains. Alimenté par les

eaux de ruissellement et la fonte desneiges, il permet la pratique d’activi‐tés comme le pédalo par exemple.Peu profond, il abrite de nom‐breuses espèces aquatiques commele brochet, la perche ou le sandre.Mais une partie du lac Dayet Aouasert aussi de réserve protégée pouroiseaux et apparentés : canard sou‐chet, foulque, sarcelles…

SOURCE VITTEL

Site classéUn havre de paix à seulement troiskilomètres d’Ifrane. Il faut d’abordlonger un magnifique parc om‐bragé, sorte de jardin à étages,avant d’arriver à la Source Vittel.Remarquable au premier coupd’œil : son eau vert émeraude.Idéal pour la détente, pique‐niqueet barbecues, les promenades pé‐destres ou équestres, à l’instar descascades de la vierge (à 7kmsd’Ifrane) le site est classé d’IntérêtBiologique et Ecologique (SIBE).«Avec le lac Dayet Aoua, cet en‐droit est l’un des plus fréquentéspar les touristes marocains quiviennent là surtout le week‐end»explique Meriam Oudaani, repré‐sentante de la délégation provin‐ciale du Tourisme d’Ifrane.

Pour se rendre à proximité (le siteest assez loin de la route), un guideet un 4X4 sont indispensables. Si‐tuée sur la route de Michlifen à cinqkilomètres d’Ifrane, la Vallée desRoches s’étend sur dix hectares.D’après les géologues, ces pierrescalcaires rosées, façonnées par

l’érosion éolienne et laissant desformes particulières de sculpturesnaturelles entremêlées aux chênesverts, dateraient du Néolithique.Sur ces aires de pâturage, transitentbergers et populations nomadesmais la Vallée des Roches est aussiun habitat pour chauve‐souris.

PARC NATIONAL D’IFRANE

Au cœur du tourisme vertSite prisé pour sa diversité autant faunistique que floristique, le parc national d’Ifrane s’étend sur 125000 hectares. Il abrite la plus grande forêt de cèdres du Maroc. Tour d’horizon de certains de ses passages obligés.

VALLÉE DES ROCHES

Du Néolithique à nos jours

Page 14: Edition Numerique IFRANE BD

TOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Jeudi 6 décembre 2012 - N° 541

www.lejournaltoulousain.frSPECIAL IFRANEXIV

Azrou, à quelques encabluresd’Ifrane. Cette communedont le nom signifie “le ro‐

cher” en amazigh (berbère) séduitaussi les visiteurs par son charme,au carrefour de l’Histoire et de laculture. Entre autres curiosités, lerocher d’Akchmir, la place Moha‐med V, la Medina, la Mosquée En‐nour ou encore l’Ensemble arti‐sanal. Ce local du Groupe d’IntérêtEconomique, constitue un carre‐four de production et d’expositiond’articles artisanaux fabriqués parles artisans locaux et des produitsde terroirs produits par les asso‐ciations et coopératives de la Pro‐vince. Construit à la fin des annéescinquante, il a été réhabilité en2011 pour huit millions de di‐rhams. «Il est important pour l’Etat

marocain de valoriser l’artisanat»déclare Houssine Khamkhoumi,directeur de l’Ensemble artisanal.Plusieurs ateliers le composent :un premier propose des plantesaromatiques et médicinales, desconfitures, du miel, du couscous…«La manière de collecter, de traiterces produits, de les empaqueter estartisanale. La production en petitequantité aussi.» poursuit HoussineKhamkhoumi. Dans cette autreéchoppe, deux hommes s’adon‐nent à la vannerie. Ce savoir‐faireserait en voie de disparition. Hous‐sine Khamkhoumi évoque leur his‐toire : «Ces messieurs sont les seulsà pratiquer ce métier dans la ville.Avant de s’installer dans cet En‐semble, ils travaillaient dans la rue,au bord d’une rivière, dans desconditions très sévères. On les a ra‐menés ici dans un climat favorablepour que perdure leur métier.» Plusloin, un atelier de pierres fossili‐sées et de gypses, «abondantesdans la province du Midelt (à l’ins‐tar de la province d’Ifrane, la pro‐vince du Midelt appartient à larégion Meknès‐Tafilalet, ndlr)» ex‐plique Moulay Abdellah Lahrizi,guide de montagne et Présidentde l’Association des guides de laProvince d’Ifrane. De même, cesbabouches dont les motifs bienparticuliers appartiennent spécifi‐quement à la commune d’Azrou.Tout comme ces superbes tapisconfectionnés de mains de maî‐tres par des femmes. Exception‐nellement, il nous a été possible

de les photographier. «C’est lameilleure coopérative de la Pro‐vince spécialisée dans le tissagetraditionnel du Moyen Atlas. C’estici que l’on en produit le plus» as‐sure Houssine Khamkhoumi.Quant à leur prix, «il dépend de lagrandeur et du genre du tapis,comme le Hanbel ou le Marmou‐cha» ajoute le directeur de l’En‐semble.

Il n’existe pas de statistiques offi‐cielles quant au nombre d’artisansmarocains. Ils sont toutefois esti‐més entre deux et deux millions etdemi : «Dans chaque maison ma‐rocaine il y a des artisans ! Ils sontnotre identité» explique MoulayAbdellah Lahrizi. Dans un proche

avenir, l’Ensemble artisanal d’Az‐rou doit se doter d’un café, d’une

salle d’exposition et de vente desproduits ainsi qu’un gift shop.

COMMUNE D’AZROU

L’artisanat dans son ensembleObjets décoratifs, tapis, produits du terroir… L’Ensemble artisanal d’Azrou est un carrefour de production et d’exposition d’articles artisanaux. Découverte.

Mais aussi… De la sculpture sur bois et du fer forgé

Sculpture sur boisLes ressources forestières ont permis aux artisans de se spécialiserdans le travail du bois. C’est d’ailleurs à Azrou qu’a été créé le premieratelier de sculpture, on utilise le cèdre, l’acajou et le noyer.

Le fer forgéCet art délicat d‘ornementation, de fils de fer entrelacés, fleurit par‐tout au Moyen Atlas. Originalité et dextérité se conjuguent dans l’artdu fer par un subtil jeu d’équilibre entre fer et mosaïque. Résultat :des tables et des consoles à géométrie variable qui trouvent naturel‐lement leur place dans tout jardin ou intérieur.

STATION RAS-EL-MA

De l’œuf à la truiteCréée en 1957, la station Ras‐El‐Ma produit deux espèces de salmonidés : la truite fario et arc‐en‐ciel. Objectif : repeupler plans d’eau artificiels et rivières pour les besoins de la pêche sportive et sensibiliser le grand public à la protection de la biodiversité.

Ami‐chemin entre Ifrane etAzrou, à 1550 mètres d’alti‐tude, la rivière Ras‐El‐Ma.

Depuis plus de cinquante ans, soneau douce est valorisée par unestation de salmoniculture réputée.En effet, environ dix‐huit mille vi‐siteurs s’y sont pressés sur les

seuls mois de juillet et août der‐niers. Spécialisée dans le repeu‐plement des plans d’eau artificielset des rivières de moyenne ethaute altitudes, la station Ras‐El‐Ma produit la truite fario, espèceautochtone et la truite arc‐en‐ciel,introduite d’Amérique du Nord au

Maroc dans les années vingt. «LeMoyen Atlas a les conditions clima‐tiques favorables à la croissance deces salmonidés» indique LaadelNezha, ingénieur responsable dela station. Les étapes de l’élevage(depuis l’obtention des alevinsjusqu’au grossissement) sont dé‐clinées dans une salle d’expositionoù le public peut trouver toutessortes d’informations sur les diffé‐rentes techniques de pisciculture.«La station joue un rôle très impor‐tant dans la sensibilisation à la pro‐tection de la biodiversité, maiscontribue aussi à l’éducation à l’en‐vironnement.» explique LaadelNezha. La promotion de la pêchesportive, loisir populaire régle‐menté et encouragé, fait égale‐ment partie de la mission de lastation Ras‐El‐Ma. «On a introduitces espèces dans le cadre de la di‐versification des produits de lapêche.» poursuit L. Nezha. En2012, la station Ras‐El‐Ma qui dé‐pend du Centre National d’Hydro‐

biologie et de Pisciculture d’Azrourelevant du Haut‐Commissariataux Eaux et Forêts et à la lutte

Contre la Désertification a produit2.4 millions d’alevins.

Page 15: Edition Numerique IFRANE BD

SPECIAL IFRANE XVJeudi 6 décembre 2012 - N°541

www.lejournaltoulousain.frTOULOUSAINTOULOUSAINLe Le

Situé à un kilomètre du lac dumême nom, le gîte DayetAoua. Comme dans nos ré‐

gions françaises, ce mode d'hé‐bergement se développe ici aussi.«On peut en dénombrer une quin‐zaine classés dont trois en premièrecatégorie c'est‐à‐dire tout confort,la deuxième étant la catégoriemoyenne, et autant de non clas‐sés» précise Meriam Oudaani, re‐présentante de la délégationprovinciale du Tourisme d’Ifrane.C'est son facétieux et heureuxpropriétaire, Abdelhamid Ghandi,

qui organise la visite. Ex‐décora‐teur de formation, il s'est lancédans l'aventure pour dit‐il, «parti‐ciper au développement du monderural malheureusement un peu ou‐blié de tous». Ayant vécu deux ansen France, A. Ghandi s'est d'ailleursinspiré des modèles hexagonaux dugenre : «Avant de commencer, je mesuis renseigné auprès des Gîtes deFrance» explique‐t‐il. Ouvert toutel'année, le gîte Dayet Aoua a unecapacité réduite de cinq chambreset dix‐sept lits : «Je reçois ici desécrivains, des chanteurs, de nom‐

breux étrangers qui veulent se repo‐ser, se ressourcer, pour parfoismieux travailler aussi ! Des classesvertes également et de grosses so‐ciétés qui ont des patates !» plai‐sante A. Ghandi. Car en affaires, lerire fait partie des murs : «Il fautsavoir déstresser le client grâce àl'humour. Comme ça, il revient !»poursuit A. Ghandi. Savoir recevoiraussi. Outre le gîte et le couvert(gastronomie “amazigh” berbère),les visiteurs ont entre autres lapossibilité de louer des VTT ou departir en randonnées équestres.

Cinq personnes travaillent au gîte,«même des femmes !» ironise sonpropriétaire qui pour le cas où,«cela ne marcherait pas», s'estaménagé une porte de sortie encultivant deux hectares depommes attenant. Mais Abdelha‐mid Ghandi reste serein : «Au‐jourd'hui, je commence à être vieux.Je suis dans tous les guides touris‐tiques. J'ai de la chance.» assure‐t‐il, avant de servir le traditionnelthé à la menthe. Un délice…

A VINGT KILOMÈTRES D'IFRANE...

Le gîte Dayet AouaOuvert toute l'année, le gîte Dayet Aoua est l'un des tout premiers à avoir été “classé première catégorie”. D'une capacité réduite de cinq chambres, ce lieu inspiré de ses équivalents français, accueille surtout des visiteurs étrangers mais aussi des artistes, des écrivains. Rencontre avec son propriétaire Abdelhamid Ghandi, décorateur de formation, qui veut redonner ses lettres de noblesse à l'espace rural.

Abdelhamid Ghandi.

Page 16: Edition Numerique IFRANE BD

Ifrane, une province aux trésors insoupçonnés

Le

TOULOUSAIN TOULOUSAIN Le

Un autre accent pour l’info locale

Maroc de toujours

Azrou

Grâce à son climat et à sasituation géographiqueen haute altitude, la

Province d’Ifrane propose auxamateurs de glisse une stationde sports d’hiver unique, Mich‐lifen, située à 2000m d’altitudeet à 17 kilomètres d’Ifrane auxattraits qui ont peu à envier ànos références européennes.Dans ce domaine skiable aucœur d’un décor de rêve, lespistes se fondent dans une na‐ture épargnée qui a conservétoute son authenticité d’antan.Ici tout est fait pour s’adonnerà sa discipline sportive favo‐rite : le ski sous toutes ses

formes. Mais sans oublier degoûter au plaisir du mieux vivrenaturel qui, ici et plus qu’ail‐leurs, confirme ce label indiscu‐table attribué depuis toujours,en bien des domaines auMaroc. Ainsi c’est dans une am‐biance toute méridionale quela station nous propose sesdeux pistes équipées de télé‐skis et praticables de décembreà février : une pour débutantsde 232m de long et 60m de dé‐nivelé et une deuxième pouramateurs de glisse de 450m delong et 190m de dénivelé. Im‐planté au cœur de la cédraie,l’endroit offre un paysage ma‐

gnifique, avec en outre, lesmonts vestiges de cratèresd’anciens volcans. Oui, à l’ins‐tar de ses modèles européens,la station de ski de Michlifen, asu combiner harmonieuse‐ment la nécessité d’équipe‐ments indispensables àfavoriser son expansion et sareconnaissance, tout en propo‐sant des secteurs de glisseaménagés pour tous, enfants,adultes et pratiquants émé‐rites. Outre Michlifen, la Pro‐vince compte deux autresstations : celles de Jbel Hebri etHabri.

Ifrane Palace Resort and SpaProchainement, l’hôtelde grand standing…Ainsi, au bas des pistes deMichlifen, sur les infrastruc‐tures de l’ancien hôtel Aghlias,à la situation géographiquecomme au renom des plus pri‐sés, un nouveau complexe hô‐telier, digne des plus grandspalaces, ouvrira ses portes pro‐chainement. Ainsi l’Ifrane Pa‐lace Resort and Spa,transformé en un cinq étoiles,proposera selon nos informa‐

tions, 15 suites et 27 chambresdes plus luxueuses, deux res‐taurants panoramiques, à lagastronomie des plus raffinées,un spa, une piscine... L’am‐biance y sera “hyper cosy”d’après les propriétaires quilaissent toutefois planer un cer‐tain suspens au‐dessus de leurimmense et somptueux projet.Un vaste havre de paix et dedétente y attend les futursskieurs et autres ! L’ouverture de l’Ifrane PalaceResort and Spa est annoncéepour 2013.

A suivre…

Un havre de paix au cœur de la cédraie

LA STATION DE SKI MICHLIFEN

Dossier ifrane - supplément au Journal Toulousain N°541 - 6 décembre 2012 - www.lejournaltoulousain.fr

DR