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BuenaOnda ׀Octobre 2013 1 Édito L es vacances de printemps arrivent… mais où se cache cette belle saison ? En attendant la chaleur et les belles journées, nous vous proposons d’essayer la recette du « risotto aux asperges », de vous régaler en testant le nouveau restaurant asiatique « PF Chang’s » et puis, entre autres, de venir découvrir une des richesses de la zone nord : la Villa Ocampo, pour une visite/déjeuner à San Isidro. Un rendez-vous à ne pas manquer… un rendez-vous que vous retrouvez dans votre journal depuis plusieurs mois : la braderie de l’association « Dame tu mano » chez Cécile. Les organisatrices de cette rencontre caritative vous y attendent nombreux. Après le succès l’année dernière de la pièce « Huit femmes », la troupe théâtrale de Buenos Aires Accueil se prépare pour une nouvelle représentation en novembre. Vous découvrirez dans ce numéro la pièce choisie cette année. Et puis ce mois-ci, Isabelle, qui est toujours à l’affût de nouvelles rencontres, vous présente Monsieur Trannoy, le nouveau Consul général de France à Buenos Aires, à qui nous souhaitons la bienvenue. Ce mois d’octobre est encore une fois riche en activités et en visites culturelles, mais n’oubliez pas que pour que votre association puisse continuer à vivre à ce rythme, elle a encore et toujours besoin de volontaires… Je vous souhaite de bonnes vacances et une bonne lecture, Christel de Nays Candau Jeudi 24/10 à 11h00 Visite guidée Villa Ocampo à San Isisdro Nous vous proposons de découvrir cette magnifique demeure, qui fut celle de Victoria Ocampo, l’une des personnalités les plus importantes de la culture argentine du 20ème siècle. À retenir absolument ! Mardi 15/10 à 10h30 Visite guidée du Congreso de la Nación Nous vous proposons une visite guidée du Congreso de la Nación (Palais du Congrès de la nation argentine), visite qui sera tra- duite en français.

Édito - buenosaires-accueil.com · Édito L es vacances de printemps arrivent ... Buenos Aires Accueil vous propose de participer à des clubs d'activités, hebdomadaires ou mensuels,

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BuenaOnda ׀ Octobre 2013 1

ÉditoLes vacances de printemps arrivent… mais où se cache cette belle saison ?

En attendant la chaleur et les belles journées, nous vous proposons d’essayer la recette du « risotto aux asperges », de vous régaler en testant le nouveau restaurant asiatique « PF Chang’s »

et puis, entre autres, de venir découvrir une des richesses de la zone nord : la Villa Ocampo, pour une visite/déjeuner à San Isidro.Un rendez-vous à ne pas manquer… un rendez-vous que vous retrouvez dans votre journal depuis plusieurs mois : la braderie de l’association « Dame tu mano » chez Cécile. Les organisatrices de cette rencontre caritative vous y attendent nombreux.Après le succès l’année dernière de la pièce « Huit femmes », la troupe théâtrale de Buenos Aires Accueil se prépare pour une nouvelle représentation en novembre. Vous découvrirez dans ce numéro la pièce choisie cette année.Et puis ce mois-ci, Isabelle, qui est toujours à l’affût de nouvelles rencontres, vous présente Monsieur Trannoy, le nouveau Consul général de France à Buenos Aires, à qui nous souhaitons la bienvenue.Ce mois d’octobre est encore une fois riche en activités et en visites culturelles, mais n’oubliez pas que pour que votre association puisse continuer à vivre à ce rythme, elle a encore et toujours besoin de volontaires…

Je vous souhaite de bonnes vacances et une bonne lecture,Christel de Nays Candau

Jeudi

24/10à 11h00Visite guidée Villa Ocampo à San IsisdroNous vous proposons de découvrir cette magnifique demeure, qui fut celle de Victoria Ocampo, l’une des personnalités les plus importantes de la culture argentine du 20ème siècle.

À retenir absolument !

Mardi

15/10à 10h30Visite guidée du Congreso de la NaciónNous vous proposons une visite guidée du Congreso de la Nación (Palais du Congrès de la nation argentine), visite qui sera tra-duite en français.

2 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

Buenos A

ires Accueil

François LamarqueRédacteur

Christian MounirRédacteur

Anne DelerueActivités

Christel de Nays CandauPrésidente

Claire Allamand Frijs-MadsenTrésorière

Sylvie JacquySecrétaire, site internet

Anne Rabin-WellerRelecture journal

Jacqueline MolinerActivités

Valérie SotoActivités

Gabriela Fernández-BarbozaRédactrice & activités

Fred MacarryMaquette

Stéphanie PradèreResponsable accueil

Sandrine VerraleweckRédactrice et relecture

Laetitia DrevonResponsable journal & activités

Isabelle Amalric-GhozlandRédactrice et relecture

l ' é q u i p e 2 0 1 3

BuenaOnda ׀ Octobre 2013 3

Co

ntacts

Marraines de quartierUn réseau de marraines de quartier a été mis en place pour vous accueillir et faciliter vos premiers pas au sein de votre nouvel environnement.

B e l g r a n o

Valérie SotoTél : 15 5813 5913

Rosemarie Bachmann-HellerTél : 4552 6896

Hélène LuzzatiTél : 4781 0839

Claire Frijs-MadsenTél : 15 6865 7938

Hélène DauphinTél : 4777 7061

Joëlle SaurTél : 15 6163 5364

capitalP a l e r m o

norteLaure Genouville

Tél : 11 3934 7905Nadège DelentaTél : 4742 2266

zonaPuerto MaderoR e c o l e t a zona

norte

4 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

Co

ntacts

CAPITAL

Simea BACHMANN ..............................4552 6896

Blanche BERNERON ...... 4776 1372 / 15 5059 6759

Tiziana BOMBASSEI ...... 4773 3407 / 15 3854 3000

Laura BUCHET ............................... 15 3402 7054

Iris GHOZLAND ........... 4783 8090 / 15 5897 9599 

Théa MORANDINI .......... 4771 7559 / 15 2171 2295

ZONA NORTE

MARTINEZ

Oscar DELERUE................................15 6108 1231

Juliette FIGINI ................................ 15 3232 6990

Camillo FOSCO ............ 4732 4669 / 15 6019 0584

ACASSUSO

Alexia de NAYS CANDAU ........4792 4921 /  15 3912 2986

SAN ISIDRO

Paul, Louis, Marie ..........4723 6742 / 15 5507 5925

ou Julie PRADERE

> Baby sittersBuenos Aires Accueil met à votre disposition une liste de baby-sitters :

> Numéros utilesPOLICE ...........................................................................................................911POMPIERS ......................................................................................................101URGENCES MÉDICALES .....................................................................................107CENTRE DE DÉSINTOXICATION ....................................................... 4262 6666 / 2247HÔPITAL DES BRÛLÉS................................................................... 4923 3022 / 3025CENTRE ANTI-RABIQUE (CAPITAL) ..............................................................4982 6666CENTRE ANTI-RABIQUE (ZONA NORTE) ......................................................4799 3240DEFENSA CIVIL ................................................................................................103(accidents, innondations)

CONSULAT / URGENCES ..................................................................... 15 4470 3202AIDE À L'ENFANT ..............................................................................................102RENSEIGNEMENTS TÉLÉPHONIQUES ...................................................................110RÉCLAMATIONS TÉLÉPHONIQUES ........................................................................112HORLOGE PARLANTE .........................................................................................113

Tarif minimum : 25 AR$ / hTarif usuel : entre 25 et 30 AR$ / h

Merci de prévoir de quoi dîner ainsi que de payer le transport ou de raccompagner les baby-sitters chez eux.

Toute ½ h commencée est due.

BuenaOnda ׀ Octobre 2013 5

Feliz cumple à : Silvia SOLA le 01/10, Cécile DEREUDRE le 06/10, Laure GENOUVILLE le 12/10, Milena PICCOLI le 13/10, Laure-Anne THILLIER le 20/10, Agnès THOUVENIN le 22/10, Michèle WEISSGERBER de RODRIGUEZ le 29/10.

Bienvenue à : Céline BEOVARDI , Soizic HOURDIN, Charlotte LETAMENDIA, Manuela PALENQUE,

Sylvie PRÉVOST, Florence SANTIAGO.

Au revoir à :Jacqueline MOLINER

Ont participé à ce numéro : Claire Allamand Frijs-Madsen, Isabelle Amalric-Ghozland, Christophe Apatie, Valérie Blanc, Emmanuelle Castera, Christel de Nays Candau, Valérie Cottin, Laetitia Drevon, Gabriela Fernandez Barboza, François Lamarque, Fred Macarry, Véronique Macarry, Christian Mounir, Milena Piccoli, Joëlle Saur, Sandrine Verraleweck.

Ainsi que nos amatrices de visites : Gabriela, Antonella, Véronique, Valérie, Emmanuelle, Nicole, Marielle, Sandrine et Delphine.

Buenos Aires Accueil vous propose de participer à des clubs d'activités, hebdomadaires ou mensuels, certains gratuits, d'autres payants.Vous avez la possibilité de contacter les responsables directement au travers de leur adresse e-mail. Vous pourrez ainsi demander des informations et vous inscrire.

Voici la liste de ces activités, leur responsable et leur contact e-mail :

> KAYAK : Alicia Casalis ( [email protected] )Venez partager une autre façon de découvrir le delta du Tigre. Une à deux fois par mois, Jose, moniteur au Centro Naval, nous fait parcourir les différents bras du fleuve, en toute sécurité.

> PATCHWORK : pour débutantes ou confirmées.Une activité hebdomadaire, le mardi après-midi. Plus de renseignements auprès de l'anima-trice, Morena Bovena Barbieri ( [email protected] ), tél : 4812 1531

> THÉÂTRE : Milena Piccoli ( [email protected] ) Monica Dominguez ( [email protected] )

~ clubs d’activités ~

6 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

Actu l'a

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Vendredi

11/10 à 13h30Atelier Café - MusicologieHélène Dauphin, claveciniste, diplômée du Conservatoire National Supérieur de Paris, vous propose de découvrir son atelier "Café - Musicologie".Ce mois-ci : « Musique baroque dans les salons ».Hélène apportera son instrument sur place, pour pouvoir le présenter et faire un mini-concert.

RDV : 13h15 chez Hélène Luzzati à Belgrano.Durée : 2 heures environ suivies d’un caféTarif : 50 pesos Inscription : [email protected]

Mardi

15/10 à 10h30Visite guidée du CongresoNous vous proposons une visite guidée du Congreso de la Nación (Palais du Congrès de la nation argentine), visite qui sera traduite en français.Conçu par l’architecte italien Vittorio Meano et inauguré en 1906, cet édifice de style gréco-romain est le siège du Pouvoir législatif de la République argentine.Ce joli palais, situé sur la Plaza del Congreso dans le quartier de Balvanera, se distingue par son dôme de plus 80 mètres de haut et pesant 30.000 tonnes.

RDV : 10h15 devant l’entrée de la Chambre des Sénateurs, Hipólito Irigoyen 1849, Capital.Durée : entre 1h et 1h30Tarif : 60 pesos Nombre limité à 25 personnes.Inscription : [email protected]

Jeudi

17/10 à 10h00Visite guidée du Musée Yrurtia ( Visite initialement programmée en août, puis reportée.)

Cette maison-musée située à Belgrano appartenait à Rogelio Yrurtia (1879-1950), sculpteur qui a créé de nombreux monu-ments pour la ville de Buenos Aires.On y trouve une profusion d'objets d'art recueillis par les Yrurtia tout au long de leurs voyages : sculptures, portraits en bronze, croquis et études diverses pour ses œuvres majeures, tapis, céramiques, ainsi que de nombreux objets ménagers en prove-nance d'Europe et d'Asie.Parmi les tableaux, on pourra découvrir des œuvres de peintres tels qu’Eduardo Sivori, Octavio Pinto, Quinquela Martin entre autres, et une œuvre de jeunesse de Pablo Picasso que M. Yrurtia avait acquise à Paris.

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RDV : 09h45 devant le musée, Blanco Encalada 2020 (entre Arcos et O'Higgins) à Belgrano.Durée : 1 heure environTarif : 15 pesosInscription : [email protected]

Lundi

21/10 à 13h00Club des lectrices en CapitalRDV : chez Valérie Cottin à BelgranoDurée : environ 2hTarif : gratuitInscription : [email protected]

Mercredi

23/10 à 9h00Club des lectrices en Zona NorteRDV : chez Sylvie Jacquy à San IsidroDurée : environ 2hTarif : gratuitInscription : [email protected]

Jeudi

24/10 à 11h00Visite de la Villa Ocampo à San IsidroNous vous proposons de venir découvrir cette magnifique demeure, qui fut la maison de Victoria Ocampo (1890-1979), l’une des personnalités les plus importantes de la culture argen-tine au 20ème siècle.

Écrivain et fondatrice de la revue littéraire Sur, Victoria a ras-semblé autour d’elle un groupe d´artistes et intellectuels qui représentaient l’avant-garde dans la littérature, le cinéma, le théâtre, l’architecture, la musique… La Villa Ocampo, bâtie en 1891 et entourée d’un magnifique jardin surplombant le Rio de la Plata, fut un lieu de séjour et de rencontre pour toutes ces personnalités culturelles du monde entier.

Nous parcourrons cette demeure historique avec un guide s’exprimant en français.

Notre visite pourra se poursuivre par un déjeuner au restaurant de la Villa ou dans les environs à San Isidro.

RDV : 11h00 devant l’entrée de la villa, Elortondo 1811, à Beccar / San IsidroDurée : 1 heure environTarif : 45 pesosInscription : [email protected]

8 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

Actu l'a

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DU NOUVEAUAU CLUB LECTURE DE LA ZONE NORD !

Le groupe de lecture élargit son activité et propose d'échanger aussi des DVD.

Le fonctionnement reste le même : on apporte des livres et/ou des DVD, on les présente, on en parle, et on repart avec une sélection pour un mois.

Nous espérons que cette nouvelle formule vous donnera envie de nous rejoindre.

Prochain RDV le mercredi 23 octobre à 9h00 chez Sylvie à San Isidro.

le prochain café de baa

Un café, un thé, des amis, des nouvelles têtes, des infos, un journal, des visites, de la bonne humeur… C'est le programme du prochain café rencontre !

Mardi

05 / 11 à 9h30Pour se retrouver et accueillir les nouveaux arrivants, nous vous attendons nombreux.

RDV : chez Tiziana à Martinez

BuenaOnda ׀ Octobre 2013 9

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çConcert de Musique Baroque « L’Amour et le Vin au 18ème siècle »

lundi 21 octobre à 19h00dans un magnifique salon du Palacio Paz.Instrument de prestige durant son âge d’or, aux XVII et XVIIIème siècles, le clavecin était au centre de la vie musicale florissante des palais, châteaux et demeures privées.Hélène Dauphin, claveciniste, nous propose en premier lieu un parcours qui évoque les compositeurs les plus représentatifs du répertoire du clavecin français, pour ensuite entrer, accompa-gnée de la soprano Ana Moraitis, dans l’univers du chant qui était à la mode dans les salons de l’époque. Transportés dans le temps, nous écouterons les thèmes favoris de la royauté, la noblesse et la haute bourgeoisie : l’Amour et le Vin.Palacio Paz, Avenida Santa Fe 750 (Plaza San Martin) Concert caritatif dont les bénéfices seront reversés au « Hogar de Ancianos de la Congregación Santa Marta » à Pilar.Le concert sera suivi d’un cocktail.

Participation : 200 pesos.Réservations : [email protected]

Lundi 21 octobre 2013 à 9h30Sortie Bici Boucle en bord de Rio 1h30 (env. 20 km)

Du lycée, nous parcourrons les parcs le long du Rio (Memoria, Los Ninos...) jusqu'à Vicente Lopez.

RDV : Skate park derrière le lycée Jean MermozTarif : 150 pesos / personne

Inscription : [email protected](4 personnes mini, 8 personnes maxi / vélo non fourni)

Repartez avec des photos !Marc et François

10 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

FESTIVAL

FESTIVAL INTERNATIONAL DE BUENOS AIRESA venir… le Festival International de Buenos Aires, avec la participation de plus de 50 spectacles nationaux et internationaux : théâtre, danse, cinéma, musique, littérature dramatique, arts audiovisuels et bien plus…

Du 4 au 20 octobre 2013www.casafoa.com

Tous les jours de 11h à 19h dans différentes salles de la ville :

Teatro San Martín - Av. Corrientes 1530

Teatro Regio - Av. Córdoba 6056

Teatro Presidente Alvear - Av. Corrientes 1659

CCC Teatro 25 de Mayo - Av. Triunvirato 4444

Pour plus d'informations sur la programmation du Festival : www.buenosaires.gob.ar/festivales

Lors de ce 9ème festival, de nombreuses activités et spectacles gratuits en plein air

seront présentés.

Parmi eux, le spectacle « fous de bassin ».

SPECTACLES

«FOUS DE BASSIN»La troupe française « Ilotopie » nous propose un spectacle époustouflant à Puerto Madero.Tout commence avec l’apparition d’un engin qui patauge. Un passager en

descend, se baisse et se déplace sur la scène liquide pour allumer les lumières de la rue avant de s’asseoir et lire son journal. Une habitante revient au foyer avec ses achats, tandis qu’un cycliste passe… Tout parait normal… sauf que tout se passe sur l’eau.

Digue 2 – Puerto MaderoMoreau De Justo, Alicia Av. 1300

Spectacle gratuit de 50 minutes

Le 4 octobre à 20h

«HORA DE POESÍAS Y COPAS

EN EL BAR DEL FILETE»Un spectacle gratuit les premiers et troisièmes mardis de chaque mois, à partir d’octobre. Poly Balestrini, une poétesse argentine enchante de ses récits les visiteurs de ce bar qui est, par ailleurs, un véritable musée pour les amateurs de l’art du « fileteado ».

Jusqu’au 29 septembre

El Bar del Filete,Defensa 217, San Telmo, Capital federal.

Activité gratuite

Ag

enda

culturel

> L'AGENDA CULTUREL DE BAA OCTOBRE 2013par Christel de NAYS CANDAU

QUELQUES RENDEZ-VOUS PONCTUELS À NE PAS MANQUER !

BuenaOnda ׀ Octobre 2013 11

EXPOSITIONS

VILLA OCAMPO LA BELLE ÉPOQUELa « Villa Ocampo » organise une grande exposition sur la période de transition entre l’Argentine du XIXème siècle et le monde moderne. Plus qu’une exposition traditionnelle… Pendant deux mois, la maison de Victoria Ocampo, construite en 1890, revivra au temps de « la belle époque » argentine, avec ses véhicules, sa gastronomie, ses vêtements… une exposition qui couvrira tout l’espace de la maison.

Mercredi à vendredi de 12h30 à 18h Samedi, dimanche et jours fériés de 12h30 à 19h

Elortondo 1811Beccar - San Isidro

Provincia de Buenos Aires

MUSIQUE

UN PEU DE jAzz… OU DE BLUES?Eddie SHAW, est une légende vivante du blues. En plus de 50 ans de carrière il a partagé la scène des plus grands artistes tels que Keith Richards, Eric Clapton, Ike Turner et Freddie King, entre autres. Récompensé de nombreuses fois aux « Blues Awards », son nom et son style unique ont marqué ce que l’on appelle le « blues de Chicago ».

Jeudi 10 et vendredi 11 octobre à 21h30 Notorious

Callao 966 - Capital Federal.à partir de 180 AR$

Ron CARTER trioRon Carter est sans aucun doute un des musiciens les plus importants de l’histoire du jazz. La liste de ses récompenses ne connait pas de précédent dans le monde de la musique. Cette fois-ci, il revient à Buenos Aires avec une composition musicale totalement différente de ce que l’on lui connaît. En trio avec le célèbre guitariste Russell Malone et le pianiste Donald Vega, il réalisera un série de représentations en Argentine.

Vendredi 4 octobre à 21hTeatro Gran Rex

Av. Corrientes 857, Capital Federalà partir de 160 AR$

12 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

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B I O G R A P H I EFlorencio de los Angeles MOLINA CAMPOS est né à Buenos Aires le 21 août 1891. Il est le fils de Don Florencio Molina et de Doña Josefina del Corazón de Jesús Campos y Campos, tous deux membres de familles traditionnelles du pays à l'époque coloniale. Parmi ses illustres ancêtres, on trouve entre autres des généraux héroïques comme Luis María Campos, Gaspar Campos et Manuel Campos.Molina Campos passe de longues périodes de sa vie – notamment pendant ses vacances – loin des forces armées, en alter-nant entre la ville de Buenos Aires et les champs de ses parents à Gral. Madariaga, province de Buenos Aires. Plus tard, il séjour-nera également beaucoup à Chajarí, pro-vince de Entre Ríos.Son premier mariage avec María Hortensia Palacios Avellaneda, également issue de familles traditionnelles et nobles de l’Argen-tine, dure très peu et le seul fruit de cette union est Hortensia, qu'ils surnomment " Pelusa ".En 1926, Florencio Molina Campos pré-sente sa première exposition à Palermo, à la Sociedad Rural Argentina, encouragé par ses amis et en profitant du fait qu’il avait des ancêtres membres fondateurs. L'exposition est rehaussée par la présence du président de l'Argentine, Marcelo T. De Alvear, qui devient un fervent admirateur de son œuvre.

Après l'exposition, non seulement il lui achète deux tableaux mais il l'invite aussi à donner une conférence à l'École Nationale Nicolás Avellaneda.Lors d'une exposition à Mar del Plata en 1927, Florencio rencontre María Elvira Ponce Aguirre, une jeune femme qu’il ne reverra que des années plus tard, mais à laquelle il unira sa vie jusqu'à sa mort en 1959. À partir de 1931, les expositions se succèdent, notamment à Paris où, plus tard, il reviendra à plusieurs reprises, invité par les différents gouvernements en tant que représentant culturel argentin. En Argentine, il sera égale-ment professeur des nouvelles générations : à l’école nationale Nicolás Avellaneda ainsi qu’à celle de Beaux Arts.À cette époque-là, il signe un contrat pour dessiner « les almanachs Alpargatas » de la très réputée société de textile qui a décidé de populariser ses fameuses espadrilles. Ces calendriers rencontrent un vif succès à tra-vers toute l’Argentine et leur publication per-durera donc de 1931 à 1936, puis de 1940 à 1945 et également en 1961 et 1962. C’est son œuvre la plus répandue. Elle a permis de changer complètement les a priori sur les calendriers, synonymes de bon marché et méprisables : dorénavant, les almanachs Alpargatas sont encadrés par les riches et deviennent la galerie d'art du pauvre.

> FLORENCIO MOLINA CAMPOSpar Gabriela FERNÁNDEZ BARBOZA

Florencio Molina Campos est l'artiste qui reflète le mieux la vie des gauchos. Pendant sa tendre enfance, il s’est imprégné de la vie dans la campagne d’autrefois et, comme personne d’autre, il a su la transmettre avec maîtrise sur ses toiles. Il a conçu sa propre esthétique qui est devenue une marque unique de l'art argentin. Ce peintre est entré dans des milliers de foyers : ses almanachs étaient présents dans les bars, les discothèques, les stations rurales ou même les clubs. Son travail, très vaste, reflète le mode de vie de l'Argentine profonde. Le jeu de « la sortija »

BuenaOnda ׀ Octobre 2013 13

W A L T D I S N E YA partir de 1942, Molina Campos renforce sa relation avec Walt Disney. En effet, il est embauché pour conseiller l'équipe de designers pour trois films des studios Disney qui doivent se passer en Argentine et qui se veulent basés sur les œuvres de l'artiste ainsi que sur les paysages que les designers avaient vu lors de leurs voyages dans ce pays.Molina Campos n’était pas d’accord avec la représentation qu’ils voulaient faire du gaucho argentin et, donc, il a démissionné. Sans lui, Disney a décidé de regrouper les trois films en un seul qui s’intitule " Salutations, amis " (« Saludos amigos »).En 1944, le peintre signe un accord avec

la société américaine Minneapolis-Moline pour laquelle il illustre entre 1944 et 1958 une série d'almanachs, similaires à ceux d’Al-pargatas, en incluant - sur base de sa sug-gestion – des machines agricoles de cette société. Des affiches, des timbres, des cartes et des tableaux sont ainsi reproduits dans les journaux et les magazines. En 1951, 12 pos-ters réalisés à partir des originaux de cette année-là sont également publiés.De retour au pays, en 1959, il présente sa der-nière exposition à la galerie Argentine. Elle se compose de 80 œuvres et son succès est total car 70 des tableaux sont vendus. Après cet événement, il subit une petite opération et meurt de complications cardiaques le 16 novembre 1959.

S O N S T Y L E U N I Q U E L’œuvre de Molina Campos puise son ins-piration dans son enfance. Dans l’univers magique de celle-ci, il y avait des gauchos, des chevaux coquins, des hommes parés d'étoiles de fer sur les talons, les jambes enve-loppées dans les « bombachas » ( pantalons des gauchos ), sans oublier les réunions autour du feu en sirotant une décoction étrange, le mate. Et tout ce monde, il a réussi à l’illustrer avec un niveau de détail inouï.Molina Campos nous a laissé un travail d’une précision admirable : il a recréé les scènes de

la vie quotidienne, les moments intimes de ces hommes sans grand héroïsme ou vertus patriotiques. Ses personnages sont modestes. La douleur est omise. Cet artiste se considérait lui-même gaucho. Pour lui, cela représentait un engagement synonyme d’honnêteté, de courage avec même un certain degré de pureté virile. Ainsi, son œuvre se caractérise aussi toujours par son côté ludique, amusant, mais aussi très fin, subtil.

« El truco » ( jeu des cartes)

OÙ PEUT-ON ADMIRER SON ART ?

- MUSÉE M. CAMPOS - il peut être visité les samedis et

dimanches de 12h à 18hMolina Campos 364

(entre Camilli et Av. Victorica ) Moreno, Province de Buenos Aires.

Tél: 0237 4635 289 www.molinacampos.net

- MUSÉE LAS LILAS DE ARECO - Moreno 279 (2760)

San Antonio de ArecoProvince de Buenos Aires.

Tél: 02326 456425www.museolaslilas.org

14 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

> …LA PHOTO MYSTÈRE…*

de Christophe APATIE

* La réponse dans une des pages de ce numéro…

Saurez-vous deviner quel monument se cache derrière cette photo ?

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BuenaOnda ׀ Octobre 2013 15

C’est reparti pour un tour…

Après le bonheur ressenti en jouant « Huit femmes » l’an dernier, le public enthousiaste à chaque représentation, la sensation de l’adrénaline au top, on s’est dit que les efforts, les angoisses, les concessions et autres… tout ça en valait bien la chandelle. La décision est donc vite prise, la compagnie « Paris-Baires » remonte sur les planches en fin d’année. Reste à trouver LA pièce qui pourrait convenir. Les cerveaux de Laetitia Drevon, Christel de Nays Candau, Valérie Blanc, Valérie Soto, Estelle Payen, Roselyne Maillet, Anne Delerue et moi-même entrent donc en ébullition à la vitesse grand V pour certaines, croisière pour d’autres, mais bon l’objectif est atteint. Le texte élu (roulement de tambour) :

« Musée Haut-Musée Bas » de Jean Michel Ribes. Une adaptation très libre où ces demoiselles passent, à un rythme effréné, de la bourgeoise habituée aux visites culturelles à la provinciale qui met les pieds pour la première fois dans un musée, en passant par la huppée qui se veut critique d’art ou encore la banlieusarde qui essaie de comprendre ce qu’a bien voulu dire l’artiste.

En tout, ce ne sont pas moins de 45 personnages que se partagent nos 8 drôles de dames, dans tous les sens du terme.

Pour l’instant, on bute encore sur le texte, on s’empatouille dans les changements de costumes, on panique (mais pas trop) pour tout ce qu’il reste encore à faire côté mise en scène, décors, régie, son et lumières,… J’arrête, sinon le stress montre le bout de son nez malgré nos efforts pour le contenir.

Une chose est sûre, le cœur y est, et si l’on parvient à transmettre aux spectateurs ne fusse qu’une mini parcelle du plaisir que l’on a à jouer, le pari est gagné.

Verdict les 15 et 16 novembre, 20h30 à l’auditorium Jean Mermoz.

THÉÂTRE PARIS-BAIRES < « Musée Haut - Musée Bas » de Jean Michel Ribes

par Milena PICCOLI

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Mais comment aborder et s’imprégner mieux du monde portègne qu’en lisant Arlt ? Et d’autant plus que son génie, aussi méconnu du grand public que célébré par un cercle restreint d’amateurs fervents, se voit gratifié du rare et étrange privilège d’une traduction extensive de son œuvre en français3 . Étrange en effet, tant son écri-ture et ses propos sont ancrés dans la réalité historique, sociale et linguistique portègnes de ces années quasi fondatrices, archéty-piques, de l’avant-guerre. Pourtant, en rester là serait comme dire d’Homère qu’il ne nous parle que du fond des âges ou de Cervantès que d’une société qui n’existe plus et avec laquelle nous n’avons de toute façon jamais rien eu en commun ! Il y a donc chez Arlt « aussi » tout autre chose. Un souffle épique d’abord ; une « vision », sans doute souvent obscure et célinienne de l’homme, mais à vocation universelle. Des contrastes lumi-neux ensuite où il révèle un art d’évoquer avec une apparente simplicité, comme ici sur le mode du piropo, ce que la beauté du monde peut éveiller en nous de meil-

leur : Il y a des jours où je m’éveille avec un doux sentiment de tendresse s’épanouissant dans mon cœur. Je noue donc scrupuleuse-ment ma cravate et je sors dans la rue où je contemple amoureusement les courbes des corps féminins. Et je rends grâce à Dieu d’avoir créé de telles merveilles que leur seule présence nous attendrit et nous fait ou-blier tout ce que nous avons dû apprendre au prix de la douleur .Tout le personnage, son histoire et jusqu’à son nom lui-même sont comme embléma-tiques du monde baroque extravaguant et insolite qui s’édifiait alors dans les quartiers du Buenos Aires populaire entre habitats exi-gus ou surpeuplés, crise économique, lutte pour la survie, chômage et petits boulots, indolence, misère, prostitution, petite crimi-nalité, combines, espoirs et illusions.Élevé à l’école de la rue dans le quartier de Flores, si mal nommé, il bâclera quelques années d’école primaire dont il sera plu-sieurs fois renvoyé avant d’exercer mille et un petits boulots, tour à tour peintre en bâti-ment, apprenti horloger, aide-libraire, ouvrier

Après avoir insisté sur les fondements essentiellement latins à dominance italique de la culture portègne, me voici à présenter l’auteur nec plus ultra porteño au nom… germanique de Arlt – ce dont il « s’excusera » ( ! ) d’ailleurs dans un texte célèbre de ses Eaux-fortes portègnes1, « Ce n’est pas de ma faute », assurant que dès l’école primaire déjà ce « nom étrange et imprononçable » lui avait valu des déconvenues. Et pour comble, Borges, qui le connaissait et appréciait ses qualités littéraires, rapporte qu’Arlt parlait le castellano avec un accent allemand à couper au couteau 2 ! Cette origine « anachronique » est pour ainsi dire « sauvée » par le fait d’avoir eu une mère Triestine, plus autrichienne qu’italienne de nom ( Lobstraibitzer ) et de culture, mais italianisante.

> Un auteur, une place publique, un esprit portègnes Roberto ARLT ( 1900 - 1942)

Par Christian MOUNIR

1 C’est certainement l’ouvrage par lequel il convient d’aborder Arlt en première lecture.2 Selon ce que rapporte l’écrivain et ami Juan Carlos Onetti, dans son introduction à sa sélection d’ Aguafuertes porteñas, Enrique S. Rueda ed., coll. El portal

de las palabras, Buenos Aires 2011, p. 73 Voir la liste ci-après. Je n’ai lu aucune de ces traductions dont j’ai trouvé les références au cours de mes recherches pour rédiger cet article. Si déjà, selon

la belle expression italienne traduttore, tradittore, traduire forcément trahit quelque chose de la culture et de l’expressivité de l’œuvre qu’on traduit, ces tra-ductions doivent être d’autant plus héroïques et néanmoins distantes du monde intellectuel d’Arlt que son langage et les réalités qu’il exprime sont typiques de la vie portègne de cette époque. Je ne saurais donc trop recommander à ceux qui le peuvent, de s’efforcer autant que possible de lire Arlt en porteño.

4 Soliloque du solitaire, Aguafuertes porteñas, ed.cit., p. 56

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dans une briqueterie ou élève en échec de l’école de mécanique de la marine où il acquerra tout de même un savoir au ser-vice d’une ingéniosité naturelle qui accom-pagnera toute sa vie une activité parallèle créative d’inventeur.

C’est à seize ans déjà que la né-cessité alimentaire lui fait débuter une carrière de journaliste qui ne le quittera plus et dont le succès

ira croissant, jusqu’aux célèbres Eaux-fortes portègnes publiées dans El Mundo chaque mardi à l’origine. Ensuite, constatant

que les ventes décuplent ce jour-là, l’éditeur apprend que le tout-Buenos Aires s’arrache ces chroniques. Il décide dès lors de les publier au hasard des jours de la semaine, augmentant significativement son tirage ! Dans cette chronique, Arlt aborde avec un regard critique d’une grande ori-ginalité et sans concession toutes sortes de sujets de la vie quotidienne ainsi que des tréfonds de l’âme humaine, aliment aussi de son œuvre littéraire. On a sans doute tort de voir du cynisme dans une œuvre profondément moraliste. De l’attitude dure et brutale d’un père origi-naire de Prusse orientale, Arlt hérita une an-goisse fondamentale qui traverse toute son œuvre. C’est au prisme de cette angoisse existentielle qu’il regarde les travers du monde de son époque et les faiblesses des hommes avec la même férocité désespérée que Blaise Pascal dans la sienne, moins le recours à un quelconque espoir ou pari en remédiation transcendante. Les temps ont changé, son regard est à la fois ironique, désillusionné et compassionnel, qui n’en appelle qu’aux sursauts hypothétiques de la conscience tel qu’on le trouve chez Ca-mus ou Sartre. En ce sens, on peut en effet le ranger parmi les précurseurs du courant existentialiste laïc contemporain5. Dans ces chroniques, « l’homme du commun, le petit et tout petit bourgeois des rues de Buenos Aires, l’employé de bureau, le boutiquier, l’énorme pourcentage d’amers et de désa-busés trouvaient sous sa plume l’expression de leurs pensées, de leurs tristesses, de leurs

pales illusions, devinées et énoncées dans la langue de tous les jours »6. Surgi comme un éclair des entrailles d’un Buenos Aires en pleine gestation, beaucoup dénigré comme « auteur maudit » pour son écriture dont la langue, chargée de lunfardo, plonge ses ra-cines dans la réalité expressive du quotidien portègne, Arlt, décédé précocement d’un infarctus à l’âge de 42 ans, épuisé par l’ex-cès de travail et les privations, s’est hissé au rang du très grand art et figure aujourd’hui comme un des auteurs majeurs de la lit-térature argentine du XXème siècle. On le considère comme le fondateur du courant littéraire citadin. Il a néanmoins fallu attendre 1971 pour qu’une place commémorative, au demeurant fort jolie, lui soit enfin dédiée. Les intéressés la trouveront à l’angle des rues Rivadavia et Esmeralda.

Œuvres de Roberto Arlt en français :• Les Eaux-fortes de Buenos-Aires (portègnes)

Asphaltes Ed., Paris 2010, 258 p. ISBN-10: 2918767069• Les sept fous

Ed Belfond, coll Roman, Paris 2010, 370 p. ISBN-10: 2714446574

• Les lance-flammes Ed Belfond, coll Roman, Paris 2011, 384 p. ISBN-10: 2714450237

• Le petit bossu Ed. Cent pages, Paris 2013, 160 p. ISBN-10: 2916390391

• Le jouet enragé Ed. Cent pages, Paris 2011, 163 p. ISBN-10: 2916390251

• L’éleveur de gorilles Ed. Cent pages, Paris 2011, 87 p., ISBN-10: 2916390278

• Un terrible voyage Ed. Ombres, coll. Petite bibl. Ombres, Paris 1998, 93 p. ISBN-10: 2841420493

• Saverio le cruel / L’île déserte Christian Bourgois éd, coll. Le Répertoire de Saint Jérôme, Paris 1991, ISBN-10: 2267010666

5 Cf. Sales de Naser, Sally, Los siete locos de Roberto Arlt, un existencialismo “avant la lettre”, Revista de Literaturas Modernas. Mendoza, Número 32– Año 2002 – pp. 137-145;http://bdigital.uncu.edu.ar/objetos_digitales/1453/saleslitmod32.pdf6 Juan Carlos Onetti, op. cit., p. 6

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Raphaël Trannoy, conseiller des affaires étrangères, est arrivé début août pour exercer les fonctions de Consul général de France à Buenos Aires. Doté d’une formation en droit et en sciences politiques, il a été de 2002 à 2006 premier secrétaire à Mexico, deuxième conseiller à Lima de 2006 à 2010. Jusqu’en 2012, il était au département des ressources humaines du ministère à Paris.Il a accepté de répondre à quelques questions pour Buena Onda et nous l’en remercions.

> Interview de M. Raphaël TRANNOY, Consul Général de France en Argentine

Par Isabelle AMALRIC-GHOZLAND

> Mexique, Pérou et maintenant Argentine fi-gurent parmi vos affectations. En quoi l'Amé-rique du sud vous séduit-elle ?L’Amérique latine est une région du monde qui m’a tout de suite captivé parce qu’on sent une grande proximité, une grande demande de France. Le rôle de notre pays dans la structuration, dans l’histoire des dif-férentes communautés latino-américaines est remarquable dans le domaine politique, culturel, et même économique. Je pense que tous les Français qui vivent en Argentine, au Pérou ou au Mexique peuvent constater à quel point on a une demande de France et on est tous un petit peu les ambassadeurs d’une image qui est parfois plus ou moins éloignée de la réalité, mais qui est une image qu’ont les latino-américains de la France et c’est quelque chose de positif pour eux. Il y a une symbolique de la France, de la patrie des droits de l’homme, de l’art de vivre, de la gastronomie et ça c’est quelque chose que l’on peut sentir au quotidien, que l’on soit di-plomate ou expatrié. Dans le cadre de mes différentes affectations, je continue donc les vice-royautés (Mexique, Pérou et Argentine), je suis à chaque fois très agréablement sur-pris par la vivacité du lien culturel qui unit les populations française et latino-américaine. On sent que les Argentins aiment la France et c’est motivant pour nous. Nos interlo-cuteurs ont une perception, une vision de la France, ils attendent quelque chose de nous. Tout cela nous renvoie une image de nous-mêmes, et pour moi c’est motivant et moteur.

> Pouvez-vous nous décrire la fonction de Consul Général de France en Argentine ?La fonction principale du Consul général, c’est de veiller à la représentation, à la pro-tection des ressortissants français et égale-ment à l’accueil des ressortissants argentins qui souhaitent se rendre en France (acti-vité visas). C’est le droit des gens alors que l’ambassadeur a une fonction politique. Le consulat représente les administrations françaises, nous sommes la mairie avec les actes de l’état civil, mais aussi le notaire, ou encore la préfecture. Notre mission est très variée. On ne célèbre pas de mariages mais on les légalise par transcription. Pour être schématique, le consul général est une sorte de guichet unique. Il y a également le volet assistance sociale qui est très important à Buenos Aires par le biais des allocations sociales et les bourses scolaires. L’Argentine est l’un des cinq plus gros budgets d’aide sociale au monde.Le Consulat général a également une compétence sur l’Uruguay et le Paraguay (agences consulaires à Montevideo et As-sompcion).

> Le territoire argentin est immense et l'immi-gration française présente depuis fort long-temps. Le consulat a-t-il un contact avec tous les Français qui sont installés ici ? Com-bien de ressortissants Français y résident ?Effectivement, la relation historique est forte. L’immigration française remonte à de nom-breuses générations. On a un des réseaux les plus développés en Argentine avec 17

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agences consulaires. Chaque consul hono-raire a pour mission de venir en aide aux Français de passage mais aussi de veiller à être le référent pour la communauté fran-çaise établie dans sa circonscription. Le rôle du consulat général est d’assurer l’animation de ce réseau qui est un réseau très dynamique. Outre Buenos Aires, il y a Mendoza, Cordoba, etc. Par exemple à Cor-doba, il y a un pôle de l’industrie automo-bile mais également la grande distribution et enfin des Français intégrés depuis longtemps dans la région.La bi-culturalité est forte dans ce pays, au bout de deux générations les Français étaient totalement intégrés. Les 17 consuls honoraires ont donc un rôle important. En ce qui me concerne, je les visite régulièrement. Nous avons souhaité mettre en place sur le site internet une rubrique « Agences consu-laires » pour montrer l’activité en dehors de Buenos Aires afin que les Français sachent que même s’ils sont loin, la France met en place une administration qui est là pour les écouter en cas de besoin. C’est assez unique et peu de nos partenaires ont une telle représentation.Concernant les effectifs, il y a un peu moins de 15 000 Français inscrits ; sachant que cer-tains ressortissants n’ont pas forcément ef-fectué la démarche d’inscription, on peut imaginer qu’il y a plus de 15 000 ressortissants français en Argentine.

> Connaissiez-vous les « accueils » dans vos affectations précédentes ? Quel type de

collaboration envisagez-vous avec Buenos Aires Accueil ?Oui, oui j’ai connu les accueils au Mexique et au Pérou. Ils offrent la possibilité d’avoir une ouverture sur la société du pays, de fa-ciliter les intégrations, de permettre d’avoir un échange d’expériences et pour nous le moyen de toucher nos compatriotes. Bue-nos Aires Accueil, c’est la représentation de la communauté française d’une certaine manière, des Français qui vont essayer de faire vivre la communauté locale en propo-sant des activités, des ouvertures et pour le consul général ce serait dommage de ne pas travailler avec ces structures très dyna-miques. C’est fondamental et j’espère que les mois qui viennent me permettront de dé-velopper une relation privilégiée et de toute confiance.

> Envie de préciser quelque chose ?Oui, j’aimerais rajouter que je viens d’arriver, je suis en phase de découverte. Ce poste est passionnant avec une dimension sociale très forte, une communauté très variée, des expatriés de longue date ou plus récents, de nombreux ressortissants binationaux et une grande dispersion géographique. Il y a beaucoup de choses à faire et l’ambiance est extrêmement positive puisque nos inter-locuteurs sont bien disposés à notre égard et donc la relation est plutôt bonne. Quant à Buenos Aires Accueil, c’est vraiment impor-tant qu’on puisse construire une relation de confiance et se voir régulièrement !

Le Consulat général remplit une mission de service public et il se substitue à certaines administrations françaises, notamment dans les démarches suivantes :État Civil - Notariat - Passeport et Carte Nationale d’Identité ( pour les Français résidents en Argentine et immatriculés au Consulat )Inscription sur le Registre des Français établis hors de FranceÉlections (permet de voter en Argentine à certaines élections françaises ou d’établir, sous certaines conditions, une procuration pour voter en France)Affaires Militaires - Affaires Sociales (aide aux Français en difficulté, bourses scolaires, suivi des détenus…)

COORDONNÉES :Adresse : 1253 Basavilbaso - Buenos AiresAccueil - Standard : ( 54 11) 4515 6900

Fax : ( 54 11) 4515 6951Mail : [email protected]

HORAIRES D’OUVERTURE :Affaires Consulaires : du lundi au vendredi, sur rendez-vous, de 9h00 à 12h30.

Bureau Social : lundi, mercredi et vendredi de 9h00 à 12h30. Assistant Social : du lundi au vendredi, uniquement sur rendez-vous.

Visas : du lundi au vendredi, sur rendez-vous, de 9h00 à 12h30.

PERMANENCE CONSULAIRE :En cas de problème particulièrement grave et urgent en dehors des horaires d’ouverture.

(011) 15 44 70 32 02

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J'y étais !Il se situe entre les rues Hipolito Yrigoyen, Peru et Julio A. Roca et forme un triangle surplombé d’une tour de 94 m de haut qui se distingue dans le tissu urbain.

Il fut construit entre 1927 et 1931 par l’architecte argentin Hector Ayerza dans le style néoclassique français tant du point de vue de la structure que de celui des éléments décoratifs. Il respecte donc les règles de symétrie, ce qui dans cet espace triangulaire a laissé beaucoup de vides inutiles remplis par des niches et des statues.

Comme il faisait froid et venteux, les « porteros » nous ont invitées à nous abriter dans le grand hall d’entrée pour attendre l’arrivée de toutes.

Nous nous sommes donc retrouvées face au Grand Escalier d’Honneur, similaire à celui du Palais Royal, tout de marbre blanc de Boticcino et marbre volubilis en provenance du Maroc. En levant la tête, nous avons pu admirer une voûte à caisson composée de quatre rangées de rosettes blanches de taille décroissante, stratagème décoratif dont le but est d’augmenter l’effet de perspective et de hauteur. Le tout était couronné d’un immense vitrail circulaire de couleur jaune et bleu représentant un soleil radieux comme sur le drapeau argentin, et qui peut être ouvert.

De part et d’autre du hall, nous apercevons deux espaces distincts :- Le Salon Juan D. Perón, aussi appelé salle des Pas Perdus, caractérisé par un élégant espace central accolé de deux galeries latérales en trois arcades. Le sol est également de marbre blanc alors que les murs sont en imitation de pierre de calcaire. - Le Salon Montevideo, antichambre à l’atmosphère rendue plus « cosy » grâce à la présence de boiseries de chêne ciré.

Nous nous engageons dans l’escalier qui nous mène au Hall d’Honneur, au premier étage, et nous attardons pour admirer le sol de marbre d’Italie de trois couleurs : blanc, vert et noir qui suit un dessin symétrique typique du style renaissance. Encore une fois, au dessus de nos têtes se déploie une coupole à caisson supportée par huit Atlantes qui délimitent à ce niveau un espace de communication entre les deux grands salons de l’étage « noble ».

Le premier, le Salon San Martin que nous visitons, est la salle à manger, reconnaissable à la disposition des lustres en cristal de Baccarat. Cette salle, recouverte de boiseries de chêne et de noyer, se termine en un hémicycle dissimulant les cuisines et devant lequel trône une cheminée de marbre surmontée d’un médaillon de pierre blanche des Andes,

Par une matinée hivernale et pluvieuse, quelques courageuses d’entre nous se sont retrouvées pour visiter, en compagnie de Maria Teresa notre traductrice, le magnifique Palais de l’Assemblée Législative de la ville de Buenos Aires.

> Palacio de la Legislatura, un chef d'œuvre argentin aux accents européens

Par Joëlle SAUR

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en relief, qui représente le Général San Martin durant la traversée andine. Cette composition est semblable au médaillon de Louis XIV traversant le champ de bataille situé dans le Salon de Guerre du Château de Versailles. Le sol est en chêne de Slovénie et forme, comme dans le Salon Doré, un grand damier. Ce salon, exception qui confirme la règle, a la particularité d’être asymétrique. L’espace central est délimité d’un coté par une galerie bordée d’arcades que jalonnent des tables ovales alors que de l’autre, ce sont des miroirs devant lesquels s’appuient des tables

en demi-lune qui confèrent à la pièce son équilibre.

De l’autre côté du hall nous trouvons le Grand Salon d’Honneur aussi appelé Hipolito Yrigoyen en l’honneur du président qui a travaillé pour doter d’un palais le Conseil Municipal de la ville. Cet endroit est directement inspiré de la Galerie des Glaces du Château de Versailles : totalement revêtu de cèdre peint, on y trouve une profusion de détails décoratifs et ornementaux dorés à la feuille. L’éclairage est assuré par de grands lustres couverts de pampilles en cristal de Baccarat biseauté qui multiplient les faisceaux de lumière à l’infini. L’espace central est quant à lui limité par huit colonnes de style ionique démarquant deux galeries longitudinales, qui supportent deux balcons rejoignant la rotonde du Hall d’Honneur et, de là, le Salon San Martin. Les cotés sont recouverts de miroirs dissimulant des portes. Le plafond se présente comme une voute en berceau et se termine, à une extrémité, par une demi-coupole et un balcon à hauteur de l’amphitryon et, de l’autre, par un balcon d’honneur décoré du bouclier national. Cette disposition confère au salon une excellente acoustique. Le jour de notre visite s’y donnait un concert. Nous avons pu écouter et/ou pour certaines, dont je tairai le nom, se trémousser sur l’air de « The Wall » des Pink Floyd interprété par l’orchestre de la ville de Buenos Aires. Passé cet intermède musical, nous continuons plus sérieusement notre visite par la découverte des bibliothèques.

La bibliothèque Estéban Echeverria est totalement recouverte de boiseries en noyer d’Italie sur lesquelles nous pouvons admirer le magnifique travail d’ébénisterie des ateliers de Gabriel Tarris. Elle possède une galerie en hauteur, à laquelle on accède par un escalier en colimaçon protégé par un tambour en bois et vitrail. Au centre et latéralement, la pièce est occupée par des tables de travail. Au dessus d’une grande cheminée en fer forgé, encadré par deux colonnes de bois sculpté, est accroché un tableau de Roman Ribera « Salida del Teatro » représentant l’Infante Isabelle de Bourbon sortant d’une cérémonie de mariage. Ce tableau, ainsi qu’un grand ascenseur qui se trouve au Palais du Congrès National, sont des cadeaux que la représentante de la couronne espagnole a offert à la Nation Argentine en 1910 lors de sa visite protocolaire. L’ambiance du lieu est chaude et feutrée et de grands lustres de bronze créés par l’architecte Azyra diffusent une lumière douce et tamisée.

Depuis les années 1930, sa collection de pas moins de 35000 ouvrages juridico-législatifs, historiques, urbanistiques, démographiques, etc. soutient le travail des parlementaires de la ville.La Bibliothèque des Trésors est attenante à la première. Elle renferme dans ses armoires vitrées, disposées le long des murs d’une pièce qu’occupe un grand plan de travail central, une collection d’environ 2200 livres antiques en lien avec le développement politico- institutionnel de la ville et l’histoire du pays. A la demande de Maria Teresa, la bibliothécaire nous a exhumé des livres anciens dont « Les accords du Cabildo » de Buenos Aires datant de 1810, un exemplaire de « La loi des Indes » et un gigantesque livre relié de cuir contenant des cartes d’Amérique Latine de 1901 collées sur toile pour mieux les préserver.

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Compte tenu du mauvais temps, nous ne sommes pas sorties flâner sous la pergola du 4ème étage mais nous avons pu voir depuis une coursive intérieure le carillon composé de 30 cloches de bronze rapportées d’Allemagne : 4300kg pour la plus lourde, et 40kg pour la plus légère, soit un poids total de 45 tonnes, qui peut jouer n’importe quel air de musique à partir d’un piano mécanique par un système de rouleaux perforés.

De là, nous avons une fois de plus levé la tête pour regarder à travers la verrière l’imposante Tour de l’Horloge. C’est une construction octogonale de 95m de haut qui contient une horloge allemande à cinq cloches, qui jouent tous les quarts d’heure l’air du « Messie » de Haendel tout comme à l’Abbaye de Westminster : « Durant cette heure, Seigneur, sois mon guide, et par ta puissance mon pied ne glissera pas », sauf que comme il pleuvait ce jour là, le mécanisme était en panne et nous n’avons rien entendu ! Le palais comportait d’ailleurs 80 horloges. Il n’en reste actuellement plus que 32 en fonctionnement.

Retour au rez-de-chaussée. Nous pénétrons dans le bureau qu’Eva Perón occupa de 1943 à 1952 pour s’occuper de la fondation d’aide sociale qu’elle avait créée.

Nous terminons notre visite en nous introduisant dans l’Enceinte des Sessions, lieu où siège le pouvoir législatif de la ville de Buenos Aires.

C’est un amphithéâtre sobre en hémicycle, surplombé d’une verrière en fer forgé également en hémicycle. Les murs sont recouverts de noyer d’Italie tout comme la balustrade composée de 6 colonnes corinthiennes qui sépare la présidence du conseil et les députés des assesseurs, des journalistes et du public.

À la suite de la réforme de la Constitution argentine de 1994, la ville a pu se doter de sa propre constitution et d'un gouvernement autonome. Le 30 juin 1996 se déroulèrent les élections du Chef du gouvernement de la ville, ainsi que des législateurs qui établiront la Constitution de celle-ci. Le candidat de l'UCR (parti de centre-gauche), Fernando de la Rua, remporta les premières élections et devint donc le premier chef du gouvernement de la ville. Et après deux mois de délibération, le 1er octobre 1996, Buenos Aires vota sa propre Constitution.

Buenos Aires dispose de son propre gouvernement, comme tous les districts fédéraux d'Argentine. Le pouvoir exécutif de la ville est composé du chef du gouvernement, élu par les habitants de la ville pour un mandat de quatre ans. « Chef de gouvernement » est le titre officiel correspondant à « maire ».

Cet amphithéâtre accueille les 60 députés élus par vote direct pour quatre ans, sachant que la chambre se renouvelle pour moitié tous les deux ans. Sur les tables de travail semi-circulaires sont posés des ordinateurs qui peuvent enregistrer l’empreinte de chaque député et donc leurs votes à l’issue des délibérations.

Non loin de l’hémicycle, dans les couloirs adjacents, on peut voir à la manière des « trombinoscopes » les portraits photos des anciens conseillers de la ville.

Voilà c’était une visite qui, entre l’édifice, l’ébénisterie, les lustres d’inspiration française, les marbres et bois italiens, les cloches allemandes et le carillon de Westminster, montre bien encore une fois le syncrétisme culturel argentin.

Je pense qu’après les nombreuses visites de Palais argentins organisées par BAA nous allons finir par connaître l’architecture de nos monuments français mieux qu’à notre arrivée à Buenos Aires…!

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Un peu de géographie : les ruines de Quilmes se situent à 60 km au sud de Cafayate. Par une matinée ensoleillée, nous visitons les ruines de Quilmes ( magnifiques ) à près de 2000 mètres d’altitude. Nous devions nous rendre ensuite à Tafi del Vallé pour y passer la nuit. Dans les ruines, je discute avec un touriste issu de la communauté des Indiens Quilmes qui m’apprend que nous allons passer par le col Infernillo à 3000 mètres d’altitude. Il m’explique que l’appellation « Infernillo » fait référence au fréquent brouillard qui rend la circulation difficile. Pas de quoi nous affoler. Mais ai-je bien saisi le sens de ses paroles ?

La température étant très agréable ( autour de 20°C ), nous sommes en tee-shirt au moment de remonter dans la voiture. Nous roulons alors vers le fameux col Infernillo

par la mythique ruta 40 puis la 307. Après une vingtaine de kilomètres, nous faisons halte et mon mari sort de la voiture pour prendre quelques photos. En revenant, il précise sobrement « Il fait frais maintenant ». C’est alors que je regarde le thermomètre de la voiture et que je m’aperçois que la température est descendue à – 7°C ! Comment peut-on perdre 27°C en quelques kilomètres ?

La température continue de chuter pour atteindre –13 °C ! Je vous jure que je ne suis pas Marseillaise (et je n’ai rien contre les Marseillais...). Si mes calculs sont bons, nous avons perdu 33°C en 35 km… Au fil des kilomètres, la campagne s’est couverte d’une gelée blanche accompagnée d’un brouillard opaque. Une gangue de glace très photogénique s’est emparée des arbres et les petites maisons en pisé semblent incongrues dans ce paysage polaire. Les animaux (moutons, chèvres, lamas) se sont figés en statues de glace. Avez-vous déjà vu un lama avec des stalactites de glace sous le menton ?

Peu après notre passage, la route a été coupée par les autorités en raison de la neige qui s’est mise à tomber ( comme quoi pas besoin qu’il fasse entre 0 et 2°C pour qu’elle tombe ! ), dans les deux sens (vers Cafayate et vers Tucuman). Totalement isolée, Tafi del Vallé, petit bourg tranquille, a pris des allures de ville du bout du monde… Le patron du restaurant où nous avons diné nous a appris que les chutes brutales de températures étaient habituelles, mais la neige beaucoup moins. Perso, j’imaginais l’enfer plus chaud…

L’enfer ( infernillo) est-il vraiment chaud ? <Par Valérie BLANC

L’objet de ce petit article n’est pas de vous raconter par le menu notre périple dans le Nord-Ouest argentin comme cela a déjà été fait, mais plutôt de vous faire partager un petit événement climatique qui nous a surpris entre Quilmes et Tafi del Vallé.

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texte & photos François LAMARQUE

2 RECETTES PHOTO SOUS POWERPOINT

> L' ŒIL DU PHOTOGRAPHE

En bureautique multimédia et en « imagerie », on peut parfois faire appel à des fonctions méconnues des logiciels mais qui peuvent se révéler fort utiles. Les logiciels ne sont « que » des boites à outils, mais il est intéressant de connaître un maximum d’astuces dans plusieurs logiciels, ce qui vous permet alors de choisir l’outil le plus adapté pour faire vite et bien.Vous avez un dossier (ou « répertoire ») contenant toute une série de photos (fichiers) que vous avez sélectionnées. Imaginez, il y en a 50 ou 80 ou plus, et ces images ont des résolutions variables car, par exemple, elles proviennent de x appareils photo. Pas de souci ! Vous ne connaissez pas bien les logiciels spécialisés « images » ou vous n’en avez pas sous la main, vous avez Powerpoint ? Bien.Nous allons voir dans un 1er temps, comment créer un diaporama photo compressé, avec Powerpoint en quelques clics, sans vous tracasser pour autant !Nous verrons dans un 2e temps comment utiliser ce logiciel comme une moulinette à réduire les images, pour réduire la taille et le poids de ces images, et en créer des versions allégées. Vous aurez donc au final, après quelques clics, autant de fichiers jpg allégés que vous aviez de photos haute définition au départ.

Nous avons vu dans le dernier numéro qu’une image est caractérisée notamment par :la taille d’image (qui se quantifie en pixels ou en cm /dpi ) et le poids de l’image (en Mega octets ou « Mo ») qui dépend du nombre de pixels, du codage couleur et de la compression. Powerpoint (et même son ami Word) peut vous aider à compresser.

C R É E R U N D I A P O R A M A P H O T OLa méthode manuelle traditionnelle consiste à créer un fichier nouveau sous Powerpoint puis à créer autant de dia-positives que souhaitées (synonyme de pages) pour y insérer vos photos, une à une, c’est un peu fastidieux si vous avez beaucoup d’images.De plus, si l’image est trop grande en taille (nb de pixels), elle « déborde » de votre page (diapositive) et ces images alourdissent votre document bureautique inutilement…Si de nombreux logiciels payants ou gratuits peuvent réduire la taille de vos images et le poids de ces fichiers et que certains permettent même le traitement par lot (Xnview par exemple, excellent graticiel, qui a l’air compliqué au premier abord mais qui est très puissant) vous pouvez faire encore plus simple.

1) CRÉER UN DIAPORAMA POWERPOINT EN QUELQUES CLICS• Rassemblez dans un seul dossier « répertoire » les images qui vous inté-

ressent, peu importe leur résolution, taille ou poids.• Démarrez votre logiciel Powerpoint• Faites « fichier nouveau » observez bien, vous voyez dans un coin « album

photo », cliquez !• Choisissez « insérer une image à partir de fichiers / disque »• Allez donc dans le dossier que vous aviez préparé : sélectionnez la pre-

Créer en quelques clics un diaporama photo compressé et/ou utiliser Powerpoint pour obtenir des versions allégées de vos images, au format jpg.

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mière image de la série puis désignez la dernière image du dossier en cliquant sur « SHIFT » ( flèche verticale sur la gauche du clavier) et « CTRL » en même temps. (ou faites « CTRL » « A » pour tout sélectionner) (sur un Mac, Pomme A ou cmd A).

• Vous pouvez maintenant changer l’ordre d’apparition de vos images, procéder à des rotations et aux réglages luminosité / contraste.

• Appuyez sur « CRÉER ». Powerpoint s’arrange pour ajuster tout seul (par défaut) vos images aux diapositives.

• Si vous le souhaitez, sur chacune des diapositives, rajoutez des titres et commentaires, adaptez votre mise en page… On peut aussi choisir des options plusieurs images par page, etc.

• Enregistrez votre fichier : faites « enregistrer sous »,• Pour ne pas avoir un fichier final de 100 Mo (avec 100 photos de 1Mo), au moment du « enregistrer sous », sélectionnez donc l’option « OUTIL » (oui oui, observez, cela apparait) et cochez « toutes les images » qualité « impression 200dpi » ou même « écran ». Validez.

• Dans l’onglet type de fichier, choisissez « diaporama Powerpoint » plutôt que le type par défaut « présentation »

2) UTILISER POWERPOINT COMME UNE MOULINETTE À RÉDUIRE LES IMAGESComme précédemment : Créer un album photo, désigner les images d’un dossier…Remarque : les images verticales vont poser problème car elles seront entourées d’un fond blanc ou de couleur. En effet, le format par défaut de Powerpoint est de type paysage 25 x 19 cm. Si la marge vous gène, ces photos verticales devront être traitées à part dans un fichier spécifique à mise en page verticale, ou alors procédez avec un autre logiciel !Vous avez créé un album photo contenant x diapositives.

• Etant donné que le but est de réduire la taille d’image pour obtenir une nouvelle version de vos images, mais sans marges, il va falloir pour certaines adapter la mise en page.

• Revenez sur les diapositives qui posent problème (cad celles ou les images ne sont pas « plein format »), sélectionnez l’image par ses poignées et faites en sorte qu’elle dépasse de la diapositive : elle sera recadrée mais vous n’aurez pas de marge non désirée.

• Comme auparavant, vous allez procéder à la compression des images en faisant : fichier / enregistrer sous / -> outil / compresser les images / toutes les images… et à vous de voir et de tester si vous choisissez « qualité impression » (200dpi) ou qualité écran (72dpi).

Le fichier Powerpoint (que vous pouvez aussi enregistrer en tant que tel au format ppt ou pps) est prêt pour un enre-gistrement de vos images compressées.

• Toujours dans l’onglet fichier / enregistrer sous vous allez maintenant changer le « type » (extension) de fichier et choisir dans la liste déroulante « JPG »

• Le logiciel vous propose de traiter chaque diapositive, acceptez ! Il va générer un jpg par diapositive, et tout placer dans le dossier de votre choix. Finalement, vous avez travaillé avec Powerpoint et lui a travaillé pour vous. Sympa non ?

Ceci dit, de nombreuses autres applications savent faire ce genre de chose aussi bien, mais bon, ces astuces peuvent servir, si vous n’avez que ça sous la main, ou que vous souhaitez générer des images avec titres et commentaires, ou des images multipages, etc.

Bon travail !

Ça a l’air long expliqué ainsi en 10 points, mais dans la pratique, c’est une recette minute.

26 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

> Le musée Enrique Larreta à Belgrano… …ce qu’en pensent nos amatrices de visites

“ L’intérieur du musée, un voyage dans l’Espagne du XVIIème siècle ; le jardin, un petit coin de paradis ; notre guide, un dévouement et un amour évident pour ce qu’il fait. Bref, cette visite a été en quelque sorte… un bonheur inattendu.”> Gabriela

“ Magnifique jardin, bel intérieur inspiré par l’Espagne de 1500 -1600. Sûrement j’y retournerai avec ma famille.”> Antonella

“ Quelle heureuse découverte d’avoir pu visiter cette ancienne maison coloniale au cœur de Belgrano : le guide fut passionnant, la demeure impressionnante et le jardin un vrai havre de paix ! Le déjeuner dans le patio du restaurant du musée fut tout autant délicieux !Bref, une visite bien agréable : merci BA Accueil !”> Véronique

“ C’est un guide charmant, passionné et passionnant, qui nous a reçues par cette belle journée au parfum de printemps. Nous avons débuté la visite par une promenade dans le merveilleux jardin d’inspiration mauresque. Les essences y sont nombreuses (magnolia grandiflora, ombú, olivier, rosiers d’Inde, glycine, néflier, avocatiers, hortensias, etc.) et pensées de telle façon que l’on puisse y aller à chaque saison et y voir des fleurs. La maison, datant de 1882, construite sur le plan des villas pompéiennes (avec un grand patio interne où les hommes se réunissaient pour jouer ou discuter, et les femmes pour coudre et papoter ) renferme des trésors : collection impressionnante de secrétaires portatifs dorés à l’or fin, nombreux meubles incrustés de nacre, rideaux brodés à la main, tableaux, etc. La propriétaire, semble-t-il, aimait particulièrement les objets liturgiques et l’on trouve notamment un chasublier à trois tiroirs de toute beauté. La chapelle privée contient un superbe retable complet évoquant la vie de la Vierge et des Saints.On retrouve à l’intérieur cette inspiration mauresque avec des frises murales et des mosaïques. Tous les sols sont d’époque et les différents carrelages sont extrêmement bien conservés. Ce musée organise aussi des expositions temporaires pour que l’on ait toujours envie d’y revenir.Le restaurant permet de déguster de très bons « croque madame » dans une cour au calme avec vue sur le jardin.”> Valérie

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“Par cette belle journée de printemps, nous avons d’abord sillonné le jardin andalou (magnifique et agréable). Nous étions accompagnées d’un guide passionné (mais mon espagnol n’est pas encore suffisamment riche pour tout comprendre !!!) qui nous a ensuite fait visiter quelques pièces où la famille Laretta (écrivain et diplomate argentin) vécut. Et c’est assez étonnant (le style espagnol et mauresque domine) !Auparavant nous nous étions donné rendez-vous entre copines au restaurant du musée, «Le Croque-madame», qui a une cour charmante donnant sur le jardin, et leurs mets sont simples mais délicieux !”> Emmanuelle

“Visite très agréable qui a commencé par le splendide jardin d’inspiration arabe et qui est organisé pour avoir des fleurs à toutes les saisons de l’année. Dans la maison plutôt bien conservée, on trouve la collection d’art espagnol du XVIème siècle de l’ancien propriétaire. Beaucoup d’objets d’inspiration religieuse, très beaux et très bien conservés. On voit que le guide aime beaucoup cette maison et veut nous la faire apprécier. Petit groupe très sympa où celles qui comprennent mieux l’espagnol aidaient celles qui ne le parlent pas encore très bien. Merci Laetitia, Sandrine et Gabriela.”> Nicole

“Magnifique jardin aux senteurs exquises. Possibilité de venir se ressourcer, lire, se promener au calme juste à côté de l’agitation de la rue Juramento. Une belle découverte !”> Marielle

“Un jardin à couper le souffle, une tranquillité inattendue, un guide à la passion inégalée, des trésors des XVI et XVIIème siècles,… C’est sûr, j’y retournerai ! Et merci à BAA pour cette découverte.”> Sandrine

“Bon plan à Belgrano : le 9 novembre, ce sera la « nuit blanche » de Buenos Aires ( la noche de los museos) : le musée Larreta et son jardin seront ouverts et accueilleront plusieurs spectacles. L’occasion d’aller vérifier par vous-même si les éloges de mes compagnes sont justifiés !” > Delphine

28 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

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uisine

INGRÉDIENTS (pour 4 personnes) :• Riz Carnaroli .................................................. 280 gr

( 70 gr par personne)• Oignon coupé ............................... 1 cuillère à soupe• Beurre ............................................................. 40 gr• Bouillon de légumes .......................................½ litre• Huile d’olive .................................2 cuillères à soupe• Lard ................................................................ 80 gr

• Asperges .......................................................1 botte• Ail.............................................................2 gousses• Romarin ou thym ...........................................3 tiges• Pecorino ou Parmesan .................6 cuillères à soupe

+ lamelles pour décorer• Vin blanc sec ..................................... ½ verre / 10 cl• Sel, poivre

PRÉPARATION :> Éplucher les asperges. Tailler les queues en rondelles en conservant les pointes.> Peler et couper l’oignon en petits cubes. Couper le lard en dés.> Dans une poêle, faire revenir les gousses d’ail et l’oignon dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils deviennent

transparents. Retirer l’ail.> Ajouter ensuite le riz et le faire revenir en remuant jusqu’à ce qu’il devienne transparent.> Ajouter le vin blanc et le laisser s’évaporer.> Sur une autre plaque, dans une casserole, maintenir le bouillon de légumes au chaud.> Ajouter le bouillon dans le riz, louche par louche, en laissant s’imprégner le riz entre chaque louche.> Dans une autre casserole : mettre les pointes d’asperges, le lard, le romarin et une louche de bouillon. Faire cuire à

couvert doucement environ 10 à 15 min.Le risotto cuit entre 18 et 20 minutes. 8 minutes avant la fin de la cuisson y ajouter les rondelles de queues d’asperges.> À la fin de la cuisson, ajouter le beurre et le fromage en mélangeant bien avec 2 cuillères de bois pour bien aérer

le risotto et former une émulsion.Pour servir : mettre le risotto au fond de l’assiette et décorer avec les pointes d’asperges, les lardons et des lamelles de fromage.

> La recette du moisPar Valérie COTTIN

Risotto aux asperges vertes

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LE PALACIO BAROLOCet édifice situé sur l’Avenida de Mayo, dans le quartier de Montserrat, a été

construit entre 1919 et 1923 par l'architecte italien Mario Palanti, à la demande de Luis

Barolo, un magnat du textile.

L'architecte s'est inspiré de la

« Divine Comédie » de Dante pour le

décor :

- les 100 mètres de hauteur repré-

sentent les 100 chants du poème

- il est divisé en 3 sections distinctes qui

correspondent aux 3 livres : l'enfer, le

purgatoire, et le paradis

- le hall d'entrée est surmonté de 9

voûtes qui représentent les 9 hiérar-

chies infernales

- chacun des étages dispose de 11 ou

22 bureaux, ce qui correspond au

nombre de strophes des chants.

L'immeuble est surmonté d'un

phare, qui devait à l'origine per-

mettre d'échanger des signaux

avec le Palacio Salvo à Montevideo

( Uruguay), construit par le même

architecte en 1925.

L'immeuble sert aujourd'hui de bureaux. Son phare possède toujours 300 000 bougies en

état de fonctionnement.

Le Palacio Barolo a été déclaré Monument Historique National en 1997.

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30 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

> L'expat du mois

De quel pays viens-tu ?De France, Nice précisement.

Comment as-tu appris ton expatriation en Argentine ?Après une discussion familiale, le 7 janvier 2013, j’ai annoncé à mon chef que j’étais candidate à l’expatriation. Le jour même, on m’informait qu’un poste se créait en Amérique Latine. Ensuite, tout s’est très vite enchaîné ( voyage de reconnaissance,…) et nous sommes arrivés en famille à Buenos Aires le 30 mai.

Comment s'est déroulé ton départ ? Actif… En dehors de tous les papiers et du déménagement dont mon mari s’est occupé, j’ai participé au recrutement et à la formation de mon successeur. Il a éga-lement fallu dire au revoir à toute la famille, pour qui notre départ reste douloureux…

Et ton arrivée ?Violente… C’est notre première expatriation, et même si nous avions été prévenus, l’Ar-gentine ressemble à l’Europe, mais ce n’est pas l’Europe… De fait, nous avions envisagé notre expatriation comme un simple démé-nagement, et c’est loin d’être cela… Nous nous sommes heurtés, comme tous les nou-veaux arrivants, aux difficultés administra-tives du pays.

Quelles ont été tes premières impressions à ton arrivée, étaient-elles conformes à l'idée que tu te faisais de l'Argentine ?J’avoue que je n’avais pas particulière-ment d’idées préconçues… Ce qui m’a tout d’abord plu à Buenos Aires, c’est que

c’est une ville qui comprend de nombreux espaces verts, jolie et je ne me sens pas oppressée. C’est d’autant plus vrai que nous vivons à San Isidro. Ensuite, je trouve que les gens en général, sont nettement moins stressés et agressifs qu’en Europe ( surtout en ce moment…). Bref, j’ai ressenti une douceur de vivre qui m’a plu…

Qu'est-ce que tu détestes le plus à B.A ?Clairement, la complexité administrative… C’est vrai pour tout : obtenir les DNI, obtenir un forfait de téléphone, ouvrir et faire fonc-tionner un compte en banque ( je ne sais combien de « claves » j’ai dû générer pour payer mes factures par internet !! ), …

Qu'est-ce que tu aimes le plus à B.A ? San Isidro ! Nous vivons à Acassuso et il y a ici une douceur de vivre que nous ne connais-sions pas quand nous habitions à Nice : pas de bouchons, je peux aller au travail à vélo, mon mari amène notre fils à l’école à pied. Nous avons tous les avantages d’une vie de petite ville tout en vivant dans une grande métropole.J’aime également me promener à Puerto Madero ou à Tigre.

Quel est ton prochain voyage ? Nice ! Et un passage par le Sud-Ouest, dans ma famille. Je dois rentrer en France pour le travail.Ensuite, pour Noël, nous hésitons entre Iguaçu et Mendoza.En février, nous aimerions aller à Ushuaia avec mes parents… Beaucoup de projets en perspective.

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Véronique MACARRY

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Une anecdote sur ton séjour dans ce pays ?Nous sommes allés un dimanche à Tigre par le tren de la Costa. La journée était idéale, il faisait un soleil magnifique. Avant de faire un tour en bateau dans le delta, nous avons décidé de nous arrêter pour déjeuner, et sommes donc entrés dans le premier restaurant venu… Erreur !! Nous vou-lions quelque chose « couleur locale », mais là, nous avons atterri dans une infâme gar-gote… Rien que de penser à l’odeur de fri-ture qui régnait dans cet endroit, j’ai encore des hauts le cœur. Mon fils de 5 ans pleurait car « ce n’était pas bon »… Mon mari et moi avons essayé de rester dignes. Nous en rions encore. Moralité : la prochaine fois, nous jouerons aux parfaits touristes et partirons avec un guide !

As-tu un projet personnel ici ?Notre vie ici est un projet en soi. C’est un projet familial car nous souhaitions nous enri-chir d’une expérience et d’une culture diffé-rente de la nôtre, et nous souhaitons égale-ment offrir à notre fils une vision ouverte sur le monde.De mon côté, c’est également un projet pro-fessionnel puisque je suis venue pour accom-pagner le développement de l’entreprise dans laquelle je travaille.

Quel est ton secret pour voir la vie en rose ? Ma famille. Mon mari, mon fils et moi sommes très soudés. Nous avons plaisir à être ensemble, nous rions ensemble, nous pre-nons les décisions importantes et affrontons les difficultés ensemble.Ma famille, c’est mon moteur.

Quel est ton resto préféré ?J’ai un gros gros faible pour « CABAÑA LAS LILAS » sur Porto Madero… Pas très original, certes, mais j’aime le lieu, l’environnement et le service autant que ce qui est servi dans l’assiette. C’est une alchimie.

Et ta boutique préférée ?Je n’ai pas encore eu trop le temps de faire les boutiques… Mais, quand-même j’aime bien le Falabella de l’Unicenter pour son étage destiné à la maison (linge, vaisselle, décoration).

En mot de la fin, quel est ton conseil aux nouveaux arrivants ?Un seul mot : PATIENCE.Ici, tout prend plus de temps qu’en Europe, et nous devons avant tout nous « désintoxi-quer » de notre stress. Je le dis d’autant plus facilement que la patience est loin d’être ma plus grande qualité… Mais au moins, maintenant, quand je demande quelque chose et qu’on me répond « mañana ! », je ne m’énerve plus.

la bonne adresse de véronique

Restaurant

CABAÑA LAS LILAS

Av Alicia Moreau de Justo 516

Buenos Aires, Puerto Madero

Tél : 11 4313 1336 - www.laslilas.com/restaurant

Vous souhaitez nous faire part de votre expérience en Argentine ? N'hésitez pas à nous contacter : [email protected]

32 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

Descendant de la dynastie des Alvear, c’était un homme cultivé et intelligent. Il fit des études de droit à Buenos Aires et en Europe où il rencontra la cantatrice Regina Paccini qu’il épousa à Lisbonne en 1905.

À son retour, il fut élu député de la province de BA. Il était l’ami d’Hypolite Yrigoyen auquel il succéda à la tête de l'Union Civique Radicale ( UCR ).Comme Yrigoyen, il était progressiste et libéral à la fois. Il s’engagea dans des projets de réformes comme la construction de “casas barratas” ( le premier projet HLM de l’époque), une loi sur les accidents du travail et une réforme du système de promotions de la fonction publique, basée sur le mérite et les concours. Il fit partie de la délégation argentine à l’assemblée de la Société des Nations que présida Pueyrredon, Ministre des affaires étrangères.

En 1922, Yrigoyen proposa à Alvear de lui succéder bien que celui-ci fût considéré par certains radicaux comme faisant partie d’une élite plus conservatrice au sein de l’UCR.

Son mandat fut marqué par l'apparition de l’automobile, la

croissance économique de l’Argentine, le succès de l'exploitation du pétrole et connut la plus forte augmentation du PIB par habitant de l’histoire de l’Argentine, l'indice de 1928 la situant à la sixième place, parmi les plus élevés du monde. Cette prospérité résultait principalement de la conjoncture de l’après-guerre, de l’immigration ( 2 millions de personnes entre 1924 et 1929) mais aussi de la politique économique d’Alvear favorisant les investissements étrangers, surtout américains, ainsi que les exportations agricoles de viande et céréales. Il encouragea l’augmentation de la superficie ensemencée de céréales, et l’installation en 1922 de la première usine Ford en Amérique latine.

> Petit éclairage sur le nom des ruespar Claire ALLAMAND FRIJS-MADSEN

Cette rubrique a pour but d'éclairer certains ou de faire découvrir à d'autres, qui sont tous ces personnages qui ont donné leur nom aux rues de Buenos Aires et aux communes d'Argentine, à travers de courtes biographies.

MARCELO TORCUATO DE ALVEAR

Marcelo T. Alvear, né à Buenos Aires en 1868, était avocat et homme politique. Il servit comme Ambassadeur de France ( 1917-1922), fut membre du Congrès et dix-neuvième Président de l'Argentine de 1922 à 1929.

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BuenaOnda ׀ Octobre 2013 33

On lui doit de nombreuses lois en rapport avec la sécurité sociale : loi sur les retraites de larges secteurs de travailleurs, la réglementation du travail des femmes et des enfants, du travail de nuit, les impôts sur les successions. Il gouverna avec prudence, sans démagogie et essaya d’établir une administration efficace.

Il connut quelques conflits : grèves en 1924, crise profonde dans l'industrie du sucre de Tucuman, qu’il sut résoudre avec pragmatisme.

En 1925, témoignage de cette période si faste de l’Argentine, le scientifique Albert Einstein, déjà mondialement connu pour sa théorie de la relativité, vint en visite, invité par l’Université de Buenos Aires et la Société Hébraïque, pour donner douze conférences.En 1925, Alvear accueillit le président du Chili Arturo Alessandri et Edouard de Windsor, héritier de la Couronne britannique.Il inaugura en 1924 le stade de Boca Junior et en 1928 la Poste Centrale et la ligne de métro B.

En 1928, avec l’approche de l'élection présidentielle et la crise mondiale, l'UCR fut divisée en deux factions : les adeptes d’Yrigoyen, appelés personnalistes, et les antipersonnalistes, partisans d’Alvear. Les questions de l'autosuffisance et les dépenses militaires devinrent des sujets de contentieux. Yrigoyen remporta une victoire écrasante aux élections de 1928.

Après sa défaite, Alvear partit à Paris en 1930, ville qu'il aimait

particulièrement. C’est là qu’il apprit qu’avait eu lieu le coup d'Etat d’Uriburu, renversant Yrigoyen, âgé et malade, et dont le pouvoir s'était rapidement détérioré en raison de la crise mondiale de 1929.

L’UCRA fut dissoute mais Alvear reprit le contrôle du

parti réunifié qui était la principale force d'opposition contre le régime

autoritaire d’Uriburu. Il fut arrêté et emprisonné avec Yrigoyen fin 1932 pendant quatre mois. En avril 1933, il s’exila en Europe.

A son retour en Argentine, il fut accueilli par une foule nombreuse. Il était le seul radical marquant restant dans le paysage politique mais il ne fut jamais réélu.

Il mourut en 1942, terrassé par une crise cardiaque et est enterré dans le mausolée familial au cimetière de Recoleta.

34 BuenaOnda ׀ Octobre 2013

Troisième fois déjà ! Cela sent tout doucement la routine et j’avoue y prendre goût. J’espère que vous aussi.

Cette fois, je vous propose une adresse en Zona Norte, n’en déplaise aux citadines (et citadins). L’endroit est récent, le cadre moderne, l’affluence souvent de la partie, le tout sur un thème de cuisine chinoise très variée : j’ai nommé le P.F. CHANG’S.

Le concept, créé il y a 10 ans, a fait ses preuves : aujourd’hui, ce sont plus de 200 succursales dispersées à travers le monde qui permettent à tout un chacun de savourer des plats chinois « traditionnels », c’est-à-dire originaires de la région de Canton, ou plus surprenants car en fait chaque région de Chine a ses propres spé-cialités culinaires souvent très peu connues en dehors de ses frontières.

Mais revenons à Buenos Aires : ce lieu tout récent, ouvert il y a quelques mois, se veut imposant et confortable. Vous ne pourrez donc pas rater la bâtisse aux très hautes fenêtres dont l’entrée est gardée par deux énormes statues de chevaux dans le plus pur style mandarin. N’hésitez pas à profiter du service voiturier, un petit plaisir dès l’arrivée. Ensuite vous aurez le choix entre le passage côté bar ( ‘happy hour’ en semaine de 16h à 19h30 ) ou l’installation côté restaurant. Ne vous fiez pas à l’absence de sourire de la réceptionniste à l’entrée, les serveuses et serveurs sont eux nettement plus aimables et c’est une chance !

Bien installé dans cet endroit aux proportions démesurées, vous aurez droit au petit rituel des sauces. Surprenant, original, visuellement déroutant mais finalement plu-tôt bon. Il vous faudra ensuite choisir parmi tout un panel de saveurs.

Question entrées, nous avons un petit ( gros ) faible pour les Chang’s chicken let-tuce wraps (préparation à base de poulet que vous pourrez rouler vous-même dans de belle feuilles de laitue – se déclinent aussi en version végétarienne), les

> LA MESA DEL MESpar Sandrine VERRALEWECK

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P.F. CHANG’S

BuenaOnda ׀ Octobre 2013 35

Crispy wontons (chaussons de porc croquants accompagnés d’une sauce aigre-douce) et la Thai Chicken Noodle Salad (salade de poulet aux connotations thaï, légèrement piquante). Les portions sont généreuses et si vous manquez de l’un ou l’autre accompagnement, n’hésitez pas à en redemander.

La suite vous offre des possibilités très variées depuis le bœuf à la mongolienne au saumon grillé glacé à la citronnelle, aux herbes fraîches et au gingembre, en pas-sant par les nouilles façon Singapour (qui combinent poulet, crevettes, légumes et sauce légèrement piquante), le poulet ou parc aigre-doux classique, le poulet style mandarin et j’en oublie toute une série !

Vous l’avez compris, l’offre est donc variée, les plats bien agréables, l’ambiance détendue. Evidemment, ce n’est pas le plus raffiné que l’on puisse trouver mais tout de même une très bonne adresse pour un moment sympa, sans prétention aucune.

Petite mise en garde malgré tout, comme l’endroit est assez branché, évitez les heures d’affluence classique en Argentine si vous ne voulez pas devoir attendre un certain temps voire un temps certain avant de pouvoir vous installer. L’endroit est ouvert non-stop de midi à minuit ( 1h du matin les vendredis et samedis).

Réservation possible uniquement en semaine le midi

P.F. CHANG'S - CHINA BISTRO - SAN ISIDRO

Av. Libertador 13701(angle Ladislao)

Martínez - San Isidro

0 - 810 - 888 - 7322

www.pfchangs.com.ar

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L E S O R I G I N E SLa Pulpería était jusqu’au début du XXème siècle, l'établissement commercial typique dans les différentes régions d'Amérique la-tine. Son origine remonte au XVIème siècle. D’où vient le terme « Pulpería » ?Il y a beaucoup de versions et peu de cer-titudes !

- Selon Wikipédia, la « pulpería » est ainsi ap-pelée parce que dans ces endroits on ven-dait de la pulpe de fruits et du « pulpo a la gallega »! ( poulpe galicien).- Selon Solórzano Pereira, dans sa « Politique Indiana » publiée en 1647, le mot dériverait de la boisson « pulque » faite au Mexique à

partir des feuilles du maguey ( l’agave-cac-tus ), le magasin où l’on en vendait s’appe-lant « pulquería ». Selon cette théorie, le mot « pulpería » serait une mutation du mot «pul-quería», puisque dans le Mexique colonial, ces endroits-là remplissaient les mêmes fonc-tions que les « pulperías » d’Amérique du Sud. Cependant, c’est une origine peu probable car les communications entre le Mexique et l’Amérique du Sud étaient encore faibles.

- Une autre version indique que le nom fe-rait référence à l’employé du magasin, qui travaillait « comme une pieuvre » avec ses mains, afin de servir toute la clientèle !

S E S P A R T I C U L A R I T É S La « pulpería » fournissait tout ce qui était in-dispensable à la vie quotidienne : de la nour-riture, des boissons, des bougies, du charbon, des médicaments et du textile, entre autres. C'était aussi le centre social, le foyer des classes inférieures de la population ; là les gauchos se réunissaient pour discuter et échanger les dernières nouvelles. Dans les « pulperías », on pouvait boire de l'alcool, des combats de coqs avaient lieu, on jouait aux dés, aux cartes (surtout « el truco »), à « las bochas » ( la pétanque créole), « la taba » ( les osselets) et l’on organisait des courses de chevaux appelées « cuadreras » en effec-tuant des paris, fréquemment sources de conflits. Et souvent, l’on assistait à des duels pour gagner l'amour d'une femme…Le commerçant (el pulpero) servait les gens

derrière une clôture en fer ou en bois, pour se protéger des attaquants et des combats qui avaient lieu sur place et qui pouvaient entraîner de sérieux duels à coups de cou-teaux. L’établissement possédait habituel-lement une ou deux guitares pour que les gauchos puissent en jouer en organisant des « payadas » (dialogues chantés et improvisés en rime ! ) ainsi que des danses traditionnelles créoles entre les agriculteurs.Les indigènes allaient à la « pulpería » pour vendre des plumes, du cuir tressé, des pierres, des œufs d'autruche, du suif, de la graisse, etc… en échange de certains articles du quotidien comme la yerba, le sel, le tabac et les boissons.La circulation des pièces de monnaie était rare et entraînait un commerce qui fonction-

Dans les plaines de Buenos Aires, autrefois, les chemins étaient remplis de « Pulperías ». Lieu de rencontre des gens de la campagne. Lieu de repos, de réunion et de débauche. D’eaux de vie et d’alcool de canne. Accueil d’ivrognes et de menteurs, de jeux de cartes, de romance et de « payadas ». Théâtre de conflits entre les paroissiens, parfois avec des couteaux. Mélange d’épicerie, taverne et maison de jeux. Nous vous invitons à découvrir ensemble toutes ses particularités.

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> LA PULPERÍApar Gabriela FERNÁNDEZ BARBOZA

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nait sur la base du système de crédit, cela amenait les paroissiens à être tentés d'em-prunter.La présence de « fainéants » ( littéralement : sans emploi ) et de voyous qui fréquentaient les « pulperías » attirait des patrouilles qui les recherchaient pour les enrôler de force et les intégrer à des contingents pour défendre des forts frontaliers. Ce système touchait surtout les civils qui n'avaient pas d'emploi stable et ceux qui avaient des antécédents judiciaires. C’était la « leva » ( levée), autre-ment dit le « recrutement » de personnes pour le service de l'État. Cela permettait à la justice d’attraper les paresseux et oisifs, pour les envoyer à la guerre en échange de ra-tions, de vêtements et d’un salaire. La police faisait le tour de la « pulpería » quand la nuit commençait à tomber, moment idéal pour

attraper les « hors-la-loi » qui se trouvaient en dehors de la ville pour échapper à la justice.

Au début du XXème siècle, les « pulperías » sont tombées en désuétude en Argentine, et elles ont été remplacées par les « almacenes de ramos generales » (magasins d’alimenta-tion générale) et les « depósitos de estan-cias » (dépôts des fermes). Ces deux derniers ont appliqué un nouveau système, qui ac-ceptait des bons émis par les entreprises et remis à leurs ouvriers pour payer leurs achats. À présent, l’ambiance des « pulperías » garde encore la magie de la tradition populaire… Raison pour laquelle on trouve aujourd’hui, en moindre nombre bien sûr, et surtout à l’in-térieur du pays, des « pulperías » qui récréent la vie des gauchos et où les gens, principale-ment les hommes, se réunissent pour passer un bon moment.

La Pulpería ( Florencio MOLINA CAMPOS )Panneau vert sur le comptoir : “Ohy no ce Fia, Mañana Si” – “Ropa, tabacos i bino bueno i barato” ( Demain on fera crédit – Vêtements, tabac et vin bon et bon marché)

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ns GRANDE BRADERIE DAME TU MANO

au profit des enfantsde la CRÈCHE « Sainte Bernadette » et du « REFUGIO Emanuel »

La recette sera entièrement reverséeau bénéfice de l’association « Dame Tu Mano »

VENDREDI 18 OCTOBREchez Cécile Dereudre

vous pourrez déposer vêtements, livres, chaussures, et jeux

à partir du 7 OCTOBRE

En Zona Norte :Chez Cécile : 15 4074 7577Chez Brigitte :15 4027 0255

En Capital :Chez Morena : 15 3248 6465Chez Valérie S. (Recoleta) : 15 5813 5913Chez Valérie C. (Belgrano) : 15 5721 1424

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BuenaOnda ׀ Octobre 2013 39

I M M O B I L I E R

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