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LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC

Editorial

PunisOMME dans une classe quand le coupable d’une bêtise n’est pas dénoncé,

tout le monde est puni. Bien sûr ces mesures nouvelles anti-pandémie sont indispensables et à respecter. Mais sont-elles justes quand elles frappent tout le monde, les bons citoyens innocents, fidèles des mesures barrières, et les propaga-teurs de virus. Heureusement les mesures nouvelles ne sont pas un confinement strict, et laissent vivre les secteurs d’industrie et de com-merce, mais seulement ceux du jour. En revanche elles remuent le couteau dans la plaie des activités déjà blessées, tourisme et annexes, cafés, restaurants… quel Marocain va dîner ou prendre un sandwich avant 21 heures? Et ce sont là des milliers de TPME et de revenus, qui seront amputés ou annulés. Quant à leurs clients, Marocains du Maroc ou du Monde, ils se retrouvent pour leurs vacances, si chères, si désirées, enfermés avant la nuit tombée. Ce n’est pas un couvre-feu mais un couvre-jour.

Pendant ce temps les fauteurs de pandémie qui s’agglutinent sans masques, sans distanciation, dans les malls ou les souks autour des marchands ambulants à tâter la marchandise et taper la causette, continueront de sévir. Paradoxe, ceux qui créent le problème ne respectent et ne subissent pas la solution. S’il faut donc respecter ces dernières mesures pour notre santé, il faudra bien un jour trou-ver un moyen de sévir sur les seuls fauteurs de troubles pandémiques, isolés ou agissant en masse, même si c’est difficile. Sinon ils mèneront toute notre économie et les petits bonheurs qui nous restent, à un cycle fermetures/ouvertures inef-ficace et répétitif. Ils sont comme les cancres qui, à force de bêtises impunies, mènent toute leur classe au redoublement collectif.o

Khalid BELYAZID

C

Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - redaction@leconomiste.com- Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com

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E rebond de la création d’em-plois au deuxième trimestre tient surtout à la reprise de

l’activité agricole. Au total, 405.000 postes ont été créés mais sans parvenir à compenser les jobs perdus au cours de la même période de l’année dernière, soit 589.000. Durant ce deuxième tri-

mestre, le taux de chômage a augmen-té en particulier dans les villes pour atteindre 12,8%. Chez les femmes et les jeunes, il demeure plusieurs points au-dessus de la moyenne nationale. La situation des diplômés reste très préoccupante.o

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Opinions & Débats

Jamal Belahrach

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Quand investir dans l’immatériel devient une

nécessité́ absolue!

Au milieu des trésors de «Khizanat

Al-Quaraouiyine»

Désorientés!Nouvelles mesures anti-Covid

Ces secteurs qui ont créé de l’emploi

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