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IUFM DE BOURGOGNE
Mémoire Professionnel - professeur des écoles
Education à l’environnementet Ecocitoyenneté :
De l’espace proche à l’espace lointain
FERNANDEZ, Marie-LaureDirecteur de mémoire : M.DURAND
ANNEE 2005 – 2006 n° 05STA00788
INTRODUCTION
I. Qu’est-ce que l’Education à l’Environnement I. Qu’est-ce que l’Education à l’Environnement ..............................................................................................22
1. De l’éducation à l’environnement… ....................................................................3
2. …à l’éducation à l’environnement pour un développement durable.........5
3. L’éducation à l’environnement et les textes officiels ......................................5
II. Enjeux de l’éducation à l’environnement II. Enjeux de l’éducation à l’environnement ..............................................................................................................77
1. L’environnement : un outil pour apprendre.......................................................7
a. Un outil transdisciplinaire .............................................................................................8b. Démarches pédagogiques ..............................................................................................9c. Approches pédagogiques ..............................................................................................10
2. L’environnement : un objet d’éducation............................................................16
a. L'approche de Lucie Sauvé ...........................................................................................16
b. Concept de milieu ..........................................................................................................17
c- Objectifs .........................................................................................................................19
3. Devenir un citoyen responsable ............................................................................20
a. Pour développer chez l’élève le savoir-être.................................................................20
b. l’EEDD pour la formation du futur citoyen.................................................................21
III. Projet d’intervention et mise en œuvre pédagogiquesIII. Projet d’intervention et mise en œuvre pédagogiques ............................................................2222
1. Présentation générale.................................................................................................22
2. Description et analyse des différentes séquences..............................................23
2.1. Séquence :le tri des déchets au CP. ...........................................................................23
2.2. Séquence : la classe découverte (CE2 / CM2) .........................................................30
2.3. Bilan général ................................................................................................................23
Conclusion.........................................................................................................................37
ANNEXES ....................................................................................................................... .39BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................................56
Introduction :
Depuis déjà plusieurs années, l'environnement est un objet d'étude pour les enseignants et
leurs élèves. Comme le précise une circulaire de 2004, l'éducation à l'environnement (EE) s'oriente
désormais dans la perspective du développement durable dont le concept est encore en construction.
Une EE a été mise en place dans le système éducatif il y a une trentaine d'années. Cette éducation
répond aux besoins généralement rencontrés chez l'enfant de comprendre la nature et le monde qui l'
entoure. Ainsi est-il apparu indispensable que l'école apporte aux élèves dès leur plus jeune âge et
tout au long de la scolarité une formation qui leur permette de saisir les problèmes de
l'environnement de façon intelligente et constructive. Il s'agit d'un domaine très vaste qui s'étend à
toutes les formes du milieu de vie. C'est pourquoi l'environnement ne peut en aucun cas constituer
une nouvelle discipline. Toutes les disciplines apporteront leur contribution à cette action éducative.
Du cycle 1 à la fin du cycle 3, l'application des programmes et des recommandations pédagogiques
qui les accompagnent, conduit naturellement à étudier les thèmes nécessaires à cette EEDD. Les
premiers objectifs à atteindre avec des enfants de maternelle resteront certes très modestes et
pourtant, beaucoup de choses se jouent dès les premières expériences de vie en collectivité. Il ne
s'agit pas d'apprendre seulement à être un citoyen « propre » mais un citoyen capable de
comprendre les enjeux d'une décision, de s'impliquer dans la vie sociale. On peut donc facilement
mettre en relation l'éducation relative à l'environnement et l'éducation à la citoyenneté.
L'Education à l'environnement est une des composantes de l'Education à la citoyenneté. Son
objectif est alors de favoriser un comportement responsable de l'enfant d'aujourd'hui pour en faire
un citoyen capable de comprendre les enjeux des débats liés à la protection de l'environnement.
Ainsi il aura les moyens de prendre des décisions réfléchies pour lui-même et pour les générations
futures, dans la perspective d'un développement durable. A cet objectif est rattaché un système de
valeur fondé sur une éthique de la responsabilité et de la solidarité qui doit guider les hommes dans
leurs relations à l'environnement et favoriser le respect de la vie. La mission de l'Education
Nationale est de ce fait de développer des valeurs telles que le civisme à l'égard de l'environnement:
en sensibilisant les élèves à l'impact de leurs comportements. Dès l'école primaire, des matières
variées se doivent de participer à cette Education à l'environnement. L'environnement, c'est la
nature, certes, c'est-à-dire le milieu naturel physique et le milieu naturel biologique, mais c'est aussi
l'homme, c'est-à-dire le milieu humain personnel, le milieu social et économique et le milieu
culturel.
1
Il paraît évident qu'une dimension citoyenne existe dans l'éducation à l'environnement. Nous
pouvons nous interroger sur le lien exact qui unit ces deux éducation et nous demander plus
particulièrement, que peut apporter l'EE à l'Education de la Citoyenneté.
Nous reviendrons tout d'abord sur l'évolution du concept d'Education à l'environnement en général
et dans le système éducatif en particulier. Nous tenterons ensuite de mettre en lumière les enjeux
d'une telle éducation à l'école tant au niveau des contenus proposés qu'au niveau des valeurs
véhiculées au travers des démarches et outils proposés. Et enfin au travers des expériences menées
lors de mes stages montrer l'émergence d’une formation citoyenne qui peut être favorisée par la
pratique de l'EE.
Quelle est la place de l'Education à l'environnement à l'école primaire? Est- ce que les enfants vont
arriver à s'approprier des comportements en travaillant par exemple sur le tri des déchets à l'école et
en sortant sur le terrain au cours d'une classe découverte? En somme, je vais essayer de mettre en
lumière ces réflexions tout au long de mon mémoire et, je vais m'interroger sur la responsabilité de
chacun d'entre nous (enseignants et élèves) à l'égard de l'environnement.
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I. Qu’est-ce que l’Education à l’EnvironnementI. Qu’est-ce que l’Education à l’Environnement ??
1. De l’éducation à l’environnement…
L'EE prend racine au XIXe siècle dans les mouvements de protection de la nature. Plus tard les
problèmes environnementaux suscitent une prise de conscience plus globale, particulièrement à la
suite de la conférence internationale de Stockholm (1972) et la création du programme des Nations
Unies pour l'Environnement (PNVE) qui comprend un volet éducatif. L'UNESCO organise
plusieurs conférences sur l'EE jusqu'à celle toute récente de Thelassonique (Grèce 1997) consacrée
à une éducation pour un avenir viable. Voici trente ans d'un travail pédagogique, appelé dans un
premier temps « pédagogie de l'environnement » puis « Education à l'environnement », qui a été
mis en place dans notre système éducatif.
Le coup d'envoi de l'EE a été donné par la conférence des Nations Unies de Stockholm en juin
1972. Celle-ci a placé les jeunes en première ligne en matière de défense de l’environnement, elle
évoquait clairement la mission de l’école dans ce domaine : «il convient d’établir un programme
éducatif international d’enseignement interdisciplinaire, scolaire et extra scolaire, relatif à
l’environnement, (…) en vue de faire connaître à tous l’action simple qu’ils pourraient mener dans
les limites de leurs moyens, pour gérer et protéger l’environnement».
L'EE apparaît dans la circulaire N°77-100 du 29 Août 1977 et définit l'environnement comme:
«Cette éducation aura pour objectif de développer chez l'enfant une attitude d'observation, de
compréhension et de responsabilité à l'égard de l'environnement». Objectifs qui pourront être atteint
en faisant appel à l'ensemble des disciplines et en mettant l'enfant en relation directe avec différents
milieux de vie.
La même année, la Charte constitutive de l’éducation à l’environnement est publiée en France. Et,
en 1983, un nouveau protocole d’accord est signé par le ministère de l’éducation nationale et celui
de l’environnement. Assurant que «l’Education à l’environnement représente un des aspects
fondamentaux de la formation du futur citoyen», ce protocole prévoit une double action :
- une plus grande intégration de la notion d’environnement dans les contenus d’enseignement
et l’organisation pédagogique;
- un développement accru des projets d’actions éducatives relatifs à l’environnement.
Les nombreuses thématiques abordables en matière d'environnement sont en effet au service des
objectifs généraux de l'école.
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En France, au début des années 1990, deux tendances s’affirment et deviennent prépondérantes :
- «l’éducation pour l’environnement» qui est considérée comme un moyen pour responsabiliser
les acteurs sociaux afin qu’ils se transforment en écocitoyens pour que le développement de
notre planète soit réalisable. C’est aussi le moyen de connaître la nature, de comprendre sa
complexité. Elle invite au respect de l’environnement et à l’action pour un développement
durable.
- «l’éducation par l’environnement» qui considère l’environnement comme un moyen éducatif
qui, par l' intérêt et la richesse qu’il suscite, permet de travailler sur de nombreuses thématiques.
La confrontation de l’individu avec la réalité a pour objectif l’épanouissement des personnes et
la formation chez l’enfant du modèle actuel de l’écocitoyen.
Nous passons alors d’une éducation basée principalement sur l’environnement physique et naturel
dans les années 70/80, à une éducation qui va s’intéresser davantage à l’homme et aux sociétés dans
les années 90. Le nom «d’Education à l’environnement» devient réducteur tandis que les concepts
de «citoyenneté» et de «développement durable» prennent de l’importance : il est progressivement
remplacé par celui «d’Education à l’environnement pour un développement durable» où la pratique
du terrain, le travail de groupe et l’interdisciplinarité sont préconisés.
Un nouveau protocole est signé en 1993. Il prend en compte l’évolution des idées et des concepts
en matière d’environnement. Il assure que l’EE doit développer trois notions :
- la valeur de l’environnement, en faisant connaître, d’un point de vue scientifique et culturel,
la valeur patrimoniale de l’environnement et ses liens étroits avec l’activité humaine ;
- la notion de civisme à l’égard de l’environnement, en sensibilisant les élèves à l’impact de
leurs comportements sur l’environnement (déchets, économie de l’eau) ;
- la notion de responsabilité et de solidarité à l’encontre de l’environnement, en sensibilisant
les enfants aux inégalités devant l’environnement au sein de nos sociétés et vis-à-vis des
pays les plus pauvres.
Chaque conférence de Rio (1992) à Johannesburg (2002) en passant par Kyoto en 1997 a amené son
lot de préconisation. Après le rapport de Brundtland en 1987, le terme « développement durable »
s'est imposé progressivement et a gagné lentement le terrain de l'éducation.
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2. …à l’éducation à l’environnement pour un développement durable.
Dans la déclaration de Tbilissi (programme international d’éducation relative à
l’environnement de l’UNESCO) en 1978, l’EE est déjà considérée comme la prise en compte de
liens étroits entre économie, société et environnement. L’expression «développement durable» a
pris une grande signification dans le rapport Brundtland commandé par les Nations Unies en 1987 :
il est définit comme «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la
capacité des générations futures de répondre aux leurs». Sa propagation s’est faite lors de la
conférence de Rio en 1992. Les objectifs étaient de participer à la formation d’acteurs sociaux
éveillés au monde ; les aider à acquérir de nouvelles attitudes de respect par rapport à eux, à leur
environnement et aux autres sociétés.
Cette conférence intitulée : «le Sommet de la Terre» lie définitivement développement et
environnement. L’idée de développement durable s’impose et devient un principe repris dans toutes
les conférences.
Il faut alors étendre le domaine de l'EE et y inclure la responsabilité et l'action. Cela signifie, au
niveau des écoles et des institutions d'éducation, d'impliquer les enfants dans des projets et actions
relatives à l'environnement. Mais il pourrait aussi s'agir d'entreprendre des apprentissages en dehors
du cadre scolaire pour offrir des situations d'éducation nouvelles et motivantes (comme par exemple
les classes vertes, les classes de découverte...).
C’est donc lors de cette dernière conférence que l’actualité des préoccupations éducatives est
marquée par la tentative de promotion d'une Education au Développement Durable où l'EE est
censée s'intégrer. Le principal objectif est de faire en sorte que le citoyen se sente concerné,
responsable et capable d'actions efficaces.
3. L’éducation à l’environnement et les textes officiels
Conformément aux engagements de la France au sommet de Rio, l’Education à l’environnement
entre dans les programmes dès le cycle 1. Au cycle 2, il s’agit de commencer à structurer les
apprentissages pour permettre une prise de conscience de la responsabilité de chacun. Aux cycles 2
et 3, l’enfant ne fait que continuer à établir des valeurs et construire des apprentissages déjà
amorcés à l’école maternelle. Il approfondit ses connaissances et les élargit à d’autres espaces plus
divers et plus éloignés, et s’entraîne à les utiliser au service de la gestion de son environnement.
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Les instructions officielles de 2002 insistent sur le rôle actif que peut jouer l’enfant citoyen
d’aujourd’hui et de demain. Elles ne manquent pas de préciser les liens entre Education à
l’environnement et Education civique.
• Cycle des apprentissages premiers :
Un des principaux objectifs est «d’apprendre à vivre ensemble». Il s’agira de développer chez
l’élève des attitudes de respect et des façons d’agir. C’est dans le domaine «découvrir le monde» à
la rubrique «découverte des différents milieux, sensibilisation aux problèmes de
l’environnement (comme par exemple prendre conscience de l’importance des déchets)»
qu’apparaissent certaines valeurs comme la responsabilité: «[…] toutes ces situations sont
l’occasion d’initiations concrètes à une attitude responsable: respect des lieux, de la vie (…) à
mener une réflexion sur l’impact de certain de leurs comportements sur l’environnement de la
classe (lutte contre le gaspillage, le tri des déchets pour le recyclage, …). Elles constituent des
situations de questionnement sur le monde.»
Des situations permettent de mener de telles réflexions comme explorer les arbres de la cour d’école
que l’on pourra comparer avec ceux présents dans les forêts; monter un projet jardinage dans la cour
ou encore faire un élevage en classe.
• Cycle des apprentissages fondamentaux :
On ne parle pas encore d’éducation civique mais de «vivre ensemble». Le respect de
l’environnement et du cadre de vie ne se limite pas à la classe et à l’école mais s’étend à ces espaces
publics qui sont les biens de tous (le village, la rue...).
En ce qui concerne l’EE, il apparaît des compétences qui lui sont liées dans le domaine de l’espace
comme «se repérer dans son environnement proche et commencer à le représenter», «savoir
retrouver le rôle de l’homme dans la transformation du paysage» ou «découvrir un milieu peu
connu, apprendre à observer, aborder la notion de protection de la nature» comme par exemple au
travers de l’observation d’une mare que l’on différenciera de la rivière, du fleuve ou encore de la
mer ; au travers de la réalisation d’un aquarium au sein de la classe pour observer la vie des
végétaux et animaux dans celui-ci.
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• Cycle des approfondissements :
«Avoir compris et retenu la responsabilité que nous avons à l’égard de l’environnement» est une
compétence devant être acquise à la fin du cycle 3. Le rôle de l’enseignant est alors de faire prendre
conscience aux élèves des menaces qui pèsent sur l’environnement et de la responsabilité de
chacun.
Dans la partie «sciences expérimentales» un paragraphe entier est consacré à l’Education à
l’environnement. Par l’approche écologique de l’environnement proche, par l’étude du rôle et de la
place des êtres vivants, l’EE permettra d’opérer des choix raisonnés et de développer une prise de
conscience de la complexité de l’environnement et de l’action exercée par l’homme. Une approche
environnementale peut être aussi réalisée pour les parties relatives à l’air et l’énergie.
Dans toutes les pages listant les compétences transversales «relatives aux attitudes de l’enfant, à la
construction des concepts fondamentaux d’espace et de temps et aux acquisitions
méthodologiques», nous trouvons en fait les bases fondamentales de l’éducation à l’environnement.
En effet une grande adéquation apparaît entre ce qu’il convient de faire acquérir aux élèves dans le
cadre des compétences transversales et, ce qui constitue une part importante de l’EE. C'est pourquoi
insérer une EEDD devient une des préoccupation majeurs dans les objectifs scolaires.
Contrairement à certaines conceptions encore bien répandues, l’EEDD concerne bien les enfants
dès l’école maternelle. C’est même à ce niveau que la concordance est la plus grande. Grâce à son
statut d’éducation plutôt que de discipline scolaire, elle est bien adaptée aux objectifs et aux
fonctions de l’école maternelle qui se confondent d’ailleurs avec ses propres objectifs.
L’un et l’autre veulent contribuer au développement individuel de l’enfant, assurer son intégration
dans la société, et lui permettre de se situer harmonieusement dans son environnement physique,
social et culturel…
II. Enjeux de l’éducation à l’environnement II. Enjeux de l’éducation à l’environnement
1. L’environnement : un outil pour apprendre
L’EEDD est inscrite dans les programme de l’école primaire, elle reste pourtant très peu pratiquée
en tant que telle. Est-ce à cause des difficultés de mise en place ?
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C’est une préoccupation contemporaine, il ne faut pas en faire une discipline nouvelle mais du
moins un objet de travail scolaire nouveau tout comme l’informatique. Ce serait donc un autre outil
au service des apprentissages. On pourrait dès lors introduire l’EE dans les écoles car celle-ci doit
faire partie du bagage de l’honnête homme du XXIe siècle et, de plus les programmes élaborés
garantissent à tous l’accès à cet ensemble de connaissances.
a. Un outil transdisciplinaire
L’environnement dans toutes les disciplines :
L’environnement se construit grâce à toutes les disciplines. Ces dernières fournissent à
l’éducation civique le savoir scientifique dont elle a besoin pour faire découvrir aux enfants
l’environnement naturel et humain, les dangers qui le guettent, ainsi que les moyens de le protéger
et de remédier aux dysfonctionnements qui peuvent s’y manifester.
Selon P.Giolitto et M.Clary, dans Eduquer à l’environnement, l’environnement est «l’ensemble, à
un moment donné, des aspects physiques, chimiques, biologiques et des facteurs sociaux et
économiques susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres
vivants et les activités humaines.»
Pour P.Giolitto, le thème d’environnement se retrouve :
En biologie – géologie : travail sur les écosystèmes (forêt, milieux humides, mer, lac) et des
cycles biologiques.
En géographie : découverte de la ville, des entreprises agricoles (…) et des problèmes relatifs à
la dégradation des paysages et à l’aménagement du territoire.
En arts plastiques : utilisation de matériaux de recyclage pour une réalisation plastique par
exemple.
En physique-chimie : comprendre le danger de certaines substances, les mécanismes de pollution
de l’air, de l’eau ou du sol…
En éducation civique : développer l’esprit civique et le sens critique en mettant l’enfant en action
face à des responsabilités qui sont l’affaire de chacun.
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C’est dans cette dernière discipline que j’ai choisi principalement, d’orienter ma séquence sur le tri
des déchets. Je souhaite montrer en quoi l’EE participe à la formation du citoyen ; c’est-à-dire
comment, de façon complémentaire ces deux enseignements interagissent et contribuent au
développement de comportements citoyens.
L’EEDD se construit de façon cohérente et progressive à l’intérieur de chaque discipline ou
champ disciplinaire et, entre les disciplines. En effet elle doit s’appuyer sur:
- les enseignements disciplinaires.
- le croisement des apports disciplinaires.
- les dispositifs transversaux inscrits dans les grilles horaires.
- les temps de débat.
L’EE permet de développer des thèmes très divers qui nécessitent de mettre en relation les
différentes disciplines enseignées à l’école. L’environnement est en conséquence considéré comme
un moyen éducatif. Les impacts de l’environnement sont de plusieurs ordres : ils permettent d’une
part, d’acquérir des savoirs d’ordre disciplinaires, d’autre part, de développer certains
comportements (savoir-être) et des compétences d’ordre méthodologiques (curiosité, doute, preuve,
démarche de projet) ainsi que l’approche de l’abstraction (représentée par un dessin).
b. Démarches pédagogiques
On peut parler d’interdisciplinarité car cette activité éducative s’effectue dans le cadre d’un
projet pédagogique, intégré au projet d’école et incluant le choix par l’enseignant et les élèves du
thème de travail et la détermination en commun des objectifs. Cela sous-entend, que l’éducation à
l’environnement ne doit pas faire l’objet d’une démarche imposée et magistrale, mais doit, en
partant de l’environnement proche des élèves, être intégrée à la vie des écoles et des classes, et
s’appuyer avant tout sur l’action et l’expérience des enfants.
Les activités liées à l'environnement permettent aux jeunes d'acquérir des connaissances
indispensables — connaissances de l'homme, du monde — et les aident à comprendre la complexité
des problèmes liés à l'environnement.
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Elles les amènent à comprendre la nécessité de devenir des citoyens actifs et responsables aussi bien
dans leurs gestes quotidiens que collectifs, et à acquérir les éléments de base du débat
démocratique. Il s'agit de mettre les jeunes dans la situation d'apprendre, de réfléchir, d'agir, de
choisir. Mettre l’enfant face à de telles situations problèmes d’environnement revient à leur faire
prendre conscience des corrélations existantes entre les phénomènes et les divers paramètres qui
peuvent intervenir.
L’approche pluridisciplinaire peut s’effectuer de deux manières :
- soit en accolant les unes aux autres les contributions des différentes disciplines (on parle de
« sujets d’étude »)
- soit en pratiquant une véritable interdisciplinarité. Dans ce cas, l’activité éducative s’effectue dans
le cadre d’un projet pédagogique. (P. Giolitto et M. Clary, 1994)
c. Approches pédagogiques
L’approche scientifique : c’est historiquement la première pédagogie de terrain utilisée il y a une
trentaine d’années. Elle a la volonté d’initier enfants et jeunes à la nature mais sans utiliser à
l’origine, de pédagogie particulière.
Si cette pédagogie de terrain a beaucoup évolué au fil du temps, l’approche scientifique reste très
importante aujourd’hui dans l’initiation à l’environnement. C’est peut être la raison pour laquelle
les animateurs de terrain sont avant tout des naturalistes, de formation scientifique. Cette approche
impose souvent la mise en place de petites expériences et l’utilisation de matériel spécifique
(pouvant être fabriqué par les élèves, comme des aspirateurs à insectes par exemple). Si cet aspect
technique amène l’élève à utiliser ses capacités manuelles, son objectif principal est de permettre
une analyse conceptuelle en inventoriant, comptant, mesurant, comparant…
Très bénéfique, elle peut en effet être le préliminaire à une séquence. L’initiation à la démarche
scientifique se compose de quatre étapes principales :
ü Observer, échantillonner, déterminer, comparer.
ü Émettre des hypothèses.
ü chercher des réponses (investigation) par différents moyens (expérimentation, observation,
modélisation, documentation) et vérifier.
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ü conceptualiser et conclure.
(Cette approche viendra appuyer en tous points l’expérience observée en classe découverte)
L’approche systémique : le but de cette approche est de parvenir à une vision globale de notre
environnement ou d’une partie de celui-ci, en le considérant comme un système évolutif, à la fois
physique, chimique, biologique, humain et donc social, économique, politique et historique. Ces
différents paramètres se superposent, interagissent, pour donner l’image d’un super organisme dans
lequel circulent et s’affrontent des flux de matière, d’énergie, d’hommes et de pensées. Cette
approche tend à définir les principes d’une véritable science de l’environnement qui n’entre pas
dans le cadre de l’école primaire même si, par principe, elle est interdisciplinaire.
En effet, malgré la complexité d'une telle approche en milieu scolaire, il serait profitable de mettre
en place des activités d'EEDD qui y recourent. Avec l'aide d'intervenant spécialisés par exemple,
cette approche peut être amenée modestement en primaire (ce que j'ai tenté au travers de la
séquence des déchets pour donner aux élèves une vision globale du monde environnant et des
actions possibles sur celui-ci; même si cela reste dans le cadre d'une sensibilisation).
L’approche artistique : elle permet de faire naître et de laisser la place à une émotion artistique,
qui entraîne une sensibilisation au sujet abordé : écriture de poèmes, tableaux de feuilles, création
avec des éléments naturels (argile, bois végétaux, cailloux…). Elle constitue un élément très
motivant et intéressant de l’éducation à l’environnement, utilisable de manière bien plus large qu’en
simple conclusion d’une action comme c’est bien souvent le cas (et ça l’a été dans ma séquence car
les élèves ont utilisé du papier journal pour réaliser une production plastique).
L’approche pragmatique : elle permet de faire émerger d’autres aptitudes, fait appel à des
capacités manuelles, mais aussi relationnelles. Il s’agit, à travers une expérience concrète au contact
de la nature, d’amener l’élève à découvrir les réalités de la vie au contact des autres en milieu
naturel. Voire, pour de purs citadins, de découvrir un milieu peu connu ou totalement inconnu
(certains enfants peuvent n’avoir jamais vu la mer ou l’océan). Des enfants peuvent connaître cette
approche par le biais de clubs nature, dont la finalité est de s’impliquer concrètement pour la nature,
de colonies de vacance ou de camps scouts. Les classes d’environnement (anciennement appelées
classes de découverte) sont une occasion formidable, grâce à l’école, de changer d’horizon et de
cadre de vie. En particulier pour les élèves ne fréquentant pas, hors temps scolaire, de tels lieux.
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L’écocitoyenneté : La finalité de cette approche est de faire prendre conscience de tout ce qu’il est
possible de faire au quotidien avec ses moyens individuels. Cette approche est valorisante car elle
apporte responsabilisation et donne de l’importance à des gestes apparemment anodins de la vie
courante. Il s’agirait notamment de participer au tri sélectif, d’adopter des comportements qui
permettraient d’économiser l’eau et l’électricité comme par exemple ne pas laisser le robinet ouvert
pendant qu’on se savonne les mains et ne pas laisser une lampe allumée lorsqu’on quitte une pièce.
( cette approche fait aussi partie des objectifs de ma séquence sur le tri des déchets).
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Eduquer à l'environnement c'est:
- Respect de la vie et des autres. - L'espace et le temps.
- Solidarité avec les autres. - Concepts liés aux disciplines
- Sens des responsabilités. (matière, vivant, patrimoine...)
- Causalités (impacts de l'homme...)
- Attitude de compréhension à l'égard des autres.
- Comportements individuels dans la vie au quotidien.
- Comportements de citoyen responsable.
- Gérer son environnement corporel (alimentation, hygiène de vie...)
- Gérer son cadre de vie (aménager un espace quotidien pour qu'il soit sain et agréable).
- Gérer son environnement culturel (préserver pour transmettre aux générations futures).
- Gérer sa consommation (eau, électricité...)
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Transmettre des valeurséthiques et esthétiques
Permettre la construction des savoirs conceptuels
et méthodologiques
Qui seront utilisés au travers des comportements
et attitudes
Pour gérer l'environnement dans sa globalité
Les enfants sont les citoyens de demain. Ils seront un jour face à leurs responsabilités. Il me
paraît donc essentiel de leur faire prendre conscience dès à présent de leur environnement et de leur
rôle au sein de celui-ci.
L’EE n’est pas une discipline à part entière. En effet, les compétences et savoirs acquis dans les
autres champs disciplinaires sont remis en oeuvre dans les études relatives à l'environnement. De
même les disciplines peuvent s'associer pour dégager les interactions entre leurs différents
domaines.
Par exemple un sujet sur la consommation peut se traiter à partir de différents domaines:
– en sciences (biologie et physiques) étudier une facture de consommation d'eau fait appel à la
notion de gestion et production...
– En éducation civique: débat autour du mode de vie de certains consommateurs...
– En géographie: étude du paysage et des ressources en eau potable ou non disponibles...
La mise en conjonction de ces différentes approches peut aboutir à la construction d'un circuit de
l'eau potable par exemple et à la sensibilisation des élèves sur la limitation de leur consommation en
eau.
Cette étroite relation qui unit les champs disciplinaires peut poser pour certain professeurs
des écoles, des questions sur les finalités et les démarches pédagogiques à mettre en œuvre pour
mener à bien cet enseignement. Dans le souci d'apporter des réponses à ma mise en activité lors de
mes séances et également dans le but de parvenir aux objectifs que je m'étais fixés, je tenterai de
mettre en lumière la convergence de deux disciplines : les «sciences» et l’«éducation civique».
J'approcherai toutefois la mise en place de l'EEDD dans le cadre d'autres domaines disciplinaires
tels que les arts visuels ou le français (maîtrise de la langue, acquisition d'un vocabulaire
spécifique).
En somme, l’EE s’inscrit dans une démarche interdisciplinaire et s’attache à développer trois
notions essentielles à la formation globale de l’élève (au regard de mes objectifs visés) : attitude
méthodologique, responsabilité à l’égard de l’environnement, et responsabilité individuelle.
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2. L’environnement : un objet d’éducation
La conférence de Belgrade en 1975, sous l’égide de l’UNESCO, définit en ces termes la
finalité de cette éducation : "former à l’échelle mondiale une population consciente et préoccupée
de l’environnement et des problèmes s’y rattachant et qui, par son savoir, sa compétence, son état
d’esprit et son sens de l’engagement, est en mesure de contribuer collectivement et individuellement
à résoudre les problèmes et à éviter qu’il s’en pose de nouveau pour l’avenir".
L’environnement constitue "une nouvelle dimension de la citoyenneté", l’éducation qui le concerne
devient une éducation civique ou citoyenne. Il s’agit de développer des sociétés justes et
harmonieuses. Cette conception humaniste et généreuse qui intègre les notions de solidarités et de
communauté peut être le fondement de toute approche éducative liée à l’environnement.
a. L'approche de Lucie Sauvé
Lucie Sauvé dans son ouvrage «Pour une Education relative à l’environnement», précise ce que
l’environnement représente pour l’homme et distingue différents types de représentations de
l’environnement.
- L’environnement comme problème à résoudre : il faut le protéger, trouver et mettre en
œuvre tous les moyens possibles pour le préserver.
- L’environnement comme ressources à gérer : l’environnement fournit à l’homme les
ressources nécessaires à sa survie ; il faut donc apprendre à bien les gérer dans la perspective
d’un développement durable.
- L’environnement comme milieu de vie quotidien : où l’homme évolue au cours de ses
activités quotidiennes ; cet environnement est propre à chacun qui doit l’entretenir s’il veut
améliorer sa qualité de vie.
(D'après Lucie Sauvé, extraits d'un article paru dans Symbioses, n° 20, janvier 1994) L'objet de l'EE
est de permettre «l'émergence de citoyens résistants, débatteurs, qui n'acceptent que l'on pense à
leur place et qui interviennent dans les débats.» C'est pourquoi il est bénéfique de:
- Partir de l'expérience concrète, directe : il peut s'agir d'une expérience cognitive, affective, morale,
spirituelle, physique, etc.
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- Privilégier une pédagogie de terrain : apprendre dans et par l'environnement, à commencer par le
milieu de vie quotidien.
- Adopter une approche interdisciplinaire des réalités environnementales, permettant une vision
globale et systémique de ces dernières.
- Favoriser l'implication active des apprenants à la gestion de situations d'apprentissage et à la
construction du savoir.
- Stimuler le travail coopératif.
- Privilégier une orientation communautaire : apprendre avec les gens de la communauté, pour la
résolution de problèmes environnementaux.
b. Concept de milieu
Il existe diverses conceptions de l’environnement distinctes les unes des autres, il peut
arriver qu’un même projet adhère à plusieurs d’entre elles. En effet, ces conceptions loin de
s'opposer, sont très diverses mais apparaissent comme complémentaires et au service de l'EEDD.
L’environnement, un problème
Il s’agit ici de l’environnement biophysique, menacé par diverses nuisances et détériorations, qu’il
faut conserver ou restaurer. Cette conception de l’environnement fait appel aux compétences de
professionnels de ce domaine. Elle commande des stratégies pédagogiques liées à une démarche de
résolution de problème, telle que l’étude de cas.
L’environnement, une ressource
Il s’agit ici du patrimoine biophysique, qui assure une certaine qualité de vie. Comme tel,
l’environnement constitue une ressource limitée, qui s’épuise et se dégrade et qu’il faut donc gérer
dans une perspective de développement durable et de partage équitable. Cette conception fait appel
aux compétences du conservateur, du gestionnaire, de l’économiste. Elle commande des stratégies
pédagogiques qui vont de l’interprétation du patrimoine aux campagnes de sensibilisation, aux
économies d’énergie et à diverses activités de recyclage.
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L’environnement de la nature
Il s’agit ici de l’environnement «pur» dont l’homme s’est dissocié et avec lequel il doit apprendre à
renouer des liens afin d’améliorer sa qualité de vie. Comme tel, l’environnement constitue un objet
d’admiration pour certains, alors que, pour d’autres, il est le lieu au sein duquel l’être vivant doit se
développer. Ce sont surtout les naturalistes et les poètes qui ont cette conception de
l’environnement, laquelle commande tout simplement une totale immersion en pleine nature.
L’environnement de la biosphère
L’environnement se trouve ici constitué de la planète sur laquelle l’homme vit, du «monde fini» tel
que le définissent de nombreux philosophes et chercheurs, tels Albert Jacquard ou Edgard Morin.
Cette conception de l’environnement, qui est propre surtout aux philosophes et aux humanistes,
contribue à développer une conscience mondiale, à l’échelle de toute la planète. Elle inspire,
comme stratégies pédagogiques, des discussions de groupe et des débats à partir d’une
problématique éthique globale.
L’environnement, un milieu de vie
Il s’agit ici de l’environnement de la vie quotidienne, à l’école, au travail, à la maison, dans les
loisirs : un milieu de vie imprégné de composantes humaines, socioculturelles, technologiques, etc.
Chacun, à la fois comme acteur et comme créateur, doit apprendre à connaître et à aménager son
milieu de vie jusqu’à développer un sentiment d’appartenance envers cet environnement. Pour ce
faire, il peut faire appel aux compétences des personnes qui l’entourent. Pour y réussir, la stratégie
la plus appropriée semble l’étude de milieu.
L’environnement communautaire
Il s’agit ici de l’environnement d’un milieu de vie partagé entre plusieurs : un lieu de solidarité, de
vie démocratique, où chacun participe activement à transformer son milieu et à le développer. Les
compétences à exploiter sont celles du sociologue, de l’animateur social, du politicien. Quant à la
stratégie pédagogique à utiliser, le modèle pédagogique de recherche-action pour la résolution de
problèmes communautaires semble le plus pertinent.
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c- Objectifs :
Cette éducation poursuit plusieurs objectifs en termes de savoirs, compétences et savoirs-être :
- Favoriser un comportement responsable de l’enfant d’aujourd’hui pour en faire un
citoyen capable de comprendre les enjeux des débats liés à la protection de l’environnement.
- Former des écocitoyens responsables pour qu’ils comprennent les relations qui unissent
l’homme à son milieu dans l’espace et le temps.
- Faire prendre conscience aux élèves de l’impact des choix individuels et collectifs en
matière d’environnement, de la nécessité d’un comportement responsable et solidaire,
indispensable pour un développement durable.
- Modifier des attitudes et comportements.
En terme d'objectifs de connaissances cela pourrait être: connaître des milieux différents (écologie),
des systèmes humains; ou prendre en compte les actions de l'homme sur son environnement
(conséquence du gaspillage ou de la pollution par exemple).
En termes de savoir, elle se fera à l’intérêt de chacune des disciplines mais aussi sous forme de
devoirs interdisciplinaires. Une entrée par thème, qui feront référence à de nombreux problèmes
environnementaux d’aujourd’hui, sera traitée dans une perspective de développement durable c’est-
à-dire de solidarité envers les peuples d’aujourd’hui et des générations futures.
La notion de développement durable renvoie à la transmission de valeurs partagées: l'équité, la
justice, la liberté (etc...) qui se concrétisent dans des comportements individuels et collectifs. Les
sujets de société abordés dans le cadre de l'EEDD favorisent l'appropriation concrète des principes,
des notions et des valeurs contenus dans l'éducation à la citoyenneté. En terme d'objectifs d'attitudes
elle vise donc à développer:
- la responsabilité : les élèves sont face à leurs responsabilités individuelles et collectives, on leur
fait mesurer leurs droits mais aussi leurs devoirs. En plaçant les élèves dans une démarche de
questionnement et d'esprit critique, l'EEDD permet de travailler les compétences nécessaires au
futur citoyen. Les projets précis sur lesquels elle s'appuie, rendent visibles les liens entre l'éducation
formelle et informelle du futur citoyen. En effet, l'EEDD est une éducation au choix dans la
perspective d'une action citoyenne.
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- Solidarité : Obligeant à penser les problèmes environnementaux, économiques et sociaux de
façon globale, l'EEDD rend sensibles les interrelations entre les actions humaines et leur
environnement. Elle conduit aussi à considérer le monde comme un système complexe où tous les
éléments, tous les processus sont interdépendants et solidaires. C'est pourquoi, les problèmes liés à
l'environnement et au développement doivent être pensés à toutes les échelles. Cette démarche porte
à la fois sur la compréhension des phénomènes et sur les actions que cette dernière engendre.
L'EEDD permet, par exemple, de traiter des problématiques qui croisent celles de l'Education au
développement et à la solidarité.
12
Lors de la classe découverte j'ai pu assister à un jeu de rôle « Décidons notre paysage » où ces deux
attitudes étaient développer. Cette activité consistait en un jeu de rôle avec un plateau central
représentant un paysage. Chaque élève s'était vu assigné un rôle et devait participer à une grande
réunion publique. Le but de celle-ci était de prendre des décisions d'aménagement du paysage. Ce
jeu a donc fait intervenir des notions civiques comme le rôle du maire, des institutions et a été
l'occasion de mettre en place un atelier où l'objectif était de comprendre ce qu'était le
développement durable et impact de chacune des décisions des citoyens sur l'environnement.
2. Education à l'environnement pour un développement durable et
Education à la citoyenneté : quels liens?
L’EEDD a pour objectif de faire développer aux élèves des comportements et attitudes se référant à
un certain nombre de valeurs qui sont de plusieurs ordres. Placés dans des situations qui peuvent
être familières, les élèves mettront en avant des valeurs proches d’eux, qui sont donc en accord avec
les celles de l’EEDD. Ils deviendront peu à peu acteurs et prendront conscience des conséquences
de leurs actions. De citoyens observateurs, ils deviendront des citoyens acteurs dans une démarche
qui leur sera proposée (comme dans le jeu de rôle présenté ci-dessus). L'école doit donc préparer
l'enfant à ses responsabilités, ses droits et devoirs d'adultes. L'enseignant doit lui faire comprendre
son statut d'enfant citoyen et le guider au mieux dans son apprentissage des valeurs civiques.
a. Pour développer chez l’élève le savoir-être.- Comportements et valeurs induit par une éducation à la citoyenneté:
Au regard des programmes de l'école élémentaire, au cycle 3 plus particulièrement,
«l'éducation civique n'est pas, en priorité, l'acquisition d'un savoir, mais l'apprentissage pratique
d'un comportement. Ce domaine n'est donc pas lié à un enseignement mais à tous.»
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L'école élémentaire est chargée de dispenser des savoirs indispensables à l'exercice de la
citoyenneté. Le citoyen instruit devient ainsi autonome.
Les jeunes enfants d’aujourd’hui étant les citoyens de demain, le but de l’EEDD est aussi, de les
inciter à gérer efficacement leur environnement et de leur fournir les moyens intellectuels
nécessaires pour le faire. Le premier rôle de l’institution scolaire ou de la société éducative est de
faire naître chez les jeunes un certain nombre de comportements positifs à l’égard de
l’environnement.
b. l’EEDD pour la formation du futur citoyen- Comportements et valeurs citoyens générés par l'éducation à l'environnement:
L’EEDD vise à former des écocitoyens manifestant une attitude responsable à l’égard de ce
patrimoine collectif de l’humanité qu’est l’environnement, en s’engageant au service de sa
protection et de sa gestion. La dimension action et partenariat de l’éducation à l’environnement, va
dans le sens d’un tel point de vue.
Parler d’EEDD ou d’éducation environnementale, revient à se centrer à nouveau sur l’enfant pour
lui ouvrir les yeux sur cet environnement, lui faire percevoir son existence, le sensibiliser à la
nécessité de prendre en compte ses caractéristiques. Le but de l’EEDD est de ne former rien moins
qu’un nouveau citoyen. Un citoyen auquel ses droits ne font pas oublier ses devoirs : devoir
d’apprendre à connaître l’environnement pour bien le gérer, à respecter la vie, la nature.
Ainsi son but essentiel est de promouvoir une nouvelle citoyenneté que l’on peut baptiser
l’écocitoyenneté, contribuant à doter les jeunes d’attitudes et de comportements visant à respecter,
protéger et finalement à bien gérer l’environnement, et donc de leur permettre d’acquérir un
«savoir-vivre» environnemental.
L'EEDD est abordée comme une démarche transversale, un ensemble de pratiques et de modes
d'action et de réflexion communs aux différents enjeux écologiques; où se trouve la question des
savoirs nécessaires à l'exercice d'une citoyenneté pleine et entière. Elle n'est pas une simple
vulgarisation d'idées écologiques c'est pourquoi elle doit faire l'objet d'une Education (ce que j'ai
essayé de mettre en lumière au travers de mes séquences cf. annexes ).
21
III. Projet d’intervention et mise en œuvre pédagogiquesIII. Projet d’intervention et mise en œuvre pédagogiques
1. Présentation générale
J’ai décidé de mettre en œuvre un projet autour l’environnement.
J’ai donc mené avec 25 élèves de Cours préparatoire à Ruffey les Beaune, lors de mon stage R2, un
projet environnemental sur le tri des déchets. J’ai pu également accompagner deux classes, CE2 et
CM2, durant quatre jours en classe découverte à Cuisery dans la Saône et Loire.
Ce fut pour moi l’occasion d’une part de suivre un projet à la fois en classe et sur le terrain, relatif à
l’environnement et d’autre part de mesurer les effets d’un travail de ce type.
A la vue des contraintes liées au stage, peu de temps (3 semaines) et une connaissance sommaire
des élèves, le projet ne pouvait être à l’initiative des élèves et allait être fortement guidé par
l’enseignante. J’ai toutefois pu remarquer que les enfants avaient connaissance d’une certaine
manière d’agir en ce qui concerne les déchets. En effet lors de la récréation les enfants sortent une
poubelle systématiquement. On peut également remarquer la présence d’une poubelle jaune
destinée au recyclage plastique principalement et dans laquelle les élèves déposent des bouchons en
vu d’un recyclage. D’où un rôle primordial de l’école et des enseignants dans la sensibilisation des
enfants à la gestion des déchets et à l’acquisition de gestes écocitoyens.
Il m’a donc semblé que l’étude de la gestion et du tri des déchets au sein même de l’école pourrait
un être un point départ pour une prise de conscience de l’importance d’une gestion intelligente des
déchets qui nous entourent afin d’acquérir des comportements responsables et ce dans la
perspective d’un développement durable.
Par ailleurs le fait d’accompagner des enfants en classe découverte était pour moi l’occasion de voir
à la fois un projet environnement lors d’une sortie mais aussi d’observer le degré d’impact d’une
sensibilisation au respect de la nature, d’un environnement nouveau (la forêt et les milieux
humides) pour en montrer la beauté, la complexité et la fragilité.
A travers ma séquence menée sur le tri des déchets ainsi que mes observations réalisées lors
de la classe découverte, j’ai choisi de mener de front une analyse de l’EE à la fois porteuse de
valeurs citoyennes et débouchant sur la notion de développement durable.
22
2. Description et analyse des différentes séquences
2.1 Séquence : le tri des déchets au CP
Cette séquence s’est déroulée sur trois semaines, les enfants ayant des horaires de découverte du
monde pré-établis dans l’emploi du temps, je me suis calée sur ce quota horaire et j’ai essayé de
mener à bien celles-ci. J’ai alterné travaux de groupe et travaux individuels ce qui a permis à la fois,
de confronter les savoirs et points de vue des membres du groupe et ensuite en groupe classe, mais
également de permettre aux élèves d'utiliser ces moments collectifs au travers de travaux
individuels de réinvestissement. L’une des préoccupations de l’EEDD est d’engendrer des
comportements responsables, c’est pourquoi je voulais amener les élèves à adopter une attitude
citoyenne face aux déchets.
- L’objectif principal de cette séance était de placer l’élève face à des gestes quotidiens qui lui
permettent d’être un bon écocitoyen et d’adopter des gestes dans la perspective d’un
développement durable.
- Compétences transversales : commencer à prendre en compte le point de vue des autres
membres du groupe ; rédiger avec l’aide du maître, un compte rendu d’observation et
formuler des questions pertinentes.
Objectifs notionnels visés au travers de l’ensemble des séances décrites ci-dessous :
- identifier un des grands problèmes du monde : la protection de l’environnement.
- prendre conscience de la responsabilité de chacun dans la société.
- apprendre à trier ses déchets et savoir pourquoi on doit les trier.
- composer des affiches pour la classe qui soient la somme des découvertes des élèves.
- donner des exemples de situations mettant en jeu les droits et devoirs de l’homme et du citoyen.
- connaître les différentes poubelles qui permettent le tri.
- acquérir un vocabulaire spécifique.
Objectifs méthodologiques :
- observer un document et en tirer partie.
- savoir mobiliser des connaissances, faire des suppositions pour répondre à questions.
- faire des choix et les expliciter.
- produire une synthèse du travail réalisé en classe sous forme d’affiche.
23
a- Description de la séquence : • Séance 1 : Les déchets (cf. annexes n° 1a p 40 et n°2 p 45 )
Cette première séance, qui s’est déroulée en plusieurs temps, était consacrée à l’introduction
du sujet et au recueil des conceptions initiales sur le thème de l’environnement en général et des
déchets dans la vie quotidienne.
Tout d'abord, j’ai soumis aux élèves le thème de notre travail pour les trois semaines à venir,
puis j’ai présentée une affiche en leur donnant pour consigne de bien observer et dire ce que les
personnages font et ce qu’ils peuvent m’en dire (cf. annexe 2). La plupart des enfants retrouvent les
gestes de chacun des individus et les verbalisent. Un des élèves explique aux autres que le petit
garçon jette son papier par terre et parle alors de pollution. Collectivement nous tentons de définir le
mot polluer et il est décidé de conserver «c’est ce qui vient polluer la nature, ce n’est pas bien».
Dans un second temps, un questionnaire oral a permis de faire émerger les conceptions des
enfants sur le thème lancé par l’enseignante : «si je vous dis –« respect et protection de la nature »-
à quoi cela vous fait-il penser ?» Les mots déchets, nature et pollution apparaissent à plusieurs
reprises. Je décide alors d’entamer des échanges langagiers autour du concept de tri sélectif. « Quels
types de déchets connaissez-vous ? » Les propositions sont notées au tableau par l’enseignante qui
réalise sans le dire au élèves un premier tri ce qui fera l’objet d’une analyse orale par la suite :
«Pourquoi ai-je noté ce que vous venez de me dire dans des colonnes différentes ?» Les élèves
proposent une explication et interagissent sur les réponses données.
Pour conclure cette séance, l’enseignante convient avec les élèves de réfléchir sur « comment on se
débarrasse des déchets et quelles poubelles ils connaissent ? ». Ils devront alors pour la séance
suivante apporter des déchets propres comme ceux notés au tableau et un petit cahier qui servira à
recueillir les recherches menées collectivement et les manipulations effectuées (cf annexe).
• Séance 2 : le tri en grandeur nature – trier c'est gagner (cf. annexe n° 1b p41 )
Les élèves ont apporté suffisamment de déchets, ce qui m’a permis de mettre en place un
exercice de tri collectif. J’avais moi-même par précaution apporté un certain nombre d’emballages
relatifs à chacune des poubelles qui allaient être l’objet de notre travail mais aussi pour être sûre que
toutes les catégories soient bien représentées.
24
Avant de procéder au tri, on fait un retour sur les notions de poubelles et de déchets ; sur les
connaissances qu’ils ont sur les différentes poubelles existantes dans leur quotidien. L’allusion aux
gros conteneurs présents dans le village me permettra d’utiliser les affiches préparées au préalable
par mes soins. Ces affiches représentent des répliques de poubelles de tri que l’on trouve dans la
commune.
Puis répartis par petits groupes de 4 ou 5 élèves, ils doivent réaliser un tri des emballages collectés.
Un rapporteur dans chaque groupe viendra expliquer le choix des critères de tri ce qui sera noté au
tableau par l’enseignante. En même temps les autres élèves approuvent ou réfutent les choix.
L’objectif ici est donc la mise en place de critères de choix et un tri des emballages apportés.
Ensuite j’ai affiché au tableau les trois poubelles de couleur préparées sur des grandes feuilles
canson. Et, collectivement un titre devait être donné par les élèves à chacune d’elles en fonction des
connaissances et avec mon aide. J’ai alors apporté des précisions sur les matières et leur ai rappelé
le tri qu’ils venaient d’effectuer. J’ai pu constater des connaissances préalables même si elles
apparaissaient incomplètes.
Enfin, de nouveau par petits groupes, les enfants vont choisir un élément en fonction de sa nature et
de la poubelle à laquelle il est destiné. L’objectif visé ici est de rendre l’enfant capable de sérier des
déchets selon leur nature. Tour à tour chaque groupe vient ajouter son emballage sur l’affiche
correspondante, ce qui fera office de trace écrite collective de la séance. Les élèves se sont alors
rendu compte de la diversité des déchets produits quotidiennement.
• Séance 3 : le tri individuel – agir en bon citoyen (cf. annexes n°1c p 42 et n°4 p 47/48)
Sur le même modèle que la séance précédente, les élèves vont procéder à tri sur leur cahier de
chercheur individuellement. Ce travail a pour objectif le réinvestissement des connaissances
découvertes lors de la séance précédente. Je leur ai donc proposée une tâche à savoir coller les
déchets dans la bonne poubelle mais pas au hasard.
Dans un premier temps, collectivement nous avons fait le point sur les connaissances des élèves et
avons tenté de réactiver certains éléments, vus dans la séance précédente, nécessaires à la réalisation
de la tâche du jour. « Combien de poubelles avons-nous dénombré ? Qu’est-ce que l’on met à
l’intérieur ? »
25
Dans un deuxième temps, j’ai distribué à chaque élève 3 poubelles identiques à celles des affiches
qu’ils colleront dans leur cahier et un lot de 6 étiquettes découpées dans des prospectus qu’ils
replaceront dans la bonne poubelle selon la matière. Les consignes données, les enfants réalisent la
tâche en 4 temps :
1- trier les étiquettes selon la matière ;
2- les replacer dans une poubelle ;
3- donner un titre à chaque poubelle ;
4- après vérification de l’enseignante, collage et coloriage des poubelles.
• Séance 4 : TICE : l’historique des déchets et leur devenir. (CF; annexes 1d p 43 et 3 p 46)
Cette séance est l’occasion, par un autre outil, l’informatique, de faire de l’éducation à
l’environnement et à l’écocitoyenneté. Sur un site ludo-éducatif les élèves prennent connaissances
de l’historique des déchets et aussi de leur trajet une fois jetés et de leur devenir. C'est également le
moment d’approcher le concept de logo d’environnement, de les repérer sur des emballages et d’en
chercher la signification. Lors de cette séance un questionnaire est distribué aux élèves. Les
questions sont réparties dans les groupes et sont ensuite regroupées pour constituer la trace écrite
collective de la séance (cf. annexe 3).
En fin de séance j’ai demandé aux élèves d’apporter des logos découpés sur les emballages.
• Séance 5 : les logos environnement. (cf. annexe 1e p 44 et 4 p 48 )
L’objectif ici est de vérifier la présence d’un logo sur un emballage et de prendre conscience de sa
signification mais aussi de sensibiliser les élèves à l’intérêt du tri sélectif et du recyclage. Les élèves
ont tenté de définir le mot recyclage ; après une dictée à l’adulte ils fixent cette définition sur leur
cahier et illustrent celle du logo avec ceux apportés.
• Séance 6 : Tritou. (cf. annexe 1e p 44 et 5 p 51)
Cette séance était consacrée aux gestes de protection de l’environnement. Je suis partie d’une bande
dessinée extraite d’un livret pédagogique.
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Les objectifs regroupent en partie ceux des séances précédentes :
- sensibiliser les élèves à la problématique de l’environnement.
- les inciter à rechercher des solutions dans leur environnement proche.
- favoriser l’apprentissage de nouveaux gestes quotidiens.
- les amener à être des citoyens responsables de leurs actes.
Cette bande dessinée met en scène Tritou, un petit animal qui doit essayer de débarrasser la plage de
ses déchets. L’activité proposée met en scène un personnage ce qui permet de faire le lien entre le
conte et des gestes quotidiens (ce qui peut inviter à faire un réinvestissement pluridisciplinaire). De
plus cette activité est bien ancrée dans le quotidien de l’enfant et l’aide autant à la compréhension
de l’intérêt de trier qu’à sa mise en pratique.
Au terme de la séance et pour clore la séquence les élèves se verront remettre un diplôme par
Tritou, du bon citoyen.
b. Analyse de la séquence :
Cette séquence alternait des organisations de travail collectives et individuelles mais aussi
des temps d’échanges. Le premier travail mené avec les élèves en groupe classe n’a posé aucun
problème et la nouveauté a permis de capter l’attention des élèves durant un bon moment, cela a été
aussi l’occasion de prendre la parole à tour de rôle et d’écouter les opinions ou propositions de
chacun. L’alternance orale et écrit a permis à l’ensemble des élèves de participer et de travailler de
façon transversale le français: parler, lire et écrire.
De nombreux supports ont été utilisés. Les affiches individuelles préparées à l’avance par
l’enseignante ont permis un gain de temps considérable et donc une mise en pratique plus rapide.
L’exploitation de déchets ramenés par les élèves et mis sur les affiches du groupe classe a
également été très parlante et motivante pour les élèves. Pour chaque éléments de la séquence un
recueil des connaissances des élèves a été effectué ils ont donc bénéficié d’un temps de parole
pendant lequel chacun pouvait interagir pour apporter des compléments ou réfuter une idée
proposée.
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La séance 2 prévue pour une durée de 60 minutes, a durée pourtant 1h30 mais les élèves sont restés
captivés car la manipulation et les situations étaient motivantes pour eux. L’activité de tri s’est alors
bien déroulée même si la phase de retour collectif aurait pu être écourtée en ne prenant que 2
groupes pour modèles et les autres auraient ajoutés des critères de classement s’ils n’avaient pas été
mentionnés auparavant.
L'ensemble de la séquence s'est révélée stimulante pour les élèves. Ces derniers ont été confrontés à
une situation nouvelle, qui a permis la mise en activités et l'apport de nouvelles connaissances. La
totalité du travail a été conservée dans un petit cahier du chercheur où chaque enfant a conservé ses
travaux et recherches, ce qui leur a donné un grand sentiment d'implication et de valorisation (cf.
annexe 4). Même si les objectifs étaient quelques peu ambitieux je pense que chez les élèves, s'est
amorcée une prise de conscience de la responsabilité de chacun dans la société ainsi que des droits
et devoirs de l'homme et du citoyen.
c- Prolongements :
● Parallèlement à ce travail, plutôt orienté dans le domaine découverte du monde, a été mené un
travail en lecture d'album. En effet pour compléter ce travail sur le thème l’environnement j'ai
décidé d'introduire l'album «Oh les poubelles!» de Christine Flament. Ceci a permet de manière
différente d’aborder les déchets et leurs trajets au travers de l'histoire de Cynthia, une petite fille qui
part à la recherche de son doudou et découvre une usine d’incinération (cf. annexe 5 p 49/50/51).
Les séances organisées autour de cet album avaient plusieurs objectifs:
1) Parler
- Faire des propositions d'interprétation pour dire un texte en le lisant ;
- Rapporter un événement, un récit, une information, une observation en se faisant clairement
comprendre ;
- Dégager la signification d'une illustration rencontrée dans un album en justifiant son
interprétation à l'aide des éléments présents dans l'image ou des situations qu'elle suggère ;
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2) Lire
Comprendre les textes
- Comprendre les informations explicites d'un texte littéraire ou d'un texte documentaire
appropriés à l'âge et à la culture des élèves ;
- Dégager le thème d'un texte littéraire (de qui ou de quoi parle-t-il ?) ;
- Relire seul un album illustré lu en classe avec l'aide de l'enseignant ;
- Formuler des hypothèses à partir de la couverture ou d’une illustration ;
- Utiliser le vocabulaire de l’édition.
- Répondre à des questions globales et directes ;
- Décrire les personnages, le temps, le lieu ;
- Formuler dans ses propres mots une partie de l’histoire entendue ;
- Reformuler dans ses propres mots une histoire lue ;
- Retrouver des informations ponctuelles sur un texte ;
- émettre une hypothèse sur la suite de l’histoire.
Description :
La réalisation «d'un carnet de lecture» avait pour but de susciter le plaisir de lire mais
également approcher la notion de lecture littéraire et, de respect de l'environnement sans que celui-
ci soit trop fastidieux pour les élèves étant donné son étude dans un autre domaine disciplinaire. Cet
outil apparaissant dans les textes officiels (documents d'accompagnement littérature au cycle 3) il
me paraissait judicieux de l'introduire au CP avec quelques variantes. Les élèves ont pu au travers
de celui-ci réagir de façon collective aux lectures de l'enseignante et pour cela nous avons employé
en partie la dictée à l'adulte. Bien que le carnet de lecture ne soit pas un résumé de ce qui a été lu, il
a été l'occasion de travailler la dimension expression orale et écrite autour d'un thème ( restitution
de ce qui a été lu) mais il a été aussi pour les élèves un moyen d'exprimer leurs réactions par le biais
d'illustrations ou encore la mise en situation d'effectuer des choix donc de réagir individuellement
( choix du personnage préféré qu'ils illustreront et au sujet duquel ils rédigeront une phrase pour
dire pourquoi).
Par ce travail ils ont eu la possibilité de s'approprier l'album et d'en saisir les messages relatifs aux
comportements citoyens. Ils ont également découvert d'autres aspects de la gestion des déchets et de
la préservation de l'environnement dans lequel nous vivons.
29
● Au vu des nombreux déchets apportés en séance 2 pour le travail de tri, il nous a été possible
d'utiliser le papier journal pour réaliser une production plastiques dans le domaine des arts visuels.
Avec des matériaux recyclables les enfants ont pu confectionner un arbre.
L'objectif était d'utiliser un matériau recyclable et différentes techniques dans une seule
composition. La consigné était: déchirer dans le papier journal une dizaine de bande de largeurs et
de longueurs variées. Les coller sur une feuille de canson de couleur foncée en les disposant de
façon à représenter la silhouette d'un arbre (tronc et branches). Ensuite avec de la gouache blanche
faire au doigt des points autour des branches. Veiller à les disposer de façon à ce qu'ils représentent
le feuillage englobant toutes les branches.
L’éducation à l’environnement présente de nombreuses situations riches à exploiter puisqu’elles
s’ancrent dans la vie quotidienne des enfants et permettent donc de multiples prolongements.
2.2 Séquence : la classe découverte (CE2 / CM2)
La circulaire de 93 relative à la classe d’environnement stipule «qu’au niveau de l’école
primaire, l’initiation à l’environnement revêt un caractère concret, allant de la découverte
émotionnelle des beautés naturelles pour les enfants du cycle des apprentissages premiers, jusqu’à
l’enquête méthodiquement préparée et exploitée en fin de cycle des approfondissements». La
préparation pédagogique des classes d’environnement fera appel, notamment aux publications et
aux ressources du CNDP. Les centres permanents d’initiation à l’environnement ainsi que diverses
associations pourront fournir un appui précieux.
30
Selon Philippe Meirieu, ces sorties sont une occasion de permettre à l'enfant de réfléchir, dans des
environnements différents et lors d'activités pédagogiques diversifiées, sur l'interaction entre les
hommes et le monde. De même Célestin Freinet revendiquait l'importance du milieu et de
l'environnement dans l'éducation. Selon lui, c'est dans un « contact authentique avec la nature que
l'enfant peut se développer ».
1- D escription du séjour: (cf. annexe 6 p 52)
Au cours de mon année de formation, il m'a été possible de participer à une sortie ayant pour
projet une EEDD. Le thème de la nature et du monde du vivant a été retenu par plusieurs
enseignantes comme lien privilégié des apprentissages de l'année en cours. La zone de découverte
se situait à Cuisery en Saône et Loire.
La classe de découverte s'est déroulée en grande partie au centre Eden, situé à 8km de Tournus.
C'est un centre de découverte du patrimoine naturel destiné à diffuser la connaissance des espèces,
des milieux naturels et d'une manière générale de l'environnement à tous les publics. Des sites de
proximité ont permis d'étudier les grands types de milieux naturels qui caractérisent cette région:
forêt, bocage, pelouses calcaires, milieux humides, vallées alluviales et réserve naturelle. Cet
organisme dispose sur place d'un espace muséographique ludique et interactif qui présente les
richesses naturelles de la Bourgogne. A partir de celles-ci, on peut appréhender les questions
d'environnement dans un cadre interdisciplinaire.
Pendant le séjour, la présence de quatre animateurs spécialisés dans l'EEDD et l'écologie, a permis
la mise en place d'activités de qualité et un travail en atelier par petits groupes de dix élèves. Le
programme du séjour, élaboré à l'avance entre les animateurs et les enseignants, est en adéquation
avec le projet de chaque classe. Les activités proposées sont également agrées par le ministère de la
jeunesse et des sports.
2 - Objectifs :
L'EEDD élargit alors le concept d'étude du milieu et tout un réseau s'élabore pour la définition, la
sauvegarde, l'amélioration et l'appropriation du patrimoine culturel. C'est pourquoi les enseignants
partent en classe découverte, car ils sont partisans des méthodes actives. Engagé dans son projet,
l'élève développe et élabore des stratégies par l'action. La diversité des actions créées lors d'un
séjour, enrichit les moments d'apprentissages et renforce le processus mis en jeu.
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Elle s'inscrit dans un projet plus vaste, celui de l'école et trouve sa justification dans sa spécificité :
la mise en contact des enfants avec un environnement nouveau et la mise en relation des savoirs
théoriques avec des expériences sensibles. Les objectifs du séjour sont d'une part l'acquisition de
connaissances, en particulier sur les milieux naturels et en privilégiant l'interdisciplinarité; d'autre
part, l'appropriation par les enfants d'un savoir-faire issu d'une démarche scientifique.
Avec la collaboration des intervenants du centre Eden, des objectifs pluridisciplinaires ont été fixés:
✔ Education à la citoyenneté: apprendre à établir et suivre des règles de vie en collectivité, à
respecter les règles de sécurité établies dans un lieu différent de l'école ou pour une activité
particulière.
✔ Education à l'environnement (transdisciplinaire): en liaison avec l'Education civique elle
développe une prise de conscience de la complexité de l'environnement et de l'action
exercée par l'homme. Lire, observer, interroger et changer l'environnement au quotidien.
✔ Maîtrise de la langue: rédiger de façon organisée un compte-rendu, une interview, une
synthèse d'expérience. écrire une lettre ou une carte postale dans une réelle situation de
communication.
✔ TICE: utilisation de l'outil informatique pour la rédaction d'un journal.
✔ Découverte du monde: lecture de paysage, cartographie.
✔ Sciences expérimentales: démarche expérimentale conçue et réalisée par les enfants.
La rupture avec le milieu habituel de référence enrichit la pédagogie. Les enfants peuvent mettre en
relation des connaissances dans les diverses disciplines scolaires et appréhender la complexité du
réel. La transplantation dans de nouveaux espaces à explorer suscite des démarches d'investigation
actives, des travaux en groupe consolident et élargissent les savoirs antérieurs.
3- Activités:
Les activités se sont déroulées alternativement sur le terrain et au Centre EDEN. Munis de
matériel de terrain (jumelles, appareils photo numériques, loupes, pinces, filets…), les enfants
débutent toujours par une phase de contact avec le milieu. Les journées, animées par les
intervenants spécialisés, étaient consacrées à la découverte d'un milieu ou d'un thème particulier. La
visite sur le terrain le matin était exploitée en salle de découverte l'après-midi.
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Les activités s'appuyaient sur l'utilisation de différents outils pédagogiques (fiches, instruments ou
ordinateurs avec logiciel de travail spécifiquement conçu pour le centre Eden). cf. Annexe.
Articulation avec le projet d'école:
Les activités d'éveil, par un contact ouvert sur le milieu développe la sensibilité, le sens
esthétique. Les activités de plein air permettent de se mesurer mais aussi d'entreprendre ensemble.
La classe découverte, c'est un moment d'apprentissage, de loisirs, un moment ludique et créatif.
Dans l'élaboration, la mise en œuvre de la classe de découverte, l'enseignant joue un rôle essentiel.
Il coordonne la construction et l'exécution d'un projet. Il fait en sorte que le projet soit inclus dans le
projet de l'école. Il fait participer les enfants à la conception du projet.
Le projet sera exploité avant le départ, pendant le séjour et au retour de la classe.
La diversité des activités offertes aux enfants, élargit le champ des espaces de réussite possible. Par
exemple, l'enfant en difficulté sur le plan scolaire découvre les apprentissages sous un autre angle et
peut modifier son rapport avec le savoir.
Ce type de sortie s'inscrit dans un projet plus vaste, celui de l'école et trouve sa justification dans sa
spécificité : la mise en contact des enfants avec un environnement nouveau et la mise en relation
des savoirs théoriques avec des expériences sensibles. La rupture avec le milieu habituel de
référence enrichi la pédagogie. Les enfants peuvent mettre en relation des connaissances dans les
diverses disciplines scolaires et appréhender la complexité du réel. La transplantation dans de
nouveaux espaces à explorer suscite des démarches d'investigation actives, des travaux en groupe
qui consolident et élargissent les savoirs antérieurs.
La classe de découverte s'intègre au projet de l’école : permettre à l'enfant d'aller vers l'autonomie,
la construction de sa personnalité, de sa citoyenneté. C’est un moment privilégié de vie collective
total permettant d'appréhender le quotidien sous toutes ses formes et pas seulement sous l'angle
scolaire. Mais aussi de socialisation de l'enfant. La vie commune permet une vision différente de
l'autre : elle permet de découvrir la vie "avec" et pas seulement "à côté". Cette modification des
relations de la classe, de l'enfant vis à vis des autres enfants ou vis à vis des adultes répond à des
besoins inhérents à la nature de l'enfant, besoin de communiquer, de participer, de s'exprimer, de
satisfaire sa curiosité.
La classe découverte est un moment unique, visant à l'éducation globale des enfants. La pratique
d'activités diverses permet l'expression, la communication : la relation écrite, orale, électronique des
choses vues, l'exploitation du milieu.
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Lors de la mise en place des activités, enseignantes et intervenants se sont donné pour objectif la
réalisation d'un journal qui viendrait appuyer tout ce projet autour de l'environnement.
La fabrication d'un journal comportait plusieurs étapes : (cf. annexe 7 p 55)
D'abord enseignants et animateurs font œuvre de "rédacteur en chef" en définissant le nombre de
pages qu'aura le journal et quels enfants seront en charge de chaque page.
Au cours d'une première séance de travail les enfants se répartissent sur les 12 ordinateurs
disponibles, choisissent une mise en page avec de 1 à 6 photos accompagnées d'autant de textes.
Lors des sorties dans la nature ou lors des activités en salles de découverte, les apprentis reporters
disposent d'appareils photo numériques qui leur permettent de faire des photos directement sur des
disquettes informatiques.
Au cours d'une seconde séance de travail, les enfants intègrent dans leur page les photos qu'ils
ont faites ou vont chercher sur le serveur des photos d'animaux ou de plantes dont ils auraient
besoin ; puis ils rédigent les textes qui accompagnent chaque photo.
A la fin du séjour, le journal est imprimé : ce journal permet d'informer les familles et de garder
une trace des découvertes faites au Centre EDEN.
Lorsque le séjour au Centre EDEN intervient assez tôt dans l'année scolaire, le journal peut aussi
être conçu comme une phase d'un travail qui se poursuivra en classe après le séjour.
Une éducation aux modalités diversifiées :
L’EEDD doit reposer sur des démarches pédagogiques privilégiant des situations concrètes
qui développeront chez les enfants la sensibilité, l’initiative, la créativité, le sens des responsabilités
et de l’action.
- les sorties sous toutes leur formes.
- pratique de partenariats.
Ce qui permettra ensuite aux enseignantes d'exploiter les activités de terrain, et pour les élèves cela
aura plus de sens.
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2.3. Bilan général
Les occasions d’intéresser les élèves à des problématiques environnementales ne manquent pas.
• La maison, l’école, l’établissement scolaire… sont autant de lieux de vie propices à l’étude et à la
mise en pratique du concept de développement durable. Grâce aux différentes approches
(sensorielle, artistique, scientifique, historique, économique, sociale…), ces lieux se révèlent être de
véritables terrains d’études et d’expérimentations pour les familles et les communautés scolaires.
Enfin les démarches mises en œuvre favorisent les prises de conscience et le renforcement de
comportements responsables des jeunes comme des adultes.
• Les sorties scolaires sont des temps forts. Elles facilitent le questionnement sur les problèmes
d’environnement. Motivantes, elles facilitent la compréhension et la mémorisation. Les divers
reportages et interviews donnent vie aux réflexions et travaux réalisés avant et après la sortie.
Certaines peuvent être l’occasion d’actions citoyennes. Elles peuvent nécessiter, une importante
préparation pédagogique et administrative.
La pédagogie de projet est indissociable de l’éducation à l’environnement. Elle nécessite au départ
une phase de prise de conscience et d’interrogation (en relation par exemple avec l’actualité ou le
cadre de vie…) suivie de la mise en place par les élèves (aidés des adultes), de démarches actives de
résolution de problèmes sous forme de visites de sites, d’analyse de documents, de reportages…
Tout projet débouche sur des actions concrètes et une diffusion de l’information.
Durant la classe de découverte on a pu assister à une véritable mise en place d'une pédagogie de
projet. En effet les élèves ont été mis en situation d'appropriation du projet. Ils ont conçu et mené
leur projet en équipe à partir de leurs représentations initiales. L'étude du paysage, du territoire a
mis les élèves en situation de découverte active de l'environnement. Placés en situation d'autonomie
cela leur a permis de se situer dans leur environnement et d'adopter progressivement des attitudes
respectueuses. Au terme de cette sortie émergera un journal qui sera ensuite diffusé dans l'école
pour les autres élèves et les parents. Ce sera alors l'occasion de de montrer le projet mené sur 4
jours.
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En somme, que ce soit à l'école ou lors d'une classe environnement, les élèves s'enrichissent.
Les sous thématiques relatives aux déchets sont nombreuses et riches. Par rapport au niveau des
élèves et par la prise en compte des possibilités locales, j’ai choisi d’aborder le tri des déchets. Dans
d’autres contextes j’aurais pu traiter le problème du gaspillage, de la consommation ou des
ressources naturelles. Mes objectifs de départ étaient d’amener les enfants à avoir une attitude
citoyenne vis-à-vis de l’environnement et une envie d’agir pour celui-ci, par l’intermédiaire d’une
prise de conscience du problème des déchets et de la compréhension de leur devenir. Ce projet, que
je qualifierais de sensibilisation au problème des déchets s’intègre dans une démarche qui favorise
la prévention.
Je peux tout de même formuler quelques remarques concernant les activités liées à ce thème : je
regrette de n’avoir pu emmener les enfants visiter le déchetterie car je pense que cela aurait été un
excellent moyen de marquer leur esprit. Dans le même ordre d’idée mais dans le cadre d’un projet à
plus long terme, nous aurions pu également visiter un centre de tri ou une usine d'incinération. Si le
temps l'avait permis, les élèves auraient aussi pu présenter leur travail aux plus grands et ainsi se
sentir responsable du comportement des grands (pour les papiers dans la cour par exemple).
A travers les activités, les enfants ont tout de même pris plaisir à manipuler, toucher et fabriquer. Ils
ont également pu émettre des hypothèses et sont arrivés à acquérir un certains nombres de
connaissances pour y répondre. Cependant, selon Giordan (1997), « l’éducation à l’environnement
doit être envisagée très tôt, dès l’école maternelle car il est difficile de changer ultérieurement des
comportements inadéquats ou des habitudes prises ». Grâce à ce projet sur les déchets, j’ai pu me
rendre compte que la majorité des enfants se sentent concernés par le problème des déchets et qu’ils
ont envie d’y remédier afin de disposer d’une Terre en bonne santé.
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Conclusion:
Le but de l'EEDD est ambitieux mais réalisable: élargir le champ de la citoyenneté pour que
chaque citoyen bénéficie de droits et devoirs envers l'environnement. Pour ce faire l'EEDD
nécessite l'aide de l'institution scolaire afin de transmettre un certain nombre de savoir. L'école, tout
en conservant certaine limite, accepte cette mission d'Education (savoir, savoir-faire, savoir-être)
qui lui permet par là même d'atteindre des objectifs d'ordre scolaire.
Apprendre au quotidien, les gestes citoyens qui permettent de préserver ce qui nous entoure, de ne
pas gaspiller est essentiel. Je pense également qu'un projet à grande échelle est une manifestation
qui peut marquer les esprits. Une éducation apportée dès le plus âge donne de bons résultats puisque
l'enfant grandit, avec ses idées, se les approprie et agit en conséquence, en toute liberté, à l'âge
adulte.
Ces expériences m'ont permis de vérifier l'hypothèse selon laquelle l'EEDD participait à la
formation civique de l'élève. Elle lui donne des valeurs civiques (respect, responsabilité,
solidarité...) et engendre des comportements (écoute, esprit critique, autonomie...) nécessaires à la
formation du futur citoyen. Ces expériences m'ont aussi beaucoup apporté tant sur le plan théorique
(de nouvelles connaissances sur le tri sélectif ou sur les caractéristiques des milieux propres à cette
région), que sur le plan didactique (observer dans le cadre d'une EEDD, une pédagogie de projet).
De nouveaux prolongements étaient envisageables mais les désagréments du temps imparti lors des
stages ne le permettaient pas. C'est pourquoi je n'hésiterais pas à remettre en place un tel projet et à
l'approfondir une fois en poste.
Tout au long des séances, j’ai essayé de faire prendre conscience aux élèves de la complexité de
l’environnement et de l’importance de l’action exercée par l’homme. Les élèves ont été invités à
recevoir et à comprendre de façon critique les informations qui leur étaient transmises (par moi-
même ou par les documents que je mettais à leur disposition). La forte implication des élèves et la
réussite de cette étude sont probablement dues au fait que ce travail s’est basé sur leur
environnement proche (tri sélectif dans la commune, dans l'école…), s’appuyant ainsi sur la
pratique sociale de référence.
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Le travail que nous avons réalisé, les élèves et moi-même, a en permanence visé deux objectifs :
l'épanouissement des individus et la protection de l'environnement. Ni seulement l'un au détriment
de l'autre, ni seulement l'autre en dépit de l'un. C'est pourquoi j'ai pu par la même répondre à la
problématique selon laquelle l'éducation à la citoyenneté et l'éducation à l'environnement vont de
paire. L'éducation à l'environnement pour un développement bien que présente dans les
programmes n'est pas encore pratiquée par tous les enseignants, alors comment pouvons-nous
exiger un comportement citoyen de la part d’un élève alors même qu’il n'y est pas encore confronté
de façon concrète ou qu'il est en plein apprentissage de cet esprit critique ?
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ANNEXES
Annexe 1: fiches de préparations de la séquence sur le tri des déchets
(1a, 1b, 1c, 1d, 1e) p 40 à 44.
Annexe 2 : fiche séance 1, préserver l'environnement (p
Annexe 3 : fiche séance 4, questionnaire TICE réalisé par les élèves
Annexe 4 : extrait du cahier de chercheur «les poubelles sont pleines! »
Annexe 5 : extrait du carnet de lecture de l'album « Oh! les poubelles » de
C.FLAMENT
Annexe 6 : journée type de la classe découverte
Annexe 7 : extrait du carnet d'observateur d'un élève
Annexe 8 : extrait du journal réalisé au centre Eden
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ANNEXE 1: séquence sur le tri des déchets« Découverte du monde »
(annexe 1a) Titre séquence : les déchets
Date : 06.03.06 Domaine : découverte du monde
Niveau : CP Durée : 45 min
Objectifs séquence : - évaluation initiale
- sensibilisation et responsabilisation de l’enfant citoyen.
Durée Organisation Déroulement séance 1 Matériel
10 min
15 min
15 min
5 min
Collectif/ oral Point de départ : analyse d’une illustration, échanges langagiers autour de cette image.Vous allez observez cette image et me dire ce que vous voyez. Que font les personnages ? Que peut-on dire ? L’enseignante explique aux élèves qu’ils vont commencer une étude sur les déchets mais qu’avant de commencer elle a besoin de savoir quelles sont leurs connaissances sur ce sujet et de quelle manière ils comprennent les problèmes que posent les déchets.Discuter des idées des uns et des autres. – définir la notion d'environnement– répertorier tous ce que les enfants peuvent faire pour
protéger l'environnement.Qu’est-ce qu’un déchet ? Où en voit-on ? Quels problèmes posent-ils ? Je vous propose de travailler ensemble sur le respect et la protection de l’environnement.
� questionnaire oral visant à faire émerger les conceptions des enfants sur ce thème. Discussion préliminaire qui permet de faire surgir des questions et d'en préciser éventuellement quelques unes.Répondez à ces questions aussi précisément que possible : Quel type de déchets connaissez-vous? Nous allons les lister et voir si on les jette tous dans la même poubelle. Mise en avant de la notion de triage. L'enseignante montre alors 3 types de poubelles que l’on peut rencontrer tous les jours (commentaires des élèves); L’enseignante convient avec les élèves de réfléchir sur comment on se débarrasse des déchets et quelles poubelles ils connaissent; pour la séance suivante apporter des déchets. (Cartons, papiers, plastiques)
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(Annexe 1b) Séance 2: Trier c’est gagné Autopsie d’une poubelle
Objectifs séquence : définir le tri, les déchets, le recyclage.- détaillé le contenu des poubelles en fonction de leur matière.
- Réaliser une collection d’objet destiné à une même poubelle (= trier)
Durée Organisation Déroulement séance 2 Matériel
5 min
10 min
10 min
10 min
15 min
Collectif/ oral Rappel du thème de la séquence , récupération des déchets apportés par les élèves (constitution de la poubelle de classe).
- Réflexion sur la définition à donner au mot déchet et tri.
� Répartition des élèves par groupes (5 groupes, 3 de 5 élèves et 2 de 4 élèves).
Avec les déchets que vous avez apportez vous allez les trier. Dans chaque groupe vous désignerez un rapporteur qui viendra nous expliquer son tri et ses choix. Pour chaque groupe on note dans un tableau les diverses catégories faites. Retour sur les catégories communes aux 5 groupes. Mise en place de critères de choix.
ð Observation collective des 3 affiches représentant des répliques des conteneurs de tri que l'on trouve dans la commune.
- Donner un titre à chacune, recueil des connaissances préalable sur le contenu des poubelles et les matières qu’elles acceptent.
Poubelle 1 : (jaune) le plastique ; boites métalliques, briques alimentaires, et cartonnettes.
Poubelle 2 : (verte) le verre.
Poubelle 3 : (bleu) le papier, journaux, magazines et prospectus.
ð Déballage des déchets : dans chaque groupe les élèves mettent au centre de leur table les déchets apportés.
Consigne : vous allez réaliser un tri des déchets en fonction de ce que l’on vient de voir sur les affiches. Dans chaque groupe vous désignerez un camarade qui viendra mettre le déchet dans la poubelle.
ð Synthèse collective
Synthèse collective : passage des 5 groupes, les autres élèves approuvent ou réfutent les propositions et on vient coller son objet sur l’affiche. Puis récupération des déchets dans 3 sacs différents.
3 poubelles sur affiche.
Pâte à fixe
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(Annexe 1c) Séance 3: le tri individuel – agir en bon citoyen
Objectifs séquence : - à l'issu de la séance les élèves doivent être capable de trier les déchets selon la nature de celui-ci en 3
catégories (verre – plastiques – papier)
- réinvestir les connaissances acquises lors de la séance précédente.
- commencer à approcher des gestes civiques.
Elaborer un cahier d’expérience en comprenant son but et ce que l’on va y mettre.
Durée Organisation Déroulement séance 3 Matériel
10 min
10 min
10 min
15 min
Oral/ collective
Groupe
Collectif classe/ oral
individuel
Mise en page du cahier d’expérience et de recherche : (explication sur ce que l’on va y trouver et le but) Trace écrite.
- choix d’un titre au projet sur les déchets avec l’ensemble de la classe (qui sera sur la première page du cahier)
- rappel collectif du vocabulaire vu lors de la séance (tri, environnement, déchet, recyclage)
Ces mots apparaîtront dans le cahier, l’enseignant distribuera à chacun une fiche où figure ces définitions).
distribution d’un dépliant où l’on retrouve les 3 poubelles vues dans la séance (collé sur le cahier).
Remise en mémoire de la séance précédente : ce qui a été dit et fait lors de la séance précédente. Combien de poubelles avons-nous construites ? qu’est-ce que l’on met à l’intérieur ?
Construction des poubelles individuelles : Distribution de 3 poubelles à coller dans le cahier de recherches. Chaque enfant se voit remettre 6 étiquettes correspondant à des déchets ou matières qu’ils doivent répartir dans celles- ci. Réinvestissement de ce qui a été découvert dans la séance précédente.
ð Observation collective sur le rétroprojecteur de la poubelle type qu’ils ont en 3 copies. Donnée des consignes par ce biais.
- Trier les étiquettes en fonction de la matière et de la poubelle qui les accepte.
- Donner un titre à chacune des poubelles. En fonction des affiches qui ont été réalisées collectivement et qui sont affichées au tableau.
- une fois que l’enseignante est venue vérifiée que le tri était correcte vous pourrez coller.
En dernier vous colorierez chaque poubelle de la couleur qui lui revient.
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(Annexe 1d) Séance 4: TICE historique et gestion des déchets Objectifs séquence : - Collecter, sélectionner et prélever des informations en vue de remplir un questionnaire établi par
l'enseignante.- Exploiter un document.- Chercher à se documenter au moyen d'un produit multimédia (site internet :
http://enfants.ecoemballages.fr/) - Vérifier (consolider) la maîtrise des premières bases de la technologie informatique
Durée Organisation Déroulement séance 4 Matériel
10 min
25 min
25 min
5 min
Oral/ collective
Groupe
Groupe
Collectif classe/ oral
Répartition des élèves sur les postes par groupe de 2, distribution du questionnaire et explication des objectifs de la séance. Les ordinateurs étant en réseau le site a été pré-enregistré sur les postes. Les élèves, guidés oralement, se rendent sur le site.
Par groupe de 2, travail sur l'ordinateur. Avec l'intervenante TICE les élèves découvrent le sommaire du site et les différents thèmes relatifs aux poubelles et déchets disponibles.
Chaque groupe a pour tâche de rechercher les informations sur le site afin de répondre à la question qui leur a été attribuée.
- Dans un premier temps ils essaient de construire une phrase correcte puis par le biais de la dictée à l'adulte la réponse est notée sur la fiche puis conservée par l'enseignante.
Une fois la tâche réalisée, les élèves peuvent ensuite naviguer librement sur le site et découvrir les animations proposées et donc prendre des informations ponctuelles autour du thème de l'environnement.
De retour à l'école informés les élèves sur les suites de cette séance. Ce travail sera exploité lors des séances suivantes et débouchera sur une production collective (tour à tour les élèves viendront taper un morceau du questionnaire et des réponses trouvées ce qui fera ensuite office de trace écrite dans le carnet).
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(Annexe 1e) Séance 5 : Le recyclageObjectifs séquence : - décrypter les logos récurrents sur les emballages- trier, synthétiser ces logos pour en donner une définition. - faire prendre conscience de la dimension écologique de la gestion des déchets. - comprendre la finalité du tri des déchets (repérer les différents pictogrammes du recyclage)
Durée Organisation Déroulement séance 5 Matériel
10 min
25 min
15 min
Oral/ collective
Groupe
Collectif/ oral
Nous avons vu l'autre jour sur le site en informatique qu'il existait des logos. Quel est leur rôle ?Qu'est-ce que le recyclage ? Y a-t-il un moyen rapide de savoir si un déchet est recyclable? La définition est notée au tableau par dictée à l'adulte puis sera reportée dans le carnet.
Par petits groupes de 3, les élèves vont récupérer les déchets triés dans les poubelles de la classe; ils doivent rechercher et découper des logos pour venir illustrer cette notion nouvelle de recyclage. Chaque groupe rédige une phrase simple pour expliquer la présence de logos sur les emballages et après correction de l'enseignante, ils recopient la définition retenue et l'illustre avec les logos récupérés.
Synthèse collective: chaque groupe vient lire au reste de la classe la définition choisie.
Séance 6: agir en écocitoyen - TritouObjectifs séquence : - sensibiliser les enfants à la problématique de l'environnement.- inciter les enfants à rechercher les solutions de leur environnement proche.- favoriser l'apprentissage de nouveaux gestes quotidiens.- les amener à être des citoyens responsables de leurs actes.
Durée Organisation Déroulement séance 6 Matériel
15 min
20 min
25 min
Oral/ collective
Individuel
Individuel
Présentation de la BD qui met en scène Tritou, un petit animal qui doit essayer de débarrasser la plage de ses déchets. L'activité permettra de faire le lien entre les objectifs poursuivit dans les séances précédentes et d'autres gestes quotidiens d'un autre genre.
A l'aide du rétroprojecteur les élèves découvrent la bande dessinée avec les bulles pleines. La lecture de celle-ci est faite par l'enseignante. Echanges autour de ce qui a été lu: tout le monde est d'accord avec ce que Tritou fait ? Bien alors vous allez réaliser de la même façon la bande dessinée. Chaque élève a 2 feuilles: une BD vierge et l'autre où se trouvent le texte des bulles. Ils devront découper l'ensemble des textes et trouver la bulle et l'illustration correspondante.
Après vérification de l'enseignante les élèves peuvent coller et colorier la bande dessinée. Pour terminer cette séance et clore la séquence sur les déchets, l'enseignante remet à chaque élève un diplôme: « amis de Tritou » qui vient l'inscrire dans la catégorie de bon citoyen.
Fiche BD Tritou
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Annexe 2 : fiche présentée lors de la séance 1
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Annexe 3: questionnaire réalisé lors de la séance 4
Hier, vendredi 17 mars, nous sommes allés à l'informatique et nous avons visité un site sur le recyclage des déchets. Ensuite nous devions répondre à des questions:
1. Quelle sorte d'emballage connais-tu?Le carton, le plastique, le métal et le verre.
2. A quoi sert un emballage?C'est pour protéger les aliments.
3. D'où vient le nom « poubelle »?Il vient de Eugène Poubelle, préfet de la Seine, qui en avait assez de voir les déchets dans la nature.
4. Que veut dire « polluer »?Ca veut dire jeter les déchets dans la nature.
5. Combien de déchets sont produits par jour et par an?Il y a 1 kilo de déchets produits par jour et 500 par an.
6. Quelles sont les différentes poubelles?La verte pour le verre, la jaune pour le plastique, le métal et les cartonnettes et la bleue pour les journaux, les magazines et les prospectus.
7. Que deviennent les déchets? Soit ils sont triés, soit ils sont enterrés, soit ils partent à l'usine d'incinération ou ils sont recyclés.
8. Comment s'appellent les personnes qui s'occupent du tri?Ils s'appellent les « rippeurs ».
9. Par quoi est représenté le sigle « écoemballage »?Il est représenté par une flèche verte et blanche (un logo). 46
Annexe 4 : extrait du cahier de chercheur «les poubelles sont
pleines! »
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Annexe 5 : extrait du carnet de lecture de l'album « Oh! les poubelles » de C.FLAMENT
49
50
51
Annexe 6 : journée type de la classe découverte
Niveau: CIII Milieu: prairie humide
Objectifs pédagogiques: éveiller à la nature, acquérir une méthodologie (observation, classification) et des comportements scientifiques (biologie, écologie), caractériser un milieu, savoir travailler en groupe et savoir utiliser du matériel d'observation.
ACTIVITÉS OBJECTIFS
Cercle d'accueil - présentation de la journée, du milieu ainsi et des règles à respecter.
Pêche d'invertébrés aquatiques - découvrir les petites bêtes de l'eau.- aborder les cycles de vie aquatique.- classer les animaux.
Découvrir la végétation locale: - récolte d'éléments naturels.- étude des fleurs de la prairie.
- susciter un questionnement sur ce que l'on voit.- observer ces éléments aux loupes.- remplir une fiche enquête.
Découverte des oiseaux - découvrir les oiseaux du moment.- remplir une fiche enquête.- avoir des notions sur la reproduction des oiseaux et leur adaptation au milieu.
Observation aux loupes binoculaires des végétaux, micro invertébrés aquatiques.
- découvrir l'infiniment petit.- faire une observation.
Travail sur l'ordinateur avec le logiciel de la Vieille Seille.
- acquérir et faire une synthèse des connaissances et comportements abordés.
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Annexe 7 : extrait du carnet d'observateur d'un élève
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Annexe 8 : extrait du journal des élèves de CM2
Les épinoches
Les épinoches vivent dans la rivière de la Natouze. Ils aiment vivre dans l'eau froide. Il existe des formes marines (en mer), le notre vit toute l'année dans la rivière et le printemps ils frayent de mars à juillet. Il construit un nid dans l'eau avec de débris de plantes. Les oeufs éclosent de 4 à 27 jours selon la température. Les jeunes restent au nid durant environ une semaine et sont gardés par le mâle.
La sittelle
Nous avons retrouvé sur du lierre une noisette croquée. Elle a été coincée par la sittelle sur l'écorce d'un chêne pour la manger.
55
Bibliographie:
TEXTES OFFICIELS: - Ministère de l’Education Nationale, Circulaire 2004-110 : Généralisation d’une éducation à l’environnement pour un développement durable, BO n°28, 07/2004.
- Ministère de l’Education Nationale, Les programmes de l’école primaire, 1995 et 2002.
OUVRAGES:- P.GIOLITTO, M.CLARY, Profession enseignant. Eduquer à l’environnement,1994, Paris, Hachette.- A.GIORDAN, J.L.MARTINAND, Une Education pour l’Environnement, 1992, Nice, Z’éditions.- D.GILLET, Environnement et citoyenneté, 1999, d'après ma petite planète chérie, CRDP Académie de Grenoble.- F.JOYEUX, Tritou: tri sélectif, traitement et recyclage des déchets ménagers, 1998, Nancy, CRDP de Lorraine. - G.CHARPAK, Que deviennent les déchets?, 2000, Evreux: jeulin, La main à la pâte.
SITES INTERNET:
- www.education.gouv.fr- www.eduscol.education.fr/DO185/accueil.htm- www.ecole-et-nature.org- enfants.ecoemballages.fr/
ALBUMS, LIVRES POUR ENFANTS:
- C.FLAMENT, Oh ! les poubelles, l'école des loisirs, 2000, coll. « Archimède ».- S.CHERER, Mathilde à la déchetterie, l'école des loisirs, 1999, coll « Mouche poche »;
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RESUME
L’école est le lieu privilégié pour développer la connaissance et la sensibilisation des élèves à leur environnement. Avec la volonté de croiser plusieurs disciplines, l'EEDD a plusieurs objectifs: l'acquisition de comportements, démarches, connaissances en prenant en compte un certain nombre de valeurs.. L’Education à la protection de l’environnement (ici par un travail sur le tri des déchets et une classe découverte) est un excellent moyen pour amener l’enfant vers son statut de citoyen.
MOTS-CLES
Education, environnement, citoyenneté, déchets.
