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Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

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Éducation, emploi,démographie et investissement

Pierre Fortin, UQAM

Mars 2007

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Ouverture

« La richesse est créée par les idées, les gens et les machines. Mais ce sont les gens qui ont les idées et qui font les machines. Donc, ce sont les gens qui créent la richesse. »

Karl Marx

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ÉDUCATION

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Scolarité des 25-44 : 2006 vs 1966Québec : Année

Diplôme 1966 2006

Aucun 56 12

Secondaire 15 19

Collégial 20 42

Universitaire 10 27

Total 100 100

Médiane (2001) 9,2 ans 15,2 ansSource: Statistique Canada.

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Ce que nous avons accompli

En 40 ans, au Québec :1) le taux de décrochage au

secondaire est passé de 56% à 12%2) le taux de diplômation

universitaire est passé de 10% à 27%3) le niveau de

scolarisation médian a augmenté de 6 ans (4 ans en Ontario)

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Scolarité des 25-44: QC vs CHQ

Année 2006 : Région

Diplôme A+O QC ON

Aucun 10 12 9

Secondaire 30 19 26

Collégial 35 42 34

Universitaire 25 27 31

Total 100 100 100

Médiane (2001) 14,1 ans 15,2 ans 15,3 ansSource: Statistique Canada.

Page 7: Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

Se comparer aux autres1) Le décrochage au secondaire au Québec

est plus répandu qu’ailleurs au Canada2) La scolarisation universitaire au Québec

est plus forte que dans l’Atlantique et l’Ouest, mais plus faible qu’en Ontario

3) C’est au niveau collégial que le rendement du Québec ressort le plus favorablement

4) Cela permet au Québec d’avoir un niveau de scolarisation médian aussi élevé qu’en Ontario malgré plus de décrocheurs et moins de diplômés universitaires

Page 8: Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

La filière professionnelle et technique

Il y a peut-être trop peu de jeunes dans la filière professionnelle et technique

Mais c’est pire ailleurs au Canada :

Région Taux de fréquentation des 17-19

Québec 35%

Ontario 28%

A+O 16%Source: CMEC et Statistique Canada.

Page 9: Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

Ce qu’il nous reste à faire

Travailler d’arrache-pied à parfaire les compétences de base (lire, écrire, compter)

Combattre le décrochage avec plus d’énergie, de conviction et de ressources

Continuer à pousser sur la formation professionnelle et technique

Augmenter la diplomation aux niveaux collégial et universitaire

Accorder une attention accrue aux problèmes des garçons

Page 10: Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

Les problèmes des garçons

Les bébés garçons meurent en plus grand nombre

Les garçons réussissent moins bien à l’école

Les garçons décrochent en plus grand nombre

Les garçons sont plus violents et criminels

Les garçons sont plus nombreux à se suicider

Seulement deux étudiants sur cinq sont des garçons

L’homme abandonne plus souvent ses enfants

Le chômage frappe plus souvent les hommes

Les hommes sont plus malades et meurent plus jeunes

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EMPLOI

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Qui s’instruit chôme moins

60

65

70

75

80

85

90

Taux d'emploi de la population âgée de 25 à 54 ansselon le plus haut diplôme obtenu, Québec, 2006

pour c

ent

aucun

secondaire

collégialuniversitaire

Source: Statistique Canada.

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Qui s’instruit est mieux payé

500

600

700

800

900

1000

1100

Salaire hebdomadaire moyen de la populationde 15 ans ou plus travaillant à temps complet

selon le plus haut diplôme obtenu, Québec, 2005dolla

rs

aucun

secondaire

collégial

universitaire

Source: Statistique Canada.

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Le taux d’emploi en rattrapage

84

86

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90

92

94

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1985 1990 1995 2000 2005

Taux d'emploi de la population de 15 ans ou plus,Québec en pourcentage de l'Ontario, 1982-2006

pour c

ent

Source: Statistique Canada.

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Différences régionales

400

450

500

550

600

650

700

Taux d'emploi de la population âgée de 15 ans ou plusdans les 16 régions économiques du Québec, 2006

ouch

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gas

pour m

ille

Source: Statistique Canada.

Page 16: Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

Variations du taux d’emploi, 1988-2006

Taux d’emploi en progression rapide :Centre-du-Québec Québec

Bas-Saint-Laurent Saguenay-Lac-Saint-Jean Lanaudière

Taux d’emploi en baisse :Mauricie Laval

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Difficultés des régions

Marginalisation géographique dans une province elle-même périphérique

Épuisement des ressources primaires : mines, forêts, papier, pêches, hydraulique

Effet centralisateur des TIC

Syndrome du « pin parasol »

Page 18: Éducation, emploi, démographie et investissement Pierre Fortin, UQAM Mars 2007

Succès des régions

Dynamisme entrepreneurial

Appui inestimable des communautés locales

Proximité d’un grand axe routier

Proximité de la frontière américaine

Concentration autour des villes régionales

Rôle des collèges et des universités

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DÉMOGRAPHIE

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Démographie: le virage s’en vient Niveau de vie = Revenu par habitant

= Taux d’emploi x Valeur produite par employé

Depuis 25 ans, l’essor économique du Québec a reposé sur l’augmentation rapide du taux d’emploi: de 52% en 1982 à 60% en 2006

Dans les 20 prochaines années, avec le départ des baby-boomers, le taux d’emploi devrait redescendre à 55% environ

Notre avenir économique va donc dépendre de notre capacité de produire plus par employé

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Les baby-boomers vont s’en aller

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05 10 15 20 25 30 35 40 45 50

Projection du taux d'emploi global de la populationde 15 ans ou plus au Québec de 2005 à 2051

pour

cen

t

Sources: ISQ, Statistique Canada et estimations.

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Facteurs compensatoires

La baisse de la population de 15 à 64 ans va dominer l’évolution du taux d’emploi

Mais il existe une réserve de main-d’œuvre:augmenter les heures travailléesréduire l’absentéisme augmenter le taux d’activité réduire le chômage structurel allonger la période de la vie active acélérer l’intégration des immigrants

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Les pénuries de main-d’oeuvre

0

2

4

6

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82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06

Pourcentage des dirigeants manufacturiers éprouvantdes difficultés de production en raison de pénuries de

main-d'oeuvre qualifiée, Québec, automne 1981-hiver 2007(moyenne mobile de quatre trimestres)

pour

cen

t

Source: Statistique Canada.

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Des pénuries de main- d’oeuvre ? Les pénuries de main-d’œuvre sont toujours

présentes, avec des pointes en 1981 et en 1989 dues à la très forte conjoncture

Il est peu probable que le départ des baby-boomers sans enfants va créer une hausse généralisée des pénuries de main-d’œuvre :

1) moins de travailleurs, mais aussi moins de consommateurs2) toute accélération généralisée des salaires sera réprimée par la Banque du Canada ou par la perte de

compétitivité de nos entreprises

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INVESTISSEMENT

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La croissance par l’investissement

L’éducation et la formation valorisent le capital humain

Mais c’est l’investissement dans les nouvelles idées, les nouvelles technologies et les infrastructures qui va dynamiser toute la patente et nous enrichir

La condition fondamentale pour que l’investissement ait lieu au Québec est qu’il soit plus rentable ici qu’ailleurs

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Investissement rentableAbondance de main-d’œuvre qualifiéeConnaissance efficace de la langue anglaiseBonnes infrastructures de transportLiberté de choix du secteur et de la régionLibre-échange internationalIndustrie de la construction fiableFiscalité encourageante plutôt que punitiveImpôts et subventions faibles et non l’inverseAppui de la communauté et des autorités

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Emploi manufacturier: 1956-2005

Poids de l’emploi manufacturier (%)

Année Canada États-Unis

1953 34 32

1966 28 28

1973 25 24

1989 18 17

2006 15 11Sources: Statistique Canada; US Bureau of Labor Statistics

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Gros défis Nos entreprises manufacturières, agricoles et

forestières et doivent affronter de gros défis:-- dollar canadien fort-- vive concurrence asiatique-- coût de la fibre en hausse-- possibilités forestières réduites-- harcèlement américain-- systèmes collectivistes de gestion

agricole en difficulté S’opposer aux tendances lourdes est futile Faciliter les consolidations et modernisations

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En se croisant les doigts

L’expansion économique devrait reprendre aux États-Unis, en Ontario et au Québec d’ici l’automne 2007

Taux d’intérêt, inflation et chômage : stables Mais le dollar canadien va rester fort

La rénovation va prendre le relais de la construction

Au total, ça ne devrait pas aller si mal

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Fermeture

« Pas un instant de répit ! »

Angelica Hay