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wm *—• * 3 ue répéter ici ce que nous avons eorten- u »^Wdî^ïèflder, il y » quelque» jours, panÛLesceJ^eot chimiste. On ajoute au pétrole une certaine quan- tité d'à «f9ê» , a*éti que et l'on obtient un sel parfaitement cristallisable et bieo fini. ADres celte réaction* l'essence de pétnnJ^MilUiée et clarifiée jouit encore de ses propriétés combustibles ; elle est très-propre: au chauffage et à l'éclairage, mais eUe.u'est plus exploSible,et,par con- séquent, son maniement est exempt de tout danger. rA-«. . M—Théophile Rassemont, piofesseur d'esrrttrfefa FteubetXiBoiis prie d'annon- cer q*i'ri <ipu«era dimanche prochain,18 février, dans ja salle de l'Hôtel des Pom- pier*, xti\ assaut d'armes, au bénéfice de*+er%ueiété AlsaCî-Lurraine. Une médaille en or et deux médailles en ai^fetot SerSnt données aux vain- queiu»xL'àjjsaut commencera à 3 heu- res. •• COWEII. 1HE tlKHRK Séant à Versailles) PRtitWiMCE DS M. LE COLONEL. DE LA PORTE , v A&iimce du 12 février 1872. dominirains - 4^AI at#rae MWISM. Mr«MU &f*m g vv v ï'ej^d^apk *àu courte audience d'hier, \ drtlaSoîërt* des Tribunaux, peu du , tnWeini tuipoi tanls présentant cepen- ; daul un certain intérêt, entre autres I cellôTfïTVieurCléry, qui éteit détenu au j mr>1>QB|jl'l massacre à la prison dis- ciplinaire du 9* secteur. Ce témoin nous j fait WtSÊL cee»prei>dre"quelle était cette Cour martiale, présidés par Senzier, dont il a el^ •question au cours des dé- ! bats; et notre le^dn» remarquer à celte i occasion comlirai, sous la Commune, on i se montra partisan d*»ces sortes de tri- i bunaux, qui se multiplièrent à i'inuiih Plusieurs témoins donnent d'os détails < sajrTassassinat de 6ermai« Petit; d'au- \ u f ^ é p o s e n T S u T 1fc t ô l e d'Annat. ' E n c e q u f t o u c h e Gj^t»» « v i e n n e , mat*- j chaud cordonnier, dépose: J'ai empjqyé^j cjez moi OT*^Iri comme 4>meLer. i iD. Que^savezveusde particulier à cet j 3BCUS6? * * "ir* «Ft. Hflea«iO tout. !D. Wai»>>4)à«swee<#ign« uue dépoej- U^n devant le commissaire de police? TRI Que voulez- vorfs^ je 'ne me rap- pplltj plus. ' i II II eut étrange que Vflus ayez signé ulne^piêce sans en prendre connaissance. Léjuis Lambert, treize aus, apprenti afcrdonnier. Mon père était à la pri- aàm^jô lui portais à lu.iugor, quand j'ai W qu'après que les dominicaiua avaient ïé fuaih^,iiilBppWi Voulait, avec le (ftpsse de sfciafusil,frapper sur un cada- #e. Lin fedérottti dit de n'eu rien faire. À D. a-l-il été ensuite? 1_R. H est rentré dans la pris&n,-disant « quTilaiTaTÏ rosîîler Wirs 1«s«*tetrt*ev » ~ - D. N'a-t-il pas aussi emmené de lorce un yicaire ? TT^reTïfc fK Mppéllë pîâs*"88ffif. ' D. g^'a-l-jl dit de plu»? H. Je ne sais que celte phrase: « 11 SauLiUÊctoualeacalotips! » D. Vous le connaissiez beaucoup, t rappin, puisqu'on vous a entendu le toyer? H. Oh ! osi ! ira vai| travaillé deux ans fhez'mon pèrel. i M. le codmiasiBÏre du gouvernement. U Et H l'avait tait arrêter parce qu'il ne foulait pas rnareher»? Le témoin, oui monsieur, f M # breylirt., — Le témoin Lambert fcoonaîl-UJes rapports qui existaient en- jfc-e» sW pèraet sa mère? M-. 4e—président. Je ne veus per- 4petf, pafc^de faire celle question. Si, S omme, voiis avez l'air de le dire, il y vait-taat.dNtitfiioralilé dans la famille u jeune témoin, on ne lui aurait pas ul faire sa première communion, ce t)ui a eu lieu, è\ ii y a peu de temps. •• M, le cOTiiTn,is> s a ire du gouvernement. 4L La* cadavres, étaient cuulre la porte.? .*-. R. Oui t U y enavail un tas devaut 4a 'porte. " M . le commissaire du gouvernement. : i— C'est celui qu'on avait déposé pour j faire passer dessus les victimes. Cléry.— J'étais à la prison quand on ( organisa la-oour *iiaN.ial«K Un premier ( •détenu fut amené, et on lui dit : « Jure ^ue tu ne titeras pas sur le peuple. » Et ( jpn le fil relâcher. Un second fut amené, wl Senzier dit: « Pour celui-là, on lui j Collera deux balles dans la tête. M. le commissaire du gouvernement. *—A qui s'adressaient ces paroles? R. A un autre détenu doi.t je ne sais pas le nom. , D. Qu'a tait brusquant? R- Il paraît qu'il s'est très bien con- duit avec les prisonniers. D. Vous à-t-il aidé à vous sauver? R. Non,Monsieur; je fus moi-même au •devant de la troupe, et le lendemain 26 on nous couduisait tous à-la prison du Luxembourg. M. le commissaire du gouvernement. j—Avez-vous remarqué le lieutenant du poste assistant Serizier qui présidait la cour martiale? R.Non,monsieur,il élait resté au pos- te. D'ailleurs,on allait beaucoup et on ve- Mikr- D. Depuis combien de temps le massa- cre avait-il eu lieu quand Serizier est ai rivé ? R.Depuis une demi-heure, un quai d'heure.je ne sais pas au jus^e, mais il y avait fort pou de temps. m. L'ABBÉ DURAND, curé d'Arcueil,con- firme les renseignements précédemment donnés sur son arrestation etsja mise en liberté par Boudaille. Après quelques cl. positions relatives aux époux Buffet,en entend Gau vin, maire àArcueil : C'est Muin, dit-il,qui est venu le 24, a deux heures jt demie,appeler les domi- nicains pour les envoyer à la barricade, et c'est encore lui qui a fait sortir les do- minicains el les autres prisonniers. D. Vous êtes bien sûr que c'est Boin qui a fait les d«ux appels? R. Oui,monsieur. D Conim nt vous a-t-on dit de vous placer pour sortir ? R. Sur deux rangs. D. Pourquoi vous a-t-on arrêté ? R. On ne me l'a pas dit. M . le commissaire du gouvernement. —Le témoin élait veilleur chez les domi- nicains. R Oui,heureusement que j'étais trop près. C'est une jeune flllis de dix-sept ans qui me tira la première dessus. Je bais h»ai v i v e m e n t la lête,et plus de cent bal- les nie passèrent sur la tète; je fus as.-ez heureux pour m'éch.ipper parla première rue à ma droite. M . le com.ni-saire dn gouvernement. —Il est bon de noter ce fait particulier, qu'outre les victimes,il y avait d'autres- gens quitiraienl de l'intéri ur delà pri- i-on 3ur les prisonniers p> is ainsi entre deux feux. Le témoin. —La jeune fille dont j'ai parlé était à un côté de la porte; il y en avait une autre de l'autre côté. Toutes deux étaient armées et ont tiré plusieurs coups de feu. Femme Evrard,concierge de la maison qui servait de pi ison disciplinaire du 9* secleur : C'est Boin qui a fait sortir les prisonniers la piemière fois; je ne sai- pas si c'est lui qui a fait sortir la deuxiè- me. D. Avez-vous vu Serizier? R Oui,-ur la chaussée de l'avenue. D Longtemps après le massacre? R.Tout aussitôt. "Senzier.—Je prie le témoin de rappe- ler bien exactement dans sa mémoire si elle m'a vu longtemps où,comme elle dit, de suite après l'exécution. Le témoin.—Assitôl après, comme je l'ai dit. Serizier.— Cependant... M. le président. Nous savons que vous soutenez le contraire. Le conseil appréciera vos affirmali-ms. Tissier,greffier à la pris »n de la Santé, ne cite aucun fait'nouveau. L'audience est levée el i envoyée à de- main pour l'audition des derniers té- moins. v Faits Divers Une dépêche nous a$pre^ au'un violent incendie a éclaté cette nuit à Saisy (dans la Nièvre). Dix-.sepf. corps de bâtiment sont la proie des fias»:'. * ; vnigt-cinq ménages sont dams la rue et sans asile. Le feu n'est pas encore éteint, be gouvernement vient d'en- voyer les premiers secours. •— Un violent incendie s'est déclaré, il y a deux jours, à Rochefort, p.es ClermonU Fenand. Le feu a pris tout d'abord dans une mai- son du quartier des granges, et de là s'est p.o- pagé avec une effiayaule rapidité qu'activait encore un vent violent. pu signalait le sinistre à onze heures du soir, mais l'heure avancée de la nuit, la dif- ficulté d'organiser des secours- et la violence du vent out rendu inutiles, dès le début,tous les efforts faits pOur arrêter les progros des flammes, et du. qua. tier des granges, le feu s'est rabattu sur la vieille ville de Rochefort/ Quarante mai -ous environ ont été la proie deç flammes : la rumeur publique, trop im- prsssiopiiaàile et trop prompte à s'alarmer, accusait des pertes plus considéiablf s encore, mais nous avons lieu de croire que ces exa- gérations seront contredites par des Informa- tions moins fantaisistes. La réalite est déjà assez triste sans qu'on cherche à assombrir le tableau. La-nouVelle s'est répandue à Clermont.dès ce matin, avec la rapidité de la foudre, et les gens de bonne volonté ils sont assez nom- breux d'ordinaire — ne manquaient pas de signaler au-dessns du Puy-de-Dôme les nua- ges de fumée provenant de l'incendie de Ro- chefoH. Par malheur, le brouillard était trop iufc?use pour qu'on puisse prendre au sérieux ces racontars ridicules. Dès qu'ils ont été prévenus, les pompiers de Clermont on' immédiatement attelé deux pomp s et réquisitionné plusieurs voitures pour se rendre sur le théâtre de l'incendie, îsous regrettous qu'ils aient été prévenus un peu tard : l'avis de l'iuceudie, arrivé plus tôt, aurait permis d'utiliser le concours dé- voué des pompiers de la garnison, dont le zèle, en ces circonstances, ne fait jamais dé- faut. Malheureusement la distance qui sépare Rochefort de Clermont est assez grande et les secours n'ont dû arriver à destination que lorsque l'incendie avait déjà fait de nom- breux ravag s. La pluie qui tombe au moment nous écrivons ces ligues vient, avec le plus heu- reux à-propos, seconder les efforts de la foule nombreuse venue des enviions pour combat- tre l«»s progrès d'un d'incendie des plus consi- dérables qu'on ait depuis longtemps signalé dans le département. Le préfet et le général sont en ce moment sur le lieu du sinistre : une partie de la ga - nisnn s'y est également transportée. Nous compléterons demain ces renseigne- ments; les informations que nous attendons de Rochefort nous arriveront trop tard pour être publiées dans notre numéro de ce jour. La caserne du génie de Metz vient d'être complètement détruite par le feu. Plusieurs soldats prussiens ont péri. La po- pulation a refusé de faire la chaîne. LA MAISON DE NAPOLEON III KN ANOUTERÏ. Le-Figaro donne cette curieuse histoire de la maison qu'habite à Chislehuret celui qui fut l'empereur des Français. Le propriétaire de cette jolie maison de campagne s'appelle Scott ou Schott (mettons Scott, c'est plus anglais). Le jour Napo- léon III monta sur le trOr.e, mister Scott fit venir son architecte et lu v dit : Dans dix ans, dans quinze ans au plu , tard, Napoléon sera -forcé de se réfugier en Angleterre, et je s^rai heureux de lui offrir l'hospitalité chez moi : faites-moi le plan d'une belle villa, et attendons les événe- ments. L'aichitecte se mit à l'oeuvre , et, commf l'Anglais qui pendant des années suivit hs dompteur Van Auiburg, dans l'espoir de le voir un jour ou l'autre dévoré par ses lions, mister Scott suivit l'empereur des Français, sûr qu'il s lait tôt ou tard mangé par le peu- ple fiançais. Tout allait bien pendant les premières an- nées : aussi mister Scott ne cessait de dire à son architecte : Ne nous pressons pas : nous a^ons 1 temps ! Quand Napoléon III partit pour la guerre d'Itali\ l'Anglais fit venir les tapissiers el -leur commanda le mobilier, en même temps qu'un jardinier fameux fut ehargé de dessi- ner derrière la villa un parr agréable, où loin des regards indiscrets d s passants, le loca- taire pût médit r à son aise. A la rentrée du vainqueur de Magenta.et de Solférino, les travaux de la maison de Chislehursl furent tout à fait abandonnés, sans que pour cela mister Scott perdit un instant de vue le dompteur : de temps en temps, sur une mau- vaise nouvelle de France, mister Scott ache- tait un tapis, ou bien une peudule ; jmis le télégraphe ayant apporté de meilleures nou- velles, mister Scott, au lieu de faire trans- porter le mobilier à Chislehurst, te gardait dans sa maison Londres. Le jour l'empereur écrivit la fameu- e l.-ttre du 19 janvier fut un jour de triomphe pour mister Scott ; il éprouvait cette douce sensation que devait ressentir son compatiiote quand Van Auiburg plongeait sa tète dans la gueule béante du lion. Dès le 20 janvier, mister Scott convoqua ses fournisseurs et leur dit : II faut que ma villa de Chislehurst soit prêtre avant trois mois : dans trois mois, rempereur sera en Angleterre. Dès ce jour, les ouvriers se mirent à l'oeu- vre, sous la direction de mister Scott : il te- nait à surveiller les moindres tiavaux, afin que la maison fût digne de l'hôte qu'il atten- dait depuis si longtemps. Quand parut k premier numéro de la Lanterne, mister Scott ne se possédait plue de joie ; chaque jour,il arriva à Chislehursl, soit avec dçs lapis, des lauteuils, des rideaux, soit avec une garui- ure de cheminée. Lorsque le télégraphe apporta en Angle - terre les premières nouvelles dee émeutes de Belleville, mister Scott fit mettlre des fleurs dans toutes les jaidinières et des bougies dans tous les candélabres; puis trois jouis après, quand l'émeute de , Belleville fut domptée par les sergents de villes, mistei Scott, qui avait passé par les plus violentes émotions d'une grande âme, se sentit atteint de la fièvre et fil une longue maladie, au cours de laquelle il s'écriait, dans ses nom- breux accès de délire : Il viendrai il viendrai il est venu 1 Ce que dut épiouver cet Anglais le jour où Napoléon III débarqua définitivement en Angleterre, aucune plume ne put teoter du le dépeindre. La première personne qui se présenta chez 1 exilé fut mister Scott qui lui offrit sa villa de Chislehurst. Le lendemain, uu des officiels de la suite de Napoléon fut chaigé de porter au propriétaire la réponse que voici : L'empereur a visité votre villa! mon- sieur ; mais l'affaire ne peut pas s'arranger : la maison est trop belle pour Sa Majesté, 3 ui ne compte pas payer plus de mille francs e loyer par mois. A es mots, mister Scotte, qui tout d'a- bord était devenu livide, poussa un cri de joie : Mais c'est précisément mille francs par mois que je compler vous demander ? s'éciia- l-il. L'affaire fut conclue à c chiffre; et mister Scott, eu rentrant ce jour-là à -KHI domicile, dit d'un ton ému à sa famille : A présent je puis mourir 1 Cette histoire n'a que le seul mérite d'être absolum nt vraie. Chaque jour, quelle que sort la température, les hôtes de Chislehurst voient le propriétaire se promener devant sa maison pour jouir de son triomphe. Il n'est pas sur le globe dliomme plus heureux que mister Scott. On lit dans Paris-Journal : Nous recevons une circulaire lithographiée, que, vu son étendue, nous ne pouvons repro- duire en entier, à notre grand regret. En voici le iésumé: SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Pour favoriser le développement des jours de réception et venir en aide aux personnes désireuses de se former un cercle de con- naissances intime et choisi. Madame, L'usage si répandu maintenant des jours de réception nous a suggé.é l'heureuse pen- sée de venir en aide aux personnes qui n'ont ri de relations assez étendues pour réunir bdomadairement un nombre suffisant de visiteuses. A cet effet, nous venons de fonder, sous la raison sociale Krapouloff, Gastmann, Schnorville et C», une société ayant pour but de fournir ur> personnel choisi de da- mes, jeunes filles, etc., réunissant toutes les conditions exigées pour le rôle de visiteuses. D'autre paît,vous ti juverez nos tarifs,dont les prix, toujours modérés, sent ppportiôn- nés à l'élégance et-a la qualité des sujets. TARIF 1 . 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L'administration se charge, en outre, de fournir, sur commande, des ambas- sadeurs et attachés d'ambassade, des conseil- lers de tous genres, des magistrats, des chambellans, des ordonnateurs, des grands et petits veneurs, etc., avec costumes et dé- corations conformes à ces dignités. , L'administration garantit les vols des cou- verts. Cunlli sur la Canebière pendant le guerre: Premier Marseillais. Si le Midi se lève, il ne sortira pas uu Prussien de France. Uu temps. Second Marseillais. Pensez-vous que le Midi se lève? Premier Marseillais. — Je ne le pasl Commerce Liverpool, 15 février. (Dépèche de MM. Kablé, Beswillwald et C«, représentés par M. Bulteau-Desbouuets.) Ventes: 500b. marché calme, saus changement. Havre, 15 février 1872. (Dépèche de MM. K.ablé, Basswillwald et C\ représentés par M. Bulteau-Desbjunets.) Ventes : 10,000 b. marché calme,prix inchangé ^Gouira, Fully-Fàir, livraison avril mai 9 1/4. _ _ i Liverpool, 14 février. Vente* 12,000 b. dont 4,000 b., plus tenu Amérique pas au-do-*sous de ^ood jrdioary mars avril 11 5/16, Orléans Il 9/16. Oomra pa> canal départ janvier 9. Cotes inchangées, « Londres, 14 février. Liverpool calme. Orléans éloigné 11 1/2. Amérique 11 1/4. Arrivages 16,000 b. New-York, 13 février. Recettes 4 jours 53,000 b.Expéditions Angleterre 25.000 b. France 8,000 b : i h février?^«SorMl Wsmfes*»^» 1 *** Quai. GéWgft fah^mg^A%»àMiÊÊmm •*•• Dô4ré AuoW^Ar atMJMM II II jfc*» i é g i t — f c * geuchte, lUeriniafyitfij" Place de fe^Lforl*?H(l àl'Epeule, »*» •«•»€•»*-* i GRltet, ma de l'Abattoir.-u- ABVedsÀaéëÊ&L, 1 rae Milae, — Auguste Liberssdie. rue Sébas- topol. — Jean ^Glére»; rH&Bé*i»«. t&géi& î R^nardS à l'Epeule. -^4*i«e»H»Bier, rue Vandërstraeten, auFort Mulliez. . 12 février. — Léon Dioi^ au q, fiuém.i*.-ï«i Ua Dubus, rue du Moulm âe? froubaix. Jean Dègro&tff < S ^ « f f i M R r ^ H # » u i s ^ K Deoiraene, au Fontenoy. — BarbeUemunderj rue de la Guinguette'.— A'déle'RotSbetBWv'I rue Lannoy. Camille-Flipo, Grande rue. — Marie Priées, rue du. ûeq Fitfhijfclmii_I Isabelle Deneef, rue £t*Àndré. —r Céli»a,ly"a**- ' damme, au Foutenoy.^- Aiibar Uarlien, ro«' Vaucaiisrui.— Henri Desvenitii, rue de l'Om- melet.— Julien Beert, rue Philippe le Bon. Marie Vandewielg, rue dq», Louf uea listes-.— Marie Deudoncker,rue'des f Lorig*aes Raies. FloJence Gehst, rué de* Longue* Haie*. «J i n-Écî iff»W pense Continent 14,000 b. Middling 10 7/8. .Benjamin, Soyez 23 ans, tisserand, et Coût et fret. | "Kerkhôvêtr, -iM ans, tissérâîioe."—^Leopo: Derbaix, 23 aus, cordounier, et Eugénie ve New-York, 12T5vrier. "~ Middling 23 1/8. Change sur France k 80 »/». Or 110 5/8. Low Middling N.'W-OrTeans 143 »/».Sâvanria"hT37~»/». " ' garÇBn Tîê" fflS^ 9 février. François Desvïgnê, 1^'afc . 1 rentier, ijue des Fleurs Blanche Vauvoor- de, 2 ans, rsa^d^jWle .«| 47 ans, pi'fi*'*uté sans vie, au Fontenojr. - — Amant Viard, 70 ans, journalier, rue'Saint-Jean.— Mari? Verstiechel, 4~an,**u4<B flHfcnel t. Marie Mullier, 27 ans. sans profession, tue; de la Fosse aux cbènë*. 10 février : Jean Durel, 75 ans, Sans tfrofefiion, rue du Tiichon. Joseph ^Du- pont, 39 ans.rue de Flandre- Clàîiè Borms, 50 ans, journalière, à l'hopiital Cécifia Dhoge, 38 ans, méuagère, me des Anges." ' 11 février Henri Debast. 2 mois, rue de la Guinguette.— Rort nse Crochon, 3 ans, ; aux 3 Pouls. Bouchée présenté »ai)s«vi<v I rue du Havre. Alfn-d Wandelst, % mois, a la Poteiinerie. ,,, 12 févier. Henri Questro.y, Il jours, ., place de l'AbaLtoir —•; Léouie Cou sû?r, *$ jours, rué Pelait. Emile Jacob, 3 rn^je, rue de Tourcoing. Msiie Va,nleyjus«qlel.3)i> i: ans, au PU-.— Liévin Béghiu, 61 ans, mé- nagère, rue de Watrelos.— Yi.ginie Playea, 6 mo s, au Pile.-^ Charles Soyer, 1 mois au, j au Fonteuoy. - Albert Coaeke, 9 mois,-rue [ Deurè'iie.— J»au Lampe, 80 %n&, journalier^', aux Petites Soens. Valériau Duu*et, 4fii> ans, garçon, brasseur, rue de Nouveaux. Florentine Bernard, -:> *ma rua H^ I^...pp^ Haies. Louis Verbeke, 1 an, rue des.. A** v "i»o-r? ti M.irmT UARIAOES -i rai) _ 12 février. Leisomte Gustave, 22 ans ~* trieur de laiuies, et Clara Lagachn 21' a-i-^^dél videuse'.— Constairt Lppert; £9-ej*9. Ii»ui', ' et tlara Herbaux, ii aep« »iku^heus v _1 Achille Delcroix, 29 a is, ouid"nseûr, el IJoi^ tense Laos, 24 aus, ménagère -*• 'Vîel^».î^i^ cole,25 aus,iisserand,et Adorphine Liél: 1 Td 20 an6, bobin u>e. Gustave Ver cfiyssé 1 ; 25 ans, cordonnier, et Séraphine Baéft,"iB' > ans, soigneuse. Jules Delapl aCpj 32 ans, tisseraud, et Flore Delescluse, 28 ans, ména- aàr».«—Pi WuPawpmMgmgeigBfgg&er»" Amélie Thybaut, 30 ans, couturière. Chailas Diunout, ^ anf<,domestique, et Léc-I * nieAtoul*dV'36Âi6a, cuisinière.— Alexandre! moartei, %, ans, fn'imaii^m nr—j p,r frennes, 28 ans, peintre, et Joséphine Car-,, penliar, 27 ans, joarnàlière. 12 février Receltes 3 jours 37,000 b. Expéditions Angleterre 24,000 b. France 7,000 b. Continent 3,000 b. Stock 591,000 b. New-York, 13 février.- Middling 22 7/8. Change sur France 4 81 l/4.Orll01/4.Low-MiddlingNew. Orléans 14* »/».Savannah 136 »/» navire Morse expédié. Recettes 4 jours (sic) 37,000 b. Expéditions Angleterre 20,000 b. France H,0lK) b. Continent rien. Stock 596,000 b. Bombay, 13 février. Recettes 4 jours 23,0U0 b.Expéditions (dito) 26,000 b. Marché faible, prix no- minaux. —> New-Oomra {Fair average of theseason) 271 R". —- New Dollerah livrable dans 3 mois 265 R. — Change plus facile. 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François sutter 25 ans, tisseran I, Sophie..Pnwl(», Ï16J ans. ; Désiré Bùcquoi, 57 ans, journalier,1 et Joseph Guilnaet, 50 ans, jouinalièee. - Jean Van Péete, 28 ans, tisserand, et Marie Masure, 30 aus,coulu.-ière.— Julieu DeUbr- trie, 36 ans; lisseur, et Thérèse Motuiie^3l5 ans,fileus-.— Hypolite Petit, 28 ans, A«.l>u^ et Pal y .' Deltour, 18 aus, sans profe^ien. —• F,aij^^is Mausse, 'VA ans, .e.^tilleur^i Elis Deboiivi is, #38 abs, >-aus p 1 ofessies «. — Fidèle Prpvpyeu* ' 2è ans, tailleur. •" ri1OTl"i Mausse, 30 ans, ménagé;e.— OoOsUuj^F*oa nier, 49 ans, dessinateur, et Mari«.()e<9«uiiiè re, 27 aus, 6ans profession. Pierre D#ra-I, che, 25 ans, menuisier, et Léonie Declercqj 22 ans, bobineuse. —.Joseph-ô*»ven *fcansj laveur, et ->isa, WUiuens, 27 ans, tisserandel Robert Verfiaest, 48 ans, tailleur, et Ma-J rie'Devos, 40 ânsrménà'g're Auguste Ba-1 taille, 30 aus,coulre-reaiti , e, et Zëlia Desauw| 24 ans, soigneuse.— Heu.i Rau<-elot, 25i 'lavew,-et^Lé«cadiQ Cetoleia. 19 U1157* gueuse. CONVMI Fr\Elil.K counL^i. iela famille Achill DEFRENNL-HEYN, DHICKX,qui. par oubli, n'auiaienlpas reç* de lettre de fane part du décès de Dam MARIE HEYNDRICKX, sont priés de «-or sidérer le présent avis comme eu tenant lie^ et de vouloir bien assister aux oynvq service solennels qui amont lieu le venç 16 courant, à 10 heures, en l'église lie Dame. L'assemblée à la maison mortuaire,- du Grand-Chemin, 46, .181 AVIS 1 l Il a été perdu lundi soir, dé la de à la me du Wiat*>au, 'Gra.ide- riie St-George, une i.Hite fourrure astr gris doublé de satin giis. Piière de la reme^ tre rue de Lille; 5», " '"' ' """rT" a) H «\« f ^ t4

Ee homme, élégamment vêtu · deç flammes : la rumeur publique, trop im-prsssiopiiaàile et trop prompte à s'alarmer, accusait des pertes plus considéiablf s encore, mais nous

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Page 1: Ee homme, élégamment vêtu · deç flammes : la rumeur publique, trop im-prsssiopiiaàile et trop prompte à s'alarmer, accusait des pertes plus considéiablf s encore, mais nous

wm *—• *

3ue répéter ici ce que nous avons eorten-u »^Wdî^ïèflder, il y » quelque» j o u r s ,

panÛLesceJ^eot chimiste. On ajoute au pétrole une certaine quan­

tité d'à «f9ê»,a*éti que et l'on obtient un sel parfaitement cristallisable et bieo fini. ADres celte réaction* l'essence de pétnnJ^MilUiée et clarifiée jouit encore de ses propriétés combust ibles ; elle est très-propre: au chauffage et à l'éclairage, mais eUe.u'est plus exploSible,et,par con­séquent , son maniement est exempt de tout danger .

r A - « . . — M—Théophile Rassemont, piofesseur

d'esrrttrfefa FteubetXiBoiis prie d'annon­cer q*i'ri <ipu«era dimanche prochain,18 février, dans ja salle de l'Hôtel de s Pom­pier*, xti\ assaut d 'armes , au bénéfice de*+er%ueiété AlsaCî-Lurraine.

Une médaille en or et deux médai l les en ai^fetot SerSnt données aux vain-queiu»xL'àjjsaut commencera à 3 heu­res .

• • C O W E I I . 1HE t l K H R K

Séant à Versailles)

PRtitWiMCE DS M. LE COLONEL. DE LA PORTE

, v A&iimce du 12 février 1872.

d o m i n i r a i n s - 4^AI a t#rae M W I S M . M r « M U

&f*m g vv v ï'ej^d^apk *àu courte audience d'hier, \

d r t l a S o î ë r t * des Tribunaux, peu du , tnWeini tuipoi tanls présentant cepen- ; daul un certain intérêt, entre autres I cellôTfïTVieurCléry, qui éteit détenu au j mr>1>QB|jl'l massacre à la prison dis ­ciplinaire du 9* secteur. Ce témoin nous j fait WtSÊL cee»prei>dre"quelle était cette Cour martiale, présidés par Senz ier , • dont il a el^ •question au cours des dé- ! bats; et notre le^dn» remarquer à celte i occasion comlirai , sous la Commune, on i se montra partisan d*»ces sortes de tri- i bunaux, qui se multiplièrent à i'inuiih

Plusieurs témoins donnent d'os détails < sajrTassassinat de 6 e r m a i « Petit; d'au- \ u f ^ é p o s e n T S u T 1fc tô le d'Annat.

'En c e q u f t o u c h e Gj^t»» « v i e n n e , mat*- j chaud cordonnier, dépose: J'ai empjqyé^j c j e z moi OT*^Iri comme 4>meLer. i

i D . Q u e ^ s a v e z v e u s d e particulier à cet j 3BCUS6? * * "ir* •

«Ft. Hflea«iO tout . !D. Wai»>>4)à«swee<#ign« uue dépoej-

U^n devant le commissaire de police? T R I Que voulez- vor f s^ je 'ne me rap-pplltj plus. ' i I I II eut étrange que Vflus ayez s igné

ulne^piêce sans en prendre connaissance. Léjuis Lambert, treize aus , apprenti

afcrdonnier. — Mon père était à la pri-aàm^jô lui portais à lu.iugor, quand j'ai W qu'après que les dominicaiua avaient ïé fuaih^,iiilBppWi Voulait, avec le (ftpsse d e sfciafusil,frapper sur un cada-# e . Lin fedérottti dit de n'eu rien faire. À D. Où a-l-il été ensuite? 1_R. H est rentré dans la pris&n,-disant « quTilaiTaTÏ rosîîler Wirs 1«s«*tetrt*ev » ~ -

D . N'a-t-il pas aussi emmené de lorce un yicaire ?

TT^reTïfc fK Mppéllë pîâs*"88ffif. ' D. g^'a-l-jl dit de plu»?

H. Je ne sais que celte phrase : « 11 SauLiUÊctoualeacalotips! » • D . Vous le connaissiez beaucoup,

trappin, puisqu'on vous a entendu le toyer?

• H. Oh ! os i ! ira va i | travaillé deux ans fhez'mon pèrel. i M. le codmiasiBÏre d u gouvernement . U Et H l'avait tait arrêter parce qu'il ne foulait pas rnareher»?

Le témoin, oui monsieur , f M# breylirt., — Le témoin Lambert fcoonaîl-UJes rapports qui existaient en-jfc-e» s W p è r a e t sa mère?

M-. 4e—président. — Je ne veus per-4petf, pafc^de faire cel le question. Si ,

Somme, voiis avez l'air de le dire, il y vait-taat.dNtitfiioralilé dans la famille u jeune témoin, on ne lui aurait pas ul faire sa première communion, ce

t)ui a eu lieu, è\ ii y a peu de temps. •• M, le cOTiiTn,is> sa ire du gouvernement . 4L La* cadavres, étaient cuulre la porte.? .*-. R. Oui t U y e n a v a i l u n tas devaut 4a 'porte. "

M . le commissaire du gouvernement . : i— C'est celui qu'on avait déposé là pour j faire passer d e s s u s les victimes.

C l é r y . — J'étais à la prison quand on ( organisa la-oour *iiaN.ial«K Un premier (

•détenu fut amené, et on lui dit : « Jure ^ u e tu ne titeras pas sur le peuple . » Et ( jpn le fil relâcher. Un second fut amené, w l S e n z i e r d i t : « Pour celui-là, on lui j Collera deux balles dans la tête.

M. le commissaire du gouvernement . *—A qui s'adressaient ces paroles?

R. A un autre détenu doi.t je ne sais pas le nom. , D. Qu'a tait brusquant?

R- Il paraît qu'il s'est très bien con­dui t avec les prisonniers.

D. Vous à-t-il aidé à vous s a u v e r ? R. Non,Monsieur; je fus moi-même au

•devant de la troupe, et le lendemain 26 on nous couduisait tous à-la prison du Luxembourg .

M. le commissaire du gouvernement . j—Avez-vous remarqué le lieutenant du p o s t e assistant Serizier qui présidait la cour martiale?

R.Non,mons ieur , i l élait resté au pos­te . D'ailleurs,on allait beaucoup et on ve -Mikr-

D . Depuis combien de temps le massa­cre avait-il eu lieu quand Serizier est ai rivé ?

R . D e p u i s une demi-heure, un quai d'heure.je ne sais pas au jus^e, mais il y avait fort pou de temps.

m. L'ABBÉ DURAND, curé d'Arcueil ,con­firme les renseignements précédemment donnés sur son arrestation etsja mise en liberté par Boudaille.

Après quelques cl. positions relatives aux époux Buffet,en entend Gau vin, maire àArcuei l :

C'est Muin, dit-il,qui est venu le 24 , a deux heures jt demie,appeler les domi­nicains pour les envoyer à la barricade, et c'est encore lui qui a fait sortir les do­minicains el les autres prisonniers.

D . Vous êtes bien sûr que c'est Boin qui a fait l e s d«ux appe l s?

R. Oui,monsieur. D Conim nt vous a-t-on dit d e v o u s

placer pour sortir ? R. Sur deux rangs . D . Pourquoi vous a-t-on arrêté ? R. On ne me l'a pas dit. M . le commissaire du gouvernement .

— L e témoin élait veilleur chez les domi­nicains.

R Oui,heureusement que j'étais t rop près . C'est une jeune flllis de dix-sept ans qui me tira la première d e s s u s . Je bais h»ai vivement la lête,et plus de cent bal­les nie passèrent sur la tète; je fus as.-ez heureux pour m'éch.ipper parla première rue à ma droite.

M . le com.ni-saire dn gouvernement . —Il est bon de noter ce fait particulier, qu'outre les victimes,il y avait d'autres-gens quit iraienl de l'intéri ur d e l à pri-i-on 3ur les prisonniers p> is ainsi entre deux feux.

Le témoin. — L a jeune fille dont j'ai parlé était à un côté de la porte; il y en avait une autre de l'autre côté . Toutes deux étaient armées et ont tiré plusieurs coups de feu.

Femme Evrard,concierge de la maison qui servait de pi ison disciplinaire du 9* secleur : C'est Boin qui a fait sortir les prisonniers la piemière fois; je ne sai-pas si c'est lui qui a fait sortir la deuxiè­m e .

D . Avez-vous vu Seriz ier? R Oui , -ur la chaussée de l 'avenue. D Longtemps après le massacre? R.Tout aussitôt.

"Senzier.—Je prie le témoin de rappe­ler b i en exactement dans sa mémoire si elle m'a vu longtemps où ,comme elle dit, de suite après l 'exécution.

Le témoin.—Assi tô l après, comme je l'ai d i t .

Serizier.— Cependant... M. le président. — Nous savons que

vous soutenez le contraire. Le conseil appréciera vos affirmali-ms.

Tissier,greffier à la pris »n de la Santé , ne cite aucun fait'nouveau.

L'audience est levée e l i envoyée à de­main pour l'audition des derniers té­moins . v

Faits Divers Une dépêche nous a $ p r e ^ au'un violent

incendie a éclaté cette nuit à Saisy (dans la Nièvre). Dix-.sepf. corps de bâtiment sont la proie des fias»:'. * ; vnigt-cinq ménages sont dams la rue et sans asile. Le feu n'est pas encore éteint, be gouvernement vient d'en­voyer les premiers secours.

•— Un violent incendie s'est déclaré, il y a deux jours, à Rochefort, p.es ClermonU Fenand.

Le feu a pris tout d'abord dans une mai­son du quartier des granges, et de là s'est p.o-pagé avec une effiayaule rapidité qu'activait encore un vent violent.

pu signalait le sinistre à onze heures du soir, mais l'heure avancée de la nuit, la dif­ficulté d'organiser des secours- et la violence du vent out rendu inutiles, dès le début,tous les efforts faits pOur arrêter les progros des flammes, et du. qua. tier des granges, le feu s'est rabattu sur la vieille ville de Rochefort/

Quarante mai -ous environ ont été la proie deç flammes : la rumeur publique, trop im-prsssiopiiaàile et trop prompte à s'alarmer, accusait des pertes plus considéiablf s encore, mais nous avons lieu de croire que ces exa­gérations seront contredites par des Informa­tions moins fantaisistes. La réalite est déjà assez triste sans qu'on cherche à assombrir le tableau.

La-nouVelle s'est répandue à Clermont.dès ce matin, avec la rapidité de la foudre, et les gens de bonne volonté — ils sont assez nom­breux d'ordinaire — ne manquaient pas de signaler au-dessns du Puy-de-Dôme les nua­ges de fumée provenant de l'incendie de Ro-chefoH. Par malheur, le brouillard était trop iufc?use pour qu'on puisse prendre au sérieux ces racontars ridicules.

Dès qu'ils ont été prévenus, les pompiers de Clermont on' immédiatement attelé deux pomp s et réquisitionné plusieurs voitures pour se rendre sur le théâtre de l'incendie, îsous regrettous qu'ils aient été prévenus un peu tard : l'avis de l'iuceudie, arrivé plus tôt, aurait permis d'utiliser le concours dé­voué des pompiers de la garnison, dont le zèle, en ces circonstances, ne fait jamais dé­faut.

Malheureusement la distance qui sépare Rochefort de Clermont est assez grande et les secours n'ont dû arriver à destination que lorsque l'incendie avait déjà fait de nom­breux ravag s.

La pluie qui tombe au moment où nous écrivons ces ligues vient, avec le plus heu­reux à-propos, seconder les efforts de la foule nombreuse venue des enviions pour combat­tre l«»s progrès d'un d'incendie des plus consi­dérables qu'on ait depuis longtemps signalé dans le département.

Le préfet et le général sont en ce moment

sur le lieu du sinistre : une partie de la ga -nisnn s'y est également transportée.

Nous compléterons demain ces renseigne­ments; les informations que nous attendons de Rochefort nous arriveront trop tard pour être publiées dans notre numéro de ce jour.

— La caserne du génie de Metz vient d'être complètement détruite par le feu. Plusieurs soldats prussiens ont péri. La po­pulation a refusé de faire la chaîne.

LA MAISON DE NAPOLEON III KN ANOUTERÏ.

— Le-Figaro donne cette curieuse histoire de la maison qu'habite à Chislehuret celui qui fut l'empereur des Français.

Le propriétaire de cette jolie maison de campagne s'appelle Scott ou Schott (mettons Scott, c'est plus anglais). Le jour où Napo­léon III monta sur le trOr.e, mister Scott fit venir son architecte et luv dit : •

— Dans dix ans, dans quinze ans au plu , tard, Napoléon sera -forcé de se réfugier en Angleterre, et je s^rai heureux de lui offrir l'hospitalité chez moi : faites-moi le plan d'une belle villa, et attendons les événe­ments.

L'aichitecte se mit à l'œuvre , et, commf l'Anglais qui pendant des années suivit hs dompteur Van Auiburg, dans l'espoir de le voir un jour ou l'autre dévoré par ses lions, mister Scott suivit l'empereur des Français, sûr qu'il s lait tôt ou tard mangé par le peu­ple fiançais.

Tout allait bien pendant les premières an­nées : aussi mister Scott ne cessait de dire à son architecte :

— Ne nous pressons pas : nous a^ons 1 temps !

Quand Napoléon III partit pour la guerre d'Itali\ l'Anglais fit venir les tapissiers el -leur commanda le mobilier, en même temps qu'un jardinier fameux fut ehargé de dessi­ner derrière la villa un parr agréable, où loin des regards indiscrets d s passants, le loca­taire pût médit r à son aise. A la rentrée du vainqueur de Magenta.et de Solférino, les travaux de la maison de Chislehursl furent tout à fait abandonnés, sans que pour cela mister Scott perdit un instant de vue le dompteur : de temps en temps, sur une mau­vaise nouvelle de France, mister Scott ache­tait un tapis, ou bien une peudule ; jmis le télégraphe ayant apporté de meilleures nou­velles, mister Scott, au lieu de faire trans­porter le mobilier à Chislehurst, te gardait dans sa maison dé Londres.

Le jour où l'empereur écrivit la fameu- e l.-ttre du 19 janvier fut un jour de triomphe pour mister Scott ; il éprouvait cette douce sensation que devait ressentir son compatiiote quand Van Auiburg plongeait sa tète dans la gueule béante du lion. Dès le 20 janvier, mister Scott convoqua ses fournisseurs et leur dit :

— II faut que ma villa de Chislehurst soit prêtre avant trois mois : dans trois mois, rempereur sera en Angleterre.

Dès ce jour, les ouvriers se mirent à l'œu­vre, sous la direction de mister Scott : il te­nait à surveiller les moindres tiavaux, afin que la maison fût digne de l'hôte qu'il atten­dait depuis si longtemps. Quand parut k premier numéro de la Lanterne, mister Scott ne se possédait plue de joie ; chaque jour,il arriva à Chislehursl, soit avec dçs lapis, des lauteuils, des rideaux, soit avec une garui-ure de cheminée.

Lorsque le télégraphe apporta en Angle -terre les premières nouvelles dee émeutes de Belleville, mister Scott fit mettlre des fleurs dans toutes les jaidinières et des bougies dans tous les candélabres; puis trois jouis après, quand l'émeute de , Belleville fut domptée par les sergents de villes, mistei Scott, qui avait passé par les plus violentes émotions d'une grande âme, se sentit atteint de la fièvre et fil une longue maladie, au cours de laquelle il s'écriait, dans ses nom­breux accès de délire :

— Il viendrai il viendrai il est venu 1 Ce que dut épiouver cet Anglais le jour

où Napoléon III débarqua définitivement en Angleterre, aucune plume ne put teoter du le dépeindre.

La première personne qui se présenta chez 1 exilé fut mister Scott qui lui offrit sa villa de Chislehurst. Le lendemain, uu des officiels de la suite de Napoléon fut chaigé de porter au propriétaire la réponse que voici :

— L'empereur a visité votre villa! mon­sieur ; mais l'affaire ne peut pas s'arranger : la maison est trop belle pour Sa Majesté,

3ui ne compte pas payer plus de mille francs e loyer par mois.

A e s mots, mister Scotte, qui tout d'a­bord était devenu livide, poussa un cri de joie :

— Mais c'est précisément mille francs par mois que je compler vous demander ? s'éciia-l-il.

L'affaire fut conclue à c chiffre; et mister Scott, eu rentrant ce jour-là à -KHI domicile, dit d'un ton ému à sa famille :

— A présent je puis mourir 1 Cette histoire n'a que le seul mérite d'être

absolum nt vraie. Chaque jour, quelle que sort la température, les hôtes de Chislehurst voient le propriétaire se promener devant sa maison pour jouir de son triomphe.

Il n'est pas sur le globe dliomme plus heureux que mister Scott.

— On lit dans Paris-Journal : Nous recevons une circulaire lithographiée,

que, vu son étendue, nous ne pouvons repro­duire en entier, à notre grand regret.

En voici le iésumé: SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

Pour favoriser le développement des jours de réception et venir en aide aux personnes désireuses de se former un cercle de con­naissances intime et choisi.

Madame, L'usage si répandu maintenant des jours

de réception nous a suggé.é l'heureuse pen­sée de venir en aide aux personnes qui n'ont

r i de relations assez étendues pour réunir bdomadairement un nombre suffisant de

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la raison sociale Krapouloff, Gastmann, Schnorville et C», une société ayant pour but de fournir ur> personnel choisi de da­mes, jeunes filles, etc., réunissant toutes les conditions exigées pour le rôle de visiteuses.

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outre, de fournir, sur commande, des ambas­sadeurs et attachés d'ambassade, des conseil­lers de tous genres, des magistrats, des chambellans, des ordonnateurs, des grands et petits veneurs, etc., avec costumes et dé­corations conformes à ces dignités. ,

L'administration garantit les vols des cou­verts.

— Cunlli sur la Canebière pendant le guerre:

Premier Marseillais. — Si le Midi se lève, il ne sortira pas uu Prussien de France.

Uu temps. Second Marseillais. — Pensez-vous que le

Midi se lève? Premier Marseillais. — Je ne le

pasl

C o m m e r c e Liverpool, 15 février.

(Dépèche de MM. Kablé, Beswillwald et C«, représentés par M. Bulteau-Desbouuets.)

V e n t e s : 5 0 0 b . marché calme, saus changement.

Havre, 15 février 1872. (Dépèche de MM. K.ablé, Basswillwald et

C\ représentés par M. Bulteau-Desbjunets.) Ventes : 10 ,000 b. marché calme,prix

inchangé ^Gouira, Fully-Fàir, l ivraison avril mai 9 1/4.

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Liverpool, 14 février. Vente* 12 ,000 b. dont 4 ,000 b . , plus

tenu Amérique pas au-do-*sous de ^ood jrdioary mars avril 11 5/16, Orléans Il 9 /16 . Oomra pa> canal départ janvier 9 . Cotes inchangées ,

« Londres, 14 février. Liverpool ca lme. Orléans éloigné

11 1/2. Amérique 11 1/4. Arrivages 16 ,000 b .

New-York, 13 février. Recettes 4 jours 53,000 b .Expédit ions

Angleterre 2 5 . 0 0 0 b . France 8 ,000 b :

i h févr ier?^«SorMl W s m f e s * » ^ » 1 * * * Quai. — GéWgft fah^mg^A%»àMiÊÊmm • * • • Dô4ré AuoW^Ar atMJMM II II jfc*» i é g i t — f c * geuchte, l U e r i n i a f y i t f i j "

Place de fe^Lforl*?H(l àl'Epeule, »*» •«•»€•»*-*

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topol. — Jean ^Glére»; rH&Bé*i»«. _ ï t&géi& î R^nardS à l'Epeule. - ^ 4 * i « e » H » B i e r , rue

Vandërstraeten, auFort Mulliez. . 12 février. — Léon Dioi^ auq ,fiuém.i*.-ï«i

Ua Dubus, rue du Moulm âe? froubaix. — Jean Dègro&tff < S ^ « f f i M R r ^ H # » u i s ^ K Deoiraene, au Fontenoy. — BarbeUemunderj rue de la Guinguette'.— A'déle'RotSbetBWv'I rue dé Lannoy. — Camille-Flipo, Grande rue. — Marie Priées, rue du. ûeq Fi tfhijfclmii _I Isabelle Deneef, rue £t*Àndré. —r Céli»a,ly"a**- ' damme, au Foutenoy.^- Aiibar Uarlien, ro«' Vaucaiisrui.— Henri Desvenitii, rue de l'Om-melet.— Julien Beert, rue Philippe le Bon. — Marie Vandewielg, rue dq», Louf uea listes-.— — Marie Deudoncker,rue'desfLorig*aes Raies. — FloJence Gehst, rué de* Longue* Haie*. «J i

n-Écî i f f » W

pense

Continent 14,000 b . Middling 10 7 /8 . .Benjamin, Soyez 23 ans, tisserand, et Coût et fret. | "Kerkhôvêtr, -iM ans, tissérâîioe."—^Leopo:

Derbaix, 23 aus, cordounier, et Eugénie ve New-York, 12T5vrier. "~

Middling 23 1/8. Change s u r France k 80 »/». Or 110 5/8. Low Middling N.'W-OrTeans 143 »/».Sâvanria"hT37~»/». " ' garÇBn Tîê" fflS^

9 février. — François Desvïgnê, 1^'afc .1

rentier, ijue des Fleurs — Blanche Vauvoor-de, 2 ans, rsa^d^jWle .«| 47 ans, pi'fi*'*uté sans vie, au Fontenojr.-— Amant Viard, 70 ans, journalier, rue'Saint-Jean.— Mari? Verstiechel, 4~an,**u4<B flHfcnel t. Marie Mullier, 27 ans. sans profession, tue; de la Fosse aux cbènë*.

10 février :— Jean Durel, 75 ans, Sans tfrofefiion, rue du Tiichon. — Joseph ^Du­pont, 39 ans.rue de Flandre- — Clàîiè Borms, 50 ans, journalière, à l'hopiital — Cécifia Dhoge, 38 ans, méuagère, me des Anges." '

11 février — Henri Debast. 2 mois, rue de la Guinguette.— Rort nse Crochon, 3 ans, ; aux 3 Pouls. — Bouchée présenté »ai)s«vi<v I rue du Havre. — Alfn-d Wandelst, % mois, a la Poteiinerie. , , ,

12 févier. — Henri Questro.y, Il jours, . , place de l'AbaLtoir —•; Léouie Cou sû?r, *$ jours, rué Pelait. — Emile Jacob, 3 rn^je, rue de Tourcoing. — Msiie Va,nleyjus«qlel.3)i> i : ans, au PU-.— Liévin Béghiu, 61 ans, mé­nagère, rue de Watrelos.— Yi.ginie Playea, 6 mo s, au Pile . -^ Charles Soyer, 1 mois au, j au Fonteuoy. - Albert Coaeke, 9 mois,-rue [ Deurè'iie.— J»au Lampe, 80 %n&, journalier^', aux Petites S œ n s . — Valériau Duu*et, 4fii> ans, garçon, brasseur, rue de Nouveaux. — Florentine Bernard, -:> *ma rua H^ I^...pp^ Haies. — Louis Verbeke, 1 an, rue d e s . .

A** v"i»o-r? ti M.irmT UARIAOES -i rai)

_ 12 février. — Leisomte Gustave, 22 ans ~*

trieur de laiuies, et Clara Lagachn 21' a-i-^^dél videuse'.— Constairt Lppert; £9-ej*9. Ii»ui', ' et tlara Herbaux, ii aep « »iku^heus v _1 Achille Delcroix, 29 a is, ouid"nseûr, el IJoi^ tense Laos, 24 aus, ménagère -*• 'Vîel^».î^i^ cole,25 aus,iisserand,et Adorphine Liél:1

Td 20 an6, bobin u>e. — Gustave Ver cfiyssé1; 25 ans, cordonnier, et Séraphine Baéft,"iB'>

ans, soigneuse. — Jules DelaplaCp j 32 ans, tisseraud, et Flore Delescluse, 28 ans, ména-aàr».«—Pi WuPawpmMgmgeigBfgg&er»" Amélie Thybaut, 30 ans, couturière. Chailas Diunout, ^ anf<,domestique, et Léc-I

* nieAtoul*dV'36Âi6a, cuisinière.— Alexandre!

moartei, %, ans, fn'imaii^m nr—j p , r frennes, 28 ans, peintre, et Joséphine Car-,, penliar, 27 ans, joarnàlière.

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New-York, 13 février.-Middling 2 2 7/8. Change sur France

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Orléans 1 4 * »/».Savannah 136 »/» navire Morse expédié . Recettes 4 jours (sic) 37 ,000 b. Expéditions Angleterre 20 ,000 b. France H,0lK) b. Continent rien. — Stock 596 ,000 b.

Bombay, 13 février. Recettes 4 jours 23,0U0 b.Expédit ions

(dito) 26 ,000 b. Marché faible, prix no­minaux. —> New-Oomra {Fair average of theseason) 271 R". —- N e w Dollerah livrable dans 3 mois 265 R. — Change plus facile. — Fret sans changenveui..— Steao er Âda affrété pour Londres,tou-ihant au Havre (Via-Suêz) .

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•Nouvel emprunt 91 85

ETAT-CIVIL DE ROUBAIX.

NAISSANCES

9 février. — Carlos Caret te, rue de l'Om-melet.— Amand Trentesaux, rue de la Croix. — Paul Deron. rue Decresm» — Elisée Va-lentin, rue de Wattrelos.— Guillaume Des-barbi ux rue de la Rpdoute. — Marie Bauters, au Pile. — Nelly Hillier, rue Bernard. — Adolphe Hermas, rue de la Banque.

- Jules Deracinois, 35 ans JE iih et rioie Uupbnt 32 ans, 3

sur * soigneuse— Louis Deroubaix, 28 an^, filer et Hortense Salembier,35 ans, devideusei I l Henri Fianchomme, 27 ans. fileur et Philo^ % mène Bayait, 29 aus, repasseuse.— Joseph" Ducoulombier, 25 ans, meuuisiei', etAJoraliei' Malfait, 25 aus, couturière. — François sutter 25 ans, tisseran I, Sophie..Pnwl(», Ï16J ans. ;— Désiré Bùcquoi, 57 ans, journalier,1 et Joseph Guilnaet, 50 ans, jouinalièee. -Jean Van Péete, 28 ans, tisserand, et Marie Masure, 30 aus,coulu.-ière.— Julieu DeUbr-trie, 36 ans; lisseur, et Thérèse Motuiie^3l5 ans,fileus-.— Hypolite Petit, 28 ans, A«.l>u^ et Pal y .' Deltour, 18 aus, sans profe^ien. —• F,aij^^is Mausse, 'VA ans, .e.^tilleur^i Elis Deboiivi i s , #38 abs, >-aus p 1 ofessies «. — Fidèle Prpvpyeu* ' 2è ans, tailleur. •" ri1OTl"i Mausse, 30 ans, ménagé;e.— OoOsUuj^F*oa nier, 49 ans, dessinateur, et Mari«.()e<9«uiiiè re, 27 aus, 6ans profession. — Pierre D#ra-I, che, 25 ans, menuisier, et Léonie Declercqj 22 ans , bobineuse. —.Joseph-ô*»ven *fcansj laveur, et ->isa, WUiuens, 27 ans, tisserandel — Robert Verfiaest, 48 ans, tailleur, et Ma-J rie'Devos, 40 ânsrménà'g're — Auguste Ba-1 taille, 30 aus,coulre-reaiti,e, et Zëlia Desauw| 24 ans, soigneuse.— Heu.i Rau<-elot, 25i

'lavew,-et^Lé«cadiQ Cetoleia. 19 U1157* gueuse.

CONVMI Fr\Elil.K counL^i. i e l a famille Achill • D E F R E N N L - H E Y N , DHICKX,qui. par oubli, n'auiaienlpas reç* de lettre de fane part du décès de Dam MARIE HEYNDRICKX, sont priés de «-or sidérer le présent avis comme eu tenant lie^ et de vouloir bien assister aux oynvq service solennels qui amont lieu le venç 16 courant, à 10 heures, en l'église lie Dame.

L'assemblée à la maison mortuaire,-du Grand-Chemin, 46, .181

A V I S

1 l

Il a été perdu lundi soir, dé la de à la me du Wiat*>au, 'Gra.ide-riie St-George, une i.Hite fourrure astr gris doublé de satin giis. Piière de la reme^ tre rue de Lille; 5», " '"' ' """rT"

a) H «\« f^ t4