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Elles Et Ils Sonnent

EEIS - En attendant la Joie

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Le nouvel album d'Elles Et Ils Sonnent

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Elles Et Ils Sonnent

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J’irai pas à Bali, Ou encore à Tahiti.Le monde entier peut bien m’ouvrir les bras,Qu’est ce que j’irai foutre sans toi.

Tomber pour la France,Cramer mon existence,A quoi bon rêver de tout ça,S’il faut tout reprendre avec toi.

Dis moi un peu la saveurD’une vie sans le bonheur,De te confier un jour mes espoirs,Ce dont les amants se font part.

Je n’ai pas d’attitude,Pas la moindre habitude,Alors que j’ai de l’énergie pour trois,Je ne sais plus quoi faire de mes bras.

Tu manques à ma vie,Sans toi je ne suis pas fini.Je suis arrivé au bout de moi.

Oh mon alter ego,Je t’ai tant dans la peau,En attendant, je reste assis là.

Je n'irai nulle part...

Sans Toi

Si je veux être tendreEt rester malléable,Il ne me faut plus rien entreprendre,Si tu n’es pas à ma table.

Déjà tellement de chosesA te raconter,Une de plus et j’explose,De ma vie étriquée.

Je sens déjà le poidsDe tout mon passé,Viens me tirer de mon sortEt consacrer mon corps.

Je suis seul avec moi,Avec mes misères,Et la générosité d’un roi,Mais qui ne sert guère.

Je me suis évadéQuand j’ai cru te croiser,Et me suis perdu dans d’autres bras.

Cela semblait si vrai,Mais c’était du Walt Disney.Sur ma foi plus rien ne se fera.

Je n'irai nulle part...

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Je garde un merveilleux souvenir De tes cris, de nos soupirs, De cette belle nuit d’amourQui lui donna le jour,Tu sais.

Bien sûr rien n’était programmé. On s’est soudain surpris à s’aimerSans calcul. Les pendulesS’étaient arrêtées !

Mais maintenant elles tournentDepuis bientôt trois semaines.Tout s’effondre autour de moi.

Notre avenir s’embourbe.Ta mère qui fait des siennes.Viens te blottir dans mes bras.

Je n’ai pas réponse à tout,Mais tu vois cet enfant, il est à nous.Ne laisse pas le systèmePrendre le pas sur nos « Je t’aime ».

Je bosserai comme un fou, Je ne vivrai rien que pour vous.Ca ira, nos problèmes.On leur prouvera que l’on s’aime.

Je sais bien que c’est pas l’idéal,Mais après tout, on n’a rien fait de mal.La grossesse t’ira si bien,Détruira ton chagrin,En vrai !

C’est pas notre faute, on nous a cachéQue pour l’amour, il fallait se préparer.On est seul.Ils nous en veulentDe s’être embrassés.

Dans ton corps, il y a ma vieQui pointe le bout de son nez.Ne viens pas nous délier.

C’est tout-à-fait normalQue tu ne saches plus qui tu es,Mais je ne les laisserai pas te faire du mal !

Refrain

Du couloir aux néons blancs,Tu sors, tes larmes séchant.Mais tu as mis ta robe à fleurs,Me donnes deux cachets de couleurDans la main.

Après un très long soupir,Dans le coin un petit sourire,Serait-ce que tu es d’accordPour notre cœur à corps ?Serait-ce que tu y crois,Pour nous trois ?

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ça va aller

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J’ai la foi.Ce n’est pas une idée,Ce n’est pas imposé,Pas plus un sentiment trouvé dans un roman,Mais un sens inconnu, et surtoutQui m’élève sur un nuage, dans le ciel.

Elle est source d’eau pure,Étanchant mes entrailles.Elle atteste, elle conjure,Elle tendresse, elle est...

Et soudainElle survient !Elle me tient !

Et me pousse à croire ce que, Pousse à voir ce que

Mon âme me révèle, et m’enseigne, en silence ;Véritable, charitable, c’est ma foi, foi en Toi, foi en Toi.

Pas besoin d’allumer.Pas besoin d’aligner.Pas besoin d’connecter.Pas besoin de zapper.Il faut juste écouter, et surtoutSe donner à son histoire, s’oublier.

Transperce les arguments.Contourne les raisonnements.Se joue des apparences,Car c’est elle qui sait,

Et sans cesse,Sans conteste,Me redresse,

Et me pousse à croire ce que,Pousse à voir ce que

Mon âme me révèle, et m’enseigne, en silence ;Vérité, Charité, pour aimer l’Etre aimé,Et c’est pour ça, sans pourquoi, que je ne peux pas m’empêcher de chanter, de crier, de proclamer ma foi !

Ma foi, j’ai la foi.Qu’est ce qu’il y a de mal à ça ?Ma foi, j’ai la foi,M’en veux pas, j’ai que ça !

Ma foi

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Mon cœur bat la chamade,Mais qu’est ce qui nous arrive ?Des grâces en pagaille,L’espoir quoi qu’il arrive.

Tu as rejoint le Père,Et lui as tout donné.Mais bon sang ce qu’on espèreSuivre le même trajet.

Mais on est toujours là,Prêt à la sainteté,Pour ce bel idéalQue tu nous as donné.

Juan Pablo SegundoTe quiere todo el mundo !Ca veut dire qu’on espèreEtre digne de toi !

JP II, we love you !Et même si on passe pour des fous,En dépit des mystères,C’est notre cri de foi.

A travers les nations,On sera de partout.On est ta génération,Tu seras fier de nous !

Comme toi WOTJILA,Je veux embrasser la terre,Sourire quand rien ne va,Vivre dans la prière.

Oh papa aide moi,Maintenant que t’es au ciel !Fais grandir ma foi,Que mon âme soit belle.

Juan Pablo segundoTe quiere todo el mundo !Ca veut dire qu’on espèreEtre digne de toi !

JP II, we love you !Et même si on passe pour des fous,Tu étais notre père,Et tu le resteras !

Hay Papa

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médiatiqueFlip La petite Virginie dont on a tant parlé,

Est finalement décédée, Pendue par les pieds.

Mais non, mais non, vous avez loupé Le journal télévisé.Il paraît qu’elle aurait été aussi brûlée.

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La petite Virginie, dont on a tant parlé,Est finalement décédée, pendue par les pieds.

Mais non, mais non, vous avez loupé le journal télévisé,Il paraît qu’elle aurait été aussi brûlée.

La télé nous inonde d’images sordides,Pour rentrer dans nos cerveaux et y mettre du vide.

La télé nous inonde d’images sordides,Pour rentrer dans nos cerveaux Et y mettre du vide.

Et se repaît de surfait et d’histoires cruelles,Pour nous montrer la merde Plutôt que le ciel.

Mes très chers amis les médias, Vous ne me pourrirez pas.L’œil mensonger de vos caméras Va rejoindre mes gravats.

Mes très chers amis les médias, Ve ne vous aime pas.Vous pourrez bien vite remballer Vos postes de télé.

Des images plein les yeux, Du bruit plein les oreilles,Big Brother m’a maté, Je n’ai plus sommeil.

Difficile d’enregistrer Ces programmes tous pareils.Je continuerai quand même à zapper, Mais que quelqu’un me réveille !

On s’amusait bien quand j’étais enfant, Avec la balançoire ;On regardait lentement Passer les beaux soirs.

Mais un autre monde a pris mon réel Pour me rendre robot.Pas vrai, mais pas faux, virtuel, A vous les studios !

Refrain

Si on t’a jamais vu sur l’écran en couleur,Tu n’existes presque plus Que dans un néant rageur.

T’es bon pour la mise à vue, La critique, la rumeur.Elle fera penser de toi ce qu’elle veut La lucarne, ce dictateur !

Va falloir innover, messieurs, La chienne perd des gallons.L’ordinateur nous a sauvé Et pluralise l’opinion.

Et quant à moi, pour en finir, Je vais me faire casseur.Des cristo-livides à démolir, Tu parles d’un vrai bonheur !

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Ils étaient si nombreux,Ces petits bourgeois pétés de tunes.Prêts à foutre le feuPour mettre leurs caprices à la une.

Accrochés à leurs droits :Le droit de faire n’importe quoi,Le droit de faire du mal,Le droit de ne penser qu’à soi.

Et le « Moi je » était leur Dieu, L’ordre moral allait tomber,Avec tous ceux qu’il protégeait,

Nos enfants, nos petits vieux.On allait enfin être heureux,T’as pas l’impression qu’on s’est planté ?

68, année pathétique.68, y a comme un hic !

Aujourd’hui grâce à eux,Ce qui est légal est moral.Et le refus de DieuDevient la devise nationale.

Une chance sur deuxQue tes parents s’aiment toujours.Mais imagine un peu,Tu aurais pu ne pas voir le jour !

On légifère, on laisse faire,Pour surtout ne rien imposer,Et on suit la majorité.

Les jeunes ont mal, plus d’idéal, Et ramassent des pavés.Messieurs, récoltez la monnaie.

Refrain

Liberté, Egalité, tout ça Sent affreusement le sapin.Fraternité, mais sans le Père, comment être Ton frère ? Tout ça ne rime à rien.

C’est marrant, c’est navrant.Regarde les gesticuler,Pour défendre leur libertéDe tout faire, de se complaire, La conscience anesthésiée.Ils n’en auront jamais assez !

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« Attrape-moi si tu veux ». Voilà le cri docileQue lancent, à qui veut l’entendre, Vos nouveaux sous-vêtements.Les aficionados de ce nouvel ustensileNe vous ressemblent pas vraiment.

Les culottes “Petit Bateaux”, dont on se délaisse,Eveillent en moi comme un instinct protecteur.Voudriez-vous vraiment que leur tendre effet cesse,Et réveiller le prédateur ?

Si mes yeux se résignent à regarder vos fessesPlutôt que vos sourires, vos éclats de liesse,N’êtes-vous donc pas gênées que mon regard s’abaisse ?Que dans un soupir, vos yeux je délaisse ?

Mesdames, votre honneur ne tient plus qu’à un fil.Réveillez vous mes sœurs, contre la mode et ses vigiles !

Mais si j’ai bien compris, l’usage d’un string,C’est pour cacher des plis terriblement gênants.Pourquoi chercher alors à ce que je le devine Sous un pantalon transparent ?

Vous rejoignez le gang de celles qui se dandinent,Espérant au détour arracher des regards.L’image de la femme déjà assez se débine,N’en rajoutez pas, mes petits canards.

Oh votre joli corps, je le connais par cœur.Pourquoi le montrer en pâture A tous ces ravisseurs,Qui vous reluquent et vous convoitentComme un filet mignon,Pendu à la boucherie de « Chez Léon » ?

Le f il

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Je carbure à l’Evian.Je ne supporte pas la Javel.Mais qu’est ce que j’ai peur du temps,De c’que mon horoscope me révèle !

J’ai bientôt 40 ans.Ma vie n’est plus qu’un foutu bordel.Je change de mec tous les ans,Mais j’ai pas de séquelles !

Anti-dépresseurs et médicamentsVitaminent mon emploi du temps,De femme libérée.

« Est ce que ça va ? - Ouais pourquoi, ça a pas l’air d’aller ? - Nan je sais pas,j’disais ça comme ça, t’as l’air fatiguée ! »

La parisienneEst en voie d’extinction.Se regarder le nombril Ne fait pas des enfants.La parisienneDoit surtout faire attentionD’avoir pas l’air malheureuse,Ca serait plutôt gênant.

Je me plains tout le temps,Mais j’ai des plans soirée à la pelle.Je regrette mes vingt ans,A l’époque où j’étais si belle.

Je mange dans des restaurantsQui font de la cuisine nouvelle.Y’a pas de graisse dedansMais le service est nickel.

A dix heures Maman m’appellera.On fumera de la MarijuanaPour se calmer.Moi j’me drive tout seule,Et puis tant pis pour ma gueule,Il n’avait qu’à pas me quitter !

La parisienneEst en voie d’extinction.Se regarder le nombrilNe fait pas des enfants.Une parisienneDoit surtout faire attention D’avoir pas l’air malheureuse, Ca serait plutôt gênant.

Hey mec ! Quand elle amène tes marmotsA six heures du mat à Noël,Avant d’aller au boulot,N’as-tu pas de pitié pour elle ?

Businessman et capitauxJouent bien avec le sexe faible.La parisienne joue les machosDans un monde anti-maternel !

Regarde la se cacher pour pleurer,Avant d’arborer un sourire parfaitDe femme libérée.Une vie de mensonges pourUne vie polluée, sans amour ?Son Wonderbra est trop serré !

La parisienneEst en voie d’extermination,Qu’on veut faire disparaître, Noyée sous l’argent.La parisienneDoit surtout faire attentionD’avoir pas l’air malheureuse,Ca serait plutôt gênant.

La Parisienne

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Absolute C’est marrant comme je ne fais plus attention à moiDepuis que mon corps ne m’appartient plus,Depuis qu’il s’est jeté dans le creux de tes bras,Dans la détresse de l’homme, par la vie déçu.

Celui rêvant d’une vie aux grandes alluresEt qui s’est fait baiser par la solitude,Par tout ce temps donné à coucher sur la dure,Par tout ce temps passé à me passer de toi !

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Pour moi la vie était le plus pur des combats,Contre l’intempérance et le moindre désir,Mais qu’il est doux de ne plus tout prendre sur soi, De se laisser aller pour ne rien devenir

Qu’un homme qui espère et des yeux qui gagnent.A gagner tes mystères, à protéger ton âme,Je sens que je me perds, je sais que tu me gagnes.Ton charme dans mes veines vient me conquérir.

Alors soudain je sens que je vaux quelque chose.Je crois surtout, là haut, qu’Il existe vraiment,Celui qui nous distille à petites dosesLes flammes de son amour dément,

Celui qui nous embrase et nous donne confiance.Le désert de mon âme se trouve irriguéD’un torrent de tendresse grâce à ton existence,Que maladroitement je viens adorer !

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Leila, je t’en prie, attends un peu.Au début, c’est tout zarb' de vivre à deux.Patiente au moins Jusqu’à la prochaine écographie,Découvrir la Vie de ta vie.

Que si tu te sens tout chose,C’est parce qu’au dedans Il explose de joie !Qu’il se sent tellement peinard, Comme dans un bon plumard, chez toi.

Il aura tes yeux, sera sûrement écolo,Chercheur d’or, matelot,Poète. Il jouera peut être de la musiqueOu sera président de la république.

Plus personne n’aura la dalle.Il cassera ce système à deux balles,Et ces loisQui refusent aux plus petits Le droit d’entrer dans la vie, sans visa.

Le Planning est aphone.Ta famille c’est la zone.Et lui, il n’a plus que toi !

Allez donne ton cœur, garçon ou fille.Allez donne le bout de vie qui est en toi.Allez donne les critiques de ta famille,Qui font comme s’ils ne savaient pas …

Que l’amour de ce petit roi,Son amour peut accomplir des merveilles.Que l’amour qu’il te donneraTe rendra plus fort que Popeye !

Allez donne ton amour tous les jours. Allez donne ton amour tous les jours.Allez donne ton amour tous les jours.Allez donne, donne, donne !

LeilaT’as peur qu’il ne soit pas Vraiment heureux.Et même si t’as mis la charrue Avant les bœufs,La peur du vide, c’est fait Pour les terriens peureux.Ce que tu vis a un grand sens Dans les cieux !

Chez les anges, c’est le désordre. Ya même plus de service d’ordre, C’est l’émoi !Pour la vie y a qu’une méthode,C’est qu’il n’y a pas de méthode, crois-moi.

Je n’ai pas d’autre conseil à donner,Le mieux pour toi c’est de le garder, Je te le jure !Te voila créatrice d’éternité,Porteuse du diamant le plus pur.

Non, ta vie ne sera pas un scénarA « La petite maison dans la prairie ».Ca ne sera pas non plus un polar,Ou les juges et les tocardsT’auront meurtrie.

Donne lui sa chance,On te l’a donnée aussi,Et tes « remp's », ils avaient tout compris !

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Mon Dieu que ca fait mal de se convertir.Peu à peu s’arracher de ce corpsPour renoncer à ses désirs,Ne plus se soucier de son sort.

Aimer à tort et sans travers N’est pas une partie de plaisirs, Répondre a ceux qui vous clouent à terre Par le plus beau des sourires.

Seigneur, pourquoi est-ce si durDe reconnaître que j’ai tant besoin de toi ?Que me faut-il pour admettreQue si tu ne m’aimais pas,Je n’existerais pas.

Dans le fond je suis un peu schizophrèneEt je t’aime sans t’aimer. Toutes ces ambitions qui me freinentTous ces « si je pouvais, si j’avais … »

Si j’acceptais de lâcher prise,De ne pas craindre les souffrances,Accepter tout ce qui m’arrive Dans une sainte indifférence

Seigneur, pourquoi est-ce si dur De reconnaître que j’ai tant besoin de toi ?Que me faut-il pour admettreQue si tu ne m’aimais pas,Je n’existerais pas.

Mon Dieu je t’offre ma confiance Et mon bien-être ici bas. J’accepte mes souffrances,Et d’embrasser ta croix.

Je reconnais ma dépendance,Et mon alliance avec toi.Mais ne t’éloigne jamais de moi.

Kyrie Eleyson

Eleyson

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Les grands cœurs blessésNe comptent pas leurs heures,Et dans la pauvreté aidentLeurs frères et leurs sœurs,Et ne viennent pas crâner à la grand’messe du cœur.

Ils s’offrent en nourritureA tous ceux qui ont faim.Ils s’offrent en couvertureA tous ceux qui n’ont rien.Et savent que ce qui n’est pas donné Est vain.

« Tu seras bienvenu chez moi », Chantent les enfoirés.Ils portent si bien leur nom, ceux-là...Essaye un peu d’entrerSi t’es pauvre, si t’es laid,Sur leurs plateaux climatisés.

Mais l’émission dégouline pourtant De bons sentiments,De lumières et de flashs...Et pour les pauvres gens,On se compose des mines défaites Soudain.

Parce que la faim ça craint,Et si le joli buffet qui les attend, Nourrirait la moitié du Soudan,Ils auront eu un instant l’impression D’être vivants.

Alors on va se taperLes reprises indigestes,Les simagréesDu charity business.

Les jetons, les bancosEt les thons du téléthon,Voudraient nous donner l’illusion que le bébé si mignon,Que tiennent fièrement ses parents, A été guéri grâce aux dons.

Alors qu’il est simplement L’unique survivant,Parmi ses frères et ses sœurs Qui eux étaient malades. Et pourtantTous ces escrocs pavanent.Tout le monde a sa petite larme.

Pour faire péter l’audimat,On sait bien qu’il fautDes paillettes et du strass,Que le publique veut du sensas',Et l’on ne donne pasSi il n’y a pas de résultats.

Alors, on va se taperLeur propagande infecte,Les simagréesDu charity business.

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Charity Business

Hey Mister !Ne sens tu pas monterEn toi ce bel honneur,De se donner sans le souci des heures ?Aujourd’hui, je vais tâcherDe gagner mon ciel.

On va se donner,Et vider nos caisses,Loin des simagréesDu Charity Business.

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Le jeu n’en valait plus la chandelle.T’étais pas beau, elles étaient belles.Le bonheur te semblait irréel,L’avenir, pire que le présent.

Le mal qui saisissait tes membres,Est ce qu’on pouvait vraiment Comprendre ?Mais tu restes un homme.

Vincent, tu sais, ta douleur,Elle leur faisait bien trop peur.Ni souffrir, ni vieillir, ni mourir,C’est leur credo déshumanisé.

Le bonheur qu’on nous vend, C’est la gloire,Le fric, les filles et les stars,Et la sacro sainte beauté.Où était ta place dans ces clichés ?

On t’a volé ta mort.On a trahi ton espoir.Notre monde de croque-mortsA récupéré ton histoire

Et ton appel à l’aide,Pour que nous changions Nos regards.Tu voulais mourir et on cède,Sans te dire qu’après le noir…

Il y a le blanc des cieux,Le blanc lumineux.Si blanc, si blanc qu’il est beau !Il y a le blanc des amants,Bien loin de celui de l’hosto.

Vincent, tu sais, la souffranceEst un scandale pour les gens en France.On préfère maîtriser, contrôler,Face à la moindre fragilité.

Au lieu de soulager ta peine,On démissionne sans gêne,Alors que tu gagnais ton ciel !

Vincent, maintenant que tu connais,Celui pour qui t’as été créé,Qui a souffert pour toi et bien plus que toi.

Si on t’avait parlé du Père,Les raisons de ta vie sur terre, C’est sûr à tous les coups,T’aurais tenu jusqu’au bout !

On t’a volé ta mort, On a trahi ton espoir.Notre monde de croque-mortsA récupéré ton histoire

Et ton appel à l’aide,Pour que nous changions Nos regards.Tu voulais mourir et on cède,Sans te dire qu’après le noir…

Il y a le blanc des cieux, le blanc lumineux. Si blanc, si blanc qu’il est beau !Il y a le blanc des amants... et celui des héros.

Vincent

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Elles Et Ils SonnentPierre : Guitares Lead et ChœursJC : BatterieRemy : Basses, Chœurs, Programmation et ArrangementsEmile : Chant, Guitares rythmiques, Claviers, Chœurs et Arrangements

Merci du fond du cœur à nos parents, et familles,les parents de JC pour leur accueil exceptionnel,Rejoyce, Manu, Peuh, Fred, nos choristes les Light Singers, Lucile, Stéphanie, Xavier, Domitille, Sylvain, Pierre-Etienne, Maylis, Maeva, Albane, Amaury, Maguelone pour leurs sourires et leur enthousiasme,et Vincent, François et Thibault pour leur aide.

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Illustrations et peintures de Cantos Contact Web : www.cantos.frGraphiste : Hubert Van RieIngénieur du son : Emmanuel de [email protected]

Invités : Benoit Rocher : TrompetteFrederick Morlot : ClaviersFrançois Arnal : Saxo

Chansons : Emile(except Ma foi : Remy)Orchestrations : Elles Et Ils Sonnent

Web : www.eeis.frMyspace : www.myspace.fr/eeisFacebook : Elles et ils sonnent

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68La ParisienneLe f ilSans Toi EleysonHay Papa AbosluteVincentCharity businessLeilaFlip médiatiqueça va allerMa Foi