TABLEAU 1 Effects of pre-cultural soil disinfection with methylbromide and inter- action with some cultural soil fungicides on the Sclerotinia sclerotiorum contamination of chicory beds. Influence d'une desinfection pre-culturale au bromure de mkthyle et interaction avec quelques fongicides sur les attaques des couches de chicoree par Sclerotinta sclerotioruvz.

Product and dose Percentage per disease class o c- Produit et dose Oi,, d'attaques par categorie de gravite

' Control I 25.4 I 27.2 ~ 17.3 1 Methylbromide 75 g/mZ 67.7 20.9 1.2 Methylbromide 75 g/rn-O + PCNB 20 % 200 g/m" 89.9 3.8 0.6 Methylbromide 75 g / d ! 1 ,,9 1 + Ziram 90 % 90 g/m:ll 90.4 1.9

Disease index : L.S.D. 0.5 t-test : 0.62 q-test : 0.82

3.8 1.2 0.6 0.48

4.5 I 0.6 1 0.6 1 0.49

8.76 6.78 7.22 1 7.76

8.48 8.94 8.74 I 9.02

proved the sanitary situation and the weight and quality of the heads, although the results were significantly higher when a soil fungicide such as PCNBl), or zirarn, was used in combination with MB. These fungicides inhibit the extension and the re-infection of the soil by infected roots. The results of the MB treatment can be obtained analogously with other disinfectants too, provided that the treatment is performed carefully.

OEPPiEPPO Bul l . NO 7 : 77-92 (1972)

RESUME

Efficacite des traitements chimiques du sol et etude de leurs consequences

par c. VAN ASSCHE Laboratoire de phytopathologie et de defense des vegetaux.

Katholieke Universiteit Leuven. Heverlee (Belgique)

L'efficacite de ces traitements et la remanence de la phytotoxicitk des fumigants dependent essentiellement des caracteristiques physico-chimiques du produit utilisC et de son interaction avec les elements du sol. En general, la dispersion des fumigants est lente dans les sols humides et cette constatation s'applique notarnment au dazomet, ~u methyl-isothiocyanare (MIT) et h la chloropicrine (CP). La figure 1 fait Ctat des tests de rkmanence dans des sols comportant differents degres d'humidite.

Le recours aux melanges de produits permet de combattre plusieurs pathoghes A la fois et. dans certains cas, de bCneficier de phenornhes de synergisme. Leffet sur

1 J PCNB : pentachloronitrobenzene.

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Fzlsariuni oxysporum Schl. de trois produits a base de SN 11311, de deux produits a base de Ditrapex2), et de la CP a ete compare, alors que la remanence etait determinee A l’aide du test pratique sur Lepidiuvr satitwm L. B dif:erentes profondeurs et dans deux types de sol. Ceux-ci contenaient respectivement 5 et 31 % de matiere organique, et trois taux d’humidite differents (fig. 2) . Leffet en profondeur s’est revelk nettement superieur pour tous les produits dans les sols relativement secs, mais la difference n’etait pas aussi marquee pour les mklanges MIT + D D que pour la CP. La figure 3 se refere aux phenomenes de phytotoxicitk dans ces msmes experiences, elle fait ressortir que les traitements i la CP comportent des risques d’effets nocifs dans des sols argi- leux humides, tandis que pour le SN 113 et le Ditrapex ce danger se manifeste plutbt dans les sols secs et riches en matiere organique.

Le rble joue par les micro-organismes dans les phinomhes de degradation des fumigants est clairement illustri par la figure 4. En comparant le MIT et la CP dans deux substrats de tourbe, dont I’un a ete conserve B sec, et l’autre enrichi du point de vue rnicrobiologique, il apparait que dans ce dernier la dkgradation est bien plus rapide qu’en milieu sec ; ceci est particulikrement evident pour la CP.

Pour determiner I’action du DD, surtout dans la couche superieure du sol oh elle est couramment jugCe insuffisante, des traitements a 60 et 30 ml/m2 ont eti. effectuis dans des sols argileux ayant respectivement 40, 60 et 80 % d’hr. Cette experience a et6 combinee par une etude de l’effet exercC par les labours pratiquks 1 ou 3 jours apres le traitement. Les rksultats reproduits B la figure 5 font ressortir l’influence de l’humidite. A la dose de 60 ml/m’, sans labour, I’efficacitk est limitCe a une couche relativement peu importante qui dicroit encore avec l’augmentation de l’humiditk ; le labour apr& un jour donne des resultats satisfaisants dans les sols B 40 et 60 % d’hr, mais il se rev& insuffisant lorsque celle-ci atteint 80 %. Enfin, le labour effectue apres 3 jours n’est efficace qu’i 60 ’35 d’hr.

Pour des raisons d’economie le dosage h 30 ml/m’ a egalement Pte essaye et il s’est montre efficace, avec labourage 1 jour aptis, dans des sols B 40 et 60 ’35 d’hr. Les residus de DD B 100 ml/m’ analysks dans des sols comprenant differents degres d’hu- midite, avec ou sans labour (fig. 6) montrent que la remanence est prolongke dans les sols humides (n” 7, 8, 9) et qu’elle n’est influencee par le labour que dans les sols d’humiditi moyenne (4, 5 , 6). Laction fon5icide du bromure de methyle (MB), B des doses variant de 75 a 125 g/m’, a etC vPrifiCe dam des sols poreux ou compacts aux taux d’humidite de 45 et 75 v . La figure 7 donne une idee de la sensibilitk de Sclerotinia minor Jagger, Pyrenochaetu lycopersici de Not. et Botrytis cinerea Pets. ; pour ce dernier, le moins sensible, l’humidite ne joue pas un rble important, mais dans les sols legers et permhbles l’efficacite du fumigant applique ii 75 g/m’ est meilleure ii 75 9& d’hr qu’a 45 % (2 ,4 , 6 H 1, 3 , 5 ) . En outre, la teneur du sol en matiere organique en determine la porosid, qui a son tour exerce une influence sur l’efficacite du produit ; I’exemple du MB est reproduit B la figure 8.

Le MB montre une certaine selectivite vis-A-vis de diffhents pathoghes et il semble que ceci soit Cgalement le cas envers les saprophytes. Dans la figure 9 , les dif-

I ) SN 113 : 60 % DD + 20 % MIT + 15 % CP. 2) Ditrapex : 80 % DD + 20 % MIT

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ferences d'efficacite sur Trichoderma et sur Rhizoctonia r e d l e n t la nCcessitC d'ktudes plus poussees sur le mode d'acrion des traitements courants au MB et leur incidence sur l'ensemble des micro-organismes.

Pour verifier l'influence des fumigants sur les virus, on a rraite au MB, a la CP et i la formaline un sol dans lequel des tomates infectees par la mosa'ique (TMV = Tobacco Mosaic Virus! avaient ete cultivees. La figure 10 fait ;tat des concentrations virales moyennes relevees dans la couche superieure de 25 h 30 cm. Dans une certaine mesure. le MB a riussi a inactiver le virus durant trois semaines aprPs le traitement, e t la formaline peo.dant deux semaines ; quant aux traitements h la CP, ils ne presentent que des inconvenients.

La desinfecrion chimique du sol detruit non seulement les parasites mais iga- lement une partie de la microflore saprophytique, creant ainsi un vide biologique qui favorise h son tour une reinfection rapide et cornpromet la culture suivante. Le tableau 1 fait ressortir qu'un trai tement prP-cultural au MB influe favorablement sur la rCcolte, mais que le resulrat est arneliore si, pendant la culture, des traitements complgmen- taires au pentachloronirrobenzene ou au tirame sont effectubs.

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