EGLISE ADVENTISTE DU SEPTIEME JOUR · 2018. 9. 20. · tonnerres, 7 milles hommes, 7 coupes d’or, 7 têtes, 7 montagnes, 7 Esprits de Dieu, 7 chandeliers, 7 étoiles, 7 lampes ardentes,

EGLISE ADVENTISTE DU SEPTIEME JOUR

du 30 Septembre au 6 Octobre 2018

Semaine d’Esprit de Prophétie

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JOUR 1

Révélation de Jésus-Christ, un message d’espérance “Apocalypse 1.1 Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent

arriver bientôt, et qu’il a fait connaitre, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean.”

Avant l’inauguration d’une statue, on recouvre le chef d’œuvre d’une toile. Puis lors d’une cérémonie on procède à son

dévoilement. Tel est exactement le sens du mot Apocalypse.

Le terme Apocalypse vient du mot grec apocalypsis, lui-même composé de deux mots grecs, Apo qui signifie à partir de

et kalupto qui signifie couvrir. Ainsi le terme Apocalypse signifie ôter, retirer quelque chose, lorsqu’il s’agit d’une

casserole, retirer son couvercle permet de voir ce qui est en train de cuire. Vous dévoilez le contenu de la casserole. Dans

le livre de L’Apocalypse vous enlevez le voile sur Jésus. Vous appreniez des choses sur lui qui seraient cachés si vous ne

lisiez pas ce livre.

Sans l’apocalypse nous n’aurions pas une image complète de Jésus. L’apocalypse n’est pas la révélation du moyen

orient, de la papauté ou du monde islamique. Le titre du livre n’est pas non plus la révélation de la fin des temps. Il s’agit

de la révélation de Jésus. Son objectif est de nous renseigner sur Jésus.

Auteur du livre

L’apocalypse est reconnue historiquement comme un écrit de l’apôtre Jean. Cependant le verset 5 du chapitre 1 laisse à

penser que le contenu du message est de Jésus Christ, d’ailleurs “c’est poussé par l’esprit que des hommes ont parlé de la

part de Dieu”. Le livre nous présente l’auteur principal comme étant le témoin fidèle, le premier né des morts et le prince

des rois de la terre.

Interpréter le livre de l’Apocalypse a toujours été un défi pour les commentateurs, les exégètes et les théologiens. Il est

pétri d’images dont nous ne possédons pas toujours la clef. Le chiffre 7 domine tout le livre. Nous relevons plusieurs

mentions du chiffre 7 dans tout le livre. Citons-les : 7 Eglises, 7 trompettes, 7 anges, bête à 7 têtes, 7 fléaux, 7 sceaux, 7

tonnerres, 7 milles hommes, 7 coupes d’or, 7 têtes, 7 montagnes, 7 Esprits de Dieu, 7 chandeliers, 7 étoiles, 7 lampes

ardentes, 7 cornes, 7 yeux, 7 diadèmes.

À travers les siècles, il y a eu quatre grands courants d’interprétation de l’apocalypse.

1. La thèse idéaliste considère l’apocalypse comme une allégorie où les puissances du bien affrontent celles du

mal, tout y est symbolique et mystérieux

2. La thèse prétériste souligne que les prophéties du livre se sont déjà accomplies.

3. La thèse futuriste prône que la plupart des prophéties sont réservées pour l’avenir.

4. La thèse historique révèle que le livre couvre toute l’histoire de l’église du temps de Jean jusqu’à la fin du

monde. Cette thèse cadre avec apocalypse 1.19 « Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et

celles qui doivent arriver après elles… » ce texte nous laisse comprendre que le salut est plus près de nous que

lorsque nous avons cru. Il n’y que très peu de choses qui manquent pour que Jésus mette un point final à nos

souffrances.

Frères et sœurs rappelez-vous que Naaman fut guéri de sa lèpre après avoir plongé 7 fois dans le Jourdain. La

muraille de Jéricho a été renversée après que le peuple eut fait le 7e

jour les 7 tours de la ville et les sacrificateurs eut

retentis les 7 trompettes. 7 est la combinaison de 3+4. Trois est le symbole de la trinité et 4 est le symbole de la terre avec

ses 4 points cardinaux. Le chiffre 7 est le chiffre de la perfection. Nous serons parfaitement bénis au cours de cette

semaine de prière sur l’Apocalypse.

En sorte que, le Dieu du ciel ne veut nous laisser dans l’ignorance face au déroulement de l’histoire et des

événements qui doivent arriver sur la terre. Il tient personnellement à nous révéler les choses qui doivent arriver bientôt.

Apocalypse 1.1-2 « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui

doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaitre, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean. Lequel a attesté la parole de

Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu. »

Les premiers versets nous indiquent que c’est Jésus qui nous envoie le message, il tient à nous informer des

événements qui jalonnent son retour. C’est un message de la plus haute importance. (Dieu- Jésus-Ange-Jean-serviteurs)

Apocalypse 1.3 « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie et qui gardent les choses qui y

sont écrites ! Car le temps est proche »

Il est remarquable que seul le verbe lire des trois verbes est au singulier tandis que les deux autres verbes sont au pluriel.

La lecture n’est donc pas personnelle ou privée ; lue par une seule personne, elle doit être pourtant entendue et reçue par


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plusieurs selon la pratique liturgique de la synagogue. C’est la raison pour laquelle l’expression : « que celui qui a des

oreilles entende ce que l’esprit dit aux églises » est omniprésente dans tout le livre. C’est la révélation de Jésus-Christ.

« Vous sonder les écritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle et ce sont elles qui rendent témoignage

de moi » Jean 5 : 39 (le vide ne peut être comblé que par Jésus.

La lecture publique de l’apocalypse est accompagnée d’une bénédiction particulière pour les auditeurs. Le mot pour

heureux en grec est Makarios. C’est le terme utilisé par Jésus dans les béatitudes du sermon de la montagne. Heureux ici

évoque l’idée de Bonheur suprême.

D’ailleurs c’est la première des sept béatitudes de l’apocalypse.

1. Heureux celui qui lit Apocalypse 1.3

2. Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur Apocalypse 14.13

3. Heureux celui qui veille 16.15

4. Heureux ceux qui sont appelés au festin 19.9

5. Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection 20.6

6. Heureux celui qui garde les paroles de la prophétie 22.7

7. Heureux ceux qui lavent leurs robes 22.14.

Apocalypse 1.4 « Jean aux Sept Eglises qui sont en Asie : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de celui

qui est, qui était, et qui vient, et de la part des sept esprits qui sont devant son trône ».

1- Première Révélation de Jésus : Jésus nous révèle la plénitude de Dieu

De La part de celui qui est, qui était, et qui vient. La phrase rappelle la définition que le Dieu de l’exode avait donnée de

lui-même en se révélant à Moïse. Le Dieu d’Israël se présente comme le Dieu qu’on ne peut enfermer dans aucune

définition théologique. Le vrai Dieu, celui qui existe vraiment. Qui était le Dieu d’Abraham, le Dieu d’ Isaac et le Dieu

de Jacob. Le Dieu qui a fait ses preuves dans le passé (Celui qui est plus fort que le Dieu des Égyptiens et des

Babyloniens, le Dieu qui a délivré ses enfants dans tous les combats). Le Dieu qui est c’est-à-dire le Dieu qui me soutient

au jour le jour, le Dieu qui répond à mes besoins tous les jours. Ce Dieu est Jésus qui est avec nous tous les jours jusqu’à

la fin du monde.

Curieusement, au lieu d’employer le verbe être, quand il parle du Dieu du futur, Jean change de verbe. Du verbe être au

passé et au présent, il passe au verbe venir. C’est parce que tout simplement l’avenir sera plus enrichissant que le passé et

le présent.

Pour que cet avenir soit assuré Dieu met à notre disposition la plénitude de l’esprit d’en haut. L’Esprit de l’Eternel, de

sagesse, d’intelligence, de conseil, de force, de connaissance, et de crainte de Dieu. Esaïe 11 : 2

Apocalypse 1.5 « Et de la part de Jésus-Christ, le témoin fidèle, le premier né des morts, et le prince des rois de la

terre ! À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang ».

Témoin de Dieu : le mot témoin vient du mot grec martus qui signifie martyr. Jésus est témoin dans le sens

qu’il a été martyrisé pour nous, il a été brisé pour nos péchés.

Premier-né d’entre les morts: Le mot premier-né vient du grec prototokos. Le mot peut avoir un sens

chronologique ou théologique. Le sens chronologique ne tient pas parce que Jésus n’est pas celui qui est

ressuscité le premier. Le thème théologique a le sens de supériorité, de prééminence. La mort et la résurrection

de Jésus ont le dessus parce que par sa mort nous avons la vie éternelle. Et grâce à sa résurrection, nous avons

l’assurance que si nous mourrons avec lui sur la terre nous règnerons avec lui dans les cieux. Sa résurrection est

le gage de notre résurrection.

Le prince des rois de la terre : la traduction du docteur en théologie Louis second ne convient pas. Jésus ne

saurait être inférieur au Rois de la terre. Le mot prince vient du grec arkon, et il a le sens de chef, de souverain,

de commandant. En sorte que, il y a de grands hommes qui ont dirigé ici-bas. Des hommes tels que : Pharaon,

Nebucadnetsar, les empereurs romains, les présidents, Hitler, Fidel Castro, Bénito Mussolini. Il y a des patrons

qui dirigent notre entreprise et qui nous mènent à la baguette. Mais frères et sœurs le véritable patron, le véritable

leader, le chef des chefs répond au nom de Jésus-Christ.

2. Deuxième révélation : Jésus revient bientôt

Apocalypse 1.7. Le retour de Jésus ce n’est pas un mythe. Le philosophe et théologien Rudolf Bultmann le

père de la théologie existentielle déclare qu’il faut démystifier la bible, pour lui la résurrection est un mythe.

Pour CH. Dodd la venue du royaume s’est réalisée en Jésus lors la venue de jésus. Donc pour lui le royaume est

en nous. La venue de Jésus est un fait. Le texte nous dit que tout œil le verra. Nous allons Voir notre sauveur face à face,


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dans sa bonté dans sa magnificence. Pour nos épreuves et nos tribulations nous devons dire viens Seigneur Jésus. Pour

les incompréhensions Nous devons dire viens Seigneur Jésus.

3. Troisième révélation : Jésus nous réconforte dans les épreuves

Apocalypse 1.9 « Moi Jean, votre frère, et qui ai part avec vous à la tribulation et au royaume et à la

persévérance en Jésus, j’étais dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-

Christ tout ce qu’il a vu »

Venez à moi vous tous qui êtes fatigues et chargés je vous donnerai du repos.

Apocalypse 1.13, 16, 20

Je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers d’or quelqu’un qui ressemblait à un Fils d’homme,

vêtu d’une longue robe et ayant une ceinture d’or sur la poitrine, il avait dans sa main droite sept étoiles. Apocalypse

1.13, 16

4. Quatrième Révélation : Jésus marche au milieu de son église (Chandelier du lieu saint) et il tient ses

serviteurs dans ses mains

Hébreu 1 : 14 les anges exercent un ministère en faveur des serviteurs de Dieu. Nous ne sommes pas seuls dans le

combat Frères et sœurs, l’Eternel est avec nous. Psaumes 23. Jean nous redonne l’assurance que cette église ne périra pas

puisqu’elle se trouve entre les mains du Tout- Puissant.

Shekinah Dieu est présent, le peuple remporte la victoire

Philistins

Les amoréens

Les égyptiens

Apocalypse 1 :17

5. Cinquième révélation : Quand Jésus nous rencontre il nous transforme

« Quand je le vis je tombai à ses pieds comme mort »

Il a changé la vie de la femme samaritaine

Il a changé la vie de la femme prise en flagrant délit d’adultère

Il a changé la vie de Zachée

Abram a rencontré l’Éternel il est passé de berger à père d’une multitude

Saraï femme stérile devient Sara Mère d’une multitude

Jacob trompeur devient Israël

Saul de tarse persécuteur des chrétiens devient Paul le désiré

Simon pêcheur de poisson devient Pêcheur d’homme

Le démoniaque de Gadara devient Evangéliste

L’éducation nous forme, la Science ou la connaissance nous informe, les parents et les épreuves nous conforment, la

société nous déforme. Mais seul Jésus par son Saint-Esprit, est capable de nous transformer.

Appel

L’influence de la Bible sur les cœurs. La Bible est la voix de Dieu parlant au cœur de l’homme. A sa lecture,

des coléreux sont devenus doux et patients. Des alcooliques ont abandonné leur passion. Des drogués ont été sauvés. Des

désespérés au bord du suicide ont repris goût à la vie, car elle est une source de sérénité, de paix et d’espérance, donc de

courage. Les veuves, les affligés et les malades y ont trouvé le réconfort de l’âme et de l’esprit. Elle brise l’indifférence

qui laisse le cœur froid devant la faim, la solitude ou la détresse du prochain.

Plaise au Dieu de répandre sur vous le flot de son Esprit afin d’être soumis à la révélation de Dieu et de vivre

l’espérance du retour Jésus. Amen !

Pasteur Valentissimo Louiscas, MA

Chef du district de Pétion-ville


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JOUR 2

Un message d’espérance pour l’Eglise d’Ephèse

Apocalypse 2.1-7, Eglise du premier siècle

Bien frères et sœurs, que la grâce et la paix de Jésus notre sauveur soient avec vous. Nous avons la joie de vous

communiquer un message d’espérance à travers le livre de l’Apocalypse, livre qui depuis la nuit des temps, se révéla

incompréhensible. Grace à la révélation de Dieu nous avons un message qui nous assure de l’espérance avec l’Eglise

d’Ephèse pour ce temps qui est celui de la fin.

Ephèse, la capitale de la province romaine d’Asie (« Métropole suprême d’Asie »), était un centre commercial et

religieux important ; c’était l’une des plus grandes villes de l’Empire romain et la plus cosmopolite des sept. Elle était

située à l’intersection de deux routes principales : l’une longeant la côte, venant de la vallée du Méandre (Milet) et se

dirigeant au nord vers Smyrne, Pergame et Troas (près de l’ancienne Troye), l’autre s’enfonçant à l’intérieur des terres

vers Colosses, Hiérapolis, Laodicée, la Phrygie et les régions plus à l’est jusqu’en Mésopotamie.

Le temple d’Artémis (Diane pour les Romains) comptait parmi les sept merveilles du monde. Au culte d’Artémis

fut associé progressivement celui de l’empereur. Des inscriptions et des médailles nous révèlent que la ville

s’enorgueillissait d’être la gardienne du temple d’Artémis et des empereurs. L’histoire nous apprend que Domitien

exigeait là une soumission au culte impérial avec plus de rigueur qu’ailleurs. Sa population est estimée à quelques 200

000 habitants. La grandeur de son théâtre, dont la contenance est évaluée entre 24 000 et 50 000 spectateurs, témoigne de

son importance.

L'auteur de cette lettre est celui qui tient les sept étoiles dans sa main, celui qui marche au milieu des sept

chandeliers d’or. D'après Apocalypse 1.13, 16, il s'agit de Jésus Lui-même et Apocalypse 1.20 nous donne la

signification des symboles : Les sept étoiles sont les sept anges des églises, c'est-à-dire, leurs responsables. En effet,

jamais un ange n'a eu cette charge mais Jésus, Lui l'a donné à des hommes (Éphésiens 4.11).

Les sept chandeliers sont les sept églises.

Jésus se présente donc comme le maître de l'Église. Donc, lorsqu’Il parle aux responsables des églises, c'est avec

autorité. Une autorité comparable à celui d'un maître qui parle à ses ouvriers.

En se présentant comme maître de l'Église universelle, Jésus rappelle que c'est lui qui décide si une église locale

peut exercer un ministère ou non. Cela doit susciter la crainte pour le Seigneur dans nos églises. L'écrit adressé "au

messager" de l'église d'Éphèse, met en évidence de grandes qualités spirituelles : ses œuvres, son travail et sa

persévérance, son attachement à la doctrine de Christ, son discernement et son courage concernant les faux apôtres, les

souffrances qu'il endure sans se lasser pour son témoignage au Seigneur.

Le maître des églises est apte à discerner ce qui est bon, et dans son amour, il nous encourage en relevant ce qui

est bon dans cette église.

Son œuvre, son travail et sa persévérance.

En grec, langue originale du texte, les mêmes mots sont employés pour l'église à Thessalonique :

... nous rappelant sans cesse l'œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre

Seigneur Jésus Christ, devant Dieu notre Père.1 Thessaloniciens 1.3

Nous pouvons donc voir une certaine maturité dans cette église. Nous voyons l'œuvre de la foi (allusion au travail

concret et visible), le travail de son amour (consécration, dévouement) et sa persévérance liée à une espérance du retour

de Christ.

Ces œuvres, ces travaux et cette persévérance n'ont de sens qui s'ils sont accomplis dans le but de plaire à Christ

sinon, cela se transformera en une église qui s'étouffe dans l'activisme.

L'amour du Seigneur nous aidera à pratiquer les bonnes œuvres que le Seigneur aura préparées d'avance pour

nous (Éphésiens 2.10) et Il nous mettra à cœur la vraie consécration (Philippiens 2.13).

Ne pas supporter le méchant, v. 2

Cette église : Désirable, devait vivre dans l'équité. Elle ne supportait pas les œuvres des méchants. La

méchanceté peut prendre diverses formes mais dans tous les cas, elle doit être rejetée de nos congrégations.

Mais attention, sans l'amour pour le Seigneur, le rejet de la méchanceté peut devenir du légalisme qui n'amène que de la

condamnation. Ne serions alors des coupables qui condamnent d'autres coupables !


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Nous devons bannir de nos églises tout péché tout en entretenant l'amour pour le pécheur, cet amour que le

Seigneur leur porte.

Éprouver/discerner les faux apôtres

Paul avait prévenu que de faux docteurs viendraient lors de son passage dans cette église (Actes 20.28-32). Cette

mise en garde est toujours vraie pour nos églises, nous devons faire attention que des loups n'y entrent pas. Comment les

reconnaître ?

« Ce sont des écueils dans vos agapes, faisant impudemment bonne chère, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des

nuées sans eau, poussées par les vents ; des arbres d'automne sans fruits, deux fois morts, déracinés. Jude 1.12 »

Nous devons rester humbles, et le seul moyen, c'est qu'ensemble, nous cultivons l'amour du Seigneur afin de savoir

accueillir, prier, encourager les vrais frères et mettre dehors les loups.

Ne pas se lasser malgré les afflictions, v. 3

L'église d'Éphèse ne s'est pas lassée malgré les difficultés. Elle est restée ferme dans sa doctrine et sa fonction

d'église de Jésus-Christ.

Mais sans l'amour du Seigneur, cette persévérance se transforme en entêtement borné et dépourvu de sens. La vie

change et avec l'amour du Seigneur, l'église réagira de manière spirituelle aux agressions extérieures.

Reproche, v. 4

Cependant le Seigneur, qui voit au delà de ce qui est humainement visible, a remarqué une faille:

Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Apocalypse 2.4

Il est donc possible de travailler avec zèle pour le Seigneur, d'être fondé sur la doctrine, d'être exigeant

concernant la sanctification, de souffrir pour le Seigneur sans se décourager et d'avoir abandonné l'essentiel : le premier

amour.

Ce qui est très dangereux pour cette église, c'est l'abandon du premier amour. Cela rappelle ce que le Seigneur disait déjà

à Israël :

Ainsi parle l'Éternel : je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune, De ton affection lorsque tu étais

fiancée, Quand tu me suivais au désert, Dans une terre inculte. Jérémie 2.2

Le premier amour est comparable à l'amour au début d'une relation entre un homme et femme. Au début, ce qui

compte, c'est l'autre personne et non pas les activités. Mais avec le temps, les choses s'inversent, ce sont les activités qui

prennent plus d'importance que la personne aimée si bien que les activités peuvent se faire sans le conjoint.

Le risque qui peut survenir lorsque les activités prennent le dessus sur l'amour du Seigneur, c'est de ne plus être

un ouvrier de Dieu mais être un ouvrier pour soi-même, d'un point de vue :

• De la doctrine => ce qui amène les hérésies.

• Des activités => s'user pour des choses qui ne dureront pas éternellement.

• De l'espérance => regarder aux choses de la terre, choses qui amèneront le désespoir car elles sont vaines.

Ce qui reste à faire

Si après un audit interne, nous constatons que notre assemblée a perdu son premier amour, nous devons

d'urgence nous repentir.

Un aspect de la repentance est de se souvenir d'où nous venons. Cela nous rappellera à quel point le Seigneur

nous a aimés, car c'est bien la clé pour retrouver notre premier amour : comprendre l'amour de Jésus pour nous.

Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.1 Jean 4.19

Donc, retrouver notre premier, c'est méditer l'amour du Seigneur et cela aura au moins quatre conséquences :

• Se maintenir sous la direction du Saint-Esprit. • Tenir ferme lors des épreuves.

• Garder le bon dépôt de la foi. • Regarder à Christ et hâter son retour.

Avec l'amour du Seigneur, le fruit de nos actions aura une portée éternelle.

Avertissement

Sans cet amour, le Seigneur nous avertit qu'Il ôtera le chandelier de sa place, c'est-à-dire qu'Il enlèvera à l'église

locale son identité et ses fonctions.


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Le Seigneur Jésus, en tant que chef de l'Église, a cette prérogative et en attendant son retour, l'église locale doit

s'efforcer de Lui être fidèle.

Cela doit être un travail collectif selon qu'il est écrit :

Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur

les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur

Jésus-Christ. Éphésiens 5.19-20

Remarques

Toutefois, l'église d'Éphèse avait une haine des œuvres des nicolaïtes :

Le même problème existait pour l’église de Pergame. Cette hérésie ressemblait à celui de Balaam ; qui s'est laissé acheter

pour maudire le peuple de Dieu alors qu'il était un prophète de Dieu. Selon Irénée (un père de l'Église), Nicolas serait le

même que le diacre nommé en Actes 6. De par sa position de diacre, il aurait entrainé des membres de l’église à

l’immoralité. Hippolyte et Clément d’Alexandrie (deux autres pères de l'église) vont dans le même sens. Cela montre que

le Seigneur est intervenu à temps parce qu'Il y a encore l'action du Saint-Esprit (discernement) dans cette église. Nous

voyons là tout l'amour de Christ pour son église, son épouse, car Il ne l'abandonne pas à elle-même.

Promesse au vainqueur

Celui qui vaincra est celui qui prêtera bien attention à ce qui vient d'être dit et le mettra en pratique. Il mangera

de l’arbre de vie (cf : Genèse 2.9 / Apocalypse 22.2). Cela signifie qu'il jouira de la vie éternelle.

Or, un chrétien, et donc l'Église (ensemble des chrétiens), est par définition un vainqueur (1 Jean 5.4).

Nous pouvons louer le Seigneur de cette victoire, qui est en réalité la sienne parce que :

Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus

Christ. Philippiens 1.6

Conclusion

Les conditions de notre acceptation par Dieu sont résumées dans ce passage. La première expérience de l’église

d’Ephèse l’induisit à accomplir de bonnes œuvres. Dieu eut un vif plaisir à voir son église réfléchir la lumière du ciel en

révélant l’esprit de Christ par la tendresse et la compassion. L’amour qui demeurait dans le cœur de Christ, l’amour qui

le poussa à s’offrir en sacrifice pour l’humanité et à endurer avec patience le reproche des hommes jusqu’au point d’être

appelé le diable, l’amour qui le conduisit à faire des œuvres prodigieuses de guérison durant son ministère: cet amour

était celui qui devait être révélé dans la vie de ses disciples.

Mais ils négligèrent de cultiver la compassion et la tendresse de Christ. Le moi, tel qu’il se manifestait dans les

traits héréditaires du caractère, fit perdre les principes des œuvres bonnes et magnifiques qui caractérisèrent les membres

de l’église d’Ephèse en tant que chrétiens. Le Seigneur Jésus avait besoin de leur montrer qu’ils avaient perdu ce qui était

tout pour eux. L’amour qui poussa le Sauveur à mourir pour nous ne fut pas révélé dans sa plénitude dans leur vie, et ils

ne purent donc pas honorer le nom du Rédempteur. En perdant leur premier amour, leur connaissance de théories

"scientifiques", ayant pour origine le père du mensonge, augmenta (MS 11, 1906).

Rollin Jean Baptiste, Pasteur

Secrétaire Exécutif/ MANH


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JOUR 3

LE COMBAT DE LA FOI

Apocalypse 2.8-17 : Smyrne et Pergame

«Les noms des sept Églises symbolisent l’Église du Christ aux différentes périodes de l’ère chrétienne. Le chiffre

sept indique la plénitude et fait ressortir que les messages s’étendent jusqu'à la fin des temps, alors que les symboles

employés révèlent la condition de l’Église aux différentes époques de l’histoire du monde.» ― Ellen White, Conquérants

Pacifiques, chap.57, p.521.

Et le message que Jésus adresse à son peuple à travers chacune de ces différentes périodes est un message qui

montre que lui, il voit l’avenir comme nous, nous voyons le présent. Rien ne lui échappe.

Lettre à l’Eglise de Smyrne (Apoc 2.8-11)

Signification.― Le mot « Smyrne », qui signifie « amertume vient du « myrrhe ». La myrrhe est une plante

aromatique au goût amer utilisée dans la préparation d’un parfum dont on se sert pour embaumer les morts. Ce nom est

tout à fait adéquat pour l'Eglise de Dieu tandis qu'elle passait par le four de la persécution, et elle était pour lui un "doux

parfum".

Époque.― L’époque de l’Église de Smyrne fut l’une des périodes de persécutions et de souffrances qui

s’étendirent environ de l’an 100 à l’an 313 après J.-C.

Présentation de Jésus.― « Écris à l'ange de l'Église de Smyrne: Voici ce que dit le premier et le dernier, celui

qui était mort, et qui est revenu à la vie »(Apoc.2.8)

A l'Église de Smyrne, qui est sur le point de passer par la terrible épreuve de la persécution, Jésus se révèle

comme celui qui fut mort mais qui est vivant maintenant. Si ses membres sont appelés à sceller leur témoignage de leur

sang, ils doivent se souvenir que les yeux de Celui qui avait partagé le même sort les contemplent, mais il avait triomphé

de la mort, et il pouvait les sortir de la tombe dans laquelle le martyr les avait fait descendre.

Éloge.― Jésus adresse l’éloge suivant à Smyrne : « Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois

riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de

Satan. »(Apoc.2.9)

Au premier abord, cette déclaration peut paraître étrangement paradoxale. Mais quels sont ceux qui sont

réellement riches dans ce monde? Ceux qui sont riches "en la foi" et "héritiers du royaume". Smyrne est pauvre en biens

matériels, mais elle est riche en foi, en confiance et en bonne relation avec Dieu.

La synagogue de Satan.― « Christ dit que l'Église présidée par Satan est la synagogue de Satan. Ses membres

sont les fils de la désobéissance. Ce sont ceux qui préfèrent pécher, qui travaillent pour annuler la sainte loi de Dieu.. »

― Commentaires Bibliques d’E. G. White, chap.66, p. 1853

Reproche.― Le Seigneur n’a pas fait de reproche à l’Eglise de Smyrne. Car elle est riche intérieurement malgré

sa pauvreté en moyens matériels.

Exhortation.― « Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison,

afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la

couronne de vie. »(Apoc.2.10). Telle est l’exhortation adressée à Smyrne.

Pendant deux siècles, des milliers de chrétiens furent persécutés et dévorés dans les arènes par des bêtes féroces.

« La persécution s’intensifie notamment sous le règne de Dioclétien, que les historiens appellent ” l’ère des Martyrs”».

La persécution de Dioclétien a duré 10 ans (303-313).

Promesse.― « Que celui qui a des oreilles entendent ce que l’Esprit dit aux Eglises : Celui qui vaincra n’aura

pas à souffrir la seconde mort » (Apoc. 2.11).

Les Écritures mentionnent deux sortes de mort. La « première mort » à laquelle nul n’échappe, n’est pas à

craindre, car elle n’est qu’un « sommeil ». « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais qui ne peuvent pas tuer


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l’âme », dit Jésus. (Mt.10.28) La « seconde mort » est celle qu’il faut craindre, car elle est éternelle et sans espoir, sans

aucune résurrection. La « seconde mort » est la destruction finale des méchants après le millenium.

Application personnelle.― Frères et Sœurs, très bientôt, nous allons devoir endurer injustement des épreuves,

la prison et même la mort si nous voulons rester fidèles à Jésus.

La tribulation peut venir d’un employeur, d’un mari incompréhensif, d’une épouse incompréhensive, d’une

famille, d’enfants ou de parents qui n’acceptent pas nos choix de vie et qui adoptent à notre égard un comportement qui

nous fait souffrir. Nous devons faire confiance à Dieu et rester fidèles. « Et lorsque le Souverain Pasteur paraitra, vous

obtiendrez la couronne incorruptible de gloire » (1Pi.5.4).

Lettre à l’Église de Pergame (Apoc.2.12-17)

Signification : Le mot « Pergame » veut dire « Haut, Élévation, Citadelle, Acropole, Cité glorieuse ». La cité

d’origine, superbe et majestueuse, était bâtie sur une haute colline rocheuse s’élevant à trois cents mètres au-dessus de la

vallée.

Époque.― Entre les années trois cent treize et cinq cent trente huit (313-538), l’Église était hautement exaltée

devant le monde. Il était devenu plus qu’évident que la religion de Jésus était ce dont le monde avait grandement besoin,

d’où le grand succès qu’a connu l’Église en attirant les convertis. C’était le temps où la persécution avait pratiquement

cessé.

Et l’empereur Romain Constantin professant d’être chrétien favorisait la rentrée en masse des païens non

convertis à l’Église chrétienne. Honorée et louée par le monde, l’Église entra dans un temps de grand danger et de grand

compromis.

Satan change de stratégie et fait entrer dans l’église des personnes non converties en masse pour la corrompre de

l’intérieur.

Présentation de Jésus.― « Écris à l'ange de l'Église de Pergame: Voici ce que dit celui qui a l'épée aiguë, à

deux tranchants » (Apoc.2.12).

L’épée aiguë, à deux tranchants, c’est la Parole de Dieu. «Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus

tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle

juge les sentiments et les pensées du cœur. » (Héb.4.12).

Éloge―. « Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n'as pas renié

ma foi, même aux jours d'Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa

demeure. »(Apoc.2.13).

« Le siège de Satan » est la place spéciale où il travaille. Christ reconnaît la situation défavorable de son

peuple durant cette époque. Le langage n'a probablement pas pour but de désigner un lieu. Satan œuvre partout

où demeurent les chrétiens. Cette déviation fut prédite par l’apôtre Paul en 2 Thessaloniciens 2:3,4 : « Que

personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu

paraître l'homme du péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle

Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. »

Antipas.―L’histoire ne dit rien au sujet d’un seul individu appelé « Antipas » On suppose qu'Antipas

n'était pas une personne, mais une classe d'hommes qui s'opposait à cette époque au pouvoir des évêques, ou

des papes.

Reproche.― « Mais j'ai quelque chose contre toi, c'est que tu as là des gens attachés à la doctrine de

Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d'achoppement devant les fils d'Israël, pour qu'ils

mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu'ils se livrassent à l'impudicité. De même, toi aussi, tu as

des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes. » (Apoc.2.14, 15).

Balaam, dont le nom signifie « dévorer le peuple » fut prêt à maudire le peuple d’Israël pour obtenir

la riche récompense que Balak, roi de Moab, lui avait offerte. Il conseilla à Balak de séduire les Israélites par

l'intermédiaire des femmes de Moab pour qu'ils participent à la célébration des rites idolâtres et à tous les actes


9

licencieux qui les accompagnaient. Le plan fut un succès. Les abominations de l'idolâtrie se répandirent par

tout le campement d'Israël, la malédiction de Dieu tomba sur lui et 24 000 personnes moururent.

Exhortation.― « Repens-toi donc; sinon, je viendrai à toi bientôt, et je les (Adeptes des Nicolaïtes)

combattrai avec l'épée de ma bouche. » (Apoc. 2.16).

Jésus propose à l’Église de Pergame la « repentance » comme solution pour lutter contre le compromis

spirituel.

« Le péché des Nicolaïtes, c'est-à-dire convertir la grâce de Dieu en libertinage, est-il le nôtre ?

Aujourd'hui, on enseigne beaucoup la doctrine des Nicolaïtes, selon laquelle l'Évangile de Christ a annulé la loi

de Dieu et qu'en « croyant » nous sommes libres de la nécessité d'accomplir la Parole; mais c'est cette doctrine

des Nicolaïtes que Christ condamna si implacablement. » ― Commentaires Bibliques d’E. G. White, chap. 66, p.

1851.

Promesse.― « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra

je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai un caillou blanc; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau,

que personne ne connaît, si ce n'est celui qui le reçoit. »(Apoc.2.17)

« Si vous écoutez « ce que l'Esprit dit aux églises » et si vous méditez l'instruction qui leur est donnée,

vos oreilles seront fermées aux choses insensées et aux folies qui vous entourent. Vous n'écouterez pas et vous

ne répéterez pas ces choses, vous ne les désirerez jamais. Si Christ satisfait la faim de votre âme, ces banalités

sont insipides et désagréables pour vous. Vous ne trouvez aucun plaisir en elles, mais en échange vous

choisirez le pain du ciel. » ― Commentaires Bibliques d’E. G. White, chap. 66, p. 1853.

Application personnelle.― Frères et Sœurs nous devons faire attention à la facilité, aux honneurs, aux

tentations , aux plaisirs que le monde nous offre, aux avantages qu’il fait miroiter devant nous, ce qui flatte nos

sens, notre entendement, voilà l’arme favorite et fatale du grand adversaire, le diable.

« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il

dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme [...] » ( 1Pi.5.8.9).

« N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour

du Père n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et

l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais

celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » (1 Jn.2.15-17).

Donc, nous devons nous rappeler que rien n’échappe à la connaissance de Dieu. Il connaissait

parfaitement la situation de Smyrne et de Pergame (9 « je connais ta tribulation… », 13 « je sais où tu

demeures, je sais que là est le trône de Satan… ») et il avait fait des promesses (v.11 et 17). Il connait aussi la

situation de notre Eglise… c’est pourquoi il communique un message d’espérance à chaque communauté.

En cette fin de temps, nous sommes tous invités à placer notre confiance en Dieu, qui est notre seul

espérance pour nous accorder la vie éternelle en Jésus-Christ. Amen !

Andral Terminé, Ancien d’église

Licencié en Théologie et Education


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JOUR 4

L’ÉVANGILE SELON THYATIRE

Texte : Apocalypse 2.18-29

Introduction

La quatrième lettre adressée à l’église de Thyatire par le Seigneur Jésus Christ est fascinante par son

fond, sa forme, et sa position. De par sa position, elle est au centre des sept lettres apocalyptiques. De par sa

forme, elle est la plus longue avec le plus grand nombre de versets—douze. De par son fond, elle est riche en

points doctrinaux cardinaux pour la foi Chrétienne selon la perspective Adventiste. Ce sont quatre de ces

points doctrinaux qui font l’objet de ce message.

Signification : Encens broyé ; période : 538- 1517, moyen âge= Règne de la suprématie papale

Doctrine 1 : Les Saintes Écritures

Comme toutes les six autres lettres apocalyptiques, la version Française de la lettre adressée à l’Église

de Thyatire est introduite par l’impératif divin « Écris » (v. 18). L’auteur de cette épître apocalyptique aurait pu

faire choix d’un autre verbe pour transmettre son message. Il aurait pu utiliser des verbes tels que « parle, »

« dit, » ou encore « proclame. » Par Son choix du verbe écrire pour communiquer le message divin à l’Église

de Thyatire, la plume inspirée montre l’importance qu’elle accorde à la Parole Écrite. L’adage ne dit-il pas que

les écrits restent ? Ce sont ces Écrits sacrés qui sont le fondement de la croyance fondamentale des Adventistes

du septième jour dont la version succincte déclare ce qui suit :

Les Saintes Ecritures « l’Ancien et le Nouveau Testament » sont la Parole de Dieu écrite, communiquée

par l’inspiration divine au moyen de saints hommes de Dieu qui ont parlé et écrit sous l’impulsion du Saint-

Esprit. Dans cette parole, Dieu a confié à l’homme la connaissance nécessaire au salut. Les Saintes Ecritures

constituent la révélation infaillible de Sa volonté. Elles sont la norme du caractère, le critère de l’expérience, le

fondement souverain des doctrines et le récit digne de confiance des interventions de Dieu dans l’histoire.

Dans ce contexte, comme pour le reste des Saintes Écritures, la lettre à l’Église de Thyatire est investie

de l’autorité divine sur la vie et les enseignements de l’Église aux échelles individuelle et institutionnelle

spécialement en ce qui concerne le salut ; surtout avec la présence et l’influence actives et dévastatrices de la

fausse prophétesse Jézabel au sein même de l’Église de Dieu (v.20). Ladite lettre ne saurait donc être abordée

avec un esprit superficiel et superstitieux mais plutôt avec révérence et humilité. Ceci est d’autant plus

important qu’elle se conclut par une injonction divine des plus solennelles qui déclare : « Que celui qui a des

oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises » (v. 29). La conclusion de la lettre à Thyatire montre qu’elle ne

saurait être confinée à la seule Église de Thyatire. Elle mérite donc une attention individuelle, institutionnelle,

universelle et intergénérationnelle puisqu’elle interpelle à la fois les individus et les Églises de tous les âges.

Doctrine 2 : La Trinité

La deuxième croyance fondamentale des Adventistes du Septième Jour présente Dieu comme une

« unité de trois personnes coéternelles. » Ces trois personnes sont le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Elles font

successivement l’objet des croyances fondamentales 3, 4 et 5.

Une étude attentionnée de la lettre à l’Église de Thyatire contenue dans Apocalypse 2 :18-29 fait

ressortir clairement la présence et l’influence de ces trois personnes du Dieu Chrétien dans la vie de l’Église et


11

dans l’ordre universel des choses. Ce Dieu est omnipotent car Il est souverain (v. 18), Maître des temps (v. 21)

et des destinées (23). Il est également omniprésent car Il est présent, actif et souverain dans toutes les Églises

en tous temps et en tous lieux (v. 23) et au-delà (v. 26). Il est enfin omniscient car Il connaît les œuvres de Ses

créatures (v. 19) et « sonde les reins et les cœurs » (v. 23). Ici, le message à l’Église de Thyatire présente le

Dieu transcendant, « Le Très-Haut, » qui « habite dans les lieux élevés » (Ésaïe 57 :15a) et qui mérite la

révérence la plus totale et la plus sincère.

Il faut noter aussi que la lettre à l’Église de Thyatire révèle des facettes intéressantes de chaque

Personne du Dieu Chrétien. Premièrement, le Père est le Souverain Éternel qui donne Son autorité au Fils (v.

27). Deuxièmement, le Fils est le Souverain Rédempteur qui agit dans Son Église pour faire triompher Sa

justice sur le mal perfide et ses agents pernicieux (vv. 18-28). Enfin, le Saint-Esprit est le Souverain Paraclet

qui parle aux Églises (v. 29) afin certainement de les conduire dans « toute la vérité » (Jean 16 :13) telle qu’elle

est en Jésus. Ainsi, le message à l’Église de Thyatire présente le Dieu immanent qui « est aussi avec l’homme

contrit et humilié » pour le réanimer (Ésaïe 57 :15b).

Doctrine 3 : Le Grand Conflit Cosmique

La huitième croyance fondamentale des Adventistes du Septième Jour présente la réalité du Grand

Conflit Cosmique entre le Bien (Christ) et le Mal (Satan) dans l’expérience tant individuelle qu’universelle.

Selon cette croyance, « L’humanité toute entière est actuellement impliquée dans un vaste conflit entre le

Christ et Satan, concernant le caractère de Dieu, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. » Ce conflit est réel et

fait rage dans la lettre à l’Église de Thyatire. En fait, il est presque l’objet principal de la présence et de

l’activité des trois personnes de la divinité au sein de l’Église tant chérie du ciel.

Deux personnages clés symbolisent bien cette lutte acharnée entre le Bien et le Mal dans la lettre

adressée à l’Église de Thyatire. Ce sont Jézabel et Satan. Jézabel est cette fausse prophétesse adultérine qui

enseigne et séduit les serviteurs de Dieu à mener une vie d’immoralité et d’idolâtrie (vv. 20, 22). Il faut noter

que le Fils promet d’épargner ceux et celles de Thyatire « qui ne reçoivent pas cette doctrine, et qui n’ont pas

connu les profondeurs de Satan » (v. 24). Le texte suggère par là un lien étroit entre l’activité de Jézabel et la

personne de Satan. Ainsi, l’accoutumance et le commerce avec Jézabel conduisent à la satanisation

individuelle et institutionnelle. Curieusement, le Fils accorde du temps à Jézabel pour se repentir ou périr (vv.

21, 22) montrant par là-même Son amour incommensurable et Sa justice inaltérable.

La lettre adressée à l’Église de Thyatire capture bien la réalité rageuse et ravageuse du Grand Conflit

Cosmique dans l’Église en ses versets 19 et 20. Le Fils y décrit l’Église comme une fontaine d’amour, de foi,

de service fidèle, de constance et d’œuvres nombreuses (v. 19) mais également comme un lieu d’immoralité et

d’idolâtrie abjectes (v. 20). Cette juxtaposition des deux forces du Grand Conflit Cosmique dans l’Église de

Dieu n’est pas sans rappeler la Parabole du blé et de l’ivraie dans laquelle le Fils annonça non seulement la

réalité perverse de Satan et du péché dans l’Église mais surtout la victoire finale des forces du Bien sur les

forces du Mal (Matthieu 13 :24-30). Il est vrai que le conflit cosmique fait rage même dans l’Église de Dieu. Il

est aussi vrai que ce conflit aura une fin heureuse pour tous ceux et toutes celles qui auront aimé le Seigneur et

Son avènement. C’est cette bonne nouvelle—la Bienheureuse Espérance—qui fait l’objet de la dernière

analyse de la lettre à Thyatire.

Doctrine 4 : La Retour du Christ

C’est en des termes remplis de simplicité et de profondeur que la vingt-cinquième croyance

fondamentale des Adventistes du Septième Jour est introduite. Elle déclare : « La seconde venue du Christ est

la bienheureuse espérance de l’Eglise, le point culminant de l’Evangile. L’avènement du Sauveur sera littéral,


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personnel, visible et de portée mondiale. » Cette fabuleuse nouvelle a des implications et des applications

capitales pour l’univers et les individus qui le composent.

Notons premièrement la promesse et le conseil du Fils à ceux et celles de l’Église de Thyatire dans le

contexte du Grand Conflit Cosmique. Il leur promet de ne leur ajouter aucun fardeau en dehors de la connexion

à Lui et la déconnexion à Satan (v. 24). Par la suite, Il leur prodigue un conseil en ces termes : « ce que vous

avez, retenez-le jusqu’à ce que Je vienne » (v. 25). En d’autres termes, tout ce que le Fils attend de Son Église

dans l’attende de Son Avènement rédempteur est de rester fidèle à son appel évangélique—un appel à vivre

d’amour, de foi, de service, de fidélité et de bonnes œuvres en Lui (v. 19). Cet appel fait écho à celui de

l’Apôtre Paul qui a exhorté les Chrétiens à s’attacher à la piété tout en fuyant l’impiété « en attendant la

bienheureuse espérance » (Tite 2 :11-13). Pour le croyant, le Grand Conflit Cosmique n’est pas une excuse

pour la compromission avec et la conformité au monde et à ses principes mais plutôt un appel vers la

souscription et la soumission à la justice de Dieu telle qu’elle est en Jésus.

Enfin, la lettre adressée à l’Église de Thyatire assure le croyant que malgré le combat malveillant, la

victoire ne sera pas vaine. Au vainqueur, le Fils promet deux choses : [1] « l’autorité sur les nations » (v. 26) et

[2] « l’étoile du matin » (v. 28). Ces deux promesses assurent le combattant de la foi qu’au final, tout sera bien

éternellement. Elles montrent également combien le Fils tient à Son Église au point de partager ce qu’il a de

plus cher avec elle : Sa gloire, Son autorité et surtout Sa personne—des choses que Lucifer devenu Satan a

convoitées en vain (Ésaïe 14 :12-15) que le Fils offre gracieusement à ceux et celles qui Lui sont fidèles

jusqu’au bout.

Conclusion

La quatrième lettre adressée à l’église de Thyatire par le Seigneur Jésus Christ contient des

enseignements essentiels pour la foi Chrétienne et Adventiste. Cette lettre affirme l’autorité des Saintes

Écritures, éclaire sur l’importance, le rôle et les activités des trois personnes en Dieu, apporte la lumière sur la

réalité du Grand Conflit Cosmique entre le Bien (Jésus) et le Mal (Satan), et assure sur l’inéluctabilité de la

victoire finale du Bien sur le Mal culminant avec le Retour en gloire de Jésus. C’est l’Évangile selon Thyatire.

En conclusion, joignons nos voix à la prière de Jean le Révélateur lorsqu’il dit : « Amen ! Viens, Seigneur

Jésus ! » (Apocalypse 22 :20).

Tous les versets sont tirés de la Bible Louis Segond Édition Revue avec références (2013). Toutes les citations sont tirées des 28

Croyances Fondamentales de

http://www.adventiste.org/-les-croyances-fondamentales

Docteur Christian Ekoto

Doyen des Affaires Académiques

Université Adventiste d’Haïti (UNAH)


13

JOUR 5

Message inspire de la Lettre à l'Eglise de Sardes

Apocalypse 3.1-6

Sœurs et Frères bien-aimés, dans le cadre de cette semaine de l'Esprit de prophétie sur le thème : L'Apocalypse,

la révélation de Dieu pour notre temps: un message d'espérance, est le thème retenu pour cette semaine de l'esprit de

Prophétie cette année 2018. J'ai le privilège de m'adresser à vous sur le message de Dieu destiné à l'église de Sardes,

5eme des 7 églises de l'Asie mineures qui représentent l'église chrétienne à travers les âges.

La lettre destinée à Sardes a à peu près la même structure que les autres lettres. Jésus s'adresse aux responsables

de l'église de Sardes comme celui qui a la plénitude de l'Esprit de Dieu. Il reproche à cette église son hypocrisie et son

shobisme. « Tu passes pour être vivant, et tu es mort ». Quelle triste révélation mais importante pour son salut. C'est

pourquoi l'exhortation est: « Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir »; Jésus connait le véritable état de

son église. Il dit à Sardes: « Je n'ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu » et l'invite à un coup d'œil

rétrospectif et introspectif. « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi ».

Puis viens le sévère avertissement: « Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras pas à

quelle heure je viendrai sur toi ». L'avertissement fut atténué par cette conjonction: Cependant qui introduit une

exception intéressante à la règle générale. Cependant tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs

vêtements; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes. Puis vient la promesse: Celui qui

vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs; je n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son

nom devant mon Père et devant ses anges.

Il faut remarquer que parmi les sept églises, Sardes est l'une des deux à ne pas recevoir d'éloges de la part de

Jésus. Sa situation est critique. A cause du luxe et de la richesse de cette ville et du manque de vigilance de l'église, cette

dernière a vécu dans la débauche mais heureusement il y en a qui n'ont pas sali leurs vêtements. Ils sont comptés parmi

les vainqueurs et leurs noms sont inscrits dans le livre de vie. Au jour du jugement Jésus confessera leurs noms devant

Dieu et devant les anges. Ils seront sauvés.

Sardes se trouvait à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Thyatire, dans la vallée de l’Hermus, la plus

fertile de l’Asie, au pied du mont Tmolus, qui fait partie de la chaîne principale de la Lydie. La ville est située au centre

d’un nœud de communications d’où partaient cinq routes importantes : l’une au nord-est vers Thyatire et Pergame, une

autre à l’ouest vers Smyrne, une à l’est vers la Phrygie et au-delà, par l’ancienne route royale, jusqu’en Chaldée, celle du

sud-est rejoignait Philadelphie et les villes de la vallée du Méandre et celle du sud-ouest menait à Ephèse à travers la

vallée du Caystre. Une ville ainsi située attirait comme un aimant les commerçants… et les conquérants.

Autrefois, Sardes était établie sur un éperon rocheux du mont Tmolus, à quelque 350 mètres au-dessus de la

vallée de l’Hermus. La citadelle, qui servait de refuge à toute la population en cas de danger, était considérée comme

imprenable. En Grèce « prendre l’acropole de Sardes » était une expression proverbiale signifiant : tenter quelque chose

d’impossible. Sur trois côtés, les parois étaient presque verticales ; du côté sud, une mince crête y menait, facile à

défendre.

Mais en 546, Cyrus s’avança jusqu’en Asie mineure. Il assiégea Sardes qui l’empêchait d’aller plus loin. Il

promit une récompense spéciale à celui qui trouverait le moyen de vaincre cette forteresse inexpugnable. Hérodote nous

raconte comment un de ses hommes nommé Hyeroeades vit un soldat lydien de la citadelle perdre son casque en se

penchant par-dessus le rempart. Tout à coup, ce soldat descendit par les rochers, récupéra son casque et remonta par le

même chemin escarpé dans la forteresse. Hyeroeades nota soigneusement cette piste et, la même nuit, il grimpa avec

quelques hommes courageux dans la forteresse qu’ils trouvèrent sans aucune surveillance : personne ne s’imaginait que

les ennemis pourraient découvrir le chemin dans les rochers pour pénétrer dans leur place forte. C’est ainsi que Sardes fut

prise par le seul point faible de sa défense.

Ce qui est encore plus surprenant, c’est que le même manque de vigilance et la même ruse amenèrent la même

chute de la forteresse trois siècles plus tard lorsqu’en 214 av. J.-C., Antiochus III de Syrie, venant lui aussi « comme un

voleur dans la nuit » attaqua la ville. Polybe raconte l’incident en détail (7.15-18). Un soldat Crétois nommé Lagoras

trouva un endroit non gardé par lequel il put pénétrer par une échelle à l’intérieur de la forteresse et en ouvrir les portes.

Le problème de l'église de Sardes n'est pas l'hérésie, mais la mort spirituelle. Bien qu'ayant la réputation d'être


14

active, elle est infestée par le péché. Ses œuvres sont mauvaises et ses vêtements sont sales. Dieu n'a pour elle aucune

parole de félicitation car elle a l'apparence de la piété mais renie ce qui en fait la force. C'est pourquoi l'exhortation de

Dieu en deux fois ( 3: 2,3) pour Sardes est: Sois vigilant; Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, et tu ne sauras

pas à quelle heure je viendrai sur toi. Cet avertissement avait pour les habitants de Sardes une résonance particulière.

La négligence et la nonchalance sont des péchés graves qui ont causé l'invasion de la ville de sardes. Ces mêmes péchés

se sont retrouvés au sein de l'église de Sardes. La question à nous poser est: Ces péchés sont-ils présents dans notre église

aujourd'hui ? La vie luxueuse et dissolue de la ville était devenue proverbiale. « Dans la littérature de l’époque, Sardes

signifiait débauche et luxure »1. La richesse – et la vie facile qu’elle engendre – était un piège auquel les habitants de la

cité – et les chrétiens -avaient succombé. « Vivre à la Sardes » était synonyme de mener une vie débauchée. Appolonius

de Tyane censure dans plusieurs de ses lettres le mauvais caractère et la haine endémique des citoyens de Sardes (38-41,

56, 75, 76).

Cette vie dissolue avait déteint sur les chrétiens. Les reproches que le Seigneur adresse à l’Eglise de Sardes sont plus

sévères que pour n’importe quelle autre ville. La majorité des membres avaient « sali leurs vêtements » apparemment par

quelque accommodation à leur environnement.2

F. Tatford, Patmos Letters (Prophetic Witness Publ. Eastbourne, 1969), p. 108 a écrit ce qui suit: « Comme chaque lettre

aux sept églises, celle adressée à Sardes montre à quel point l’environnement et les conditions de vie de la cité ont affecté

les membres de la petite église orientale… Chaque individu est affecté non seulement par la nature mais aussi par les

circonstances et l’atmosphère de la ville dans laquelle il vit ; et cela est particulièrement évident à Sardes.»

Mais ce qui est intéressant c'est que tous n'ont pas sali leurs vêtements. Cependant tu as à Sardes quelques

hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements;(v.4). Dans toute assemblée il y a toujours des exceptions. En Egypte il y

eut Joseph; à Babylone il y eut Daniel et ses trois compagnons. A Sardes il y eut quelques hommes. Cela ne veut pas

dire que c'était des personnes du genre masculin. Il y eut aussi des femmes. Cela nous fait penser à la citation de Mme

White dans Education page 68: « Ce dont le monde a le plus besoin, c’est d’hommes, non pas des hommes qu’on achète

et qui se vendent, mais d’hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne craignent pas d’appeler le péché

par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidèle à son devoir que la boussole l’est au pôle, des hommes qui

défendraient la justice et la vérité même si l’univers s’écroulait. »

Epoque prophétique de Sardes : 1517- 1798, Signification : Chant de joie, Réforme protestante, œuvre inachevée.

Dieu ne punit jamais l'innocent avec le coupable. Il fait toujours la différence entre celui qui le sert et celui qui ne

le sert pas. A ceux qui n'ont pas souillé leurs vêtements Dieu dit : qu’ils marcheront avec lui en vêtements blancs. Il les

appelle des vainqueurs. Mais il faut souligner que la victoire n'est pas collective mais individuelle. Trois promesses sont

faites à la personne qui vaincra: Celui qui vaincra

1) sera revêtu ainsi de vêtements blancs;

2) je n'effacerai point son nom du livre de vie,

3) je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

Les promesses faites aux chrétiens de Sardes sont aussi á chacun des nous si seulement nous sommes sincères,

vigilants, non conformistes avec le monde environnant en gardant notre caractère pur. Prêtons attention à l'exhortation du

Seigneur qui nous demande de veiller, de ne pas souiller nos vêtements pour pouvoir marcher avec Lui en vêtement

blanc dès ici-bas et surtout dans les royaume en présence des êtres qui n'ont jamais péché et en compagnie des rachetés

de tous les âges.

Pasteur André Pierre, Doctorant

Président/ FEDCHAS


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JOUR 6

Eglise de Philadelphie

Apocalypse 3.7- 13

Titre du message : « Sois gagnant pour une espérance intégrale »

Mes bien aimés dans la foi, la prédication de la parole de Dieu est une redoutable responsabilité et à chaque fois

que Dieu m’octroie sa grâce pour être son instrument. Je ne cesse de croire comme Paul que c’est une nécessité de

proclamer les oracles de Dieu. Pourquoi ? Parce que Dieu transforme la vie de ses enfants par la prédication de sa parole.

Le jardin d’Eden, l’œuvre créatrice de Dieu, lui qui a tout créé à partir de rien. Il l’a mis à la disposition de nos

premiers parents. Malheureusement, l’homme a perdu les privilèges de cette œuvre à cause de sa désobéissance. Il l’a

perdu à cause du péché, d’où la notion de l’harmatiologie.

Dieu a fait une prédiction de rachat en genèse 3 :15, pour sauver l’humanité d’où la notion de la sotériologie. La

réalisation de ce plan a atteint son apogée en Mathieu et constitue l’essence même du nouveau testament à travers la vie,

la mort et la résurrection de Jésus, c’est la christologie.

Etant tout achevé, il prépare une place pour ses fidèles, le nouveau testament montre la réalisation de christ pour

palier au problème du mal à travers la naissance de l’Eglise, sa croissance, et son épanouissement. Christ prépare une

église et leur demande une transformation spirituelle et prédit à son peuple les évènements devant annoncer son prochain

retour pour retrouver l’éden perdu. D’où la notion de l’eschatologie.

Avec le livre de l’apocalypse, Dieu par Jésus a communiqué et communique encore un message d’espérance

pour son peuple. D’où le titre du message est : « Sois gagnant pour une espérance intégrale» Le texte qui constitue la

toile de fond du message de ce soir se trouve inséré dans Apocalypse 3 : 7- 13, qui marque la 6ème

l’Eglise de

l’Apocalypse : Philadelphie.

Cette lettre est adressée à l’église de Philadelphie, se trouvait à 45 km au sud-est de sardes. Elle était située dans

une région réputée pour ses produits agricoles mais affligée de tremblements de terre qui détruisirent la ville à plusieurs

reprises, la dernières fois vers 37 ap JC. Philadelphie signifiait en effet « Amour fraternel ». Le nom donné à la ville ne

vient pas du hasard. Selon certains historiens, la ville serait née de la réconciliation de deux frères, le roi de Pergame et

celui de la province de Lydie. Lassés des guerres et des rivalités qui les opposaient, les deux rois conclurent un accord au

terme duquel naîtra Philadelphie, la ville de l’amour fraternel ! Cette ville se trouvait dans une zone de l’actuelle

Turquie. Les guerres religieuses l’affaiblit et la détruisit complètement.

C’est à Philadelphie, que le Seigneur nous conduit ce soir, pour entrer dans l’une des étapes les plus

encourageantes de l’histoire de l’Eglise : l’étape d’une Eglise, certes faible (c’est là, sur le plan de l’apparence, sa

principale déficience), mais une Eglise qui, dans sa faiblesse, fait l’expérience du plein soutien de l’autorité et de la

puissance de Dieu pour subjuguer même ses ennemis les plus puissants ! v. 7.

Le texte présente d’abord un Dieu omnipotent et omniscient dans la vie de son peuple (7, 8) ; Un avertissement,

(Je viens bientôt) et ensuite deux conseils : (retiens ce que tu as) et (afin que personne ne prenne ta couronne) V. 11

L’Esprit-Saint me propose de vous inviter à comprendre que :

1) LE RETOUR DE JESUS EST PROCHE

2) LE SALUT VOUS APPARTIENT DEJA, CEST A VOUS DE LE GARDER

3) PRENEZ GARDE, CAR IL AURA DES PERDANTS ET DES GANAGNANTS

Qu’elles sont les qualités qui caractérisent l’Eglise de Philadelphie et les promesses faites par Dieu à elle ? Les 4

qualités de l’Eglise de Philadelphie :

Comme il en est pour les autres églises, les noms sous lesquels le Seigneur se présente à l’église de

Philadelphie sont fortement liés à son état et sa situation. Quatre 4 choses, présentées comme des atouts ou des

qualités, caractérisent l’Eglise de Philadelphie :

Qualité 1. Qui pourrait être comprise comme un handicap, mais qui, aux yeux du Seigneur, n’en est pas

un, est l’état de faiblesse apparente dans lequel se trouve l’Eglise : v 8 : parce que tu as peu de puissance.


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Qualité 2. La seconde qualité mentionnée comme étant une force de l’église de Philadelphie était sa fidélité à la Parole

de Dieu : v 8 : parce que tu as gardé ma Parole.

« La semence qui est tombée dans la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole avec un cœur noble et bon,

la retiennent et portent du fruit avec persévérance : Luc 8,15… Tandis que Jésus parlait, une femme lui dit : heureux le

ventre qui t’a porté et les seins qui t’ont allaité ! Mais Jésus lui répondit : heureux plutôt ceux qui entendent la parole de

Dieu et qui la gardent ! »

Garder la Parole a cependant, dans le contexte de l’Apocalypse, un autre sens. Garder la Parole, c’est

contrairement à ce qui s’est passé à Pergame et à Thyatire, conserver le bon dépôt, veiller à ce qui est enseigné sur le plan

doctrinal corresponde réellement à ce que le Seigneur a voulu transmettre. « O Timothée, garde le dépôt, en évitant les

discours vains et profanes, et les disputes de la fausse science ! 1 Tim 6,12. Garde le bon dépôt par le Saint–Esprit qui

habite en nous : 2 Tim 1,14. Je vous encourage, dit par ailleurs Jude aux chrétiens à qui il écrit, à combattre pour la foi

qui a été transmise aux saints une fois pour toutes : Jude v 3.

Qualité 3. La 3e qualité mentionnée après la faiblesse et la fidélité à la Parole est la loyauté envers Christ : parce que tu

n’as pas renié mon nom. Plaçons cette déclaration dans le contexte de la réforme.

Le Seigneur relève la loyauté de l’église de Philadelphie envers Son nom, c’est d’abord parce que, peut-être

contrairement à d’autres, les chrétiens de Philadelphie n’ont jamais accepté de céder à la pression environnante et aux

exigences de ceux qui, comme cela se passe encore dans certains pays aujourd’hui, voulaient qu’ils renient leur Seigneur

ou, du moins, qu’ils acceptent de partager l’hommage qu’ils lui rendaient avec d’autres divinités.

Etre loyal à Christ, ce n’est pas seulement Le confesser de sa bouche, c’est refuser que toute autre idole, entité,

culte partage la place royale qu’il revient à Lui seul d’occuper dans nos cœurs.

La période qui est allouée à cette Eglise est de 1798, lors de la blessure mortelle de la papauté jusqu’en 1844,

avec le désappointement de William Miller.

Sur le plan historique, Philadelphie représente l’étape de l’histoire de l’Eglise qui a suivi la Réforme. Il y eut, à

cette époque, d’innombrables communautés clandestines qui, par la suite, donneront naissance à de grands mouvement

missionnaires qui ont apporté la Parole de Dieu jusqu’au bout du monde. C’est de ces communautés et de ces

mouvements que sont aussi issues les églises évangéliques qui, longtemps, on fait partie, de ce qu’un historien a appelé

l’Eglise ignorée.

Parmi les figures de l’Eglise de Philadelphie, on pourrait citer de grands noms aujourd’hui respectés, mais qui, en

leur temps, furent méconnus : Hudson Taylor, le conte de Zinzendorf, l’écossais Robert Haldane, Félix Neff, l’apôtre des

Hautes-Alpes, William Booth (Armée du salut), Charles et John Wesley, Georges Müller (les orphelinats), Jacob Spener

(les piétistes), Charles Spurgeon…

A l’Eglise de Philadelphie, faible, peu influente, soumise à de fortes pressions, le Seigneur ne donna qu’un seul

mot d’ordre : reste attaché à ce que tu as pour que personne ne prenne ta couronne : v 11. Qualité 4. La 4ème qualité que le Seigneur reconnaît à l’église de Philadelphie est la persévérance : v 10 : parce que tu

as gardé la parole de la persévérance en moi. Il y aurait eu sur le chemin de l’Eglise de Philadelphie, comme il y en a aussi sur notre chemin, mille raisons

dans la course de la foi de baisser les bras ou de s’arrêter : comme le dira Paul, luttes au-dehors et craintes au-dedans.

Mais l’Eglise de Philadelphie, malgré l’opposition et les vents contraires, avait persévéré et tenu bon. Elle avait gardé le

cap et n’avait jamais perdu de vue les promesses merveilleuses liées à l’attachement à la Personne de Christ.

Les promesses faites à l’Eglise de Philadelphie : La 1

ère promesse : parce que l’Eglise de Philadelphie a peu de puissance, le Seigneur, à qui appartient la clef de

David (référence à un texte du livre d’Esaïe : Esaïe 22, 22), lui promet d’ouvrir devant elle une porte que nul ne pourra

fermer. Sa prédication, son témoignage seront tels que, même ses ennemis devront un jour reconnaître qu’elle n’a pas été

simplement une petite communauté minoritaire, mais l’Eglise aimée du Seigneur.

La 2e promesse : parce qu’elle a été fidèle au Seigneur et qu’elle a gardé Sa parole, le Seigneur, qui est le saint et

le Véritable, s’engage à la garder hors de l’épreuve qui viendra sur le monde pour éprouver les habitants de la terre.

La 3e promesse : c’est celle que l’on trouve dans l’énumération des récompenses célestes qui attendent tous ceux

qui font partie de Philadelphie. C’est la promesse de se trouver dans une place privilégiée dans le monde nouveau que le

Seigneur est en train de nous préparer.


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Rappelons- nous que LE RETOUR DE JEUSS EST PROCHE !! Nous n’avons point besoin de vous

forcer à croire en une évidence aussi constatable qu’est le retour de jésus. Le seigneur nous donne sa parole

comme un véritable guide pour voir en quel temps nous sommes. Les prophéties s’accomplissent sous nos

yeux, les signes annonciateurs du retour de Jésus se réalisent, chaque jour, dans les nouvelles, dans les réalités

sociétales, les différentes inventions humaines qui visent à détruire la création de Dieu. En dépit de tout ce que

nous voyons, de tout ce que nous entendons, les yeux de plus d’uns sont fermés sur les vérités poignantes de la

parole de Dieu et de l’esprit de prophétie qui sonnent le glas pour dire au chrétien que le retour de Jésus est

proche. Mes bien aimés dans la foi, tandis qu’il est temps de voir jésus et de contempler sa présence, l’église

de Dieu au lieu de se conformer aux oracles sacrés s’adaptent aux réalités païennes. (…..).

Comment veux-tu être prêt pour ce retour si jamais la lecture de la parole de Dieu ne soit importante

pour toi ? Comment veux-tu connaitre le Seigneur en dehors de sa révélation parfaite ? N’as-tu pas lu dans

Jean 5 verset 39 qui nous dit : « Vous sondez les Ecritures… ce sont elles qui rendent témoignage de moi.. Le

retour de Jésus n’est pas un mythe, les nouvelles de guerres, de destruction massive, de relativisme moral, de

délinquance juvénile de corruption nous disent clairement que l’heure est venue pour nous préparer pour le

retour de Jésus. Nous vivons à une période de l’histoire ou l’ennemie de nos âmes équipe des hommes avec des

doctrines falsifiées pour induire le peuple de l’Espérance en erreur. Si le retour de jésus est proche c’est

l’heure de répandre l’évangile de Dieu partout. Matt. 24 : 14.

Cette promesse munie de cet avertissement solennel est accompagné, d’un conseil salutaire qui sera le

deuxième axe du message (retiens ce que tu as)

2) LE SALUT T’APPARTIENT DEJA, C’EST A TOI DE LE GARDER

J’ai ainsi formulé le second axe du sermon, pour deux raisons 1) pour le mot Retiens en grec.

2) pour le temps du verbe.

Avant de dire que le texte parle du salut en Jésus je dois poser la question pour demander d’abord aux frères et sœurs,

qu’est-ce que vous avez ? Si le texte dit : retiens ce que tu as, et toi-même c’est l’orgueil que tu possèdes, les biens, les

rudiments de ce monde…. Mais le texte parle du salut éternel la véritable possession que tu dois tenir parce que ma bible

me dit que le monde passe et ses convoitises aussi.

Le mot retiens est traduit par KRATEO en grec, qui signifie : tenir fermement, ne pas lâcher, ne pas laisser partir,

garder avec soin et fidèlement, continuer à tenir, retenir jusqu’à la mort quelque chose. Si le seigneur vient à toute

vitesse c’est le moment où les chrétiens doivent se rapprocher du trône de la grâce en laissant de cotés toutes les

souillures du monde qui servent d’embuche à notre salut que Jésus lui-même nous a donné, le verbe avoir ici en grec

fait référence à une possession, a un don ou une chose qu’on reçoit de quelqu’un d’autre. Jean 3.16

3) PRENEZ GARDE, CAR IL AURA DES PERDANST ET DES GAGNANTS

Dans ce troisième axe du sermon, J’ai fait mention de perdants et de gagnants, c’est pour la structure

grammaticale qui en est exquis dans le texte. Le mot couronne est traduit de deux façon en Grec (Stehanos,

Diadema).

Stephano fait référence à une couronne qu’on donne à un roi, une reine, une couronne qu’on obtient à la

suite d’une victoire électorale. Tandis que le mot Diadèma fait référence à une couronne que l’on donne à un

gagnant, à un athlète après sa victoire dans une bataille, suite à une conquête, un long cheminement d’où il a

fait preuve de persévérance et de résistance. C’est ce mot : DIADEMA qui est employé dans notre texte. Pour

nous dire qu’il y aura des perdants et des gagnants.

Qui sont les perdants… ? Les perdants seront ceux qui pour leur luxe et leur rang social ont abandonné la

foi, et ont renié l’évangile du Seigneur. Les perdants seront peut-être des dirigeants d’église qui se sont établis

comme des confortables spirituels, des jeunes qui pour ne pas être démodée se sont accommodés aux


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coutumes du monde, dans le simple souci pour d’être à la mode, ils seront peut-être des frères qui sur terre

ont maitriser les doctrines du sabbat, du sanctuaire, mais qui n’ont pas pratiquer l’amour du prochain.

Ne soyons pas des perdants, mais soyons des gagnants à la gloire de Dieu. Et qui sont-ils alors ?

Dans Apocalypse 7 : 13 et 14 nous lisons ce qui suit : « et l’un des vieillards prit la parole et me dit : ceux qui

sont revêtues de robes blanches. Qui sont-ils. Et d’où sont-ils venus ? 14 : Je lui dis mon Seigneur ce sont ceux

qui viennent de la grande tribulation ils ont laves leur robe, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau ».

Ce texte explique qui sera les gagnants. Ils sont ceux qui n’ont pas renié Dieu malgré leur grand rang social,

leur statut, leur popularité. Les gagnants se sont ceux qui ont pu tenir ferme le flambeau de la croix malgré les

persécutions, les tourments et les difficultés ; qui se sont dits : je sais que mon rédempteur est vivant, jamais je

ne l’abandonnerai. Les gagnants ce sont des hommes profondément loyaux et intègres, des hommes qui ne

craignaient pas d’appeler le péché par son nom, des hommes dont la conscience soit aussi fidèle à son devoir

que la boussole l’est au pôle, des hommes qui ont défendu la justice et la vérité même si l’univers s’écroulerait.

Les gagnants se sont ceux qui dans leur moments de déboire n’ont pas abandonné le sauveur, mais de

préférence ont chanté le refrain du cantique du numéro 401 qui nous dit :

« Poussons au bord matelot droit au bord, ne craignons pas les vagues en furie, notre pilote est là pour

guider notre effort bientôt nous foulerons le sol de la patrie. »

Appel

Au gagnant Jésus dira, je fais toute chose nouvelle, un nouveau ciel une nouvelle terre ou la justice de

Dieu habitera, il n’y aura ni cri ni douleur car les premières sont disparus. Frères et sœurs bien aime, jésus

revient bientôt et à toute vitesse du temps, retiens ferme ce que tu as, pour que tu sois un gagnant de la grande

félicité éternelle, au soir de ta vie prends donc l’engagement de dire comme apôtre Paul, J’ai combattu le bon

combat de la foi j’ai achevé la course, désormais la couronne de Justice m’est réservé, pas seulement à moi

mais à tous ceux qui auront aimé son avènement.

Sois un Gannat pour ton salut éternel, que le Seigneur vous soit en Aide !!!

Joseph Jude Bien-Aimé, Pasteur

Département/ FEDCHAS


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JOUR 7

JESUS ECRIT A L’EGLISE DE LAODICEE

APOCALYPSE 3.14-22

A- Structure de la lettre, application locale et spirituelle

Verset 14 : A Laodicée, Jésus se présente comme l’Amen, le Oui, la Conclusion, le Point final, le Témoin Fidèle et

véritable, le Principe de la création, (Colossiens 1.16)

Verset 15 : « Je connais tes œuvres » ou Omniscience de Jésus ».

« Tu n’es ni froid ni bouillant, mais tiède. »

Froid : Abandon

Bouillant : fervent, zèle, chaud.

Tiède : indifférant.

Oui ce sont les reproches adressés. Verset 16. Avertissement »Je te vomirai de ma bouche » Action conditionnelle

possible (sans repentance).

Verset 17 : Satisfaction personnelle, propre justice, « Je suis riche, je n’ai besoin de rien

« Ignorance » Tu ne sais pas que tu es malheureux, symbole de pauvreté, aveugle ou cécité ; Nu, nudité, sans vêtement.

Verset 18 : Conseil : Pour tes maladies, « Achète de moi trois remèdes

L’Or éprouvé par le feu ou la Foi agissante par l’amour.

Des vêtements Blancs ou la justice du Christ, la pureté du Caractère.

Un collyre pour oindre tes yeux ou l’illumination de l’Esprit Saint, les yeux de l’entendement spirituel.

Verset 19 : L’Amour châtie, aie du zèle, et passe par la repentance » ou Reviens en arrière dans délai.

Verset 20 : Intimité du croyant avec son Jésus : S’il ouvre la porte » Je souperai ave lui, et lui avec moi »

Verset 21 : Promesse »Le vainqueur sera assis sur le Trône de Jésus, le Vainqueur des vainqueurs.

Verset 22 : Appel » Ouvre les oreilles pour entendre la Parole de l’Esprit aux églises.

B- Application prophétique ou symbolique : LAODICEE signifie Peuple juste, jugement des peuples,

Rassemblement des peuples, Rejection des peuples (Laos- Dikaios) C- Les dates et les faits correspondants à Laodicée : 1844 jusqu’au Retour de Jésus

Décembre 1844, le Don de Prophétie avec Ellen Harmon, la plus faible des faibles.

« En effet, en décembre 1844, peu de temps après le grand désappointement, Ellen Harmon eut sa première

vision. C’était au culte de famille des Haines. Cinq sœurs en Christ étaient agenouillées pour demander au Seigneur qu’il

les éclaire. Alors qu’elles priaient, il leur semblait que le ciel s’était plus rapproché, et l’une d’elles, la jeune Ellen

Harmon, perdit conscience de tout ce qui l’entourait. Elle avait une vision et ne respirait plus au grand étonnement de ses

campagnes toutes savaient que c’est une jeune fille dont la santé était fragile et elles craignaient pour sa vie. » Mais, il

n’en était pas ainsi pour Ellen Harmon, en écrivant plus tard à ce sujet, elle dit : » Pour moi c’était le ciel, c’était la vie

(manuscrit 16,1844).

1846, Retour au Sabbat de l’Eternel, 7eme Jour ou Samedi avec Pasteur Frederick Whiler et Rachel Oks Preston.

1849, 1er

recueil de chants et la Revue « La Vérité Présente » sont apparus.

1851, Anciens et Diacres sont élus pour la première fois à Washington,

1852, L’Ecole du Sabbat fut organisée

28 septembre 1860, le Nom « Adventiste du 7e Jour a été choisi.

1863, La Conférence Générale a été organisée

1865, Message sur la santé avec la Revue »Comment vivre »

1878, le retour du système de la Dîme,

1888-1890, Message sur la justification par la foi approuvé.

1907, le Département de Jeunesse est vote, le nom MV OU Missionnaire Volontaire est choisi.

1908, le Texte de la Vigile Matinale est apparu.

1950, le Club des Eclaireurs est vote officiellement.

1950, l’Emission télévisée « Faith for today » (Foi pour Aujourd’hui) a débuté 1951, Le Magazine « Va et Fais » (GO)

fut publié. LAODICEE, C’EST la septième Eglise de l’Apocalypse.7, c’est le chiffre de la perfection, de la totalité. Il n’y

aura pas une 8e Eglise.

L’ORGANISATION EST IMPORTANTE


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« Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » 1 Corinthiens

14.33, 40

L’ORDRE EVANGELIQUE

Le Seigneur m’a montré que l’ordre évangélique avait été beaucoup trop craint et négligé. Le formalisme doit

être évité, mais il ne faut pas pour cela oublier l’ordre. Il a mis de l’ordre au ciel. Il y en avait dans l’Eglise lorsque le

Christ était ici-bas ; et après son Ascension, l’ordre fut strictement observé par les apôtres. Et maintenant que nous

sommes dans les derniers jours, alors que Dieu amène ses enfants à l’unité de la foi, l’ordre est plus nécessaire que

jamais. Car si le Seigneur unit ses enfants, Satan et ses suppôts font tous leurs efforts pour détruire cette union « Premiers

Ecrits p. 97)

CITATIONS DE L’ESPRIT DE PROPHETIE

L’esprit qui pousse ā démolir ses compagnons, l’esprit de désorganisation est dans l’air que nous respirons. Il en

est de ceux qui considèrent comme dangereux tout effort pour maintenir l’ordre ; ils y voient une restriction apportée à

leur liberté, et le redoutent comme le papisme. Ces hommes abusés considèrent comme une vertu la liberté de penser et

d’agir d’une manière indépendante. Ils prétendent ne vouloir suivre l’avis de qui que ce soit, et pensent de ne rien devoir

à personne. Il m’a été montré que Satan s’efforce tout particulièrement de faire croire aux hommes que pour plaire au

Seigneur, ils doivent accomplir leur propre volonté, indépendamment des conseils de leurs frères…Il y a là un grave

danger pour la prospérité de notre œuvre.

Oh, combien Satan se réjouirait s’il réussissait à s’introduire parmi nous et à y semer le désordre au moment où

une forte organisation est indispensable pour éviter des soulèvements chimériques et réfuter des arguments non

conformes à la parole de Dieu ! Il faut tenir les rênes d’une main ferme, afin que ne soit compromis l’organisation et

l’ordre qui ne sont que le fruit de la sagesse et d’un effort persévérant. Il faut barrer la route aux éléments de désordre qui

veulent dominer l’œuvre.

Il en est qui pensent qu’en approchant de la fin des temps, chaque enfant de Dieu doit se conduire indépendamment de

toute organisation religieuse. Mais le Seigneur m’a montré que dans notre œuvre l’indépendance comprise de cette

manière n’existe pas. Pour que l’œuvre du Seigneur puisse progresser d’une manière saine et solide, il faut qu’il y ait une

union parfaite entre les croyants. Témoignages Vol IIp. 482, 483

Conclusion

Le résultat de l’Intimité du croyant avec son Jésus : S’il ouvre la porte

Apocalypse 3.20- 22 - Application du prédicateur

Aujourd’hui encore, il tient à nous utiliser, vous et moi, comme instrument pour transmettre son message de

réconfort et d’espérance à ses enfants qui se sont égarés à travers ce monde ténébreux et glissant. Voulez-vous vous

soumettre à sa sainte volonté ? Peu importe vos faiblesses, il veut faire de vous un instrument efficace dans son œuvre,

seulement ouvrez- lui la porte de votre cœur. Rappelez-vous bien, quand Dieu appelle il qualifie.

En ce qui me concerne, je suis entièrement convaincu que l’Eglise adventiste du septième jour est un mouvement

profondément enraciné dans la prophétie biblique. Soyons aujourd’hui reconnaissants envers le Seigneur de ce qu’il tient

aujourd’hui encore et tiendra jusqu’à la consommation des siècles le gouvernail de son Eglise qui navigue sur les flots en

furie de ce monde. Le peuple de Dieu sera toujours en sécurité tant qu’il gardera les yeux fixés sur le Chef, Jésus-Christ.

Bientôt nous atteindrons le rivage. Bientôt nos douleurs et nos tourments cesseront. Bientôt l’éternelle lumière chassera

pour toujours l’obscurité qui enveloppe notre planète. Un jour sans fin succèdera à la nuit sombre et pour toujours la foi

cèdera le pas à la contemplation face à face du Roi de l’univers.

Pèlerins de Laodicée, prenez courage. Voyageurs secoués par le grondement de l’ouragan, tenez ferme. Enfants du

labeur dégoûtés par cette vie injuste, prenez courage. Matelots découragés par la furie des vagues, ressaisissez-vous.

Ecoutez ce qui suit :

« Poussons au bord, matelots, droit au bord ! Ne craignons pas les vagues en furie. Notre Pilote est là pour guider notre

effort, Bientôt nous foulerons le sol de la patrie. »

Dieu conduira son peuple jusqu’à sa demeure éternelle. Que le Seigneur nous bénisse tous !

Pasteur Sylvain Blaise, MA

Professeur : Faculté de Théologie/ UNAH

Documents

EGLISE ADVENTISTE DU SEPTIEME JOUR · 2018. 9. 20. · tonnerres, 7 milles hommes, 7 coupes d’or, 7 têtes, 7 montagnes, 7 Esprits de Dieu, 7 chandeliers, 7 étoiles, 7 lampes ardentes,