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CINQ centimes le Numéro Lundi 2 et Mardi 3 Septembre 1907 ABONNEMENT an. vas [rois ois 18 fr. 4.50 INSERTIONS Annonces! 1 ligne , 0.2C Réclames, Faits divers. 0.30 0.75 journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, tfAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE Les Annonces sont reçues à IParis, à l'Agence de la Presse, 20, rixe de la Victoire. ^^^^ê d'office si, \ reiplratlon, les 1«» no» ne «ont pai quittance est présentée à l'abonné «ans dérangement pr lui. BUREAUX : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR, SAUMUR Les abonnements et les insertions doitent être payés d'avance. ~ÇUSSE ET GIBIER L'ouverture qui vient de se faire avec te résultais divers, mais plutôt défavo- Jisen raison de la jeunesse des per- dremx dont les couvées furent retardées «ries mauvais temps de juin, nous aine a parler du gibier on plutôt de sa lijparilion complète si on ne réagit pas Sans les grands territoires de chasse [tirés, on élève le gibier qui souvent s'en échappe et maraude dans les champs nài, un lièvre, un perdreau seraient » devenus pour nous des animaux aussi rare en France qu'un "eu Angleterre. En dehors de ces réservoirs à gibier, ce que l'on lue,ce que l'on mange, ce sont les miettes î des gros propriétaires chasseurs. lÈoDû mol, le gibier, produit naturel du , estconsidérablement diminué ; seul i celui que nous devons à l'éle- Inae,aux procédés artificiels. Quelle est la cause de la dispari- ■0 du gibier? La réponse est bien Lole : ce sont les braconniers qui l'ont Il y a en France uoe armée de 11,000 braconniers, braconniers pro- ilfjsinoels ou braconniers d'occasion lire lesquels la loi est impuissante, la sait cumment les braconniers,gens nies et connaissant parfaitement le qui) de la procédure, échappent à le répression. On les poursuit: ils Idéfaut; puis de défaut en défaut et l'appel en appel, ils attendent impuné- iol la bienfaisante amnistie qui leur id la pleine et entière sécurité, tout faisant retomber sur le Trésor les ardas charges des procès. ( Ktsi par hasard, OQ arrive à déjouer » rases de l'un d'eux, si, en raison île «■insolvabilité,, les autorités compé- *sveoaieot à recourir à la contrainte ar corps el le faire emprisonner, le pro- « de l'endroit déclare à peu près wriablemeot que, maoqu:int déplace *[hospitaliser de véritables criminels, ™est impossible de recevoir un sim- l|( «onuier. "y de pareilles conditions, on corn- 'il que les braconniers narguent !a 61 ses représentants, pendant que, '««basses, gardes-forestiers et gen- p.reuoncentàsedoooer une peine " en recherchant les délits de lad,??' Ies braconniers opèrent ETS*. se réuu 'ssent par trois ou I ! !. eu vont - ^ longs filas de | ; ûules autour des reinV, ils "ïïïï da glbier Puis ' ils ' J a . tt »filets et arpentant les champs >«ria!iï. es endorm,es pïr ie litï0DDiersfsonl soaveDt très bieQ V hl"' parf01s - le maître rf'uoe , «e, voulant inviter des amis, «iïïri UD , mill,er de P^dreaux. '«nairn. . ;0D part en campagne C riea - Avertis de l'aubaine E ^ Di rssout déjà passés. *«plu hL°" rqU01 ' eD France < on ûe iisiooaie « : comn ûent uoe richesse WrAii perdue el gaspillée. «toLj*2 UDe erreur d 9 considérer »«E,°, mme . P rodui ^ d3 la terre ^ Le B !- rais,n ' le ferrage et le lîl£r "it défît qui peul y vivre P ar ^ noS COmpter parmi les ™*- CCS e ? d i cultivateur, soit £ 1 U1 ' meme ' sou qu'il délé- ïa, sl : r n 0lla autrui. Née a P r ft ° P î lélé ' 60 France, est si K 4 B 18 Peut propriétaire ne peut pas songer à retirer profit de cette richesse, il ne peut pas songer à repeu- pler en gibier son domaine trop exigu et à protéger utilement ce gibier contre le braconnage. Il ne veut ni conserver ni augmenter la valeur de son territoire de chasse qui a trop peu d'importance. Mais ce qu'isolés les cultivateurs, les petits propriétaires ruraux ne peuvent pas faire, ils le pourraient en se grou- pant, en se syndiquant Si tous les c ijti- vateurs propriétaires d'uoe commune s'uûissaient pour repeupler en commun toutes leurs propriétés et pour en faire un vaste territoire de chasse ; s'ils s'unis- saient pour garder ce territoire, pour le détendre contre les braconniers, ils e créeraient une richesse nouvelle ; ils trouveraient par exemple, s'ils ne chas- saient pas eux-mêmes, à affermer leur droit : cela leur rapporterait 2 fr., 3 fr. par hectare et même plus, suivant la va- leur de la chasse. L'arrivée des chasseurs étrangers, gens joyeux et ne craignant pas la dépense, serait en outre pour le village la source de maints petits profits. Par toute la Frauce, les braconniers seraient traqués par ces Syndicats ; ils devraient en fin de compte renoncer à un métier devenu impossible. Et une autre conséquence en résulte- rait : le prix du g.bier, devenu abondant, baisserait, deviendrait accessible à tous, même à l'ouvrier des grandes villes ; si bien que, de l'accroissement nouveau de cette richesse naturelle, tout le monde bénéficierait : paysans et citadins, chas- stursat consommateurs. Les braconniers seraient les seuls à y perdre, mais qui les plaindrait ? I H&eil des Ministres Paris. Les ministres et sous se- crétaires d'Etat, à l'exception de M. Guyot-Dessaigne, qui ne doit rentrer à Paris que dans les premiers jours de la semaine prochaine, sont rendus samedi matin à Rambouillet ils ont tenu conseil sous la présidence de M. Fallie- res. Dans une première réunionne conseil s'est occupé exclusivement de la situa- tion au Maroc. MM. l'icliou, Picquart el Thomson ont donné connaissance des télégrammes qui leur ont été adressé de Tanger, de Casablanca, de Fez, etc. Les ministres ont ensuite procédé à un échange de vues qui a permis de cons- tater que le conseil était unanimement d'accord sur tous les points. Un télé- gramme exprimant les vues du gouver- nement a été immédiatement expédié au général Drude. À midi 30, la délibération a été inter- rompue et les ministres se sont rendus à la salle à manger du château, un' déjeuner leur a été ollert par le prési- dent de la République et Mme Falliè- l'es. Les ministres se sont réunis de nou- veau, après déjeuner.el ont quitté Ram- bouillet à. - > } h. r> /. Aii moment du départ, M. Maujan, sous secrélaire à l'intérieur, a cominu- .niqué la noie suivante aux représen- tants de la presse : Le conseil a pris connaissance des dépèches du Maroc. Le ministre de la marine a l'ait signer plusieurs décrets comportant des pro- motions et décorations de la Légion d'honneur et de la médaille militaire en faveur d'officiers de marine, officiers mariniers et matelots qui ont pris part aux opérations do débarquement à Ca- sablanca, qui se sont lait rema rquer par leur courage.par leur entrain et qui ont été blessés. | i L'enseigne de vaisseau Ballande est promu lieutenant de vaisseau et nommé chevalier de la Légion d'honneur. Les enseignes de vaisseau Cosme et Tevssier sont nommés chevaliers de la Légion d'honneur. Le second maître da mousquelerie Labasle esl nommé cheva- lier de la Légion d'honneur. Il sera en outre nommé premier maître. Seize offi- ciers mariniers, qnartiers-maîtres et ma- telots reçoivent la médaille militaire. Ces nominations et promotions ne con- cernent que les blessés. Elles consti- tuent une première série. Les propositions laites par les com- mandants et par l'amiral Philibert en laveur de tout le personnel de la marine qui s'est distingué au Maroc sont exa- minées actuellement pour iaire l'objet de nouvelles promotions. Il en est de même pour le personnel de la guerre et celui des affaires étran- gères en faveur desquels des proposi- tions seront examinées et donneront lieu à de prochaines promotions. M. Barthou, ministre des travaux pu- blics, a soumis au président un décret instituant une commission chargée de préparer la révision de la loi du 11 juin 1880 sur les chemins de 1er d'intérêt lo- cal et les tramways. Le ministre du commerce a mis le conseil au courant des négociations en- gagées avec le gouvernement canadien pour arriver à établir une convention commerciale. Les pourparlers entre les représentants des deux gouvernements se sont terminés jeudi. Quelques points de détail restent seuls à régler, mais l'entente est d'ores et déjà complète. M. Briand a fait signer au président de la République plusieurs décrets por- tant attribution des biens ecclésiasti- ques et des établissements communaux de bienfaisance et d'hospitalisation. Autour du Conseil A l'issue de la séance du Conseil des ministres, M. Clemenceau, président du conseil, se mit à une des fenêtres du premier étage. Les journalistes l'aper- çurent et en profitèrent pour l'interro- ger. » Tout est parfait, leur déclara-t-il, nous avons travaillé sur les dépêches envoyées par l'amiral Philibert et le général Drude et, de notre côté, nous leur en avons envoyées. A une question relative à l'envoi de nouveaux renforts au Maroc, M. Cle- menceau a répondu : Le général Drude n'en demande pas. Grave affaire de fraude Paris. L'administration des doua^ nés relevait, depuis quelque temps, de nombreuses inexactitudes dans lesécri- tures tenues, à la gare Saint-Lazare, par un commis des douanes, M. An-' toineL... i Un contrôle rigoureux établit que ces irrégularités servaient à masquer des détournements dont bénéficiait une grosse maison de commission du quar- tier Saint-Vincent-de-Paul. I Une information fut alors ouverte par M. André, juge d'instruction. Jeudi, M. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, après avoir exa-j miné, à la gare Saint-Lazare, la comp-j tabilité de l'administration douanières mis en état d'arrestation le préposé, M.| Antoine L..., cinquante et un ans, et le, commis de la maison bénéficiaire, M.jj 'Louis L..., trente ans, demeurant & Nan terre. j i Vendredi soir, accompagné de M. Blanc, expert, il s'est rendu au siège central de la maison de commission, et,' après un bret examen de la comptabi- lité, à procédé à l'arrestation du chef de cet établissement, M. Mory. ^L'incendie du "Calédonien" Brest. Un grave incendie s'est dé- claré, à bord du vaisseau Calédonien, sur lequel travaillent de nombreuses équipes d'ouvriers,pour qu'il serve com me vaisseau-école des gabiers- h L'alarme a été donnée à minuit vingt- cinq à bord de tous les bâtiments. I| Une foule de marins et de pompiers entourèrent bientôt le navire efattâquè-' rent. l'incendie.Une épaisse fumée sor- tait de la soute arrière,mais aucune flam- me n'apparaissait. Le foyer de l'incen- die fut découvert dans les soutes des voitures, au milieu des cordages gou- dronnés. A trois heures du matin, on était maître du feu. i Les dégâts s'élèvent à 25VQ0Û francs. On dit que le feu est à la malveil- lance.Le commissaire du gouvernement et la gendarmerie procèdent à une en- quête et interrogent de nombreux moins. Un sous-prêfet fraudeur On mande de Toulouse que le sous- préfet de Saint-Girons a été pris, pas- sant de l'eau-de-vie en contrebande. La nuit dernière, les employés de l'octroi ont arrêté la voiture qu'il conduisait : ils y ont découvert, dissimulé dans un des caissons, trente litres d'alcool. Vol d'un microphone Cherbourg. Le service des mouve-|i ments du port contrôlait vendredi, au large de Cherbourg, la présence, par le fond,des microphones qui ont été mouil- lés pour signaler, en cas de guerre, les mouvements des hélices étant répercu- tés par les appareils, la présence de navires ennemis per .tant la nuit. i Au cours de ce travail, il fut constaté que l'un des appareils avait disparu.La section nette du câble le reliant à la terre fait craindre qu'un navire étran- ger, connaissant la situation des micro- phones, ait coupé l'un d'eux et s'en soit emparé. I Une enquête est ouverte. ' Une arrestation Brest. La police de la sûreté a ar- rêté vendredi, en vertu d'un mandat d'amener décerné par M. Leray, juge; d'instruction, M. Jules Le Gall, ouvrier de l'arsenal et secrélaire adjoint de la Bourse du Travail, qui est accusé d'exci- tation au meurtre et au pillage. Les faits reprochés à M. Le Gall re- montent aux premiers, jours de mai au cours des meetings révolutionnaires organisés à cette époque par la Bourse du Travail. I M. Jules Le Gall avait prononcé de violents discours. En raison de l'état de sa santé, son arrestation avait été dif- férée, j < On l'a conduit au parquet et, après un court interrogatoire, il a été écroué à la maison d'arrêt. " 1 Le mois de septembre Paris. Les pronostics du Vieux Major pour septembre : 1" au 16, quelques rares belles journées complètes; pour le surplus, orages fré- quents, journées de pluie continue ; plu- sieurs bourrasques du 17 au 22 ; tempéra- ture extrêmement variable, 27' au 30, très beau temps. Le Vieux Major souhaite que « ses pro- nostics rentrent dans la catégorie de ceux pour lesquels il s'est trompé ». Nous aussi. Le repos hebdomadaire dans l'armée , Paris. Sur la demande du ministre du travail et de la prévoyance sociale, le mi- nistre de la guerre a complété sa circulaire du 16 mars 1907, relative à l'application dans les cantines régimentaires de la loi sur le repos hebdomadaire, en indiquant que les infractions seront signalées aux commandants d'armes « par les agents chargés du contrôle de l'application de la loi du 13 juillet 1900 sur le repos hebdo- madaire », c'est-à-dire les inspecteurs du travail. Nouvelles de l'Etrange* ( Permis de prospection en Bulgarie J SoDhia. Le ministère du commerce et t de l'agriculture a délivré le mois dernier: 15 permis de prospection dont : ;i pour des mines de cuivre, ;*> pour dos mines de 1 houille, 3 pour des mines de manganèse et 2 pour des mines de plomb et de sol gem- ;,me. | Communications télégraphiques directes entre Sophia êï Londres Londres. La construction de la ligne télégraphique directe entre Sophia et Hu- da-Pest est achevée et son fonctionnement commencera dans un avenir très prochain. La capitale hongroise étant liée ù Londres par une ligne spéciale, on pourra réaliser le service télégraphique direct entre So- phia et Londres. Les complots contre les Présidente de | République des Etats-Unis et du Mexi- I Que. j Los Angeles. On vient de découvrir l'existence dans notre ville d'une organisa- tion révolutionnaire mexicaine,qui se pro- pose d'assassine^ le président Diaz du Mexi- que et le président Hoosovelt. Celte orga- nisation dont le chef est un nommé Ui- cardô Florès, possède un organe intitulé « La Révolution». Les membres de cette organisation s'in- titulent « Les Patriotes ». 1 La liberté du vote on Californie San-Frunçisco, La Cour Suprême de Californie a deèfdé que tout électeur doit déclarer le parti politique auquel il appar- •tient„au moment, il demande son ins- cription sur les listes électorales. Plusieurs ■journaux.trouvent exorbitants cette ob\i- ,gation et deniànden^pe que devient on ef- fet, dans ces conditions, la liberté du vote? Dans le Sud-Oranais 'L'agitation au Tafllelt Mesures néces- saires Oran. Nos postes de l'extrême-sud si- gnalent un l'ait plus grave, qui démontre l'étendue et l'intensité du mouvement ac- tuel : les tribus du Tafilelt, que nous avons à grand'peine peu à peu rendues inotïen- sives, sur la frontière sud-oranaise, vien- nent d'envoyer des contingents de cavaliers au secours des tribus de Casablanca. Ces cavaliers ont à faire plus de trois cenis kilomètres pour rejoindre les assail- lants de Casablanca, qui appartiennent a des tribus ordinairement sans relations suivies quec les gens du Tafilelt. Il y a donc eu un mot d'ordre puissamment ré- pandu et très respecté pour réaliser cette mobilisation lointaine, f II faut attacher la plus grande impor-, tance a cette nouvelle, qui est confirmée aux postes du sud par des informations multiples et sûres. Ce n'est pas la force, pourtant sérieuse, que les cavaliers du Ta- filelt apporteront à un adversaire qui est à craindre, mais c'est la généralisation, beau- coup plus rapide qu'on attendait, du sou-, lèvement marocain. Il est indispensable que des mesures im-, médiates soient prises dans l'extrême-sud oranais ; une démonstration vigoureuse et surtout hâtive, prenant à revers le Tafilelt, 1 dégagerait aussitôt Casablanca et démon- trerait à nos voisins notre vigilance. Si nous laissons faire, nous allons perdre en quel- ques jours le résultat de dix ans d'efforts et compromettre, par surcroît, notre pres- tige nécessaire sur la zone frontière. ) 11 Les Vacances de M. Fallières Paris. C'est le 28 septembre que le. président de la République quittera Paris | pour se rendre en Lot-et-Garonne. Il visi-, tera officiellement Marmande et Villeneu-, ve-sur-Lot ; puis il ira rejoindre Mme et, Mlle Fallièresà Loupillon. M. Fallières sera de retour à Rambouillet dans les premiers; jours d'octobre. / L'ARMÉE ET L'ORDRE PPBHC Paris. L'Officiel a publié une impor-J tante instruction ministérielle relative à la! « participation de l'armée au maintien de l'ordre public». Elle est suivie d'une circu- laire qui en explique les innovations et qui | contient les passages suivants : « Cette instruction, qui abroge les pres- criptions antérieures en la matière et no- tamment l'instruction du 24 juin 1903, rè-, glera désormais les rapports entre les au- torités civiles et militaires, pour tout ce' concerne la réquisition de la force armée. » Art. 1 er . Cet article pose le principe de la responsabilité*^ l'autorité çiyjle eu

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CINQ centimes le Numéro Lundi 2 et Mardi 3 Septembre 1907

ABONNEMENT

an.

vas

[rois ois •

18 fr.

4.50

INSERTIONS

Annonces! 1 ligne , 0.2C

Réclames,

Faits divers.

0.30

0.75

journal Politique, Littéraire, d'Intérêt local, tfAnnonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LES JOURS, LE DIMANCHE EXCEPTE

Les Annonces sont reçues à IParis, à l'Agence de la Presse, 20, rixe de la Victoire. ^^^^ê d'office si, \ reiplratlon, les 1«» no» ne «ont pai

quittance est présentée à l'abonné «ans dérangement pr lui. BUREAUX : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR, SAUMUR Les abonnements et les insertions doitent être payés d'avance.

~ÇUSSE ET GIBIER L'ouverture qui vient de se faire avec

terésultais divers, mais plutôt défavo-

Jisen raison de la jeunesse des per-dremx dont les couvées furent retardées «ries mauvais temps de juin, nous aine a parler du gibier on plutôt de sa lijparilion complète si on ne réagit pas

Sans les grands territoires de chasse [tirés, où on élève le gibier qui souvent s'en échappe et maraude dans les champs nài, un lièvre, un perdreau seraient » devenus pour nous des animaux

aussi rare en France qu'un "eu Angleterre. En dehors de ces

réservoirs à gibier, ce que l'on lue,ce que l'on mange, ce sont les miettes

î des gros propriétaires chasseurs. lÈoDû mol, le gibier, produit naturel du

, estconsidérablement diminué ; seul i celui que nous devons à l'éle-

Inae,aux procédés artificiels. • Quelle est la cause de la dispari-

■0 du gibier? La réponse est bien Lole : ce sont les braconniers qui l'ont

Il y a en France uoe armée de 11,000 braconniers, braconniers pro-ilfjsinoels ou braconniers d'occasion

lire lesquels la loi est impuissante, la sait cumment les braconniers,gens nies et connaissant parfaitement le qui) de la procédure, échappent à le répression. On les poursuit: ils Idéfaut; puis de défaut en défaut et

l'appel en appel, ils attendent impuné-iol la bienfaisante amnistie qui leur id la pleine et entière sécurité, tout

faisant retomber sur le Trésor les ardas charges des procès.

( Ktsi par hasard, OQ arrive à déjouer » rases de l'un d'eux, si, en raison île «■insolvabilité,, les autorités compé-*sveoaieot à recourir à la contrainte ar corps el le faire emprisonner, le pro-« de l'endroit déclare à peu près wriablemeot que, maoqu:int déplace *[hospitaliser de véritables criminels, ™est impossible de recevoir un sim-

l|( «onuier. "y de pareilles conditions, on corn-'il que les braconniers narguent !a

61 ses représentants, pendant que, '««basses, gardes-forestiers et gen-p.reuoncentàsedoooer une peine

" en recherchant les délits de

lad,??' Ies braconniers opèrent ETS*. se réuu'ssent par trois ou I ! !.

eu vont- ^ longs filas de

| ; ûules autour des reinV, ià où ils

"ïïïï da glbier Puis' ils dé' J a.tt»filets et arpentant les champs

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, «e, voulant inviter des amis,

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- Avertis de l'aubaine

E^ Di rssout déjà passés.

*«plu hL°"rqU01' eD France< on ûe

iisiooaie « : comnûent uoe richesse WrAii perdue el gaspillée. «toLj*2 UDe erreur d9 considérer »«E,°,mme. Produi^ d3 la terre ^ Le

B !-rais,n' le ferrage et le

lîl£r"it défît qui peul y vivre Par

^ no SCOmpter parmi les ™*-CCSe? di cultivateur, soit £1 U1'meme' sou qu'il délé-

ïa,sl

:rn0lla autrui.

Née aP„rft°Pîlélé' 60 France, est si

K 4 B 18 Peut propriétaire ne

peut pas songer à retirer profit de cette richesse, il ne peut pas songer à repeu-pler en gibier son domaine trop exigu et à protéger utilement ce gibier contre le braconnage. Il ne veut ni conserver ni augmenter la valeur de son territoire de chasse qui a trop peu d'importance.

Mais ce qu'isolés les cultivateurs, les petits propriétaires ruraux ne peuvent pas faire, ils le pourraient en se grou-pant, en se syndiquant Si tous les c ijti-vateurs propriétaires d'uoe commune s'uûissaient pour repeupler en commun toutes leurs propriétés et pour en faire un vaste territoire de chasse ; s'ils s'unis-saient pour garder ce territoire, pour le détendre contre les braconniers, ils e créeraient une richesse nouvelle ; ils trouveraient par exemple, s'ils ne chas-saient pas eux-mêmes, à affermer leur droit : cela leur rapporterait 2 fr., 3 fr. par hectare et même plus, suivant la va-leur de la chasse.

L'arrivée des chasseurs étrangers, gens joyeux et ne craignant pas la dépense, serait en outre pour le village la source de maints petits profits.

Par toute la Frauce, les braconniers seraient traqués par ces Syndicats ; ils devraient en fin de compte renoncer à un métier devenu impossible.

Et une autre conséquence en résulte-rait : le prix du g.bier, devenu abondant, baisserait, deviendrait accessible à tous, même à l'ouvrier des grandes villes ; si bien que, de l'accroissement nouveau de cette richesse naturelle, tout le monde bénéficierait : paysans et citadins, chas-stursat consommateurs. Les braconniers seraient les seuls à y perdre, mais qui les plaindrait ?

I H&eil des Ministres

Paris. — Les ministres et sous se-crétaires d'Etat, à l'exception de M. Guyot-Dessaigne, qui ne doit rentrer à Paris que dans les premiers jours de la semaine prochaine, sont rendus samedi matin à Rambouillet où ils ont tenu conseil sous la présidence de M. Fallie-res.

Dans une première réunionne conseil s'est occupé exclusivement de la situa-tion au Maroc.

MM. l'icliou, Picquart el Thomson ont donné connaissance des télégrammes qui leur ont été adressé de Tanger, de Casablanca, de Fez, etc.

Les ministres ont ensuite procédé à un échange de vues qui a permis de cons-tater que le conseil était unanimement d'accord sur tous les points. Un télé-gramme exprimant les vues du gouver-nement a été immédiatement expédié au général Drude.

• À midi 30, la délibération a été inter-rompue et les ministres se sont rendus à la salle à manger du château, où un' déjeuner leur a été ollert par le prési-dent de la République et Mme Falliè-l'es.

Les ministres se sont réunis de nou-veau, après déjeuner.el ont quitté Ram-bouillet à. ->} h. r> /.

Aii moment du départ, M. Maujan, sous secrélaire à l'intérieur, a cominu-

.niqué la noie suivante aux représen-tants de la presse :

Le conseil a pris connaissance des dépèches du Maroc.

Le ministre de la marine a l'ait signer plusieurs décrets comportant des pro-motions et décorations de la Légion d'honneur et de la médaille militaire en faveur d'officiers de marine, officiers mariniers et matelots qui ont pris part aux opérations do débarquement à Ca-sablanca, qui se sont lait rema rquer par leur courage.par leur entrain et qui ont été blessés. |

i L'enseigne de vaisseau Ballande est promu lieutenant de vaisseau et nommé chevalier de la Légion d'honneur. Les

enseignes de vaisseau Cosme et dé Tevssier sont nommés chevaliers de la Légion d'honneur. Le second maître da mousquelerie Labasle esl nommé cheva-lier de la Légion d'honneur. Il sera en outre nommé premier maître. Seize offi-ciers mariniers, qnartiers-maîtres et ma-telots reçoivent la médaille militaire. Ces nominations et promotions ne con-cernent que les blessés. Elles consti-tuent une première série.

Les propositions laites par les com-mandants et par l'amiral Philibert en laveur de tout le personnel de la marine qui s'est distingué au Maroc sont exa-minées actuellement pour iaire l'objet de nouvelles promotions.

Il en est de même pour le personnel de la guerre et celui des affaires étran-gères en faveur desquels des proposi-tions seront examinées et donneront lieu à de prochaines promotions.

M. Barthou, ministre des travaux pu-blics, a soumis au président un décret instituant une commission chargée de préparer la révision de la loi du 11 juin 1880 sur les chemins de 1er d'intérêt lo-cal et les tramways.

Le ministre du commerce a mis le conseil au courant des négociations en-gagées avec le gouvernement canadien pour arriver à établir une convention commerciale. Les pourparlers entre les représentants des deux gouvernements se sont terminés jeudi. Quelques points de détail restent seuls à régler, mais l'entente est d'ores et déjà complète.

M. Briand a fait signer au président de la République plusieurs décrets por-tant attribution des biens ecclésiasti-ques et des établissements communaux de bienfaisance et d'hospitalisation.

Autour du Conseil A l'issue de la séance du Conseil des

ministres, M. Clemenceau, président du conseil, se mit à une des fenêtres du premier étage. Les journalistes l'aper-çurent et en profitèrent pour l'interro-ger. »

Tout est parfait, leur déclara-t-il, nous avons travaillé sur les dépêches envoyées par l'amiral Philibert et le général Drude et, de notre côté, nous leur en avons envoyées.

A une question relative à l'envoi de nouveaux renforts au Maroc, M. Cle-menceau a répondu :

Le général Drude n'en demande pas.

Grave affaire de fraude Paris. — L'administration des doua^

nés relevait, depuis quelque temps, de nombreuses inexactitudes dans lesécri-tures tenues, à la gare Saint-Lazare, par un commis des douanes, M. An-' toineL...

i Un contrôle rigoureux établit que ces irrégularités servaient à masquer des détournements dont bénéficiait une grosse maison de commission du quar-tier Saint-Vincent-de-Paul.

I Une information fut alors ouverte par M. André, juge d'instruction. Jeudi, M. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, après avoir exa-j miné, à la gare Saint-Lazare, la comp-j tabilité de l'administration douanières mis en état d'arrestation le préposé, M.| Antoine L..., cinquante et un ans, et le, commis de la maison bénéficiaire, M.jj 'Louis L..., trente ans, demeurant & Nan terre. j

i Vendredi soir, accompagné de M. Blanc, expert, il s'est rendu au siège central de la maison de commission, et,' après un bret examen de la comptabi-lité, à procédé à l'arrestation du chef de cet établissement, M. Mory.

^L'incendie du "Calédonien" Brest. — Un grave incendie s'est dé-

claré, à bord du vaisseau Calédonien, sur lequel travaillent de nombreuses équipes d'ouvriers,pour qu'il serve com me vaisseau-école des gabiers-

h L'alarme a été donnée à minuit vingt-cinq à bord de tous les bâtiments.

I| Une foule de marins et de pompiers

entourèrent bientôt le navire efattâquè-' rent. l'incendie.Une épaisse fumée sor-tait de la soute arrière,mais aucune flam-me n'apparaissait. Le foyer de l'incen-die fut découvert dans les soutes des voitures, au milieu des cordages gou-dronnés. A trois heures du matin, on était maître du feu.

i Les dégâts s'élèvent à 25VQ0Û francs. On dit que le feu est dû à la malveil-

lance.Le commissaire du gouvernement et la gendarmerie procèdent à une en-quête et interrogent de nombreux té moins.

Un sous-prêfet fraudeur

On mande de Toulouse que le sous-préfet de Saint-Girons a été pris, pas-sant de l'eau-de-vie en contrebande. La nuit dernière, les employés de l'octroi ont arrêté la voiture qu'il conduisait : ils y ont découvert, dissimulé dans un des caissons, trente litres d'alcool.

Vol d'un microphone Cherbourg. — Le service des mouve-|i

ments du port contrôlait vendredi, au large de Cherbourg, la présence, par le fond,des microphones qui ont été mouil-lés pour signaler, en cas de guerre, les mouvements des hélices étant répercu-tés par les appareils, la présence de navires ennemis per .tant la nuit. i

Au cours de ce travail, il fut constaté que l'un des appareils avait disparu.La section nette du câble le reliant à la terre fait craindre qu'un navire étran-ger, connaissant la situation des micro-phones, ait coupé l'un d'eux et s'en soit emparé. I

Une enquête est ouverte. '

Une arrestation Brest. — La police de la sûreté a ar-

rêté vendredi, en vertu d'un mandat d'amener décerné par M. Leray, juge; d'instruction, M. Jules Le Gall, ouvrier de l'arsenal et secrélaire adjoint de la Bourse du Travail, qui est accusé d'exci-tation au meurtre et au pillage.

Les faits reprochés à M. Le Gall re-montent aux premiers, jours de mai au cours des meetings révolutionnaires organisés à cette époque par la Bourse du Travail. I

M. Jules Le Gall avait prononcé de violents discours. En raison de l'état de sa santé, son arrestation avait été dif-férée, j < On l'a conduit au parquet et, après un court interrogatoire, il a été écroué à la maison d'arrêt. " 1

Le mois de septembre Paris. — Les pronostics du Vieux Major

pour septembre : 1" au 16, quelques rares belles journées

complètes; pour le surplus, orages fré-quents, journées de pluie continue ; plu-sieurs bourrasques du 17 au 22 ; tempéra-ture extrêmement variable, 27' au 30, très beau temps.

Le Vieux Major souhaite que « ses pro-nostics rentrent dans la catégorie de ceux pour lesquels il s'est trompé ».

Nous aussi.

Le repos hebdomadaire dans l'armée

, Paris. — Sur la demande du ministre du travail et de la prévoyance sociale, le mi-nistre de la guerre a complété sa circulaire du 16 mars 1907, relative à l'application dans les cantines régimentaires de la loi sur le repos hebdomadaire, en indiquant que les infractions seront signalées aux commandants d'armes « par les agents chargés du contrôle de l'application de la loi du 13 juillet 1900 sur le repos hebdo-madaire », c'est-à-dire les inspecteurs du travail.

Nouvelles de l'Etrange* ( Permis de prospection en Bulgarie

J SoDhia. — Le ministère du commerce ett

de l'agriculture a délivré le mois dernier: 15 permis de prospection dont : ;i pour des mines de cuivre, ;*> pour dos mines de

1 houille, 3 pour des mines de manganèse et 2 pour des mines de plomb et de sol gem-

;,me. | Communications télégraphiques directes

entre Sophia êï Londres Londres. — La construction de la ligne

télégraphique directe entre Sophia et Hu-da-Pest est achevée et son fonctionnement commencera dans un avenir très prochain. La capitale hongroise étant liée ù Londres par une ligne spéciale, on pourra réaliser le service télégraphique direct entre So-phia et Londres. Les complots contre les Présidente de

| République des Etats-Unis et du Mexi-I Que. j Los Angeles. — On vient de découvrir

l'existence dans notre ville d'une organisa-tion révolutionnaire mexicaine,qui se pro-pose d'assassine^ le président Diaz du Mexi-que et le président Hoosovelt. Celte orga-nisation dont le chef est un nommé Ui-cardô Florès, possède un organe intitulé « La Révolution».

Les membres de cette organisation s'in-titulent « Les Patriotes ». 1

La liberté du vote on Californie San-Frunçisco, — La Cour Suprême de

Californie a deèfdé que tout électeur doit déclarer le parti politique auquel il appar-•tient„au moment, où il demande son ins-cription sur les listes électorales. Plusieurs

■journaux.trouvent exorbitants cette ob\i-,gation et deniànden^pe que devient on ef-fet, dans ces conditions, la liberté du vote?

Dans le Sud-Oranais 'L'agitation au Tafllelt —Mesures néces-

saires Oran. — Nos postes de l'extrême-sud si-

gnalent un l'ait plus grave, qui démontre l'étendue et l'intensité du mouvement ac-tuel : les tribus du Tafilelt, que nous avons à grand'peine peu à peu rendues inotïen-sives, sur la frontière sud-oranaise, vien-nent d'envoyer des contingents de cavaliers au secours des tribus de Casablanca.

Ces cavaliers ont à faire plus de trois cenis kilomètres pour rejoindre les assail-lants de Casablanca, qui appartiennent a des tribus ordinairement sans relations suivies quec les gens du Tafilelt. Il y a donc eu un mot d'ordre puissamment ré-pandu et très respecté pour réaliser cette mobilisation lointaine, f II faut attacher la plus grande impor-,

tance a cette nouvelle, qui est confirmée aux postes du sud par des informations multiples et sûres. Ce n'est pas la force, pourtant sérieuse, que les cavaliers du Ta-filelt apporteront à un adversaire qui est à craindre, mais c'est la généralisation, beau-coup plus rapide qu'on attendait, du sou-, lèvement marocain.

Il est indispensable que des mesures im-, médiates soient prises dans l'extrême-sud oranais ; une démonstration vigoureuse et surtout hâtive, prenant à revers le Tafilelt,1

dégagerait aussitôt Casablanca et démon-trerait à nos voisins notre vigilance. Si nous laissons faire, nous allons perdre en quel-ques jours le résultat de dix ans d'efforts et compromettre, par surcroît, notre pres-tige nécessaire sur la zone frontière. )

11

Les Vacances de M. Fallières Paris. — C'est le 28 septembre que le.

président de la République quittera Paris | pour se rendre en Lot-et-Garonne. Il visi-, tera officiellement Marmande et Villeneu-, ve-sur-Lot ; puis il ira rejoindre Mme et, Mlle Fallièresà Loupillon. M. Fallières sera de retour à Rambouillet dans les premiers; jours d'octobre. ■ /

L'ARMÉE ET L'ORDRE PPBHC Paris. — L'Officiel a publié une impor-J

tante instruction ministérielle relative à la! « participation de l'armée au maintien de l'ordre public». Elle est suivie d'une circu-laire qui en explique les innovations et qui | contient les passages suivants :

« Cette instruction, qui abroge les pres-criptions antérieures en la matière et no-tamment l'instruction du 24 juin 1903, rè-, glera désormais les rapports entre les au-torités civiles et militaires, pour tout ce' concerne la réquisition de la force armée.

» Art. 1er. — Cet article pose le principe de la responsabilité*^ l'autorité çiyjle eu

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ce qui concerne le maintien de l'ordre et l'exécution des lois.

! « L'autorité civile, et plus particulière-ment l'autorité administrative, en contact permanent avec les populations et leurs mandataires élus, connaissant leurs ten-dances, tenue au courant de leur état d'es-prit, jugeant sur place des nécessités d'une jsituation, est nettement qualifiée pour dé-jterminer soit de sa propre initiative, soit

i d'après les instructions du ministre de l'in--térieur, les moyens les plus convenables à employer pour garantir la sécurité des citoyens et assurer le respect des lois.

I » Art. 8 et 9.—Dès que des troubles écla-Itent dans une localité ou dans une région, 'l'autorité civile doit se mettre encommu-jnication avec l'autorité militaire et la tenir au courant de la situation. De son cô'é,l'au-torité militaire ne doit pas hésiter àprovo-

2uer elle-même cet échange de vues afin 'être toujours prête à tout événement. Le

concours absolu que doivent se prêter les deux autorités est la condition nécessaire de la rapidité d'exécution d'une réquisi-tion.

» Art. 13. — L'instruction innove en ma-tière d'envoi de réquisition sous forme té-légraphique exécutoire, sans attendre la confirmation écrite.

» Art. 16. — La réception d'une réquisi-tion irrégulière ne doit pas empêcher l'au-torité militaire de préparer l'exécution de cette réquisition; mais elle ne l'exécute que lorsque l'autorité civile, informée de l'irrégularité, a t'ait disparaître cette der-

. nière. II » Art. 18. — La question de la fixation ;des effectifs à employer au maintien de l'ordre est une prérogative exclusive de ; l'autorité militaire. il Les appréciations de l'autorité requé-|rante aussi bien sur les armes à employer ,que sur les effectifs ne saurait engager en rien l'autorité requise,

j Art. 19. — Dans la période d'exécution, 'qui comprend tout le temps où la troupe! se trouve sur le territoire troublé, le con-cours entre les autorités civiles et militai-res doit être plus étroit que jamais. La troupe ne doit jamais être mise à la dispo-* sition de l'autorité civile, mais son action doit être concertée entre le commandant des troupes et l'autorité civile ou ses re-présentants, par la raison qu'ils doivent' souvent être subordonnées à l'état d'esprit des populations ou à certaines autres con-| sidérations que l'autorité civile est plus ài même d'apprécier, considérations qui dé-couleront souvent de ses renseignements personnels ou des ordres ou direction qu'elle peut recevoir du gouvernement, j

,"— — j Mouvement administratif

I Paris. — Le Journal Officiel a publié di-manche matin, le mouvement administra-tif suivant, qui a été signé au cours du conseil des ministres de samedi. j

M. Morain, sous-préfet de Douai,est nom-! mé préfet de l'Indre, en remplacement de M. Liégay, nommé inspecteur du service administratif. i t M. Mdntigny, sous-préfet de Bastla, esf nommé sous-préfet de Douai. |.

I M. Icard, sous-préfet en disponibilité, est | nommé sous-préfet de Bastia. 'j M. Ortoli, sous-préfet de Corte, est nom-mé sous-préfet de Galvi, en remplacement de M. Péretti.appelé précédemment à d'au-i très fonctions.

M. Roux, sous-préfet de Forcalquier, est nommé sous-prétet de Corte.

M. Mossoni, avocat, est nommé sous-pré-fet de Forcalquier.

1 M. Nadaud, conseiller de préfecture en disponibilité, est nommé conseiller de pré-fecture de l'Allier, en remplacement de M. Deroguat, démissionnaire. ,

L'accord ong/o-russe signé

Saint-Pétersbourg. bes négociations i qui se poursuivaient depuis quelque temps entré la Russie et l'Angleterre dans le but de régler certaines questions touchant leurs intérêts réciproques en Asie,' viennent de se terminer par la conclusion d'une con-vention signée le 18i31 août à Saint-Péters-

bourg parle ministre des Affaires étrangè-res de Russie et l'ambassadeur d'Angle-terre.

! Cette convention sera publiée aussitôt après l'échange de ratifications qui aura lieu prochainement.

LA CRISE VITICOLE i Carcassonne.— D'un recensement, effec-tué par les soins de la préfecture de l'Au-de, il résulte que dans l'arrondissement de Carcassonne.. sur 1,216 conseillers munici-paux démissionnaires, 307 seulement ont maintenu leurs démissions. On perçoit d'il y aura lieu de procéder à des élections

Municipales dans 37 communes.

Collision de trains A Sotteville

Rouen. — Deux trains de voyageurs,l'un venant de Paris, l'autre venant de la di-

rection du Havre, se sont légèrement tam-ponnés à midi et demi en gare de Sotte-ville. Trois voyageurs ont été légèrement blessés. La circulation n'a été aucunement interrompue.

A Dreux '[ Samedi soir, vers neuf heures, en gare de Dreux, le train 460,venant de Granville et se dirigeant sur Paris, a été tamponné par une machine haut le pied.

Il Seul le fourgon d'arrière a déraillé ; quelques voyageurs ont été contusionnés très légèrement. La circulation n'a pas été interrompue; le train est arrivé en gare Saint-Lazare avec vingt minutes de retard.

AU MAROC Les envois de renforts

Paris. — Deux bataillons de la légion étrangère sont arrivés à Oran le 30 août. Ils bivouaquent sur le quai de la Marine,

f La « Nive », dont le départ est retardé, embarquera, outre ces deux bataillons, 78 chevaux d'artillerie, 62 hommes et 32 mu-lets de bat. |

Le médecin-major Bassompierre a reçu l'ordre de partir pour Casablanca. Le lieu-tenant-colonel Thiou a été invité à se ren-dre d'urgence à Oran d'où il rejoindra le colonel Drude. |

I En outre, le 6e bataillon du t« tirailleurs,' en garnison à Meliana, a reçu l'ordre de

Îiartir pour Oran, où il s'embarquera pour; e Maroc. I

Le « Mytho », transport de l'Etat, venant de Toulon, est arrivé le 30 à Marseille. Ce transport vient prendre un ballon, une section d'aérostiers, des officiers et des sol-dats du génie et de l'administration. Il em-portera, en outre, une grande quantité de provisions, du matériel de guerre et des médicaments pour l'escadre de l'amiral Philibert.

Ce transport se rendra directement à Oran, où il embarquera des troupes et des provisions à destination de Casablanca,

A Toulon, les travaux ont été repris à bord du transport la « Gironde » en vue de sa désignation possible pour le Maroc, mais rien d'officiel n'est parvenu à ce su-jet. On constate seulement que les équipes du « Mytho », qui vient de partir, travail-lent maintenant en grande partie sur la « Gironde».

Quant au croiseur « Lalande » il est tou-jours sur rade et il est probable qu'il ne partira pas, le croiseur « Desaix «ayant été désigné à sa place,, j

Autour de Fez ■ Tanger. — Les nouvelles qui arrivent à1

l'instant de Fez portent que la capitale est agitée et que les esprits y sont surexcités. Les tribus entourent la ville qu'elles me-i nacent.

Un tabar, c'est-à-diré une troupe de 400 hommes, qui campait, sous le commande-! ment d'EI Marraki, au douar de Beni Amer,' dans les environs de la ville, a été attaqué par les gens de ce douar, mis en déroute; et dispersé. I

L'arrivée ;'» Tanger des Européens de 'Fez |

Tanger. — Une foule nombreuse s'était assemblée sur le quai pour souhaiter la. j bienvenue aux fugitifs français, anglais,' allemands et espagnols venant de Fez et amenés par le « Du Chayla ». I

Ceux-ci ont conlirmé'quo la population de la ville était légèrement surexcitée au moment de leur départ, quoique la non-' velle de la proclamation de Moiilay-Halid comme sultan ne lui fût pas encore parve-nue. Aucun incident ne s'est produit an cours de leur voyage. '

El Mokri <«t parti pour Fez Tanger. — El Mokri, ministre des finan-

ces, avec quatre cents Askaris, est parti, pour Fez. Ces Askaris vont être remplacés par l'ancien régiment de sir Mac Lean. I

Suivant des informations de source offi-cielle indigène, El Merani et El Bagdadi, battus, il y a-quelques jours, par lîaïsouli, ont reçu l'ordre de partir pour Fez. i

On annonce, d'autre part, que le sultan partira probablement; incèssâmment, pour Rabat.

L'a coopération des Espagnols Tanger. -- L'état politique est calme par-

tout. l ue reconnaissance a été faite sans inci-

dent, le 30. Le commandant Santa-Ollala serait dé-

cidé, en principe, à sortir de la ville de Ca-sablanca et à établir ses troupes en dehors des murs. Ses rapports avec le général Drude sont excellents. j

L'inquiétude ;'i Tanger

' Tanger. — Tanger est calme, mais, par suite do la perssistaiice des bruits de la présence de Raisoùli près de la ville, plu-; sieurs Européens parlent de partir. |

Trois cents Israélites quittent Tanger; d'autres louent des cases dans les coffre-1 torts de la banque pour mettre à l'abri leurs papiers. j

Los commerçants arabes, vu le pou de troupes marocains qui sont autour de Tanger, se réunissent depuis deux jours , pour former une milice par quartier, afin d'avoir un peu de protection. .j

La mobilisation des tribus Tanger.—Amesurequ'arrivent les détails

sur la journée du 28, la gravité du mou-, veinent insurrectionnel se précise; ainsi, une dos dernières dépêches signale que les cavaliers Mzah ont été reconnus parmi les I pliis forccnés assaillants. Or, les gens de Mzah n'avaient pas bougé jusqu'ici et étaient éloignés de Casablanca au moment des pre-mières attaques. Il y a donc une véritable mobilisation des tribus qui s'organise et l'insuffisance des premiers résultats obte-nus par nous a permis une extension fâ-cheuse de la révolte. j

L'impôt sur le revenu ) Paris. — Un sondage pour un essai d'ap-plication de l'impôt sur le revenu a été ef-fectué par l'ordre de M. Caillaux, dans la commune de l'Huisserie, près de Laval.Les opérations ont duré deux jours. M.Maurice Boissel, maire de l'Huisserie,et son adjoint, les répartiteurs de la commune et M.Cros, inspecteur des contributions directes, ont pris part à cette expérience qui Dortait principalement sur la propriété non bâtie. , L'impression a été plutôt défavorable au projet de loi.

Ou vient aussi de terminer un essai d'im- ) pot sur le revenu à Luzy, près Chaumont. 1

Les répartiteurs montrèrent un grand \ bon vouloir et aidèrent à un travail labo- j rieux qui dura huit jours. Les résultats dé- ;

montrent que le projet de M. Caillaux dé-grèverait en une certaine mesure les pro-priétaires fonciers. Mais de grandes diffi-cultés ont été rencontrées pour évaluer la productivité d'une usine de coutellerie si-tuée dans la commune, ainsi que la déter-mination des valeurs mobilières possédées par certains contribuables. L'expérience ne l'ut pas concluante au sujet des patentes.

Dirigeable militaire anglais Londres. — Le correspondant du « Daily

Mail» à Aldershot dit qu'à moins dim-prévu, le premier ballon militaire anglais évoluera au-dessus du camp, dans une quinzaine de jours. |

Le nouvel aérostat se rapprocherait du dirigeable « Patrie ». . |

Le moteur, du genre de celui des voitu-res automobiles, sera actionné par le pé-trole. Il réaliserait un perfectionnement par rapport à ceux employés en France et en Allemagne.

L'aérostat recevra probablement le nom f'iîdfwàrd V1!-

CHRONIQUE LOCALE ET RÉGIONALE

ÎSEBVÂTIOIS DE M. DAYY OPTICIEI PLACS DE LA BILAN6I, 25, SAUMUR

tillitis fttimlifiqii it 31 Août Theruiomètr

iu-deutu 22 au-dfissus 18> au-deMU* 24-

Biromitri Hier soir, 15 k. Ce matin, à 8 k. Midi, 775 ">/» Haussa, » B&itse, » ■»/■ Tevopâratuira mlnimidelannit au-dewut 15°

13se aux manœuvres Soulanger, 29 août.

Après une simple marche jusqu'aux Alleuds et Saulgé-l'Hôpital, — où le ré-giment a été très bien reçu — le 135e a commencé jeudi matin des manœuvres de régiment avec le 77e. L'action s'est engagée à 9 h. du matin, sous un soleil lorride et après une marche de 16 kilo-mètres et s'est terminée à midi par la victoire du 135e sur le 77e.

Le 135e a cantonné à Soulanger et le 77e à Concourson. La manœuvre se con-tinuera demain entre cette dernière loca-lité el Le Vaudelnay-Rillé.

Par suite de la longueur de la marche et la chaleur, un grand nombre d'hom-mes, des réservistes surtout, ont dû abandooner la colonne.

Un certain nombre, plus atteints, ont dû être ramenés dans l'après-midi par voie ferrée.

Un rédacteur de la France militaire et quelques confrères parisiens suivent à motocyclette les opérations.

La seconde journée des manœuvres proprement dites s'est déroulée entre Soulanger et Vaudelnay. Le thème était de reconnaître les rives du Thouet et de prendre la position sur la rive droite.

Le 135e et le "77e ont manœuvré de concert contre un bataillon figurant l'en-nemi.

La manœuvre très courte n'aurait point été dure, si les troupes n'avaient eu à supporter une grande halte en plein so-leil au cours de laquelle un sergent de la 4e compagnie s'est trouvé pris d'une

insolation au point "^T moment pour sa vie. n

Ces grandes haltes, dans un pays ̂ ombrage, sur le chaume,

S0Ql . 1^

ment pénibles. 6SC6SSIT«-

- A la 4* compagnie, Qn so

,,., . nom de Sortant a été pris , ' k

délit de TOI de un adjudant, le soldat a été arrêté passera devant le conseil de

guerre -On se plaint beaucoup da se

rîiC9

postal très défectueux. H faottroisjonh à une lettre pour venir nous rejoiodre.

Les Fêtes d'hier Uoe belle température a favorisé |

fs fêtes organisées hier dans le quartier de Nantilly et à St-Florent.

Côté Nantilly, les «jeux divers» furent comme toujours, très suivis. La fête du soir a été particulièrement ani-mée -

Le concours dépêche organisé à l'ot. cacion de « l'octave » de l'assemblée i St-Florent réunissait près de 350 j rents — et concurrentes. — Les [ des deux sexes se déployaient sur t grande longueur, dans la prairie du Br â partir de la maison du garde.

Malheureusement la pèche n'a pas fructueuse. Ce n'est pas l'année.

La Fanfare de St-Florent a prêté i précieux concours à cette charmantef champêtre où tous ont pris un gr; plaisir.

Le Cirque Bancy On annonce l'arrivée prochaine i

Saumur du Cirque Rancy, qui eut déjà tant de succès dans notre ville.

Cet établissement est toujours biea composé.

Colis de famille Ces jours derniers, un messager de

Saumur prenait livraison d'un colisI destination d'un village voisio. Il allait charger la caisse sur son véhicule lors-que tout à coup partit une anormale. Notre homme, tout voulut néanmoins s'assurer du contenu de son fardeau afin de prévenir tout ac-cident possible ; mais, oh stupeur, eo soulevant le couvercle, que décowriM] une... figure très connue, celle de son-beau-frère. La farce avait réussi, mais il nous semble que le beau-frère, jouait bien gros jeu, car son parent, le charre-tier, aurait pu prendre moins que te précautions et malmener un tant soiip» son colis, surtout s'il avait cru devoir traduire la traditionnelle désigna» HAUT par cette locution quelquefois dé-sastreuse « A chahuter » /

68 FKOILLKTON DK l'Echo Saumurois

QUERELLE DE FAMILLE PAR MARTHE LACHÈSE

Le repas, nul en somme de toutes fa-çons puisqu'on n'y mangeait guère el qu'on n'y disait rien, n'avait pas lieu de se prolonger. Il durait pourtant comme souvent ce qui es' indéterminé. Tout à coup, le marquis frappa sur le timbre. Le domestique arabe parut.

— Demain, dit M. de Richecour, je veux aller acheter de la poudre aux Beni-Ouled. J'en ferai une forte provision. La charge serait trop lourde pour mon che-val seul. Tu m'accompagneras afin d'en mettre une partie sur le tien.

— A quelle heure partiras-tu, Sidi? — Au point du jour, car Jeur douar

est loin. —Je serai prèt.dit humblement l'Arabe. M. de Richecour se leva, quitta la ta-

ble. Il allait remonter chez lui, sa fille

ne le reverrait que le lendemain.Devait-elle, comme de coutume depuis qu'elle avait repris cette douce habitude, lui de-mander le baiser du soir? Elle se traîna jusqu'à lui.

— Bonsoir, mon père, dit elle en lui présentant son front.

— Bonsoir I balbutia-l-il. Puis, sans donner le baiser demandé,

il sortit. Marie, au contraire, demeura. Elle at-

tendait que le service de Mouloud le rappelât dans la salle, car elle ne vou-lait pas faire sonner le timbre que son père aurait peut-être entendu. Une in-quiétude vague s'emparait d'elle. Qu'é-taient-ce que ces Beni-Ouled dont elle n'avait jamais entendu parler, et cet achat de poudre si considérable qu'il excédait ! la charge d'un seul cheval ? Où donc se ' trouvait ce douar que le marquis lui-même disait lointain? Il cherchait peut-être à se distraire du trouble mêlé de remords, sans doute, qui, depuis le ma- j tin, le poursuivait. En tous cas, elle vou- j

lait des détails. Peu de temps après, l'Arabe reparut

et fut surpris de voir sa jeune maîtresse toujours assise contre la table. Elle lui fit signe d'approcher.

—Écoute,Mouloud,dit-elie,et réponds-moi très sincèrement. Connais-tu quel-que chose de ce douar des Beni-Ouled et de ce projet de mon père d'y chercher de la poudre de quoi faire sauter la maison?

L'Arabe secoua la tête. — Depuis tantôt, dit-il, le maître n'est

plus le même homme. Je ne sais pour-quoi. Il paraît triste et inquiet, on dirait que le plancher de la maison lui brûle les pieds. Si tu crois, Lalla (1), que,pen-dant tout le jour il a marché au loin, tu te trompes. Jetais monté dans le grenier aux fourrages, je l'ai aperçu assis sous un chêne vert, son fusil près de lui, son chien couché à ses pieds. Il était peut-être à un quart de lieue d'ici, pas plus. Jamais il ne rôde ainsi aux alentours. Pendant le dîner, n'as-tu pas remarqué

(i) Dût* '

qu'il ne parlait pas ? Toi-même tu ne disais rien et tu as l'air de ton ombre. N'avez-vous pas reçu quelque mauvaise nouvelle ?

— Non, seulement il s'est élevé une discussion entre nous.

— Tu n'as pas cédé ? — Non, je ne le peux pas. L'Arabe leva les bras au ciel. — Qu'entends-je? s'écria-t-il. Ehl

c'est cela qui l'égaré, car c'est un sultan, tu le sais, qui ne souffre pas qu'on lui résiste. 11 est dur, oui, tandis que loi,tu es si bonne I Nous tous, nous le quitte-rions volontiers ; mais nous voulons res-ter près de toi. C'est toi qui as raison contre lui, cela ne peut pas être autre-ment. Ne crains rien, nous serons tous pour toi.

— Merci, Mouloud, dit tristement la jeune fille. Je suis bien reconnaissante à toi et à tous de votre dévouement. Mais vous n'avez pas à me soutenir, vous ne pouvez rien à ce qui, ce matin, m'a affligée. Ce qui me tourmente, en ee

moment, c'est cette sorte de voyage â ce

douar inconnu. ( .. . -Ohl s écria l'Arabe, si c est H ■

qui maintenant t'inquiète, rassort- • Lalla. Je connais les Beni-Ouled, -c'est une tribu forte et paissante, ■ certain que leur poudre est **g que toutes les autres. Lear douar ^ être plus loin d'ici qu'Alger, route qui y conduit est belle jjjj ruban déroulé. On y peat galoP" ^ dans une fantasia, tout an k*£

# sans montée ni descente ; eue ire les roches, droite que ce ~ Ne crains donc rien. Cep* ° ^

demment, nous ne jour même. La distance est tropj ̂ et puis les chefs voadron ^ l'hospitalité. Si le Sidi se pi* ^ si, à causer, à chasser le noir de son âme se f ̂ 'L,^ voudra-t-il demeurer P^>* nous attends donc pas- * ^ n'ouvre pas ton c«pra im^^

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UO blessé ■r je conducteur du tramway

granit apercevait sur la route, > J â

oampierre, uu individu * ioanioié. Il s'empressa auprès de * aidé des personnnes présentes, ï 1 dans uo ^urgon. Ne pouvant 2 asile pour son blessé dans les

nés do Coteau, le conducteur du «r dut le ramener à l'hôpital de

?* ;. où il fut admis d'urgence. * si on garçon maquignon qui, au

L6 d'une conduite de chevaux, dut m chute malheureuse. Il aurait l jambe sérieusemen tendommagée.

Arrestations

Eû vertu d'un mandat d'arrêt, lebri-

,;er

.cn

ef Oger et le brigadier Vallée ^mijen état d'arrestation un nommé jaiien Andard, serrurier, sans domicile.

Godard est inculpé d'un vol de cuivre Lj, âu préjudice de M. Berthier.mé-

onicien à Alloones. Il était recherché depuis plusieurs

unis. i * *

Ca antre individu, Fernand Charton, 3Uivagabondait avec le précédent, a été paiement arrêté. Celui-ci est inculpé de |ol de récoltes.

Conduits au Parquet, ces deux ràpi-nenrsont été aussitôt écroués. Leur ar-restation a été opérée dans la banlieue jjSaomnr, au lieu dit les Huraudières.

Insoumission On insoumis, de la garnison de Brest,

i été arrêté ce matin par la gendarmerie de Saumur.

Cesoldat-déserteur travaillait aux chan-ta de perrayage de la Loire, au-dessus de Villebernier.

Au moment de son arrestation il était létal complet d'ivresse et on dut réa-rmer au violon municipal pour l'y lais-

isercaver son vin.

Délit de pêcbe Procès-verbal aux nommés Henri Gui-

gnard et Anatole Le Sénécal qui ont pê-iéla nuit à l'aide d'engins prohibés.

Police du roulage Contraventions aux nommés Louis Mel-

ta, cultivateur à Martigné, Joseph Gau-'.boucheràTrèves-Cunault, et Eugène en, voiturier à Chenehutte-les-Tuf-

fcta, pour défaut d'éclairage de leurs Écoles.

Etat-Civil de Saumur NAISSANCES

t«3l août.—Georges-Jean Houdeline, lue du Palais-de-Jusiiee, 4.

ilbert-Gaëtan Genest, 11, rue de la W-de-Cicile.

Publications de Mariage 3i août

M. Henri-Julien Fouché, marinier, à ireves-Cunault, et Mlle Germaine-Hen-™j8Msnanlt,sans profession.à Saumur.

>■ Pierre Chabrelot, marchand forain wmur, et Mlle Marie-Louise Zaro-

" marchande foraine à St-Lambert-

HARIAOES Uaslon-Paul-Achille Philippe, corn-

^'onnatre, a épousé Mlle Augustine-'"Harohne Gréau, sans profession, totaii à Saumur.

M. Adrien-Théodore Guyador, nacrier, 2 UseMHeRachel-Blanche Bàcle.sans WbseiOD, tons deux à Saumur.

DÉCÈS

^septembre. - Virginie Schub-Prr,fL;eponn9 Auguste Guilloux, sans tro[ess">û,32ans:medela Eidéîité, 6.

Pertes et trouvaille» NeràM. Blandin, U, Grande-

iLoire m°Qtre acier trouvée dans

— Un porte-monnaie cnir noir con-tenant une douzaine de francs a été per-du. Le remettre chez M. P,chot, pharma-cien, rue de la Tonnelle.

— Un bracdet or d'enfant a été pprdu de la rue de l'Abattoir à la rue du P,.r-tail-Louis. Le rapporter à M. Placeau, 40, rue de l'Abattoir.

— Il a été perdu un livret. Le remettre 1, place Sain t-Pierre.

hpaK?eràM- Broué- 15> rQe de

trouvé11 i T" UD bateau 1Q'il a ^ la dérive et ramené à son

Conseil Général SESSION D'AOÛT 1907

Extraits de la séance du 30 août La séance est ouverte à 4 h. 25, sous

la présidence de M. Grignoo. M. Léonce de Terves remplit les fonc-

tions de secrétaire. M. Mnnprofit présente un rapport sur

le service départemental de la vaccine et fait voter les crédits nécessaires à ce service.

M. de Castries fait ensuite voter les centimes additionnels déparlemeutaux pour 1908.

M. de Livonnière propose de voter une somme de 7,100 fr. pour la station œnologique d'Angers et 1,100 fr pour la Société ampélographique de Saunur. Adopté.

Le même rapporteur fait ensuite voter différents crédits dont 300 fr. pour la Société de viticulture de Saumur.

M de Livonnière p^ente ensuite un intéressant rapport sur les Comices agri-coles.

Il signale que cette année le ministre de l'agriculture a réduit de 23 0/0 les crédits qu'il accordait d'habitude aux Comices agricoles de Maine-et-Loire.

La Commission désirerait avuir des explications de M. le préfet sur ses ré-ductions.

M. le préfet répon l qu'il ne peut d >n-ner de longues explications à ce sujet. C'est un acte du ministre.

M. le comte de Castries présente en-suite uu rapport sur les contributions directes. Et il signale que de tous côtés des protestations s'élèvent cootre le pro-jet d'impôt sur le revenu proposé par M. Cailleau.

M. de Castries signale ensuite que quatre communes, Montfaucon, Fonte-vrault, Louresse et les Verchers récla-

Îment une réduction de leur contingent. Il propose de ne pas accueillir la de-mande des trois premières dont le con-tingent est inférieur au taux moyen du département et d'accorder à la quatrième un dégrèvement de 14 fr. Adopté.

M. de La Bourdonnaye appelé l'atten-tion du Conseil sur la façon dont est faite la répartition. Il semble que l'on duive s'occuper uniquement de la valeur du loyer.Or.onsebase sur le nombre d'hec-tares que cultive un fermier. Ainsi une maison de belle apparence sera cotée beaucoup moins qu'une masure établie au milieu d'un certain nombre d'hecta-res de terre.

MM. Grignon et de Castries constatent que les répartiteurs font de l'impôt sur le revenu.

M. de Castries propose de maintenir la taxe personnelle : Pour la commune de Saumur, la journée 0 fr. 70 et la cote personnelle 2 fr. 10.

Pour les autres communes du départe-ment, la journée 0 fr' 50 et la cote per-sonnelle 1 fr. 50. Adopté.

M de Rochebouèt propose de voter un crédit de 2.000 fr. en faveur des sociétés d'assurances mutuelles contre la mortalité des bestiaux ; une somme de 200 fr. pour la surveillance des car-rières de tuffeaux.

Il propose aussi de passer un nouveau bail avec M. Gourdon, fermier du do-maine du Prieuré, en lui adressant des félicitations pour la bonne tenue de sa ferme. Adopté.

Conformément à la loi du 22 juillet 1907, tendant à prévenir le mouillage et la fraude des vins, qui exige de tout récoltant une déclaration des quantités qu'il produit, M. de Livonnière propose au Conseil de fixer au 31 décembre 1907 la date-limite jusqu'à laquelle pourront être repues les déclarations. Adopté.

Au congrès de la chasse qui a eu lieu au mois de mai dernier, sous la prési-dence de M. le ministre de l'agriculture, un rapport des plus documentés a prouvé que la chasse à courre occasionne en France un mouvement d'argent qu'on peut évaleur à 70 millions.

Il y a donc lieu de favoriser la chasse à courre en France.

Le vœu est adopté. MM Grignon et de Fougerolle deman-

dent que lâchasse à l'allouette soit auto-sée en temps de neige dans le Saumurois et dans le canton de Thouaré où elle est très populaire.

M. Roger de Terves appuie ce vœu. Il n'est pas adopté. Le Conseil vote ensuite un crédit de

4,800 fr. pour les courses locales au trot, puis la somme de 1,200 pour les cour-ses de chevaux de Saumur et 500 fr. pour la Société hippique française, con-cours de Saumur.

La séance est levée à 7. 3/4. * *

Jeudi matin, un certain nombre de membres du Conseil général de Maine-et-Loire ont visité les travaux de la Loire navigable, ainsi que les essais du sys-tème Audouin.

Ils ont constaté l'efficacité du système.

Noces tragiques Dans la nuit de samedi des oi.vriers

carriers, à Trélazé, qui assistaient a une noce de leur camsrale se sont pris de querelle. L'un d'eux, le nommé Duzit, blessa d'un revolver deux convives, puis il se sauva dans uo champ voisin et se suiùidaavec la même arme.

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vettes, Nantes, vianl d'être oétruite par un incendie 80,000 fr.de perles, assurés.

h Travers la Presse Les événements du Maroc

De l'Autorité, (M. Paul de Cassa-' gnac) :

Généralement, le gouvernement d'un pays trace les limites et la nature de la campagne, et fournit, au chef de l'expédi-tion, les moyens de la mener à bonne lin. i

Clemenceau inaugure une méthode nou-velle : il abdique le pouvoir exécutif aux mains du commandant de la brigade de débarquement et érige celui-ci en arbitre suprême de la situation. |

Évidemment, les choses n'en iront pas plus mal pour ça: mais l'incohérence con-tinue. |

A'os soldats se feront tuer; l'argent fran-çais sera répandu, et nos ressources enga-gées dans une lutte dont nul ne peut pré-voir l'étendue et la durée. ■

M. Clemenceau fera valoir, comme un succès diplomatique, l'obtention de noire lifierté d'action.

Parbleu ! nous aurons le plaisir de nous battre pour l'Europe entière, dont les na-tionaux ont été aussi maltraités que les nôtres, et qui nous encouragera aimable-blenicnt à nous faire casser la figure pour elle.

t Le Siècle, M. J. Cornély : Au point de vue militaire, il y a quelque

chose d'impressionnant à voir ces cavaliers se mesurer contre des troupes pourvues d'artillerie, de mitrailleuses, et appuyées, par des canons de marine, et revenir à la charge après avoir été dispersées. On peut souhaiter que si jamais nos soldats ont àj se mesurer contre un envahisseur euro-péen, ils montrent la même ardeur et la même ténacité. Et ce n'est vraiment pas une ra.son parce que le .Maroc n'a pas d'his-loiLii, pour qu'on refuse de dire qu'il vient d'écrire une des plus belles pages de son histoire.

Elle serait toul à fait sans tache, sans celte révolte qui a substitué un Moulay n° 2 au Moulay n° 1 Hafid à Abd-el-Aziz.

L'anarchie dans l'armée

De la République Française, M. G-. Bonnelous :

Autrefois, pas un réserviste ne manquait à ses devoirs. Les années précédentes, quelques-uns ont commencé. Il y en a eu d'abord cinq, puis dix, puis vingt, puis cent. 11 y en a aujourd'hui plusieurs cen-taines. 11 y en aura demain plusieurs mil-liers. C'est l'hervéisme qui s'affirme. Il a poussé comme une végétation monstrueu-se sur ce fumier .des fiches, soigneusement protégé, naguère, par la plupart des mem* bres de la majorité et du gouvernement actuels. I

M. Clemenceau n'en est pas troublé. Fai-sant une concurrence inattendue au chan-sonnier Fursy, il criait hier, sans sourcil? 1er, du haut d'un balcon du château de Rambouillet, aux journalistes venus aux nouvelles : « Tout va bien ! Tout est par-fait !» .-. « « • * ■&* b "

, Oh ! combien... V'-'- ff'^y.*&A;K-!î

REVUE HEBDOMADAIRE Il faut considérer le marché comme un

être impulsif. Il achète et il vend par à coups, par entraînement, plutôt que par réflexion ou par calcul.

Pour une même valeur, ce sont des circonstances extrêmement contingentes qui le poussent aux cours extrêmes, soit en hausse, soit en baisse. Nous avons eu un ami qui grâce à un véritable travail de bénédictin était arrivé à trouver une sorte de martingale, que nous ne recom-mandons à personne, attendu que les frais de courtage des opérations sur les-

quelles elle s'exerçait dépassaient les bé-néfices absolument réguliers et sûrs qu'elles procuraient.

Mais enfin il avait méthodiquement affirmé le principe. Il avait réuni sur une même valeur prés de 3,000 ubservations consécutives qui démontraient avec la plus incontestable, la plus mathématique clarté, la loi inéluctable qui soumet la spéculation a exagérer tous les mouve-ments de la bourse.

Mais celte loi ne s'applique pas seule-ment aux vibrations quotidiennes qui exagèrent sur les cours la portée de tel ou tel événement; elle s'applique égale-ment aux directions à longue période que le marché traverse de temps en temps.

Pendant tout l'hiver dernier le marché a vécu d'excès: le cuivre à 110 livres ne faisait que commencer son mouvement de hausse, à 2,700 fr., personne ne doutait que le Rio ne montât à des cours bieo plus élevé, etc., etc. L'été n'a pas ratifié les prévisions et le marché fidèle à lui-même a oDéré un nouveau mouve-ment de bascule sur tous les cours. Ils sont tombés très bas. plus bas encore et ne se sont arrêtés que parce que la dis-parition du dernier acheteur faisait dis-paraître la dernière possibilité de vendre.

Aujourd'hui, un nouveau revirement se manifeste; t<ut au moins 1ère des ventes à tout prix paraît close et le pu-blic commence à étudier la cote pour y trouver des valeurs susceptibles de plus values ultérieures, car les besoins de remploi se sont reconstitués en partie. Dans cet ordre d'idées,nous continuerons à recommander à ceux de nos lecteurs qui nous en feront la demande par cor-respondance, quelques placements soli-des et de bon revenu que nous pouvons différencier suivant la composition anté-rieure des portefeuilles en quête d'em-ploi. La situation est bonne, très bonne même.

Le Rio... nous saurons par un véri-table surcroît de correspondance parti-culière, combien quelles angoisses ré-gnent dans l'esprit des porteurs. Mais la question est bien complexe : les éléments de sa production, ceux de la consomma-tion, compliqués de ceux de la concur-rence, compliqués aussi des probabilités de la continuation ou de la restriction du mouvement industriel dans le monde en-tier, compliqués pardessus tout des ma-nœuvres d'une spéculation aussi puis-sante que dénuée de scrupules, rendent la question terriblement difficile.

Il n'en est pas de même des Mines d'or du Transvaal : la question est beaucoup plus simple et plus claire et la nécessité de vendre ressort avec clarté de son étude.

L'amélioration qui s'est produite sur le marché général a eu sa répercussion sur les titres de nos grands chemins de fer ; il en a été de même sur le Suez, et aussi dans tout le groupe des Etablis-sements de Crédit. C'est là un fait qui mérite d'être pris en considération que la hausse des grandes valeurs. Ce sont les grandes Compagnies d'Assurances ou les gros portefeuilles qui les achètent et ce sont là des acheteurs dont il est toujours bon de suivre l'impulsion.

Cependant notre 3 0/0 resteà 94.65, sa faiblesse serait inexplicable dans un mo-ment où le gouvernement ne peut guère

se livrer qu'à des taquineries contre les contribuables ; il ne faut pas d'un autie côté oublier que les dépenses de l'affaire marocaine seront réparties entre les puissances pour lesquelles nous agissons dans un intérêt commun.

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