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C M J N C M J N C M J N QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 5 NOVEMBRE 2017 - N°4711 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com AGRICULTURE Page 3. ISSN 1112-3842 Page 4. BOUIRA P AS MOINS DE 7 000 FUSILS DE CHASSE RESTITUÉS À Auvers, près de Van Gogh, pas loin d'Idir Page 6. ÉDUCATION L’Unpef appelle à un sit-in le 15 novembre Page 5. 25 000 hectares à raccorder au périmètre irrigué à Bouira Page 7. La JSMB et Béni Douala out, El Kseur crée l’exploit FOOTBALL C OUPE D ’A LGÉRIE (3 E TOUR RÉGIONAL ) Page 22. BENYOUNÈS PRÔNE LA DÉCENTRALISATION ÉLECTIONS LOCALES L A GESTION DES COLLECTIVITÉS AU CŒUR DE LA CAMPAGNE TIZI N’TLETA L E SIÈGE DE CAMPAGNE DU FFS À A ÏT A BDELMOUMÈNE VANDALISÉ REPORTAGE E SCALE DE VOYAGE Qui est derrière le saccage ? Page 2. Les problèmes des munitions et des héritiers toujours en suspens

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - DIMANCHE 5 NOVEMBRE 2017 - N°4711 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

AGRICULTURE

Page 3.

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N 1

112-

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Page 4.

BOUIRA PAS MOINS DE 7 000 FUSILS DE CHASSE RESTITUÉS

À Auvers, prèsde Van Gogh,pas loin d'Idir

Page 6.

ÉDUCATION

L’Unpef appelle à un sit-in le 15 novembre

Page 5.

25 000 hectares à raccorder au périmètre irrigué à Bouira Page 7.

La JSMB et Béni Douala out, El Kseur crée l’exploit FOOTBALL COUPE D’ALGÉRIE (3E TOUR RÉGIONAL)

Page 22.

BENYOUNÈS PRÔNE LA DÉCENTRALISATION

ÉLECTIONS LOCALES LA GESTION DES COLLECTIVITÉS AU CŒUR DE LA CAMPAGNE

TIZI N’TLETA LE SIÈGE DE CAMPAGNEDU FFS À AÏT ABDELMOUMÈNE VANDALISÉ

REPORTAGEESCALE DE VOYAGE

Qui est derrière

le saccage ? Page 2.

Les problèmes des munitions et des héritiers toujours en suspens

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION DIMANCHE 5 NOVEMBRE 2017 N°4711

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ÉLECTIONS LOCALES Début timide de la campagne à Béjaïa

Les candidats en lice pour lesprochaines élections localespréfèrent, pour l’heure, les

rencontres de proximité. Desrencontres génér alementorganisées en fin d’après midi,voire en noctur ne. Dans lacommune du chef-lieu de wilayaou dans d’autres villes et lieuditsde la r égion, des permanencesélectorales sont ouver tes. À desexceptions près, c’est dans ceslocaux, souvent exigus, que lescandidats en lice s’emploient àexpliquer au public leur sprogrammes électoraux. Jusqu’àmaintenant, les panneauxpublicitaires mis en place, àBéjaïa ville par exemple, sontexploités à moitié seulement. Surle ter rain, les listes par tisanes etindépendantes mettent lesbouchées doubles à l’effet deglaner le maximum de voix. Ainsi,dépliants et autres suppor tsrésumant les grands axes de leursprogr ammes respectifs sontdistr ibués au public. Timide audépar t, la campagne électorale au

niveau des 52 communes quecompte la wilaya de Béjaïacommence désormais à susciterl’adhésion des citoyens quiviennent, par fois en nombre,assister aux shows électoraux. Dela diatr ibe en passant par destor rents de promesses,difficilement tenables, lescandidats en lice pour prendre lescommandes des exécutifscommunaux ou pour obtenir lemaximum de sièges à l’Assembléepopulaire de wilaya (APW)redoublent d’effor ts en sillonnantquar tier s et villages. Moyenmoderne de communication parexcellence, le r éseau socialFacebook est mis à profit parquelques candidats pourvulgar iser leurs programmes et,par tant, susciter l’adhésion desélecteurs aux projets qu’ils disentpor ter pour améliorernotamment leur cadre de vie.Signalons que pour les 43 siègesde l’assemblée populaire dewilaya, outre les deux listesindépendantes, le FFS, le RCD,

l’ANR, le RND, le PT, le MEN, leFLN, le PST, le MPA, le HMS,l’alliance TAJ et le Front del’avenir sont officiellement encompétition. Quant auxcommunales, le FFS prend la têtedes listes avec la présence dupar ti au niveau de 50 communessur les 52 que compte la wilaya. Ilest talonné du RND avec 49 listes,le FLN avec 43, le RCD avec 38, leTAJ avec 20 listes, le MPA avec 14listes, le MEN avec 10 listes, lefront de l’avenir avec 5, le PTavec 3 listes, le PST avec 2 et les

par tis Talai El Hour iate, HMS,Mouvement Islah, FBG et FMNavec une liste chacun. Les 33 listesindépendantes sont r épar ties àtravers 25 communes. Dans lawilaya de Béjaïa, enregistr antsouvent des taux faibles depar ticipation lors des rendez-vousélector aux, les candidatsdevraient, dans un premier acte,per suader les citoyens d’allervoter, avant de leur expliquer lateneur de leur s progr ammesélectoraux.

F.A.B.

Dans la wilayade Béjaïa, les

candidats des 271 listes APC et

14 autres listesAPW sont, depuis

l’entame de lacampagne

électorale, sur leterrain pourséduire un

électorat de plusen plus difficile

à convaincre.

Dimanche 5 novembre 2017L’ÉVÉNEMENT2

Les candidats enquête de convaincre

Ici et ailleurs�

Le PT privilégiela proximité àDraâ El-Mizan

Le siègedu FFS saccagéà Tizi N’Tléta

Les candidats du Parti desTravailleurs, notamment ceux de

la liste APW, à leur tête M. MohamedMéziani, étaient jeudi à Draâ El-Mizan. Les représentants de LouizaHanoune ont fait une halte au marchédes fruits et légumes, en distribuant leprogramme et le journal du parti avantde sillonner les ruelles de la ville.«Avec ces rencontres directes avec lecitoyen, nous faisons passer beaucoupplus notre message», répondra un can-didat APW. Pour notre interlocuteur, le parti a présenté, dans la région allantd'Aït Yahia Moussa jusqu'à Tizi-Gheniff, en passant par Boghni, quatrelistes. «A Aït Yahia Moussa, c'est lapremière fois que le PT est présent àla course aux élections municipales.Nous comptons arracher quelquessièges pour ne pas vous dire carrémentl'APC. Il y a un répondant de la partdes citoyens», déclarera M. RabahBendali, tête de liste de ce parti. PourM. Yahia Arab, n°2 de la liste, le pre-mier objectif est de rapprocher lecitoyen de l'administration. «Nousaxons notre programme sur quatrepoints essentiels», dira-t-il. Il s'agit,pour notre interlocuteur, tout d'abord,d'instaurer la transparence dans la ges-tion de l'APC. «Nous avons commeobjectif de remplacer l'aide à l'habitatrural par la construction de logements.Est-ce qu’un père de famille peutconstruire un logement avec 70 mil-lions de centimes?», s'interrogera-t-il.Et de poursuivre: «Nous ferons ensorte à récupérer des assiettes fores-tières pour la réalisation de projets dedéveloppement. Notre troisième objec-tif est de développer, au mieux, lecentre de santé qui deviendra une vraiepolyclinique, en ouvrant 24 heures sur24 et redynamiser, aussi, la maternitérurale». Enfin, les candidats du parti deLouiza Hanoune visent le développe-ment des structures sportives et cultu-relles dans tous les villages de la com-mune. M. Rabah Bendali et ses co-lis-ters ont appelé la population à allervoter massivement le 23 novembreprochain parce qu'ils ont estimé quele changement se fera avec l'adhésionde la majorité des électeurs. «Nous nedisons pas aux électeurs de choisirnotre liste, mais nous leur dirons sur-tout d'aller voter en grand nombre»,conclut M. Yahia Arab.Amar Ouramdane

Le siège de campagne électorale duFront des forces socialistes (FFS)

du village Aït Abdelmoumène, dans lacommune de Tizi N’Tléta, a été sac-cagé par des inconnus à la veille desfestivités commémoratives du déclen-chement de la glorieuse Révolution denovembre 54. Les militants du partiont découvert, dans la matinée du 1ernovembre, alors qu’ils se préparaientà déposer une gerbe de fleurs au carrédes martyrs, que leur siège de cam-pagne a été saccagé dans la nuit. Surplace, il a été constaté que la porteprincipale du siège a été forcée par cesindividus qui réussirent à s’introduiredans le hall d’accueil. Les intrus ontarraché le disjoncteur électrique et misen morceaux le présentoir frigorifiqueinstallé dans le hall, comme ils ontarraché et réduit en miettes les affichesqui y étaient entreposées. Voulant visi-blement s’introduire dans le bureau dela permanence, les inconnus n’ont tou-tefois pas pu faire sauter le cadenasavec lequel l’on a renforcé les serrures. H. T.

Draâ Ben Khedda

Le RCD tente de reprendre du terrain

Le RCD tente de reprendre duter rain à Draâ Ben Khedda

qui lui tourne le dos pour diffé-rentes raisons. En fin d’après-midi d’avant-hier, le par ti a orga-nisé un meeting devant une faible

assistance, sur l'aire de jeux ducentre culturel et spor tif AhmedYahia Bacha de Dr aâ BenKhedda. Le tête de liste, le jeuneMassy Negrouche, pr ésented'abord les candidats du par ti,

«des candidats jeunes mais pleinsde volonté pour changer leschoses, atténuer les souffrancesdes citoyens et améliorer le cadrede vie», dira-t-il. Le programmedu par ti est constitué de nom-breux points que le tête de listeénumère, développe et auxquels il" tente" de trouver des solutions.«Des solutions au changementradical, à ce marasme qui étouffenotre ville se concrétiseront avecvotre collaboration», notera-t-il.Selon M. Negrouche, «l'organisa-tion de la société est impérative etpréconise pour une meilleure ges-tion, une décentralisation du pou-voir». Pour parvenir à éliminertous ces mauvais compor tements,le tête de liste envisage des réu-nions avec les per sonnels del'APC, des contacts avec lescomités de quar tiers et la société

civile, et exiger du maire desbilans pér iodiques. Le volet cultu-rel est dénoncé : un secteur inexis-tant au niveau de la commune ! Età l' intervenant de lancer un appelà la direction de la culture pourappor ter sa collaboration à ladirection de la jeunesse et desspor ts pour récupérer la Maisonde jeunes. Le sér ieux problème del'environnement revient plus quejamais avec force et MassyNegrouche suggère «des entre-pr ises locales du genre EPIC» etdénonce l'accaparement des lotsde ter rains à titre pr ivé au lieu«de penser à l'extension urbaine»et le RCD «s' inscr it dans cettedémarche», soulignera le tête deliste. La jeunesse attend beaucoupdes candidats.

M. A. T.

Boudjellil

Le TAJ en trouble-fête

ÀBoudjellil, quatre partis sont en lice en prévision des prochaines élec-tions locales. Il s’agit du RND, le FFS, le FLN, et le TAJ. Cependant,

l'heure est aux préparatifs, en attendant que la campagne électorale atteigneson rythme de croisière. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la bataillepromet d'être serrée entre les quatre adversaires. Contrairement aux légis-latives, au cours desquelles le l’électeur s’est montré indifférent, les localessuscitent un enthousiasme particulier. A en croire la vox populi, la partici-pation à ces élections s’annonce très élevée. Nassim Fawzi

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ÉLECTIONS LOCALES La gestion des collectivités au cœur de la campagne

Dimanche 5 novembre 2017 L’ÉVÉNEMENT 3

Amara Benyounès prône la décentralisation

Animant un meeting popu-laire devant une sallearchicomble à la maison

de la culture Ali Souahi deKhenchela, Amar a Benyounès,après avoir mar telé la nécessitéd’en finir avec la légitimité révolu-tionnaire au profit de la légitimitédémocratique, a rappelé que lapopulation algér ienne est consti-tuée à 80% de jeunes. «Des jeunesqui n’ont pas connu la guer re delibération nationale» à qui l’oncontinue de «vendre la légitimitérévolutionnaire», alors qu’ils aspi-rent à «trouver un emploi, unlogement et construire leurs pro-jets d’avenir», lancera-t-il à unpublic composé de jeunes et demoins jeunes. Sans s’attarder surcette question, le pr ésident duMouvement populaire algér ien aenchaîné sur les questions inhé-rentes au développement et à laconstruction du présent. Un déve-loppement qui ne pourra se réali-ser, selon Benyounès, sans «resti-

tuer aux élus la prérogative d’ini-tier et de gérer». «Le plus grandproblème qui pèse sur l’élu, c’estqu’il soit toujours mis sous tutelled’un chef de daïra ou du wali,alors qu’il est grand temps d’ins-taurer les équilibres dans la ges-tion des collectivités». Comme ilsuggère «d’imposer la suprématiede l’élu sur le fonctionnaire et dupolitique sur l’administr atif»,mar tèlera-t-il. Pour l’orateur, iln’est point possible aux com-munes de se développer sans libé-rer les prérogatives des élus : «Ladécentr alisation au profit descommunes est la seule option pos-sible pour permettre la gestion dufoncier destiné à la PME-PMIqu’il soit urbain, industr iel outour istique», tr anche Amar aBenyounès qui appelle à «la resti-tution des prérogatives liées à l’at-tr ibution des logements sociaux etautres actions de solidar ité des-tinée à la population locale». Pourle MPA, il est pr imordial d’«allé-ger les procédures budgétaires,souvent lourdes et contraignantes,afin de permettre à l’élu plus depromptitude et une bonne maîtr i-se de la gestion des ressourcesfinancières de sa commune». Hormis le MPA qui tranche sans

ambages sur la nécessité de décen-traliser la gestion, position qu’il atoujours défendue, le FFS, de soncôté, maintient son exigence derevoir le code communal et dewilaya, seul à même de «renforcerles attr ibutions des élus locaux».Le Front des forces socialistes aainsi opté pour un discours axésur «la solidar ité vigilante» dansson programme inhérent au déve-loppement local.

Le FFS plaide pour la révision des codes communalet de wilayaPour le FFS, la prudence doit êtrele sacerdoce des élus locaux pour«une gestion saine et loyale desressources mobilisées au profit desactions du développement local».Le progr amme élector al de cepar ti prévoit la construction, dansle cadre du développement local,d'une meilleure qualité de vielocale et l’amélioration des per for -mances en matière d’hygiène, desanté publique, de transpor t, d’é-ducation, de culture et d'accès auxinfr astr uctures. Rompu auxpirouettes, le FLN ne propose pas

grand chose pour une meilleuregouvernance locale, bien que laquestion de la décentralisation dela gestion de la collectivité ait étéabordée en haut niveau de l’Etatdepuis plusieurs mois. Ainsi, lepar ti de Djamel Ould Abbès, fauted’une stratégie claire et tranchéesur l’avenir des collectivités, a axéses discours sur des généralités, àtelle enseigne qu’il ne proposequasiment aucune stratégie pourl’auto-développement local : «Leprogramme du FLN est celui duprésident de la République por -tant notamment sur la préserva-tion des différents acquis socio-économiques», a déclaré à l’APS,Sadek Bouguetaya, le chargé de lacommunication du FLN. Pour lePar ti des Travailleurs, il est impé-r atif de «relever de 100% lavaleur de la taxe sur l’activité pro-fessionnelle» qui constitue la pr in-cipale ressource pour les com-munes. Louiza Hanoune considèreque «la loi de finances complé-mentaire 2015 a eu des effetsnégatifs sur la situation financièredes communes en r éduisant lavaleur de la TAP, entraînant lerecul des recettes des communesqui proviennent, pour la major itéd’entre elles, à 70% de cette taxe».Très collé à l’approche que propo-se le FFS, le Rassemblement pourla culture et la démocratie prônela r ationalisation de la gestionfinancière par une plus grandemaîtr ise des dépenses et des res-sources. Le RCD plaide égalementpour «l'augmentation des capa-cités financières des structures quiinterviennent dans l’améliorationdes services pour la population».Le par ti ose, par ailleurs, encoura-ger les emprunts bancaires auprofit des collectivités, dans lecadre du financement de leur sprojets d’investissement ! Enfin,paraissant à cour t d’idées écono-miques, le par ti d’Ammar Ghouldonne l’impression d’avoirconstruit son programme électo-ral sur l’unique socle de la jeunes-se, sans pour autant lui dessinerles schémas directeurs de la bonnegouvernance.

Mohand-Arezki Temmar.

Amara Benyounèsa appelé, hier,

depuis Khenchela,à «l’instauration

des équilibresdans la gestion

des collectivités».Plaidant pour la fin

de la primauté del’administration

sur l’élu, leprésident du MPAse dit convaincuqu’il ne pourrait

y avoir dedéveloppement

local sans ladécentralisation

au profit descommunes.

Entre le discours, le candidat et l’électeurd’ordrePointS. Aït Hamouda

Il y a vraiment de quoi rire à s’éclater lefoie, ou de quoi pleurer tout son saoul,

en entendant les discours des candidatsaux APC et APW. Ils s’étalent, secontorsionnent, s’époumonent à ressasser,comme une antienne des généralités, desénormités, des «on va essayer». La plupartd’entre eux ne connaissent ni les besoinsde leur commune, ni de leur wilaya, doncils font dans la démagogie, dans la dentelleet les promesses surréalistes. Il y a ceux

qui parlent de loisirs, de doter les villagesde fibre optique et d’un fatras deconfessions de foi aussi saugrenues lesunes que les autres. La situation du paysimporte peu à leurs yeux. Logiquement,lorsqu’on se propose aux suffrages de sesconcitoyens, on doit au préalable connaîtreles besoins, les possibilités financières, lesmoyens dont elle dispose et ce qui serait,raisonnablement, réalisable sansexagérations, sans excès et sans lesdiscours de campagnes. Il va sans direque pour se faire élire, il faut un minimum

d’éloquence, mais pas seulement. Ilfaudrait aussi une certaine dose deréalisme. Le réalisme pour certainspostulants est, pour ainsi dire, la dernièreroue de la charrette. Il n’est pas nécessaired’en user, mais d’en abuser au point quel’on fait croire à l’électeur que la communeest riche de sa jeunesse, de sa force vive,de ses capacités à réaliser l’irréalisable. Et le jour où on s’installe dans le fauteuildu P/APC ou du P/APW l’on tombe desnues, et on laisse voguer la barque à vaul’eau, on navigue à vue jusqu’à la

prochaine élection. On aura gagné unemandature avec de fausses promesses.Mais que ferait-on de l’avis de sesadministrés ? À part le froisser commeun vieux papier et le jeter aux orties,l’oublier et faire comme s’il n’a jamaisexisté. Cependant, il est évident que lescandidats soucieux du bien-être de leursadministrés soient connus, parce quel’électeur en a vu d’autres, on ne la luijouera plus.S. A. H.

«Le plus grand problème qui pèsesur l’élu, c’est qu’ilsoit toujours missous tutelle d’un chef de daïra ou duwali, alors qu’il estgrand temps d’ins-taurer les équilibresdans la gestion des collectivités locales»,plaide le président du MPA. Comme ilsuggère «d’imposerla suprématie de l’élusur le fonctionnaire et du politique sur l’administratif».

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BÉJAÏA Journée de sensibilisation à la CNAS

«Le 6 novembre 2017, laCNAS engage une vastec a m p a g n e

d’infor mation en direction destr availleur s et des employeur s,mettant l’accent sur l’organisationdes lieux de travail, comme levier deprévention des accidents de travailet des maladies professionnelles»,indique la direction de la CNAS deBéjaïa dans un communiqué,

regrettant, au passage, que laplupar t des entrepr ises implantéessur le ter r itoire de la wilayaaccusent des manquements enmatière d’or ganisation :«Constatant qu’une bonne par tiedes entrepr ises visitées, dans lecadre du contr ôle et de lapr évention par les agents de laCNAS, pr ésentent desmanquements en matièred’organisation des lieux de travail,la thématique de l’organisation des

lieux de tr avail, contr ibuer a,notamment, à agir pour lapréservation efficace et durable dela sécur ité et de la santé destravailleurs», souligne-t-on dans lemême document. Cette campagne,explique-t-on, vise notamment lebien-être des tr availleur s. Cespor tes-ouver tes ont pour objectifs,explique la CNAS de Béjaïa, entreautres, la mise en place d’unemeilleure organisation des lieux detravail, afin d’assurer les bonnes

conditions d’hygiène et de sécur itéen entrepr ises, la diffusion de touteinfor mation et bonne pr atiqueindispensable à l’amélioration desattitudes des tr availleur s et deper mettre aux employeur s demaîtr iser les r isques liés àl’organisation des lieux de travail etla vulgar isation de la législation etde la réglementation nationale enmatière d’hygiène, de sécur ité et demédecine du tr avail. Lesresponsables locaux de la CNAS,estiment, en outre, que «la naturepar ticulière des activités fourniespar les entrepr ises impose la miseen place d’une or ganisationconforme à la législation, qui obéit àun cer tain nombre de pr incipesessentiellement ergonomiques, afind’assurer la protection destravailleurs contre tous les r isquesprofessionnels». Ainsi, juge-t-on,«les por tes-ouver tes, qui serontor ganisées par la CNAS et sespar tenaires, seront l’occasion pourles employeurs et les travailleurs des’enquér ir aupr ès desprofessionnels de la CNAS(médecins, ingénieurs, inspecteurset contrôleurs de prévention...) des

connaissances et des outilsnécessaires à la mise en œuvre de lapr évention des r isquesprofessionnels». Lors de ces por tes-ouver tes, qui se tiendront au niveaude chaque agence, il sera mis à ladisposition des visiteurs des standsd’information et de sensibilisationsur les r isques professionnels,notamment en matière des bonnespr atiques à suivre pour uneor ganisation de lieux de tr availsains. Cette manifestation ser aégalement, poursuit-on, un moyende communication et de promotiondu salon Congrès PREVENTEXPO2017, qui sera organisé sous l'égidede la tutelle et le par rainage duministre du Travail, de l'Emploi etde la Sécur ité sociale du 13 au 15novembre 2017, au Palais desexpositions des pins mar itimes àAlger, à l' initiative de la CNAS.«PREVENTEXPO 2017regroupera des exper ts, ainsi quedes opér ateur s et prestataireséconomiques, publics et pr ivés,nationaux et internationaux, et desorganismes et institutions concernéspar la sécur ité et la santé autravail», explique-t-on. F.A.B.

Sous le slogan«Lieux de travail

organisés,travailleurs

protégés», laCaisse nationaledes assurances

sociales destravailleurs

salariés (CNAS)organise, demain

lundi, pour lasixième année

consécutive,une campagne

d’information et desensibilisation sur

la culture desécurité et desanté sur les

lieux de travail.

Dimanche 5 novembre 2017ACTUALITÉ4

Campagne pour la protection du travailleur

Lancée au mois de septembre 2016, l’opé-ration de restitution des fusils de chasse

confisqués durant les années 1990 à Bouira sepoursuit à travers l’ensemble des localités dela wilaya. Selon, M. Guerrache Abdelkader,représentant de l’Association des propr ié-taires de fusils de chasse de Bouira, pas moinsde 7 000 de ces armes ont été rendues à leurspropr iétaires depuis le début de l’opération.Une opération qui se poursuit avec un rythmerégulier : «Des quotas de fusils sont débloquésr égulièrement. Les ser vices de laGendarmer ie nationale coordonnent les opé-rations de restitution et les propr iétaires sontconvoqués par les br igades de gendarmer ieter r itor ialement compétentes», r assure M.Guerrache, qui ajoute que seuls 3 000 fusilsn’ont pas été restitués à leurs propr iétairespour le moment : «L’opération de restitution,et malgré la complexité des démarches admi-nistratives, se poursuit de manière sûre. Etmême les propr iétaires qui n’ont pas encoreété convoqués, pour récupérer leurs fusils,sont rassurés», informe-t-il. M. Guerrachesouligne, cependant, un problème auquel sont

confrontés les propr iétaires, notamment ceuxpossédant des fusils russes de calibre 12.Selon notre inter locuteur, ces propr iétairessont confrontés à un manque accru de car -touches de calibres 12, et ne peuvent, donc,utiliser leurs fusils pour la chasse ou même àdes fins d’auto-défense : «Y a plus aucunearmurer ie à Bouira pour l’achat de car -touches ou même pour l’entretien des fusils.Presque tous les magasins ont été fermésdurant la décennie noire dans notre wilaya.Les propr iétaires des fusils se retrouvent,donc, face à un dilemme, car ils ne peuventplus utiliser leurs armes pour la chasse oumême pour l’auto-défense, sachant que lamajor ité d’entre eux habitent dans des zonesisolées. Ils ne pourront jamais se défendre,par exemple, en cas d’agression ou de tentati-ve de vol de leur ar me», se désole M.Guerrache, qui propose la signature d’uneconvention avec l’usine de car touches DNCde Sidi Moussa et l’Association des chasseursde la wilaya, pour l’approvisionnement encar touches: «Malheureusement, cer tains pro-pr iétaires de fusils de chasse sont obligés

d’acheter des car touches via le marché noir,c’est illégal et ils encourent des peines pou-vant aller jusqu’à 5 ans de pr ison ferme !Nous proposons la signature d’une conven-tion avec l’usine de car touches DNC de l’État,pour nous fournir des car touches de manièrelégale et réglementaire !». Par ailleurs, etconcernant l’opération de restitution, notreinter locuteur, qui s’est déplacé à notre bureauhier, a soulevé un autre problème concernantles fusils dont les propr iétaires sont décédés.Selon lui, les dossiers des hér itiers et desayants-droits ne sont toujours pas régular iséspar les services de sécur ité. Toujours selonnotre inter locuteur, leur nombre dépasse les700 cas à tr aver s la wilaya de Bouira :«Concernant les cas de décès, les services desécur ité exigent des procédures spéciales. Çacompor te, notamment, des décisions d’hér ita-ge établies par la justice et des demandes derenouvellement des permis de por t d’armes.Malheureusement, l’ensemble de ces dossiersse trouvent actuellement bloqués par les ser -vices de sécur ité, et ce, malgré l’accomplisse-ment de l’ensemble des démarches néces-

saires. Nous réclamons, donc, une solutionrapide à ce problème, sur tout que la régle-mentation autor ise les familles et les ayants-droits des propr iétaires décédés à récupérerleurs armes», conclut notre inter locuteur.

Oussama K.

Les problèmes des munitions et des héritiers toujours en suspensBOUIRA Pas moins de 7 000 fusils de chasse restitués

Une str atégie nationale delutte contre la drogue (2018 -

2022) est en cours d’élaboration,a fait savoir Mohamed Benhalla,directeur de l’Office national delutte contre la drogue et la toxico-manie (ONLDT). «L'opération sedéroule avec la contr ibution dereprésentants de dépar tementsministér iels et des différents sec-teurs concernés, en vue d' impli-quer le plus grand nombre pos-sible d'acteurs et d'exper ts à lamouture et à l'application de ceprojet», a indiqué M. Benhalla,dans une déclaration à la presse,en marge d'une journée d'études

qui a eu lieu, jeudi dernier àAlger, sur l'exploitation des résul-tats de l'enquête sur le fléau de ladrogue en milieu scolaire,annoncés en octobre 2016. Cettestratégie sera basée sur la pré-vention et la sensibilisation auxdangers des stupéfiants, sur lessoins et sur la réduction de l’offreet la demande en matière dedrogue. «Elle vise à garantir lessoins aux personnes souffrant dedépendance en génér al, enœuvr ant à la r éduction de laconsommation et à minimiser lesimpacts sociaux et sanitaires», a-t-il précisé. Il a fait état de plu-

sieurs données pr ises en comptelor s de l' élabor ation de cettestratégie, «y compr is les résultatsde l'étude sur la toxicomanie enmilieu scolaire, visant à prémunirles élèves scolar isés de ce fléau».Dans ce sillage, le même respon-sable a affir mé qu’une étudesimilaire sera lancée en 2018, enmilieu universitaire. L'étude enquestion a été réalisée sur le ter -rain en avr il 2016 par le Centrenational d'études et d'analysespour la population et le dévelop-pement (CNEAP), sous for med'un questionnaire comptant 119questions. Il est utile de souligner

que plus de 38 tonnes de résine decannabis ont été saisies enAlgér ie, dont 80,62% dansl`ouest du pays, durant les huitpremiers mois de l’année 2017,selon un bilan de (ONLDT). «Autotal, 38 485,9 kg de résine decannabis ont été saisies durant leshuit premiers mois de l’année encours, dont 31 025,6 kg dans larégion ouest du pays (80,62 % )»,a indiqué l’Office dans son rap-por t, se basant sur les bilans destrois services de lutte contre cefléau (Gendar mer ie, DGSN etdouanes).

Samira Saïdj

Lutte contre la drogue

Institut français d’Alger

Inscriptions au TCF du 5 au 9 novembreL’augmentation importante, cette

année, du nombre des candidats àl’inscription au Test de Connaissance du français (TCF) a conduit l’Institutfrançais d’Alger à prolonger, pour lasemaine du 5 au 9 novembre 2017, l’or-ganisation des inscriptions par ordrealphabétique, afin que les candidats puis-sent s’inscrire dans les meilleures condi-tions possibles. Le calendrier fixé pour lasemaine du 5 au 9 novembre, défini enfonction des flux enregistrés cette semai-ne, est donc le suivant :- Dimanche 5 novembre : noms com-mençant par la lettre A - Lundi 6 novembre : noms commençantpar la lettre B.- Mardi 7 novembre : noms commençantpar les lettres C, D, E, F, G, H- Mercredi 8 novembre : noms com-mençant par les lettres I, J, K, L, M- Jeudi 9 novembre : noms commençantpar les lettres N, O, P, Q, R, S, T, U, V,W, X, Y, Z .L’Institut français tient à rappeler queles inscriptions pour le TCF pourrontbien sûr se poursuivre à l’IFA au coursdes semaines et mois suivants, selondes modalités qui seront précisées trèsprochainement.

Élaboration d’une stratégie nationale

du jour

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du jourDimanche 5 novembre 2017 ACTUALITÉ 5

ÉDUCATION Sit-in des travailleurs du secteur le 15 novembre

Cette décision a été entér inélors du conseil national dusyndicat, tenue en session

extr aor dinaire les 30 et 31octobre. Une action de

contestation qui sera suivie d’unegrève nationale le 25 novembre,confor mément à ce qui a étédécidé dans le cadre del’inter syndicale de la fonctionpublique. Le Conseil nationalmandate également le bureaunational de cette entité syndicaleafin de prendre les décisions et

mesures adéquates dans le cadrede cette Inter syndicale. Cettefor mation syndicale veut, àtr aver s cette action decontestation, exiger «le respectdes constantes nationales», lit-ondans un communiqué rendupublic. Par ailleurs, et en ce quiconcerne la réforme de seconde

génér ation, le conseil nationaldudit syndicat a dénoncé avecforce «une pr écipitation dansl’application de la réforme». Ildénonce des «décisions

improvisées et inadéquates duministère de l’Educationnationale». Évoquant la loi definance 2018, le conseil national del’Unpef a déploré le fait que non«cette der nière compor te denouveaux impôts et rendégalement compte de l’entêtementdu gouvernement à ignorer lessacr ifices et les acquis de lacatégor ie des tr availleur s». Ilappelle à «l’ouver ture d’unpar tenar iat efficient et à undialogue avec les représentantslégitimes des travailleurs». Cetteorganisation syndicale a réitéréson attachement à sa plate-formede revendications, dontl’amélioration des conditions detravail et le changement du statutpar ticulier des tr availleur s dusecteur. L’Unpef r éclame de lapondér ation dans l’applicationdes r éfor mes de secondegénération et l’élargissement de laconsultation, y compr is les aspectséducation et de pédagogie. Il exigeégalement un audit de la CNR,ainsi que la mise en place d’unsystème de for mation continuepour les enseignants parl’ouver ture d’instituts spécialisés.

L.O.Challal

La protestationreprend de plus

belle dans lesecteur del’éducation

nationale. L’unionnationale des

personnels del’éducation et de laformation (UNPEF)brandit la menace

d’organiser un sit-in de

protestation àtravers tous lesétablissements

éducatifs du pays,le 15 novembre

prochain.

L’Unpef ne décolère pas

Le président de la Fondation nationale pour lapromotion de la santé et le développement de la

recherche (FOREM), le Professeur Mustapha Khiati,a révélé, hier, que «70 à 80% des drogues saisies enAlgér ie proviennent du pays voisin, le Maroc». «Unesituation qui demeure une vér itable agression chi-mique d’un pays contre un autre», regrette le prési-dent de la FOREM. M. Mustapha Khiati, a, à plu-sieurs repr ises, tiré la sonnette d'alarme quant àl'ampleur que prend ce problème et appelle à uner iposte gouvernementale afin de réduire un tant soitpeu ce phénomène. Qualifiant cette situation d’extrê-mement «grave et préoccupante», M. Khiati estimenécessaire de combattre ce danger par la mise enplace d’un observatoire des drogues. S’expr imant,hier matin, sur les ondes de la chaine III de la radionationale, le président de la FOERM affirme quel’Algér ie est en droit, aujourd’hui, de saisir lesNations Unies sur ce problème. «C’est plus gravequ’une agression armée, puisque la drogue touche lafrange la plus sensible de la population, notammentles jeunes de 15 à 30 ans», se désole M. Khiati, quiaffirme dans ce sens que «le recours à l’ONU est lemoyen le plus pacifique qui peut être utilisé par unpays responsable comme l’Algér ie». Tout en affir -

mant, en outre, que ce phénomène existe depuis desannées, M. Mustapha Khiati a fait savoir que «cen’est pas l’Algér ie qui dit que le Maroc est l’un desplus grand producteur de drogue dans le Mondemais c’est un classement des Nations Unies quirevient depuis trois ou quatre ans». Pour illuminerses dires, M. Khiati a affirmé que «le Maroc produitannuellement 30 000 à 40 000 tonnes de drogue».L’intervenant de la radio nationale souligne dans cecontexte que «cette production ne peut être envoyéedirectement en Europe en raison de la surveillanceimplacable des autor ités européennes. Le seul che-min qui reste aux Marocains, ajoutera-t-il, c’est lesud, soit forcement par l’Algér ie, et nous nous éle-vons contre cela». L’Algér ie, poursuit le président dela FOREM, est confronté également à un autre typede drogue, notamment les drogues de synthèse quisont préparées dans des laboratoires clandestins.«Ces nouvelles drogues sont extrêmement nocives etdangereuses. Les personnes qui consomment parexemple la Zombie, qui a fait son appar ition cesdeniers temps sur le sol national, s’adonnent à desactes hor r ibles, comme manger de la chair humai-ne», prévient-il.

L.O.CH

«80% des drogues proviennent du Maroc»MUSTAPHA KHIATI, président de la FOREM Les services de la Protection civile ont fait état de dix personnes qui

ont trouvé la mor t et 10 autres blessées dans 10 accidents de lacirculation routière, en deux jours. Les routes nationales continuentd’être le théâtre de drames. En dépit des campagnes de sensibilisationet des dispositifs de sécur ité mis en place pour lutter contre le «ter ro-r isme» routier, les bilans demeurent très lourds. «Dix personnes onttrouvé la mor t et 10 autres ont été blessées dans 10 accidents de lacirculation survenus au cours des dernières 48 heures dans plusieurswilayas du pays», a fait savoir le bilan rendu public, hier, par la direc-tion générale de la Protection civile. La wilaya d' Illizi enregistre lebilan le plus lourd avec le décès de deux personnes, suite au renverse-ment d'un véhicule léger dans la commune de Djanet. Il est utile desouligner que selon le bilan du Centre national de prévention et desécur ité routière (CNPSR), plus de 2 800 personnes sont décédées dansplus de 19 500 accidents de la route survenus lors des neuf premiersmois de l'année en cours au niveau national. En effet, l'Algér ie a enre-gistré, entre janvier et septembre, 19 559 accidents de la route ayantfait 2 827 mor ts et 28 647 blessés. Par rappor t à la même pér iode del'année dernière, le nombre des accidents a toutefois connu une baissede -14,78% , outre le nombre des mor ts (-10,65% ) et celui des blessésde (-19,51% ). Par ailleurs, les secours de la Protection civile sont inter -venus pour prodiguer des soins de première urgence à 28 personnesincommodées, dans leurs domiciles, par l' inhalation de monoxyde decarbone émanant des chauffages, dans les wilayas de Constantine,Batna, Aïn Defla et Naama. Les éléments de la Protection civile sontpar ailleurs intervenus pour l'extinction de sept incendies urbains etautres dans plusieurs wilayas du pays, incendies qui n'ont toutefoispas fait de victimes.Samira Saïdj

10 morts en deux joursAccidents de la circulation

Algér ie poste et l’opérateur de télépho-nie mobile Ooredoo annoncent le lan-

cement du service de rechargement élec-tronique de cr édit «Stor m» dans lesbureaux de poste et sur le site webd’Algér ie Poste. Le service «Storm» per -met au client de rechar ger sa ligneOoredoo, soit en espèces dans les bureauxd’Algér ie Poste à tr avers le ter r itoirenational, ou bien en utilisant la nouvellecar te EDAHABIA via le site web

d'Algér ie Poste (www.poste.dz) dans l'es-pace réservé Edahabia «Bar idi net». Ceservice est le fruit d’un par tenar iat signéconjointement entre Algér ie Poste etl'opérateur Ooredoo, qui vise à diversifierles prestations d’Algér ie Poste et à com-mercialiser les produits et les services del’opérateur de téléphonie mobile au seindu r éseau de l’établissement postalpublic. Pour r appel, Algér ie Poste etOoredoo ont signé, en Mai 2013, une

Convention-cadre renforçant leurs syner -gies et améliorant la disponibilité des ser -vices de l’opérateur mobile en faveur desconsommateurs. La convention a établiles fondements d’un par tenar iat public-pr ivé innovant visant à garantir l’égalaccès des citoyens aux différents servicesde téléphonie mobile offer ts sur tout leter r itoire national. A la faveur de ce par -tenar iat str atégique public-pr ivé, lesclients Ooredoo ont désormais accès à

divers services de leur opérateur au seindes bureaux de poste repar tis dans les 48wilayas du pays. De même que les clientsd’Algér ie Poste peuvent bénéficier desservices de Ooredoo. Ces évolutions tra-duisent l’engagement d’Algér ie Poste etde Ooredoo à renforcer leur stratégie deproximité vis-à-vis de leurs clients et par -ticulièrement à faciliter l’accès des habi-tants des zones enclavées et reculées auxservices générés par les TICs.

Algérie Poste lance le rechargement électronique «Storm» avec Ooredoo

Communiqué de presse conjoint

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Dimanche 5 novembre 2017REPORTAGE6

Escale de voyage

À Auvers, près de Van Gogh, pas loin d'Idir

De Paris, Djaffar Chilab

Entre les deux il y a sans doutecet amour pour la nature, laverdure, la propreté, la tran-

quilité, le retrait à la limite de l' iso-lement, la quiétude, la vie sansencombre et le génie à par tager. Ilne se sont jamais rencontrés, maisils ont choisi les mêmes ter res pours' installer, chacun à son époque.Van Gogh y est même enter ré à côtéde son frère Théo. Idir lui profitetoujours du plaisir de l'air pur de larégion. C'est d' ici, loin de l'agitation" vir tuelle" qui le cible ces derniersjours, qu' il mettra d'ailleurs tout enplace pour sa prochaine tournéealgér ienne projetée en 2018. VanGogh lui, du fond de sa tombe,continue à faire venir du mondepour découvr ir cette paisible loca-lité qui lui a permis de donner del'essor à son ar t. On y vient voir et

se receuillir sur sa tombe au cime-tière municipal, découvr ir le parcqui lui est dédié en plein centre-ville, à deux pas de la gare fer ro-viaire. Mais sur tout, cette chambreoù il a vécu au premier étage del'auberge Ravoux, appelée maisonde Van Gogh, r ue Génér al deGaulle, à hauteur de la place de lamair ie. Une auberge qui fut un bis-tro des ar tistes dans le temps, unvér itable lieu de rencontre deshommes de l'ar t depuis 1876. Lerestaurant garde à ce jour son décord'antan avec ses chaises et tables dechêne ciré, le casier à vin, les tor -chons rouges... toute l'ambiance dela fin des années 1800...

De l'auberge Ravouxaux bistros de BarbèsÀ tous les visiteurs, le maître deslieux répond inlassablement que latable de Van Gogh c'est celle aufond de la salle ! Diner dans cetteauber ge c' est à 39 euros. Pourréserver toute l'auberge, le club-house, le resto, la guinguette... c'est135 euros par personne. Au delà durepas servi, le moment est un vér i-table voyage dans le temps, dans leslointaines années 1800.Aujourd'hui, le mobilier n'est cer tespas le même, mais ce sont des copiestout ce qu' il y a de plus conformes.Le plancher est resté aussi le mêmeavec d'anciens car relages à petitscar reaux alignés en diagonale ennoir et blanc. A l'étage, la fameusechambre N°5 qu'occupait l'ar tiste.Elle est restée intacte. Désignée, dit-on, " chambre d'un suicidé" , elle n'ajamais été relouée. Emouvante dansson dépouillement, elle n'offre r ienà la vue. Le vide domine : juste unechaise, une table, un lit et un pla-car d gr is encastr é dans un desquatres murs pour meubler ses septmètres car rés. Un tableau qui ren-seigne sur la misère dans laquellel'ar tiste est par ti. Il est mor t fou,atteint par un état dépressif et une

schizophr énie de cette villed'Auvers qui l'a ensorcelé. Auversn'a pas la mer d'Azeffoun mais secontente bien de l'Oise (fleuve) quila traverse et qui a fait d'elle unelocalité classée tour istique, d'où jus-tement ce nom composé d'Auvers-sur-Oise qui lui est attr ibué.Comme elle doit sa renomméeinter nationale à ces nombreuxar tistes peintres paysagistes et sur -tout impressionistes, à l' image deChar les-François Daubigny, PaulCézanne, J ean-Baptiste Corot,Camille Pissar ro et bien sûr VincentVan Gogh. Tous sont venus puiserdans cette ville leur inspiration. Aujour d'aujourd'hui, à Auvers, desmots prennent complètement leursens. Paisibilité, calme, tranquillité,paix, propreté, liber té, quiétudesont sans doute autant deparamètres qui font que bien desar tistes de passage y sont restés sousle char me. Depuis, du temps apassé, mais l' environnement estresté le même, s' il n'est meilleur :clean ! Avec la civilisation à l'ère de2017. Ici, pas de cer relage sur lestrottoir s, que de la gomme noire ourouge, comme on découvre cheznous avec la récente proliférationdes ter rains dits " matico" ... Pastrop de monde à déambuler. On sedit bonjour aimablement comme ilest d'usage dans les villages kabyles.A par t ça, c'est chacun pour soi. Etça rajoute une bonne dose à laliber té ambiante. Que vous ayez lescheveux à moitiée teints en blond etl'autre en noir, que vous sor tiez enshor t, en pyjama, en jean ostenta-toirement lacér é à hauteur desgenoux, ou car rément der r ière surles fesses... tout le monde s'en balan-ce ! On s'en fout royalement del'autre. C'est la paix ! C'est tran-quille, zen. Le tr i sélectif desdéchets ménagers n'est pas du toutun événement, juste un acte banalque chaque gamin, qui ar r ive àpeine à hauteur des bacs colorés,manie déjà aussi bien que la grandesoeur et la mamie. La ville est très

propre. Trop même. Ici, même lasaleté est propre, comme dirait lecélèbre humor iste kabyle Fellag. Cen'est pas la Suisse, mais c'en est une! Centre d'enfouissement technique? On connaît pas à Auvers. Lessociétés de r éccupér ation et detr ansfor mation sont en voguedepuis des décennies... Sinon, il y ala déchèter ie de la r égion (deBessancour t) où on incinère le reste(ce qui ne peut être récupéré ettr ansfor mé). La société or ganisemême un programme de " déchète-r ie ambulante" à travers les villagesenvironants. Penser mettre la mainà Auvers sur une canette de bière aubas d'un acotement de rue revien-drait à chercher une aiguille dansune botte de foin. Rien ! Pour tantl'alcool coule à flot ! Quasimentchaque pavillon (maison) est dotéde sa cave à vin. Avant commemaintenant. La région est mêmerenommée par " sa" boissontypique, appelée l' absinthe et àlaquelle un musée est même dédié, àmi-chemin entre l'autre musée desimpressionnistes et l'église peintepar Van Gogh. Il se raconte quec'est cet alcool et un amour inabou-ti qui ont plongé l'ar tiste dans lafolie. Quand J ean-Pier re, unsexagénaire fan d' astronomie etvieil amateur de cette boisson, ren-contré à l'auberge Ravoux, par le decette boisson, il explique avec pas-sion qu' il s'agit d'un alcool obtenupar la macération puis la distilla-tion d’un mélange d’herbes et deplantes dont l'anis ver t et le fenouil.

Auvers entre hier et aujourd'hui...La boisson est servie selon un r ituelbien ancré dans la région. Toute unehistoire ! A une cer taine époquebien sûr. Celle qui a vu prospérerVincent Van Gogh. Une ambianced'antan qui ressemblait bien, toutepropor tion gar dée, à celle danslaquelle ont baigné bien des ar tistes

qui ont succombé aux charmes ettentations des Par isiennes du côtéde Bar bès, Montmar tre, LaChapelle, le Moulin-Rouge... DesKabyles, comme Sadaoui Salah,Slimane Azem, Yahiatène... ont bienplongé dans le tas. Difficile de nepas être tenté par les soirées feu-trées, ar rosées et enfumées des bis-tros de Barbès, dans le dix-huitiè-me. A cette époque-là, Par is avaitaussi ses tabous: on en était encoreaux filles de joie... Ce n'était pasn' impor te qu'elle femme qui osaits'aventurer dans cet univers noc-turne dont on ne par lait que souscape. Les uns s'ar rosaient, chan-taient et dansaient à Par is, VanGogh, lui, buvait et dessinait, pei-gnait à Auvers... Des fois, du n' im-por te quoi, considérait-on... Il avaitalor s de la peine à vendre lamoindre toile. Il en faisait par foisdu troc pour en recevoir un ou deuxkilos de charbon pour se réchaufferdans sa chambre. Il n'aurait sansdoute jamais imaginé que ses toilespouvaient atteindre la valeur qui estla leur aujourd'hui. Il a peint àAuvers, en seulement soixante-dixjours, quatre-vingts de ses toiles aucours des derniers mois de sa vie.Cer taines de ces oeuvres sont cotéesaujourd'hui à des millions d'euros.Au même pr ix que les Picasso lesplus r éclamés. L'un de ses pluscélèbres tableaux " DocteurGachet" , le medecin qui le soignait,peint en 1890, a été cédé à 152 mil-lions de dollar s. L'ar tiste a uneréputation mondiale. Ils sont desmilliers à venir faire leur pèler inageà longueur d'année. Les visiteursviennent des quatres coins dumonde. Les tour istes asiatiques ontmême fait du cimetière d'Auversune escale incontournable de leurcircuit. Pour mettre davantage enévidence l' image de la cité et la pro-mouvoir, la municipalité par le devisite " sur les pas de Van Gogh" .Idir est lui juste à un jet de pier re de là.

D. C.

À Auvers, une villedans le nord deParis (39 kms),

tout ne ressemblepas à la Kabylie.Mais on y pense

fatalement. La villeest à la France un

peu ce qu'estAzeffoun à

l'Algérie. Onl'appelle "village

d'artistes" . La citéest toute fière de

s'être approprié lalégende Van Gogh,

ce célèbre artistepeintre hollandaisvenu y poser son

ancre et y finir sesjours en 1890.

C'est dans cetterégion (Cergy -Pontoise) aussi

qu'Idir, parti desAth Yenni, est

venu s'installer...

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C’est ce que nous a indiqué M.Djoudi Ganoun, directeurdes services agr icoles de la

wilaya de Bouira, qui affirme avoireffectué tout un planning en recen-sant les ter res arables et fer tiles setrouvant à proximité des pér imètresir r igués. «Aussi bien à Lakhdar ia,Aïn-Bessem, Bechloul ou encore àM’Chedallah, nos services ont puconstater que des ter r ains limi-trophes aux pér imètres ir r iguésgagneraient à bénéficier des res-sources en eau disponibles.D’ailleurs, un dossier complet etdétaillé a été remis au ministre desRessources en eau lors de sa visiteici à Bouira, la semaine dernière»,indique M. Ganoun. Il faut dire querécemment, le ministre lui-même,

au cours de cette visite, avait étéinterpellé par des exploitants agr i-coles d’El-Esnam et de Bechloul,ceux-ci s’étaient plaints de ne paspouvoir disposer des eaux d’ir r iga-tion malgré la proximité de leurster res aux vannes existantes sur lespér imètres ir r igués. Le ministre del’agr iculture avait été égalementinterpellé par cour r ier par des agr i-culteur s activant au seind’Exploitations Agr icolesCollectives (EAC) pour l’inscr ip-tion ur gente d’un projet d’unpér imètre ir r igué au profit de leurster rains jouxtant les communes deBouir a, Oued El-Ber di, El-

Hachimia et Aïn-Laloui. Ces der -niers ont mis en exergue que face àla baisse régulière du rendement del’hectare sur ces ter rains et face àl’affaiblissement des ressourceshydr iques d’ir r igation au niveau decette r égion, la r éalisation d’unréseau d’ir r igation agr icole demeu-re l’unique solution pour sauver cester rains qui r isquent de connaitre lajachère. Pour ces exploitants, despossibilités de réalisation d’exten-sions des pér imètres ir r igués d’El-Esnam et d’Aïn-Bessem existent etne nécessitent pas forcément d’im-por tantes sommes financières. Deson côté, M. Ganoun Djoudi a pré-

conisé à cer tains agr iculteurs, ceuxétant les plus proches des vannes, dese rendre auprès de l’ONID pourdemander qu’un quota en eau leursoit réservé. Quota pour lequel lesagr iculteurs effectueront des bran-chements en attendant d’êtreconnecté aux pér imètres ir r igués.Selon, le DSA de Bouira, il s’agitd’une question de temps pour effec-tuer l’ensemble des adductions deces ter res arables aux différentspér imètres ir r igués, en plus d’ache-ver l’interconnexion entre les bar -r ages de Tilesdit, Tichy-Haff etOued Lek’hel.

Hafidh B.

Dimanche 5 novembre 2017 KABYLIE 7La

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AÏN-BESSEMIFERHOUNÈNEBÉNI-MÉRAÏ

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Du gaz naturelpour 481 foyers

Éclairage publicdéfaillant

Première édition du Traild’Azrou N’Thour

Page 08

Près de 25 000hectares de

terrains ont étérecensés pour

être inclus dansles différents

périmètres irriguésà travers le

territoire de lawilaya de Bouira.

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:35 12:28 15:22 17:49 19:10FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:31 12:24 15:18 17:45 19:06Bouira 05:36 12:28 15:26 17:46 19:11

Raccordement prochainde 25 000 hectares

BOUIRA Périmètres irrigués

Ighil Ali

Les ter rains à bâtir manquent cruellementà Ighil Ali. Le relief de cette contrée est

montagneux et accidenté. Il faudrait des for -tunes pour faire, ne serait ce que les fonda-tions d’une bâtisse dans cette région. Il fautsoit d' impor tants et coûteux travaux d'exca-vation pour obtenir un ter rain utile à laconstruction soit, bâtir du côté du ravin quinécessite au moins deux étages pour atteindrele rez-de-chaussée, au niveau de la route qui

traverse le village. Selon une source bieninformée, «les pr ix du foncier ont atteint desrecords, ces dernières années. Rares sont lesgens qui peuvent acheter une rare parcelle àbâtir». Selon une source proche de l'APC, «lemanque d'assiettes de ter rain fait littérale-ment frein au développement du chef-lieucommunal». Et d'ajouter : «dès fois, l'admi-nistration reçoit des projets qui sont inévita-blement annulés pour manque de ter rain».

Sans développement, on a l' impression quetout se fige et que l’on ne peut r ien faire pourcréer de la r ichesse et de l'embauche pour leschômeur s qui attendent indéfiniment.«Comment faire pour sor tir du sous-dévelop-pement ?» c’est la question que se posent tousles citoyens d’Ighil Ali.

Nassim Fawzi

Le manque du foncier freine le développement

Ahnif

Un marchéinformel "polluant" au chef-lieuLe centre du chef-lieu commu-

nal d'Ahnif, abr ite, chaquejour, un marché informel à proxi-mité de l'école pr imaire Boubi Ali.Des étals de fruits et légumes, desstands de l'ameublement, de laquincailler ie, de la volaille,...y sontinstallés et les transactions vontbon train. Cet espace, qui n'est pasautor isé au demeurant, suscite unengouement de la par t des clientsqui s'y approvisionnent.Néanmoins, au delà du caractèreinformel de cette activité, il y a lieude souligner que ce petit marchégénère, au quotidien, des quantitésde déchets qui sont éparpillés enmonticules ici et là. À proximité decet espace, un ter rain vague ser t,malheureusement, de dépotoir àces commerçants ambulants quine s'encombrent pas pour sedébar rasser des détr itus commedes fruits et légumes avar iés, despar ties inutilisés de la volaille(plumes, pattes, têtes), car tons,sachets,...Cette pratique laisse leslieux laids et pollués donnant unevue désolante à cette localité. Cetr iste décor regroupe des amoncel-lements de déchets laissés surplace par ces marchands ambu-lants. «C'est vraiment désolantque de voir toute cette saleté enva-hir le centre du village (Ahnif,ndlr ). Ces marchands affectentdoublement la localité: d'une par t,ils travaillent en noir sans payer lemoindre sous au fisc, d'autre par t,ils polluent notre cité. Il serait sou-haitable que les futures autor itéscommunales construisent un mar-ché couver t pour notre localité afinde lutter contre le commerce infor -mel qui gangrène notre région.Cela va permettre aussi aux collec-tivités d'engranger des ressourcesfinancières à travers les droitscommerciaux», affirme un habi-tant du village. Sur un autreregistre, il est à noter que l'empla-cement de ce marché non autor iséest mal perçu par beaucoup denos inter locuteurs au niveau dece chef-lieu, car il est tenu à proxi-mité de l'école pr imaire BoubiAli, ce qui gène énormément lesélèves à la rentrée et à la sor tie des classes.Y. S.

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LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Dimanche 5 novembre 2017BÉJAÏA8

BÉJAÏA Réhabilitation de la cité Nacéria

Les travaux lancés

Dans ledit projet, «il estprévu de r éaliser destr avaux d' étanchéité,

de nettoyage et de curage desvides sanitaires, la réfection etla remise en état de l'éclairageintér ieur (cages d'escalier s ),des travaux de boiser ie, le revê-tement et la vitrer ie», expli-quent les services de la direc-tion du logement au wali deBéjaïa, qui a donné le coupd’envoi desdits tr avaux. Ladirection du logement de lawilaya de Béjaïa a, pour rap-

pel, «lancé, depuis quelquesjours, une opération de réhabi-litation de logements, toustypes confondus, dans cer tainsquar tier s du chef-lieu de lawilaya», selon la cellule decommunication de la wilaya.Cette opér ation, pr écise lamême source, concerne essen-tiellement les façades des bâti-ments. Le wali de Béjaïa,Mohamed Hattab, a instruit le

directeur du logement de «faireassocier et impliquer le citoyenà même d’en finir avec lesagressions et les pollutionsvisuelles, provoquées par lesantennes par aboliques, lesciternes et autres objets encom-brants placés dans les balcons»«Ceci va permettre aussi defaciliter la tâche aux agents etautres ouvr ier s char gés derefaire la peinture des

façades», souligne le chef del’exécutif de la wilaya, rappe-lant, au passage, que des tra-vaux similaires ont été d’ores etdéjà lancés au niveau des quar -tiers Ihaddaden, et des 1 000,600 , 300, et 270 logements évo-lutifs à Sid Ali Lebhar, des 116logements Brandi, ainsi qu’auniveau des 100 logements duquar tier Nacér ia.

F. A. B.

C’est jeudidernier que les

travaux du projetportant

réhabilitation des127 logements

de la citéNacéria, sise aucentre-ville deBéjaïa, ont été

lancés.

Béni Mansour

Dans la seule agence postale du village de Béni Mansour, dans la commune

de Boudjellil, des dizaines de personnesattendent, quotidiennement, au guichet pourencaisser un chèque ou payer une factured’électr icité. Par fois, à la désagréablesurpr ise des usagers de ce bureau de poste,la connexion Internet ne fonctionne pas.À cer tains moments, elle donne juste letemps au receveur de traiter une ou deuxopérations pour cesser de nouveau defonctionner. Les citoyens prennent leur malen patience. Cer tains disent haut et for t leurimpatience. «Pour tant, nous sommes àl'ère de la technologie et malgré cela, noussommes contraints d’attendre autant pourpouvoir encaisser un chèque», s’empor teun retraité. L’atmosphère devientprogressivement agaçante. Cer tains usagerspréfèrent se murer dans le silence. Toussavent que la responsabilité du receveurn'est pas engagée. Au contraire, tout lemonde lui doit respect et sympathie pourson compor tement exemplaire dans sontravail. Voilà qu' il tire un chèque vers luipour le traiter. On voit qu' il se presse decrainte que la connexion ne s'ar rête denouveau. À un rythme de fourmi, le travaildu receveur progresse, petit à petit, lenombre de chèques sur le guichet diminue.Malgré une connexion peu enviable, lereceveur finit par traiter tous les chèquesqu'on lui avait déposés sur le guichet. «On espère que les services concernésinterviendront pour éviter ces ruptures deconnexion», dira-t-on. «Trop, c'est trop. Ilfaut faire quelque chose pour soulager toutle monde !» tempêtent les plus impatients.N. F.

Permanentelongue filed’attente à la poste !

Chemini

Un équipement public de proximité dédiéà la frange juvénile, en l’occur rence une

aire de jeu, sera prochainement réalisé auprofit du village Ath Soula, dans la communede Chemini. D’après un membre du staff encharge des affaires communales, ce projets’inscr it dans le cadre des crédits alloués àla municipalité pour l’exercice 2017 sur lesplans communaux de développement (PCD).«L’insuffisance de l’enveloppe dont a étécréditée notre commune, par rappor t àl’immensité des besoins à satisfaire, nous aimposé d’inscr ire une seule tranche de ceprojet, laquelle est relative à la réalisationdes travaux d’aménagement du site»,explique le responsable de l’APC, informantqu’une rallonge budgétaire sera dégagéeultér ieurement pour achever l’infrastructure.«Pour l’heure, indique-t-il, nous en sommes à la procédure de consultation par voied’affichage». L’ouver ture du chantier,précise-t-il, interviendra une fois l’entrepr isedésignée et le contrat visé par le contrôleurfinancier. Quoique ne payant pas de mine,ce projet n’en suscite pas moinsl’enthousiasme chez les jeunes du village.«Autant cet équipement parait anodin,autant son appor t pour l’émancipation desjeunes est impor tant», souligne un jeuneuniversitaire d’Ath Soula. Par tisan à toutcr in de tout ce qui peut aider les jeunes às’épanouir, un autre citoyen du villageaffirme : «il faut savoir apprécier les choses à leur juste valeur. Indéniablement, cegenre d’équipement sera d’un secoursnon négligeable pour br iser le carcan dela monotonie chez nos jeunes et conjurerla tentation du vice».N. M.

Une aire dejeu en projet

La collecte des ordures pose toujours problèmeLe problème du ramassage des ordures

ménagères se pose avec acuité au villa-ge Tigr ine, situé à 5 km du chef-lieu com-munal de Boudjellil. En effet, cette opéra-tion ne connaît pas un rythme régulier,laissant les habitants se débrouiller commeils peuvent. Cet état de fait a généré desquantités énormes de détr itus qui s'entas-sent à cer tains endroits du village, qui sesont transformés, au fur et à mesure, endépotoir s sauvages. Pire encore, desendroits sont devenus, tout bonnement, deslieux de jets de toutes sor tes de déchets,comme les ravins, qui parcourent ce pate-lin rustique, qui garde encore ses belles

maisons tr aditionnelles. La pollution,ainsi, n'épargne aucune localité de la com-mune de Boudjellil. Sur les accotements duchemin qui mène vers ce village, il y a éga-lement des immondices éparpillés ici et là.Le ramassage des ordures ne se fait pasrégulièrement dans ce village d'à peu près700 habitants. Cette situation pousse lesvillageois, en dépit de tout, à organiser, detemps à autre, des campagnes de nettoyageet de ramassage des ordures pour ne pasfinir «étouffés» sous les tas d'ordures auxsenteur s nuisibles et infectes. Dans unespr it de solidar ité, ces actions sont menéesdurant les jours de repos pour atténuer, un

tant soit peu, cette situation peu reluisante.Dans l'ancien village de Tigr ine, quasi-inhabité, le constat est alarmant: des fatrasd' immondices jonchent les flancs et lesfonds des ravins. La pollution dans cesendroits a atteint des seuils alarmants. Lesdétr itus jetés du haut des promontoiresfinissent au fond d'un ruisseau. Lorsque cedernier est en crue, ses eaux se retrouventautomatiquement polluées, car elles semélangent aux détr itus.

S. Y.

Tigrine

Du gaz naturel pour 481 foyers

Quatre cent quatre-vingt-unfoyer s de la localité de

Béni-Méraï, dans la communede Kherrata, ont été raccordés,mercredi der nier, au r éseaud’alimentation en gaz de ville. La cérémonie de mise en servi-ce du réseau du gaz de ville a

été pr ésidée par le wali deBéjaïa, Mohamed Hattab, quis’est rendu à Kher r ata. Lapopulation de la localité deBéni-Méraï a expr imé sa gran-de satisfaction et sa reconnais-sance envers le chef de l’exécu-tif de la wilaya pour la réalisa-

tion d’un tel projet aux effetscombien positifs pour cettepopulation rurale très éloignéedu centre ville, laquelle, il estvr ai, est confrontée, chaquehiver, aux problèmes d’appro-visionnement en bonbonnes degaz butane. S’agissant de cetteopération, elle s’inscr it dans lecadre du progr amme quin-quennal 2010/2014 avec unenveloppe financière d’unmontant de 147 794 255,14 DA,dont les travaux ont été lancésle 18 novembre 2015 pour undélai de réalisation de 14 moiset une longueur de réseau réa-lisée de 20,079 km/ 37,963 km,avec un nombre de foyers rac-cordés de 481/1105. La présen-ce de l’hôte de la ville deKherrata a été également uneoppor tunité pour des habitantsde la localité non encore rac-

cordés à cette ressource de l’in-ter peller à ce sujet, sur cepoint, le wali se voulait rassu-r ant leur promettant qu’ilsseront alimentés en gaz trèsprochainement au titr e del’exécution de l’ensemble duprogramme de raccordementen gaz retenu au profit de cettelocalité et selon le nombre defoyers concernés tel qu’il a étédonné par un des représentantsdes habitations concernées, soit250 foyers. Quant au taux deraccordement en gaz de ville àtr aver s la commune deKherrata tel qu’il a été donnépar le Repr ésentant de laSonelgaz, il est de 55% ; unpourcentage qui atteindra uncourbe ascendante d’ici la finde l’exécution de la totalité duprogramme en cours.

S. Zidane

Béni-Méraï

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Le problème récur rent des fuites d’eaupotable sur le réseau d’alimentation en

eau potable, à travers le ter r itoire de la com-mune de Timizar t, ne semble pas près deconnaître une solution. Les per tes en cetteprécieuse ressource sont incalculables, sur -tout en ces temps de grande pénur ie quitouche la région, où l’eau ne coule des robi-nets que rarement. La mauvaise étanchéitédes canalisations domestiques, en raison detuyaux vétustes, par fois en plomb ou en PVC,est le facteur pr incipal favor isant la déperdi-tion des eaux distr ibuées. En sillonnant le ter -r itoire de la commune, le constat est alar -mant. Sur la chaussée, au niveau de quar tierset dans la nature, des dizaines de mètres cubesd’eau se déversent au vu et au su de tous. «Lesimages des cour s d’eau sur la chaussée,formés par des fuites, font désormais par tiedu décor quotidien. La canalisation est telle-ment vétuste que, par endroits, les tr a-vailleurs de l’ADE n’ar r ivent même pas àappliquer la soudure, tant les avar ies sontinnombrables», dira un citoyen. Et d’ajouter: «Nous vivons un calvaire interminable avecla cr ise d’eau qui persiste depuis des années.Ça fait mal au cœur que de voir cette quantitéd’eau gaspillée gratuitement, alors que nousmanquons cruellement de cette denrée vitaledans nos foyers». En plus des per tes finan-cières considérables induites par ces avar iessur le réseau AEP, les eaux qui fuitent causentégalement des dégâts aux chaussées, en créantdes fissures, nids-de-poule et autres crevasses.Des quar tiers et des villages se voient ainsi

défigurer par ces fuites qui infiltrent le sol etprovoquent, dangereusement, des affaisse-ments et des glissements de ter rain. «Lesfuites d’eau sur la chaussée causent d’é-normes dégâts à nos routes et chemins, qui sedégradent dangereusement. Les trous et lescrevasses constituent un danger réel pour lesautomobilistes et leur véhicules», s’insurgenotre inter locuteur. Malgré les opérations derenouvellement d’une par tie du réseau, le

problème n’est pas encore résolu, puisquemême sur les par ties rénovées, il y a seule-ment deux ans, les avar ies sont réapparues. Atitre d’exemple, la canalisation longeant le vil-lage Ibdache, sur une distance de 5kilomètres, a été en, grande par tie, refaite en2015. Mais elle n’a pas tenu plus de quelquesmois, avant d’enregistrer des premières fuitesà cause de travaux bâclés. Le phénomène dela déperdition de l’eau potable constitue la

plus grande carence qui marque la gestion dusecteur de l'eau. Selon des chiffres de la direc-tion de l’hydraulique de la wilaya, plus de 40% de l’eau distr ibuée est perdue avant d’ar -r iver aux foyers, à cause, pr incipalement, desfuites et des branchements illicites.

Ahmed Alagh

Dimanche 5 novembre 2017 TIZI-OUZOU 9

En effet, ce groupe, créé sur lesréseaux sociaux, active dansle domaine d’assistance aux

malades et à toutes les personnesqui sont dans le besoin et qui fontappel à lui. «C’est un groupe quenous avons cr éé en avr il 2017.Depuis, grâce à l’aide des bienfai-teur s, nous avons concr étisé denombreuses actions à l’échellenationale à titr e d’exemple àM’Sila, à Khemis Miliana et,

aujourd’hui, nous sommes dans lawilaya de Tizi-Ouzou où nous nousrendons au chevet des enfantsmalades des EPH de Draâ El-Mizanet de Boghni», nous déclarera l’ad-ministratr ice de ce groupe, en lapersonne du docteur Nadjah SalahRassouli. Dans les bagages de ce

groupe, pour ces visites dans cesstructures hospitalières, on a relevédu lait anti-diar r héique, descouches pour bébés, des inhalateurset de nombreux cadeaux. «Nousrépondons à toutes les personnesqui font appel à nous. Nous sommesun réseau qui active même avec des

personnes à l’étranger. D’ailleurs,nous remercions nos par tenaires deMarseille qui nous ont aidés pourconcrétiser cette action ainsi que lespersonnes de Tipasa», ajoutera unautre membre de l’association. Enplus de cela, ces bénévoles ont étéaccompagnés d’un clown et d’uncomédien qui ont mis de la joie et debaume au cœur à ces enfants hospi-talisés. Accompagnés du directeurde l’hôpital et du personnel de lapédiatr ie, les hôtes de Draâ El-Mizan ont, d’abor d, remis lescadeaux et tout le matér iel ramenépour cette occasion aux malades.Puis, le clown et le comédien ontégayé la salle conçue pour la dis-traction et l’animation au sein de ceser vice. «C’est une initiative àencour ager. Dans nos str uctureshospitalières, nous avons l’habitudede recevoir de telles associations.Nous remercions vivement lesmembres de Rana H’Na. Nos por tessont ouver tes à tous ceux qui vien-nent accompagner nos malades,notamment les enfants», nous diraM. Aomar Idja, en sa qualité dedirecteur de cet EPH. De son côté, le

médecin-pédiatre, M. HamidRebiai, estimer a que l’initiativeentrepr ise par cette association estencourageante. «On a besoin de cegenre d’initiative. Les enfantsmalades ressentent du r éconfor tquand on vient s’intéresser à eux etles distraire sur tout que ces béné-voles ont songé au clown et aucomédien», dira-t-il. Ainsi, le servi-ce de pédiatr ie a vécu une ambiancepar ticulière d’autant plus que lescomédiens étaient à la hauteur dufait de leur expér ience dans ledomaine de l’animation enfantine.Peu avant midi, les membres del’association se sont rendus à l’EPHde Boghni pour une action similai-re. «Juste après avoir accompli cesdeux actions, j’ai accompagné tousles membres de l’association à TalaGuilef pour une journée de détenteet leur faire découvr ir le majes-tueux Djur djur a. C’est joindrel’utile à l’agréable», nous appren-dra M. Abdelkader Hamzaoui, unélément impor tant dans le mouve-ment associatif à Boghni, membrede ce collectif.

Amar Ouramdane

Les membres del’association Rana

H'na El Djazairsont arrivés,

jeudi, à l’hôpitalKrim Belkacem,

précisément auservice depédiatrie.

DRAÂ EL-MIZAN EPH Krim Belkacem

FRIKAT 63e anniversaire du 1er novembre 1954

Comme par tout ailleurs, le 63°anniversaire du déclenchement

de la Guer re de libération nationalea été marqué dans toutes les com-munes relevant de la daïra de DraâEl-Mizan. À Fr ikat, la matinée a étéconsacrée au r ituel dépôt de gerbesde fleurs au car ré des mar tyrs duchef-lieu communal et dans les vil-lages. Pour cet anniversaire, encoreune fois, c’est le CSA/ JS Fr ikat quia organisé un gala de boxe. En l’es-pace d’un après-midi, la placettejouxtant la stèle du colonel Amar

Ouamrane, sise à proximité du siègede l’APC, s’est transformée en unesalle de boxe en plein air. En effet,en plus des autor ités locales, de lagendarmer ie, des éléments de laprotection civile et de la santéreprésentée par le chef de service dela polyclinique, M. RabahBerhoune, et du médecin coordina-teur, M. Yahiaoui Kar im, il y avaitaussi les représentants des associa-tions et les comités de villages. Pasmoins de 25 combats (toutes catégo-r ies confondues) ont égayé l’assis-

tance par leur qualité et les gestestechniques. Le tout a commencé parune minute de silence à la mémoiredes mar tyrs de la Guer re de libéra-tion nationale et l’écoute de l’hym-ne national (Kassaman). D’ailleurs,cer tains pugilistes ont déployétoutes leurs compétences physiquespour ar racher hauta les victoires etoffr ir un beau spectacle au public.Ils sont venus de Béjaïa, d’Azazga,de Ouaguenoun, de Tizi-Ouzou, deFr ikat, de Boghni et de Draâ El-Mizan. Au terme de cette demi-

jour née entièrement dédiée aunoble ar t, des médailles ont étédécernées aux vainqueurs et desdiplômes à tous les par ticipants.«Nous avons, encore une fois, gagnéce par i d’organiser ce tournoi deboxe en dépit de peu de moyensdont nous disposons. Je remercietous ceux qui ont par ticipé à l’orga-nisation de cette rencontre ainsi quele public venu assister à cesdémonstrations. Peu impor tent lesvainqueurs, l’essentiel est que cettefête soit bien réussie. Nous promet-

tons aux amoureux de la boxed’autres meeting comme celui-là»,déclarera M. Essaid Berhoune en saqualité de président de ce CSA. Ilest à noter que les jeunes de Fr ikatsouhaitent qu’une salle de spor tssoit r éalisée dans leur communeparce que, faudra-t-il le souligner,celle-ci constitue un manque danscette région qui regorge d’athlètesde haut niveau démontr é,d’ailleurs, aussi bien à l’échelle dewilaya qu’à l’échelle nationale.

Amar Ouramdane

De la boxe au programme

Iferhounène

Le succès des différents semi-marathons et des nombreuses ran-données or ganisés dans les r égions d’Aïn El Hammam et

d’Iferhounène, au sud-est de Tizi-Ouzou, semble encourager les orga-nisateurs à aller de l’avant. Leur expér ience aidant, ils ne ratent plusaucune occasion pour faire venir des centaines d’étrangers à la région,qui se déplacent pour découvr ir ces trésors cachés de la montagne duDjurdjura. Ainsi, Tirourda est la prochaine destination des traileurs.Les habitants, qui viennent de commémorer l’anniversaire du déclen-chement de la guer re de libération nationale, vivent une semaine mou-vementée avec les préparatifs d’une autre fête. Habitués aux grandsévénements, les habitants accueilleront, cette fois encore, une compé-tition de taille. Le village, en collaboration avec l’auberge de jeunesd’Aïn El Hammam, la maison de jeunes d’Iferhounène et autres, seprépare, en effet, à accueillir la première édition du Trail d’AzrouN’Thour, qui aura lieu le 10 novembre prochain. Faisant par tie duprogramme des festivités organisées pour la célébration du 63e anni-versaire du déclenchement de la lutte de libération, l’événement sedéroulera au Djurdjura, sur une distance d’un peu plus de quatorzekilomètres. Le point de dépar t est prévu au village organisateur, à

1 200 mètres d’altitude, pour rejoindre, à travers la montagne, le som-met d’Azrou N’Thour, à 1 883 mètres d’altitude. La course mènera lestraileurs jusqu’au célèbre col de Tirourda, à une altitude de 1 750mètres, avant de rejoindre le village de Tirourda, le point de dépar t.Pour cette première édition, on nous apprend que pour des questionsde logistique, le nombre de par ticipants est limité à cent personnes.Les inscr iptions sont, actuellement, en cours à l’auberge de jeunesd’Aïn El Hammam, qui assure la restauration et les inscr iptions desathlètes qui doivent s’acquitter, sur place, des frais de par ticipation(500 dinars). Notons que la manifestation est organisée en par tenar iatavec plusieurs associations, telles qu’Imghi d’Iferhounène et Run DZ,et la maison de jeunes de Kouba. Cet événement ne manquera pasd’avoir un succès retentissant, comme ce fut le cas avec les manifesta-tions spor tives organisées auparavant à travers la montagne, qui atti-re de plus en plus d’étrangers à la région. La multiplication de struc-tures d’accueil, étatiques ou pr ivées, serait un atout non négligeablepour le tour isme de montagne.

A.O.T.

Première édition du Trail d’Azrou N’Thour

Timizart

Le casse-tête des fuites d’eau

Au chevet des enfants malades…

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Dimanche 5 novembre 2017BOUIRA10

EL-ESNAM La campagne électorale enlaidit la cité

Affichage anarchique partout !

Mais ce qu’est le plus mar-quant en cette premièresemaine de campagne,

c’est l’anarchie indescr iptible quicaractér ise la campagne d’afficha-ge des différents par tis en coursepour les élections. Ainsi, les candi-dats aux différentes assembléescommunales et leurs soutiens usentde toutes les méthodes, quitte àrecour ir à l’affichage sauvage, afind’attirer l’attention de l’électeur.En effet, les prétendants, dans leurécrasante major ité, ne se conten-tent nullement d’occuper lesespaces dédiés à l’affichage, maisempiètent sur pratiquement tous

les espaces susceptibles de suppor-ter leurs messages et de rappor terquelque crédit à leur cause poli-tique. Ignorant les tableaux mis enplace à cet effet par les municipa-lités, cer tains militants s’amusent à

coller les affiches de leurs candi-dats un peu par tout à travers lesrues des villes, des quar tiers et desvillages. Il s’agit d’une vér itablefrénésie, qui ne s’embarrasse d’au-cun scr upule pour enlaidir les

devantures de magasins et d’insti-tutions publiques, les façades d’im-meubles et de commerces, les abr i-bus, les pylônes électr iques, lespoteaux téléphoniques... à tel pointqu’on éprouve du mal à recon-naître les candidats des différenteslistes. Au centre-ville de Bouira, leconstat est aussi amer qu’affli-geant. Une anarchie hors-normes,que ce soit en matière d’affichageou concernant les autres procédésauxquels font appel les par tisansdes formations politiques dans lebut de défendre leurs couleurs, yest constatée. Par ailleurs, les diffé-rentes sections de par tis politiquesau niveau des localités mettent éga-lement le paquet, en visant lesquar tiers populaires et les endroitsles plus fréquentés. Même les mursdes écoles ne sont pas épargnés.«On se demande ce que fait la com-mission chargée de la supervisiondes élections locales dans cettecampagne, car tous les par tis n’enfont qu’à leur tête et transgressentchaque jour la réglementation envigueur», s’est plaint Khaled, unjeune étudiant. L’autre fait signalélors de cette campagne est que laseule aire de station de fourgonsd’El-Esnam, 13 km à l’Est deBouira, a car rément été squattéepar un par ti, qui en a fait son espa-ce d’affichage.

Aziz C.

Dans la communed’El-Esnam, les

candidats auxlocales ont

opté pour letravail de

proximité durantces premiers

jours decampagne.

AOMAR Toujours pas de ligne vers le chef-lieu de wilaya

La commune d’Aomar, sise à une vingtainede kilomètres au nord-ouest de la wilaya

de Bouira, souffre d’un grand manque demoyens de transpor t, notamment pour rallierle chef-lieu de la wilaya de Bouira. En effet,les citoyens désirant se rendre au chef-lieu dela wilaya de Bouira sont obligés d’attendrependant plusieurs heures à l’ar rêt d’Aomar,sis sur la RN5, les bus en provenance des com-munes voisines de Kadir ia et Lakhdar ia.Souvent, ces bus, qui assurent la liaison entreles communes de Lakhdar ia et Kadir ia versBouira, ar r ivent à Aomar chargés et sans lamoindre place de disponible. Les usagers seretrouvent ainsi obligés d’aller jusqu’à

Bouira débout : «Aomar, qui est une grandecommune et un lieu de transit, notamment àpar tir de la wilaya de Tizi-Ouzou, ne disposemême pas de sa propre ligne vers le chef-lieude la wilaya de Bouira ou même vers les com-munes voisines de Kadir ia et Lakhdar ia.Même les villages de notre commune, à l’ima-ge de Beggas ou Ath-Khelfoun, manquenténormément de moyens de transpor t. Lescitoyens souffrent de ce problème, par ticuliè-rement les fonctionnaires et les étudiants,contraints de se présenter deux heures àl’avance à l’ar rêt de bus pour espérer trouverune place pour Bouira», nous dira Ahcène, unétudiant. Notre inter locuteur note aussi l’état

«très dégradé» de l’ar rêt de bus, qui, selonlui, ne réunit pas les conditions nécessairespour accueillir les voyageurs : «Nous avonsun seul abr ibus, qui se trouve déjà dans unétat lamentable et très sale. L’espace n’estmême pas aménagé, et se trouve parsemé denids-de-poule et de marres de d’eau. En plusde ça, il se trouve juste à côté de la RN5, doncles usagers encourent un très grand r isque,notamment avec le passage incessant despoids lourds. Souvent, les transpor teurs évi-tent d’effectuer un ar rêt sur place, et station-nent là où ils veulent», ajoute notre inter locu-teur. Les citoyens de cette commune, interpel-lent vivement les responsables de la direction

des transpor ts de la wilaya de Bouira pour laréorganisation du secteur à l’échelle commu-nale et, sur tout, pour l’ouver ture d’une nou-velle ligne vers le chef-lieu de Bouira et le ren-forcement des lignes vers les villages : «Il estinconcevable que nous soyons toujour sobligés de prendre des taxis clandestins pouraller à Bouira en 2017. C’est une anciennerevendication qui n’a malheureusement pasété satisfaite. Nous espérons que la directiondes transpor ts se penche sér ieusement sur ceproblème pénalisant», souhaite notre vis-à-vis.

O. K.

Le transport pose problème

Le projet de réaménagement duquar tier des 32 logements LSP,

du centre-ville de Bouira, est àl’ar rêt depuis 10 jours. Selon lesrésidents de ce quar tier, cet ar rêtn’est pas le premier qu’accuse leprojet depuis son lancement au moisd’avr il dernier. L’entrepr ise encharge de sa réalisation a, encore unefois, déser té les lieux, sans fournir lamoindre justification, dénonce-t-on.Et pour tant, le délai initial pour laréalisation de ce projet était fixé àtrois mois. Mais voilà qu’après septmois de son lancement, le tauxd’avancement n’a même pas dépasséles 10% : «Presque r ien n’a été fait,à par t quelques petites opérations deter rassement à l’entrée du quar tier.En plus de ce retard, l’entrepr ise encharge du projet accuse des ar rêtsréguliers et sans justificationaucune», se désole l’un des habitantsdu quar tier en question, dénonçantaussi l’absence d’un chapitre pour laréalisation d’avaloir s dans l’étudeinitiale du projet : «Nous avons tousvu la maquette du projet. Et, à notregrande surpr ise, le bureau d’étuden’a pas inclus la réalisationd’avaloir s dans notre quar tier,qui souffre déjà du problèmed’évacuation des eaux pluviales ! On se demande comment peut-onréaliser une nouvelle couche debitume et des trottoir s sans incluredes avaloir s pour l’évacuation deseaux pluviales. A notre avis, ceproblème sera aggravé si cetteétude n’est pas revue avant laconcrétisation du projet», ajoute-t-il.Pour rappel, le projet deréaménagement de ce quar tier a étéinscr it dans le cadre du programmecommunal de développement PCDde 2017. Le coup d’envoi des travauxavait été donné au mois d’avr ildernier par l’ex-wali de Bouira,M. Mouloud Chér ifi, qui avaitinsisté, ce jour-là, pour le respectdes délais de réalisation, fixésinitialement à trois mois. Lesrésidents interpellent vivementl’intervention des responsables del’APC et de la daïra de Bouirapour la relance du projet qu’ils ont longtemps attendu : «Il fautnécessairement revoir l’étude initialepour inclure la réalisation d’unréseau de drainage des eauxpluviales, sinon on sera de nouveauconfrontés au problème desinondations avec l’ar r ivée des pluies.Nous réclamons aussi la relance destravaux de réaménagement dans lesplus brefs délais», conclut notreinter locuteur.O. K.

BOUIRA Quartier32 logements

Le projet de réaménagement de nouveau à l’arrêt

AÏN-BESSEM Quartier Ahmed Ben Gharabi

Les r ésidents du quar tier Ahmed BenGharabi du chef-lieu de la commune d’Aïn-

Bessem, à l’ouest de la wilaya de Bouira, se plai-gnent de la défaillance du réseau d’éclairagepublic de leur cité. Selon ces derniers, la majo-r ité des lampadaires installés dans les ruelles etdevant les maisons de ce quar tier ne s’allumentplus depuis plusieurs semaines. Les résidentsajoutent qu’ils ont signalé ce problème auxautor ités localités à maintes repr ises, mais sansqu’il ne soit pr is en charge : «j’ai moi-mêmeinfor mé le maire d’Aïn-Bessem sur cettedéfaillance, mais, malheureusement, il n’a faitque promettre d’envoyer les équipes d’entretiende la mair ie. Depuis près de deux mois, les lam-padaires ne s’allument plus ! Une obscur itérègne sur la major ité des ruelles de notre quar -tier. Nous ne pouvons même pas voir les por tesde nos maisons, par fois nous évitons même desor tir la nuit ! » Se désole Yahiya, un retraité

habitant de ce quar tier. Selon notre inter locu-teur, cette défaillance de l’éclairage public, faitrégner un sentiment d’insécur ité et suscite lavigilance des résidents, sur tout ceux qui station-nent leurs véhicules à proximité de ce quar tier :«les actes de vols de véhicules se multiplient, ici,à Aïn-Bessem. Avec l’absence de l’éclairagepublic, nous redoublons de vigilance par crain-te de voir l’un des véhicules disparaitre !Cer tains résidents sont obligés de laisser leslampes de leurs balcons allumés durant toute lasoirée, afin d’éclairer les rues où sont stationnésleurs véhicules». Notre inter locuteur, préciseaussi que leur quar tier souffre de plusieursautres problèmes, à l’image de l’absence d’airede jeux pour les enfants, des coupures répéti-tives de l’eau potable, de l’obstruction desregards pour le drainage des eaux pluviales, etde la défaillance du service de ramassage despoubelles. Ils réclament ainsi, l’intervention des

responsables locaux pour l’amélioration de leurcadre de vie : «nos enfants n’ont même pas oùjouer à l’extér ieur. Ils restent presque toute lajournée cloitrés à l’intér ieur des maisons oujuste devant nos por tes. Le camion de collectedes ordures ménagères ne passe que rarementet avec l’absence de bacs à ordures dans notrequar tier, ce problème se fait de plus en plus res-sentir, sur tout que cer tains voisins abandonnentleurs sacs poubelles un peu par tout ! Nousréclamons aussi, l’instauration de patrouillespolicières au niveau de notre quar tier et devantl’école pr imaire, au même titre qu’une opéra-tion de réhabilitation du réseau de drainage deseaux pluviales, car après chaque passage depluies, beaucoup de nos ruelles se retrouventinondées ! » A-t-il enfin ajouté.

Oussama K.

Éclairage public défaillant

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Dimanche 5 novembre 2017 CULTURE 11

SALAH OUZEROUROU, ancien maquisard, édite ses mémoires

La Dépêche de Kabylie : Laparution de vos mémoires encette période de célébrationdu 63e anniversaire de laRévolution ne doit pas êtrefortuite…

M. Salah Ouzerourou: C’est vrai-ment un coup du hasard, maisj’en suis très content. Ce sontdeux ouvrages que j’ai intitulés«De la révolution à la guer red’Algér ie» et «Notre indépen-dance confisquée ou d’un coupd’Etat à un autre». Je tiens àexpliquer à mes lecteurs qu’ilsétaient prêts depuis déjà plu-sieurs années, mais aucun édi-teur n’a voulu les éditer. Il estvrai que je ne suis pas connu etles éditeurs pensent d’abord à la

rentabilité du produit.

Cela voudrait-il dire que vousavez édité vos deux ouvragesà compte d’auteur ?

C’est la pure vér ité. J ’ai édité cesdeux ouvrages à mon compte etc’est ce que sont obligés de fairetous les nouveaux auteurs. J ’aifrappé à toutes les por tes pourbénéficier au moins d’une petiteaide financière, à commencerpar le ministère des anciensmoudjahidines, mais en vain.Pour tant, ce ministère est censéêtre aux côtés des auteurs quicontr ibuent à la sauvegarde dela mémoire collective del’Algér ie contempor aine, carsans ces mémoires r édigées,notamment, par les acteurs desfaits histor iques, il n’y aura pasd’histoire. Ceci étant, si j’ai écr itmes mémoires, c’est pour rendrehommage à tous mes camaradesmar tyr s, tombés au champd’honneur les armes à la main,

et à toutes ces populations quiétaient les vér itables soutiens del’ALN. Sans elles, nos djounoudn’auraient pas pu tenir. Donc, jeme suis livré à un devoir demémoire et je ne recherche nul-lement la notor iété ou les hon-neurs. Par ailleurs, j’ai écr it cesdeux ouvrages dans un style trèssimple, sans fior itures ni longuesphrases. J ’ai veillé à employerune langue simple. Il est vraiaussi que je suis autodidacte,n’ayant pas eu la chance depoursuivre de grandes études,mais j’ai eu la chance, que beau-coup de mes camarades de monâge n’avaient pas eue, d’avoirété scolar isé dans mon enfance.C’est cette connaissance rudi-mentaire de la langue françaisequi m’avait servi durant la guer -re de libération et m’a permisd’être secrétaire de compagnies,leur archiviste, puis officierd’administr ation au sein del’ANP. J ’ai même eu le pr ivilège

d’être officier de recrutement dupremier contingent du servicenational à sa création en 1969.

«Notre indépendance confis-quée ou d’un coup d’Etat à unautre», c’est là un titre qui n’asans doute pas été choiside manière fortuite…

Effectivement, c’est un granddrame que nous avons vécu dèsles premiers jours de l’indépen-dance. Nous avons découver t lesambitions de cer tains hommesdont le seul objectif était deconquér ir le pouvoir à n’impor tequel pr ix, même en piétinant lescorps de leurs frères. C’est pourcela qu’avec beaucoup de mescamar ades, nous n’avons pascessé de dénoncer le fait quenotre indépendance a été confis-quée. Néanmoins, l’Histoiresaura reconnaître les siens.

Entretien réalisé par Essaid Mouas

«L’histoire saura reconnaître les siens»

Une semaine culturelle belgo-algér ienneest organisée depuis vendredi à la com-

mune de Saint-J osse-ten-Noode dans lar égion bruxelloise, pour commémorer le63ème anniversaire du déclenchement de laGuerre de libération nationale. La semaineculturelle inaugurée par le Consul générald'Algér ie à Bruxelles, Abdelkr im Yamani etpar le Bourgmestre (maire) de la communede Saint-Josse-ten-Noode, Emir Kir a consa-cré sa soirée d'ouver ture au feu Guy Cudell,ancien bourgmestre de la commune, pourson soutien aux nationalistes algér iens quiluttaient pour l' indépendance de l'Algér ie.Grâce à sa fonction mayorale, feu GuyCudell, un militant internationaliste, déli-vrait des permis de séjour à des militantsalgér iens venus se réfugier en Belgique pen-dant la guer re d'Algér ie. Le Consul générald'Algér ie à Bruxelles a rendu un vibranthommage à cette " personnalité histor ique" ,saluant un " par tisan actif du combat" dupeuple algér ien pour l' indépendance.Rappelant le grand sacr ifice consenti par lepeuple algér ien pour recouvr ir sa dignité et

sa liber té, M. Yamani a affirmé que leshommes et les femmes qui se sont élevéscontre l' injustice et le déni de leur droit devivre librement, ont " trouvé du soutienauprès de peuples et de personnalités épr isde justice dont de nombreux Belges" . CesBelges " se sont inscr its dans cet espr it et ontappor té un soutien inestimable au combatdu peuple algér ien" , a-t-il soutenu, assurantque " les noms de Guy Cudell, Ser geMoureaux et tant d'autres resteront gravésdans la mémoire du peuple algér ien" .Témoignant la " gratitude" et la " reconnais-sance" du peuple algér ien au soutienappor té par cet homme (Guy Cudell) à lacause algér ienne, Mohamed Sofiane Ber rah,ministre-conseiller à l'ambassade d'Algér ie àBruxelles a affirmé que " les murs de la salle(de la commune dont le défunt Guy Cudellétait maire) sont témoins d'une époque où lesAlgér iens se retrouvaient chez eux" . M.Berrah a souligné, à l'occasion, le soutienappor té par cet homme aux militants algé-r iens pendant la guer re de libér ation,saluant " un militant infatigable" . De son

côté, le Bourgmestre de la commune Saint-Josse-ten-Noode, Emir Kir a affirmé que" par la volonté de Guy Cudell, la communea toujours promu la solidar ité envers lesmigrants" . " Aujourd'hui, nous poursuivonsla voie tr acée par notre ancienBourgmestre" , a-t-il ajouté, expr imant safier té d'administrer une commune " ouver teà la diversité" . La soirée s'est poursuivie parla projection de quelques extraits du film-documentaire réalisé par Hugues Le Paigesur " les Belges dans la Guer re d'Algér ie" .Par ailleurs, plusieurs activités sont prévueslors de cette semaine culturelle dont l'exposi-tion peinture de Rachid Fatah et une confé-rence sur l’histoire d’Algér ie en mettantl’accent sur la pr ésence Ottomane ser aanimée samedi par Omar Diab. Un concer tanimé par le groupe mythique Raina Raïsera organisée le 10 novembre à Bruxellespour clôturer cette semaine culturelle orga-nisée par l'association " Les amitiés belgo-algér iennes" en par tenar iat avec la commu-ne de Saint-Josse-ten-Noode.

Né en 1940 dansune famille depaysans, à Aït

Hamsi (Michelet),Salah Ouzerourous’engagea très tôt

dans la lutte delibération,

gravissant leséchelons de

djoundi à officier.Après

l’indépendance,il poursuivra sacarrière au sein

de l’ANP jusqu’àsa démobilisation

en 1974.

63e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération

Une semaine culturelle belgo-algérienne à Bruxelles

Un colloque international de troisjours marquant le centenaire de

Mouloud Mammeri s’est ouvert avant-hier, en marge du 22e Sila avec la partici-pation de nombreux chercheurs de diffé-rents pays. Ecrivain, anthropologue et lin-guiste, Mouloud Mammeri (1917- 1989),a laissé un legs considérable dédié à laréhabilitation et la promotion de la cultu-re et la langue amazighes, longtempssoustraites à l'histoire et que la jeunegénération commence à peine à découvrir.Organisé par le Haut commissariat àl'Amazighité (HCA), ce colloque Intitulé,«L'Amusnaw» (l'érudit), «Le sourcier desconvergences civilisationnelles univer-selles», a vu la participation de trente-deux chercheurs et universitaires algé-riens et étrangers qui se pencheront,durant ces trois jours, sur l'œuvre et leparcours intellectuel de MouloudMammeri. Ils évoqueront, à travers plu-sieurs thématiques, l'éclaireur qu'il fut etle militant de la culture ancestrale de sonpays. L'année 2017, dédiée à la célébra-tion de ce centenaire, compte plusieursmanifestations destinées à mieux faireconnaître aux générations actuellesd'Algériens le parcours de ce penseur etfaciliter l'accès à son œuvre. Ainsi, la«réédition de quelques-uns de sesouvrages littéraires et poétiques et leurstraductions en Tamazight, réunis dans uncoffret» coédité par le HCA et les éditionsDar el Outhmania, sera présentée lors dece colloque. Le site Web, www.mamme-ri100.dz, consacré au centenaire deMouloud Mammeri, une collaborationentre le HCA et l’APS, «est opérationneldepuis mars 2017». Une série de ren-contres nationales entre universitaires ont été organisées tout au long l'année encours et seront couronnées par la tenue, le 29 décembre à Timimoune, par un«séminaire sur l'Ahellil», a annoncé leSG du HCA, Si El Hachemi Assad.Mouloud Mammeri, dont l’université deTizi-Ouzou, porte le nom, constitue, àtravers son œuvre, une référence acadé-mique pour tous les chercheurs qui s'inté-ressent à la culture et à la langue amazi-ghes. Considéré comme un des acteursmajeurs de la culture algérienne du XXesiècle, Mouloud Mammeri, a écrit plu-sieurs romans, nouvelles et pièces dethéâtre, comptant essentiellement cinqœuvres magistrales dans la littérature etle théâtre algériens: «La colline oubliée»,«Le sommeil du juste», «L'opium et lebâton», «La Traversée» et «Le Foehn».Auteur de plusieurs ouvrages linguis-tiques dont, «Tajerrumt n tmazigt (tantalataqbaylit)», «Awal», cahiers d'étudesberbères et «Amawal», dictionnaire lexi-cal moderne de Tamazight, Mammeri aregroupé les résultats d'un long travail derecherche couvrant une grande partie del'Afrique du nord. En sa qualité d'anthro-pologue, il avait été le premier universi-taire à s'intéresser aux contes berbères età l'Ahellil du Gourara -chant, danse etpoésies zénètes (variante de Tamazight)-propre à la région du nord d'Adrar auquelil avait consacré une longue recherchepubliée en 1984. Cette étude devait plustard servir de base au classement del'Ahallil, porté en 2008 à la liste du patri-moine mondial de l'humanité. MouloudMammeri a longtemps enseigné, donnantune importance particulière à la pédago-gie et à la transmission dans un souci per-manent de «maintenir et développer»l'héritage identitaire de l'Algérie.

SILA 2017

Colloque international

D'éminentschercheursse penchentsur l'œuvrede Mammeri

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Coin cuisine

Djamila ne vit aucuninconvénient à ce queYasmine invite Nadia à

déjeuner parce qu’elle était sacollègue, son amie et sa voisinede palier. Et Yasmine de préci-ser à sa mère :- En vér ité, elle est venue sur -tout pour avoir une discussionavec moi…- Ah ! Alors, je vais vous laisserdéjeuner en tête à tête dans lasalle à manger. Moi, je vaismanger à la cuisine, commed’habitude…- Non, non, maman… Nousallons toutes manger à la cuisi-ne…Nadia veut que tuentendes ce qu’elle a à me dire.- Ah Bon ?- Bien sûr ; Khalti Djamila… sije voulais que la discussionreste confidentielle entre

Yasmine et moi, je lui auraisdemandé de venir chez moi.- C’est juste, fit Djamila…Bon, alors, je vais servir ledéjeuner…Les trois femmes commencè-rent à manger puis Yasminesollicita Nadia.- Tu peux commencer à par ler,Nadia… Nous t’écoutons…- D’accord, fit Nadia en regar -dant la mère de son amie. Jesuis vraiment tr iste de voir lasouffrance de Yasmine… - Oh ! non mais qui t’a dit queje souffr ais, Nadia ? J e nesouffre pas du tout…- Je par le de la souffr ancemorale… Tu n’as que 24 ans ettu te retrouves divorcée avecdeux enfants pour lesquels tutrembles chaque jour que Dieufait.

- Qu’est-ce que tu veux meproposer comme solution,Nadia ? l’inter rompit Yasmine.- Le bonheur.- Le bonheur ? Le bonheursous forme de quoi ?- Sous la forme d’une vie defamille… Avec un mar i et desenfants…- Tu veux que je me mar ie ? Jele savais…- Je voudrais te voir mar iée,Yasmine, mais pas avec n’im-por te quel homme… Je veux tevoir mar ié avec mon fr èreainé.- Avec ton frère ?- Oui, mon fr ère Hassan aperdu sa femme l’année der -nière à la suite d’une maladieaussi rapide que foudroyan-te… Sa pauvre épouse a laisséder r ière elle deux petites filles

de quatre et deux ans.Yasmine déposa sa fourchette,éloigna son assiette et fusilladu regard son amie :- Tu es en train de me direqu’en me mar iant avec tonfrère et que si mon ex-mar iemmenait Louiza et Bachir, jeme consolerais avec tes deuxnièces ? Non, mais tu n’as pashonte de me proposer ce genrede marchandage ? Aucunenfant ne pour ra remplacerma Louiza et mon Bachir…- Attends, attends, Yasmine…Tu ne m’as pas du tout com-pr ise…- Oh Si! J ’ai par faitementcompr is… Et je suis vraimentdéçue par tes insinuations mal-saines.

NNS (à suivre…)

Histoires et légendes de chez nous

(8ème partie)

Sagesse et éducation ancestrales

Sortilège fatal

Dimanche 5 novembre 2017 DESTINS DE VIES 13

Dernière volontéd’une mère meurtrie

(248ème partie)

Abder rezak s’en alla et Achraf se retrou-va seul. Il entrepr it alors de lire le par -

chemin. Pour ce faire, il adopta la méthodequ’un maître de l’université lui avait ensei-gnée et qui consistait, dans un premier temps,à lire d’un trait le contenu de la recette puis,dans un second, de le lire lentement, s’ar rê-tant à chaque ligne, chaque phrase et chaquemot. Mais, contre toute attente, il avait toutcompr is à la faveur d’une seule lecture. Laraison de cette per formance résidait dans lafacilité de la recette. Il suffisait de se procurerquelques épices chez n’impor te quel épicierou herbor iste, de les mélanger avec un peud’eau et d’y ajouter une mèche de cheveux dela belle dulcinée. Et le lendemain de cette pra-tique magique, la belle en question se réveille-rait avec un seul objectif : rejoindre le domi-cile de celui qui avait pr is sa mèche de che-veux.

Le lendemain, Achraf n’eut aucune peine àtrouver les épices en question chez le premierépicier rencontré sur son chemin. La mèchede cheveux, par contre, était plus difficile àobtenir. Après avoir longuement réfléchi, ildécida d’opter pour une solution très simple àla limite de la naïveté et de l’idiotie. Il se présenta comme d’habitude devant lapor te de la demeure de Mustapha pour rece-voir sa pitance quotidienne et il en profitapour présenter à Neïla son étrange requête.- J ’aimerais te par ler, honorable dame…- À propos de quoi mon jeune ami ?- À propos de la fille de ton maître.- La fille de Sidi Mustapha ?- Oui…je sais que tu m’as conseillé de l’ou-blier et tu as amplement raison… Je doisl’oublier… Elle n’est pas pour moi… je n’air ien à lui offr ir et elle vit dans un monde etmoi dans un autre… Deux mondes qui ne

peuvent pas se rencontrer…J’ai les pieds surter re…- C’est ce que je suis en train de constater…tues quelqu’un de sage… mais tu ne m’as pasencore dit ce que tu veux…- Je sens que je n’ai pas assez de force pour tedemander ce que je veux…La vieille servante se gratta le nez, signed’une grande réflexion, puis, elle par la à voixbasse :- Comme tu es un gentil garçon, je vais tedonner un coup de main : tout à l’heure, jedois me rendre au souk pour quelquesachats…on pourra se voir et tu me diras ceque tu veux. Qu’est-ce que tu en dis ?- Oui… c’est une très bonne idée, c’est unetrès bonne idée…

NNS (à suivre…)

Yasmine, une excellente élève de 16 ans, passe en 1ère année

secondaire avec 18 sur 20 demoyenne générale. Comme le

lycée se trouve loin de la maison,son père décide de lui fairearrêter ses études. Yasmine

tombe alors malade et sesparents l’emmènent chez un

médecin. Le médecin en questionest une femme qui arrive à

convaincre les parents de lanécessité de laisser leur fille

poursuivre ses études. La jeunefille est alors inscrite dans un

lycée de filles. Mais elle ne tardepas à attirer l’attention d’une

famille très riche, qui la désirepour son fils. Yasmine ne veut

pas se marier. Elle n’a que 16 anset elle veut obtenir le Bac et

suivre des études supérieures. Deplus, Djamila découvre que Nora,l’éventuelle belle-mère de sa fille

Yasmine, est d’un caractèreexécrable. Elle aussi est contre

toute forme d’alliance avec lafamille prétendante. Le temps

passe. Yasmine obtient sonbac,elle a 18 ans, et la famille

prétendante renouvelle sademande en mariage et fait desconcessions : Yasmine tout en

étant mariée pourra continuer sesétudes. Yazid et son père ont aidé

au maximum Yasmine et safamille pour que le mariage ait

lieu dans les plus brefs délais. Lemariage a lieu dans de bonnes

conditions. Et dès le lendemain,le jeune couple s’en va à Oran

pour y passer un petit séjourintime.

Résumé

Achraf, un jeuneétudiant en

théologie et enrhétorique,

est obligé demendier pour

se nourrir.Mustapha, un

père de familleaisé, le voit,

parle avec lui etlui offre de

l’aider pour luiéviter demendier.

Résumé(Récit de l’Ouest algér ien)

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Dimanche 5 novembre 2017 SPORT 21

Écoeuré, Gourcuff vide son sacLIGUE 1 Rennes

La diplomatie, très peu pourChr istian Gourcuff. Ausoir-même de la nomination

d’Olivier Létang, l’ancien direc-

teur spor tif adjoint du PSG, auxpostes de pr ésident délégué etmanager génér al du Stade

Rennais, le technicien breton s’estemployé vendredi à dire tout lemal qu’il pensait de sa direction

après la démission plus ou moinscontrainte de René Ruello, le pré-sident à l’or igine de sa venue ici àRennes. Ce alors que son équipevenait tout juste de signer un qua-tr ième succès de rang – Coupe dela Ligue compr ise – aux dépens deBordeaux en lever de r ideau de la12e journée de L1 (1-0). " Je n’é-tais pas dans la confidence. C’estécœurant, a réagi tout de go l’en-traîneur dont le franc-par ler ne sedément jamais, sur l’antenne debeIN Spor ts. J 'étais venu ici pourun projet d'un club breton. Endébut de saison, on a eu des diffi-cultés liées aussi à beaucoup deblessures, on avait un présidentqui était intelligent, cultivé, quiconnaissait le foot et qui avait dela personnalité, donc ça fait beau-coup de qualités dans le monde dufoot. C'est vr aiment un gâchisénorme." Et de poursuivre, par ti-culièrement véhément à l’en-contre des propr iétaires du club,la famille Pinault: " Il y a vraiment

un avenir au Stade Rennais qu'onconstruit, ce n'est pas sur deuxdéfaites qu'on remet tout en ques-tion, ou alors on n'avance jamais,on ne peut pas construire dans lefootball comme ça. Ce sont desgens qui ne connaissent pas lefootball qui r aisonnent commeça…" Quant à son avenir person-nel, Chr istian Gourcuff ne sembler ien exclure à l’heure qu’il est. Etcer tainement pas un dépar t à sontour. " Moi, j'étais sollicité pour unprojet de club, par r appor t àl' identité de jeu, par rappor t à unprojet breton, c'était très clair. Ledépar t du pr ésident remet enquestion forcément cette poli-tique. J 'ai un contrat, je suis sala-r ié du club mais c'est une incom-préhension, une incor rection surtout ce qu' il s'est passé depuis unmois." Et de conclure: " Ce n'estpas acceptable, pas respectueuxdu travail !"

Au soir d’unevictoire en

championnatcontre Bordeaux,le Stade Rennaisa validé vendredidernier le départ

de René Ruello auprofit d’Olivier

Létang, nouveauprésident délégué

et manager généraldu club breton. Au

grand dam d’unChristian Gourcuffqui ne mâche pas

ses mots.

Soucieux de régler rapidement le dossier, l’OM pour-rait négocier le dépar t anticipé de Patr ice Evra, mis

à pied vendredi pour avoir frappé un suppor ter enmarge du déplacement à Guimaraes. Tard vendredisoir, un communiqué officiel de l’OM est tombé poursignifier la mise à pied de Patr ice Evra, coupabled’avoir cédé à la provocation d’une poignée de suppor-ters en frappant l’un d’entre eux avant le coup d’envoidu match de Ligue Europa entre Guimar aes etMarseille, jeudi. " Jacques-Henr i Eyraud, présidentde l’Olympique de Marseille, a rencontré Patr iceEvra ce jour et lui a signifié sa mise à pied aveceffet immédiat et sa convocation à un entretienpréalable à une éventuelle sanction disciplinai-re" , peut-on lire dans ce communiqué, qui s’at-tarde par ailleurs sur le compor tement intolérabledes trublions en tr ibunes. Directeur jur idiqueet membre du comité exécutif de l’OM,Alexandre Mialhe s’est d’ores et déjàsaisi du dossier, et l’on par le d’uneéventuelle rupture à l’amiable dans lescoulisses du club. Le pr ésidentEyr aud, visiblement désireux der égler la situation au plus vite,

n’ayant pas forcément intérêt à lancer une procédurelourde de licenciement. Avec tout ce que cela compor tede tensions, de temps et d’énergie investis. Le joueur etses représentants sont attendus en tout cas dans les plusbrefs délais face à la Commission de conciliation de laLFP. Pour ce qui est de la réaction des coéquipiers dulatéral gauche, le mot d’ordre pour l’heure reste lesilence. " On a vraiment consigne de ne pas par ler" ,souffle un Olympien ce samedi dans les colonnes deL’Equipe. Un salar ié du club phocéen présent lors de

l’échauffourée témoigne cependant de son incom-pr éhension face à la r éaction de l’ancienMancunien: " Il a craqué le mec ! Je n'ai r ien com-pr is… Personne n'allait lever la main sur lui."Exclu pour son geste avant le match alors qu’ilavait pr is place sur le banc, Patr ice Evra connaî-

tra du reste la position de l’UEFA dès vendre-di prochain. Automatiquement suspendu

pour la prochaine sor tie continentalede l’OM, il encour t une suspensioneuropéenne totale jusqu’à la fin de lasaison. Aucune plainte civile n’a enrevanche été déposée à l’encontre dudéfenseur marseillais.

Olympique de Marseille

Evra, vers une rupture à l’amiable ?

La presse ivoir ienne est formelle,la fédération a convaincu Didier

Drogba et Yaya Touré de revenir ensélection pour le match décisifcontre le Maroc en éliminatoires dela Coupe du monde 2018. La Côte

d’Ivoire et le Maroc étaient les favo-r is du groupe C des éliminatoires dela Coupe du monde en zone Afr iqueet cela n’a pas manqué: le suspenseest total avant la dernière journée.Les Eléphants, 2e, peuvent toujoursar racher l’unique billet disponibleen cas de victoire contre le Marocdans son antre du Stade FélixHouphouët-Boigny, à Abidjan.Cette " finale" tant attendue estprogrammée pour le 11 novembre.Marc Wilmots pour rait bien comp-ter sur Didier Drogba et Yaya Touré! La presse ivoir ienne affirme eneffet que les deux idoles vont réinté-grer la sélection, pas forcémentpour jouer, mais afin d’appor ter unsoutien moral dans le vestiaire etsur le banc de touche. Les dir i-geants ivoir iens appellent à l’unionsacrée et comptent beaucoup sur lesanciennes gloires de l’équipe, àl’instar d’un Kolo Touré qui a été

promu entraîneur adjoint au moisd’août. Du coup, en cas de qualifi-cation, Didier Drogba et Yaya Tourépeuvent-ils faire par tie des 23 pourla Russie en compagnie de SergeAur ier, Er ic Bailly, Jean Michaël

Ser i ou Gervinho ? Pourquoi pas !L’attaquant de 39 ans continue demarquer, même si c’est avec lePhoenix Rising, en D2 aux Etats-Unis, alors que le milieu de 34 ans,lui, est en pleine forme, puisqu’il ne

joue quasiment plus avecManchester City (2 entrées en jeuen Premier League, deux titular isa-tions en League Cup). Au pays, ilsont car te blanche ou presque...

ÉLIMINATOIRES DE LA COUPE DU MONDE 2018 Côte d’Ivoire

Drogba, le grand retour ?

Franck Ribéry et sa femme, Wahiba, ont fait don de la coquette sommede 150 000 euros à l’association Syria Charity, visant à déployer une

aide humanitaire et médicale en Syrie. Le don devrait permettre laconstruction de dix écoles, selon l’ONG créée en 2011 au début du conflitsyrien. Le milieu bavarois a, par ailleurs, encouragé ses abonnés à faire demême sur son compte Instagram, en expliquant son beau geste. « Étantparents de quatre enfants, on ne peut que soutenir cette noble cause vial’association Syria Charity. Chaque enfant dans le monde a le droit aubonheur, et si nous pouvons, ne serait-ce qu’essayer de leur offrir un sou-rire, ensemble, alors allons-y. Nous sommes tous concernés par cet appelà l’aide, car les enfants syriens ont besoin de nous. » Le conflit syrien afait plus de 500 000 victimes de 2011 à nos jours, alors que l’ex-capitalede l’État islamique, Raqqa, a été entièrement reprise par les Forces démo-cratiques syriennes il y a un peu plus de deux semaines.

Humanitaire

Ribéry offre 150 000 € à Syria Charity

La définition même d'un coup manqué. KostasManolas s'est fait rattraper par la patrouille.

Voyant que l'oppor tunité de jouer les bar rages seprofilait, le défenseur grec de l'AS Rome a tenté letout pour le tout pour ar r iver clean. Manolas, quiétait sous le coup d'une suspension avant de jouerChypre et Gibraltar, a donc volontairement pr is uncar ton jaune lor s de la rencontre face auxChypr iotes. Une manière d'être sûr d'ar r iver auxbar rages sans épée de Damoclès au-dessus de la tête,en purgeant sa suspension contre la modeste équipede Gibraltar par la suite. Manque de pot, la FIFA n'a

pas trouvé la pratique amu-sante et a décidé de sus-pendre le géant d'1,91mpour le match aller desbar rages pour la Coupedu monde 2018 face à laCroatie. Une bonnemanière de lui dired'aller se faire voirchez les Grecs.

Grèce

Manolas suspendu par la FIFA pour un carton jaune volontaire

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En effet, l’OS El Kseur,sociétaire de laRégionale 2, a r éussi

l’exploit en épinglant l’USBéni Douala, de la divisionamateur. Un seul but, signéMamy, a suffi au bonheur desOlympiens d’El Kseur pourpoursuivre leur aventure dansce challenge populaire. De soncôté, l’ES Ben Aknoun, promuen DNA l’été dernier, a créé lasur pr ise au stade SaïdBourouba de Bouira, en élimi-nant la JSMB à l’issue des tir sau but (3 - 0), après que la ren-contre fut achevée sur un

score de (2 - 2). Pour sa par t,l’USO Amizour, même s’il aéprouvé des difficultés, a réus-si à faire respecter la hiérar -chie, mais a dû attendre lesprolongations pour se quali-fier contre le MCB par la pluspetite des marges. L’uniquer éalisation des Unionistesd’Amizour a été l’œuvre duremplaçant Idir Sadou, quiinscr it ainsi son premier butavec l’équipe fanion. Mêmecas de figure pour le MOB,pensionnaire de Ligue 2, quis’est qualifié difficilement aux

dépens du Widad de BordjMenaïel, de la Régionale 2. Unmatch cour s duquel leshommes de Rachid Boukhlifont malmené, par moments,ces «pros» dans un matchplein de suspens. Pour sa par t,le RCK a pr is difficilement lemeilleur sur la JS Tixeraine,comme l’illustre le score étr i-qué (1 - 0), sur lequel s’estachevé le match. Dans l’autrechoc qui a opposé deux socié-taires de la division nationaleAmateur, le dernier mot estrevenu à l’IB Lakhdar ia

devant le RC Boumer dès.C’est également le cas duCRBD Beida devant l’IBK ElKhechna du même palier (1-0). Petite victoire du NARBReghaïa, de la division natio-nale amateur, aux dépens dupensionnaire de la Régionale1, le DRB Baraki. Enfin, laformation de la montagne estpassée sans encombre au pro-chain tour, en disposant del’autre représentant de la villede Kouba, en l’occur rence leCAK (3 - 1).

Samy H.

Dimanche 5 novembre 2017SPORT22

COUPE D’ALGÉRIE (3e tour régional)

La JSMB et Béni Douala out, El Kseur crée l’exploit

Scindé en deuxétapes, le 3etour régional

de la couped’Algérie

séniors, dansson édition 2017-2018,

disputévendredi, a

donné lieu àdeux grandes

surprises.

HONNEUR BÉJAÏA(2ème journée)

Nul équitable entreSidi Aïch et Seddouk

BENSLIMANENACEREDDINEcoach du RCS

«C'est un bon point à prendre»

SAMIR AMAOUCHEcoach de la SSSA

«On méritait mieux»

C’est dans un stade plein à craquer que s’estdéroulé le derby tant attendu entre la SSSA et

son voisin le RCS qui a tenu ses promesses. La par-tie fut un match assez plaisant, les deux équipesn’ont pas réussi à se départager. Des retrouvailles quiont été à la hauteur de la réputation des deux équipestant il y avait du beau jeu, de l’engagement à la hau-teur de la correction et du suspense jusqu’au bout. Le match nul concédé par les Diables Rouges àdomicile face à la coriace équipe du RCS est synony-me de défaite. Visiblement marqués à la fin dumatch, les joueurs de Sidi Aïch n’ont pas caché leurdéception. Tenus en échec par une solide formationbien organisée en défense, qui a considérablementgêné la SSSA et qui s’est rendue à la mission accom-pagnée de ses supporters dans l’intention de rentrerà la maison avec la totalité des points mis en jeu.En effet, les visiteurs avaient démarré en trombepuisque quatre minutes ne se sont pas écouléeslorsque Benmokhtar, profitant d’une mésentente del’axe central de SSSA, d’un tir croisé ne laissa aucu-ne chance au gardien Ouarek et ouvre ainsi le score. C’est un silence religieux dans les travées de l’Amitié. Touchés dans leur amour-propre, leshommes du duo Amaouche - Mazri répliquèrentimmédiatement et obtinrent un penalty mais Rehalmanquera son face-à-face avec le gardien adverseHamani. Cinq minutes plus tard, Rehal, encore unefois, rata l’immanquable à la 15’. Le jeu s’anime, il est plaisant à suivre et l’intensité est forte. La suitefut à l’actif des locaux qui assiégèrent le camp adver-se et réussirent à dominer leur vis-à-vis mais ferontmontre de précipitation à l'approche des buts commeen témoigne l’action de Ait Yekhlef de la tête à la22’ qui a failli égaliser si ce n’est l’intervention éner-gique de Hamani qui dévia le cuir. Il a fallu attendrela 42’ pour voir Ghaazli remettre les pendules àl’heure. Un but qui a d’ailleurs été contesté par lesjoueurs et les dirigeants du RCS. C’est sur ce scorede (1-1) que l’arbitre sifflera la fin de la premièremi-temps. De retour des vestiaires, les vingt-deuxacteurs sermonnés par leurs coaches respectifs repri-rent la partie tambour battant mais sans parvenir àconcrétiser. Les camarades de Cherfi multiplient lesraids mais leurs tentatives ont été rapidement anni-hilées par l’excellent Hamini et compagnie. En finde rencontre, le Doyen a tenté d’ajouter un secondbut, mais ratant des occasions très nettes, dont celledu rentrant Ferguene, en fin de match, qui voit lesbois grands ouverts devant lui. Malgré les change-ments opérés des deux côtés. Le reste du temps n’apporte rien au tableau du scores jusqu’au siffletfinal du référé Malek.

«On ne peut pas développer du beau jeu surun terrain pareil, comme celui de Seddouk

d’ailleurs. C’est vraiment dommage pour le doyendes clubs de la Kabylie. Pour revenir à la partie, je dirais que réussir un match nul chez l'une desmeilleures équipes du championnat est évidemmenttrès bon à prendre. Il était question d’un derby trèsdisputé, comme à chaque fois, il y avait de l’engage-ment. L’équipe de Sidi-Aïch a essayé de nous déstabi-liser par moment mais on était bien en place. Notrecompartiment offensif n’a pas bien fonctionné, aujourd’hui. On va travailler pour y remédier».

«On a dominé la partie de long en large. Onaurait pu prétendre à mieux, si on avait su

concrétiser les occasions qu’on s’est procurées.L’équipe adverse était bien en place, mais nos atta-quants n’ont pas su trouver des solutions. Quand tu ne marques pas, tu encaisses». S. H.

MO Béjaïa 1 - WR Bordj Ménaïel 0

Le MO Béjaïa a affronté,hier dans l'après-midi, au

stade du 1er Novembre deTizi-Ouzou, son homologuedu WR Bordj Ménaïel, pen-sionnaire de la Régionale 2.Les poulains de MustaphaBiskr i, soutenus par lesCrabes qui se sont déplacésavec eux à Tizi-Ouzou(quelque 200 suppor ter s),n'ont pas raté l'occasion d’ar -racher la qualification au der -nier tour régional. Si en pre-mière mi-temps les gars deBordj ont tenu tête aux cama-rades de Baouali, en seconde

mi-temps, ils ont fléchi, enencaissant l'unique but de lapar tie à la 55’. Sur un joli tra-vail de l'excellent Belkacemi,ce dernier centre sur un caviarpour le centre avant Noubli,qui surgit dans la sur face devér ité comme un beau diable.Et de la tête, il met le cuir aufond des filets. Les joueurs duMOB auraient pu marquerplusieurs buts, mais, par excèsde précipitation et de mal-chance, ils ont raté le cadre.Le plus impor tant a été faitpar les joueurs du MOB quiseront fixés sur leur futur

adver saire en ce début desemaine, lors du tirage au sor tdu quatr ième et dernier tourrégional. Quant à l'équipe duWR Bordj Menaïel, elle n’a

pas à rougir de cette élimina-tion face à une équipe quin'est plus à présenter.

Massi Boufatis

Et Noubli qualifie le MOB

Les résultatsCA Kouba 1 - JS Haï Djabel 3NARB Reghaïa 1 - DRB Baraki 0IBK El Khechna 0 - CRB Dar Beida 1RC Kouba 1 - JS Tixéraine 0MO Béjaïa 1 - WR Bordj Menaïel 0USO Amizour 1 - MC Bouira 0US Béni Douala 0 - OS El Kseur 1ES Ben Aknoun 2 - JSM Béjaïa 2 (3 - 0 aux TAB)RC Boumerdès 0 - IB Lakhdar ia 1

US Béni Douala 0 - OS El Kseur 1

Pour le compte du troisième tour régionalen coupe d’Algér ie, les Olympiens d'El

Kseur se sont illustrés en écar tant de leurchemin les unionistes de l'US Beni Doualaqui pour tant évoluaient à trois crans audessus, soit en Nationale 2 Amateur. Danscette chaude empoignade jouée au stade deM’Chedellah devant une assistanceconsidérable, les deux formations ont grati-fié les présents d'assez belles phases de jeuavec un engagement physique total. La pre-mière pér iode a vu un équilibre dans le jeuavec une bataille farouche dans la zoneintermédiaire. Toutefois, la formation del'USBD a été la première à se mettre en évi-dence en se créant deux bonnes oppor tu-

nités d’ouvr ir la marque mais, à chaquefois, les avants péchaient soit par maladres-se soit par excès de précipitation. De retourde la pause, les joueurs de l'OSEK, commepiqués dans leur amour propre, sont reve-nus nettement plus déterminés pour revenirdans la par tie et espérer ar racher le billetqualificatif au prochain Tour. En face, laformation de l'USBD monopolisait bien lecuir, mais n'ar r ivait pas à mettre en dangerla défense olympienne. À un quar t d'heurede la fin, Hadiouche réussit à mettre endanger toute la défense de l'OSEK qui n'aeu son salue que grâce à la sor tie de sondernier rempar t qui sauvera son équiped'un but tout fait. Il ne restait qu'une dizai-

ne de minutes lorsque le vieux br iscard,mais toujours aussi rusé, Sellami dit Mamyréussit à loger le cuir au fond des filets pourla plus grande joie de ses coéquipiers. Lesderniers instants ont été intenses avec ledanger qui planait d'un côté comme del'autre jusqu'au coup de sifflet de l'arbitre,Saadaoui, qui mettra fin à la par tie sur cescore d'un but à zéro synonyme de qualifi-cation histor ique des olympiens de l'OSEKqui poursuivent ainsi leur belle aventuredans cette épreuve populaire. En face,l'USBD donnée favor i devra vite oublier cematch pour se concentrer sur le champion-nat qui reste son objectif pr incipal.

Zahir Ait Hamouda

Qualification historique des Olympiens!

Page 16: ÉLECTIONS LOCALES A GESTION DES COLLECTIVITÉS … 2013-08-19 · ... N°4711 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//: ... ÉLECTIONS LOCALES LA GESTION DES COLLECTIVITÉS AU CŒUR

D’emblée, le coach Biskr i aaligné une équipe équilibréeentre titulaires et rem-

plaçants, à l’image des Meddour,Mouhli, Benali, Cheklam,Bouchema et Her ida, qui ontdébuté la rencontre, et des Kadir,Soltane et Aggar, incor por és enseconde pér iode. En plus de la qua-lification au prochain tour, cematch a été une occasion pour cer -tains joueur s d’avoir un cer taintemps de jeu dans les jambes, et detaper à l’œil du coach, pour uneéventuelle titular isation lor s desprochains matchs, sur tout que lechampionnat est encore long et lestaff technique sera dans le besoind’un banc de touche étoffé.Signalons que le quatr ième et der -nier tour régional est programmépour le 25 novembre prochain. Letirage au sor t aura lieu en ce débutde semaine au siège de la Liguerégionale d’Alger.

La reprise a eu lieu hier soir

Après le match de coupe d’Algér iede vendredi dernier, les Crabes ont

repr is le travail, hier samedi, dansl’optique de pr éparer le der bybejaoui contre la J SMB, pro-grammé pour le mardi prochain à16 heures. Mustapha Biskr i auraitdiscuté longuement avec les joueursà la fin du dernier match de coupe,pour les inciter à oublier, au plusvite, la qualification, et ne seconcentrer que sur le derby qui

revêt une grande impor tance pourles Crabes. Ces derniers traversent,rappelons-le, un passage à vide cesdernières semaines en champion-nat, ayant enchaîné trois matchssans victoire, soit deux pointsrécoltés sur les neuf possibles. Celadit, les joueurs sont conscients de latâche qui les attend, ce mardi, etsont armés d’une grande volonté

pour réaliser le meilleur résultatpossible, afin de se racheter destrois derniers échecs en champion-nat, sur tout que c’est le MOB quireçoit, donc pas de place pour uneper te de points à domicile.Cependant, le staff technique doitse pencher sér ieusement sur le pro-blème de l’inefficacité des atta-quants qui ratent, lors de chaquerencontre, une multitude d’occa-sions de scorer, comme ce fut le casface au CRBAF. Concer nant lederby, les joueurs du MOB serontau grand complet avec le retour dugardien Bencher if, et la guér ison deMaamar-Youcef, qui a joué vendre-di der nier. Chose qui soulager aMustapha Biskr i qui aura l’embar-ras du choix pour designer le onzerentr ant. Concernant l’ambiancequi r ègne dans la capitale desHammadites, le derby est devenu lepremier sujet de discussion de toutun chacun. Les suppor ters se pré-parent, d’ores et déjà, pour une ani-mation à la hauteur de la confronta-tion le jour J . La direction n’est pasrestée à l’écar t de ce grand évène-ment, en promettant, d’après cer -taines sources, une for te pr ime encas de victoire aux camarades deRahal.

Z. H.

Le MOB s’estqualifié, avant-hier,

au 4e et derniertour régional après

avoir battu le WRBordj Menaïel surle score de 1 à 0,

suite à uneréalisation de

Noubli (59’).

Dimanche 5 novembre 2017 SPORT 23

MO BÉJAÏA Après la qualification en coupe d’Algérie

Le cap déjà mis sur le derby

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INFOS DERNIÈRES

de la JS Kabylie

Sauf surprise de dernière minute,le trio Aït Djoudi, Zouaoui et

Madjène intégrera officiellement ledirectoire de la JSK aujourd’hui, lorsd’une réunion programmée au siègedu club kabyle. Madjène seranommé président du directoire,Zouaoui s’occupera de la direction etdes finances et Aït Djoudi directeursportif de la JSK. Les concernésdevraient injecter 10 milliards decentimes comme garanties pourregler les dettes et qui serviront pourévaluer le nombre d’actions que celareprésentera pour chacun d’eux àl’ouverture du capital projeté dèsles prochains jours.

Installation d’AïtDjoudi, Madjèneet Zouaouiaujourd’hui

Le retraitde Sadmi officialisé hier

Gaouaoui etZaabar assurentla reprise

Rocco justifie la non-concrétisationde son projet

L’ex-président du directoire,Hamid Sadmi, devait déposer

sa démission hier après-midi lors del’AG des actionnaires. A défaut, l’as-semblée des actionnaires allait offi-cialiser sa destitution.

Par ailleurs, et en l’absence d’uncoach en chef, ce sont l’entraî-

neur des gardiens Lounes Gaouaouiet le préparateur physique SalimZaabar qui devaient assurer la séancede la reprise programmée pour hiersoir. Et sauf revirement de dernièreminute, Gaouaoui dirigera l’équipemardi face à l’ESS.

Lors d’un point de presse tenuhier à Alger, le conseiller sportif

du groupe italien, Enrico Fabro, estrevenu sur le partenariat projeté,sans succès, avec Sadmi. Pour lui, leprojet n’est pas concrétisé, «à causedes dirigeants du club qui n’ont pasremis la documentation nécessairepour la création de la société mixte».«Ce que les gens doivent savoir,c’est que M. Rocco n’a jamais pro-mis de verser de l’argent dans lescaisses du club ou bien le payementdes dettes de la JSK. L’objectif étaitde créer une société sportive mixtepour assurer les charges du club dansle futur. Je vous dirai même quetoutes les charges concernant lesdéplacements, comme les billetsd’avion ou l’hébergement, étaient àla charge de la société de Cavallo.Ce dernier qui n’a rien demandé à ladirection kabyle», a déclaré Fabro.M. L.

Algérie - Nigeria

Arous et Nessakh en renfort Le sélectionneur de l' équipe

nationale d'Algér ie, RabahMadjer, a fait appel aux défen-seurs Islam Arous du Paradou ACet Chemseddine Nessakh de l’ESSétif en vue des deux matchs desVer ts contre respectivement leNiger ia, le 10 novembre, àConstantine, pour le compte de la6e journée des éliminatoires de la

Coupe du Monde 2018 et face à laRépublique Centrafr icaine du 14novembre à Alger en amical, aindiqué la FAF. Ces deux nou-veaux joueurs devraient rempla-cer Youcef Attal (Cour tai) etFaouzi Ghoulam (Naples), grave-ment blessés et qui ont déclaréfor fait pour les deux rencontres.Ghoulam a été victime, mercredi

soir, d'une rupture totale du liga-ment croisé antér ieur du genoudroit, a annoncé son club, jeudi.Le latéral algér ien qui s'est blessélors de la rencontre ManchesterCity en Ligue des champions, a étéopéré vendredi avec succès maissera éloigné des ter rains pour plu-sieurs mois. De son côté, Attalblessé au sein de son club, le KV

Cour tr ai en championnat deBelgique, sera opéré du genou, aindiqué la FAF. Les deux joueursavaient manqué le dernier matchdes Ver ts contre le Cameroun(défaite 2-0), disputé le 7 octobredernier à Yaoundé, pour le comp-te de la cinquième journée des éli-minatoires du mondial 2018.

JSM BÉJAÏA Zeghdoud dédramatise l’élimination en coupe

La JSM Béjaïa a quitté, avant-hier au stade deBouira, l’épreuve populaire de Dame coupe

suite à son élimination aux tab (0 - 3) par le lea-der de la DNA, l’ES Ben Aknoun, alors que lesdeux antagonistes s’étant quittés sur un nul dedeux buts par tout (2 - 2) après 120’ de jeu. Ainsi,il faut avouer que les Béjaouis, qui ont évoluéavec plusieurs titulaires laissés au repos, pour neciter que les Belhani, Mer bah, Benchaïr a,Ouanes, Belgherbi et Dr ifel, en prévision duderby de mardi prochain face au MOB, ont laisséle champ libre aux Algérois qui ont réussi à ache-ver le premier half en leur faveur (2 - 0). Lemanque de compétition chez cer tains joueurs dela JSMB était, également, flagrant, à l’instar desrevenants Moussi, Bensayah et Khellaf Oussama.Néanmoins, les gars de la Soummam, qui furent

piqués dans leur amour-propre, sont parvenus àniveler la marque dans le dernier quar t d’heuredu match par l’entremise de Zamoum (78’) etBensayeh (87’). La sér ie des tir s au but a finale-ment sour i aux joueurs de l’ESBA qui se sontmontrés plus adroits devant les bois adverses (3 -0). A noter, aussi, la convocation, pour la premiè-re fois en équipe A, du gardien de but de l’équi-pe réserve Mekrèche, par le staff technique de laJSMB, aux côtés de l’ar r ière gauche OussamaKhellaf. Ce dernier, qui faisait par tie des cadresde l’équipe la saison écoulée, est passé au rang deremplaçant depuis l’ar r ivée du coach MounirZeghdoud, qui lui a préféré le transfuge del’ABS, Mohamed Abdelli. Pour sa par t, le coachen chef béjaoui, Mounir Zeghdoud, a déclaré, àl’issue de l’élimination de son équipe face à

l’ESBA : «De pr ime abord, je dois dire que lechallenge de Dame coupe n’étant nullementnotre objectif cette saison. D’ailleurs, nous étionscomplètement hors coup en première pér iode dejeu, avant de nous ressaisir lors du second halfpour réussir à inscr ire deux buts vers la fin dumatch. Toutefois, les joueurs de l’ESBA, mieuxconcentrés lors de la sér ie des penalties, ont réus-si à propulser leur équipe au tour suivant. Sur ce,je souhaite aussi que l’ESBA, qui renferme uneffectif de qualité, accède cette saison en Ligue 2.Nous concernant, il va falloir nous concentrerdésormais sur le championnat, à commencer parle derby de ce mardi contre le MOB».

B Ouari.

«La coupe n’était pas notre objectif»