ELEphAnT - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2007bul20b.pdfFilms à gogo après La chambre du fils de nanni moretti (le 7 mai) et Le tambour de Volker Schlöndorff (le 10),

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20du12 maiau 18 mai 2007

La Croisette célèbre 60 ans de festival et ARTE fête le 7e art tout au long du mois de mai.

ELEphAnTde Gus Van Sant, Palme d’or 2003Lundi 14 mai à 20.40

Films à gogo

après La chambre du fils de nanni moretti (le 7 mai) et Le tambour de Volker Schlöndorff (le 10), Palmes d’or 2001 et 1978, plongez cette semaine dans le troublant Elephant, lauréat 2003, mais découvrez aussi Gerry, du même Gus Van Sant, Demi-tarif, premier film de la comédienne isild Le Besco, et Clean d’Olivier assayas (Prix d’interprétation féminine en 2004 pour maggie Cheung). avant 2046 de Wong Kar-wai, sélection officielle 2004, The edukators de Hans Weingartner (idem), Kitchen stories de Bent Hamer (Quinzaine des réalisateurs 2003) ou La fille à la valise de Valerio Zurlini (sélection officielle 1961).• Elephant, lundi 14 mai à 20.45• Demi-tarif, mardi 15 mai à 0.25• Gerry, mercredi 16 mai à 22.40• Clean, jeudi 17 mai à 20.45• 2046, lundi 21 mai à 20.45• Kitchen stories, mercredi 23 mai à 22.40• The edukators, jeudi 24 mai à 20.45• La fille à la valise, jeudi 31 mai à 20.45

En mai, ARTE fête le cinéma En l’honneur du plus grand festival de cinéma du monde, dont la 60e édition a lieu du 16 au 27 mai, quatre semaines de stars et de films éternels, de Humphrey Bogart à Clint Eastwood en passant par John Wayne, Gus Van Sant, Bette Davis, Fellini, audrey Hepburn, maggie Cheung ou David Lynch. avec toute l’actualité de la Croisette et une surprise d’anniversaire.

monsTREs sAcRés dAns “ThEmA”

Le temps de quatre soirées, plongez dans un mythe du cinéma. “Bogie”, impeccable dans Le port de l’angoisse (Howard Hawks), donne le coup d’envoi ; Clint Eastwood clôt en majesté ce cycle des monstres sacrés du septième art avec son film Honkytonk man et un portrait exceptionnel signé michael Henry Wilson, grand spécialiste du cinéma hollywoodien.• humphrey Bogart,

dimanche 13 mai à 20.45• John Wayne, le 20 mai à 20.45• Gloire et beauté sur la Côte d’Azur,

le 22 mai à 20.45• Clint Eastwood, le 27 mai à 20.45

cannes 2007

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Clint Eastwood, le franc-tireur

Quand Bogart rencontre Bacall

Clean

le cinéma la 60e édition a lieu du 16 Humphrey Bogart à Clint Eastwood Audrey Hepburn, Maggie Cheung surprise d’anniversaire.

TOUTE L’ACTUALITÉ DU 60E FESTIVAL DE CANNES

• Rebecca Manzoni présente un 100 % cinéma, le samedi 19 mai à 20.00, et commente le palmarès en direct du bateau d’ARTE avec ses invités, le dimanche 27 mai à 20.00.

• Du 16 au 25 mai, du lundi au vendredi à 20.00, , présenté en alternance par Élise Chassaing et Annette Gerlach, rend compte de l’événement du jour sur la Croisette.

HISTOIRES DE CINÉMA

Une série de documentaires pour regarder dans les yeux les grands du septième art ou découvrir des histoires de cinéma inédites.•

, jeudi 10 mai à 15.10• Sophia Loren, la belle éternelle,

dimanche 13 mai à 11.00• Bette Davis, vendredi 18 mai à 22.40•

, dimanche 20 mai à 11.00• ,

lundi 21 mai à 23.40• ,

mercredi 23 mai à 20.45

ET AUSSI

• Tracks explore le Lynch land, jeudi 17 mai à 23.25

dans“Maestro”, dimanche 20 mai à 19.00

• Un programme surprise pour souffler en beauté les soixante bougies du festival, samedi 26 mai à 22.35

Lynch, Sailor, Lula (de dos) Audrey Hepburn

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CANNESSPÉCIAL

4 arte magazine n° 20 du 12|5|07 au 18|5|07

samedi12/5

3.00>8.00Multidiffusions

8.00 Rolando Villazón(M. du 6 mai)

8.45Serge Diaghilev et les Ballets russes(M. du 4 mai)

9.55 Les escadrons de la mort(R. du 8 septembre 2004)

10.55Le dessous des cartes(M. du 9 mai)

11.10Les grands duels du sportDécathlon : Jürgen Hingsen/ Dailey Thompson(M. du 21 avril)

12.00L’art et la manière

12.25Best of Chic

12.55Toutes les télés du monde

13.30Cuisines des terroirsLa Catalogne(M. du 6 mai)

14.00 Le Talmud(M. du 21 avril)

15.00360° - GÉO(M. du 5 mai)

15.55 Madame Jeanette(M. du 5 mai)

17.25 BIOGRAPHIE Simone Veil

18.10Himalaya : les cinq trésors de la grande neige(M. du 27 avril)

19.00ARTE Reportage

19.45ARTE Info

20.00Metropolis

20.45 L‘AVENTURE HUMAINE Les derniers jours d‘Herculanum

21.35360° - GÉO

22.30ARTE Météo

22.35 MUSICA Découvrir un opéraJeanne d’Arc au bûcher

23.35 FICTION L’enfant des Lumières(M. du 4 mai)

1.20 Berlin is in Germany(R. du 18 janvier 2005)

câble et satellite

12.00L’art et la manièreMartin ParrRéalisation : Alyssa Verbizh(France, 2007, 26mn)Coproduction : ARTE France, Images et CompagnieARTE FRANCE

Le photographe Martin Parr

épingle les travers de la société

de consommation dans des pho-

tos hautes en couleur. Rencontre

à Luxembourg et à Londres.

Multidiffusion le 15 mai à 14.30

et le 21 à 10.35

En partenariat avec

12.55Toutes les télés du mondeLa télévision des Mozambicains Réalisation : Aldo Lee(France, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

Au Mozambique, où la démo-

cratie a 13 ans à peine, peu de

sujets résistent à la soif de débat

des téléspectateurs : sexe, politi-

que, superstition, viol et sida…

Multidiffusion le 14 mai à 14.00,

le 15 à 10.35 et à 2.15, et le 23 à 10.35

17.25 | BIOGRAPHIE

Simone VeilRéalisation : Ilona Kalmbach et Sabine Jainski(Allemagne, 2006, 43mn)ZDF

Retour sur le parcours coura-

geux d’une personnalité politi-

que appréciée des Français.


19.00ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale (2007, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Présenté en alternance par Andrea Fies et Nathalie Georges

Avec cette semaine :

Le retour de la mer d’Aral : à quel prix ?Reportage de Vincent Prado, Aurel Ziegler et Mathieu Lere

De novembre à fin mars, sur les

rives kazakhes de la petite mer

d’Aral – autrefois le quatrième

plus grand lac salé au monde –,

des camps de pêcheurs s’ins-

tallent à nouveau et des vil-

lages entiers se réorganisent.

Asséchée par des années d’irri-

gation intensive du temps des

Soviétiques, la mer d’Aral pour-

rait bien revivre. Et ce, grâce à

un barrage qui a permis de rega-

gner plusieurs millions de mè-

tres cubes d’eau sur les rivages

nord. Mais ce reportage mon-

tre que l’ensemble de la région

avait été aussi une zone d’ex-

périmentation nucléaire et bac-

tériologique pour l’URSS. Les

poissons sont-ils contaminés ?

L’État, dirigé d’une main de fer

par Noursoultan Nazarbaïev, a-

t-il anticipé les risques ? C’est à

ces questions que ce reportage

tente de répondre. Car en réa-

lité, une catastrophe sanitaire

pourrait déjà être en marche...


ARTE Reportage est disponible en ligne

sur www.arte.tv pendant la semaine

qui suit sa diffusion.

Ilham al MadfaiLe chanteur (photo) vit à

Londres, mais fait figure de lé-

gende dans son pays d’origine,

l’Irak, même si les traditionalis-

tes de la musique classique le

boudent. Rencontre.

Tom Kummer, journalisteJournaliste glamour, coquelu-

che de la presse allemande dans

les années 90 et accusé depuis

de mystifications, il vient de pu-

blier un livre autobiographique

intitulé Blow up.

Le coloriage magique en ChineDans la région de Shenzen, dé-

clarée zone économique spé-

ciale en 1989, 8 000 à 10 000

peintres travaillent dans des

usines d’art bon marché. Grâce

au “coloriage magique”, ils exé-

cutent jusqu’à trente copies des

maîtres anciens par jour.


En partenariat avec

Metropolis se décline aussi

sur Internet : www.arte.tv/metropolis

8.00 > 20.45

20.00MetropolisMagazine culturel européen (Allemagne, 2007, 43mn)Commentaires : Rebecca ManzoniZDF

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arte magazine n° 20 du 12|5|07 au 18|5|07 5

samedi12/520.45 > 22.35

20.45 | L’AVENTURE HUMAINE

Les derniers jours d’HerculanumEn 79 après J.-C., la cité d’Herculanum, non loin de Pompéi, est ensevelie après l’éruption du Vésuve. Les mystères qui entouraient cette catastrophe sont aujourd’hui éclaircis.

Documentaire de Maurice Ribière et Marco Visalberghi(France, 2002, 50mn)Production : La Compagnie des Taxi-Brousse, Doclab, Discovery Channel, CNRS Images/MédiasARTE FRANCE(Rediffusion du 26 mars 2005)

Ce documentaire fait intervenir chercheurs, volca-

nologues, archéologues et anthropologues de na-

tionalités italienne, américaine et française. Ils ra-

content comment la ville d’Herculanum a d’abord

été épargnée par le nuage éruptif que les vents ont

dirigé vers Pompéi, puis comment elle a ensuite

été ensevelie sous une nuée ardente. Les volca-

nologues décrivent le mode éruptif du Vésuve,

volcan complexe aux différents types d’activité.

Le sort des habitants de la cité est décrit par des

archéologues et des anthropologues qui ont analy-

sé les ossements, la position des corps, les objets

et biens personnels. Des scènes de reconstitution

de leurs derniers instants illustrent leurs propos.

Pompéi et Herculanum : deux histoires

À Pompéi, les fouilles furent aisées et la beauté des

sites, les corps pétrifiés dans l’agonie ont fasciné

le monde. Alors qu’Herculanum, enterrée sous

trente mètres de boues volcaniques et redécouverte

seulement au début du XVIIIe siècle, a été difficile

à mettre au jour. En deux cents ans, les fouilles

n’avaient livré que trente-deux dépouilles… Quel

avait été le destin des 4 000 habitants de la cité ?

La découverte récente de trois cents squelettes a

permis d’en raconter l’histoire.

Multidiffusion les 13 et 26 mai à 14.00

21.35360° - GÉOLes enragés du vol à voileRéalisation : Heidi Mühlenberg(Allemagne, 2007, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.

Présenté par Sandrine Mörch

Sur le plus haut sommet des Andes, une équipe recueille des données sur les vents de haute montagne. Vertigineux !L’Aconcagua, la plus haute mon-

tagne des Andes et de l’hémis-

phère Sud, culmine à près de

7 000 mètres d’altitude. Une

équipe de scientifiques et de

pilotes passionnés, dont le re-

cordman de vol à voile Klaus

Ohlmann, a décidé de sonder

à bord de planeurs les ondes

orographiques. Produites par

des vents très forts derrière les

montagnes, elle sont prisées des

vélivoles mais se révèlent égale-

ment très dangereuses pour les

avions. Risquant leur vie, les

membres de l’équipe espèrent

recueillir des données sur ces

turbulences, afin de mieux assu-

rer la sécurité de la navigation

aérienne et battre par la même

occasion le record de vol à voile,

soit 13 kilomètres d’altitude.

Multidiffusion le 13 mai à 14.55,

le 15 à 8.50 et le 19 à 15.00

En partenariat avec

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samedi12/5

22.35

Découvrir un opéra

Jeanne d’Arc au bûcher

Oratorio dramatique d’Arthur Honegger Livret : Paul Claudel

Direction musicale : Alain AltinogluConception et mise en scène :

Jean-Paul ScarpittaAvec : Sylvie Testud (Jeanne d’Arc),

Éric Ruff (Frère Dominique) Réalisation : Don Kent

(France, 2006, 1h)Coproduction : ARTE France, Cinétévé, Festival de Radio France et Montpellier

ARTE FRANCEENREGISTRÉ AU FESTIVAL DE RADIO FRANCE

ET MONTPELLIER 2006

Assistant Jeanne d’Arc, condamnée au bûcher,

Frère Dominique lui lit le livre de sa vie. Écrit par

Arthur Honegger en 1935 et produit pour la pre-

mière fois en France en 1939, cet oratorio dramati-

que composé de onze scènes et d’un prologue est

interprété par deux acteurs dans des rôles parlés :

ici, Sylvie Testud et Éric Ruff. Le chant est réservé

au chœur, aux solistes, ainsi qu’à trois figures cé-

lestes : Catherine, Marguerite, les deux voix qui

inspirent Jeanne, et la Vierge. L’idée du Prologue

des ténèbres viendra à Paul Claudel dix ans après

l’écriture du livret. Inspiré par la période noire de

l’Occupation, il met ici en parallèle la France de

Jeanne tombée aux mains des Anglais et celle de

son temps livrée aux nazis.

Au cœur de l’œuvre

Moment fort du Festival de Radio France et

Montpellier 2005, Jeanne d’Arc au bûcher fut re-

pris lors de l’édition 2006. C’est durant cette der-

nière production que Don Kent a décidé de filmer

ce magnifique oratorio. Respectant au plus près la

mise en scène de Jean-Paul Scarpitta, toujours au

cœur de l’œuvre et de sa magie, il y fait alterner

moments de spectacle et séquences documentaires

dans une continuité visuelle parfaite. Des mises

au point sont apportées par le metteur en scène,

Sylvie Testud et le chef d’orchestre Alain Altinoglu

qui nous guident, à tour de rôle, à travers les onze

scènes de l’oratorio.

En partenariat avec et

> www.arte.tv/opera

Une fois par mois, ARTE propose de découvrir une œuvre

lyrique, en montrant des extraits d’une production

prestigieuse et en donnant les clés qui permettent de mieux

la comprendre (intrigue, contexte, intentions de mise en

scène et interprétation musicale).

À venir dans “Découvrir un opéra” :

Zoroastre de Jean-Philippe Rameau, le 9 juin.

Dans la collection “Découvrir un opéra”, proposée une fois par mois, voyage au cœur des onze scènes composées par Honegger, avec Sylvie Testud pour

guide. L’un des grands moments du Festival de Radio France et Montpellier en 2005, repris en 2006.

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11.00 | TÊTES D’AFFICHE

La belle éternelleSophia Loren - une quêteDocumentaire de Roberto Olla et Danila Satta(Italie/Allemagne/Australie/Finlande/Pays-Bas, 2004, 52mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 17 septembre 2004)

Omar Sharif, Robert Altman et

Ettore Scola nous aident à percer

le “mystère Sophia Loren”. Grâce

à leurs témoignages et à des ar-

chives filmées, le documentaire

présente toutes les facettes d’une

femme à la fois actrice, star,

épouse et mère, icône d’un ci-

néma et d’un temps révolus.

18.00 NOUVEAUARTE LoungeMagazine (Allemagne, 2006, 57mn)ZDF

Quand la musique classique investit les clubs tendance de Berlin. Les genres musicaux s’entrecroi-

sent dans cette émission qui réu-

nit la violoniste virtuose Hilary

Hahn, le clarinettiste Paul Meyer

et le DJ Canisius. Avec, en maîtres

de cérémonie, un tandem franco-

allemand détonnant : le pianiste

Andreas Kern et Françoise Cactus,

la chanteuse du groupe électro-

pop Stereo Total.

19.00 | MAESTRO

Anna Netrebko et Dmitri Hvorotovsky à Saint-PétersbourgDirection musicale : Yuri TemirkanovRéalisation : Michael Beyer (Russie, 2003, 43mn)Coproduction : ARTE, ZDFARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 28 décembre 2003 – version remontée)

Anna Netrebko et Dmitri Hvorostovsky chantent Donizetti, Puccini, Verdi et Leoncavallo.

Découverte à Saint-Pétersbourg

par Valery Gergiev, la soprano

russe Anna Netrebko est entrée

au panthéon des stars de la mu-

sique classique peu après ses

débuts au Metropolitan Opera et

à Salzbourg en 2002. Un an plus

tard, elle se produisait aux côtés

du baryton Dmitri Hvorostovsky

avec l’Orchestre philharmonique

de Saint-Pétersbourg pour un

concert qui fut l’un des temps

forts de la commémoration du

tricentenaire de la ville.


20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux(France, 2007, 12mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Au sommaire : “ce qui me man-

que”, par une Française vivant

en Allemagne ; à propos du mot

“maîtresse” ; les bornes kilométri-

ques en Allemagne et en France ;

(re)découvrez la Lorelei.

20.15 | ART ET CULTURE

Architectures (8)

La Casa MiláDocumentaire de Frédéric Compain (France, 2003, 26mn)Coproduction : ARTE France, Les Films d’Ici, le Musée d’OrsayARTE FRANCE(Rediffusion du 20 septembre 2003)

Cette semaine dans la collection “Architectures” : la Casa Milá, d’Antonio Gaudí.

En 1906, des fabricants de cé-

ramique commandent à Gaudí

un immeuble d’habitation qu’ils

veulent monumental. L’architecte

conçoit la Casa Milá comme

un édifice dédié à la Vierge du

Rosaire : le bâtiment ressemble

à un immense piédestal qui doit

accueillir une sculpture de la

Vierge sur le toit…

Multidiffusion les 20 mai et 3 juin

à 13.30, et le 9 juin à 9.40

En partenariat avec

Disponible en vidéo à la demande

sur www.artevod.com

dimanche13/5

Multidiffusion du lundi au vendredi vers

8.35 et 9.55, et le vendredi vers 14.30


8.00L‘ours, le tigre et les autres

8.25Spirou et Fantasio

8.55>11.00 Le spectacle du dimanche

8.55Dis à ma fille que je pars en voyage(R. du 11 septembre 2005)

10.40L’éventail sanguin(R. du 7 décembre 2003)

11.00 TÊTES D’AFFICHELa belle éternelle

11.55ARTE Reportage(M. du 12 mai)

12.40Metropolis(M. du 12 mai)

13.30 Architectures (6)

(M. du 15 avril)

14.00 Les derniers jours d’Herculanum(M. du 12 mai)

14.55360° - GÉO(M. du 12 mai)

15.50 Rose(M. du 11 mai)

17.30Cuisines des terroirsLe Val d’Aoste(R. du 4 avril 2004)

18.00 ARTE Lounge

19.00 MAESTROAnna Netrebko et Dmitri Hvorotovsky à Saint-Pétersbourg

19.45ARTE Info

20.00 Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTURE Architectures (8)

20.45>0.40 THEMAUn beau gars nommé Bogart

20.45 FILMLe port de l’angoisse

22.25Humphrey BogartUne légende, un homme

23.15Bogart raconté par Bacall

0.40 La bonne année(M. du 6 mai)

8.00 > 20.45

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CANNESSPÉCIAL


dimanche 13/5 20.45 > 3.00

20.45>0.40 | THEMA

Un beau gars nommé L’homme au

sourire désabusé se dévoile à travers les témoignages de son fils Stephen et

de Lauren Bacall, qui fut douze ans sa compagne. L’actrice

rencontra “Bogie” sur le tournage du Port de l’angoisse,

film qui inaugure cette “Thema” et marque les

débuts d’un duo de légende.

RBB

20.45 FILMLe port de l’angoisseHoward Hawks met en scène le coup de foudre du siècle entre Humphrey Bogart et une jeune New-Yorkaise effrontée, Betty Perske, alias Lauren Bacall.

(To have and have not) Film de Howard Hawks

(États-Unis, 1944, 1h40mn, noir et blanc, VF)Scénario : Jules Furthman et William Faulkner,

d’après le roman d’Ernest HemingwayAvec : Humphrey Bogart (Harry Morgan),

Lauren Bacall (Marie Browning), Walter Brennan (Eddie), Marcel Dalio (Gérard),

Hoagy Carmichael (Crickett), Sheldon Leonard (le lieutenant Coyo),

Dolores Moran (Hélène de Brusac), Walter Monar (Paul de Brusac)

Image : Sid HickoxMontage : Christian Nyby

Production : Howard Hawks, Warner Bros

Fort-de-France en 1942, sous

la tutelle du gouvernement de

Vichy. Harry Morgan est un

aventurier américain qui gagne

sa vie en louant son bateau pour

des parties de pêche. Bien que

la cause des résistants français

de Martinique lui soit sympa-

thique, Morgan ne souhaite pas

être mêlé à leur lutte clandestine.

Aussi refuse-t-il de mettre son

précieux bateau à leur disposi-

tion. Mais lorsque son dernier

client, Johnson, est abattu dans

une rafle avant d’avoir pu payer

sa dette, Morgan, désormais sans

le sou, se trouve contraint de dé-

roger à ses principes.

Couple mythique

En 1944, Howard Hawks déclare

à Ernest Hemingway qu’il est ca-

pable de faire un bon film avec

le pire de ses récits. Son choix

se porte sur To have and have

not, une histoire de trafiquant

de rhum aux prises avec des ré-

volutionnaires cubains. Mais le

sujet déplaît fortement à l’ad-

ministration Roosevelt, qui fait

pression sur la Warner. Hawks

décide alors de transposer l’intri-

gue à la Martinique, sous contrô-

le de Vichy, et confie à William

Faulkner le soin d’adapter le li-

vre d’Hemingway. Parallèlement,

Hawks se met en quête d’une

partenaire pour Humphrey

Bogart. L’élue sera Betty Perske,

la fille d’une famille pauvre du

Bronx, élevée par sa grand-mère

(dont le nom est Bacall), qu’il

a repérée dans un catalogue de

mannequins. Lorsque la jeune

première (20 ans) et la star

hollywoodienne (45 ans) se dé-

couvrent sur le tournage, c’est le

coup de foudre. Un couple incan-

descent est né.


et le 22 à 15.00

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CANNESSPÉCIAL


dimanche13/5

Bogart

22.25Humphrey BogartUne légende, un homme Documentaire de Chris Hunt (États-Unis, 1997, 50mn)

Humphrey Bogart – l’homme, l’acteur, le mythe – décrypté par son fils Stephen et ceux qui l’ont côtoyé. Avec de nombreux extraits de films.

Stephen Bogart avait 8 ans lors-

que son père est mort, en 1957.

Pas étonnant que ce dernier lui

ait longtemps semblé lointain

et inaccessible – tel qu’il appa-

raissait à ses fans en somme. Un

jour, à la fin des années 80, le fils

a entrepris d’explorer la vie du

père : il a commencé à contac-

ter ceux et celles qui l’avaient

connu, a compilé des anecdotes,

tenté de découvrir qui se cachait

derrière le mythe. Mais il n’est

pas simple de distinguer le vrai

du faux, tant Bogart a nourri les

rumeurs. L’acteur semble avoir

pris un malin plaisir à entretenir,

par-delà ses films, sa légende de

héros solitaire. D’un profession-

nalisme rigoureux, il forçait le

respect des réalisateurs et de ses

collègues. Doté d’un solide sens

de l’humour et d’une bonne

dose de cynisme, il ne se prenait

lui-même jamais au sérieux :

“Si je suis devenu comédien, di-

sait-il, c’est probablement parce

que je n’étais capable d’exercer

convenablement aucun autre

métier. Il ne faut pas être vrai-

ment doué pour être acteur, sur-

tout au cinéma. On doit avant

tout être doué d’une grande

confiance en soi et en imposer à

autrui. J’ai joué la comédie dans

la vie de tous les jours. Et ce qui

m’a surtout amusé, c’est de voir

mes contemporains donner dans

le panneau.”

Le documentaire de Chris Hunt

s’appuie très largement sur les

recherches de Stephen Bogart et

sur la biographie qu’il a publiée

en 1995. Il retrace l’itinéraire per-

sonnel de l’acteur aussi bien que

sa carrière cinématographique.

Des extraits de films et des archi-

ves alternent avec des entretiens

avec ceux qui ont côtoyé la star.


23.15Bogart raconté par BacallDocumentaire de David Heely (États-Unis, 1988, 1h24mn)

Ils ont formé l’un des couples les plus légendaires du cinéma. Lauren Bacall raconte “son” Bogie.

Lauren Bacall est une conteuse

merveilleuse : elle sait parfai-

tement alterner les moments

d’émotion (lorsqu’elle parle de

celui avec lequel elle partagea

douze ans de sa vie) et le récit

de ce qu’était Hollywood dans

les années 40-50. De Bogart,

elle dit : “Il a changé ma vie. Il a

été mon professeur, mon mari et

mon ami.” Doublée dans cette

version française, comme dans

le précédent documentaire, par

Marie-Christine Barrault, elle

parle des premiers pas de Bogie

au théâtre, de son premier grand

rôle de gangster dans La forêt pé-

trifiée, du succès de Casablanca

et du Faucon maltais, de l’Os-

car qui lui fut décerné pour son

interprétation dans The african

queen. Lauren Bacall a mis à

la disposition de l’auteur de ce

documentaire des archives stric-

tement personnelles et inédites,

notamment des séquences tour-

nées en famille.


et le 6 juin à 1.00

“ ” ( .

Cycle MONSTRES SACRÉS

• Humphrey Bogart, le 13 mai à 20.45

• John Wayne, le 20 mai à 20.45

• Gloire et beauté sur la Côte d’Azur, le 22 mai à 20.45

• Clint Eastwood, le 27 mai à 20.45

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8.00 > 20.40lundi14/5


8.00Le journal de la culture(M. du 11 mai)

8.15 Le dessous des cartes(M. du 9 mai)

8.25 Le rejeton(M. du 19 mars)

8.35 Karambolage (M. du 13 mai)

8.50 Les grands duels du sport(M. du 12 mai)

9.35 Court métrage



10.10 Chic (M. du 7 mai)

10.35 L’art et la manière(M. du 5 mai)

11.05Bienvenue chez Csaby (Hongrie)(M. du 30 avril)

11.30 Un enfant d’ailleurs(M. du 30 avril)

12.00En voie de disparition (9 & 10)

Courts métrages de Hans Hausmann

12.10Bienvenue chez Ria (Pays-Bas) (M. du 7 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS Choegatar, un nomade au Tibet(R. du 11 décembre 2006)

14.00 Toutes les télés du monde(M. du 7 et 12 mai)

14.55 Monsieur Klein (M. du 29 avril)

16.50Il était une fois... la Prairie américaine(M. du 7 mai)

17.35 Le marinier du Yang Tsé(M. du 7 mai)

18.30 VISAGES D’EUROPEUne famille, un métier (1)

19.00 ARTE DÉCOUVERTE Le grand voyage des faucons

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15 À l’école de médecine (1)

20.40 CINÉMA Elephant

22.00 ARTE SCIENCES Maudit gène

22.55 GRAND FORMATDans l’ombre de nos pères

0.25ARTE Info

0.40Une famille allemande(M. du 8 mai)

câble et satellite

12.35ChicRédactrice en chef : Catherine Heuzé(France, 2007, 26mn)Coproduction : ARTE France, 2P2LARTE FRANCE

Présenté par Églantine Éméyé

Le magazine de l’art du vivre et du bien-être, du lundi au sa-medi.Première rencontre avec l’in-

vité de la semaine, le designer

Alfredo Häberli ; en Allemagne,

la reconversion des églises en

bar ou en musée ; “petite his-

toire” de la chaise Square ; por-

trait de la décoratrice d’intérieur

Dominique Picquier.


En partenariat avec

18.30 | VISAGES D’EUROPE

Une famille, un métier (1)

Toute la semaine, rencontre avec des entreprises familiales hors du commun.

1. Fabricants de tweed aux HébridesRéalisation : Karsten Wohlrab(Allemagne, 2006, 26mn)NDR

Sur l’île Harris, dans l’archipel

écossais des Hébrides, la fa-

mille Campbell tisse depuis trois

générations une étoffe célèbre

dans le monde entier : le “Harris

tweed”. Dans leur atelier, rien ne

semble avoir changé depuis des

siècles.

Multidiffusion le 21 mai à 12.10 et le 28

mai à 11.05

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

Le grand voyage des fauconsDocumentaire de Wibke Kämpfer (Allemagne, 2006, 43mn)ZDF

Un éleveur allemand tente de sauver l’espèce menacée des faucons sacre et de conquérir le marché des Émirats arabes unis.

Le faucon sacre sauvage est

un chasseur redoutable ; il est

également menacé d’extinction.

Nicolaus von Pölnitz nous fait

découvrir toutes les étapes de

son élevage, depuis la féconda-

tion de centaines d’œufs mis en

couveuse en Allemagne jusqu’à

la vente dans les Émirats arabes

unis, en passant par les volières

installées en Espagne pour habi-

tuer les rapaces au climat médi-

terranéen.


20.15

À l’école de médecine (1)Feuilleton documentaire de Marie Agostini (France, 2006, 10x26mn)Coproduction : ARTE France, Camera Lucida ProductionsARTE FRANCE

Des premiers cours en amphi à la pratique en hôpital, le quotidien impitoyable des étudiants en médecine. Une comédie documentaire réjouissante, à suivre jusqu’au 25 mai.

Épisode 1Tandis qu’en première année,

on s’exerce à la dissection, les

externes font leur premier pas

dans les hôpitaux. Gestes ma-

ladroits, connaissances approxi-

matives, relations difficiles avec

les patients… Les chefs de ser-

vice ne ratent pas une occasion

de remettre les étudiants à leur

place. Parallèlement, Mathieu,

interne, procède à sa première

opération avec un chirurgien

confirmé à ses côtés.


et le 28 à 11.30

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lundi14/520.40 > 22.00

20.40 | CINÉMA

ElephantDans un lycée des États-Unis, deux adolescents se préparent à tuer. Un drame transposé en vision cinématographique et poétique par Gus Van Sant, récompensé par la Palme d’or en 2003.

Film de Gus Van Sant(États-Unis, 2003, 1h20mn, VM)

Scénario : Gus Van SantAvec : Alex Frost (Alex),

John Robinson (John Mc Farland), Elias Mc Connell (Elias),

Eric Deulen (Eric)Image : Harris Savides

Montage : Gus Van SantProduction : Blue Relief Productions,

Fearmakers Studio, HBO Films, Meno Films, Pie Films

ARTE FRANCEPALME D’OR ET PRIX DE LA MISE EN SCÈNE,

CANNES 2003

C’est une journée comme les autres dans un lycée

comme les autres. Parmi les élèves, chacun est à

sa place et joue son rôle : la nymphette, le sportif,

le romantique, la fille à lunettes… C’est une jour-

née comme les autres, et pourtant quelque chose

se trame.

Une expérience contre un massacre

Après Gerry (diffusé le mercredi 16 mai à 22.30) et

avant Last days, Elephant est au centre de la trilo-

gie “expérimentale” où Gus Van Sant propose plu-

sieurs variations sur le thème de la nouvelle géné-

ration perdue. Comme dans les deux autres films,

le fait divers qui sert de point de départ (le mas-

sacre qui eut lieu au lycée de Columbine en avril

1999) est transformé en expérience esthétique et

émotionnelle. Le lycée devient ici le décor principal

d’un dispositif qui pourrait presque faire penser à

une installation vidéo, et qui met en scène la mon-

tée inéluctable vers un drame jamais éclairci, mais

traduit en mouvements, en espaces et en sons.

Comment parler de l’inexplicable ? Gus Van Sant

cherche une réponse à cette question en adoptant

un regard autre. Et de fait, à travers un mélange de

distance et d’empathie, de pudeur et de franchise,

il atteint quelque chose que les approches psycho-

logiques ou sociologiques, aussi utiles soient-elles,

ne peuvent rendre. Au fil des plans séquences qui

racontent le vide de cette journée et, peut-être, de

ces vies, il réussit à intégrer ses personnages dans

un dispositif formel sans les déshumaniser. Les

lycéens d’Elephant sont montrés tels qu’ils sont,

c’est-à-dire banals et parfois stéréotypés, et pour-

tant dotés d’une aura particulière. Ils sont à la fois

des êtres uniques et des marionnettes, personnages

de jeu vidéo qui semblent immanquablement mar-

cher vers leur mort. Elephant esquisse ainsi des

pistes qui resteront inexplorées, le but étant da-

vantage de rendre compte d’un “état”, à travers un

travail d’ordre poétique. L’expérience est réussie :

ces adolescents et leurs déambulations hypnoti-

ques résonnent durablement dans l’esprit, prenant

progressivement des accents déchirants.

Multidiffusion le 23 mai à 1.05 et le 28 à 1.20

Gus Van Sant reviendra-t-il à

Cannes cette année avec son

dernier film, Paranoid Park ?

Réponse le 19 avril, avec

la publication de la sélection

officielle. ARTE Magazine

sera déjà sous presse…

CANNESSPÉCIAL


lundi14/5 22.00 > 3.00

22.00 | ARTE SCIENCES

Maudit gèneDocumentaire d’Anne Georget (France, 2007, 52mn)Coproduction : ARTE France, Quark ProductionsARTE FRANCE

Avec son mari, Denise se bat contre une affection neurologique incurable : la maladie de Huntington. Anne Georget transforme l’histoire d’une famille en un récit universel intelligent et émouvant.

Denise tangue au bras de son

mari Roger : ses jambes se dé-

robent, ses mots sont torturés. À

l’âge de 40 ans, elle a été frappée

par la maladie de Huntington,

une affection neurologique héré-

ditaire incurable qui a déjà em-

porté sa mère et ses trois sœurs.

Les symptômes sont terribles :

mouvements anormaux, troubles

de la posture et de l’équilibre, dé-

ficience de l’attention et de la mé-

moire… Des souffrances qui pro-

gressent insensiblement jusqu’à

la paralysie et à la démence. On

sait aujourd’hui que les enfants

nés de parents porteurs ont une

chance sur deux de développer

les symptômes, et un test a été

mis en place en 1993. Benjamin,

le fils de Roger et Denise, a été

déclaré positif ; leur fille Myriam,

mère de deux enfants, se soumet

aux examens depuis quelques

mois… Malgré la culpabilité et

la souffrance, Roger et sa femme

se battent avec une bonne dose

d’humour. À la description de

leur quotidien, Anne Georget

juxtapose des entretiens avec

des scientifiques qui expliquent

les particularités de la maladie et

font le point sur les interventions

existantes : greffes neuronales,

diagnostic pré-implantatoire,

tests prédictifs...


Voir également sur www.arte.tv

En partenariat avec

22.55 | GRAND FORMAT

Dans l’ombre

Documentaire de Doris Metz (Allemagne, 2005, 1h30mn)ZDF

En 1969, le social-démocrate Willy Brandt accède

à la chancellerie. Aussitôt, il se distingue par une po-

litique étrangère très tournée vers la RDA et l’Euro-

pe de l’Est – un rapprochement qui lui vaut le Prix

Nobel de la paix en 1971. À l’époque, Brandt est

particulièrement proche de l’un de ses conseillers,

Günter Guillaume : leurs enfants sont mêmes très

liés. Mais, en avril 1974, Guillaume est reconnu

coupable d’espionnage pour le compte de la RDA.

L’affaire contraint le chancelier à la démission.

Conséquence indirecte : Pierre Guillaume, 17 ans,

et Matthias Brandt, 12 ans, sont brusquement sé-

parés. Trente ans plus tard, Doris Metz est allée

voir les deux fils et leur a demandé quel regard ils

posaient sur l’histoire de leurs pères.

Entre histoire officielle et chronique intime

Cet étonnant documentaire fait se croiser deux

destins à la fois très éloignés et très proches. D’un

côté, Pierre Guillaume : en 1974, ce lycéen ouest-

allemand sans histoire apprend que ses parents

lui ont menti sur leur identité ; ce sont même des

Au printemps 1974, Günter Guillaume, du chancelier Willy Brandt, reconnaît retrace l’histoire de ces deux figures

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de nos pères

communistes purs et durs ! Il passe alors contre son

gré plusieurs années très difficiles en RDA, avant

de pouvoir se réinstaller à l’Ouest en 1988. Devenu

journaliste, photographe, producteur et auteur mul-

timédia, il a publié en 2004 un livre sur son père.

De l’autre, Matthias Brandt : son bac en poche, il

choisit de faire des études d’art dramatique. Depuis,

il est régulièrement présent outre-Rhin au théâtre,

à la télévision et au cinéma. “L’affaire Guillaume”

n’a pas bouleversé sa vie autant que celle de Pierre.

Matthias Brandt a cependant relevé un joli défi en

2002 en tournant dans À l’ombre du pouvoir (dif-

fusé par ARTE les 6 et 13 janvier derniers), une

fiction retraçant les derniers jours de son père à

la chancellerie dans laquelle il interprétait le rôle

de… Günter Guillaume ! Pierre et Matthias évo-

quent leurs pères respectifs, les rapports qu’ils en-

tretenaient avec eux, leur parcours personnel. Des

figures paternelles qui, dans les deux cas, restent

assez énigmatiques.


l’un des plus proches conseillers être un agent de la RDA. Doris Metz à travers le regard de leurs fils respectifs.

Critiques, interviews, vidéos, podcasts, blog du photographe Richard Bellia en mission sur la Croisette…Tout Cannes est sur www.arte.tv/cannes

En mai, ARTE fête le Festival de Cannes

> Théo Angelopoulos Coffret de 2 DVD

Palme d’or 1998

Grand Prix, Prix de la critique internationale, Cannes 1995Sortie le 3 mai

> Amos Gitaï / La trilogie de l’exil Coffret de 3 DVD

Sortie le 3 mai

> Rabah Ameur-Zaimeche

Prix de la Jeunesse, Cannes 2006Déjà disponible

> Livre-DVD

de Florence Miailhe Textes de Marie DesplechinDéjà disponible

Des centaines de programmes en téléchargement locatif et définitif sur www.artevod.com : un catalogue d’auteurs prestigieux du cinéma patrimonial et contemporain, des courts et moyens métrages, le cinéma trash, des documentaires de référence sur le cinéma…

Internet

CANNESSPÉCIAL


8.00 > 20.40mardi15/5

3.00>8.00 Multidiffusions

8.00 Le journal de la culture(M. du 14 mai)


8.25 Astronautes (M. du 30 avril)


8.50 360° - GÉO(M. du 12 mai)




10.35 Toutes les télés du monde(M. du 12 mai)

11.05 Bienvenue chez Gabriela (Slovaquie) (M. du 1er mai)

11.30 Un enfant d’ailleurs (2)

(M. du 1er mai)



12.10 Bienvenue chez Claes (Suède)(M. du 8 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS Derrière la porte ouverte(R. du 12 décembre 2006)


14.30 L’art et la manière(M. du 12 mai)

15.00 La bonne année (M. du 6 mai)

16.50 Viêt-nam Express, le train de la réunification (M. du 1er mai)

17.35 Les montagnes des Qiang (M. du 8 mai)

18.30 VISAGES D’EUROPE Une famille, un métier (2)

19.00 ARTE DÉCOUVERTEDes robots à dos de dromadaires

19.45 ARTE Info

20.00 Le journal de la culture

20.10 ARTE Météo


20.40>22.40 THEMAUn ghetto contre l’apartheid

20.40 Soweto – De larmes et d’espoir

21.40 Tsietsi, mon héros

22.40 COMEDIALa vie est un songe

0.10 ARTE Info

0.25 MEDIUM Demi-tarif

1.20 Tracks(M. du 10 mai)

2.15Toutes les télés du monde(M. du 12 mai)

câble et satellite


Alfredo Häberli nous fait visiter

“son” Zurich ; les dix projets

d’architecture de la nouvelle

tour de la Défense ; “petite

histoire” du croissant ; Patrick

Rougereau, photographe culi-

naire.


En partenariat avec



2. Fondeurs de cloches à InnsbruckDocumentaire de Monika Schäfer(Allemagne, 2006, 26mn)NDR

Depuis 1599, à Innsbruck, les

Grassmayr sont fondeurs de

père en fils. Ils dirigent ce qui

est aujourd’hui la plus grande

fonderie de cloches d’Autriche.

Parmi leurs clients, des temples

thaïs, mais aussi des monastères

français ou brésiliens.


et le 29 à 11.05


Des robots à dos de dromadairesDocumentaire d’Antje Christ (Allemagne, 2006, 43mn)ZDF

Pour remplacer les enfants jockeys dans les courses de dromadaires, le Qatar a décidé de recourir à des robots.

Les courses de dromadaires ont

une longue tradition au Qatar et

sont encouragées par les autori-

tés en tant que patrimoine cultu-

rel. Récemment, le pays a interdit

de recourir à des enfants jockeys,

comme c’était le cas jusqu’ici,

et a fait appel à une société de

robotique pour qu’elle fabrique

des substituts.


20.15À l’école de médecine (2)Feuilleton documentaire de Marie Agostini (France, 2006, 10x26mn)Coproduction : ARTE France, Camera Lucida ProductionsARTE FRANCE

Des premiers cours en amphi à la pratique en hôpital, le quotidien impitoyable d’étudiants en médecine. Une comédie documentaire réjouissante, à suivre jusqu’au 25 mai.

Épisode 2Pendant que les “première an-

née” bachotent, les internes pas-

sent des heures en salle d’opé-

ration pour obtenir leur diplôme

de chirurgien, et les stagiaires

multiplient les tours de garde.


et le 29 à 11.30

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Présenté

par Églantine

Éméyé

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mardi15/520.40 > 22.40

20.40>22.40 | THEMA

Un ghetto contre l’apartheidEn 1976, Soweto s’embrasait, entraînant dans sa révolte le reste des townships sud-

africains. Cette “Thema” retrace le passé douloureux de la cité rebelle, symbole de la lutte anti-apartheid, et de l’un de ses héros, le révolutionnaire Tsietsi Mashinini.

ZDF

20.40 Soweto - De larmes et d’espoir Documentaire de Vuyani Sondlo (Afrique du Sud, 2006, 55mn)

Retour sur la violente répression des émeutes qui a ensanglanté Soweto, devenue le symbole de la lutte anti-apartheid. Trente ans après, le traumatisme reste vif pour les habitants de la cité tentaculaire.

Situé dans la banlieue de Johannesburg, Soweto

– contraction de South Western Township – incarne

dans le monde entier le combat contre la politique

ségrégationniste. À l’origine des émeutes, une mani-

festation monstre réunit, le 16 juin 1976, de 15 000

à 20 000 lycéens noirs qui s’insurgent contre la

décision du gouvernement de faire de l’afrikaans

la langue unique dans les classes. Après avoir

lâché les chiens et lancé des grenades lacrymogènes,

les policiers blancs tirent à balles réelles. Des jeunes

s’effondrent (vingt-trois selon les autorités, une cen-

taine selon la communauté noire). Ce sera l’étincelle

qui enflammera de nombreuses autres townships,

mais il faudra encore bien des années avant que le

régime ne s’écroule. Le réalisateur Vuyani Sondlo,

lui-même originaire de Soweto, a entrepris de sonder

la mémoire de ses concitoyens. Même si tous disent

spontanément que ces émeutes ont été les premières

à ébranler l’apartheid, rares sont ceux qui acceptent

d’évoquer le souvenir douloureux de ces journées. Ce

n’est d’ailleurs que l’an dernier, soit trente ans après,

que ces événements sont entrés officiellement dans les

livres d’histoire sud-africains.

Soirée présentée

par William Irigoyen

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mardi15/5 22.40 > 3.00

21.40Tsietsi, mon hérosDocumentaire de Portia Rankoane (Afrique du Sud, 2006, 57mn)

Un hommage à Tsietsi Mashinini, leader révolutionnaire, qui prit la tête du mouvement contestataire à Soweto en 1976 – et fut par ailleurs le mari de Miss Liberia.

La documentariste Portia Ranko-

ane a grandi à Soweto. Depuis ses

12 ans, elle voue, comme beau-

coup de jeunes Sud-Africains,

une grande admiration à Tsietsi

Mashinini, considéré comme

un héros par les habitants des

townships. Après A red ribbon

around my house, en 2001, film

très remarqué et maintes fois

primé où elle traite des rava-

ges du sida dans son pays, elle

rend hommage à cet homme

charismatique, courageux et

énergique, doublé d’un excel-

lent orateur. Lié au Mouvement

de la conscience noire de Steve

Biko, il mobilisera avec succès

les manifestants de Soweto pour

la cause anti-apartheid. Mais il

sera ensuite traqué et contraint

à l’exil en 1977. Son court ma-

riage avec la reine de beauté

libérienne Welma Campbell, et

les dissensions politiques avec

ses anciens compagnons de

lutte, l’éloignèrent peu à peu de

sa patrie. En 1990, il meurt dans

des circonstances mal élucidées

à Conakry, en Guinée. Il n’aura

donc pas assisté à l’aboutisse-

ment de sa lutte, la fin de l’apar-

theid, survenue la même année.

Quatre ans après, l’Afrique du

Sud organisera les premières

élections multiraciales.

L’ensemble de la “Thema” est

multidiffusé le 16 mai à partir de 14.40.

La vie eEt si le fatras d’une vie n’était rien

apparu, vite dissipé ? La compachef-d’œuvre baroque et philosop

de l

20.40>22.40 | THEMA

Un ghetto contre l’apartheid

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0.25 | MEDIUM

Demi-tarifMoyen métrage d’Isild Le Besco (France, 2003, 53mn)Avec : Kolia Litscher, Lila Salet, Cindy DavidImage : Jowan Le BescoSon : Frank Desmoulins, Daniel SobrinoProduction : KaredasARTE FRANCE

Tournée avec les moyens du bord, l’errance de trois enfants livrés à eux-mêmes, sous le regard d’une adolescente au talent précoce, la comédienne Isild Le Besco. Un premier film au charme singulier.Seuls dans les rues, trois enfants

jouent, errent, volent et men-

dient, happés par une étrange li-

berté. Leur père est absent, leur

mère rarement là…

Chiche !

Tourné en une dizaine de jours,

en partie dans la chambre de la

réalisatrice, Demi-tarif déroute

par son absence de point de vue

d’adulte et son récit, aussi vivant

et décousu qu’un babil d’enfant.

Sans sacrifier à aucun genre – ni

conte initiatique, ni drame so-

cial –, la réalisatrice cadre serré

ses trois héros, occupés à trans-

former Paris en un terrain de jeu

formidable et terrifiant. Habituée

des plateaux depuis l’enfance, la

comédienne Isild Le Besco, en-

core adolescente au moment du

tournage, signe là un premier

film d’une force remarquable.

Disponible en vidéo à la demande sur

www.artevod.com

mardi15/5

22.40 | COMEDIA

est un songen de plus qu’un mauvais rêve, vite gnie NT Gent explore avec brio ce phique de Calderón, dans le cadre ’édition 2006 de la Ruhrtriennale.

D’après la pièce de Pedro Calderón de la Barca (dans la version de Koen Tachelet)Mise en scène : Johan SimonsAvec la compagnie NT GentMusique : Peter VermeerschRéalisation : János DarvasCoproduction : ARTE, WDR (Allemagne, 2007, 1h30mn, VOSTF)ENREGISTRÉ À LA MASCHINENHALLE ZECHE ZWECKEL

DE GLADBECK EN 2006

WDR

Un oracle prédit à Basilio, roi de Pologne, que son

fils Sigismondo sera affligé d’une nature malfai-

sante et qu’il tentera de l’assassiner. Pour empê-

cher la tragédie, le monarque fait enfermer son

rejeton dans une tour juste après sa naissance.

Les années passent. Las du pouvoir, Basilio tente

d’exorciser l’ancienne prophétie. Du jour au len-

demain, le prince Sigismondo est sommé de ré-

gner sur la Pologne à titre probatoire. Le roi espère

que son fils saura vaincre sa mauvaise étoile et se

libérer de la malédiction. Mais les choses ne se

déroulent pas comme prévu...

Rêves mineurs

Véritable fête des arts au cœur de l’Europe, la

Ruhrtriennale rassemble différents festivals organi-

sés dans les monuments industriels exceptionnels

du bassin de la Ruhr. C’est dans l’ancien bâti-

ment d’exploitation de la mine de Zeche Zweckel,

aujourd’hui transformé en lieu culturel, que Johan

Simons et les comédiens du NT Gent ont présenté La

vie est un songe de Calderón lors de l’édition 2006.

Œuvre phare du théâtre classique espagnol, réputée

injouable tant elle comporte de pistes à explorer, cet-

te pièce aux accents philosophiques est un sommet

de la dramaturgie “baroque”. Ayant surmonté une

longue série d’épreuves, Sigismondo regardera en

arrière et sa vie lui apparaîtra aussi peu consistante

qu’un rêve, l’occasion pour l’auteur de tourner en

dérision les préoccupations humaines.


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006

CANNESSPÉCIAL

8.00 > 20.40



Alfredo Häberli nous emmène

découvrir les thermes de Vals et

leurs jeux de lumière ; l’aménage-

ment des toits à Berlin ; petite his-

toire du fauteuil “La Mamma” ; la

rénovation du mythique bâtiment

du Bauhaus à Dessau.


En partenariat avec



3. Conducteurs de bateaux-mouches à HambourgDocumentaire de Ulrich Patzwahl(Allemagne, 2006, 26mn)NDR

Depuis quarante ans, l’entre-

prise familiale de Günther Ehlers

et ses seize bateaux-mouches

ont fait découvrir Hambourg et

son histoire à des générations

de touristes. Ancien pilote de

remorqueur, Günther est inta-

rissable sur la vie des marins et

mariniers de l’Elbe.


et le 30 mai à 11.05


Les animaux oubliésDocumentaire de Martin Ehrmann (Allemagne, 2006, 43mn)ZDF

Plaidoyer pour la réintroduction des races domestiques rustiques qui ont longtemps fait le charme de nos campagnes.

Riche d’une multitude de races

bovines, ovines ou porcines

adaptées à l’origine au climat et

à la végétation de leur région,

l’Europe se restreint de plus en

plus à une agriculture de rende-

ment fondée sur la normalisa-

tion. Il en résulte un appauvris-

sement du patrimoine génétique

et des défenses naturelles chez

les animaux issus de l’élevage

intensif. D’où l’idée de pratiquer

désormais des croisements avec

des races traditionnelles en voie

de disparition.



Des premiers cours en amphi à la pratique en hôpital, le quotidien impitoyable des étudiants en médecine. Une comédie documentaire réjouissante à suivre jusqu’au 25 mai.

Épisode 3Branle-bas de combat à l’hô-

pital, le patron arrive ! C’est

l’heure de la tournée générale

et matinale au lit du patient. Il

faut être précis, concret, alerte.

Vérification des connaissances,

remontage de bretelles en option.

Les réponses doivent fuser, les

dossiers sortir, les informations

circuler. Gare à celui qui oublie

ses classiques…




mercredi16/5




8.25 C’est vrai (en plus) (M. du 24 avril)


8.50L’ours, le tigre et les autres(M. du 13 mai)

9.15 Spirou et Fantasio(M. du 13 mai)





11.05 Bienvenue chez Giuseppe (Italie)(M. du 2 mai)


(M. du 2 mai)



12.10 Bienvenue chez Philippe (France)(M. du 9 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS Taxi 34 (R. du 14 décembre 2006)

14.00 Toutes les télés du monde(M. du 21 avril)


14.40>16.50 THEMA Un ghetto contre l’apartheid(M. du 15 mai)

16.50 Vivre dans les airs (M. du 9 mai)

17.35 Un voyage à Guilin (M. du 9 mai)

18.30 VISAGES D‘EUROPEUne famille, un métier (3)

19.00 ARTE DÉCOUVERTELes animaux oubliés

19.45 ARTE Info


20.10 ARTE Météo

20.15 À l‘école de médecine (3)

20.40 LES MERCREDIS DE L‘HISTOIRE Un bombardier nommé Liberty Lily

21.35Zoom Europa

22.20Le dessous des cartes

22.30 CINÉMA Gerry

0.10ARTE Info

0.25 Court-circuit n° 327

1.10 Un singe en hiver(M. du 26 avril)

câble et satellite

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mercredi16/520.40 > 22.30

20.40 | LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

Un bombardier nommé Liberty Lily

Documentaire de Patrick Jeudy(France, 2006, 52mn)Coproduction : Roche Productions, ARTE FranceARTE FRANCE(Remontage du feuilleton documentaire diffusé du 12 au 16 décembre 2005)

1943. L’état-major américain constate une baisse

de moral parmi les jeunes recrues de l’arrière, due

notamment aux très grosses pertes qui frappent

les équipages de bombardiers. Il décide de faire

appel à John Derek, officier de propagande. Ce

dernier propose l’idée suivante : sélectionner,

parmi les jeunes soldats américains, un équipage

emblématique et faire de ses membres les héros

d’un film pour donner un visage positif à cette

guerre aérienne qui fait tant de morts…

Sous les archives, l’aventure

Patrick Jeudy réussit la prouesse de créer une fic-

tion palpitante et des personnages attachants à

partir de simples images d’archives, détournées,

et d’une voix off, celle du narrateur : John Derek.

Le film retrace les mésaventures du Liberty Lily

dans le ciel européen et raconte les petits arran-

gements avec la réalité opérés par Derek pour la

“bonne cause” : réaliser un film de propagande

qui doit remonter le moral des troupes ; mais il re-

vient également, sous forme de flash-back, sur les

itinéraires des membres de l’équipage. À travers

eux, il esquisse le portrait d’une génération : celle

des boys qui ont combattu pour libérer l’Europe.

Le film mêle d’extraordinaires images en couleur

tournées notamment par William Wyler en 1943

– un des “colonels d’Hollywood”, envoyé sur le

front et embarqué à bord du bombardier Memphis

Belle dont il mit en scène différentes missions –

et de superbes archives noir et blanc de l’avant-

guerre. Au final, Patrick Jeudy offre un formidable

film d’aventures qui nous fait pénétrer comme peu

d’autres dans le cockpit et la carlingue d’un B-17

en pleine action. La fiction atteint alors la dimen-

sion documentaire.


En partenariat avec

Durant la Seconde Guerre mondiale, les aventures de jeunes soldats embarqués à bord du bombardier américain Liberty Lily, devenus les héros d’un film de propagande. Entre fiction et archives, un film historique passionnant.

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mercredi16/5

21.35Zoom Europa(France/Allemagne, 2007, 43mn)Coproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et Balises, ZDF, ARDARTE FRANCE / ARD

Enquêtes, portraits, reportages : tous les mercredis, Zoom Europa explore l’Europe dans sa diversité.

> Le zoom de la semaine : les

hommes aux fourneaux ? Avec

des reportages aux Pays-Bas (où

un homme sur cinq a un emploi à

temps partiel) et en Italie (où s’est

créée une école des hommes au

foyer).

> L’Européenne de la semaine :

Jannie Petersen, gérante d’un

hôtel improbable à Copenhague.

Les employés de sa pension

sont presque tous d’anciens

toxicomanes, délinquants ou

prostitué(e)s.

> L’Europe et vous : les docteurs

se faisant rares en Normandie,

des médecins allemands vien-

nent à la rescousse.


www.arte.tv/zoomeuropa

22.20Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Frédéric Ramade (France, 2007, 11mn)ARTE FRANCE

Nigeria, État riche, État pauvre

Alors que le Nigeria élit un

nouveau président (en avril),

analyse des tensions internes,

relatives tant à l’économie qu’à

la cohésion nationale et sociale,

dans un pays de plus en plus

riche, avec une population de

plus en plus pauvre.

Multidiffusion le samedi vers 11.00,

du lundi au vendredi vers 8.15 et 9.40

et le mercredi vers 16.35

En partenariat avec

22.30 | CINÉMA

GerryDeux amis marchent dans le désert… et se perdent. Gus Van Sant signe avec Gerry son film le plus radical, d’une simplicité extrême, d’une stupéfiante beauté.

Film de Gus Van Sant (États-Unis, 2002, 1h43mn, VOSTF)Scénario : Matt Damon, Casey Affleck, Gus Van SantAvec : Matt Damon (Gerry), Casey Affleck (Gerry)Image : Harris SavidesMontage : Gus Van Sant, Matt Damon, Casey AffleckMusique : Arvo PärtProduction : Dany Wolf, Jay HernandezARTE FRANCEPRIX DE LA CRITIQUE NEW-YORKAISE 2003

Deux jeunes hommes, tous deux prénommés

Gerry, partent se promener dans le désert califor-

nien, vers une destination connue d’eux seuls. Ils

ne tardent pas à se perdre. Sans carte, sans eau,

sans rien, ils sont désespérément seuls.

Terra incognita

Tourné en 2001 en moins d’un mois, Gerry est le

premier volet d’une trilogie que compléteront les

deux films suivants de Gus Van Sant, Elephant

(diffusé le lundi 14 mai à 20.40) et Last days.

Gerry avait déjà acquis le statut de film culte que

seuls quelques rares spectateurs avaient eu la

chance de voir, lorsque le succès d’Elephant lui per-

mit d’être distribué plus largement. On put alors

découvrir une œuvre qui ne ressemblait à aucune

autre. Depuis, comme tous les films qui affichent

une certaine radicalité, Gerry partage son public

entre ceux qui acceptent de vivre le voyage qu’il

propose et ceux qui y restent insensibles. Composé

de très longs plans séquences, quasiment sans pa-

roles et sans action, proche de l’expérimental tout

en étant très structuré, le film crée une atmosphère

Présenté par Bruno DuvicM

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CANNESSPÉCIAL


mercredi16/522.30 > 3.00

hypnotique, suscite des sensations inédites et invite

à s’enfoncer, comme les personnages, dans des ter-

ritoires inconnus. Inspiré par un fait divers, d’une

simplicité presque provocante, le récit se trans-

forme progressivement en une fable métaphysique

d’une rare beauté. Contre le style dominant, Gus

Van Sant entend opérer avec Gerry un retour ra-

dical et exigeant aux origines du cinéma : un film

sans enjeux dramatiques, sans psychologie, sans

spectaculaire, fait seulement de durée, d’espace, de

mouvement, de silence. Une quête de l’essentiel et

de la pureté qui va de pair avec ce que vivent les

deux personnages, confrontés à leur finitude dans

un espace nu et originel. Car Gerry n’est pas qu’un

simple exercice de style. Tout y est tellement épuré

que chaque parole, chaque geste se charge de sens.

On vit la même expérience essentielle que ces deux

garçons qui éprouvent tragiquement leur amitié et

prennent peu à peu conscience qu’ils ne reverront

peut-être plus jamais personne.

0.25 Court-circuit n° 327Rédaction en chef : Frédéric Temps (France, 2007, 45mn)Coproduction : ARTE France, Trois Fois PlusARTE FRANCE

La première foisLe dessinateur Philippe Druillet

se souvient de la réalisation du

Dracula de Jean Boullet, conçu

en ombres chinoises.

Bouche à boucheCourt métrage de Louis Dupont(France, 2007, 17mn)Production : La Luna Productions

Thomas, lycéen à Abbeville, a

un secret qu’il pense ne pouvoir

transmettre à personne. Mais

dans un cimetière, il rencontre

une vieille dame…

EnquêteDisparu il y a quinze ans,

Nicolas Schöffer est l’un des

pionniers de l’interactivité té-

lévisuelle et le réalisateur de

somptueux courts métrages “cy-

bernétiques”.

En silence(Rotes Holz)Court métrage d’Agnes Karow(Allemagne, 2006, 12mn, VOSTF)Coproduction : Noirfilm, SWR, ARTESWR

Une femme reçoit un appel lui

annonçant que son mari a été

gravement blessé dans un acci-

dent de voiture. Refusant l’évi-

dence, elle affirme que l’homme

n’est pas son mari…

AutoportraitPatrick Martinache est l’un des

bruiteurs les plus inspirés du

moment. Il nous propose sa vi-

sion d’un métier indispensable

au cinéma.

Retrouvez sur le Web “Court-circuit

off”, la version interactive du rendez-

vous du court métrage.

www.arte.tv/ccoff


8.00 > 20.40jeudi17/5




8.25 Vous avez une minute ?(M. du 1er mai)

8.35Dans l’ombre de nos pères(M. du 14 mai)


10.35 Spirou et Fantasio(M. du 13 mai)

11.05 Bienvenue chez Dovid (Lituanie)(M. du 3 mai)

11.30Un enfant d’ailleurs (4)

(M. du 3 mai)



12.10 Bienvenue chez Maciek (Pologne)(M. du 10 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS Les monts de lumière(R. du 15 décembre 2006)


14.30 BIOGRAPHIE Simone Veil(M. du 12 mai)

15.15 Le port de l’angoisse(M. du 13 mai)

16.50 Forêts d’algues (M. du 10 mai)

17.35 Les derniers serfs du Yang Tsé(M. du 10 mai)


19.00 ARTE DÉCOUVERTECopains comme cochons

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40 CINÉMAClean

22.30 LA VIE EN FACE Le petit bout perdu

23.25Tracks

0.15ARTE Info

0.30 CINÉMA TRASHSingapore Sling

2.25 Papa(M. du 25 avril)

câble et satellite



Alfredo Häberli présente les gra-

phistes Jean et Cathy Robert ; en

Allemagne, la vogue des “caba-

nons du week-end” ; “petite his-

toire” du melon ; Angel, le plus

grand costumier de cinéma de

Londres.

En partenariat avec




4. Producteurs de grappa en VénétieDocumentaire d’Andreas Lueg(Allemagne, 2006, 26mn)NDR

À Bassano del Grappa, en

Vénétie, les Nardini sont pro-

ducteurs de grappa depuis sept

générations et toujours aussi

passionnés par leur métier. Leur

nouvel objectif : conquérir le

marché russe.




Copains comme cochonsou l’amitié chez les animauxDocumentaire de Natalie Reinking (Allemagne, 2006, 43mn)ZDF

Les animaux sont-ils capables d’amitié ? Si les avis sont partagés, les neurosciences peuvent apporter de nouvelles réponses.

Récemment, des recherches

ont montré que les zones du

cerveau responsables des mé-

canismes d’attachement sem-

blent similaires chez l’homme

et chez l’animal. Des sociolo-

gues, des comportementalistes,

des psychologues animaliers

font le point sur les connais-

sances actuelles. Avec la pri-

matologue Signe Preuschoft, le

film pose la question de l’amitié

entre animaux de manière plus

émotionnelle, à partir de nom-

breux exemples et témoignages

étonnants. Cas isolés, heureux

hasards, surinterprétation ? Et si

l’amitié chez les animaux exis-

tait vraiment ?




Épisode 4Pour devenir médecin, il faut

aussi s’occuper des tâches peu

reluisantes comme la toilette

des malades. Comment dépas-

ser ses réticences et ne pas cra-

quer ? Certains s’imposent des

règles.



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20.40 | CINÉMA

CleanPour récupérer la garde de son fils, Emily doit faire quelques concessions au système : arrêter l’héroïne, trouver un boulot… Une descente émouvante dans l’univers désenchanté de la scène pop-rock, avec une Maggie Cheung magistrale, dont la prestation a été couronnée à Cannes.

jeudi17/520.40 > 22.30

Film d’Olivier Assayas (France, 2004, 1h45mn, VOSTF)

Scénario : Olivier AssayasAvec : Maggie Cheung (Emily),

Nick Nolte (Albrecht), Béatrice Dalle (Elena), James Dennis (Jay), Don Mc Kellar (Vernon),

Jeanne Balibar (Irène), James Johnston (Lee), Martha Henry (Rosemary), Laetitia Spigarelli

(Sandrine), Tricky (lui-même)Image : Éric Gautier

Décors : François-Renaud LabartheMontage : Luc Barnier

Musique : David Roback, Tricky, Brian EnoCoproduction : Rectangle Productions,

ARTE France, Haystack Productions, Rhombus Media

ARTE FRANCEPRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE (MAGGIE CHEUNG)

CANNES 2004

Après la mort par overdose de son petit ami Lee,

star de rock déchue, Emily, elle-même accro à

l’héroïne, est condamnée à six mois de prison. À

sa sortie, la jeune femme se retrouve sans le sou

et privée de la garde de son fils, qui vit au Canada

chez les parents de Lee. Pour le récupérer, l’ex-

égérie a conscience qu’elle doit changer de vie.

Fuyant Londres et ses souvenirs douloureux, la

jeune femme décide de s’installer à Paris et d’en-

tamer un traitement de substitution à la métha-

done. Elle appelle aussi à l’aide ses anciens amis

dans le milieu de la musique et des médias. Mais

tous ne se montrent pas d’un grand soutien…

Mélorock

Second film d’Olivier Assayas réalisé avec Maggie

Cheung, Clean est parti de l’envie du metteur en

scène de montrer celle qui fut sa compagne sous un

jour plus contemporain, plus fidèle à sa personnali-

té que l’image raffinée, quasi hiératique, connue du

grand public. “Ce qui l’intéresse, c’est un cinéma

dans un sens vif, humain, avec une modernité un

peu nerveuse”, expliquait-il lors de la sortie du film.

Silhouette fine et fragile, tour à tour vacillante et

speedée, la belle Maggie Cheung incarne à la perfec-

tion cette femme sans arrêt sur la brèche, qui s’as-

treint à payer les pots cassés sans pour autant se

renier. Dans les années 80, son personnage a vécu

à fond ce que d’autres ressentaient par procuration

– la musique, le romantisme autodestructeur de

l’univers rock, une sexualité libre. Aujourd’hui, il

n’a plus sa place dans cet univers, comme le sug-

gère la défection sans équivoque de Tricky. Pour s’en

sortir, Emily devra se libérer de ce statut d’icône et

vivre pour elle-même. Servi par une photo vibrante,

le film navigue habilement entre Londres, Paris,

Vancouver et San Francisco, entre mélodrame, ar-

chétypes assumés et aspect documentaire, avec une

bande son envoûtante et la présence de nombreux

musiciens à l’écran.

Multidiffusion le 27 mai à 23.55, le 11 juin à 0.35

et le 13 à 3.00

En partenariat avec

Programme diffusé en

CANNESSPÉCIAL


23.25TracksLynch land

Tracks s’égare dans la galaxie hors norme d’un artiste multicarte qui a bien sûr révolutionné le cinéma, mais aussi la musique et les arts graphiques. Le grand Lynch présente au passage quelques-uns de ses alter ego.

jeudi17/5 22.30 > 3.00

22.30 | LA VIE EN FACE

Le petit bout perduDocumentaire d’Oded Lotan (Allemagne, 2006, 52mn)BR

Entre l’Allemagne et Israël, Oded Lotan s’interroge sur la tradition juive de la circoncision, avec un regard plein d’humour sur lui-même et sur la société israélienne.

Parcourant l’Allemagne et Israël pour en savoir plus

sur la circoncision (“le petit bout perdu” du titre

s’avère bien sûr être le prépuce), interrogeant tous

ceux qu’elle concerne, femmes comprises, Oded

Lotan fait de singulières rencontres. Comme celle

d’un appelé de l’armée israélienne qui l’autorise à

l’accompagner à la clinique où une opération chirur-

gicale le rendra enfin semblable à ses camarades.

À Berlin-Kreuzberg, il assiste à une fête de circon-

cision dans la communauté kurde. À Heidesheim,

dans le très catholique land de Rhénanie-Palatinat,

il trouve dans la tradition des reliques chrétiennes

la trace d’un culte du prépuce. Il se fait expliquer

par des hommes de science et par des rabbins les

avantages et les inconvénients de l’intervention,

réfléchit avec un psychologue de Tel-Aviv au rôle

que joue la circoncision dans l’identité nationale. Il

parle avec des parents d’enfants circoncis et inter-

roge sa propre mère. Enfin, il donne aussi la parole

à des adversaires convaincus de la circoncision.

Cette traversée insolite des rites, des croyances et

des pratiques, qui s’achève au bureau d’inspection

des circonciseurs de Jérusalem, lui permettra-t-elle

de lever le mystère sur son propre “petit bout per-

du” ? Elle nous donne en tout cas un aperçu très

intéressant et très nuancé des différentes classes

sociales qui composent Israël.

Andrès Serrano : sex & religionEn 1987, le photographe améri-

cain Andrès Serrano fait scan-

dale avec son “Piss Christ”, un

petit Jésus en plastique noyé

dans son urine. Vingt ans plus

tard, l’Amérique catholique lui

court toujours après…

Jan FabrePetit-fils du fondateur de l’entomo-

logie moderne Jean-Henri Fabre, il

partage avec Lynch un goût pro-

noncé pour les insectes, n’hési-

tant pas à retapisser de coléop-

tères le plafond de la salle des

Glaces du Palais royal belge.

Musiques de filmDavid Lynch se range avec

Angelo Badalamenti dans la liste

des couples réalisateurs/composi-

teurs célèbres, à l’instar de Sergio

Leone et d’Ennio Morricone, ou

de Takeshi Kitano et Joe Hisaishi.

Brazilian Girls : Melting PopDepuis sa formation en 2003 lors

d’un bœuf au Nublu Bar, ce qua-

tuor polyglotte brouille les pistes,

sous l’impulsion de sa chanteuse

Sabina Sciubba, la nouvelle égé-

rie de la scène new-yorkaise.


Retrouvez Tracks en podcast sur www.

arte.tv

En partenariat avec

T &

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CANNESSPÉCIAL


jeudi17/5

0.30 | CINÉMA TRASH

Singapore Sling Un cocktail pimenté d’érotisme, de violences et de romance, une performance provocatrice inspirée par le théâtre de chambre et l’expressionnisme allemand.

Film de Nikos Nikolaidis(Grèce, 1990, 1h54mn, noir & blanc, VOSTF)

Scénario : Nikos NikolaidisAvec : Meredyth Herold (la mère), Panos Thanassoulis (l’homme/Singapore Sling),

Michèle Valley (la fille/Laura)Image : Aris Stavrou

Montage : Andrea AndreadakisProduction : Arni Film, Cinekip,

Centre du cinéma grecARTE FRANCE

PRIX DU MEILLEUR RÉALISATEUR, PRIX DE L’IMAGE,

DE L’INTERPRÉTATION (MEREDYTH HEROLD),

DU MONTAGE ET DE LA DIRECTION ARTISTIQUE,

FESTIVAL DE THESSALONIQUE 1990

Une nuit de tempête, une mère et sa fille, à demi

nues, creusent la terre pour enterrer leur chauffeur

vivant. Un homme, “Singapore Sling” – nom d’un

fameux cocktail –, assiste en cachette à la scène.

Il enquête sur la disparition d’une certaine Laura,

dont il est amoureux. Persuadé que les deux femmes

savent quelque chose, il pénètre chez elles et se re-

trouve en butte à leurs assauts sexuels, mais aussi à

des sévices variés…

Nous, les monstres

Le Grec Nikos Nikolaidis a tourné plusieurs longs

métrages, pour la plupart méconnus, et signé plus

de cinq cents publicités. Inspiré du théâtre de

chambre et de l’expressionnisme allemand, tourné

dans une atmosphère “érotique, humide, violente

et dangereuse”, selon lui, Singapore Sling est un

pastiche de Laura d’Otto Preminger, qui flirterait

du côté des 120 journées de Sodome de Sade et

du Jardin des supplices d’Octave Mirbeau. Ce film

sombre, aux accents de grand guignol, se joue

des limites du sexe avec des acteurs livrés à des

performances déchaînées. Ce voyage dans le ma-

laise à bord d’un bateau ivre rappelle que Nikos

Nikolaidis est un cinéaste indépendant qui, sans

amarres ni repères, crée des films parmi les plus

bizarres de notre époque.


En partenariat avec

Disponible en vidéo à la demande sur www.artevod.com

Une sélection de films “trash” est disponible en VOD sur

www.artevod.com

Recette du Singapore Sling 4/10 de gin, 4/10 de guignolet et 2/10 de jus de citron. Compléter avec du Perrier et boire avec modération.


8.00 > 20.40vendredi18/5




8.25 Delivery (M. du 23 avril)


8.50 Les grands duels du sport(M. du 12 mai)

9.35 Court métrage




10.35 L’ours, le tigre et les autres(M. du 13 mai)

11.05 Bienvenue chez Judith (Allemagne)(M. du 4 mai)


(M. du 4 mai)

12.00 En voie de disparition (17 & 18)

(M. du 4 mai)

12.10 Bienvenue chez Natacha (Suisse)(M. du 11 mai)

12.35 Chic

13.05 TERRES D’AILLEURS Une histoire de ballon(R. du 20 décembre 2006)



14.40 Best of Chic (M. du 12 mai)

15.05 Maudit gène (M. du 14 mai)

16.00 Zoom Europa (M. du 16 mai)

16.45Sauvetage archéologique sur le Nil(M. du 11 mai)

17.30 Nu shu, un langage secret (M. du 11 mai)


19.00 ARTE DÉCOUVERTE Le perroquet, messager de la forêt tropicale

19.45 ARTE Info


20.10 ARTE Météo


20.40 FICTION Froid comme l’été

22.10 Débat

22.40 Bette Davis - Une reine d’Hollywood

0.10 ARTE Info

0.25 LA LUCARNE Les ténèbres

1.45 Les sanglots longs des violons...(M. du 2 mai)

câble et satellite



Chaque vendredi, Chic part en goguette. Aujourd’hui, l’art de vivre en Écosse.Au sommaire : Glasgow et l’ar-

chitecture ; le renouveau du

kilt ; “que faire avec…” de la

marmelade ? Les Timorous

Beasties, couple de designers

spécialisés dans le papier peint.


En partenariat avec



5. Pêcheurs du MecklembourgDocumentaire de Steffen Schneider(Allemagne, 2006, 26mn)NDR

Chez les Borgwardt, pas de lon-

gue tradition familiale de la pê-

che en mer. Avant la chute du

Mur, chacun pouvait gagner sa

vie sur les chantiers navals de la

Baltique. Mais pour échapper au

chômage après l’effondrement du

secteur, toute la famille a investi

ses économies dans l’achat d’un

bateau. Et subsiste en vendant le

produit de sa pêche sur le port de

Warnemünde, à côté de Rostock.

Le secret de sa réussite : la soli-

darité.


et le 1er juin à 11.05


Le perroquet, messager de la forêt tropicaleDocumentaire de Heinz von Matthey (Allemagne, 2006, 26mn)ZDF

La réserve péruvienne de Tambopata, menacée par la construction d’une route entre le Pérou et le Brésil, abrite la plus grande population de perroquets au monde.Tambopata est une réserve créée

par le Pérou en 1990 dans la

forêt amazonienne : aucun en-

droit au monde ne rassemble

autant de grands perroquets et

d’aras. Mais le lavage intensif de

l’or pratiqué dans la région pol-

lue au mercure l’eau du fleuve,

l’air et le sol de ce paradis par

ailleurs menacé par la construc-

tion de la Transoceánica, qui

doit bientôt relier le Brésil et

le Pérou. Architecte écologiste,

Eduardo Nycander s’est associé

au biologiste américain Donald

Brightsmith pour trouver un

moyen de sauver les perro-

quets… avec l’aide de ces der-

niers.




Épisode 5Si l’habit ne fait pas le moine,

nos jeunes étudiants s’amusent

tout de même un peu à jouer au

docteur. Après tout, il n’est pas

interdit de rêver ! Mais, à l’école

de médecine, on ne plaisante pas

avec le règlement. Gare à ceux

qui s’égarent... ou manquent de

respect. Aller pour la première

fois au bloc, par exemple, reste

un grand moment. Mais encore

faut-il en trouver le chemin...


et le 1er juin à 11.30

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vendredi18/520.40 > 22.40

20.40 | FICTION

Froid comme l’étéLa petite Louisa est retrouvée morte. Pourquoi sa mère l’a-t-elle abandonnée ? Autour de l’enquête pour infanticide, trois jeunes femmes en quête d’elles-mêmes vont se croiser… Jacques Maillot (Corps inflammables, Nos vies heureuses) signe une fiction profondément juste et émouvante.

Téléfilm de Jacques Maillot(France, 2002, 1h28mn)

Scénario : Pierre Chosson, Jacques MaillotAvec : Sarah Grappin (Rachel),

Nathalie Richard (Claire), Mika Tard (Cécile), Joseph Malerba (Gérard),

Éric Bonicatto (David), Daphné Tarka (Louisa),

Valérie Mairesse (Élisabeth)Image : Chicco Ungaro

Montage : Andréa SedlackovaSon : Frédéric de Ravignan

Coproduction : Magouric Productions, ARTE France

ARTE FRANCE(Rediffusion du 3 octobre 2003)

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE

À SARAH GRAPPIN, PRIX RÉVÉLATION

ET DÉCOUVERTE (EX ÆQUO) À MIKA TARD,

SAINT-TROPEZ 2002 • PRIX ITALIA 2003

Dans une petite ville de la banlieue parisienne.

Rachel, jeune femme manifestement insatisfaite,

doit veiller sur sa fille Louisa, 18 mois. Elle dé-

laisse fréquemment son bébé. Dans la même ville,

Claire, officier de police judiciaire, et son mari se

battent pour avoir enfin un enfant. Un jour, sans

vraiment le décider, Rachel laisse sa fille seule

dans l’appartement. Et se lance vers l’inconnu.

Elle rencontre un homme chez qui elle s’installe

quelques jours. Puis elle part vers la mer, où elle

fait la connaissance de Cécile, qui vole des sacs à

main sur les plages. Entre elles naît aussitôt une

tendre complicité. Quelques jours plus tard, la po-

lice découvre le cadavre de la petite Louisa. Claire

est chargée de l’enquête…

Mettre ou ne pas mettre au monde

L’une s’oblige à jouer son rôle de mère mais se

renie en tant que telle ; l’autre aspire de toutes

ses forces à le devenir. Ironie du sort, un hasard

tragique va les mettre sur la même route. Plus

qu’une enquête policière, Froid comme l’été est

le portrait croisé de jeunes femmes confrontées à

la violence de l’infanticide. La peinture de leurs

existences, ravagées par le désir ou le refus d’être

mère, trouble par son âpreté et sa sourde mélan-

colie. Sarah Grappin (Rachel), formidable de jus-

tesse dans son interprétation d’une femme-enfant

indéchiffrable, porte un coup brutal au cliché de

l’amour maternel forcément viscéral. La finesse

du film tient au parti pris par Jacques Maillot,

qui porte sur elle un regard sans jugement. Si

sa responsabilité ne fait aucun doute, le réalisateur

montre d’abord une jeune femme en mal de repères,

écorchée vive, victime autant que coupable. Il montre

aussi Rachel sous un autre jour à travers son idylle

avec Cécile. La mise en exergue quasi poétique de

leur relation nous plonge dans une tout autre atmos-

phère, d’où le malaise et l’indifférence ont disparu.

La diffusion de Froid comme l’été,

sera suivie d’un débat consacré

à la maltraitance des enfants,

Les invités, parmi lesquels le

psychanalyste Didier Lauru, répondront

en direct aux questions

des téléspectateurs, posées via

Internet (www.arte.tv). La liste

complète des participants sera

communiquée ultérieurement.

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vendredi18/5 22.40 > 3.00

22.40Bette Davis - Une reine d’HollywoodNourri d’archives inédites et de nombreuses interviews, un documentaire à la mesure de sa flamboyante héroïne, aussi glamour que torturée, inoubliable interprète d’une centaine de films (Ève, Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?).

Documentaire de Peter JonesCommentaire dit par Marie-Christine Barrault

(États-Unis, 2005, 1h30mn)Production : Peter Jones Production Inc.,

Turner Classic Movies, Turner EntertainmentARTE G.E.I.E.

EMMY AWARD 2006 DU MEILLEUR PROGRAMME

DE TÉLÉVISION HORS FICTION

Elle a joué dans des centaines de films et pièces de

théâtre, et connu l’une des plus longues carrières de

Hollywood, depuis ses premiers pas devant une

caméra, à l’aube des années 30, après des débuts

à Broadway, jusque peu de temps avant sa mort,

en 1989. Avec son éternelle cigarette au coin des

lèvres, elle a incarné la femme libre et l’artiste sans

concessions, n’hésitant pas à sacrifier son image à

l’intérêt d’un rôle, bataillant avec les studios pour

conquérir son indépendance. Après avoir connu

un immense succès dans les années 40, en dépit

d’un physique ambivalent – visage légèrement in-

grat et sensualité renversante, son inimitable voix

rauque à l’appui – elle a su plusieurs fois surmon-

ter le creux de la vague, s’emparant avec délec-

tation de personnages terrifiants, grotesques ou

pathétiques. Parmi les plus mémorables, sa pres-

tation, à 54 ans, dans l’horrifique Qu’est-il arrivé

à Baby Jane ? (1962) de Robert Aldrich, aux côtés

d’une Joan Crawford métamorphosée comme elle

par une haine réelle et mutuelle, est entrée dans

la grande histoire du cinéma.

Mais l’actrice aux deux oscars et aux quatre ma-

riages, en se hissant au rang des monstres sacrés

de Hollywood, a su préserver une part de son

énigme. Bénéficiant pour la première fois d’un ac-

cès sans restriction aux archives de la star (lettres,

photos, albums personnels), le réalisateur Peter

Jones a mené l’enquête. Il a aussi interviewé nom-

bre de ses collaborateurs et de ses proches, ainsi

que Jane Fonda, James Woods, Ellen Burstyn et

Gena Rowlands, qui commentent des extraits de

certains de ses plus grands films, parmi lesquels

L’emprise, L’insoumise, Une femme cherche son

destin (Now, voyager) et Qu’est-il arrivé à Baby

Jane ? Le fils de Bette Davis, Michael Merrill, par-

le pour la première fois du couple chaotique que

formèrent ses parents et du livre impitoyable que

CANNESSPÉCIAL


vendredi18/5

sa sœur publia sur leur mère, My mother’s keeper.

Tandis que Marion Sherry, la nourrice des enfants

de Bette Davis (qui est aussi la veuve de son troi-

sième mari !) revient sur la mort mystérieuse du

deuxième époux de la star. Le film explore aussi

la relation troublée de son héroïne avec un père

absent – il abandonna sa famille quand elle avait

10 ans –, une mère ambitieuse qui joua un rôle

majeur à ses débuts et avec le réalisateur William

Wyler qui, malgré une collaboration fructueuse et

plusieurs nominations conjointes aux oscars, jura

qu’il ne travaillerait plus jamais avec l’actrice.

Enfin, le réalisateur analyse le destin sentimen-

tal tragique de cette femme quatre fois divorcée,

et devenue une icône féministe, qui disait : “À

moins que la femme ne s’adapte à son mari, il ne

pourra jamais exister de mariage heureux.”


0.25 | LA LUCARNE

Les ténèbresDocumentaire de Thomas Tielsch (Allemagne, 2005, 1h21mn)ZDF(Déprogrammation du 18 novembre 2006)

En s’appuyant sur le roman de Céline D’un château l’autre, Thomas Tielsch décrit les tribulations du gouvernement de Vichy replié à Sigmaringen, en Souabe. Un récit halluciné qui restitue la folie des dernières semaines avant la capitulation allemande.

En septembre 1944, un étrange

cortège quitte le sud de la France

en direction de l’Allemagne, es-

corté par quelque cinq cents

miliciens. Camions remplis de

dossiers, voitures chargées de

ministres avec leurs familles : le

gouvernement de Vichy en dé-

route part pour Sigmaringen. La

petite ville de Souabe est décla-

rée territoire de l’État français.

Au château des Hohenzollern,

un gouvernement d’opérette

déploie drapeaux et fanfares.

Pendant ce temps, des centai-

nes de collaborateurs survivent

tant bien que mal dans les hô-

tels ou dans les baraquements

de l’armée, souffrant du froid et

de la faim, victimes de maladies

et des attaques aériennes des

Alliés. Louis-Ferdinand Céline,

qui a suivi Pétain à Sigmaringen,

décrira ces mois de folie dans

son roman D’un château l’autre.

Pour André Gide, Céline “ne re-

produit pas la réalité, mais l’hal-

lucination qu’elle provoque”.

Thomas Tielsch a voulu refléter

dans son film la construction

éclatée et la langue délirante

du roman. Il traite les archives,

les scènes reconstituées et les

interviews avec des effets d’ap-

positions, de collages, de colo-

risation, d’enchevêtrements. Ses

images sont moins destinées à

montrer des faits qu’à faire sur-

gir l’égarement de ces dernières

semaines de la Seconde Guerre

mondiale.

THO

MA

S T

IELS

CH

W E BSur

Starting blogsARTE propose un espace de liberté et de création aux internautes avec une plate-forme de vidéoblogs. Nous attendons vos confidences, vos écrits intimes, vos échanges, vos coups de gueule en texte, images, sons et vidéos… Créez vos propres blogs en quelques clics sur www.arte.tv/blogEn quelques semaines, plus de cent cinquante blogs ont déjà été créés, parmi lesquels :

Blog Desert bluesJournal de voyage de Michel Jaffrenou

“

…” Posté le 21 mars.

De son côté, ARTE a déjà initié plusieurs blogs pour accompagner ses programmes, parmi lesquels le blog e-campagne_2007 pour suivre l’entre-deux- tours de la présidentielle.

Sur

L’autre gouvernement (9)

Cette semaine : Maria Nowak, présidente et fondatrice de l’Association pour le droit à l’initiative économique, est ministre de l’Économie.

Eltxo ! : les cartes postales de Jules-Édouard Moustic (7)Le surfJules-Edouard Moustic (Groland) enregistre les ambiances du Pays basque.

Les mamies qui chantentÀ Belleville, de vieilles couturières racontent leur expérience du travail et poussent la chansonnette.

Lettre de Côte d’IvoireDans la série “Une lettre pour vous”, une proposition de transaction venue de Côte d’Ivoire.

En ligne à partir du mercredi 18 avril

LAVIE

D’ARTE

F A XRendez-vous avec Lady Chatterley et l’homme des bois le 22 juin

“Je travaille toujours à la même chose : rendre la relation sexuelle authentique et précieuse au lieu de honteuse. Et c’est dans ce roman que je suis allé le plus loin. Pour moi, il est beau, tendre et frêle comme le moi dans sa nudité.” D.H. Lawrence, 1927

, la version longue en deux épisodes conçue pour la télévision du film de Pascale Ferran, sera diffusée par ARTE le 22 juin à 20.40. La version cinéma a été couronnée du prix Louis-Delluc 2006 et de cinq Césars en 2007, dont celui du meilleur film et du meilleur premier rôle féminin (Marina Hands).

Un prix ARTE à Buenos AiresPartenaire du neuvième Festival international du Cinéma indépendant de Buenos Aires, qui s’est déroulé du 3 au 15 avril, la chaîne a décerné un prix doté de 5 000 euros à la réalisatrice Paz Fábrega pour son premier long métrage (Costa Rica, production Max Valverde/Temporal Films).Formée à l’Université du Costa Rica, puis à la London Film School, elle a déjà signé , un film d’études tourné dans un village du Costa Rica, sélectionné dans de nombreux festivals de courts métrages à travers le monde.

Nina Companeez dans l’orageLa réalisatrice tourne pour France 2 (premier diffuseur) et ARTE , une odyssée familiale en trois parties (Moscou, Berlin, Paris), librement inspirée de sa propre histoire. Avec Anouk Grinberg, Anne Brochet, Valentine Varela, Natacha Régnier, Sava Lolov et Bruno Todeschini.

AD

VIT

AM

ARTE [email protected]

Publication d’aRTE FranceiSSn 1168-6707

Rédacteur en chef Olivier apprill (72 45)[email protected]/ounicolas Bertrand (70 56)[email protected]

chef d’édition noémi Constans (73 83)[email protected](en remplacement d’anne-Claire Bouzanne)

Rédactrices Barbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected]

maquettiste Garance de Galzain (70 55)Serdar Gündü[email protected]@artefrance.fr

Photograveuse armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)

collaboration Jacqueline Letteron donald James Jonathan Lennuyeux

Crédits photos : Photos : X-dR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

Couverture : mK2

directeur de la publication : Jérôme Clément

Exemplaire n° 20 jeudi 19 avril 2007

impression STiPa, montreuil

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Jea

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hil

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el

vivons curieux

LA SEMAInE PRochAInE

Cannes (suite) Jan (Daniel Brühl, révélé par Good Bye Lenin !) rêve de changer

le monde avec peter et Jule. Ils sont The edukators, qui mettent les riches

en garde contre l’excès de matérialisme. Mais l’amour, bien sûr,

s’en mêle. Un film de hans Weingartner retenu dans la sélection officielle

2004. Tout comme 2046, de Wong Kar-wai, également au menu.

“Cinéma”, Jeudi 24 mai à 20.40

CannesspÉCial

Documents

ELEphAnT - ARTEdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2007bul20b.pdfFilms à gogo après La chambre du fils de nanni moretti (le 7 mai) et Le tambour de Volker Schlöndorff (le 10),