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emballage by Clay Apenouvon

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démarché, emballer

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Carton en carton sur carton !

Un déballage théâtral de cartons d’emballage, unepoésie en image.

Destiné à l’emballage de n’importe quel produit«import-export» dans le monde civilisé, le carton devientsymbole universel d’échanges entre les peuples.Sitôt livré, sitôt déchiré, contenu déballé, carton abîmé,il finit à la poubelle. Or, nos poubelles nous racontent si bien !

Vie de carton… Une idée m’amuse,chercher, créer, donner à interpréter un nouvelemballage… de carton d’emballage !Ici dans ce travail, l’emballage de carton reste emballage de lui-même peint en transparence sur carton, sans contrefaçon, quelque chose à l’inverse du trompe l’oeil en peinture. Là, il n’est pas question d’objet, de portrait de nature. Interprétés sur la toile, les peintures de ces cartons sont véritablement du « carton ».Je choisis cette fois la représentation authentique del’objet sur lui-même.

Clay Apenouvon

Cartons de carottes 2005 Peinture sur carton/ 40x40cm

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Carton d’emmental 2005Acrylique sur carton / 85X70cm

Chocolat de luxe 2007Acrylique sur carton / 70X55cm

Carton fragile 2006Acrylique sur carton / 67X64cm

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« Ceci n’est pas une pipe »

Dans mon travail de peintre, je me suis souvent confronté à la questiondu fond et de la forme.

Ici, je reprends à mon compte et prolonge la réflexion de René Magritte qui, déjà en 1929 avec sa série « la trahison des images » pose parfaitement la question de la confrontation, entre le réel et sa représentation : on a beau faire, une image reste ce qu’elle est, et même la plus réelle d’entre elles ne restera que représentation, un trompe l’oeil!

Ceci est un carton d’une pipe 2005 Peinture sur carton/ 54x42 cm

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Quatre en un 2005Acrylique sur carton / 67X33 cmm

Rien ne peut la battre 2010Acrylique sur carton / 110X52cm

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1- Export 2005Acrylique sur carton / 40X40 cm

2- Cartons d’en haut, cartons d’enbasAcrylique sur carton / 63X63 cm

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Bananes perdues / lost bananas

Une série de photos prises sur les marchés et dans lesrues de cartons de bananes ….sans bananes. Souvent sur les marchés, je m’aperçois que les cartons n’ont pas les bons contenus. Surtout lorsqu’il s’agit des cartons de bananes qui abritent toute une diversité d’autres produits sans aucun lien avec le fruit exotique: des chaussures, des bijoux fantaisie, des culottes, des vê-tements pour bébé entre autres produits qui se retrouvent dans ces cartons d’emballages de bananes.Ces cartons qui ont attiré mon attention sur les marchés,«banane planteur de la Martinique, rien ne peut la battre», se trouvent pratiquement sur tous les stands. Mais que sont donc devenues les bananes qui étaient dedans ?...

Fais voir ta banane… Seul tout. Photos: Clay Apenouvon

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C’est en visionnant les photos, que cette disparition soudaine de bananes m’apparut symboliquement éloquente dans le sens ou ces ba-nanes ont disparu de leur emballage, mais leur nom et leur représentation continuent de nous assurer « d’imbattables bananes… »

Cela m’évoque l’image du tristement célèbre tirailleur Africain, censévanter les mérites d’une poudre chocolatée : « y’a bon banania »,L image est aujourd’hui absente des rayons des supermarchés, mais l’allégorie, elle, lui a survécut.

Car « avoir la banane » , expression qui signifie avoir le sourire, illustrait à une certaine époque le large sourire en toute circonstances de l’Africain, cet être « puéril et soumis qui ne se fâche jamais » !

Dans le cas du carton « banane planteur de la Martinique, rien nepeu la battre », les marchands qui l’utilisent emploient souvent les mê-mes mots pour les qualifier : ils sont Solides, Colorés, Efficaces, Abondants, Forts, Pratiques…

Or Aujourd’hui, l’Africain n’est plus aussi souriant. En témoignent les images des médias qui révèlent une nouvelle génération de noirs … sans banane !Mais où est passée la banane ?....

Rien ne peut la battre… Photo : Clay ApenouvonClay Apenouvon

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Luxury collection Organic. Bonita Photos : Clay Apenouvon

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expositions & installations

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Plastic attack

L’invasion des sacs plastique dans l’environnement, les dégâts écologiquescausés par ces déchets plastique sont des attentats commis contre la nature.C’est un attentat sans déflagration immédiate, ni grand bruit mais dramatique à long terme.Celui qui brûle sa propre maison dans laquelle il est enfermé, est un malade, ou il est inconscient du danger…Le mot attaque génère la peur, la violence etc.. Et et je trouve qu’il est à la hauteur de la menace qui nous guette si nous laissons aller les choses ainsi…

J’ai été alerté par un article de la journaliste, Ophélie Neiman, « Une mystérieuse île de déchets dans le Pacifique », où celle-ci révélait l’existence d’ une zone de déchets transporté par les courants, repérée entre Hawaii et la Californie, et grande comme la France, Elle rassemble tous les déchets du Pacifique. Cette plaque de détritus n’a pas de nom en français, les Américains, eux, hésitent encore entre « The Great Pacific Gar-bage Patch », ou plus simplement « The Pacific Trash Vortex ». On soupçonne l’existence de semblables plaques dans d’autres océans. Ce sont les courants océaniques autour de la zone qui sont à l’origine de la concentration des déchets, comme l’explique François Chartier, membre de Greenpeace spécialisé dans la protection des océans.

Aujourd’hui, des équipes de scientifiques affirment son existence.Nous détruisons nos ressources, mais nous fabricons des continents en plastique ! Belle métaphore…Suite de cette article : http://www.rue89.com/2008/02/02/une-mysterieuse-ile-de-dechets-dans-le-pacifique Photo/ Clay Apenouvon 2006

Val Fourré Mantes la Jolie

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Handle with care / Fragile

Que faire de ce stock de plastique accumulé chez moi au fil du temps ? En faire la matière même de la recherche…plastique, matière première de création. Inverser les rôles, que le contenant devienne le contenu, fragile et explosif. L’abondance, le trop plein, l’envahissement, la menaceCes sacs apparemment anodins sont en réalité des bombes à retardement ! la plastic bomb, une matière hautement explosive !Un mannequin en plastique, tout emballé avec des sacs en plastique de couleurs. Car les couleurs des sacs me fournissent des pigments très riches. Peindre c’est emballer…Et déballer le monde !

De L’ART PLASTIQUE ironiquement….

Centre culturel André Malraux 10, avenue Francis Pressensé 93350 Le Bourget

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Plastic attack 1 Trajet : Aubervilliers 93300 France – installation à Gardur Island

EXPLOSITION !Invité à un Workshop en Islande « Fresh winds in Gardur » , pour exposer ce travail, je sculptais véritablement une valise à base de matière plastique. De décembre 2010 à janvier 2011, l’événement artistique international « Vents de fraîcheur à Gardur » a eu lieu pour la première fois en Islande. Le thème du festival était consacré aux aurores boréales, sous la direction artistique deMireya Samper. On m’a demandé de commettre mon « attentat plastique » dans ce décor de nature préservée et bucolique , le village de pêche de Garður, entouré par des champs de lave et des pâturages, ouvert aux vents des trois côtés soufflant de l’At-lantique. Le lieu idéal pour observer les aurores boréales durant les longs mois d’hiver, mais aussi les horizons plus sombres qui nous guettent…. http://fresh-winds.com

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Plastic attack 1 Gardur 2011 Détail Détail

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«Lumières Noires, Nuit Blanche»Une proposition de Clay Apenouvon Plasticien / sérigraphePour la nuit blanche du 2 octobre 2010Lieu : Extérieur des murs de la Salle du Bassin,La Maladrerie, 93300 Aubervilliers.

la Cité « la Maladrerie », à Aubervilliers (93), construite par l’architec-te Renée Gailhoustet de 1975 à 1986.

Avec son architecture atypique, la Maladrerie doit sa richesse à la diversité des populations qui se côtoient, vivent ensembles et partagent cet espace au quotidien. Dans le cadre de cette manifestation « Nuit Blanche 2010 » j’ai proposé aux habitants des quartiers de la Maladrerie, un travail plastique en connota-tion avec les actualités Francophones.1960 à 2010, en France et en Afrique, 50 ans d’indépendances de 17 pays Africains Francophones :Pour marquer cet événement capital, j’ai choisi d’installer sur les murs du quartier de la Maladrerie, des portraits de quelques unes des personnalités Africaines « Lumières Noires » qui ont su illuminer ces 50 dernières années, l’esprit de générations entiè-res d’Africains, mais qui restent cependant discrètes et confi-dentielles dans le reste du monde.

Quatre portraits peints avec des peintures fluorescentes, sur des bâches publicitaires récupérées formats 120cmx150cm, éclairées la nuit du 2 octobre 2010 par un dispositif de lumières noires. Une bande sonore diffusait en boucle le discours de Patrice Lumumba

Lumières noire, nuit blanche 2010

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2007, Residence dans le cadre « AFRIQUE EN YVELINES »organisée par la ville deMantes, le conseil général 78, en collaborationavec le Centre Culturel ECM le Chaplinet le Collectif 12.Avec Jules Wokam, plasticienDesigner, nous avons conçu le projet « Mes-Tissages » d’Afrique en France pour l’ exposition Design textile au Centre Culturel ECM Le Chaplin declinée sur trois propositions artistiques :- Homme-age, une série de portraits depersonnalités africaines qui ont marquél’histoire contemporaine du monde, et qui sont sérigraphiéssur des kakemonos et sur des sacs.

-Ville-age, Tenues traditionnelles africaines,revisitées, modernisées, metissées pour lesinstallations sous les abris-bus

-Coupé-décalé, défilé de vêtements de nosconcepts respectifs ;Toomaï la marque de Jules Wokam Et Embalage la marque de Clay Apenouvon dans le cadre de la démarche plus générale que je mène sur l’Art portable

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textiles & design

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COUPE-DECALE

2007

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Les Nouveaux Princes d’Afrique Noire,

« les fruits portent toujours les goûts et les couleurs de l’arbre et deses racines »Sur le continent africain aujourd’hui, on est considéré, crédible, respectable, que lorsqu’on s’habille à l’européenne.Le résultat est une esthétique et une culture métissée.Alors j’ai décidé d’explorer cette hybridation. Ici le travail consiste à peindre au couteau une répétition « équitable » de carreaux sur le très traditionnel tissu Prince de Galles. C’est un acte de création éthique. Je définis ainsi une nouvelle ethnie « les nouveaux Princes d’Afrique ».La technique utilisée conserve un équilibre entre la base, les carreaux du Prince de Galles souvent assez neutres, et la couleur très tonique des carreaux africains. Ces rythmes régulièrement posés avec un souci de transparence, reproduisent les motifs du pagne Africain, la régularité, le rythme dans le mouvement.Des chutes de ce tissu Prince de Galles récupérées sont peintes àla main mètre par mètre, pour être finalement assemblées par les mains expertes des femmes de l’atelier de couture de l’association « Femmes Actives » de Saint Denis.Elles participent ainsi à la démarche artistique en transformant ces « tissus peinture », en vestes « d’Art portable ».

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Les nouveaux princes d’Afrique noir,Série: Asantehene du Ghana,Nouveaux princes d’Ashanti

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«Embalage» le vêtement est abordé et défini commesupport à explorer pour créer « des oeuvres d’arts contemporaines portables » Nommé emballage de corps en mouvements,le vêtement devient l’objet qui affiche un sujet. La démarche« embalage », c’est emballer, protéger, communiquer, militer,questionner et revendiquer son contenu précieux...

ça déchirevéritable Oeuvre d’art contemporaine por-table, l’état des lieux de ces vêtements est indiscutable, ça déchire affirme et impose les déchirures de ces emballages de corps, question de caractères sans doute...

=iT in=iT (EGALITE INEGALITE)Les cinqs doigts d’une main n’ont pas la même taille, mais ensemble ils fonctionnent en complémentarité. Pour la nature humaine, c’est semble t’il identique, tous les hommes ne sont pas nés égaux, ne le seront probablement jamais, pourtant tous sont condamnés à partager ce monde, et le respect de l’autre doit être la règle essentielle, pour parvenir à vivre ensem-ble et trouver l’harmonie dont la Nature nous a fait don, donc...

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Série d’emballages de corps qui évoquent des fragments de l’histoire contemporaine Africaine à travers des hommes et des femmes aux destins croisés et aux pieds liés à l’histoire du continent Africain. D’Afrique au reste du monde,les vêtements sont d’extraordinaires traits d’union culturels et esthétiques.La vocation d’African Legend, faire découvrir partout à travers le monde, des visages et des noms de personnalités d’Afrique ou d’ Ailleurs, du passé ou du présent, qui à un moment dans leur existence se sont engagées politiquement, Ici, il s’agit de se débarrasser de «l’emballage» pour aller chercher avec curiosité « le contenu déballé »...

L’ Emballage de corps d’un mécanicien garde des traces de son labeur, de ses mains pleines de cambouis … Ailleurs et autrefois détestées, les indésirables tâches sont ici et maintenant mises en avant, nommées et revendiquées, et admirées. Question de temps, de regard et d’espoirs...

Encore un déclinaison de l’ « Art portable » ...NB: Chaque emballage de la série mecano est peint à lamain, chaque pièce est unique,

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handle with carePhoto/Ronan Guillou

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Je suis né en 1970 à Lomé au Togo ou j’ai grandi entre tradition et modernité. Mon père, Koffi Apenouvon m’a appelé Clay, en hommage à Cassius Clay. Mon père était dessinateur en bâtiment et ma mère couturière. Sensible, attiré et passionné par la création artistique, la musique et la danse me permettaient déjà très jeune, de m’exprimer. A 15 ans, avec l’envie d’apprendre la sérigraphie, la calligraphie, le dessin et la peinture publicitaire, je suis entré en apprentissage à l’atelier Arts Mo-desty à Lomé qui m’a ouvert une fenêtre sur la pratique de la lettre peinte et les techniques de la peinture à l’huile. Pendant mon temps libre, je peignais des paysages et cartes postales que je vendais aux touristes.A la fin de mon contrat d’apprentissage, de 1991 à 1992, je suis engagé comme ouvrier sérigraphe à l’atelier Polyarto de Lomé.L’art est un pouvoir de conquête et avoir le don de l’exprimer est un pri-vilège. J’ai longtemps tenté de copier les peintres occidentaux comme Rembrandt et Dali, découverts dans les livres d’arts de mon grand frère. Dali était pour moi comme un maître à suivre, « la peinture est écriture, pour écrire son roman, il faut savoir lire celui des autres »Ce grand frère, passionné par l’art et qui croyait en moi, m’a encou-ragé à m’engager dans la peinture. Les conflits militaires et la révolte populaire m’ont contraint à m’exiler en France. En 1993, je suis arrivé à Mantes la Jolie, ou j’ai retrouvé une partie de ma famille. Mantes, un territoire où j’ai longtemps vécu et travaillé, m’a permis d’ exposer mon travail dans des bibliothèques et centres culturel et m’a donné l’opportunité de proposer des ateliers de dessin et peinture pour le jeune public pendant les vacances scolaires, du Val Fourré et de La Verrière (78).En 1997, premières performances en tournées en France, Maroc, Tur-quie etc.., je peignais en direct pendant les concerts avec le groupe KOLITY Afro Banlieue Music et le groupe Oriental Family.En 1998, j’ai joué mes couleurs aux cotés de pointures de blues comme Larry Garner blues band (Chicago blues), Jean-Jacques Miltaux, Ser-gent Garcia…dès la première édition du festival musical, Blues sur seine (78).Cette année là en France, avait lieu la coupe du monde de football, un événement sportif mondial. La ville de Mantes la Jolie m’a alors de-mandé de réaliser une commande de 33 panneaux représentant les pays du monde participants à cet événement. Ces panneaux ont été exposés pendant un mois dans les rues de la ville.

J’ai rencontré en France sur mon chemin de l’école de la vie et de l’art, des personnes et des personnalités sincères et profondes qui ont enrichi ma- Pierre Zarcate, son travail de peinture et pigments coulés sur toiles à l’exposition Trames et drames m’a interpellé. Pour moi cela a été une possibilité d’expérimentation sur les pigments et coulures sur toiles. - Entre 1998 et 2000, la rencontre avec les peintres Ladislas Kijno et Claude Viallat m’ont marqué par leur travail et leur personnalité…- 2002 : la rencontre avec Mounir Fatmi, artiste vidéaste, photographe, dessinateur, installateur... au cours de sa résidence au Centre Culturel Le Chaplin de Mantes la Jolie été très importante. Suite à nos échan-ges, et à nos longues conversations autour de l’art contemporain, il m’a invité à participer à son exposition « L’image dans la tête ». Avec lui, j’ai découvert, mes possibilités d’aller plus loin dans ma pratique de l’art, les décloisonnements de mon travail.- 2005 : « Carton en carton sur carton », Entre emballage et contenu, vrai et faux, officiel et officieux, j’ai pensé à la série de tromperies des images de René Magritte et surtout à « ceci n’est pas une pipe ». J’ai essayé de répondre à Magritte, à défaut de ne pas avoir la pipe en tant qu’objet dans une image, nous pouvions par contre obtenir un vrai carton d’emballage évoquant la pipe objet…- 2006 : Toujours dans l’exploration de la « façade », des emballages, je me suis mis parallèlement à travailler sur des vêtements qui sont aussi des emballages de corps en mouvement.2007 : Afrique en Yvelines, organisé par le conseil Général 78 et la ville de Mantes la Jolie. Avec Jules Wokam, plasticien designer, nous avons proposé : « Homme-âge » une série de portraits de personnalités qui ont marqué l’Histoire contemporaine de l’Afrique, sérigraphies sur des Kakemonos et des sacs distribués sur Mantes .« Ville-âge », installations dans les abribus de photos collages de costu-mes traditionnels africains.En clôture de l’évènement, un défilé d’ « Art portable » dans les rues de Mantes la Jolie.- 2010 : de cartons d’emballages aux sacs en plastiques, les deux maté-riaux sont relativement très proches dans leurs rôles utilitaires, les deux sont abondants partout, polluants, et symboles de la consommation.Que faire de ce stock de plastique accumulé chez moi au fil du temps ?. En faire la matière même de la recherche…plastique, matière pre-mière de création.

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Clay ApenouvonPlasticien / sérigrapheMail : [email protected] Site : www.clayapenouvon.com www.embalage.comNé en 1970 à Lomé, (Togo) Clay Apenouvon vit et travaille entre Aubervilliers, Mantes la jolie et Lomé.

2001, exposition collective à la Bibliothèque Nationale de France FrançoisMitterant Paris.Malta Internationale ArtBiennale à Paris : 1er prix du Collage au Malta InternationalArt Biennale 2003 à Paris Atelier Z.2002,» l’image dans la tête « avec Mounir Fatmi au Centre Culturel le Chaplinà Mantes la Jolie.2003 : “L’homme porte la clef, le monde porte plainte” avec SaÏd Bahij à LaChapelle Saint-Jacques à Mantes la Jolie2006, création de « African Legend « série de portraits de personnalitésAfricaines qui ont marqué l’Histoire contemporaine, sérigraphiés sur textile, Tshirt.2005, «Carton en carton sur carton» Galerie Atelier Kao Paris.2007, « Homme-Age « dans le cadre d’Afrique en Yvelines, avec JulesWokam, défilé de vêtements “Embalage” de l’Art portable dans les rues deMantes la Jolie, affichages des abris-bus, dans les espaces publics et autresmobiliers urbains. Mantes la Jolie2010, Festival Panafricain Ficoba Irun. (Espagne)«Portez vous bien?» Centre Culturel André Malraux, Bourget« Lumières noire nuit blanche » à la Maladrerie Aubervilliers, dans la NuitBlanche 20102010-2011, « Plastic attack » Fresh winds in Gardur (Island).

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