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& 6 ème festival des cultures d’islam islam the City

ème estival des ultures d ï slam islam - generiques.org · photographs of the World Trade Center tragedy. This exhibition is a collection of New Yorkers photos. A few days after

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&

6ème festival des cultures d’islam

islam

the City

intentions

11.09.01 – 11.09.11 :

Questionner les représentations de l’islam

L’Institut des Cultures d’Islam interroge, 10 ans après, l’impact artistique de la plus emblématique des attaques terroristes. De toutes les questions et les analyses que cet événement a enclenchées, le registre de l’art est très peu montré ou commenté.

Ce 6ème Festival des Cultures d’Islam est ainsi l’occasion de montrer la vitalité de la création contemporaine associée à cet événement. Cette « saison américaine » interrogera ce que l’art dit aujourd’hui des représentations de l’Islam et des musulmans, et de leurs relations avec l’occident.

Quatre saisons rythmeront cette exposition :

Season I : ante 11.09

Season II : 11.09.01

Season III : post 11.09

Season IV : 11.09.11

En dix jours, « Islam & the city » pour croise les regards, 10 jours pour une transatlantique artistique en passant par le bassin méditerranéen, la mer rouge ou le golfe persique…

09.11.01 – 09.11.11:

Dealing with representations of islam

The Islamic Cultures Institute, cultural centre in Paris, tackles the question of the artistic impact, 10 years after, of the biggest attempt on the US territory. From all the questions and analysis born from this event, the point of view of contemporary art is not very tackled nor explained.

This 6th Islamic Cultures Festival will show the vitality of the creation linked to 11.09. This ‘American season’ will deal with what art says (or let us guess) nowadays, of the representations of Islam and the Muslim people and also its relations with the western world.

For seasons will be the core of the exhibition :

Season I : ante 11.09

Season II : 11.09.01

Season III : post 11.09

Season IV : 11.09.11

In ten days, ‘Islam & the city’ will make people cross the oceans and jump into a transatlantic travel, passing by Mediterranean Sea, Red Sea or Persian Gulf…

6ème festival des cultures d’islam

partenaires / partners

6ème festival des cultures d’islam

exposition / exhibition

seasons I, II, III and IV

seasons I / II / III :

mounir fatmi

Le plasticien marocain mounir fatmi est invité par l’Institut des Cultures d’Islam { y planter sa tente… ou ses crocs, c’est selon. Il y propose une scénographie toute particulière autour de trois œuvres : - Save Manhattan et son contrepoint : une des œuvres magistrales de l’artiste sera réinterprétée en sa version 2011 et sera proposée avec une lecture en contrepoint par l’artiste, déconcertante. - Muhammad Ali : création vidéo inédite autour de la vie du boxeur

- 11 septembre et printemps arabe : création plastique unique mettant en parallèle les deux événements du point de vue des médias.

Morroccan artist Mounir fatmi is invited by the Islamic Cultures Institute to plant his tent… his art, surely. He is proposing a very particular scenography, around three pieces :

- Save Manhattan and its overlook: one of fatmi’s famous artwork will be reinterpreted in a 2011 way, with an artistic overlook explaining the hows and whys of the project - Muhammad Ali: video creation about the boxer’s life, never broadcasted - 11.09 and Arab Spring: A plastic creation comparing those two events by the point of view of newspapers.

S

season I / II / III :

youssef nabil

Photographier Catherine Deneuve, Natasha Atlas, Fanny Ardant, Rossi de Palma ou Tahar Rahim a demandé du temps à Youssef Nabil. Beaucoup de temps. A 20 ans, il quitte l’Egypte pour suivre, { New York, le photographe David LaChapelle et s’emploie, désormais à nous livrer des portraits, des autoportraits ou des créations uniques en leur genre. Sa patte ? Un tirage argentique noir et blanc colorisé à la main, { l’aquarelle mélangée, parfois { l’huile, et rehaussée de crayon. Une technique de l’artisanat égyptien qui donne un éclat rétro, qui ne cherche pas à éblouir mais bien au contraire à révéler le grain de la peau, les matières des costumes ou même la vapeur de la toile de fond devant laquelle pose le modèle.

Taking a photo of Catherine Deneuve, Natasha Atlas, Fanny Ardant, Rossi de Palma or Tahar Rahim took a long long time to Youssef Nabil. Lots of time. When he was 20, he leaves Egypt to follow, in New York City, the famous photographer David LaChapelle. Now, he delivers portraits, auto portraits and unique photo-creations. His touch? An authentic black and white photo colorized by blended watercolor, sometimes in the oil, and raised by hand with a pencil. An old Egyptian technology which gives a brightness imitating the styles of an earlier period, that does not try to dazzle but, on the contrary, to reveal the grain of the skin, the patterns of costumes or even the steam of the backdrop…

season II :

here is new-york

Le Théâtre de la Ville, abrite, pour le festival, l'exposition ‘here is New york’ (voici New York), un ensemble de photographies de la tragédie du World Trade Center. Cette exposition est une collection de photographies (amateurs ou professionnelles) comme autant de témoignages : chaque New Yorkais a été appelé à y contribuer et à envoyer ses clichés du 11 septembre, environ une semaine après. La photographie était le médium parfait pour exprimer ce qui est arrivé sur 9.11 : accessible à tous et infiniment reproductible. La tragédie de Ground Zero a frappé tous les New-Yorkais. Bien que le désastre fit la Une de chaque journal dans le monde et les images des impacts des avions détruisant les tours ont été multidiffusées 24 heures par jour, pour les New-Yorkais ce n'était pas une histoire de nouvelles : c'était un cauchemar incommensurable et chacun contribue à sa mémoire avec cette exposition. Après le 11 septembre, New York est Partout.

The Théâtre de la Ville hosts, for the festival the exhibition ‘here is new york’, photographs of the World Trade Center tragedy. This exhibition is a collection of New Yorkers’ photos. A few days after 09.11, they were asked to send their pictures of the event as a testimony of an human collective memory. Photography was the perfect medium to express what happened on 9.11, since it is democratic by its very nature and infinitely reproducible. The tragedy at Ground Zero struck all New Yorkers equally, leaving no one immune to shock or grief. Although the disaster was the lead story in every newspaper in the world, and searing footage of the planes destroying the towers was running on television 24 hours a day, to New Yorkers this wasn’t a news story: it was an unabsorbable nightmare. After 9.11, New York is

Everywhere.

season III :

majida khattari

Travaillant sur la question du rôle du voile islamique, polémique voire critique par moment, Majida Khattari affirme vouloir dépasser ces controverses et tenter de comprendre, à travers un autre regard sur les vêtements, la situation ambiguë de la femme musulmane placée entre sacralisation et menace. Majida Khattari a, en effet, décliné ces vêtements sur plusieurs modes, du tragique à la dérision, de l'interdit au désir visant à révéler « ce quotidien dramatique ». L’artiste propose, pour le festival, une performance « burquesque » et une installation d’œuvres-vêtements laissant le visiteur s’interroger sur les limites d’un voile et d’un vêtement, sur le sens et les motivations de l’interdit.

Working on the rude question, very polemic in France, of the integral veil, the burqa, Majida Khattari really wants to put an end on thoses controversies. She also wants to understand, by pointing another finger on the question of the ‘costume’, the ambiguous situation of Muslim women, between threat and sacred. Majida Khattari did, indeed, decline those costumes on several styles: from tragedy to irony, from desire to forbidden. Her shows try to “reveal this usual drama”. The artist, for this festival, proposes a “burqa performance and an installation of “costumes-works”, allowing each visitor wondering about the limits of a veil or a costume, and on the motivations on forbidding such things.

season III :

naeem mohaienem

VISIBLE est un collectif d'une dizaine d’artistes, coordonné par Naeem Mohaiemen, qui interroge la représentation dominante de la "guerre contre la terreur" et ce qu'il appelle l'ambiance de "panique sécuritaire" entretenue aux Etats-Unis depuis le 11 septembre. Leur initiative, ‘Disappeared in America’ vise à documenter les abus juridiques systématiques dans la détention et l'extradition de personnes stigmatisées dans le sillage des attaques du 11 septembre. S'il s'agit évidemment de mettre au jour l'ampleur du dispositif policier et militaire mis en œuvre sous prétexte de combattre le terrorisme, il s'agit avant tout de conférer une visibilité à des centaines de personnes - Musulmans dans leur très grande majorité - ciblées par la justice depuis cinq ans, dont la plupart sont issues du sous-prolétariat des grandes villes américaines. Il s'agit, autrement dit des gens dont on ne voit le visage que si l'on regarde la photo sur le permis de taxi attaché à la cloison de verre ou sur la carte de vendeur portée par ceux qui travaillent dans le métro. Déjà invisibles, ces personnes deviennent des "prisonniers fantômes" quand elles sont détenues et extradées vers d'autres pays selon des procédures judiciaires d'exception.

VISIBLE is a collective of a dozen of artists, coordinated by Naeem Mohaiemen, who questions predominant presentation of ‘war against fear’ and this may be linked to the atmosphere of security panic maintained in the United States since 09.11. Their initiative, ‘Disappeared in America’ aims to research systematic juridical abuses in imprisonment and extradition of persons stigmatized after the attacks of September 11th. Even if the goal is to show police and military facts implemented on the pretext of fighting terrorism, they above all confer a visibility on hundreds of persons - Muslims in their very great majority - targeted by justice since 09.11. The majority of detainees in recent paranoia times are from the invisible underclass - shadow citizens who drive taxis, deliver food, clean tables, and sell fruit, coffee, and newspapers. The only time we "see" them is when we glance at the license in the taxi partition, or the vendor ID card. When detained, they cease to exist in the consciousness: already forgotten in an everyday life, what the hell do they become when forgotten in jail?

season IV :

new york muslim city

Dans la lignée de « The Goutte d’Or ! » (Paris), Hidden Islam (Italie du Nord) et Novembre à Bamako (Mali), l’Institut des Cultures d’Islam continue d’explorer les vies quotidiennes des musulmans – artistes ou non – à travers le monde. Cette saison, en faisant escale dans la grosse pomme, c’est un focus sur les réalités sues ou cachées et les visages de l’islam new-yorkais en 2011. Islam & The City, une exposition comme un photo-reportage à travers le ”Muslim New-York City” : Little Cairo, Brooklyn, Park 51…

Bénédicte de Montlaur, diplomate arabisante, et Keith Yazmir, Manhattanite photographe, ont sillonné les cinq boroughs de New York à la rencontre des communautés musulmanes. C’est { la découverte d'identités multiples, des visages et des formes de cette facette méconnue du tissu new yorkais qu’ils nous invitent.

En partenariat avec Park51 et le consulat de France aux Etats-Unis, les expositions accueillies à Paris, seront présentées à posteriori à New-York.

Following the previous exhibitions, such as « The Goutte d’Or ! » (islam in Paris), Hidden Islam (North of Italy) et « November in Bamako (Mali), the Islamic Cultures Institute wants to show the everyday life of muslims – artists or not – all over the world. This exhibition, as a deep breath in the Big Apple, is a focus on known or unknown realities, on several faces of islam in New-York City, in 2011. Islam & The City, an exhibition as a documentary through the ”Muslim New-York City” : Little Cairo, Brooklyn, Park 51… Bénédicte de Montlaur, an Arabist diplomate and Keith Yazmir, a photograph from Manhattan, have crossed New-York City’s five boroughs to meet several Muslim communities. They invite us to discover numerous identities, faces and regards on this part of New-York, on this Muslim pride in the city.

Thanks to the partnerships between ICI, Park51 and the US Ambassy in France, the exhibitions hosted in Paris should be shown after in NYC.

Un fascinant parcours photographique au sein d'un islam universel, celui des immigrés proche-orientaux, d’Albanie, de Guyane ou encore du Pakistan, mais aussi d’un islam proprement américain, celui de la communauté africaine-américaine. Controversée dans les medias depuis le 11 septembre, mais banale au quotidien depuis longtemps, une présence musulmane qui par sa diversité fait partie intégrante du « melting pot » américain.

An intriguing photographic course in the heart of a universal Islam, from the Near East immigrants, from Albania, from Guyana or else… to Pakistan, but also from a properly American Islam, as the Afro-American community. Controversial in media since September 11th, but « normal » in the daily life for a long time, the Muslim presence makes its diversity a reality of the American dream.

6ème festival des cultures d’islam

sur scène / on stage

allah made me funny

Lors d’un voyage en Espagne, un guide touristique dit à Azhar Usman que les chrétiens, les juifs, les musulmans, y vécurent pendant très longtemps en paix mais que cette situation inédite serait impensable de nos jours… « Vous connaissez Brooklyn ? lui répond Usman, co-fondateur de ‘Allah Made me funny’ ils s’entendent super bien, tu peux même trouver un hot dog hallal avec du pain casher si ça te chante ! ». Ce spectacle, invite les spectateurs à se moquer de leurs propres peurs et ne tombe jamais dans le too much ou l’offense. Les comédiens, un “African American”, un “Arab American” et un “South Asian American” montrent la grande diversité de la communauté musulmane aux Etats Unis. Amer revient ainsi sur ses pratiques personnelles strictement arabes et les regards que cela lui cause, pendant qu’Usman se moque plutôt de son apparence de terroriste, avec sa longue barbe… Enfin, Moss éclaire de sa personne le double défi d’être noir et musulman en Amérique… tout cela avec chaleur et irrévérence.

Once, on a trip to Spain, a tour guide told comedian Azhar Usman that Christians, Jews and Muslims lived there together in peace for centuries, as though this was an ancient circumstance now impossible to achieve. "You been to Brooklyn?" quips Usman, co-founder of the "Allah Made Me Funny" comedy team. "They're getting along there just fine. … You can find a halal hot dog on a kosher bun, if you look hard enough!". Constructed around the standup routines, whether it's inviting the audience to write the joke on airport security themselves, or sheepishly admitting that four wives would be three too many, the show gets the audience laughing so hard, they’re neither afraid nor offended… Amer draws on his very Arabic family to elicit laughs over everything from checkpoints to marital misunderstandings, while Usman recalls his American-Muslim childhood and plays off his own dubious, bushy-bearded appearance. Moss offers yet another perspective as he illuminates the experience of being both black and Muslim in America with warmth and irreverence…

taqwacores / punk islam

Avec leurs langues pendantes, les Kominas, de Boston, chantent à pleins poumons pour une nouvelle génération de Musulmans. Et dans cette cave punkhouse d'un Chicago en mauvais état, une foule en transe semble être du même avis… C'est l'été 2007. Des punkers pakistanais sont arrivés à la dernière étape de leur tour américain et font la fête avec les tourmates. Il y a Koroush, un gamin Iranien de San Antonio qui appelle son groupe ‘Vote Hezbollah’; Sena, une lesbienne pakistanaise de Vancouver qui a fondé ‘Secret Trial Five’ ; Marwan, dont le groupe de Chicago ‘Al-Thawra’ donne du son de lourd métal mixé aux faux-bourdons arabes. Et là, au centre de tout cela, en serrant les poings dans et levant les bras en l'air en criant ‘Allah hu Akbar’ un converti américain blanc répond au doux nom de Michael Muhammad Knight (chevalier)… La scène de musique de punk Islamique n'aurait jamais existé sans son roman de 2003, le Taqwacores. Melant le mot arabe signifiant ‘conscience de Dieu’ avec le reste de punk hardcore, Michael a imaginé une communauté de radicaux Musulmans… que l’ICI est ravi de vous présenter sur scène !

With their tongues firmly in cheek, Boston’s The Kominas belt out an anthem for a new generation of young Muslims. And in this basement of a decrepit Chicago punkhouse, a mob of like-minded Islamic misfits sneers along. It is the summer of 2007. The Pakistani punkers have arrived at the last stop of their U.S. tour and are celebrating with tourmates. There’s Koroush, an Iranian kid from San Antonio who calls his band ‘Vote Hezbollah’; Sena, a Pakistani lesbian from Vancouver who fronts the all-girl ‘Secret Trial Five’; Marwan, whose Chicago based group ‘Al-Thawra’ pounds heavy metal beats into Arabic drones. And there, at the centre of it all, pumping his fists in the air and shouting Allah hu Akbar, is a white American convert named Michael Muhammad Knight. The Islamic punk music scene would never have existed if it weren’t for his 2003 novel, The Taqwacores. Melding the Arabic word for god-consciousness with the edge of hardcore punk, Michael imagined a community of Muslim radicals that ICI is really proud to show you on stage !

11.09.2001 de/from michel vinaver

Michel Vinaver nous donne à voir une mise en place de l'histoire où le spectateur trouve lui-même sa vérité. Il propose une réflexion sur le fonctionnement de la société et l'ordre du monde. Le spectacle est comme un patchwork visuel et sonore.

Pendant les jours qui ont suivi le « 11 septembre », M. Vinaver a découpé tous les articles des journaux de langue anglaise qui évoquaient l’événement : reportages, témoignages, enregistrements divers… Il voulait restituer ces articles dans leur langue d’origine. Ces coupures de journaux ont été triées, annotées, collées dans des cahiers. Certains passages ont été inventés par l’auteur au moment de la rédaction, notamment les répliques des traders ou la dernière réplique « voix de jeune femme ». Aujourd’hui, Michel Vinaver serait incapable de dire exactement quels sont les passages « réels » et ceux qu’il a inventés… Pour M. Vinaver, la mémoire est fragile et le but de cette œuvre était de cristalliser l’événement dans sa crudité, sa vérité pour fixer ce qui s’était passé, ce que les gens ont vécu. Cette œuvre, présentée les samedis et dimanche 10 et 11 septembre 2011 au théâtre de la Ville sera diffusée dans son intégralité en direct { l’ICI.

Michel Vinaver shows us an installation of a story where the spectator finds his truth himself. He offers a reflexion on the functioning of the society and the order of the world. The show is as a sound and visual patchwork.

During the days which followed 09.11, Mr Vinaver cut up all articles of the newspapers of English language which recalled event: reports, evidence, various recording… He wanted to restore these articles in their language of origin. These breaks of newspapers were sorted out, annotated, glued together in notebooks. Certain passages were invented by the author at the time of the writing, notably the retorts of traders or the last retort ‘voice of young woman’. Today, Michel Vinaver would be unable to say exactly which are passages were invented and which were not…

For Mr Vinaver, memory is fragile and the purpose of this work was to crystallize event in its truth to fix what had taken place, what people lived. This work, introduced a Saturdays and Sunday, 10 and 11, September 2011 in the Théâtre de la Ville will be broadcast live at ICI also.

kareem salama / country soufie

Kareem Salama est un musicien égypto-américain connu pour être le premier musulman américain joueur de country. Sa musique est un joyeux mélange de country, de pop et de rock. Il a déjà trois albums à son actif : Generous Peace (2006), This life of Mine (2007) et Third City of Light (mai 2011), sous le label LightRain Records. Salama naquit et a grandi dans un petit village de l’Oklaoma. Petit, il lisait tant la poésie occidentale que des poèmes en arabe classique. Pendant sa scolarité, Salama adorait faire de la musique avec son désormais producteur Aristotle Mihalopoulos. Il se dit inspiré par une variété de choses, comme ses propres expériences, celles de ses amis, celles de sa famille, mais aussi des choses qu’il peut lire ou observer. Il parle ainsi de thèmes universels comme l’amour, son chez-soi ou les valeurs de la famille. Ses chansons en deviennent spirituelles sans être prosélytes. Il se dit aussi inspiré par un imam du 18ème siècle, Muhammed Al’Shafi’ee, pronant la tolérance et le refus de la violence. Son titre « Generous peace » en est un vibrant hommage : « Messieurs, je suis comme l’encens, plus vous me brûlez, plus je répand ma saveur… »

Kareem Salama is an Egyptian American musician known as the first American Muslim country music singer. His music is a hybrid of country, pop and rock music. He has released 3 albums Generous Peace (2006) This Life of Mine (2007) and a third City of Lights (2011), the latter after signing LightRain Records. Salama was born and raised in a small town at the edge of Green Country in Oklahoma. He has memorized classical western poetry and classical Arabic poetry. While in school, Salama made time to work on his music with a friend and producer Aristotle Mihalopoulos. Salama says that his music is inspired by a variety of things including his own experiences, experiences of friends and family, and things that he reads. Salama highlights universal themes about love, home and family values. His songs are spiritual, without being overtly religious. One inspired by the writings of an eighth-century Islamic scholar, Imam Muhammed Al-Shafi’ee, endorses the idea of tolerance and avoiding violence in his debut single "Generous Peace": “Gentleman, I’m like incense, the more you burn me, the more I'm fragrant.”

hassan hakmoun / gnawa jazz

Hassan Hakmoun se nourrit d’influences : { quatre ans, il était déjà en représentation auprès des charmeurs de serpents et des cracheurs de feu de Marrakech alors que sa mère était déjà une célèbre guérisseuse mystique. Ses derdeba, rites de possessions, cérémonies en transes qui duraient toute la nuit hypnotisent et ses psalmodies exorcisent le Malin. La musique d’Hassan, issue des derdebas maternelles, désormais associée aux rythmes de l’islam mystique et ceux d’Afrique de l’Ouest, élève l’esprit et l’âme dans une sorte de prière. Associée aux rock, funk ou jazz, Hassan nous livre une transe Gnawa inédite, un melting pot d’influences musicales.

Hassan Hakmoun has street smarts. By age four, he performed alongside snake charmers and fire-breathers on Marrakech streets. His mother is known throughout the city as a mystic healer. Her derdeba trance ceremonies are all-night affairs where hypnotic playing and chanting exorcise evil spirits. This musical form, steeped in Islamic mysticism and West African rhythms, lifts the spirit and heals the wounded with songs of praise. Out of these origins came an emissary infused with Gnawa music as well as rock, funk or jazz.

6ème festival des cultures d’islam

tout autour / all around

nuit yallawood / yallawood night

L’orientalisme au cinéma ou comment Hollywood a fabriqué fantasmes, chimères et représentations loufouques autour du monde musulman ? De Cléopâtre au Fils du Cheik, de Rita Heyworth à Popeye, toute une culture a été fabriquée à base de poncifs ultra-revus et peu souvent corrigés… L’ICI propose une soirée exceptionnelle de Ciné-mix, dj-set et bal orientaliste aux accents de danses des 7 voiles, de courses de chameaux et de charmeurs de serpents…

Orientalism in cinema or how Hollywood created a lot of fantasy and imagined lots of things around the muslim world ? From Cleopatra to The Son of the Cheikh, from Rita Heyworth to Omar Sharif or Popeye, let’s have a look on that kind of culture, made from clichés… quite far from reality but enough for depict a religion with a few images for years… The ICI proposes an exceptional party with cine-mix, an orientalist ball with seven veils danses, camel runs ou snake charming… Welcome in our fantasy !

real bad arabs / hollywood et les arabes

Documentaire de Jack Shaheen – 52 min Une projection suivie d’un débat Le Dr. Jack Shaheen s’est intéressé de (très) près { une question centrale du cinéma américain : la place du musulman, de l’arabe par extension. En une phrase, le documentaire tente de répondre à une seule question : mais pourquoi est-il aussi méchant ?

Documentary from Jack Shaheen – 52’ A projection followed with a debate Dr. Jack Shaheen worked on that very particular subject, central in nowadays American filmmaking industry : the place of muslim people. In one word, the only question he tries to answer with this documentary is : but why are they so bad ?

inédit : the 99

Il y a quelques années, le Professeur Naif al-Mutawa, psychologue koweitien, créait THE 99, une série de comics censés représenter une des 99 vertus d’Allah, tout en apportant aux musulmans des « meilleurs modèles » (que Ben Laden ou Saddam Hussein…).

L’adaptation de cette BD en série télé est une avant-première présentée { l’Institut des Cultures d’Islam.

The concept of The 99 is based on the 99 attributes of Allah. The 99 are ordinary teenagers and adults from across the globe, who come into possession of one of the ninety-nine magical mystical Noor Stones (Ahjar Al Noor, Stones of Light) and find themselves empowered in a specific manner. Through this, The 99 series aims to promote values such as cooperation and unity throughout the Islamic world. Although the series is not religious, it aims to communicate Islamic virtues which are, as viewed by Dr. Al-Mutawa, universal in nature.

débat / debate

Sur le mode du talk-show { l’américaine, l’ICI organise un débat exceptionnel autour du projet Park51, le futur centre communautaire islamique de New-York, à proximité de Ground Zero. Sharif El-Gamal, son président viendra le présenter. Avec lui, et tout autour du projet, seront questionnés : L’Histoire de la présence musulmane aux Etats-Unis : jusqu’au 11 septembre, l’identité musulmane n’était pas une revendication en tant que telle. Depuis lors, se pose la question de sa place dans la société américaine.

L’influence du 11 septembre sur la création artistique : faisant écho { l’exposition et aux artistes qui se produisent { l’ICI, le débat sur la création contemporaine fait le point sur ce que le 11 septembre a changé dans la création artistique. L’Islam dans les medias américains : les medias américains font aujourd’hui la part belle { l’Islam. Sujet de polémique constante, talk-shows et blogs radicaux, comme « Atlas Shrugs », le très consulté blog de Pamela Geller, avivent les tensions. Mais parmi cela, d’autres medias alternatifs cherchent une voie apaisée… décryptage

As a talk-show in the American style, the ICI organizes a special debate around the project Park51, the future Islamic Community centre of New York, close to Ground Zero. Sharif El-Gamal, his president will come to introduce it. All around this project, several points should be questioned:

The History of Muslim presence in the United States: until 09.11, Muslim identity was not a claim. Muslim people now settle the question of their place in the American society. The influence of September 11th on artistic creation: echoing exhibition and artists who will be performing at ICI, the debate on contemporary creation taken stock of the situation on what 09.11 changed in artistic creation.

Islam in the American medias: the American medias don’t spare Islam today. Subject of constant debate, talk-shows and blogs radical, as "Atlas Shrugs", the very popular blog of Pamela Geller, intensify tensions. But among this, other alternative media look for a soothed down way…

Book-club

Grande tradition américaine, un Book Club s’installe { l’ICI pendant la durée du festival.

Animé par Anissa Bouziane, écrivain marocco-américaine, le Books Club est l’occasion de faire connaissance avec les textes de jeunes écrivains ou d’écrivains renommés, français ou américains, d’origine musulmane ou non, qui, { travers leur œuvre, parlent de ces questions identitaires nouvelles.

Anissa Bouziane est titulaire d’un MFA en écriture dramatique de la Columbia University de la Ville de New-York et elle a notamment enseigné l’écriture comme moyen de développement personnel à Harlem, dans le Queens et le sud du Bronx. Elle a également longtemps collaboré avec Edward Saïd, grand théoricien littéraire et intellectuel palestinien de citoyenneté américaine, auteur de L'Orientalisme, publié en 1978, traduit en 36 langues et considéré comme un des textes fondateurs des études postcoloniales. Ce livre sera le point de départ du Book Club (saison I).

Lieu privilégié pour des séances de poetry reading, soulignant cette proximité littéraire entre Etats-Unis et monde arabo-musulman. Trois sessions du Book Club permettront de retracer et de décrypter les trois saisons de la programmation à travers la littérature. Une session pour le jeune public sera également organisée.

As a great American routine, a Book Club will be set at ICI. Anissa Bouziane, Morrocco-Amercian writer will invite the audience to discover young or well-known writers, French or American, Muslim or non-Muslim literature… Everything linked to a central point: the rising of new identity questions.

Anissa Bouziane holds an MFA in Fiction Writing from Columbia University in the City of New York, a Certificate in Film from New York University, and a BA from Wellesley College. She worked for several years as a Staff Developer teaching writing in the public schools in Harlem, Queens, and the South Bronx. She former worked with Edward Saïd, a Palestinian American literary theorist and advocate for Palestinian rights. As a founding figure in postcolonialism, Said was an influential cultural critic and author, known best for his book Orientalism (1978), which catapulted him to international academic fame.

The Books Club will also be the best place to welcome sessions of poetry reading, overlooking all the very little pretty things, between United States of America and the Muslim World. Three sessions of the Book Club will tackle each part of the the three seasons of the festival. One sessions dedicated to youngsters will be set.

nuit des series / series night

Le ciné-club proposera une sélection de séries américaines montrant la manière dont la télévision s’empare de la question de l’Islam. Parmi elles :

The 99, Aliens in America, Ahmed et Salim, Sleeper Cell… De l’animation au reality-show, une nuit pour (re)decouvrir une autre partie de l’immense richesse des series made in USA.

Et, tous les jours, deux épisodes de « La petite mosquée dans la prairie » seront diffusés. Comment parler de la question de l'intégration de la communauté musulmane dans une bourgade canadienne (Mercy)… A travers une galerie de portraits (volontairement) clichés, Little Mosque décrit des situations, entre intégration et rejet de cette communauté… Cultissime !

Our cine club will propose a selection of American, showing how the television tackles the question of Islam. The 99, Aliens in America, Ahmed et Salim, Sleeper Cell… From animation to reality-shows, one nuit to (re)discover the deepness of muslim roles in US series. And, every day, two episodes of Little Mosque on the Prairie will be broadcast. A unique show that does derive some of its humour from exploring the interactions of the Muslims with the non-Muslim townspeople of Mercy, and the contrast of conservative Islamic views with more liberal interpretations of Islam.

Cinema : Le/ The message

Ce film raconte l’histoire de la naissance de l'Islam depuis la révélation accordée à Mahomet en 610/611 jusqu'au pèlerinage d'adieu à la Mecque où il meurt le 8 juin 632. Constitution de la nouvelle communauté, rédaction du Coran, persécutions, combats grandioses et sanglants menés par Hamza, le "lion du désert", contre les armées des marchands qui faisaient commerce des idoles autour de la Kaaba, exil à Médine et construction de la première mosquée, institution du culte, conversions d'anciens persécuteurs comme Abou Sofyan, trêve et rupture de trêve jusqu'à la grande "trêve de 10 ans". C'est alors seulement que trois cavaliers - envoyés par Mahomet - vont demander aux souverains des trois autres parties du monde connu à l'époque - empire romain, empire perse, empire byzantin - de se convertir.

This film tells the history of the birth of Islam since the revelation granted in Mahomet in 610/611 untill the last pilgrimage in Mecca where he dies on June 8th 632. Constitution of the new community, writing of the Koran, persecutions, huge and bloody battles led by Hamza, " lion of the desert” against the armies of the idols traders around Kaaba, banishment in Medina and building of the first mosque, institution of worship, conversions of older persecutors as Abou Sofyan, truce and break of truce until the big "10-year truce". From this moment only three horsemen - sent by Mahomet - are going to ask the sovereigns of the three empires of the world (Roman, Persian and Byzantine) to get converted.

De / Of : Mustapha Akkad Date : 1976 Avec / with : Anthony Quinn, Irène Papas, Michael Ansara, Ahmed Abdelhalim Musique / music : Maurice Jarre

Aliens in America, the movie Pour ceux qui auront raté la performance, l’ICI diffuse le film de leur dernier spectacle. For those who missed the show, ICI broadcasts the film of their last performance.

gastronomie

Tous les soirs, la création gastronomique sera également au rendez-vous. En faisant des passerelles en plusieurs univers gastronomiques fortement identitaires, le burger ira questionner le briouate et le ketchup se remettra en question face à la harissa… ou sera-ce le contraire ?

visites de quartier

Plus qu’une simple découverte du quartier, les traditionnelles visites de la Goutte d’Or organisées chaque année par l’ICI seront cette année l’occasion d’un voyage aux Etats-Unis. Analyse comparée de la Goutte d’or et d’un quartier de Boston, les visites ouvrent la réflexion sur les politiques d’intégration, les politiques urbaines telles que pratiquées en France et aux Etats-Unis.

spa

Spas de luxe ou de quartier, spa de jour, spa médicaux, nails spa, les spa se sont particulièrement développés aux Etats-Unis ces dernières années. Comme de véritables échos aux hammams des civilisations ottomanes et arabo-musulmanes. A l’occasion du festival, le spa de l’ICI ouvrira ses portes pour détendre le public tout au long de la journée !

cuisine

Every night, the gastronomic creation will also be challenging a few gastronomic worlds of strong identity using different brigdes. The burger will question the briouate and the ketchup the harissa; or will it be the contrary?

visits of the "Goutte d'Or"

More than a simple discovery of the neighborhood, the usual visits of the "Goutte d'Or" organised each year by ICI will, this coming September, be an opportunity to travel in the US. Comparing the Goutte d'Or with one block of Boston, the visits will open the debate on integration politics and urban politics which are in place in France and in the US.

spa

Luxury spas or neighborhood spas, medical spas, nail spas, the spa culture really got in the last few years. Like a real echo to the famous hammam of Ottoman civilisations and Arabic-Muslim ones. For the time of the festival, the ICI spa will open its doors to the audience to relax all day long.

* programmation sous réserve – juin 2011

Institut des Cultures d’Islam 19-23 rue Léon – 75018 Paris

01 53 09 99 84

www.institut-cultures-islam.org