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Cahier Emploi n°1 Séance de travail du 4 décembre 2007 avec : Claude KOMARNICKI, Chargée d’étu- des Emploi-Formation à l’Agence pour le Développement Durable de la Ré- gion Nazairienne (ADDRN) Nicole TAILLE, Coordonnatrice Emploi- Formation à la Direction Départemen- tale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP 44) Conseil de Développement de la Loire-Atlantique DIAGNOSTIC TERRITORIAL POUR L’EMPLOI ET LA FORMATION : ZONE D’EMPLOI DE SAINT-NAZAIRE ACCOMPAGNER LES EMPLOIS D’AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN EN LOIRE-ATLANTIQUE

Emploi1

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Page 1: Emploi1

Cahier Emploi n°1

Séance de travail du 4 décembre 2007 avec : Claude KOMARNICKI, Chargée d’étu-des Emploi-Formation à l’Agence pour le Développement Durable de la Ré-gion Nazairienne (ADDRN)

Nicole TAILLE, Coordonnatrice Emploi-Formation à la Direction Départemen-tale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP 44)

Conseil de Développement de la Loire-Atlantique

DIAGNOSTIC TERRITORIAL POUR L’EMPLOI ET LA FORMATION : ZONE D’EMPLOI DE SAINT-NAZAIRE

ACCOMPAGNER LES EMPLOIS D’AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN EN LOIRE-ATLANTIQUE

Page 2: Emploi1

1.

La démarche de diagnostic territorial Emploi - Formation :

La mise en place La démarche de diagnostic territorialisé emploi formation, a été mise en place en 2006 à la demande du Service Public de l'Emploi (DRTEFP, ANPE, AFPA, Assedic) et de la région des Pays de la Loire. Cette démarche origi-nale est spécifique à la région Pays de la Loire. L’objectif Le périmètre commun d’observation est celui de la zone d’emploi. Sur la base d’une méthode commune de diagnostic, chacune des 18 zones d'emploi régionales1 est chargée de proposer des pistes d'action en ma-tière d'emploi et de formation. Les plans d’actions doivent être cohé-rents entre eux. Le principe Chaque année, le groupe local de la zone d’emploi concernée éta-blit et rédige le diagnostic puis s'accorde sur les priorités d’actions à mettre en place. Les utilisateurs Les éléments du diagnostic s’adressent au Service Public de l’Emploi, aux collectivités territoriales, aux structures d’accueil, d’information et d’insertion, aux consulaires et aux représentants d’entreprises et aux structures de développement local.

Dans le cadre de sa réflexion « Accompagner les emplois d’aujourd’hui et de demain en Loire-Atlantique », le Conseil de Développement de la Loire-Atlantique a souhaité structurer sa démarche en partie par zone d’emploi. Les diagnostics emploi-formation 2007 des quatre zones d’emplois de la Loire-Atlantique (Saint-Nazaire, Châteaubriant, Ancenis et Nantes) s’avèreront donc utiles pour aborder les problématiques départe-mentales liées à l’emploi. Compte tenu de la qualité des documents de synthèse des zones d’emploi, ils ne seront pas reformulés, mais adressés tels quels aux mem-bres du Conseil de Développement de la Loire-Atlantique.

La démarche du Conseil de Développement de la Loire-Atlantique

LES DIAGNOSTICS TERRITORIAUX EMPLOI - FORMATION DES PAYS DE LA LOIRE : Point de départ de la réflexion du Conseil de Développement de la Loire-Atlantique

Cahier du Conseil de Développement de Loire-Atlantique Emploi - numéro 1 2

1Nord et Est Mayenne, Nord Sarthe, Sarthe Centre, Sud Sarthe, Sud Mayenne, Laval, Segréen, Angers, Saumur

Bauge, Choletais, Est Vendée, Sud Vendée, La Roche sur Yon, Ouest Vendée, Saint-Nazaire, Châteaubriant, Ancenis et Nantes.

Saint Nazaire

Nantes

Ancenis

Châteaubriant

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Le groupe local Le groupe local réunit une quinzaine de partenaires qui agissent au service de l'em-ploi, de la formation, de l'accompagne-ment et de l'insertion :

Cahier du Conseil de Développement de Loire-Atlantique Emploi - numéro 1 3

2. LE DIAGNOSTIC 2007 DE LA ZONE D’EMPLOI DE SAINT-NAZAIRE : PARTICULARITÉS ET ÉLEMENTS DE SYNTHÈSE

Atouts : • Un tissu économique globale-

ment diversifié, une évolu-tion de l’emploi positive de-puis 2005 assortie d’une baisse significative du taux de chômage,

• Un tissu industriel qui se

maintient et un plan de char-ges des entreprises du bâti-ment orienté à la hausse,

• Un secteur intérimaire très

présent et qui génère de nombreux emplois,

• Un appareil de formation ini-

tiale en évolution constante. Faiblesses : • Une sensibilité forte aux aléas

de la conjoncture (activité cyclique ou saisonnière),

• De réelles tensions sur plu-

sieurs métiers porteurs de la zone d’emploi corrélées à un problème d’attractivité, de connaissance,

• Une demande d'emploi fémi-

nine majoritaire et un noyau dur de demandeurs d’emploi de très longue durée qui res-tent ancrés dans la difficulté, malgré un contexte économi-que favorable.

Quelques éléments de synthèse générale du diagnostic 2007

Extrait du diagnostic

Spécificités de la démarche

Le diagnostic 2007 Le diagnostic dresse les grands chiffres caractéristiques de la zone d’emploi. Qua-tre publics particuliers et six secteurs d'ac-tivité2 représentatifs de l'économie de la zone d'emploi font l’objet de ce document de synthèse. Il permet d'identifier les atouts et les faiblesses du territoire et d’en extraire des pistes de réflexion. Le diagnostic de 2007 n’est pas une remise à plat de l’ensemble des données, mais une actualisation de celui de 2006.

• La Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Profes-sionnelle et l'Agence pour le Développe-ment Durable de la Région Nazairienne, animateurs du groupe de travail,

• Le conseil Régional, antenne de St-Nazaire

• Le conseil Général, la DGAS • L’Agence Nationale pour l’Emploi de

Trignac, Equipe « Convention de Reclas-sement Personnalisé »

• L’ASSEDIC des Pays de la Loire • L’Education Nationale, le Centre d’In-

formation et d’Orientation de St-Nazaire • La Mission Locale - Système de veille

partagée des 4 missions locales de la zone d’emploi

• Le Plan Local pour l’Insertion et l’Em-ploi de l’agglomération nazairienne

• Le service emploi du Pays de Pontchâ-teau - Saint-Gildas-des-bois

• La CCI de St-Nazaire • La Chambre de métiers et de l’artisanat

de St-Nazaire • Cap Emploi • Le Centre d’Information sur les Droits

des Femmes et des Familles du bassin nazairien

2Deux secteurs d’activité supplémentaires ont été étudiés :

conseil et assistance et santé action sociale, mais n’apparais-sent pas dans le document de synthèse.

Page 4: Emploi1

Cahier du Conseil de Développement de Loire-Atlantique Emploi - numéro 1 4

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Zone d’emploi de Saint-Nazaire - nov. 2007 5

Population du territoire : estimation au 1er janvier 2006• Zone d’emploi : 288 000 habitants• Pays de la Loire : 3 426 000 habitants• % zone d’emploi / région : 8,4 %

Estimation de l’emploi total• Nombre d’emplois : 105 700 (source INSEE 2005 provisoire)• % zone d’emploi / région : 7,6 %

Nombre total d’entreprises : 7 283 (source Assedic 2006)• moyenne salariés par entreprise : 9,8 - région : 11,2

Les 5 secteurs économiques réunissant le plus de salariésSecteurs économiques (NES 36) zone d’emploi région

Commerce de détail, réparations 11,7 % 9,3 %Construction 10,9 % 9,8 %Services opérationnels 10,4 % 10,5 %Construction navale, aéronautique et ferroviaire 9,4 % 1,6 %

Santé, action sociale 7,7 % 8,1 %Source : Assédic - emploi salarié au 31 décembre 2006 (provisoire)

Les 5 familles de métiers réunissant le plus de demandeurs d’emploiFamilles Professionnelles zone d’emploi régionServices aux particuliers 15,9 % 15,5 %Commerce 14,8 % 14,3 %Gestion - Administration 11,4 % 12,0 %Bâtiment - Travaux Publics 9,6 % 7,4 %Mécanique - Travail des métaux 8,4 % 5,2 %

Source : ANPE (DRTEFP) au 31 décembre 2006 - catégories 1 et 6

Demande d’emploi• Nombre de DEFM de catégorie 1 : 7 552 à fin juin 2007• Taux de chômage : 8,2 % à fin juin 2007Source : ANPE (DRTEFP)

Diagnostic territorial pour l’emploi et la formationZone d’emploi de Saint-Nazaire - année 2007

Localisation des emplois salariés privés et évolution annuelle 2005-2006

Source : Assédic 2006 provisoire

Source : Assédic 2006 provisoire

Répartition de l’emploi salarié par secteurs

1 Critères de choix des zones d’emploi :• population totale en 1999 comprise entre 200 et 300 000 habitants• emploi total 2004 : entre 90 et 120 000 emplois• emploi Assédic 2006 : entre 57 et 72 000 salariés

L’emploi dans l’industrie et la construction pèse plus lourd localement

Évolution annuelle de l’emploi salarié (+2,4%), supérieure à celle des Pays de la Loire (+1,8%)

Évolution décennale de l’emploi salarié : la zone d’emploi dans le trio de tête

Page 6: Emploi1

Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 6

► TRAVAIL DES MÉTAUX ET MÉCANIQUE

ATOUTS FAIBLESSESÉvolution du secteur - tendances

• Ces secteurs forment le socle industriel du bassin nazairien,• Le secteur de la navale et de l’aéronautique offre une bonne visibilité à moyen terme,• Les carnets de commandes sont bien remplis chez Airbus. Pas de remise en cause de l’existence du site nazairien malgré des évolutions annoncées,• Une organisation en réseau qui commence à porter ses fruits (Néopolia, EMC2) en matière de diversification et R&D.

• Une dépendance des deux grands donneurs d’ordre de centres de décision extérieurs à la région,• Légère contraction de l’emploi (-3.6%) entre 2005 et 2006 due essentiellement à des pertes sur la construction navale (environ 200 postes) et l’aéronautique (environ 100 postes),• Une culture de la sous-traitance encore trop développée,• Un trop faible nombre de PME de plus de 200 salariés, pour assurer une réactivité face aux enjeux économiques.

Tensions• De réelles opportunités d’emploi avec :

- des tensions particulièrement élevées pour les tuyauteurs (2.3) et les charpentiers structures métalliques (4.6),

- 1 515 offres d’emplois enregistrées sur l’année 2006 pour les 4 principaux métiers du secteur,

- 635 intentions d’embauches exprimées pour 2007 soit une augmentation de 55 % par rapport à 2006,

- la zone d’emploi concentre 74 % des besoins régionaux exprimés pour les ouvriers qualifiés par formage de métal,

• Peu de travail saisonnier,• Les salaires moyens sont plus élevés localement qu’en région.

• Des offres d’emploi difficiles à pourvoir : durée > à 6 mois pour 50 à 80 % d’entre elles contre 35 % en moyenne – taux de satisfaction faibles (37 % pour les charpentiers en structures métalliques),• Le secteur demeure touché par le chômage (11 % de la DEFM catégorie 1 et 6), fait révélateur d’une inadéquation des qualifications aux besoins des employeurs,• Des besoins de renouvellement importants : 21 % des salariés de la construction navale et aéronautique ont plus de 50 ans (18% en moyenne sur la zone d’emploi).

Adéquation emploi - formation

• La part consacrée au secteur par la formation continue (36 % des demandeurs d’emploi formés sur la zone d’emploi ; 12 % sur la région) témoigne d’une bonne réactivité aux besoins des entreprises.

• La formation initiale accueille un volume de public relativement faible : les GFE mécanique et métallurgie représentent un peu moins de 10 % des effectifs en dernière année de formation, la voie de l’apprentissage est peu utilisée (5 % de la formation initiale).

SYNTHÈSE ENJEUX• Caractéristique locale de maintien de l’emploi industriel, avec des effets positifs du système de diversification mis en place et de réels besoins de main d’œuvre exprimés,• Un poids des salariés âgés important,• Des initiatives en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences qu’il faut poursuivre,• De réelles tensions sur 5 à 6 métiers de ces secteurs.

� Mettre en place les stratégies adaptées à l’issue du travail d’investigation sur la filière porté par EMC2, visant à apporter une lisibilité à moyen terme sur les besoins : volume, qualifications nécessaires et leurs évolutions,� Travailler sur l’attractivité des métiers notamment auprès des jeunes et préparer des publics à se qualifier.� Permettre aux demandeurs d’emploi, voire aux salariés (promotion interne) d’accéder à la qualification.� Favoriser le maintien en emploi des seniors en développant le tutorat des employés les plus jeunes.

salarié privé)

d’emploi)

de l’emploi salarié

er secteur recruteur via le travail temporaire

APPROCHE PAR SECTEURS

90100110120130140150160170

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006P

Travail des métauxEnsemble des secteurs

Source : Assedic - 2005 provisoire

Évolution relative de l’emploi salarié depuis 10 ans

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Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 7

► COMMERCE DE DÉTAIL

ATOUTS FAIBLESSESÉvolution du secteur - tendances

• L’évolution de l’emploi salarié est constante depuis 10 ans et plus forte localement (+40%) qu’en Pays de la Loire (+27%) ou Loire-Atlantique (+30%),• Le poids de l’emploi salarié du secteur est plus élevé localement : 12% pour 9% en région et 10% en Loire-Atlantique,• 1er secteur (NES 36) en termes d’effectifs en 2006 (3ème en 1997),• Ce secteur enregistre le plus d’établissements, mais il est très atomisé : 90% ont moins de 10 salariés (83% en moyenne tous secteurs),• 2ème secteur en volume pour les offres en CDI.

• En 2006, léger ralentissement de l’évolution annuelle de l’emploi salarié +2% (+2,4% en moyenne tous secteurs),• Le temps partiel est important : il faut 1,71 poste de travail pour 1 équivalent temps complet (1,54 en moyenne tous secteurs),• 3ème secteur présentant un taux important de salariés ayant un bas salaire (22%) (moyenne tous secteurs : 10%), • Également 3ème secteur présentant un salaire horaire moyen net parmi les plus bas (8,5€ en 2005 pour 10,6€ tous secteurs).

Tensions• Le taux de saisonnalité global du secteur est plus faible que la moyenne tous secteurs : 35% des intentions d’embauche pour 44% en moyenne tous secteurs,• Peu de difficultés de recrutement sont exprimées par les entreprises concernant les besoins de main d’œuvre des métiers du secteur (29% pour 45% en moyenne) :

- les métiers de caissiers et employé libre service arrivent en 3ème position des intentions de re-crutement, avec une faible saisonnalité (24%),

- la demande d’emploi enregistrée sur le métier d’ELS a diminué de -13,5%, soit plus que pour l’ensemble des métiers (-0,9%).

• 70% des offres sont des CDD, dont la majorité a une durée inférieure à 6 mois (effet de l’emploi saisonnier), • Le secteur concentre 15% de la DEFM, • Les besoins de renouvellement sont peu importants, la proportion de salariés de + de 50 ans est faible (10% pour 18% en moyenne),• Un taux de tension offre d’emploi/demande d’emploi élevé sur le métier d’ELS (1,6 pour 0,7 en moyenne), avec un nombre d’offres en baisse (-35%) et un taux de satisfaction des offres en diminution, • Un taux de saisonnalité très élevé sur certains métiers de la vente : de 54 à 90%

Adéquation emploi - formation• Le commerce représente la filière de formation la plus importante en voie scolaire : un effectif total de près de 1 700 jeunes en 2006, soit 20% des effectifs,• Les formations disponibles localement permettent un parcours complet du BEP au BTS, voire même licence professionnelle.

• Une offre de formation continue assez peu développée, au regard du nombre de formés en formation initiale.

Publics• Un secteur particulièrement féminin : 70% des salariés sont des femmes (moyenne tous secteurs 42%),• Des salariés jeunes : 62% des salariés ont moins de 34 ans (moyenne tous secteurs 46%).

• Une demande d’emploi jeune et féminine : parmi les métiers d’inscription des demandeurs d’emploi, 13% concernent les métiers du secteur. Le poids des moins de 25 ans y est élevé : 43% (23% en moyenne) et 90% sont des femmes (moyenne 51%).

SYNTHÈSE ENJEUX• Le secteur du commerce offre de nombreuses opportunités mais qui sont souvent saisonnières ou à temps partiel et peu rémunératrices.

� Travailler sur le complément d’activité pour offrir davantage de postes stables, à temps complet et de meilleurs revenus,� Analyser la demande d’emploi afin d’envisager la consolidation des orientations professionnelles vers d’autres secteurs,� Agir conjointement avec les enseignes pour permettre aux demandeurs d’emploi inscrits sur ces métiers d’accéder à des emplois pérennes (pôle commercial Ruban Bleu).

privé)

d’emploi)

de l’emploi salarié

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Commerce de détail, réparationsEnsemble des secteurs

Source : Assedic - 2005 provisoire

Évolution relative de l’emploi salarié depuis 10 ans

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Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 8

► CONSTRUCTION

ATOUTS FAIBLESSESÉvolution du secteur - tendances

• Une augmentation importante de l’emploi,• La moitié des offres d’emploi sont en CDI,• Les plans de charge des entreprises sont bien orientés : projets urbains jusqu’en 2010-2012, avec un volume d’emplois supplémentaires nécessaires pour ce qui concerne les projets Carene, estimé à environ 550 personnes pour la période 2008/2012,• Une évolution positive de la création d’entreprises en 2006 (+6,7%), négative dans la zone d’emploi (-2,4%).

• Un volume d’offres d’emploi déposées par les entreprises du BTP toujours faible (4,8%), • En revanche, les demandes de l’ensemble des secteurs économiques dans les métiers du bâtiment sont plus importantes : 1 760 offres (soit 9,6% de l’ensemble des offres), mais 53% sont des missions intérimaires (moyenne 22%).

Tensions• L’intérim s’avère être un vecteur de recrutement systématique, • Le poids de l’emploi intérimaire est très important (1 200 ETC en 2006, soit 27% de l’ensemble, avec un taux de recours élevé : environ 15% (6% en moyenne),• Une saisonnalité quasi inexistante : 5% pour 44% dans l’ensemble des secteurs (BMO),• Pour 2007, un volume d’intentions d’embauche élevé : 977 postes, soit une évolution annuelle de +61,8% (+5,6% dans l’ensemble des BMO).

• Un nombre de demandeurs d’emploi très important, en augmentation annuelle (+6%), • Tous les métiers du bâtiment sont jugés difficiles à recruter, • Des professionnels plutôt « âgés » travaillent en intérim : 20% des ETC sont effectués par des personnes de 45 ans et plus (15% en moyenne), • Un salaire horaire toujours faible : 9,6 € (10,6 € en moyenne).

Adéquation emploi - formation• Une augmentation des formés en apprentissage (+40% d’entrées entre 2004 et 2006),• Plus d’un tiers des contrats d’apprentissage de la zone d’emploi sont signés par les entreprises du BTP (29% en Pays de la Loire), soit rapporté à l’emploi salarié un poids de l’apprentissage de 6,1% pour 2% en moyenne,• Des effectifs en formation continue stables.

• Un manque de places dans les CFA, • mais, un taux de rupture relativement important des contrats d’apprentissage : 19,3%, soit 86 contrats sur 445 signés, (21% tous secteurs)• Une baisse annuelle des formés en formation initiale (328 pour 358),• Le volume des formés ne suffira pas à compenser les départs et les besoins liés à la croissance prévisible du secteur.

Publics• Le poids des moins de 25 ans est nettement plus important dans le BTP, conséquence de l’apprentissage, vecteur de recrutement « culturel »,• La profession a fait des efforts pour attirer la main d’œuvre : salaires, conditions de travail…,• La profession s’implique dans l’insertion par l’économique de publics en difficulté (marchés publics et réflexions sur des actions d’insertion).

• L’emploi est masculin : les femmes ne représentent que 11% de l’emploi Assédic 2006 du BTP (40% en moyenne tous secteurs), • Plus d’un millier de salariés ont 50 ans ou plus en 2005 : ce qui interroge sur les conditions de remplacement dans les prochaines années.

SYNTHÈSE ENJEUX• Les perspectives d’emplois sont bien orientées, mais ce secteur est confronté, de façon récurrente, à des difficultés de recrutement, Le gros œuvre est particulièrement touché,• Les entreprises indiquent des difficultés à maintenir, voire fidéliser les salariés entrants, • Les tensions exprimées sur les embauches sont un frein réel au développement du secteur.

� Sur la base des éléments de prospective de l’étude Carene sur la filière BTP, travailler en partenariat à la mise en place d’actions ciblées,� Par exemple, en communiquant (en relation avec la profession), sur le développement du secteur, sur ses métiers… auprès des jeunes, des adultes,� Développer un outil d’accompagnement et de suivi à l’usage des entreprises et des salariés pour agir sur les ruptures de contrats,� Analyser les missions intérim dans le secteur et les caractéristiques de la demande d’emploi.

privé)

l’emploi salarié privé

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1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006P

ConstructionEnsemble des secteurs

Source : Assedic - 2005 provisoire

Évolution relative de l’emploi salarié depuis 10 ans

Page 9: Emploi1

Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 9

►HÔTELLERIE-RESTAURATION

ATOUTS FAIBLESSESÉvolution du secteur - tendances

• Un secteur en très forte évolution d’emplois : le double de la moyenne de la zone d’emploi,• Un emploi très féminin (58% de l’emploi salarié privé 2006 pour 40% en moyenne tous secteurs zone d’emploi) et jeune : seulement 11% d’actifs de plus de 50 ans (18% en moyenne tous secteurs),• Une forte atomisation du secteur : 91% des entreprises ont moins de 10 salariés avec un effectif moyen de 4,6 salariés pour 9,6 en moyenne zone d’emploi.

• Une saisonnalité et un temps partiel toujours très marqués : il faut 2,4 postes de travail pour un équivalent temps complet (1,6 en moyenne tous secteurs zone d’emploi),• Peu de postes d’encadrement : 16% de cadres, agents de maîtrise, techniciens (26% en moyenne tous secteurs zone d’emploi),• En corollaire, un des secteurs (le 2ème) où les salaires sont les plus bas, élément qui ne favorise pas l’attractivité de la profession.

Tensions• Des tendances d’évolution positive :

- un taux global de satisfaction des offres supérieur à la moyenne pour les métiers du secteur,

- une augmentation des offres de +8% en 2006 sur 4 métiers principaux du secteur, et des intentions d’embauche en hausse pour les serveurs : +25 %,

- une plus grande stabilité et durabilité de l’emploi offertes aux cuisiniers.

• 50% des motifs d’inscription correspondent à une fin de contrat (29% en moyenne zone d’emploi),• Taux de tension en hausse annuelle pour 3 métiers du secteur pour lesquels on observe une augmentation des offres d’emploi et une diminution du nombre de demandeurs d’emploi inscrits : serveurs, cuisiniers et employés polyvalents de la restauration.

Adéquation emploi - formation• Une offre de formation initiale de qualité caractérisée par une prédominance de la formation en apprentissage pour les cuisiniers, • Une augmentation en 2006 du nombre de places en formation professionnelle continue.

• Les contrats d’apprentissage présentent un taux de rupture brute très important (43%) et un taux d’insertion (64%) plus faible que dans les autres secteurs (77%),• Une transversalité sectorielle (production et commercialisation alimentaires, tourisme…) qui peut offrir des opportunités stables sur l’année, mais elles sont rares.

Publics• Aujourd’hui, 65% des demandeurs d’emploi sont indemnisés par l’assurance chômage (56% en moyenne tous métiers),

• La modification des textes sur l’indemnisation des saisonniers va, à moyen terme, diminuer considérablement le nombre des personnes indemnisées.

• Une forte demande de jeunes sur les métiers de serveur et cuisinier et de femmes également en service.

SYNTHÈSE ENJEUXC’est un secteur en tension qui offre des opportunités d’emploi mais, une forte saisonnalité locale de l’activité et des niveaux de salaires toujours bas sont à l’origine du maintien des difficultés de recrutement.

� Faire prendre conscience aux entreprises de leur responsabilité sociale compte tenu du changement du régime indemnitaire et faire évoluer leurs pratiques de recrutement,� Se saisir de l’opportunité d’une plus grande stabilité d’emploi et d’un nombre significatif de postes à pourvoir pour les emplois de cuisiniers pour faciliter l’accès de jeunes et de femmes sur ce métier,� Développer la formation continue et la reconnaissance d’expériences de personnes ayant travaillé dans ce secteur.

salarié privé)

d’emploi)

de l’emploi salarié

90100110120130140150160170

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006P

Hôtels et restaurantsEnsemble des secteurs

Source : Assedic - 2005 provisoire

Évolution relative de l’emploi salarié depuis 10 ans

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Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 10

► TRANSPORT - LOGISTIQUE

ATOUTS FAIBLESSESÉvolution du secteur - tendances

• Une évolution décennale de l’emploi salarié (+30%) supérieure à la progression moyenne de l’ensemble des secteurs (+21%), avec une forte augmentation de l’emploi dans les transports routiers de marchandises (+44 %),• Le port de Saint-Nazaire (en 2006 : 5ème rang national) et l’axe de transit ligérien Saint-Nazaire/Nantes/Angers sont des infrastructures déterminantes pour l’activité de ce secteur, • En corollaire, une spécificité locale liée aux services, transport et manutention portuaires (le tiers des emplois),• Une forte transversalité des métiers avec 60% des emplois répartis dans d’autres secteurs d’activité.

• Une exigence accrue des entreprises sur les recrutements (contraintes réglementaires liées aux autorisations de conduite),• Un volume d’offres d’emploi très faible (1,5%),• Un emploi intérimaire très présent, notamment en logistique,• Les postes occupés par des femmes (1/4 des emplois) sont majoritairement à temps partiel.

Tensions• Des besoins importants :

- en renouvellement de postes : 17% de plus de 50 ans en 2005, soit quelque 640 postes,

- en main d’œuvre, notamment dans les métiers de conducteurs routiers de transport en commun (113 exprimés pour 2007),

• Des salaires attractifs, plus élevés localement qu’en région,• Peu de travail saisonnier.

• Un secteur touché par le chômage (8 % de la DEFM),• Un taux de tension important pour le métier de conducteur de transport de marchandises,• Des recrutements jugés difficiles pour les conducteurs voyageurs : 80 % de difficultés,• Un poids important de l’intérim,• Une demande d’emploi qui reste concentrée sur des emplois de manutention.

Adéquation emploi - formation• L’appareil de formation initiale est localement bien présent en logistique et principalement pour des niveaux supérieurs (techniciens), • La plateforme de formation initiée fin 2007 devra répondre aux besoins de formation continue.

• La formation initiale est quasi inexistante dans les 1ers niveaux de formation (un CAP d’agent entreposage au Lycée Ste Thérèse) soit 1% de formation initiale contre 8 % au niveau régional. • Les causes qui expliquent cette faiblesse de l’appareil de formation proviennent, d’une part, de l’âge requis pour passer les différents permis ou licences et, d’autre part, de l’absence d’organisme de formation sur le bassin.

SYNTHÈSE ENJEUXLe renforcement de la filière transport logistique est un enjeu du territoire. Localement, l’offre de formation doit faire l’objet d’une veille pour accompagner l’évolution des métiers et des emplois.

� Faire évoluer la représentation des métiers notamment auprès des jeunes,� Développer la formation initiale et continue en relation avec les entreprises.� Pérenniser une offre de formation et la développer au regard des perspectives d’embauche.

privé)

l’emploi salarié privé

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1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006P

TransportsEnsemble des secteurs

Source : Assedic - 2005 provisoire

Évolution relative de l’emploi salarié depuis 10 ans

Page 11: Emploi1

Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 11

►LE TRAVAIL TEMPORAIRE

Évolution du secteur - tendances• 17 800 intérimaires en 2006 pour 72 200 missions,• 4 405 équivalents temps complet en 2006 (similaire à 2002), • +85% dévolution de l’emploi intérimaire entre 1998 et 2006 (moyenne emploi salarié privé : 17%),• réduction de la durée moyenne d’une mission : 13,3 jours en 2006 – 14,1 j en 1998,• diminution du temps travaillé sur l’année : 2,5 mois en 2006 pour 2,9 mois en 1998.

• Sur les dix dernières années, l’évolution du travail temporaire accompagne celle de l’emploi salarié,• Le volume des missions et le nombre des intérimaires ont doublé en 2006 par rapport à 1995,• Comme pour la France, la durée moyenne des missions et le temps travaillé à l’année se réduisent. • Le taux de recours des entreprises au travail temporaire est, dans la zone d’emploi, le double du niveau national (5,8% pour 3,2% en France).

Publics• 13 800 hommes et 4 000 femmes en 2006,• Les hommes réalisent 83% des équivalents temps complet (72% en France), • Les moins de 25 ans représentent 40% des intérimaires et 35% de l’ensemble des missions, mais seulement 30% des ETC,• Le poids des personnes de 45 ans et plus dans le volume d’ETC est supérieur de 2 points à celui relevé en France : 15% pour 13%,• Deux tiers des missions sont effectués par des résidants locaux,• La moitié du volume global de travail temporaire concerne des emplois d’ouvriers qualifiés.

• Le caractère masculin de l’intérim résulte de la structure des emplois : le recours à l’intérim est traditionnellement fort dans l’industrie et la construction, secteur employant majoritairement des hommes,• Plus les intérimaires sont jeunes et plus la durée moyenne de mission et le temps travaillé à l’année sont courts, • L’aire de recrutement des entreprises de travail temporaire s’élargit : de 8% en 2002 des missions effectuées par des intérimaires externes au département de Loire-Atlantique, on est passé à 18% des missions,• Les métiers recherchés en intérim sont très variés et les demandes ciblent surtout des ouvriers qualifiés ou non. Les besoins en professions intermédiaires et cadres, bien qu’en augmentation, sont relativement faibles comparés au national : 4,5% des ETC pour 9,1% en France.

Approche secteurs� Travail des métaux• 14 520 missions (20% de l’ensemble)• 1 224 ETC (27,8% de l’ensemble)• 16,4% de l’emploi salarié privé 2006• 18,4 j de durée moyenne de mission (13,3 j pour l’ensemble des missions de 2006)• taux de recours : 10,4% - moyenne zone d’emploi : 5,8%

• Ce secteur est le principal utilisateur de l’intérim en termes d’ETC,• La durée des missions, supérieure à la moyenne, peut s’expliquer par une visibilité économique plus importante que dans d’autres secteurs, mais elle peut aussi révéler de réelles difficultés à trouver de la main d’œuvre,• Ce secteur offre des potentialités d’emploi pour les jeunes : les moins de 25 ans ont réalisé 30,5% des ETC• Les besoins des entreprises concernent surtout des métiers qualifiés : soudeurs, tuyauteurs, OQ de type industriel, chaudronniers, serruriers métalliers.

� Construction• 17 380 missions (24% de l’ensemble)• 1 208 ETC (27,4% de l’ensemble)• 10,9% de l’emploi salarié privé 2006• 15,1 j de durée moyenne de mission (13,3 j pour l’ensemble des missions de 2006)• taux de recours : 13,4% - moyenne zone d’emploi : 5,8%

• Le secteur de la construction est le 1er utilisateur en termes de nombre de missions. La durée moyenne de mission est plus courte que pour le travail des métaux, conséquence d’un manque de visibilité, et de contraintes (délais de réalisation, pénalités…) qui incitent les entreprises à mettre en place des «stratégies d’urgence» pour pallier les besoins,• Avec seulement 23% des ETC, le poids des jeunes est faible, • En revanche, la part des personnes de 45 ans et plus est nettement plus élevée (20% des ETC pour 8% tous secteurs confondus), cela révèle un besoin de personnes expérimentées et des difficultés de recrutement,• Les métiers les plus demandés en intérim sont les peintres, les menuisiers, les maçons.

SYNTHÈSE ENJEUX• Les entreprises de la zone d’emploi sont très utilisatrices de l’intérim, particulièrement dans la construction et le travail des métaux. Ce recours à l’intérim est un indicateur des tensions observées par ailleurs dans les secteurs économiques,• Les intérimaires recherchés sont surtout des professionnels qualifiés. Les postes sont en très grande majorité occupés par des hommes.• L’intérim est une porte d’entrée sur le marché du travail pour les jeunes (secteurs de l’industrie, du commerce).

� Dans la construction, le décalage entre la faible représentation des jeunes intérimaires et la forte présence de professionnels âgés interroge sur les capacités de la zone d’emploi à répondre aux besoins grandissants de ce secteur,� Dans le cadre d’une réflexion sur les besoins locaux des entreprises et sur la sécurisation des parcours au travers de la qualification pour les personnes (offre de formation continue, réforme de la formation professionnelle), travailler en partenariat avec les ETT, le FAF TT. � L’intérim est localement peu ouvert aux femmes. Cependant, des opportunités d’emploi pour le public féminin peuvent être envisagées.

Données chiffrées

Données chiffrées

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Page 12: Emploi1

Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 12

► LA DEMANDE D’EMPLOI• La demande d’emploi en fin de mois (DEFM cat.1) diminue, mais le repli est faible, inférieur à ceux enregistrés dans le département, la région ou la France. Cette baisse se concrétise par 174 inscrits en moins sur 1 an, soit -1,9%,• L’évolution annuelle dans la DEFM de catégorie 1 est très contrastée selon la durée d’inscription. Les personnes au chômage depuis moins d’un an sont plus nombreuses (+2,9%). La baisse s’observe surtout pour les inscrits depuis plus d’un an (-14,5%). En revanche, la situation est toujours très critique pour les inscrits depuis plus de 2 ans qui augmentent de +6,5%, contrairement au constat régional où les demandeurs d’emploi de très longue durée sont en baisse annuelle marquée : -8,8%,• Le taux de chômage a reculé de 1 point sur un an (juin 2007/juin 2006) mais reste toujours le plus élevé de la région : 8,2 %. Depuis la fin 2005, il ne cesse de descendre pour atteindre fin juin 2007 un niveau quasi similaire à celui observé en France (8,0%).

ENJEUX

� Axer les interventions sur le public demandeur d’emploi de très longue durée en mobilisant les actions adaptées : formations en amont de la qualification et de l’emploi, contrats aidés et insertion par l’activité économique, sensibilisation aux métiers porteurs de la zone d’emploi…

►LES FEMMES

• L’évolution de l’emploi salarié privé féminin est plus importante que celle des hommes : +43% en 10 ans (+20% pour les hommes), soit la création de 8 700 postes féminins pour 7 200 masculins,• Les femmes sont majoritaires dans la demande d’emploi de catégorie 1 : 51,5% à fin mars 2007 et leur part est plus importante localement qu’en Loire-Atlantique ou en France,• Toutes catégories d’inscription confondues, 18% des femmes sont inscrites en catégorie 2 (recherche d’un emploi à durée indéterminée et à temps partiel) pour 3% des hommes,• Depuis 2002, l’évolution de la demande d’emploi féminine suit celle des hommes,• Ecart de salaire net moyen hommes/femmes encore important en 2005 en défaveur des femmes : 21 608 euros pour les hommes et 17 705 euros pour les femmes,• Conditions toujours plus précaires de l’emploi pour les femmes : en 2005, 42% des emplois féminins sont à temps partiels (14% pour les hommes).

ENJEUX

� Poursuivre toutes les actions initiées en matière d’orientation et de diversification des choix professionnels ainsi que celles sur l’accompagnement de proximité, notamment le développement de systèmes de garde d’enfants,� Continuer les actions d’accompagnement à la mobilité géographique

10

APPROCHE PAR PUBLICS

La demande d’emploi :

6789

1011121314

déc-98

juin-99

déc-99

juin-00

déc-00

juin-01

déc-01

juin-02

déc-02

juin-03

déc-03

juin-04

déc-04

juin-05

déc-05

juin-06

déc-06

juin-07

ZE St-NazaireFrancePays de la Loire

13,3

11,3

8,28,0

6,6

10,0

90100110120130140150

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

hommesfemmes

405060708090

100110

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

hommes

femmes

Évolution du taux de chômage

Source : INSEE

Source : DDTEFP - Corinthe

Source : Assedic

Évolution relative par sexe de l’emploi salarié privéZone d’emploi de Saint-Nazaire

base 100 : 1996

Évolution relative de la demande d’emploi de cat.1base 100 : 1996

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Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 13

► LES JEUNES• On comptabilise proportionnellement moins de jeunes sur la zone d’emploi que sur la région et la projection 2015 annonce une baisse démographique de cette population deux fois plus importante qu’à l’échelon régional,• 2 083 jeunes demandeurs d’emploi sont inscrits en catégorie 1 fin mars 2007 ; ce volume est stable sur un an. Leur proportion est quasi similaire à celle observée sur la région et sensiblement identique à l’année précédente (18,9 %). Ils sont majoritairement de niveau V (47,2%), qualification reflétant bien la réalité des besoins de cette zone d’emploi industrielle et plus fortement représentée qu’au niveau régional (44,8%),• Les missions locales de la zone d’emploi ont assuré le suivi de 5 450 jeunes au cours de l’année 2006 et accueilli parmi eux, 2 349 nouveaux jeunes. La population de niveau inférieur ou égal à V est majoritaire : les jeunes accompagnés par ces structures relèvent à 41% du niveau V et à 26 % des niveaux V Bis et VI.

ENJEUX� Maintenir sur le territoire une offre de formation qualifiante adaptée en particulier au regard des évolutions de l’industrie et du bâtiment,� Favoriser les transferts de compétences et la certification d’une population de jeunes disposant d’expériences professionnelles successives mais de courtes durées (intérim, saisons, CDD),� Assurer l’accompagnement dans l’emploi des jeunes lors de leur première prise de poste,� Se saisir des opportunités d’accès à l’emploi pour de nouvelles générations dans les secteurs où les départs de séniors sont nombreux.

► LES 50 ANS ET PLUS

• Les 50 ans et plus représentent 18% des actifs sur la zone d’emploi, proportion identique à celle de la Région,• Plusieurs secteurs employant un volume d’actifs notable concentrent un pourcentage important de salariés âgés : administration publique (28%), activités immobilières (26%), construction navale et aéronautique (21%), santé et action sociale (21%). En revanche, les plus de 50 ans sont beaucoup moins présents dans les secteurs : commerce de détail (11%), hôtels et restaurants (11%) intérim (9%),• Le taux d’activité des femmes de 51 ans et plus est très inférieur à celui observé en région,• La baisse de la DEFM de catégorie 1 constatée depuis 2004 se confirme : avec un poids de 14,6% de la demande d’emploi (taux équivalent aujourd’hui à celui de la région : 14,3 %) cette population de personnes de 50 ans et plus a diminué plus fortement que celle des autres tranches d’âge ; cette évolution a profité davantage aux femmes.

ENJEUX� Sensibiliser employeurs, professionnels de l’emploi et public lui-même par un travail sur les représentations, pour faciliter l’intégration de seniors, � Consolider, prolonger les parcours par la formation et la validation des acquis de l’expérience,� Valoriser les compétences des seniors pour une transmission intergénérationnelle des savoir-faire.

Les niveaux de formation

Les jeunes :

600700800900

1 0001 1001 2001 3001 4001 5001 6001 7001 800

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

hommesfemmes

405060708090

100110120

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Moins de 25 ans 25-49 ans 50 ans et plus

Source : DDTEFP - Corinthe

Évolution de la demande d’emploi de cat.1 des moins de 25 ans

Source : DDTEFP - Corinthe

Évolution relative de la demande d’emploi de cat.1 par âgebase 100 : mars 1997

Niveau VI : Formation de fin de scolarité obligatoire. Sortie 1er cycle du second degré (6ème à 4ème).Niveau V bis : Formations courtes d’une durée maximum d’un an. Sortie niveau 3ème.Niveau V : Formation équivalente à celle du brevet d’études professionnelles (BEP) ou du certificat d’aptitude professionnelles (CAP).

Niveau IV : Formation niveau baccalauréat ou brevet de technicien (BT) ou professionnel (BP). Sortie année terminale de 2nd cycle long général ou technologique. Niveau III : Formation du niveau Brevet de Technicien Supérieur (BTS), ou du diplôme des instituts universitaires de technologie (DUT) ou de fin de premier cycle de l’enseignement supérieur (DEUG).Niveau I et II : Formation de niveau égal ou supérieur à celui de la licence ou des écoles d’ingénieurs.

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Zone d’emploi de Saint-Nazaire - novembre 2007 14

► SYNTHÈSE GÉNÉRALE

� Une évolution de l’emploi salarié privé à nouveau positive depuis 2005, avec une augmentation 30% en 10 ans, assortie d’une baisse significative du taux de chômage.� Un emploi féminin en forte progression depuis 2000, en parallèle à un développement majeur des services.� Un secteur industriel toujours très présent avec un socle mécanique, métallurgie (pôle d’excellence) et dont l’évolution est atypique : l’emploi se maintient comparativement à la région ou au national : effets positifs du système de diversification mis en place, réels besoins de main d’œuvre exprimés...� Un plan de charge des entreprises du bâtiment très orienté à la hausse au regard des projets urbains (550 emplois estimés sur le territoire de la CARENE jusqu’en 2010-2012), se traduisant dès 2007 par un volume d’intentions d’embauche très important. � L’intérim génère localement de nombreux emplois (4 400 équivalents temps complet) et s’inscrit dans les pratiques de recrutement des entreprises y compris pour l’emploi durable.� Un appareil de formation initiale en évolution constante : développement de l’apprentissage, de l’offre de formation supérieure réactive aux besoins des entreprises locales. � Une sensibilité forte aux aléas de la conjoncture (activité cyclique notamment industrie ou activité saisonnière) avec des répercussions importantes dans de nombreux secteurs (fragilité ou tensions des emplois), génératrice d’emplois précaires.� Des offres d’emploi difficiles à pourvoir dans l’industrie, avec de réelles tensions sur plusieurs métiers du travail des métaux et de la mécanique, ainsi que dans le bâtiment (gros œuvre) traduisant une inadéquation des qualifications aux besoins des employeurs et un manque d’attractivité, de connaissance des métiers porteurs.� Des difficultés liées à l’emploi intérimaire lorsqu’il est «subi», sans liaison avec le projet humain, en réponse à des besoins économiques fluctuants en fonction de l’activité présente localement et principalement concentré sur deux secteurs : industrie et bâtiment. Une durée des missions et du temps travaillé à l’année qui s’est raccourcie.� Une demande d’emploi féminine majoritaire, encore concentrée sur quelques métiers.� Des demandeurs d’emploi de très longue durée qui restent ancrés dans la difficulté, malgré un contexte économique favorable.� Un manque de place dans les CFA et des taux de rupture importants des contrats d’apprentissage.

� Conduire des actions dans le bâtiment en fonction des nombreux projets en cours ou à venir assortis de besoins importants de main d’œuvre.� Renforcer l’appareil de formation initiale et continue en réponse aux besoins structurels de l’industrie et du bâtiment.� Élargir les choix professionnels, renforcer l’information sur les métiers offrant des perspectives d’emplois durables et proposer des étapes en amont de la qualification.� Veiller sur les besoins du secteur santé-social, notamment concernant les services à la personne.� Agir sur la précarité en travaillant sur une transversalité sectorielle des compétences.

► LE GROUPE LOCALNicole Taillé (animatrice) - Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle de Loire-Atlantique (Saint-Nazaire) ; Claude Komarnicki (animatrice) - Agence pour le développement durable de la région nazairienne ; Géraldine Jaunin - Agence Nationale Pour l’Emploi - CRP (Trignac) ; Stéphane Adalid et Joëlle Robic - Assédic ; Laurent Marais - Cap Emploi ; Jacqueline Trégret - Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles ; Dominique Brosseau - Centre d’Information et d’Orientation de Saint-Nazaire ; Benoît Méchinaud - Chambre de Commerce et d’Industrie ; Pierrick Mariot - Chambre de Métiers et de l’Artisanat ; Olivia Mesny - Conseil Régional ; Laurence Artaud David - Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ; Béatrice Loppion - Direction Générale Adjointe de la Solidarité ; Dominique Gourhand - Service emploi - Pays de Pont-Château/Saint-Gildas-des-Bois ; Aline Coutand - Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi ; Sandrine Nicoleau - Système de veille partagée des 4 Missions Locales de la zone d’emploi.Ré

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Direction Départementale du

Travail, de l’Emploi et de la

Formation Professionnelle de Loire-Atlantique

Sources utilisées : CARIF-OREF / Guide Diagnostic Territorial - INSEE - ANPE - DRTEFP - RECTORAT - REGION - DRAF - DRAM - DRASS - AFPA - ASSEDIC - FONGECIF - SAIO - Ministère de la Défense - URSSAF - DRE - DRIRE - CNASEA - CAF-MSA - Conseils Généraux -CRCI.Population (1990-1999) - Formation (2006) - Orientation (2006) - Offre et demande d’emploi (2006) - Emploi salarié (total 2001 et 2005) + Emploi salarié privé 2005/2006 - Entreprise et salaire (2005) - Intérim (2006)

Page 15: Emploi1

Cahier du Conseil de Développement de Loire-Atlantique Emploi - numéro 1 15

Page 16: Emploi1

Pour en savoir plus !

CODELA CONSEIL DE DEVELOPPEMENT

de la LOIRE-ATLANTIQUE 2, quai de Versailles - BP 44621

44046 Nantes Cedex 1 : 02 40 48 48 00 Fax : 02 40 48 14 24

Emel : [email protected]

Crédit photos : Fotolia, Nantes Métropole Développement

Agence pour le développement durable de la région nazairienne (ADDRN) 109 Centre République 44600 Saint Nazaire Tél : 02 40 00 36 99 www.addrn.fr

La Direction Départementale du Tra-vail, de l’Emploi et de la Formation Profes-sionnelle de Loire-Atlantique (DDTEFP) Tour de Bretagne Place de Bretagne 44000 Nantes Tel : 02 40 12 35 00 Antenne de Saint-Nazaire Immeuble "Le Millénium" 7 rue Charles Brunellière 44600 Saint-Nazaire Tel : 02 40 17 07 19

Quelques orientations Renforcer l’appareil de formation initiale et continue en fonction des besoins structurels de l’industrie et du bâti-ment.

Elargir les choix profes-sionnels, renforcer l’in-formation sur les métiers offrant des perspectives d’emploi durable et pro-poser des étapes en amont de la qualification.

Veiller sur les besoins du secteur santé-social.

Agir sur la précarité en travaillant sur une trans-versalité sectorielle des compétences.