En Hautes-Fagnes, en hiver, la température peut atteindre

A : 40°, il fait toujours chaud B : - 150°

C : - 25° D : 200 km/h

Un fagnard, c’est

A : Un poisson de tourbière B : un bain de tourbe

C : un randonneur en Fagne D : un véhicule pour traverser les Hautes-Fagnes

Pour se promener dans les Hautes-Fagnes, il faut toujours

A : un scaphandre B : un 4 X 4

C : un fusil D : des chaussures imperméables

Quand les Hautes-Fagnes sont-elles dangereuses pour l’homme

A : Autrefois, plus aujourd’hui B : Quand il fait mauvais

C : Tout le temps D : Jamais

Il n’est jamais bon d’entamer une randonnée dans un endroit que l’on connaît peu et sans préparation. Que cela soit en Hautes-Fagnes où ailleurs.

Lorsqu’on s’égare lors de conditions climatiques difficiles (pluie, neige, vent, froid), l’organisme se fatigue bien plus vite et les soucis ne tardent pas.

A quelle altitude se trouve le point le plus élevé des Hautes-Fagnes

A : 100 m B : 200 m

C : 700 m D : 2000 m

Il s’agit du Signal de Botrange. C’est aussi le point le plus élevé de Belgique. Il culmine à 693 m.

Si je me trouve au milieu d’une tourbière, je m’enfonce

A : comme dans des sables mouvants

B : au moins jusqu’au genoux

C : de quelques centimètres D : pas du tout

L’idée que les tourbières sont des pièges comparables aux sables mouvants est fausse. Bien entendu, il n’est pas conseillé de s’y aventurer. Tenter d’en sortir peut entraîner des épuisements graves.

Combien les Hautes-Fagnes ont-elles fait de victimes depuis 1900 ?

A : 1.000 B : 100

C : 10 D : moins de 10

La capacité meurtrière des Hautes-Fagnes est souvent surestimée. Les croix fagnardes ne remémorent pas nécessairement la mort de personnes égarées. Il s’agit souvent de croix rappelant un meurtre, un accident, une ancienne frontière, ou simplement une croix votive.

Le pire danger qui menaçait l’homme sur la lande, c’était la foudre !

De quand date l’exploitation des Hautes-Fagnes par l’homme ?

A : depuis la préhistoire B : du temps des Romains

C : depuis le Moyen Age D : elles sont intactes et n’ont pas été exploitées

Le premier texte attestant une forme d’exploitation de la Fagne date de 1444. Il s’agit d’un règlement de pâturage en Fagne Wallonne.

Le premier vestige archéologique, la route surnommée « Pavé de Charlemagne » est encore bien antérieur (probablement fin de l’Antiquité, début du Moyen Age). Mais on ignore encore sa fonction.

Les Hautes-Fagnes sont composées uniquement de tourbières.

A : vrai B : faux

En fait, les tourbières représentent à peine 10% de la superficie de la réserve naturelle.

L’épicéa est un arbre qui pousse naturellement en Fagne.

A : vrai B : faux

L’épicéa a été introduit en Hautes-Fagnes dans le courant du 19e siècle.

A l’époque, la culture de l’épicéa avait été considérée comme la meilleure solution pour mettre en valeur économiquement le haut plateau.

Il y a plus de mille ans, les Hautes-Fagnes étaient en grande partie couvertes par,

A : une forêt de feuillus B : une forêts de sapins

C : par un glacier D : par un lac

C’est grâce aux pollens conservés dans les couches épaisses de tourbe que l’on peut reconstituer l’évolution de la végétation depuis près de 10.000 ans.

Plus les pollens sont enfouis profondément, plus ils témoignent d’un état ancien de la couverture végétale.

Il y a cent ans, Botrange était

A : en Allemagne B : en Belgique

C : aux Pays-Bas D : au Luxembourg

Les Hautes-Fagnes sont une zone de frontières depuis le haut Moyen Age. Des Etats féodaux se côtoyés sur le haut plateau jusqu’à la fin du 18e siècle.

Au début du 20e siècle, il était encore partagé entre l’Allemagne et la Belgique. La Baraque Michel était alors un poste frontière. Après la fin de la Première Guerre mondiale, la Belgique a obtenu la partie allemande des Hautes-Fagnes.

La tourbe est un combustible

A : vrai B : faux

L’exploitation de la tourbe comme combustible en Fagne remonte au moins au 16e siècle. La raréfaction du bois a probablement conduit les populations locales à recourir à ce combustible de moindre qualité.