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NUMÉRO 09 // AUTOMNE/HIVER 2014 IDÉES GAGNANTES 2 LA CRÉATIVITÉ DE NOS EMPLOYÉS RÉCOMPENSÉE CONDUITE VIRTUELLE 20 LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DE LA SÉCURITÉ DES CHAUFFEURS DES RÉSIDUS QUI RAPPORTENT 28 RÉCUPÉRATION INGÉNIEUSE DE L’OR Une récompense en or CERRO NEGRO ET ÉLÉONORE PROCÈDENT À LEUR PREMIÈRE COULÉE D’OR 10

En surface 2014 (automne/hiver)

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Goldcorp En surface numéro 09, automne/hiver 2014.

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NUMÉRO 09 // AUTOMNE/HIVER 2014

IDÉES GAGNANTES 2 LA CRÉATIVITÉ DE NOS EMPLOYÉS RÉCOMPENSÉE

CONDUITE VIRTUELLE 20LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DE LA SÉCURITÉ DES CHAUFFEURS

DES RÉSIDUS QUI RAPPORTENT 28RÉCUPÉRATION INGÉNIEUSE DE L’OR

Une récompense en orCERRO NEGRO ET ÉLÉONORE PROCÈDENT À LEUR PREMIÈRE COULÉE D’OR

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Nous sommes fiers de vous présenter une autre édition du magazine En Surface. Goldcorp a connu récemment une période excitante en franchissant plusieurs étapes, dont une première coulée d’or aux mines Éléonore, au Canada, et Cerro Negro, en Argentine.

Dans ce numéro, nous partageons les progrès réalisés en matière de sécurité, comme les simulateurs et les permis de conduire émis par les sites, ainsi que notre engagement continu à promouvoir le

potentiel des employés avec le lancement du programme Développer des choix et des Prix d’excellence mondiaux de Goldcorp.

Nous poursuivons notre collaboration avec nos partenaires pour créer des avantages durables pour les communautés en fournissant, par exemple, une énergie fiable à une petite ville en Argentine et en offrant des soins dentaires et du soutien aux organismes de lutte contre le cancer chez l’enfant, au Mexique. Nous continuons également d’accomplir des progrès dans le cadre de notre programme Opérer pour l’excellence (O4E) en devenant la première société d’exploitation aurifère à utiliser un procédé de récupération des déchets en instance de brevet, ainsi qu’un nouveau programme de gestion des résidus qui surpasse les règlements de l’industrie et du gouvernement.

Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à lire ces histoires que nous en avons eu à les partager. Et n’oubliez pas de consulter notre blogue En Surface au www.goldcorp.com/french/blog pour être au fait des mises à jour apportées entre chaque nouveau numéro.

Excellence accrue

Chaque histoire présentée dans ce numéro démontre notre engagement ferme envers les valeurs et les six piliers de Goldcorp.

Les valeurs de GoldcorpProduction sécuritaire Agir de façon éthique Respecter toutes nos parties prenantes Communication franche Valorisation des autres Innovation

Les six piliers de GoldcorpDévelopper la sécurité Développer les gens Développer les partenariats Développer la production sécuritaire Développer les marges Développer les réserves

Brent Bergeron Premier vice-président, Affaires de l’entreprise

Les mines Cerro Negro et Éléonore jettent les bases de leur réussite avec leur première coulée d’or.

CHRONIQUE SPÉCIALE 10Financer les entrepreneurs autochtones, aider les enfants atteints du cancer, offrir des soins dentaires gratuits et fournir de l’électricité aux communautés mexicaines : Goldcorp mise sur la valorisation des gens partout où elle exerce ses activités.

UN MONDE DE BONTÉ 2

Le programme Créer des choix de Goldcorp continue de se développer et Dani Drewek nous démontre que les femmes sont de vraies pionnières.

FAÇONNER L’AVENIR 15

Un dévouement exemplaire : faites connaissance avec Alastair Still, un employé de longue date qui a parcouru Goldcorp à l’échelle mondiale.

DANS VOTRE ÉLÉMENT 18

Des simulateurs hautement technologiques et des compétences spécialisées, pour une sécurité accrue chaque jour.

CAP SUR LA SÉCURITÉ 20

Notre nouveau Programme de gestion des résidus : la pierre angulaire des meilleures pratiques de l’industrie.

SECONDE NATURE 24

Éditeur : En Surface est publié par Goldcorp Inc., Vancouver (Colombie-Britannique), Canada, et est également imprimé en espagnol et en anglais. Toute reproduction partielle ou complète, de quelque manière que ce soit, est interdite dans toutes les langues. Tous droits réservés à l’échelle internationale.

Rédaction : Virginia Morgan

Direction et conception artistiques : Red Rocket Creative Strategies RedRocketCreative.com

Imprimeur : Hemlock Printers Hemlock.com

Coordonnées : Goldcorp Inc., Park Place, bureau 3400 – 666 Burrard Street, Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 2X8

Tel : 604.696.3000 Téléc. : 604.696.3001 Courriel : [email protected]

Propositions : Nous prospectons pour nos futurs articles! Si vous avez une idée, un sujet ou une photo susceptibles d’intéresser En Surface, n’hésitez pas à nous les soumettre par courriel à [email protected].

Goldcorp.com

Lorsqu’Alejandro Allegrucci, employé à la mine Cerro Negro, a reçu un appel l’informant que sa femme et lui prendraient l’avion pour Vancouver afin d’y célébrer l’excellence opérationnelle en compagnie de l’équipe de direction de Goldcorp et des autres lauréats, il fut submergé par l’émotion. « J’étais tellement excité que je n’ai pas pu retenir mes larmes », raconte-t-il. Quant à Éric Dessureault, de la mine Éléonore, il a d’abord cru qu’on lui faisait une blague. « J’ai dit “Êtes-vous certain? Est-ce vrai?” »

À la fois bien réelle et émouvante, la remise des Prix d’excellence mondiaux, qui s’est tenue en juin 2014, a présenté de remarquables projets proposés et mis en œuvre par des employés dans le cadre notre programme Opérer pour l’excellence (O4E) et dans le but d’améliorer la sécurité. Ces efforts exceptionnels et dignes de reconnaissance ont révélé une nouvelle façon de voir, une innovation révolutionnaire ainsi qu’une collaboration positive qui démontre l’engagement

de la société à créer des possibilités de développement personnel et professionnel et à aider les gens à atteindre leur plein potentiel, tout en améliorant la sécurité et l’efficacité opérationnelle.

« L’idée est de rassembler des gens de partout dans la société qui ont fait une différence sur leur site, que ce soit par une initiative en matière de sécurité ou dans le cadre de notre programme O4E, puis de célébrer ensemble ce succès », explique Chuck Jeannes, président-directeur général, qui, en compagnie de George Burns, chef de l’exploitation, Russell Ball, vice-président directeur de la gestion des capitaux, et Paul Farrow, premier vice-président, gestion des personnes et de la sécurité, a personnellement accueilli les lauréats à la cérémonie de remise des prix à Whistler, en Colombie-Britannique, au Canada. Le groupe a également visité les attractions touristiques locales, notamment le mont Grouse et le parc Stanley.

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L’excellence récompenséeLes Prix d’excellence mondiaux de Goldcorp récompensent les efforts exceptionnels des employés

MOMENTS GAGNANTS

Le président-directeur général Chuck Jeannes

présente un Prix d’excellence mondiaux à

Josias Misael de Leon de Marlin, au Guatemala.

Pour Alejandro Allegrucci de la mine Cerro Negro, passer du temps en compagnie de l’équipe de direction fut « le moment le plus intéressant et émouvant » du voyage. « Des dirigeants de Goldcorp aux côtés d’employés qui travaillent dans les mines... c’était tout simplement génial. »

Joe Garito, de la mine d’or Porcupine, affirme que ce prix incite davantage les employés à partager leurs idées, tant les petites que les grandes. « Ce prix remet les choses en perspective. Il démontre toute l’importance d’un projet et à quel point son succès contribue à l’entreprise. » Dan Axland, gagnant de la mine Wharf, ajoute : « C’est une autre façon pour Goldcorp de montrer aux employés à quel point chaque individu est précieux pour l’entreprise ».

Les Prix d’excellence mondiaux célèbrent les valeurs de Goldcorp qui s’appliquent à tous les paliers de l’entreprise, notamment Développer la production sécuritaire, Valorisation des autres et Innovation, qui s’appliquent à tous les paliers de l’entreprise. Jeannes explique : « Nous passons beaucoup de temps à observer les sites et leur fonctionnement à titre d’organisation, et ce que nous voyons est incroyable. Tout est une question de travail d’équipe. Toutefois, certains employés méritent que leurs efforts soient soulignés d’une façon spéciale ».

L’un de ces employés lauréats est Moises Santacruz Valencia de la mine El Sauzal, qui estime que les prix

inspirent non seulement les employés à faire du bon travail, mais aussi à se sentir fiers de la société pour laquelle ils travaillent. « Comme on dit au Mexique :

“affichez vos couleurs”... en d’autres mots, portez fièrement celles de votre entreprise. Continuez de travailler avec enthousiasme, parce que nous savons qu’ils veillent sur nous et que toute bonne chose sera récompensée. Toute idée est bonne. »

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SINCÈRE GRATITUDEManifestation de fierté par Francisco Luna Gauna de Los Filos, Mexique.

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ET LES GAGNANTS DES PRIX D’EXCELLENCE MONDIAUX SONT...Toutes les équipes, tous les gagnants et tous les lauréats ont soutenu la vision directrice de Goldcorp : « Créer ensemble de la valeur durable ». Voici quelques-unes des initiatives présentées :

· Le projet « Galerie de circulation en fer-blanc » de la mine Musselwhite a pratiquement éliminé les risques de blessures des mineurs qui circulent entre les différents niveaux de la mine.

· Le personnel de Red Lake a conçu une « Journée annuelle de formation en matière de sécurité » au cours de laquelle les employés explorent huit pratiques variées et stimulantes en matière de sécurité et de comportement en milieu de travail.

· Un nouveau système de mesures de sécurité préventives à la mine Cerro Negro a réduit de 70 % la fréquence et la gravité des incidents liés à la sécurité, les jours perdus en raison de blessures et les dommages aux équipements.

· Le salon annuel sur la sécurité de Los Filos visant à promouvoir la santé en milieu de travail et en milieu communautaire a donné naissance à un événement culturel de deux jours qui a attiré plus de 6 000 visiteurs.

· Le système de ventilation du laboratoire d’essai de la mine Wharf a été entièrement revu pour empêcher les particules potentiellement nocives de circuler.

· Un petit dispositif de freinage simple à utiliser a été inventé à la mine Éléonore, protégeant efficacement les travailleurs des éjections possibles lorsque des foreuses à grande vitesse coupent les veines d’eau à haute pression.

· La mine Marlin a atteint un niveau de conformité intégrale aux normes OHSAS 18001 (Occupational

TRAVAIL LOUABLEBill Shand, vice-président,

stratégie de l’entretien et des opérations avec le gagnant Dan Axlund,

contremaître du laboratoire de la mine Wharf.

GRIMPER AU SOMMET

Photo de groupe à Whistler, C.-B.

Health & Safety Advisory Services) en matière de sécurité et a réduit son taux de blessures de 83 %.

· Grâce à des solutions créatives, une valeur équivalant à 4,9 millions de dollars en or a été récupérée dans des piles de matériaux mis au rebut depuis plusieurs décennies aux moulins à broyage de la mine d’or Porcupine.

· Les équipes responsables des explosifs de la mine El Sauzal ont trouvé un moyen innovant de réduire significativement les coûts de carburant en remplaçant le diesel par de l’huile à moteur recyclée.

· Le système de ventilation sur demande (VOD) de la mine Éléonore permettra d’économiser 1,6 million de dollars en frais d’électricité et de propane grâce à la technologie sans fil qui détectera où et quand produire de l’air frais et quand en arrêter l’alimentation lorsque l’apport est non nécessaire.

· Los Filos a presque doublé un objectif de croissance de production de 8 % grâce à l’amélioration des pratiques d’entretien et des solutions aux défaillances de l’équipement et aux blocages dans la production.

· Peñasquito a augmenté la production de sa flotte de trois semaines par année grâce à un transport par camion toujours sécuritaire, mais plus rapide.

· Les employés de Marlin ont fait équipe avec les opérateurs de camions de transport afin d’augmenter le tonnage quotidien de 40 %.

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La participation de Goldcorp au fonds CAPE permet aux entrepreneurs autochtones de façonner leur futur

CAPE donne un coup de pouce au succès

Lorsque Sean McCormick était à la recherche de financement pour le démarrage de son entreprise dans le domaine de la chaussure, il voulait un investisseur qui l’aiderait à bâtir son entreprise, et non moins important, qui soutiendrait la culture autochtone.

« Je voulais un partenaire qui partageait notre philosophie et celle de notre entreprise, un double mandat, en fait », affirme McCormick, président-directeur général et fondateur de Manitobah Mukluks, un fabricant de mukluks, de mocassins et d’accessoires de mode connexes situé à Winnipeg.

McCormick a trouvé le partenaire parfait : le fonds Capitaux pour la prospérité et l’entrepreneuriat autochtone – Capital for Aboriginal Prosperity and Entrepreneurship (CAPE), un fonds d’investissement privé de 50 millions de dollars capitalisés par 21 investisseurs, dont Goldcorp, d’autres grandes entreprises canadiennes, des particuliers, ainsi que trois fondations internationales.

« L’objectif principal du fonds CAPE est d’encourager la création et la croissance des entreprises et de

l’entrepreneuriat autochtones au Canada en offrant du soutien, en développant les compétences et en allouant aux promoteurs les fonds nécessaires pour assurer leur succès. Ce fonds espère créer des modèles qui inspireront une nouvelle génération d’entrepreneurs autochtones, tout en fournissant simultanément un rendement financier à ses investisseurs », explique David Martin, cofondateur.

À ce jour, CAPE a investi plus de 30 millions de dollars afin d’aider les entreprises et les communautés des Métis, des Inuits et des Premières Nations. « La vision initiale était d’agir à titre de fonds d’investissement privé, explique Peter Forton, directeur général. Toutefois, à notre arrivée sur le marché, nous avons constaté que la demande réelle provenait d’entreprises en phase de démarrage. Nous avons donc adopté un modèle beaucoup plus axé sur le capital-risque, en travaillant en étroite collaboration avec nos sept sociétés en portefeuille, tant avant qu’après notre investissement. »

ÉTAPES VERS LE SUCCÈSL’évaluation des demandes d’investissements de CAPE est axée sur la durabilité économique à long

ÉTAPE PAR ÉTAPELe fonds CAPE a aidé Manitobah Mukluks à

quadrupler sa croissance.

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terme; des perspectives prometteuses soutenues par un plan d’affaires bien articulé; une plate-forme de soutien et de formation des gestionnaires autochtones; la possibilité de transférer, au fil du temps, les titres de propriété détenus par CAPE à l’entrepreneur ou à la communauté; et la capacité de générer un rendement financier raisonnable à CAPE à l’échéance de son investissement, généralement de six à sept ans plus tard.

Manitobah Mukluks a répondu à tous ces critères et à la diligence raisonnable; l’entreprise a reçu des fonds pour son agrandissement et a bénéficié d’un mentorat inestimable de l’équipe de direction et du comité d’investissement de CAPE, y compris de l’ancien premier ministre du Canada, Paul Martin, et de son fils David, tous deux cofondateurs de CAPE.

« Ils nous ont amenés à un niveau supérieur en termes de sophistication et de gouvernance. Cela

nous a été très utile », affirme McCormick, dont l’entreprise a quadruplé la croissance de ses ventes et emploie près de 60 Canadiens, dont environ la moitié sont des Autochtones. Mais il est tout aussi important pour lui que Manitobah Mukluks témoigne de l’immense potentiel de la jeunesse d’aujourd’hui et serve d’exemple pour les générations à venir.

« Je suis fier de ce que nous avons accompli jusqu’à maintenant, mais c’est secondaire par rapport à l’impact que nous avons dans la communauté, précise-t-il. Nous n’avons pas besoin que CAPE engendre un groupe de milliardaires autochtones. Ce dont nous avons besoin, c’est un changement de culture et beaucoup d’histoires à succès. Nous voulons que les gens voient les possibilités qui leur sont offertes. C’est ça, la valeur d’un partenariat avec CAPE. »

Champions CAPELe fonds CAPE est l’un des plus importants fonds de finance sociale au Canada offrant aux entreprises autochtones dans l’ensemble des industries des investissements clés, de même que des possibilités d’emploi et de formation à tous les niveaux.

· Canadian Prairie Garden Purees fournit à des industries de transformation des aliments et des services alimentaires une vaste gamme de purées de légumes et de fruits aseptisées produites à l’aide d’une technologie innovante de perfusion à la vapeur.

· Manitobah Mukluks (voir article ci-contre) est l’une des marques de chaussures canadiennes qui affichent aujourd’hui une forte croissance avec une portée mondiale et des ventes internationales.

· One Earth Farms est une entreprise unique de produits alimentaires qui propose des aliments sains pour la famille, allant des protéines élevées de façon naturelle aux aliments biologiques pour bébé.

· Universal Helicopter Newfoundland and Labrador figure parmi les compagnies d’hélicoptères les plus prospères du Canada, desservant depuis 50 ans le gouvernement, l’exploitation minière, les services publics, la construction, l’ingénierie, l’environnement, le tourisme et le cinéma.

· MLTC Industrial Investments gère des participations dans l’industrie du bois, du transport, de la distribution de carburant et de l’énergie de la biomasse.

· Indigena Solutions offre un service de sous-traitance pour l’application et développement de logiciels, l’entretien et les essais, les services de centre d’appels, les services d’assistance informatique et les processus d’affaires d’arrière-plan.

· Coastal Shellfish exploite une aquaculture verticale de pétoncles dotée d’installations à la fine pointe des technologies qui intègre une écloserie, une pouponnière et des sites d’engraissement, tout en assurant le traitement et la distribution.

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a mine Peñasquito et le projet Camino Rojo de Goldcorp ont uni leurs efforts afin d’amasser de l’argent pour soutenir les enfants atteints de cancer lors de la campagne Juntos

los ayudamos a llegar (Ensemble, nous pouvons aider), tenue au salon commercial de Zacatecas, en août 2014.

Plus de 103 550 $ en pesos mexicains ont été amassés au cours de l’événement de deux jours au cours duquel le public était invité à se faire photographier au kiosque Goldcorp. La société a fait don de 50 pesos mexicains par photo à l’Association mexicaine d’aide aux enfants atteints du cancer – Asociación Mexicana de Ayuda a Niños con Cáncer – (AMANC). Isaías Rivera, directeur de l’exploitation de Camino Rojo, a remis le chèque de don au bureau de l’AMANC à Zacatecas, sous les acclamations des enfants, des parents et de Patricia Salinas Alatorre, ministre régionale de l’Économie.

« Merci à Goldcorp, une entreprise phare dans l’État de Zacatecas, a déclaré Alatorre. En plus

de créer des emplois et de contribuer à l’activité économique, ils ont établi la norme pour que d’autres entreprises se joignent à nous pour aider nos communautés qui en ont le plus besoin. »

Susan Cabral Bujdud, fondatrice et présidente de AMANC Zacatecas, était particulièrement reconnaissante. « Grâce au soutien de la communauté des affaires et de Goldcorp, c’est une contribution importante que reçoit l’association. Nous remercions Goldcorp d’être une société minière socialement responsable qui a pris l’initiative de nous contacter. »

Le financement aidera AMANC à fournir des soins vitaux aux enfants atteints de cancer, l’une des nombreuses causes utiles soutenues par Goldcorp à l’échelle mondiale dans le cadre de sa vision d’entreprise : « Créer ensemble de la valeur durable ».

« Goldcorp déploie tous les efforts afin de servir de modèle et d’encourager la responsabilité citoyenne, et ce, dans l’ensemble de l’industrie, affirme Rivera. L’industrie minière a parcouru un long chemin. Les entreprises sont plus responsables et plus engagées envers tous les intervenants. C’est avec plaisir que nous contribuons à cette noble cause, car elle rejoint deux de nos six piliers : Développer les partenariats et Développer les personnes. J’aimerais profiter de cette occasion pour inviter d’autres entreprises à unir leurs efforts aux nôtres afin d’en faire profiter nos collectivités qui en ont grandement besoin. »

Portrait d’une collecte de fonds au MexiqueDes photos pour soutenir les enfants atteints du cancer : une bonne initiative de Goldcorp

UNE FAMILLE BIEN ENCADRÉE

Goldcorp soulève la joie des familles grâce à un

don très apprécié.

« En plus de créer des emplois et de contribuer à l’activité économique, ils ont établi la norme pour que d’autres entreprises se joignent à nous pour aider nos communautés qui en ont le plus besoin. » - Patricia Salinas Alatorre,

Ministre de l’Économie de Zacatecas

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Le dentiste Juan Carlos Avilés Rodríguez, coordonnateur des services sociaux à l’UNAM, a en effet constaté que 88 % de la population du Mexique éprouve souvent, dès l’enfance, des problèmes dentaires dus, entre autres, à un accès extrêmement restreint aux soins dentaires dans les zones rurales du Mexique.

L’équipe qui offre gratuitement des soins dentaires aux résidents de la région est composée de vingt dentistes. Elle est dirigée par trois spécialistes de la Fondation de l’UNAM et de l’École de médecine dentaire. Le ministère de la Santé de la région de Zacatecas s’est également impliqué en participant à ce partenariat stratégique.

Des salles de soins dentaires dotées d’instruments de qualité supérieure et des dernières technologies ont été installées dans le complexe minier de Peñasquito. Pendant une semaine, les équipes de soins dentaires y ont offert des services de nettoyage, d’extractions dentaires, de soins pédiatriques de même que des conseils sur l’hygiène dentaire.

Rodríguez Avilés, coordonnateur des services sociaux à l’UNAM, nous a expliqué que c’est la première fois que des soins dentaires sont offerts sur le site d’une mine. Pour lui, ce geste concret et très apprécié témoigne bien de l’engagement de Goldcorp envers les collectivités.

Goldcorp fait briller lessourires dans les collectivitésPlus tôt cette année, la mine Peñasquito de Goldcorp et l’Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM) ont créé, un partenariat afin d’offrir des soins dentaires gratuits à plus de 800 patients de la région semi-aride de Zacatecas.

ÉCLATANT DE PROPRETÉL’un des nombreux patients recevant des soins dentaires gratuits à la mine Peñasquito.

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Récolter l’or

Deux premières coulées d’or en trois mois, sur deux continents : une première dans l’industrie

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Goldcorp a récemment atteint un double jalon dans deux régions d’exploitation géographiquement situées à des milliers de kilomètres de distance

de laquelle les équipes du projet et des opérations travaillent en étroite collaboration pour examiner les processus et identifier les imprévus ou autres problèmes, affirme Ball. On prévoit le début de la production commerciale à la fin 2014 pour Cerro Negro, et au premier trimestre de 2015 pour la mine Éléonore. »

QUATRE SEMAINES D’AVANCE SUR LE CALENDRIERLe succès arrive rapidement à la mine Éléonore qui connaît sa première alimentation et sa première coulée d’or quatre semaines avant la date prévue. À la mine Cerro Negro, l’équipe est en route vers la production commerciale tout en célébrant les exploits accomplis pour atteindre la première coulée. La conception, l’approvisionnement local

Le 25 juillet 2014, la mine Cerro Negro dans le sud de la province de Santa Cruz, en Argentine, a produit sa première coulée d’or, suivie par une autre première coulée d’or le 1er octobre 2014 à la mine Éléonore de la Baie-James, au nord du Québec, au Canada.

Russell Ball, vice-président directeur de la gestion des capitaux, nous parle du groupe responsable de la phase d’aménagement des opérations minières de Goldcorp. « Deux premières coulées d’or en trois mois! C’est sans doute une première dans l’industrie. Cela mérite certainement d’être célébré. »

« Aucun autre grand producteur d’or ne connaît une croissance telle que Goldcorp, affirme Ball. Goldcorp avait une vision pour sa croissance et elle a acquis un portefeuille de propriétés de développement. Et nous voilà aujourd’hui, après des années de dévouement et d’efforts, à honorer notre promesse. »

« Nous franchirons la prochaine étape lorsque ces projets parviendront à la production commerciale. La période entre la première coulée et la production commerciale est une période très occupée, au cours

« Aucun autre grand producteur d’or ne connaît une croissance telle que Goldcorp. »

- Russell Ball, Vice-président directeur

de la gestion des capitaux

TOUT FEU TOUT FLAMMELes employés de la mine Éléonore regardent attentivement la première coulée d’or.

CHRONIQUE SPÉCIALE

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et l’aménagement d’une mine à grande échelle dans une région isolée présentent de multiples défis géographiques, politiques, culturels et logistiques. Toutefois, les équipes de Cerro Negro et d’Éléonore ont surmonté ces défis et la production d’or a débuté aux deux nouvelles exploitations de Goldcorp.

Et tandis que les mines Éléonore et Cerro Negro se préparent pour la production commerciale, chaque exploitation subit une transformation majeure au sein de son effectif. Les équipes d’aménagement arrivent vers la fin du projet tandis qu’on procède à l’embauche et à la formation des employés des mines. Selon Ball : « Le nombre d’employés demeure à peu près le même, mais le rapport est en train de changer. La majorité du personnel sera maintenant composée d’employés, et non pas d’entrepreneurs; de résidents permanents, et non pas de personnel temporaire ».

Afin de créer une communauté durable où il fera bon vivre et travailler pour les années à venir, Goldcorp est en train de mettre sur pied une patinoire, ainsi que des infrastructures clés à la mine Éléonore. À Cerro Negro, un terrain de soccer a été construit et la société a lancé un programme de formation pour créer un bassin de main-d’œuvre locale qualifiée ainsi que des choix de carrières diversifiés. D’importants investissements à l’égard de la main-d’œuvre locale dans l’ensemble des opérations de Goldcorp soutiennent également plusieurs des six piliers de l’entreprise : développer les gens, la sécurité et la communauté, tout en augmentant simultanément la valeur pour les actionnaires.

Définition d’une première couléeMoment cérémonial, la première coulée d’or est le moulage inaugural du doré (un mélange d’argent et d’or) en un lingot. Après avoir été extrait, traité et raffiné sur place, le premier doré est une réalisation historique, étant donné que le laps de temps écoulé entre l’exploration et l’obtention de permis, ainsi que l’aménagement et la production, peut se compter en décennies.

En partenariat avec d’autres entreprises œuvrant dans la communauté environnante, le projet Cerro Negro de Goldcorp a récemment fait don à la municipalité de Perito Moreno d’un générateur électrique pour aider à améliorer la qualité de vie des résidents.

La ville agricole d’environ 7 500 habitants qui a récemment doublé sa population subissait de fréquentes interruptions de courant dues à la

demande accrue d’énergie. À l’approche de l’hiver, une solution s’imposait. Cerro Negro a donc fourni 40 % de la somme de 4 451 285 $ en pesos argentins pour acheter un générateur Caterpillar; trois autres exploitations minières et entreprises de services ont fourni les 60 % restants. Le générateur améliorera la capacité énergétique fournie par les services publics gérés par l’État afin d’offrir à la région une source d’alimentation électrique fiable et constante pendant toute l’année.

Un souffle d’énergie

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COULER L’ORL’équipe d’Éléonore célèbre la première coulée de doré en octobre.

DES DÉCENNIES DE DURABILITÉ« Au cours de la phase de construction, nous devons régulièrement importer des travailleurs qualifiés, affirme Ball. En même temps, nous formons les résidents à devenir mineurs une fois le site opérationnel. »

Comme c’est le cas dans chaque exploitation Goldcorp, la sécurité est primordiale pour Alastair Still, ancien directeur de projet pour Cerro Negro, qui demeure fier de la culture ancrée à la mine. « Plusieurs individus avaient peu ou pas d’expérience dans la construction à grande échelle ou l’exploitation minière souterraine. Mais grâce à notre service de sécurité et à l’importance que nous avons accordée aux améliorations continues, nous avons fait de grands progrès. Ce fut un moment très gratifiant lorsque nous avons reçu, en 2013, le prix Ours prudent de Goldcorp pour l’exploitation s’étant le plus améliorée. Plus tôt cette année, nous avons également atteint plus de 5 000 000 heures sans accident avec perte de temps. Une première coulée d’or est certes une étape importante, mais s’assurer que les gens peuvent rentrer à la maison en toute sécurité est la pierre angulaire d’une production sécuritaire. »

Ball cite un exemple très concret de cet engagement qui a été vécu juste avant la première coulée de la mine Éléonore. Tout le monde souhaitait réaliser l’exploit avant la fin du troisième trimestre. Mais le 30 septembre, certains problèmes ont été soulevés qui devaient d’abord être résolus. « L’équipe avait hâte d’appuyer sur le bouton “En marche”, mais nous avons décidé d’effectuer la

coulée le jour suivant, soit le 1er octobre, une fois les problèmes résolus et l’équipe reposée. Tout le crédit revient à la culture Goldcorp; l’équipe d’Éléonore a mis en pratique ce qu’elle prône, c’est-à-dire les gens d’abord, et la sécurité avant la production. »

Aujourd’hui, les deux mines sont en voie de devenir des actifs essentiels pour Goldcorp. Cerro Negro fait actuellement l’objet d’un programme de forage de 20 millions de dollars pour l’extension des réserves et des ressources exploitables. L’usine d’Éléonore est quant à elle terminée et le développement de la mine se poursuit afin d’accroître la capacité de 3 500 tonnes par jour à 7 000 tonnes par jour.

OR LIQUIDEPremière coulée d’or à la mine Cerro Negro.

CHRONIQUE SPÉCIALE

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Société minière de l’année en ArgentineLe 19 novembre 2014, à Buenos Aires, en Argentine, la mine Cerro Negro de Goldcorp a reçu le prix de la Société minière de l’année 2014 de la Panorama Minero et de la Fundación para el Desarrollo de la Minería Argentina (FUNDAMIN).

« Nous sommes reconnaissants pour ce prix remis par Panorama Minero et FUNDAMIN et nous croyons qu’il reconnaît les efforts déployés ces dernières années par l’entreprise pour développer le projet Cerro Negro, ainsi que les partenariats que nous avons établis avec nos fournisseurs et l’ensemble de la communauté de Perito Moreno et Santa Cruz », a déclaré Eduardo Villacorta Haddad, vice-président de Goldcorp Amérique du Sud et Centrale, dans son discours d’acceptation. Eduardo a ensuite dédié ce prix à l’équipe du projet de Cerro Negro, puisque sans sa précieuse contribution, cette réalisation n’aurait jamais pu se concrétiser.

Les femmes qui travaillent chez Goldcorp ont maintenant encore plus de possibilités de développer des aptitudes de leadership et de faire avancer leur carrière, grâce à un nouveau programme appelé Développer des choix.

15EN SURFACE NUMÉRO 09

Goldcorp est fière d’annoncer le lancement de la deuxième composante de Créer des choix, son programme de formation, de perfectionnement et de mentorat conçu spécifiquement pour les femmes employées par la société.

Le programme Développer des choix enseigne des techniques telles que le développement de son image de marque, la création de plans pour atteindre un meilleur équilibre travail/vie privée, l’élaboration d’un plan de carrière structuré, et le réseautage efficace en vue d’établir des relations professionnelles.

« Une des valeurs de Goldcorp est la valorisation des autres, affirme Anna Tudela, vice-présidente des affaires réglementaires et secrétaire générale chez Goldcorp. Nous investissons dans le perfectionnement des employés en leur donnant des occasions de croître, afin de leur permettre de réaliser leur plein potentiel. À la suite du succès de Créer des choix, c’est avec un grand plaisir que je procéderai au lancement de la prochaine phase

de notre programme pour soutenir davantage les femmes leaders de Goldcorp. »

Le nouveau programme commencera en janvier 2015 et sera accessible à toutes les employées de Goldcorp qui ont terminé le programme Créer des choix. Il sera donné par des animateurs formés à chaque exploitation Goldcorp. À ce jour, plus de 1 200 femmes ont terminé le programme Créer des choix, et Goldcorp s’attend à ce que bon nombre de ses employées soient intéressées par la deuxième étape du programme visant à poursuivre leur développement personnel et professionnel.

Les diplômées des programmes Créer des choix et Développer des choix pourront alors passer à la troisième étape du programme : le mentorat. Les femmes seront jumelées à un mentor formel de Goldcorp (homme ou femme) qui les aidera dans la poursuite de leur développement et dans l’atteinte leurs objectifs professionnels.

Développer des choix

DOUBLE SUCCÈSAnna Tudela, vice-présidente des affaires réglementaires et secrétaire générale, a dirigé les deux programmes Choix.

FAÇONNER L’AVENIR

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Lorsque Dani Drewek a postulé pour le travail physiquement exigeant de préposé de cage à la mine Red Lake Gold Mines (RLGM), le superviseur de puits Albert Sandberg fut bien surpris.

Défier les traditions« Il y avait beaucoup de questions, explique Sandberg. Une femme qui souhaite occuper le poste de préposé de cage? Nous n’avions jamais eu de femme préposée de cage ici, avant. Qui est-elle, et pourquoi veut-elle occuper ce poste? »

Le préposé de cage est responsable de descendre dans une mine souterraine pour y transporter les travailleurs et l’équipement et de remonter à la surface. Ce poste exige de lever des charges lourdes et de pousser ou de tirer des wagonnets et les portes de la cage.

Au début, Sandberg était un peu sceptique, mais il avait déjà été témoin du travail de Drewek sur un Spyder lors de sa première année de travail à Goldcorp, en 2012, et il en avait été impressionné.

« J’ai vu qu’elle était une employée travaillante », explique Sandberg. Il l’a toutefois avertie, au moment où elle postula pour le poste de préposé de cage, en 2013, que ce serait difficile.

« Je lui ai expliqué que le travail de préposé de cage était très exigeant et qu’il comportait la responsabilité du transport sécuritaire des personnes et du matériel. Elle devrait apprendre le système d’appel de la cage et respecter les procédures du puits, ajoute-t-il. Elle semblait confiante et aucunement déroutée par cela. »

Sandberg a donc pris un risque et a embauché Drewek. Jusqu’à maintenant, les résultats obtenus ont été positifs.

« Depuis son embauche, elle réussit bien son travail et continue son apprentissage », explique-t-il.

Le geste sans précédent de Drewek à la mine RLGM l’a aidée à remporter le titre de Femme de métier de l’année lors de la 17e remise des prix décernés par l’organisme Influential Women of Northern Ontario (Femmes d’influence du nord de l’Ontario), tenue en juin 2014, à Thunder Bay. Cette nouvelle catégorie, ajoutée cette année, récompensait 13 femmes provenant de différentes industries du nord de l’Ontario.

« J’ai démontré qu’il était possible pour une femme d’occuper un poste traditionnellement occupé par les hommes, sans que les travailleurs aient besoin de modifier ou d’adapter leurs habitudes. »

- Dani Drewek, Femme de métier de l’année

EXPLOITER LE POTENTIEL

Dani Drewek, femme de métier de l’année 2014

de l’organisme Influential Women of Northern

Ontario.

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Drewek était ravie de recevoir le prix.

« J’ai travaillé très dur pour arriver là où je suis dans l’industrie minière et je suis fière de la reconnaissance, a déclaré la jeune femme de 22 ans originaire d’Atikokan, en Ontario. RLGM a couru un risque avec moi en embauchant la première préposée de cage. Je crois que j’étais la personne appropriée pour ce poste. J’ai démontré qu’il était possible pour une femme d’occuper un poste traditionnellement occupé par les hommes, sans que les travailleurs aient besoin de modifier ou d’adapter leurs habitudes. »

Drewek a d’abord été attirée par le travail chez Goldcorp alors qu’elle était employée comme ouvrière dans l’entretien aéronautique chez Wasaya Airways, qui exploite un service de navettes aériennes vers la mine Musselwhite de Goldcorp.

Drewek a expliqué à l’organisme Influential Women of Northern Ontario qu’un article sur Barb Courte Elinesky, la dirigeante et pionnière de deux sociétés d’exploration et de forage de Thunder Bay, l’a inspirée à travailler dans l’industrie.

Drewek a envoyé un message Facebook à Elinesky et les deux ont rapidement développé une amitié. En quelques mois, Drewek avait reçu à Sudbury sa formation de base sur la roche dure, pour ensuite prendre la route de Red Lake.

Drewek affirme que son travail au sein d’une industrie dominée par les hommes ne l’intimide pas. « Vous devez avoir une attitude positive et avoir la couenne solide pour être ici », explique-t-elle.

Toutefois, être une femme dans un poste traditionnellement occupé par des hommes a dès le début posé un défi. Drewek avait l’impression d’être régulièrement testée.

« Ce fut difficile d’être prise au sérieux lorsque j’ai voulu gravir les échelons de l’industrie minière, en particulier en tant que jeune femme qui avait d’autres ambitions que d’être assignée à un camion ou un brise-roche. Je voulais montrer ce dont j’étais capable, dit-elle. Je dois quand même faire mes preuves presque chaque jour, mais je ne changerais rien à ma situation. »

Son but est d’obtenir un poste où elle pourra manipuler un jumbo, une béquille ou une perforatrice à béquille pneumatique puis, éventuellement, de passer à un poste de supervision.

Le travail de Drewek – ainsi que la reconnaissance dont elle a récemment été l’objet – démontre à quel point Goldcorp s’efforce de responsabiliser ses

employés et de les encourager à poursuivre leurs objectifs de carrière, peu importe à quel point cela peut sembler difficile au départ.

« Lorsque Dani a été nommée pour son prix, je savais qu’elle le méritait parce qu’elle agit comme pionnière, affirme Sandberg. Elle apprend vite et travaille bien. Je lui adresse toutes mes félicitations. »

Haie d’honneurLes employés suivants ont reçu plusieurs marques de reconnaissance externe pour leur travail chez Goldcorp en 2014. Félicitations à vous tous.

· Lindsay Hall, chef des services financiers – prix British Columbia’s CFO of the Year 2014 (directeur financier de l’année) de l’association Business in Vancouver

· Eduardo Villacorta Haddad, vice-président principal, Goldcorp Amérique Centrale et du Sud (photo ci-dessus) – prix Mining Businessman of the Year 2014 (homme d’affaires de l’année du secteur minier) du Panorama Minero et de la Fundación para el Desarrollo de la Minería Argentina (FUNDAMIN)

· Luis Canepari, vice-président, systèmes d’information – prix Forty Under 40 (40 leaders de moins de 40 ans) de l’association Business in Vancouver

· Dani Drewek, préposée de cage à la mine RLGM – prix Femme de métier de l’organisme Influential Women of Northern Ontario

FAÇONNER L’AVENIR

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« La première coulée d’or de Cerro Negro, en juillet 2014, a été l’aboutissement d’un très long voyage, explique Alastair Still, le directeur de projet qui a dirigé Cerro Negro depuis son acquisition, son aménagement et son développement. Mais ce n’est qu’une étape au sein d’un long processus », ajoute-t-il.

Ce jalon atteint à la mine Cerro Negro a marqué à la fois la fin et le nouveau départ de sa carrière au sein de Goldcorp entamée alors qu’il était encore qu’un étudiant passionné par la géologie. Ses études de premier cycle à l’Université du Nouveau-Brunswick furent suivies par un diplôme de maîtrise en géologie structurale à l’Université Queen. Les travaux effectués dans le cadre de sa thèse de maîtrise l’amenèrent à la mine d’or Macassa à Kirkland Lake, au nord de l’Ontario. Il y resta à titre de géologue responsable de projet et de production. C’était en 1996. En quelques années, il fut promu chef géologue.

Lorsque les opérations de Kirkland Lake furent suspendues, en 1999, Still et sa femme furent

transférés à la mine d’or Porcupine à Timmins, en Ontario. Dès lors, sa carrière continua son ascension : il fut promu surintendant du développement stratégique, puis directeur des services techniques.

Sa stratégie pour une carrière fructueuse est simple. « Gardez votre esprit ouvert. N’ayez pas peur de saisir de nouvelles occasions au sein de la société. J’ai toujours recherché des postes où je pouvais continuer à apprendre et à développer de nouvelles compétences. Je pense que c’est une bonne recette pour tous les employés : elle aide à la croissance de l’entreprise tout en soutenant votre développement personnel. Nous avons la chance de travailler pour une entreprise qui considère ses employés comme son premier atout et qui encourage et soutient le développement des carrières. »

En 2007, la carrière de Still prit une autre tournure. Chuck Jeannes (alors vice-président directeur du développement de l’entreprise de Goldcorp et maintenant président-directeur général) l’invita

Du premier emploi à la première coulée : la voie pavée d’or d’Alastair Still

UNE VAGUE DE FIERTÉ

Still en visite au parc national Tierra del Fuego

en Argentine.

DANS VOTRE ÉLÉMENT

19EN SURFACE NUMÉRO 09

à se joindre au groupe de développement de l’entreprise. « C’était une petite équipe soudée, concentrée sur la croissance de l’entreprise par l’intermédiaire de fusions et d’acquisitions, explique Still. Elle m’a donné l’occasion de mettre mes connaissances des opérations et mon bagage technique au profit du développement de l’entreprise. » C’est ainsi qu’il déménagea, avec sa femme et les deux filles qu’ils avaient eues entre temps, dans la région de Vancouver.

Ce fut une expérience à la fois fascinante et intense. En un court laps de temps, l’équipe acquit plusieurs propriétés de croissance clés qui jouèrent un rôle déterminant pour l’avenir de Goldcorp, dont Cochenour, El Morro, Cerro Negro et Camino Rojo. « Ce fut très gratifiant, explique-t-il, d’évaluer les projets et d’avoir ensuite l’occasion de les voir façonner l’avenir de notre entreprise. »

Son enthousiasme pour l’acquisition de Cerro Negro fut récompensé : au début de 2011, il obtint le poste de directeur de projet, responsable de gérer son aménagement jusqu’à

sa première production. Son style de gestion interactive, typique de Goldcorp, en a surpris plusieurs, affirme-t-il. « J’aime responsabiliser les gens, encourager leur participation et les aider à trouver des solutions en travaillant avec eux au lieu de simplement leur dire quoi faire. »

Alors que Cerro Negro s’ajuste en vue d’une pleine production commerciale, Still a remis les rênes à son nouveau directeur général, Xavier Ochoa. « Cinq ans ont passé depuis ma première visite au site et ma première évaluation, et trois ans et demi à titre de directeur, affirme Still. Ce fut tout un voyage. »

De retour à Vancouver avec sa famille, il travaille toujours fort, se consacrant aux projets spéciaux de développement de l’entreprise. À l’instar de la première coulée d’or de Cerro Negro, cette nouvelle phase dans la carrière de Still est une étape de plus dans une carrière très productive.

JOYEUSE FANFAREStill joue de la cornemuse en compagnie de musiciens à Buenos Aires; aujourd’hui, il joue dans un corps de cornemuse en Colombie-Britannique.

VRAI JOUEUR D’ÉQUIPESimple joueur dans l’équipe de soccer des employés de Cerro Negro, Still a reçu un maillot argentin comme un cadeau d’adieu.

« Ce fut très gratifiant d’évaluer les projets, et d’avoir ensuite l’occasion de les voir façonner l’avenir de notre entreprise. » - Alastair Still

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« Nous avons ici, à Red Lake, une main-d’œuvre expérimentée, mais cela ne signifie pas que le simulateur n’est pas un outil utile, affirme Joel Campbell, coordonnateur de la formation à Red Lake. Les nouveaux opérateurs sont tenus de se former sur le simulateur avant d’opérer l’équipement souterrain réel. La formation de deux jours leur donne l’occasion de se familiariser avec les commandes et d’apprendre les procédures de fonctionnement adéquates. Tous les deux ans, les opérateurs qualifiés reviennent suivre une formation de mise à niveau et obtenir une nouvelle certification. »

La formation des travailleurs expérimentés et des novices comprend la simulation de situations d’urgence, comme un incendie. Ces exercices d’urgence évaluent les réactions des opérateurs et leur donnent l’occasion de s’exercer à utiliser le système d’extinction d’incendie.

Les simulateurs permettent également de réduire les coûts en enseignant aux opérateurs

Comportement sécuritaireAssurer une production sécuritaire et être Suffisamment sécuritaire pour nos familles ne se limite pas seulement à rendre l’environnement de travail et l’équipement sécuritaires; cela implique également d’offrir aux travailleurs les meilleures et les plus récentes formations et certifications qui soient afin qu’ils possèdent les connaissances adéquates pour travailler de façon plus sécuritaire.

SIMULATION DE LA SÉCURITÉ À RED LAKEEn 2013, Red Lake Gold Mines de Goldcorp a investi dans un simulateur CYBERMINE de quatrième génération fabriqué par le fournisseur mondial de formations ThoroughTec Simulation. En plus d’accroître la sécurité et la productivité, le simulateur est maintenant un outil d’évaluation utile et une façon novatrice de réduire les coûts.

Le CYBERMINE simule actuellement une pelle CAT R1600G LHD utilisée sous terre pour le chargement et le transport. À la fin de l’année, un autre simulateur de cabine sera ajouté pour les camions souterrains Sandvik EJC417.

VIRTUELLEMENT RÉEL

Les simulateurs préviennent les accidents et améliorent l’efficacité chez Goldcorp.

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comment éviter les inefficacités, comme l’usure prématurée de pneus qui coûtent des milliers de dollars chacun. Selon Campbell : « Certains opérateurs de pelle font tourner les roues pendant qu’ils déplacent le godet dans la pile de déblais, ce qui diminue la durée de vie des pneus. Le système CYBERMINE apprend aux opérateurs comment éviter cela ».

Les simulateurs CYBERMINE sont également utilisés au site Cerro Negro de Goldcorp, en Argentine.

ÉMISSION DE PERMIS AU-DELÀ DE LA RÉGLEMENTATION À CERRO NEGROL’engagement de Goldcorp envers la sécurité est tel que l’entreprise doit agir au-delà des normes et des lois locales dans l’intérêt des travailleurs locaux. En Argentine, les normes régissant l’obtention et la conservation d’un permis de conduire émis par la province sont inconsistantes. À la suite d’un nombre élevé d’accidents impliquant des véhicules légers à Cerro Negro, l’équipe a établi, au début de 2014, une norme qui exige que quiconque conduit un véhicule sur la propriété doit posséder un permis de conduire émis pour le site (permis avec photo valide pour

deux ans) dont l’obtention est conditionnelle à la réussite d’un cours théorique de conduite préventive et d’un examen pratique sur une piste d’entraînement spécialisé à ciel ouvert.

De plus, Cerro Negro a étendu cette initiative et requiert une version spécialisée du permis pour la conduite de véhicules dans la mine souterraine. Cette initiative surpasse également les normes réglementaires en vigueur. Pour recevoir un permis de conduire souterrain interne, les travailleurs doivent répondre aux exigences du permis de conduire relatives au site et réussir l’examen pratique dans la mine souterraine.

Ces permis augmenteront le nombre de personnes formées et qualifiées à la conduite, amélioreront la circulation et réduiront le nombre d’incidents, particulièrement le long de la rampe d’accès souterrain.

Ces exemples de Red Lake et de Cerro Negro ne sont que quelques-unes des initiatives qui soutiennent deux des six piliers de Goldcorp : Développer les personnes et Développer la sécurité.

MANIPULATION SÉCURITAIREUne pelle souterraine munie d’un godet de 5 mètres cubes augmente la productivité à la mine d’or Porcupine.

CAP SUR LA SÉCURITÉ

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Nous vous félicitons pour votre respect des normes élevées en matière de sécurité et de santé partagées par tous les employés de Goldcorp.

Trophée du contremaître de l’annéeChaque année, l’Association minière du Québec (AMQ) récompense, lors du Colloque annuel en santé et sécurité au travail, les superviseurs de mines dont les équipes ont atteint entre 50 000 et 150 000 heures de travail cumulées sans incident répertorié. Cette année, neuf superviseurs de la mine Éléonore de Goldcorp ont reçu le trophée du Contremaître de l’année 2014 lors du 50e colloque tenu le 23 septembre, à Rouyn-Noranda.

Les prix ont été remis dans trois catégories : Aménagement de la mine, Exploitation de la mine et Services de surface.

Les gagnants ayant atteint 50 000 heures sont Érik Savard, Stéphane Turgeon, Stanley Twardy, Marco Cadrin et Réal East; Jacques Héroux et Éric Devin ont atteint 100 000 heures; et Normand Charette et Jean-Marc St-Amant ont atteint 150 000 heures.

GRANDS HONNEURS

Ci-dessus et à droite : les lauréats et membres de

l’équipe de la mine Éléonore représentent fièrement les

six piliers et les valeurs de Goldcorp.

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Ça prend un village pour élever un enfantEn mai 2009, je me suis inscrite au programme d’emplois d’été pour étudiants offert par la mine Wharf. Je venais tout juste de terminer mes études secondaires et je vivais l’un des moments les plus insouciants dans ma vie. J’étais jeune, naïve et complètement aveugle quant à la sécurité, non seulement la mienne, mais celle des gens autour de moi. Avec du recul, ma vie est devenue meilleure le jour où je suis entrée dans la salle de formation de Wharf et que j’ai appris ce qu’était le concept de « devoir de diligence ».

Au cours de mes quatre étés à la mine Wharf, j’ai eu l’occasion de travailler avec un certain nombre de personnes. Et tous les jours passés à la mine, j’ai été témoin de gestes posés par des gens ayant fait leur devoir de diligence. Par exemple, lors d’une chaude journée d’été où je travaillais dans le fond du bassin à débordement, Tim Nash m’a fait prendre une pause pour aller boire de l’eau. J’étais tellement en colère, parce que je sentais que j’avais quelque chose à prouver et que je ne voulais pas passer pour une mauviette devant mes nouveaux collègues; toutefois, ce jour-là, cette pause m’a sauvée d’un épuisement dû à la chaleur. Un autre exemple est la fois où, dans l’ancienne école de la ville de Trojan, Barry Van Sickle a montré à l’équipe de services comment soulever adéquatement une lourde boîte. J’ai vu ces gestes de diligence chaque matin, lorsque les opérateurs klaxonnaient avant de quitter la ligne de départ avec leurs camions.

Évoluer dans un environnement où chaque employé doit être alerte, toute la journée, tous les jours, était une lourde tâche pour la jeune et insouciante diplômée de l’école secondaire que j’étais. Je n’avais aucune idée des risques auxquels mes nouveaux collègues étaient chaque jour confrontés. Ces simples gestes m’ont « montré le chemin » et ont créé, à la mine de Wharf, une

communauté et un environnement réellement Suffisamment sécuritaires pour nos familles.

J’applique le concept de devoir de diligence dans ma vie, au collège, et je l’applique avec bonheur dans mes activités quotidiennes. Par exemple, j’ai en ce moment une échelle de secours sous mon lit, en cas d’incendie. Le devoir de diligence est quelque chose qui me suivra tous les jours, pour les années à venir. Je remercie chacun des employés de la mine Wharf de m’avoir montré comment mettre en pratique mon devoir de diligence et d’avoir assuré ma sécurité pendant mes quatre étés passés avec eux. Ça prend vraiment un village pour élever un enfant. Merci!

Par : Kirstie Bakke, Wharf Resources

UNIS PAR LE DEVOIRKirstie Bakke (3e en avant, à partir de la droite) avec des membres de l’équipe Wharf.

CAP SUR LA SÉCURITÉ

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Mise en place de nouvelles mesures de protection renforcées pour l’industrie

La gestion des résidus, un défi sans fin

En plus de produire de précieux minerais, le processus d’exploitation minière produit également des résidus. Ils peuvent être bien plus qu’une source de pollution visuelle : pour de nombreuses communautés, ils sont une source d’inquiétude. C’est pourquoi Goldcorp a créé le Programme de gestion des résidus, une initiative qui établira de nouvelles normes relatives à la sécurité de l’environnement, de l’homme et de la communauté qui surpassent la réglementation en vigueur au sein de l’industrie et du gouvernement.

Mike Jacobs, directeur des eaux et des résidus de Goldcorp, explique que les résidus sont souvent la partie la plus visible de l’exploitation minière. « Nos mines sont souterraines ou dans des trous profonds, loin de la vue du grand public. Mais la digue à rejets est souvent là, sur le bord de la propriété, et elle ne cesse de grossir au fur et à mesure que les opérations minières progressent. Pour plusieurs de nos communautés locales, les résidus sont le visage de l’exploitation minière. »

La quantité d’eau utilisée dans le traitement du minerai peut être considérable, c’est pourquoi le recyclage de l’eau est important. Cela signifie également que les bassins de résidus peuvent être volumineux, ce qui suscite l’inquiétude du public. La solution, affirme Jacobs, est une combinaison de sensibilisation des communautés, de formation des employés et surtout, d’une conception sécuritaire et innovante.

CONCEPTION SUR MESURE POUR UNE SÉCURITÉ ET UNE PERFORMANCE ACCRUESLes installations de gestion des résidus de Goldcorp sont conçues sur mesure pour assurer une sécurité et une performance optimales dans toutes les zones géographiques et sous tous les climats. Par

« Les bassins de résidus peuvent contenir des produits chimiques; par conséquent, nous déployons beaucoup d’efforts – en utilisant des gaines, des drains et d’autres systèmes – pour contrôler l’eau qui tente de s’en échapper. » - Mike Jacobs,

Directeur des eaux et des résidus

ENGAGEMENT PROFOND

Bassin de résidus de la mine de Marlin (en haut, à gauche).

La réhabilitation de la mine à ciel ouvert Marlin

par l’utilisation de résidus filtrés et compactés

(présentés dans le numéro 8 du magazine En Surface

Printemps/Été 2014).

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exemple, aux mines Éléonore, Marlin et El Sauzal, les résidus sont filtrés à l’usine, ce qui supprime une grande partie du liquide avant que les résidus soient envoyés au stockage. Les barrages et les étangs sont aussi construits pour prévenir au jour le jour les incidents. Chaque installation fait l’objet d’inspections régulières et est équipée de capteurs du niveau d’eau. Les infiltrations mineures sont également surveillées en permanence, affirme Jacobs. « Les bassins de résidus peuvent contenir des produits chimiques; par conséquent, nous déployons beaucoup d’efforts – en utilisant des gaines, des drains et d’autres systèmes – pour contrôler l’eau qui tente de s’en échapper. »

PRÉVOIR TOUTE ÉVENTUALITÉLa mine de Marlin, au Guatemala, est un exemple d’une installation de gestion de résidus qui a été conçue pour un environnement particulier. Tandis que l’extraction se poursuit dans la mine souterraine, la mine à ciel ouvert, qui n’est plus utilisée, est remblayée à l’aide de résidus miniers filtrés et compactés pour redonner au paysage un profil naturel.

Pour sécher et compacter les résidus, l’installation de traitement des résidus en circuit fermé élimine presque chaque goutte d’eau qui sera recyclée et réutilisée. L’eau n’est libérée que lorsque les strictes normes de qualité sont respectées.

Cette région est également sujette à des inondations saisonnières ainsi qu’à des risques de tremblements de terre. Par conséquent, l’installation et la digue sont conçues pour toutes les éventualités. « Dans le cas d’inondations, nous avons un déversoir pour contrôler tout débordement, explique Jacobs. Le barrage a été construit pour résister à un tremblement de terre, et si le niveau d’eau baisse, un système d’alarme automatisé alerte les travailleurs et les communautés situées

à proximité. Nous avons examiné divers scénarios de préparation aux catastrophes avec le personnel et les villages autour de notre site. La conception de nos installations est robuste; néanmoins, nous avons mis en place un plan complet de préparation aux situations d’urgence. »

LE PROGRAMME DE GESTION DES RÉSIDUSL’année prochaine, les mesures de protection seront encore rehaussées grâce au lancement du Programme de gestion des résidus Goldcorp qui intègre des précautions supplémentaires, telles que des évaluations détaillées des barrages et le partage de l’innovation. « Nous allons revoir la formation de nos opérateurs; par exemple, nous allons leur offrir des formations croisées avec différents sites miniers afin qu’ils puissent apprendre comment les résidus sont gérés dans différents sites et dans différentes conditions d’exploitation et rapporter, en retour, de nouvelles idées à leur mine respective, explique Jacobs. Nous aurons besoin d’un ingénieur désigné pour chaque site, ainsi que des examens ponctuels effectués par des tiers. Nous exigeons déjà la plupart de ces éléments dans l’ensemble de nos activités, mais cela assurera une cohérence dans chaque site. Ce sera un grand pas en avant. »

Que sont les résidus?Les résidus sont les déchets qui restent une fois la source minérale extraite du minerai. Les résidus quittent généralement l’usine de traitement sous la forme d’un liquide qui se déverse dans les bassins de résidus où les matières solides pourront peu à peu se déposer. Une fois l’eau retirée en toute sécurité, il subsiste un matériau semblable à de la boue ou à du sable.

Qu’est-ce qu’un déversoir?Le déversoir contrôle, en cas d’urgence, les débordements de la digue à rejets qui surviennent généralement après une très forte pluie. À la mine de Marlin (ci-dessus), un dissipateur d’énergie ralentit l’écoulement de l’eau filtrée avant son entrée dans le canal naturel. Pendant les saisons humides, Goldcorp libère l’eau de façon régulière afin que les rivières adjacentes puissent accueillir ces apports de façon naturelle. Un déversoir ne pourrait déborder que si l’ensemble de la région qui l’entoure avait été inondé.

SECONDE NATURE

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Innovation brevetée

« À la mine Peñasquito, nous avons un riche gisement d’or, d’argent, de zinc et de plomb, mais le corps du minerai est considéré comme extrêmement complexe », explique Simon Hille, vice-président de la métallurgie et du traitement chez Goldcorp, qui faisait partie de l’équipe qui a développé le CEP.

Tout a commencé lorsque les employés ont découvert que le plomb extrait contenait des sulfosels complexes de cuivre (lorsque le soufre est combiné avec un ou plusieurs métaux), ainsi que des niveaux élevés d’arsenic et d’antimoine.

« Le problème est que l’arsenic et l’antimoine présents dans notre concentré sont considérés comme des éléments néfastes, ce qui se traduit par une baisse des prix de notre produit en raison des coûts supplémentaires que cela représente pour les fonderies de plomb » affirme Hille.

Le procédé développé par un groupe d’employés à la mine Peñasquito, au Mexique, est un processus en quatre étapes au cours duquel le cuivre, l’antimoine et l’arsenic sont supprimés du concentré de plomb contaminé, ce qui permet à Goldcorp de produire, d’une manière plus respectueuse de l’environnement, des concentrés commercialisables.

Peñasquito est déjà l’un des actifs essentiels de Goldcorp et ce nouveau procédé breveté a le potentiel de prolonger la durée d’exploitation de la mine et d’améliorer la qualité du concentré de plomb.

Goldcorp a marqué une première dans l’industrie avec le dépôt d’un brevet pour son procédé révolutionnaire d’enrichissement du concentré – Concentrate Enrichment Process (CEP).

« [J’entrevois] ce défi unique comme une occasion. »

- Teodoro Martinez, Surintendant métallurgie à la mine Peñasquito

PAS DE GASPILLAGE

Les impuretés sont éliminées du concentré de plomb à

l’étape 1 du processus CEP pour produire du concentré de

sulfosels de cuivre.

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Il ajoute que Teodoro Martinez, surintendant métallurgie de l’usine de concentration, a vu « ce défi unique comme une occasion ». De là, l’équipe a continué à développer le processus de CEP puis a déposé un brevet.

Pour l’instant, le brevet est provisoire, ce qui signifie que Goldcorp peut s’approprier le processus et commencer son développement, au-delà du laboratoire, pendant que le processus d’examen du brevet est en cours.

L’étude de préfaisabilité du CEP progresse et devrait être terminée plus tard cette année. Une autre étude est également en cours pour évaluer la viabilité de lixiviation d’un concentré de pyrite extrait des résidus de flottation de zinc.

Dans son communiqué de presse sur les résultats du deuxième trimestre, Goldcorp précise que « le succès de la mise en œuvre du CEP de Peñasquito et des projets de lixiviation de la pyrite a le potentiel d’améliorer

considérablement l’économie globale et d’ajouter à ses réserves et ressources grâce à l’ajout d’un autre produit commercialisable, tout en augmentant les recouvrements respectifs d’or et d’argent ».

« L’équipe a hâte de voir les résultats du laboratoire évoluer vers une usine d’exploitation qui générera des revenus futurs pour Goldcorp et qui nous distinguera à titre de leader de l’innovation au sein de notre industrie, affirme Todd White, vice-président directeur, Excellence en affaires. Félicitations à l’équipe pour sa quête de l’excellence technique, pour avoir trouver des façons de mieux faire les choses, et plus intelligemment, et pour avoir brillamment illustrer la culture de l’innovation de Goldcorp en action. »

Explication du CEPLe procédé d’enrichissement du concentré (CEP) est une méthode en quatre étapes au cours desquelles le cuivre, l’antimoine et l’arsenic sont extraits du plomb contaminé. Il permet à Goldcorp de produire des concentrés de plomb et de cuivre commercialisables, ainsi que des sous-produits d’antimoine avec les restes de résidus d’arsenic écologiquement stables qui peuvent être éliminés en toute sécurité dans les résidus existants.

Étape 1 – Enrichissement des concentrés par flottation : le plomb est séparé du cuivre. Le cuivre restant est ensuite soumis à un enrichissement par lixiviation.

Étape 2 – Enrichissement des concentrés par lixiviation : l’arsenic et l’antimoine sont extraits du concentré de cuivre qui est nettoyé et transformé en un produit commercialisable. Les restes d’arsenic et d’antimoine sont ensuite déplacés vers le recouvrement par lixiviation.

Étape 3 – Recouvrement par solution de lixiviation : l’arsenic et l’antimoine extraits du cuivre à l’étape 2 sont séparés, ce qui produit un sous-produit d’antimoine potentiellement commercialisable appelé antimoniate de sodium et utilisé pour fabriquer des matériaux ignifuges.

Étape 4 – Stabilisation des résidus par lixiviation : les restes d’arsenic sont stabilisés afin qu’ils puissent être ajoutés en toute sécurité aux résidus existants.

« L’équipe a hâte de voir les résultats du laboratoire évoluer vers une usine d’exploitation qui générera des revenus futurs pour Goldcorp... »

- Todd White, Vice-président directeur, Excellence en affaires

SECONDE NATURE

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Des résidus en or à la mine Porcupine

« Nous savions que cette matière présentait beaucoup de potentiel, a déclaré Lori Smith, chef contremaître du projet Opérer pour l’excellence (O4E) chez PGM. Plusieurs essais ont été tentés dans le passé pour traiter les déchets, mais le risque était toujours assez élevé. C’est lorsque nous avons commencé à observer les résultats des analyses que le projet a démarré. Tout le monde était très excité. »

En fin de compte, des années d’exposition aux éléments avaient éliminé la pulpe qui recouvrait les déchets. De l’or s’était même déposé au fond, dans la boue.

L’équipe s’est entendue sur l’utilisation d’un aimant mobile – le type qu’on retrouve dans un parc à ferraille – pour extraire les tiges d’acier et d’autres pièces des déchets. Une entreprise de recyclage a accepté d’acheter la ferraille. Un producteur d’agrégats a été embauché pour effectuer le dépistage.

Finalement, le moulin fut en mesure de traiter 11 400 tonnes de déchets, et de récupérer 4 100 onces d’or. À 1 200 $ l’once, le projet a généré un revenu de 4,9 millions de dollars en 2013.

L’initiative de recyclage de l’acier a également généré un modeste profit de la vente de la ferraille.

La campagne du traitement des déchets chez PGM s’est poursuivie en 2014, générant trois fois plus de revenus que l’année précédente. Le revenu net total de cette initiative s’élève à ce jour à 20 millions de dollars, ou 5 % des revenus de PGM en 2013.

Les matières rejetées par les moulins à broyage, communément nommées « déchets », s’accumulent en piles depuis des décennies au site de l’exploitation minière Dome de la mine d’or Porcupine de Goldcorp. Les exploitants de mines savent depuis toujours qu’ils contiennent de l’or. Mais les tentatives précédentes pour dépister et traiter ces déchets pour en récupérer l’or ont toutes échoué en raison de la présence de grandes quantités d’acier.

Des morceaux d’acier, dont des tiges de la longueur d’un bras et des fragments de deux et trois pouces, se détachent ou s’ébrèchent pendant le broyage, ce qui peut obstruer les goulots, déchirer les bandes de transport et endommager les broyeurs pendant le retraitement.

Il existe des aimants et des détecteurs de métaux pour intercepter les pièces qui s’échappent, mais même avec ces mesures de protection, certains morceaux d’acier se rendent aussi loin qu’au processus de filtration. Les pièces trop grosses pour passer à travers les tamis tombent dans un broyeur. On a longtemps considéré que les morceaux d’or contenus dans la pulpe attachée à l’acier étaient trop difficiles à récupérer.

Joe Garito, superviseur des projets du moulin, et Gerry Stinson, directeur du moulin, ont décidé qu’il était temps d’agir. Ils ont réuni une équipe composée de gens provenant de plusieurs services. Les géologues ont prélevé des échantillons et mené une étude. Le laboratoire d’analyse a trouvé comment éviter que l’acier ne contamine les échantillons afin d’en mesurer la teneur en or.

Le rapport qui a suivi a attiré l’attention de tout le monde. Il y avait une moyenne de 8,6 grammes d’or par tonne dans environ 12 000 tonnes de matériel enfouie dans trois zones près du bassin de récupération.

Un regard neuf sur un problème de longue date a fourni une solution en or à une équipe de la mine d’or Porcupine et lui valu un Prix d’excellence mondiaux.

« Plusieurs essais ont été tentés dans le passé pour traiter les déchets, mais le risque était toujours assez élevé. C’est lorsque nous avons commencé à observer les résultats des analyses que le projet a démarré. Tout le monde était très excité. »

- Lori Smith, Chef contremaître du projet (O4E) chez PGM

DES RÉSIDUS QUI RAPPORTENT

De grands aimants retirent l’acier des déchets qui

seront traités afin d’y extraire des restes d’or.

SECONDE NATURE

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