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ENCOMBREMENT DES VOIES AERIENNES SUPERIEURES ET KINESITHERAPIE. Anne BISSERIER Paris Descartes 2009. VOIES AERIENNES SUPERIEURES. Anatomie Fosses nasales : cornets, méats - PowerPoint PPT Presentation
ENCOMBREMENTDES VOIES AERIENNES
SUPERIEURESET KINESITHERAPIE
Anne BISSERIER
Paris Descartes 2009
VOIES AERIENNES SUPERIEURES
Anatomie Fosses nasales : cornets, méats Communications : sinus frontaux, éthmoïdaux,
maxillaires, sphénoïde la trompe d’Eustache le canal lacrymo-nasal
Nombreuses fibres sensitives : R éternuement Nombreuses fibres orthosympathiques Valves narinaires, turbinales, septales = zones
érectiles
Différences anatomiques VASde l’enfant par rapport à l’adulte
• Prolongement des fosses nasales, cavum, oropharynx• Important complexe lymphoïde (anneau de Waldeyer)• Voile du palais plus long, plus épais• Sinus ethmoïdaux, maxillaires
– Dès la naissance– petits volumes, ostium plus large peu développés– développé et visible vers 12-18 mois– Rareté des sinusites du petit enfant
• Sinus frontaux et sphénoïdiens vers 7 ans– Confusion entre sinusite et rhinite ou rhinopharyngite
Évolution avec l’âge
Larynx
VOIES AERIENNES SUPERIEURES• Histologie
– Formation pilosébacée : vestibule nez, fosses nasales (ant)
– Épithélium de type respiratoire : fosses nasales, pharynx (chorion, glandes sécrétrices)
– Neuroépithélium (muqueuse olfactive avec glandes de Bowman)
– Cellules ciliées, caliciformes : stéréociles, langerhans, mastocytes (irritation chronique)
– Amas lymphoïdes anneau de Waldeyer amygdales– Vascularisation riche (veineuse sup et prde, X
artérielle)
VOIES AERIENNES SUPERIEURES
Histophysiologie libre passage, conditionnement, épuration de l’air
poils, valves, choanne étroite, fosses nasales étroites, obliquité entre pharynx et VAI
air inspiré humidifié, réchauffé, filtré Cheminement des particules odorantes vers l’organe
olfactif
VOIES AERIENNES SUPERIEURES
Histophysiologie adaptation flux respiratoire
notion de régulation : exo/environnement valves nasales cycle physio alterné, toutes les 4 h
VOIES AERIENNES SUPERIEURES
Histophysiologie participation aux défenses immunitaires
Ph locaux de défenses formations lymphoïdes pharyngées à effets généraux +++
OBSTRUCTION NASALEchez l’enfant
• Motif de consultation médicale fréquent • Le plus souvent cause bénine, guérison spontanée• chez NN, nourrisson : gène respiratoire avec perte
d’appétit, source de détresse respiratoire– Rhinite obstructive
• Chez l’enfant : si chronicité retentissement sur croissance massif facial (grand enfant) SAS – Rhinite allergique ou non, rhino-pharyngite, rhinosinusite
chronique, hypertrophie adénoïdienne, pathologie de la valve nasale, obstruction nasale par incompétence labiale
Indications de kinésithérapie des VAS
• Chez les nouveaux-nés, nourrisson– Rhinopharyngite– Bronchiolite– Asthme du nourrisson
• Chez les enfants – Pathologie sécrétante aiguë ou chronique VAS– Pathologie bronchique chronique : mucoviscidose,
DDB… signe d’accompagnement– Asthme prodrome
• Chez les malades intubés/ventilés
Peu de prescription kinésithérapique
Obstruction VAS
Agent pathogène : allergène, virale, bactérien
Inflammation
oedème hypersécrétion
obstruction
Conséquences de l’obstruction nasale
• Travail respiratoire
• Fatigabilité des muscles respiratoires
• Dyspnée
• Perte d’appétit, perte de poids
Tenir compte des particularités anatomiques et physiologiques
de l’appareil respiratoire du petit enfant
Facteurs susceptibles de modifier l’évolution naturelle des rhinopharyngites
• ATCD d’otite moyenne aiguë récidivante (OMA) (3 en 6 mois)
• Otite séreuse• Immunodépression • Âge : pic d’incidence OMA (6 mois et 2 ans)• A plus de 3ans : sinusite maxillaire
• La vie en crèche
Otite moyenne aiguësinusite
Le caractère purulent des sécrétions la présence de fièvre
non synonyme d’infection ou surinfection bactérienne
Signes suggérant la survenue d’une infection bactérienne
• Gène respiratoire !!!
• Fièvre ou fièvre persistante > 3 j
• Persistance sans amélioration de la toux, rhinorrhée, obstruction nasale après 10 j
• Irritabilité, réveils nocturnes, otalgie, otorrhée
• Conjonctivite, œdème palpébrale
• Troubles digestifs : anorexie, vomissements, diarrhées
• Éruption cutanée
EVALUATION DE L’OBSTRUCTION
A l’oreille Au pourtour des narines Au miroir Test flux antérograde Test flux rhinopharyngé rétrograde
corrélation entre encombrements VAS et VAI ?
Rhinopharyngite : prodrome ou signe d’accompagnement
Techniques de kinésithérapie VAS
Un préalable : faciliter la désobstruction Chambre de réchauffement Humidification, lavage rhinopharyngé Corticoïdes ? Antiseptiques locaux ?
Techniques de kinésithérapie VAS
Techniques proprement dites Désencombrement rhinopharyngé
Rétrograde Antérograde
Mouchage Aspiration nasale Aspiration rhinopharyngée
} Les plus utilisées
Désencombrement rhinopharyngé rétrograde
Expectorations recueillies
Efficacité des techniques DRP
• Spectaculaire : 1 ou 2 séances
• Toux
• Température
• Ronflement nocturne
• Rétablissement de la respiration nasale
• Bien-être général du patient
• Reprise de l’alimentation
Complication des aspirations : EPISTAXIS
saignement issu : - zone de Kiesselbac (90%
des cas) partie antérieure de la cloison nasale
- partie antérieure des fosses nasales
aspiration nasale non systématique
précédée évaluation encombrement des VAS
ventilation nasale sans bruit surajouté enfant tète normalement absence d’encombrement pas d’aspiration
ventilation naso-buccale avec bruits surajoutés encombrement sécrétions mouillées âge < 6 sem :aspiration systématique
ventilation exclusivement buccaleencombrement sécrétions sèches et/ou bouchonAge > 6 sem aspiration si Pb alimentation ou de détresse respiratoire
Matériel d’aspiration
• sonde à usage unique de taille CH 4 à CH 8
– bout émoussé sans œillet latéral
– la taille de la sonde choisie selon âge et viscosité sécrétions
• bocal d’aspiration
• compresses stériles
• sérum physiologique en bocal et en dosette
• aspirateur de mucosités ou vide mural
– manomètre 100 à 200 mmb
Contre indications des aspirations
• thrombopénie et autres troubles de la coagulation
• épistaxis
• prudence (malformation de la cloison nasale !)
- hydrater régulière de la muqueuse nasale- limiter les aspirations nasales - pratiquer l’aspiration en un seul temps - en remontant la sonde- ne pas insister en cas de difficulté à introduire la sonde (cycle respiratoire nasal alterné )- planifier les soins en interaction avec les autres soignants
(effet de potentialisation)- respecter les rythmes de sommeil des enfants
Eléments de surveillanceaspirations
Incidents des aspirations
• RGO
• Vomissements
• L’aspiration nasale provoque rarement de réflexe nauséeux à la différence de l’aspiration pharyngée
Conclusion
• Plusieurs techniques, nombreuses modalités
• Littérature pauvre
• Recherche d’être le moins invasif
• Chez le tout petit, perméabilité VAS essentielle
• mode naso-nasal
Bibliographie
Ass Respirer : la bronchiolite Med Enf 1998; 18/9Barthe : kinésithérapie de l’infection respiratoire aiguë basse de l’enfant Cah Kin 1992 158/6Catelain : kinésithérapie dans la bronchiolite Rev Int Ped 1995; 253Conférence de consensus sur la prise en charge de la bronchiolite du nourrissonDutau : La bronchiolite aiguë du nourrisson en pédiatrie ambulatoire : profil clinique et modalités de prise en charge Dutau Ed Paris 1998Grimpel : Prise en charge thérapeutique de la bronchiolite du nourrissonEnquête multicentrique Med Mal Infect 1993Marsh : the Hering-Breuer deflationary reflex Am Rev Respi Dis 1993