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ILS SE PRÉNOMMENT JÉRÉMY, QUENTIN, CAROLINE, FLORIANE, GUILLAUME, CLARA… ILS SONT ÉTUDIANTS EN DROIT, EN MIAGE (MÉTHODES INFORMATIQUES APPLIQUÉES À LA GESTION DES ENTREPRISES), À L’IAE DE NICE… ILS ARRIVENT, AVEC LES BEAUX JOURS, POUR RENFORCER LES ÉQUIPES PLAISANCE DES PORTS DE CANNES, GOLFE-JUAN, NICE ET VILLEFRANCHE-DARSE POUR LES AIDER À FAIRE FACE À L’ACCROISSEMENT D’ACTIVITÉ DE L’ÉTÉ. AVEC LEUR BONNE HUMEUR, LEUR FRAÎCHEUR, ILS APPORTENT CE PETIT SUPPLÉMENT TOUJOURS TRÈS APPRÉCIÉ À LA FOIS PAR LES ÉQUIPES ET LES CLIENTS DU PORT. CE SONT LES SAISONNIERS. L a plupart découvre pour la pre- mière fois la richesse du monde et des activités portuaires. Leur rôle ? Sur les quais ou dans les bureaux, la poly- valence est de mise : tâches administra- tives, accueil des bateaux et des plaisan- ciers, vérification des installations... Les journées se suivent sans se ressembler. Les quatre ports en emploient près d’une vingtaine. Ici pas de classement, la CCI leur laisse la possibilité, dans la mesure des postes disponibles, de choisir leur port d’attache. Clara, étudiante en Mas- ter 2 à l’IAE de Nice, n’a pas hésité. « J’ai décidé de postuler à Golfe-Juan en hommage à mon grand-père qui possédait un bateau au port. Floriane, étudiante en droit non plus. « C’est moi qui ai demandé à venir à Villefranche-Darse. J’aime ce port très inti- miste. Je m’y suis tout de suite sentie bien. Jérémy quant à lui a préféré Nice pour son « atmosphère », « ce port a une âme, il dégage quelque chose de particulier ». Si ce n’est pas « le meilleur job du monde » ça y ressemble un peu. Floriane dont c’était la première saison a découvert un univers qu’elle ne connaissait pas et qui l’a séduite. « Un univers fait de rencontres et d’échanges avec des plaisanciers venus de toutes les mers du globe mais aussi avec le personnel du port toujours disponible et ami- cal. Chaque jour apportait son lot de plaisir, d’émotion et de découverte. Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer ». Son meilleur souve- nir ? « j’ai proposé à un couple venu du Nord de l’Europe en voilier, deux nuits dans le port. Il n’avait pas trouvé de lieu pour les accueillir. Quel soulagement quand je leur ai annoncé que nous pourrions les recevoir ! Ces petits moments de bonheur accroissent encore le charme de notre job au grand air ». > > Suite page 2 LE CAP Les saisonniers des ports ENCRE MAR NE #46 Octobre 2013 LA LETTRE D’INFORMATION DES PORTS DE CANNES, GOLFE-JUAN, NICE ET VILLEFRANCHE-DARSE UNE PUBLICATION DE LA LE PHARE Donner une chance aux jeunes Trouver son premier emploi n’est pas une chose facile. Manque d’expérience, conjoncture peu favorable… Les jeunes diplômés ou en passe de l’être sont sou- vent confrontés à de multiples difficultés en voulant s’insérer dans le monde pro- fessionnel. Mais celles-ci sont loin d’être insurmontables. Chaque année, les ports départementaux de Cannes, Golfe-Juan, Nice et Villefranche-Darse accueillent des étudiants en contrat saisonnier qui se voient ainsi offrir une première chance. Ces contrats représentent à la fois un ac- célérateur pour leur future carrière et une réelle opportunité pour nos ports. Ce sont des expériences irremplaçables pour les jeunes, des références à valoriser sur un curriculum vitae. Pour nos ports, c’est aussi l’opportunité de renforcer la qualité de service auprès des plaisanciers, de béné- ficier d’un œil jeune et d’idées neuves et celle, pourquoi pas, de repérer un futur collaborateur. Les témoignages montrent l’importance de l’immersion en entreprise, qui permet aux jeunes de comprendre la réalité du monde du travail et l’acquisition de com- pétences professionnelles. Mais le mes- sage le plus fort est celui du partage d’expérience entre les jeunes, nos équipes et les clients des ports. Ces contrats de saisonniers ne représen- tent qu’un aspect de l’implication quoti- dienne de la CCI Nice Côte d’Azur en faveur de l’apprentissage, de la formation et de l’accès des jeunes azuréens au monde de l’entreprise. Bernard Kleynhoff Président de la CCI Nice Côte d’Azur Guillaume Bergamaschi et Clara Chaix

Encre Marine 46 - Octobre 2013

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DESCRIPTION

La lettre d'information des ports de Cannes, Golfe-Juan, Nice et Villefranche-Darse. Au sommaire : - Le phare : les saisonniers des ports - En avant : Pavillon vert, une action qui a du sens - Aux commandes : Gilbert Pasqui, le charpentier de marine - Sur le pont : bilan de la saison estivale - Ponton : Rémi Genevaz et le Clair de Lune, une histoire de passion Et vos autres rendez-vous : Balises, Livre de bord, Clin d'oeil...

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Page 1: Encre Marine 46 - Octobre 2013

ILS SE PRÉNOMMENT JÉRÉMY, QUENTIN, CAROLINE, FLORIANE,GUILLAUME, CLARA… ILS SONT ÉTUDIANTS EN DROIT, EN MIAGE(MÉTHODES INFORMATIQUES APPLIQUÉES À LA GESTION DESENTREPRISES), À L’IAE DE NICE… ILS ARRIVENT, AVEC LES BEAUXJOURS, POUR RENFORCER LES ÉQUIPES PLAISANCE DES PORTS DECANNES, GOLFE-JUAN, NICE ET VILLEFRANCHE-DARSE POUR LES AIDERÀ FAIRE FACE À L’ACCROISSEMENT D’ACTIVITÉ DE L’ÉTÉ. AVEC LEURBONNE HUMEUR, LEUR FRAÎCHEUR, ILS APPORTENT CE PETITSUPPLÉMENT TOUJOURS TRÈS APPRÉCIÉ À LA FOIS PAR LES ÉQUIPES ETLES CLIENTS DU PORT. CE SONT LES SAISONNIERS.

La plupart découvre pour la pre-mière fois la richesse du monde etdes activités portuaires. Leur rôle ?

Sur les quais ou dans les bureaux, la poly-valence est de mise : tâches administra-tives, accueil des bateaux et des plaisan-ciers, vérification des installations... Lesjournées se suivent sans se ressembler. Les quatre ports en emploient près d’unevingtaine. Ici pas de classement, la CCIleur laisse la possibilité, dans la mesuredes postes disponibles, de choisir leurport d’attache. Clara, étudiante en Mas-ter 2 à l’IAE de Nice, n’a pas hésité. « J’aidécidé de postuler à Golfe-Juan en hommageà mon grand-père qui possédait un bateauau port. Floriane, étudiante en droit nonplus. « C’est moi qui ai demandé à venir àVillefranche-Darse. J’aime ce port très inti-miste. Je m’y suis tout de suite sentie bien.Jérémy quant à lui a préféré Nice pour son

« atmosphère », « ce port a une âme, ildégage quelque chose de particulier ». Si ce n’est pas « le meilleur job du monde »ça y ressemble un peu. Floriane dontc’était la première saison a découvert ununivers qu’elle ne connaissait pas et quil’a séduite. « Un univers fait de rencontres etd’échanges avec des plaisanciers venus detoutes les mers du globe mais aussi avec lepersonnel du port toujours disponible et ami-cal. Chaque jour apportait son lot de plaisir,d’émotion et de découverte. Je n’ai pas eu letemps de m’ennuyer ». Son meilleur souve-nir ? « j’ai proposé à un couple venu du Nordde l’Europe en voilier, deux nuits dans leport. Il n’avait pas trouvé de lieu pour lesaccueillir. Quel soulagement quand je leur aiannoncé que nous pourrions les recevoir !Ces petits moments de bonheur accroissentencore le charme de notre job au grand air ».

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> Suite page 2

LE CAP

Les saisonniersdes ports

ENCRE MAR NE#46 Octobre 2013LA LETTRE D’INFORMATION DES PORTS DE CANNES, GOLFE-JUAN, NICE ET VILLEFRANCHE-DARSE

UNE PUBLICATION DE LA

LEPHAREDonner une chance

aux jeunes Trouver son premier emploi n’est pas unechose facile. Manque d’expérience,conjoncture peu favorable… Les jeunesdiplômés ou en passe de l’être sont sou-vent confrontés à de multiples difficultésen voulant s’insérer dans le monde pro-fessionnel. Mais celles-ci sont loin d’êtreinsurmontables. Chaque année, les portsdépartementaux de Cannes, Golfe-Juan,Nice et Villefranche-Darse accueillent desétudiants en contrat saisonnier qui sevoient ainsi offrir une première chance.

Ces contrats représentent à la fois un ac-célérateur pour leur future carrière et uneréelle opportunité pour nos ports. Ce sontdes expériences irremplaçables pour lesjeunes, des références à valoriser sur uncurriculum vitae. Pour nos ports, c’est aussil’opportunité de renforcer la qualité deservice auprès des plaisanciers, de béné-ficier d’un œil jeune et d’idées neuves etcelle, pourquoi pas, de repérer un futurcollaborateur.

Les témoignages montrent l’importancede l’immersion en entreprise, qui permetaux jeunes de comprendre la réalité dumonde du travail et l’acquisition de com-pétences professionnelles. Mais le mes-sage le plus fort est celui du partaged’expérience entre les jeunes, nos équipeset les clients des ports.

Ces contrats de saisonniers ne représen-tent qu’un aspect de l’implication quoti-dienne de la CCI Nice Côte d’Azur enfaveur de l’apprentissage, de la formationet de l’accès des jeunes azuréens aumonde de l’entreprise.

Bernard Kleynhoff Président de la CCI Nice Côte d’Azur

Guillaume Bergamaschi et Clara Chaix

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LEPHARE BALISES

Bienvenue aux bateaux de passageLes ports gérés par la CCI Nice Côted’Azur ont, en effet, mis en place unepolitique de gestion des places qui leurpermet d’éviter la saturation et d'ac-cepter durant l'été tous les bateaux depassage. Par ailleurs, pour les yachts,une centrale de réservation, apportantdes réponses écrites systématiques àtoutes les demandes, a été mise enplace l’été à Nice et à Cannes afin d’as-surer une gestion prévisionnelle effi-cace des emplacements.Clara aussi a appris à se familiariser àcette vie portuaire. « Dire que j’avais lemal de mer avant de venir ! » Un souve-nir lointain… Cette pro du dinghy (unepetite embarcation NDLR) a effectué de-puis de nombreuses sorties pour ac-cueillir les plaisanciers. « Une fois j’aimême dû intervenir à l’entrée du port,par gros temps, pour remorquer un voilieren panne ». C’est un peu la même «aventure » qui est arrivée à Jérémy. « Un

petit voilier est tombé en panne à l’entréedu port de Nice au même moment où leMega Express arrivait de Corse. Ni une, nideux, nous avons sauté dans le zodiac eton a tiré le voilier pour ne pas gêner la ma-nœuvre du paquebot. Je me souviens qu’ilpleuvait des cordes ». Mais pas questionde dramatiser. « Durant le remorquage,nous avons sympathisé avec les plaisan-ciers et nous avons bien ri ». Si, par la suite, chacun retournera à sesétudes et suivra son chemin, aucunn’oubliera cet épisode. Qui sait d’ail-leurs si, cette expérience n’aura passuscité des vocations. Jérémy souhaitedevenir à son tour un plaisancier. Plustard bien sûr, le temps de se lancerdans la vie professionnelle mais « cetteenvie d’avoir un bateau, même petit estaujourd’hui bien ancrée en moi. Rien quepour retrouver cette ambiance bon-enfant et ces moments de convivialitéque j’ai pu vivre sur les quais… ». Claraaussi espère ne pas quitter ce milieu.« Je vais passer mon permis bateau etorienter mes études dans ce secteur. D’ail-leurs, je compte bien postuler pour monstage de fin d’étude dans un port améri-cain ou d’Asie, histoire de peaufiner monexpérience ! ».

une action qui a du sens

Pour qu’une opération soit réussie, il faut que toutle monde se sente concerné. Ceux qui la mettenten œuvre comme ceux qui en bénéficient. De cepoint de vue, Pavillon Vert 2013 est une réussite.Les mauvais chiffres de l’an passé ont été renvoyésaux oubliettes. 589 engagements contre 217 l’andernier !Orchestrée par la CCI Nice Côte d’Azur qui mobiliseson personnel portuaire, Pavillon Vert a commencéle 9 juillet et s’est achevée le 31 août avec une pre-mière sensibilisation menée lors des journées de laMer du 5 au 9 juin.Rappelons son principe : les plaisanciers qui accep-tent de participer à l’opération doivent s’engagerpour 12 actions environnementales sur 20, afin derecevoir un pavillon vert symbôle de leur engage-

ment. Certaines actions sont maintenant bienancrées dans les comportements comme déposerses déchets dans des conteneurs appropriés, ce quisuppose de les trier et de ne pas les jeter en mer.Mais certains points doivent encore être amélioréscomme l’équipement des bateaux en système destockage des eaux usées ou l’utilisation des installa-tions de récupération des eaux usées du port pourles évacuer. En tout état de cause, l’environnementdurable est aujourd’hui une constante dans lespréoccupations des plaisanciers.Si l’opération s’est déroulée dans les quatre ports,une mention spéciale doit être portée à Golfe-Juanqui a sensibilisé le plus de plaisanciers aux éco-gestes. Pas moins de 238 bateaux ont en effetrépondu aux questionnaires et reçu le Pavillon Vert.

ENAVANT

Lou Festin Dou Pouort. Merci !Merci à tous, le public, les partenaires, tous ceux quidepuis 10 ans contribuent à faire de cette manifestationune véritable réussite populaire et festive.

Où est passé le poste de sécurité ?Le port de Cannes informe ses clients que le poste degardiennage préalablement installé au pied de lacapitainerie a été déplacé dans le parking Pantiéro.Le gardien reste joignable 24h/24h au 04 92 98 70 35(numéro gratuit)

Réaménagement de l’espace CôtiersPour faire face au trafic côtier en pleine expansion, leport de Cannes a décidé de rénover entièrement sa zoned’attente. Vieillotte, l’aire a été entièrement repenséeavant l’affluence de l’été. Installation de bancs, brumisa-teur, stores en toile, rien n’a été oublié pour fairepatienter en toute quiétude les passagers en partancepour une excursion le long du littoral.

Golfe-Juan remplace ses portillonsVieillissants et pour certains cassés, les treize portillonsd’entrée des pontons ont été remplacés. Choisis pourleur design conforme à la nouvelle signalétique, ils s’in-tègrent parfaitement aux installations portuaires deGolfe-Juan. Pavillon Vert

Les saisonniers ont été le fer de lance de cette opération de sensibilisation auxéco-gestes en direction des plaisanciers. Récompensés pour leur implicationpar les ports qui organisaient un jeu concours, ils ont largement contribué ausuccès de l’opération. Mention spéciale à Clara Chaix qui a terminé 1re et à Guil-laume Bergamaschi 2e. Tous les deux saisonniers au port de Golfe-Juan.

Vincent Maille Floriane Eyraud Thomas Casanova

Jérémy le Gall

Johanna Stockes & Camille Dubois

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Q u’un homme qui exerce unmétier de l’ombre accède à lalumière est le signe infaillible

d’un talent remarquable. C’est le cas deGilbert Pasqui, un charpentier de marinedevenu aussi célèbre que les vieux grée-ments qu’il rénove avec passion. En50 ans de carrière, le maître charpentierest devenu une légende dans le mondetrès fermé des voiliers de tradition. Laréférence en matière de rénovation àl’identique et de construction de mâtqu’on appelle des quatre coins du globepour expertiser des voiliers et les restau-rer. « Tout a commencé à la fin des annéescinquante au port de Nice. C’est en regar-dant travailler mon père, charpentier demarine, que j’ai dû attraper le virus. A13 ans, après le certificat d’études, j’aiquitté l’école et j’ai commencé mon appren-tissage à la Réserve ». Son « tour deFrance », Gilbert Pasqui l’effectuera entreBeaulieu, Nice et Villefranche sur Mer àune époque où le polyester puis l’alumi-nium allaient bientôt s’imposer dans laconstruction des navires. « Qu’importe !Pour moi, les bateaux c’est d’abord et sur-tout du bois ». Son âge d’or, le maîtrecharpentier devra attendre la maturitépour le connaître. « Les années quatre-vingt-dix marquèrent le grand retour desvoiliers en bois et la naissance de nom-breuses régates pour les voir évoluer. C’est

BALISES

AUXCOMMANDES

le charpentier de marine Gilbert Pasqui :

Extreme Sailing Series : le retour des catamarans volantsRetour en fanfare pour ces bolides des mers, des catama-rans monotypes (Extreme 40) capables de filer, commeleur nom l’indique, à 40 nœuds (soit plus de 75 km/h !) etbarrés par des riders chevronnés. 8 équipages se sontengagés dans le 7e acte de cette compétition par étapes(qui en compte 8) devenant au fil des années le must desépreuves sportives de voile. Plusieurs milliers de niçois ontassisté depuis la Baie des Anges aux duels de feu auxquelsse sont livrés les bateaux. Dès le premier jour, dans uneambiance aussi survoltée que la météo (le vent soufflait àplus de 25 nœuds en rafales avec une houle de deuxmètres) l’équipe omanaise de Leigh McMillan sur TheWave Muscat prenait la tête du classement pour ne plusla lâcher. L'attention est désormais tournée vers la finalede la série à Florianopolis (Brésil) où les points compte-ront double. Mathématiquement cinq équipes sont encoredans la course pour une place sur le podium, et seulementdeux points séparent les favoris The Wave, Muscat à Alinghi(Suisse) barré par Ernesto Bertarelli.

Le port de Nice crée l’événementCinématographique, sportif, caritatif, ludique, pédago-

gique, commercial… Le port de Nice attire tous les événe-ments. En ce début d’automne, l’agenda du port de Nice af-fiche complet. Manifestations sportives (Palmathlon, triathlonscolaire), lancement automobile, démonstrations de bateauxélectriques dans le cadre du premier congrès mondial sur lesbateaux électriques (le Plug Boat 2013), régates (Régates deNice, Trophée Pasqui, Extreme Sailing Series)… Dernier évé-nement en date, l’arrivée du Belem (15 - 21 octobre) à l’in-vitation du Conseil général des Alpes-Maritimes. Ce trois-mâts, classé monument historique, attire un public toujoursplus nombreux à chacune de ses escales. Près de 2600 per-sonnes sont attendues pour des visites gratuites.

Nouveau plan de mouillage du port deCannes Le plan d’eau du port de Cannes poursuit sa métamor-phose. Conformément au calendrier, les équipes ontdémonté l’actuel ponton fixe Pantiéro et entamé les tra-vaux d’installation de la nouvelle structure (mise en placedes pieux). Afin de pénaliser le moins possible l’activitéportuaire et garantir un anneau à chaque plaisancier, lechantier a été pensé en sept étapes jusqu’au printemps2014. Les pontons fixes et flottants sont remplacés par denouvelles installations toutes équipées (trappes d’eau,bornes de desserte électrique, éclairage, colonne sèche…).

alors que quelques privilégiés ont rachetéde nombreuses légendes des mers cons -truites au début du vingtième siècle dontcertaines pourrissaient abandonnées dansles ports. Elles ont pour nom Partridge(1885), Moonbeam III (1903), Merry Maid(1904), Mariska (1908), Tuiga (1909), Varuna(1909), Hallowe’en (1926), Zaca A Te Moana(1929)… Toutes sont passées entre mesmains ! ». Au total une centaine des plusbelles goélettes du monde ont un journavigué jusqu’au port de Villefranche-Darse sous les voûtes de l’ancien arsenaldes galères où se trouve son chantiernaval. Des chefs-d’œuvre qui ont néces-sité des milliers d’heures de travail pourleur rendre leur lustre d’antan. « Quandon aime, on ne compte pas. Songez qu’ilnous aura fallu pour refaire le mât géant(plus de 40 mètres) du Zaca A Te Moana, 50m3 de bois, 200 m3 de colle et 4 000 heuresde travail ! » Nommé par le Ministre ducommerce « Patrimoine vivant », une dis-tinction qui honore un savoir-faire rare etancestral reposant sur la maîtrise destechniques traditionnelles, Gilbert Pasquiprépare aujourd’hui sa succession. « Offi-ciellement, je suis d’ailleurs à la retraitedepuis 2007 ». Désintéressé, cet artiste dubois a déjà choisi de laisser le chantier àses ouvriers… gratuitement. « C’est moiqui les ai formés, je sais que la réputation duchantier Pasqui sera en de bonnes mains ».

Le triathlon scolaire a attiré plus de120 jeunes

Le Belem

Peugeot découvre son nouveau modèle au port de Nice

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Encre Marine - CCIT Nice Côte d’Azur - 20 bd Carabacel - CS11259 - 06005 Nice Cedex 1 - Tél : 0 820 422 222 (Gratuit depuis un poste fixe)Directeur de la publication : Bernard Kleynhoff, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Métropolitaine et Territoriale Nice Côte d’AzurDirecteur de la rédaction : Franck Dosne - Rédaction-en-chef : Direction de la Communication - Comité de rédaction : Muriel Losen (Direction desPorts/Communication), Michèle Maurel (port de Nice), Odile de Santis (port de Villefranche), Clarisse Henriot (port de Cannes), Anne Floreani (portde Golfe-Juan) - Rédaction et conception : Azur Communication - Crédit Photos : Azur Communication, Direction des ports, Robert Palomba Impres-sion : Imprimerie Photoffset, allée des serruriers, ZI secteur C8, 06700 ST Laurent du Var - Imprimé sur papier recyclé garanti blanchi sans chlore -Dépôt légal : octobre 2013 - ISSN : 2258-7330.

LIVREDE BORD

Tous les contacts sur www.riviera-ports.com

CNPC = Club Nautique du Port de Cannes, YCC= Yacht ClubCannes, V = Voile, A=Aviron, CNGJ=Club Nautique

Golfe-Juan, APPGJ=Association des Pêcheurs Plaisanciers de Golfe-Juan

Cannes.RÉGATES :• Du 9 au 11 novembre - Armistice Cup - Championnat

International de Méditerrannée - Classe Dragon - YCC• Du 6 au 8 décembre - Coupe d’hiver des Dragons YCC• 8 décembre - Coupe d’hiver des Croiseurs / Nitro - YYCC• 15 décembre- Régate « La Lérina » - CNPC

ANIMATIONS :• Décembre - Fête foraine & Village de Noël - Esplanade

Pantiero

Golfe-Juan.RÉGATES :• 16 novembre - Voile - Sortie entraînement - CNGJ

ANIMATIONS :• 23 novembre - Concours de pêche aux calamars - CNGJ• 14 décembre - Concours de pêche aux calamars - CNGJ

Nice. RÉGATES :• 16 novembre : « Open Ergo » (aviron) - CNN• Du 7 au 8 décembre - Randon'Aviron EDF

« Baie des Anges-Cap Ferrat » - CNN• Du 28 au 30 décembre - 57e Régates Internationales

de Star de Noël - CNN

Villefranche-Darse.RÉGATES :• 8 décembre - Coupe du Père Lionel - CVVM

Salons Professionnels.• Du 13 au 15 novembre - MAPIC 2013• Du 2 au 5 décembre - ILTM 2013• Du 7 au 15 décembre - Salon Nautique de Paris

PONTON Rémi Genevaz et le Clair de Lune : une histoire de passion

«D ans la vie on ne fait pas toujours ce quel’on veut ». Cette antienne, Rémi Gene-vaz l’a entendue des centaines de fois.

Surtout lorsqu’il a décidé à 27 ans de construireson propre voilier de A à Z sans autre bagage quesa volonté ! « Marin dans la marine marchande (iltravaille depuis 18 ans pour la compagnie duPonant) je suis tombé sous le charme en 1987 d’unvoilier. Je me suis dis : c’est exactement le bateau queje souhaiterais avoir. Mais son prix était bien au des-sus de mes moyens. Devais-je alors passer monchemin ? » Ce serait mal le connaître. « Si je n’avaispas essayé, je l’aurais regretté toute ma vie. L’impor-tant n’est pas de réussir, mais au moins d’essayer ».Mû par sa passion, il décide donc de le construirelui-même. Un pari insensé. « Je ne connaissais rienen menuiserie, ni en construction marine ». Mais ilfaut un début à tout. « J’ai racheté les machinesd’un menuisier parti à la retraite, des planches debois, de la colle, le plan de ce voilier et je me suislancé. Je me disais, si tu t’accroches les six premiersmois, quoi qu’il arrive tu le finiras ». Les six pre-miers mois se passant plutôt bien, il décide decontinuer. Rémi avait prévu quatre ans de durlabeur. Il mettra 18 ans pour achever son rêve !Tous ses week-ends, ses loisirs, ses soirées ont étéconsacrés au voilier. Des milliers d’heures. L’ex-périence venant, Rémi se paie même le luxe dedéfaire et refaire lorsque quelque chose ne luiplait pas. Mais le résultat est là. Acajou, à l’inté-rieur comme les vieux gréements et une ligne

Crise oblige, si nos ports départementaux deCannes, Golfe-Juan, Nice et Villefranche-Darse af-fichent des résultats en demi-teinte, force est de

constater qu’ils ont plutôt bien résisté. En dépit d’un contexte peu favorable (absence d’une clien-tèle de l’Europe du Sud fortement impactée par la crise,contraintes réglementaires dissuasives, concurrence denouvelles destinations, mouillage aux abords des côtes),nos ports continuent d’être une place incontournable pourle yachting international. Les compagnies de croisière qui renouvellent chaque an-née leur catalogue des escales afin de proposer des itiné-raires différents aux croisiéristes ne permettent pas àCannes de conserver ses très bons résultats 2012. Nice –Villefranche-Santé, en revanche, atteint des résultats trèsprometteurs de +30 %. Nous avons conquis de nouveauxclients et maintenu la satisfaction de nos clients fidèlesgrâce à l’accueil qui leur a été offert, aux nouveaux amé-nagements et de nombreux nouveaux services, mais éga-lement grâce à l’excellente coopération entre tous les opé-rateurs du French Riviera Cruise Club. De nombreusesactions en faveur du développement des bassins écono-miques ont été mises en place : opérations « Tourisme etShopping », création de la plateforme de services « CannesI get »…La plaisance de passage maintient des résultats similairesà l’an passé, notamment grâce aux bons résultats du moisd’août, preuve de l’attractivité de notre territoire et de nosports sur la « route » des vacances. Enfin, la diversification des méthodes de transport du ci-ment explique la baisse du tonnage traité au port de Nice.

SURLE PONT

Place nette !Pour accueillir le Festival de la Plaisance, le port deCannes doit d’abord faire place nette. Un travail detitan qui consiste à « vider » le port de ses occupantstraditionnels. Un exploit d’autant plus remarquablecette année que le port est en plein travaux.

CLIND’ŒIL

22 500 nuitées

Variation

-3 %

750 000 passagers

506 000passagers

325 000passagers

110 000 tonnes

150 000 nuitées

-6 %

-16 %

+5 %

-16 %

Stagnation

Activités

Yachtingpassage

Corse

Croisière

Côtier

Fret

Plaisancepassage

A fin septembre 2013

Bilan de la saison estivale

ébouriffante. De la cale aux couchettes, il a toutfait. Le Clair de Lune n’est pas une coque de noix.Ce superbe voilier affiche 16 mètres hors tout.Qui pourrait le croire construit par un amateur ?En 2003, c’est la consécration. Le Clair de Luneest mis à l’eau avec succès. « Depuis, je n’ai pasencore réalisé de grande sortie. La plus longue estquand je suis venu de Normandie ici pour m’ins-taller définitivement ». Le voilier est amarré àVillefranche-Darse, « le plus joli port du monde ».Rémi Genevaz se prend aujourd’hui à rêver.« Une fois à la retraite, je pourrai vraiment navi-guer. Pourquoi pas un tour du monde ? » Et quandil veut quelque chose…

« Port Lympia : chronique des quais »

(durée 52 mn)

AVANT-PREMIÈRE DU DOCUMENTAIRE

Vous souhaitez y participer, inscrivez-vous par email à

[email protected]

NB : Ce documentaire sera diffusé sur France3 le 30/11 à 15h.

le 13 novembre à 19h30 au port de Nice