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Semelles Noene Atlas carbone Test coque iPhone Perte de poids après les fêtes : comment la gérer chez le sportif Douleurs inexpliquées : quand le corps parle pour l’esprit Renforcement musculaire excentrique, prévention des blessures musculaires et tendineuses Tout savoir sur le Canicross Interview MAUD GOBERT (ex GIRAUD) Dossier spécial Saintélyon La TRANSTICA par Vincent Rivoire Dossier spécial Nordic Blading

Endorphinmag Janvier Février 2011

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Endorphinmag numéro 5 de Janvier Février 2011 le seul magazine de sport nature gratuit en un clic

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Page 1: Endorphinmag Janvier Février 2011

Semelles Noene Atlas carbone

Test coque iPhone

Perte de poids après les fêtes : comment la gérer chez le sportif

Douleurs inexpliquées : quand le corps parle pour l’esprit

Renforcement musculaire excentrique, prévention des blessures musculaires et tendineuses

Tout savoir sur le Canicross

Interview MAUD GOBERT (ex GIRAUD)

Dossier spécial Saintélyon

La TRANSTICA par Vincent Rivoire

Dossier spécial

Nordic Blading

Page 2: Endorphinmag Janvier Février 2011
Page 3: Endorphinmag Janvier Février 2011

©photos : Mélanie Sigros Friscourt, Cécile Bertin, Bernard Marchal, Béatrice Glinche, Pierrette Thibault, RSV, Anne-Marie Dunhill

©photo Couverture : Béatrice Glinche

Consultants sportifs : Journalistes : Patrick Lamarre, Béatrice Glinche, Adeline Marchal, Alexandra Flotte, Jean Philippe Deshayes, Denis Barderot, Dr Isabelle Mischler, Sébastien Lhermet, Clément Valla, Carine Eyraud, Dr Marc Dellière

Merci pour leur contribution ce mois-ci : Bernard

Marchal, Vincent Rivoire, Maurice Magnificat, Mélanie

Sigros Friscourt, Cécile Bertin, Maud Gobert, Pomme

Depras, Sébastien Raichon, Nicolas Seguin, Nicolas

Belloir, Rudy Gouy, Karine Baillet, Hervé Simon, François

Camper, JP2Copter, Igor Cuny, RollerSkiVosges, Eric

Rousset de RollerSkiFrance, JF Valleix

Siège Social : 9 Rue Leguen de la Croix 35720 St Pierre de Plesguen

Contact : [email protected]

Téléphone : 06-03-45-11-45

Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous

transmettre vos témoignages, une seule adresse email : [email protected]

Janvier - Février 2011

Bimestriel 100% gratuit : Vous serez bientôt + de 22000

lecteurs mensuels sur www.endorphinmag.com

L’édito : Point de vue et équipe de rédaction

Directeurs de publication : Alexandra Flotte, Jean-Philippe Deshayes, Béatrice Glinche, Patrick Lamarre, Nady Berthiaux

Rédactrice en chef : Béatrice Glinche

Directrice Communications et Partenaires : Nady Berthiaux

Webmaster : Denis Barberot

Chers lecteurs,

Le mag fait son chemin, déjà 5 numéros… bientôt le 6ème,

qui annonce un an de parution. Déjà !

Soucieux de mettre en avant des sujets moins prisés par

les médias nationaux, le réseau tissé en quelques mois, est

impressionnant. Tour à tour, athlètes ou organisateurs…

vous apportez votre soutien, que ce soit à travers un récit,

une dotation, une annonce… vous contribuez à la variété

du mag. Que vous en soyez remercié tout comme les

rédacteurs permanents qui, de par leurs expériences, leurs

réseaux... animent sans compter les 4 rubriques et le site

internet d’EndorphinMag.fr (qui présentera un nouveau

look en février… d’avance, merci à nos 2 webmasters).

En ce début d’année, la rubrique course revient sur la

Saintélyon avec 14 pages de récits et d’interviews relayées

sous un angle atypique : la féminine Touch’.

Côté matériel, Patrick a testé pour vous la coque pour

Iphone ou encore les semelles Noene Atlas carbone…

La rubrique santé forme aborde la prévention des blessures

musculaires et tendineuses à travers le renforcement

musculaire excentrique, la question de la perte de poids

après les fêtes chez le sportif… et enfin, vous serez tout sur

le Canicross en France, un article de Jean-Philippe

Deshayes, notre rédacteur, champion d’Europe de sa

catégorie.

Autre soutien non négligeable, les organisateurs de l’écotrail

Paris offrent 10 dossards pour courir la prochaine édition…

alors ne tardez pas, un jeu concours est ouvert dès à présent

sur notre site web !

Exceptionnellement, nous proposons dans ce mag, un dossier

spécial sur le roller Nordic (appelé aussi skating, roller blading)

qui abordera aussi le ski-roue à l’appui de différents

témoignages, issus du monde sportif, institutionnel et médical.

Avant de vous laisser à la lecture de ce 5ème magazine, nous

sommes impatients d’annoncer qu’EndorphinMag sera

partenaire média de l’Apex Race, fin mai (ARWS). Cette

épreuve est une étape du Championnat du monde des Raids

multisports, qui se déroule pour la 1ère fois en Suisse. En

d’autres termes, un journaliste sera sur place et relayera les

infos sur les teams français. Le dispositif sera le même que lors

de la Bimbache (finale ARWC), à savoir, un forum ouvert à tous

et des news 24H/24H !

Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite une excellente

saison sportive, que l’année 2011 soit riche de rencontres,

synonyme de partage et de découverte !

Béatrice GLINCHE, Rédactrice en chef

Photo de couverture : Départ de la Saintélyon - Décembre 2010

Page 4: Endorphinmag Janvier Février 2011

P51-53 LA TRANSTICA P92-101 RAID ABU DHABI PORTFOLIO AMDUNHILL

SOMMAIRE

JANVIER FEVRIER 2011

P71-75 RENFORCEMENT MUSCULAIRE EXCENTRIQUE, SON RÔLE DANS LE CADRE DE LA PRÉVENTION DES BLESSURES MUSCULAIRES ET TENDINEUSES

P77 CHAUFFERETTES POUR ORTEILS P78-79 HUILES ESSENTIELLES P80-81 PERTE DE POIDS APRÈS LES FÊTES : COMMENT LA GÉRER CHEZ LE SPORTIFP82 CRÈME PIEDS COOLMOVE P83-86 DOULEURS INEXPLIQUÉES : QUAND LE CORPS PARLE POUR L’ESPRIT

P06-07 PRÉSENTATION DE L’APEX RACEP08-09 PRÉSENTATION OFFRUN P10 PRÉSENTATION SPORTS & JOBSP11 PRÉSENTATION XRUN P12-15 ECOTRAIL 2011 P16-17 CR AG GROUPE NATIONAL MULTIRAID...P18-19 TOUTRAIL—BRÈVES GRAND RAID PYRÉNÉESP20-21 WEESOO P22-23 PRODUITS SPORTIFS ALIMENTATION BEAUTY SANEP24-25 24h CHRONO avec Mélanie SigrosP26 PRÉSENTATION DE LA SÉNÉGAZELLEP27-31 PRÉSENTATION DU SKI RANDONNÉE NORDIQUE

Janvier Février 2011

P37-50 Trois récits Un compte-rendu Photos sur site

P55-69

Page 5: Endorphinmag Janvier Février 2011

P87 LA SELLE VTT PROLOGO X10 P88-89 SEMELLES NOENE ATLAS CARBONE P90-91 COQUE iPHONE

Janvier Février 2011

RENFORCEMENT MUSCULAIRE EXCENTRIQUE, SON RÔLE DANS LE CADRE DE LA PRÉVENTION DES BLESSURES MUSCULAIRES ET TENDINEUSES

PERTE DE POIDS APRÈS LES FÊTES : COMMENT LA GÉRER CHEZ LE SPORTIF

DOULEURS INEXPLIQUÉES : QUAND LE CORPS PARLE POUR L’ESPRIT

SOMMAIRE

JANVIER FEVRIER 2011

PRÉSENTATION DE L’APEX RACE

PRÉSENTATION SPORTS & JOBS

CR AG GROUPE NATIONAL MULTIRAID... BRÈVES GRAND RAID PYRÉNÉES

PRODUITS SPORTIFS ALIMENTATION BEAUTY SANE 24h CHRONO avec Mélanie Sigros PRÉSENTATION DE LA SÉNÉGAZELLE PRÉSENTATION DU SKI RANDONNÉE NORDIQUE

P32-34 PRÉSENTATION CANICROSS CANIVTT

P35 LES BRÈVES

Page 6: Endorphinmag Janvier Février 2011

Nouvelle étape de la Coupe du Monde des Raid aventure : l’ARWS Suisse ! Nouveauté et proximité sont les 2 atouts de cette épreuve qui va certaine-ment attirer quelques teams français…

www.theapexrace.com

L’Adventure Racing World Series fait étape en Suisse pour le plus beau raid aventure au monde. La première édition du raid APEX (The Alpine Expedition Race) aura lieu au cœur des Alpes suisses, du 24 au 29 mai 2011. La manifestation sera accueillie par la magnifique ville d’Interlaken – surnommée «capitale européenne de l’aventure» -, au bénéfice d'une situation spectaculaire entre les lacs de Brienz et de Thoune, au pied des trois sommets légendaires: l'Eiger, le Mönch et la Jungfrau. Le raid APEX mettra au défi les athlètes les plus endurants au monde ainsi que les meilleures équipes internationales de raid aventure avec une expédition de quatre jours sans interruption sur l'un des terrains les plus fascinants qui soient. Pour relever ce défi monumental et repousser les limites de l'endurance humaine, ces super athlètes passionnés devront faire preuve d’esprit d’é-quipe et d’une grande détermination. Les équipes de quatre coureurs se déplaceront sans l’aide d’un GPS, de jour comme de nuit, à travers les pittoresques et vertes vallées ainsi que les sommets enneigés. Les disciplines vont de la course à pied au trekking en passant par le VTT, l’escalade et le canoë. Les participants sillonneront l'Oberland bernois extrême, où le terrain peut être tour à tour le meilleur ami de l’homme ou son pire ennemi. Le raid Apex est la plus longue course d’endurance sans interruption de Suisse. Il inclura par ailleurs un certain nombre de défis d’aventure mis sur pied par Outdoor Interlaken, un prestataire leader de la branche.

«Notre équipe d’organisateurs expérimentés se réjouit d’ores et déjà de présenter la beauté unique de la culture et de la nature suisses grâce à ce raid aventure du circuit World Series», explique le responsable du raid Staffan Källbäck. «Tout comme nos sup-porters sur place, nous sommes extrêmement fiers d'accueillir les équipes, le public et les médias au raid Apex Suisse, le raid le plus spectaculaire au monde!» Informations complémentaires sous www.TheApexRace.com Pour télécharger gratuitement des photos et des logos: www.TheApexRace.com/Media

Contact : Staffan Källbäck - Race director [email protected] Melchrütistrasse 3 8304 Wallisellen, Suisse +41 77 430 98 74

Page 7: Endorphinmag Janvier Février 2011

BREVES

Welcome to the first edition of The APEX Race - Alpine Expedition Switzerland! Host venue is the beautiful city of Interlaken, also know as the “Adventure Capital of Europe”, situated right be-tween the spectacular Lakes of Brienz and Thun, at the foot of the legendary trio of alpine peaks, the Eiger, the Mönch and the Jungfrau.

The Adventure Racing World Series is coming to Switzerland! The APEX Race challenges the world’s toughest endurance athletes with a four-day, non-stop expedition race through the Bernese Oberland and the most scenic terrain in the world. 10'000 meters of elevation gain will be covered by running, trekking, biking, climbing and paddling across picturesque, summer-green valleys as well as snow-covered, alpine peaks.

Coming in May 2011, a challenge, an experience, the most beautiful adven-ture race in the world! Race registration opens January 10, 2011. Early registrations w i l l be r eward ed .

Page 8: Endorphinmag Janvier Février 2011

Le concept Entre les modèles de ventes flash (modèle économique validé) et d'achats groupés (en vogue avec Groupon), OFFRUN.com est une nouvelle solution qui répond aux besoins du sportif. En effet la course à pied, le trail, le triathlon, le cyclisme et les sports de montagne sont des disciplines dans lesquelles l'esprit communautaire est très important. Nous avons donc placé le membre au coeur du processus d'achat afin qu'il décide quels produits vont faire l'objet d'une vente flash. En détail : 1/ nous entrons en contact avec des marques afin de blo-

quer un stock ; 2/ un article est écrit sur le blog concernant la marque et ses

produits ; 2bis/ nous faisons tester le produit par un membre ou sportif

spécialisé. Nous souhaitons aussi effectuer des tests dans des magazines ;

3/ nous proposons le produit au vote des membres ; 4/ si le nombre de vote est suffisant, nous organisons une

vente flash (1 à 7 jours).

OFFRUN est né de la volonté de Nicolas CONTRAIN, passionné de sport et Trailer (participation à la CCC 2010), de proposer une solution communautaire aux sportifs pour effectuer leurs achats d'articles. « Je suis natif de Lille mais vis actuellement près de Rouen. J'attends quelques mois avant de retourner dans le Nord, berceau de l'e-Commerce. OFFRUN est le fruit de 11 mois de travail. Suite à un plan social que j'ai mené et négocié (en tant que secrétaire du CE) pour les salariés, j'ai réfléchi pendant un mois et demi sur le concept que j'allais créer. Je me suis entouré de professionnels pour réaliser le concept et le site. »

Quels produits Nous ne proposons pour l'instant que des marques peu voir inconnues sur le marché français. Les produits sont principalement des nouveautés avec quelques déstockages. A noter que nous nous fournissons qu'auprès des marques et de leur(s) distributeur(s) officiel(s). Nous renouvelons chaque semaine les produits afin d'attirer un large public, idem pour le terme ventes flash qui attire aussi le grand public. Il peut s'agir de marques qui ne sont sur le marché Français et qui souhaitent le tester ou des marques qui ont, comme nous, un besoin de communiquer, notre site est une bonne solution pour ces marques. Pour le moment, notre objectif est de devenir le site des tendances dans lequel les nouvelles marques sont mises en avant. Beaucoup de ces marques émergentes m'ont indiqué que le marché Français était devenu problématique pour eux. En effet il y a de moins en moins de magasins qui prennent le risque de tester de nouvelles marques, préférant les valeurs sûres. Notre but est de tester les produits et d'en faire la promotion sur un court laps de temps en utilisant plusieurs vecteurs de communication. Nous souhaiterions pouvoir proposer bientôt des avant-premières issues des plus grandes marques.

Communication pour la marque Lorsqu'on appelle une marque, on met en avant le fait d'utiliser plusieurs outils de communication qui vont leur permettre de faire de la communication gratuitement. Tout d'abord grâce au site, le trafic sur le site est très prometteur (4000 la première semaine) avec un jour à 750 et un autre à 840. La seconde semaine est plus raisonnable, car nous avons volontairement pas renouveler les produits afin de partir sur des bases saines et maitrisées. Trop de produits dés le début serait vite devenu ingérable. Ensuite avec le blog, qui a permis avant même l'ouverture d'avoir 250 fans !! d'ailleurs on a reçu beaucoup d'encouragements avant l'ouverture. Nous utilisons aussi google adwords pour optimiser et cibler le trafic... Facebook est un allié très important puisque c'est un excellent moyen de communiquer rapidement. J'ai 3300 contacts sur mes deux comptes Facebook, il y a beaucoup d'interactivité avec mon réseau constitué de sportifs spécialisés. Nous mettons aussi des messages sur plusieurs hubs de Viadéo. Nous avons l'intention de faire du teasing (photo) sur youtube, dailymotion et autres sites du même genre. Concernant les réseaux sociaux Facebook et Twitter, le site offrun a intégré plusieurs fonctions dont facebook connect, share, i like, page fans. Toujours dans le but de communiquer pour les fournisseurs, nous allons être testeurs pour une société informatique d'une solution qui va permettre aux clients d'être récompensés à condition...

OFFRUN est un site participatif de ventes d'articles de sport (running, triathlon, Trail,

cyclisme, et sports de montagne).

Page 9: Endorphinmag Janvier Février 2011

ETAPE 1 OFF RUN propose une série de produit sur le site avec à chaque fois une fiche détaillée (photos, description, commentaires des membres)

ETAPE 2 Les membres votent en faveur d'un ou plusieurs produits. Le vote signifie que le membre est intéressé par l'organisation d'une vente flash. Important : le vote n'est validé que si le membre indique sa taille.

ETAPE 3 Si le nombre de votant est suffisant, OFF RUN transforme le vote en vente flash (durée de la vente entre 1 à 5 jours). Chaque membre qui a participé au vote est automatiquement prévenu par mail. Quantités limitées Les ventes sont en quantités limitées. Le stock restant est affiché sur chaque fiche produit. Afin qu'un seul membre n'achète pas l'ensem-ble du stock, nous fixons un quota par produit. Temps limité Un compteur est présent sur chaque description de produit. Il corres-pond au temps restant avant la fin de la vente flash.

Fournisseurs J'ai rencontré beaucoup de fournisseurs dans le cadre de ma réflexion. J'ai voulu créer un concept qui leur est complémentaire. C'est pourquoi nous effectuons des ventes sur des quantités limités et des marques peu distribuées afin de ne pas nuire aux magasins spécialisés. D'ailleurs en accord avec les marques, nous communiquons la liste des revendeurs dés la fin de la vente. Le fait d'utiliser et limiter le temps et le nombre de produits fait que de nombreuses personnes ne pourront être satisfaites, pour celles çi, nous leur indiquons où est le magasin le plus proche. Ainsi toutes les personnes intéressées par la vente flash (pas forcément sportifs), feront l'effort d'aller dans les boutiques spécialisées et non dans la grande distribution (décath, intersp, etc...). Les nouveaux produits que nous proposons sont ouverts à tous les magasins, je serai ravi de mettre les marques en contact avec le magasin qui sont intéressées de les distribuer.

Marques Nous avons démarré avec ZENSAH (compression américaine), puis ELK HEAD (trifonctions). Plusieurs autres marques sont déjà prévues (vêtements techniques, innovations américaines, combinaisons triathlon, etc...) Nos "quelques" parutions dans les médias - chez Capitaine commerce qui est une référence dans le

marketing e-Commerce à propos du blog (http://www.capitaine-commerce.com/2010/11/30/26...) - le blog du consultant en stratégie web et e-commerce qui m'a

suivi tout au long du projet (www.ludovicpassamonti.com) Je travaille avec Anthony CLASSE, il est en charge du développement international avec les marques (www.anthony-classe.com). Alors un p’tit s’impose, non ? ENDORPHIN

OFFRUN

Page 10: Endorphinmag Janvier Février 2011

Il a également profité de sa présence sur Paris pour participer le dimanche 3 octobre à la manifestation "ODYSSEA Paris" en effectuant la marche des 5 km, pour la Lutte contre le cancer du sein et y a rencontré des sponsors, des journalistes ainsi que « FAME DE sport », une équipe du Raid Amazones.

Durant toute cette semaine donc, Sports & Jobs a essayé de communiquer d'avantage pour représenter au mieux toutes les personnes inscrites sur le site.

Pour toute information sur le site Sports & Jobs, contactez

Nicolas : [email protected]. L'avantage d'une insertion sur Sports & Jobs, c'est d'être visible par tous les clubs sportifs, les fédérations, les ligues et les sportifs eux-mêmes sur un site qui leur est dédié. ENDORPHIN

Photo Nathalie MARTIN Photo agence ddpi

Sports & Jobs donne la possibilité aux pratiquants de foot-ball, rugby, basketball et bien d’autres de communiquer, sans ou-blier le handisport. Toutes les annonces qui tournent autour du monde sportif sont les bienvenues. Les clubs peuvent poster des an-nonces pour recruter du personnel, par exemple, mais les joueurs à la recherche d'une équipe peuvent aussi se connecter pour déposer leurs candidatures. Alors, bientôt le Facebook des sportifs ?

Concrètement, le site se structure en deux espaces : le premier - dé-dié aux sportifs recherchant club, matériel, agent ou sponsor – et le

second, concernant cette fois les recruteurs ou administrateurs de club qui prospectent dans l’espoir de décrocher un sponsor ou de

trouver le joueur qui manquait à l’établissement de leur effectif. Bref, le sport suit la logique du développement phénoménal que représente celui des réseaux internet. Avec Sports & Jobs, les athlè-

tes disposent désormais de leur propre plate-forme.

Bien entendu, sportsandjobs.com respecte les fon-damentaux du net et offre un service totalement gratuit.

C’est une simple mise en relation. C’est donc pour cela que Sports &

Jobs recherche des annonceurs qui souhaiteraient acheter une ou plusieurs pages de publicité sur le site.

C’est pour tenter de se développer que Nicolas a choisi de "parrainer" la soirée d'inauguration "sp6rt is art"** qui a eu lieu à

Paris le 5 Octobre 2010 et a, par la même occasion, décidé d’y faire une semaine de communication. Plusieurs centaines de tracts ont

été distribués devant différents médias de la capitale dont RMC, EUROPE1, RTL, TF1, FRANCE TELEVISION, M6 et BFM TV.

L’histoire commence il y a un an. Initiateur du pro-jet, Nicolas Martin concrétise son idée et la parachute sur le délicat sol du web. C’est bien connu : les internautes ont leurs habitudes. Diffi-cile donc d’installer stablement le concept sur le marché tanguant qu’est celui du web. Douze mois plus tard, Nicolas relance son bébé revigo-ré par une nouvelle mise en page, plus interacti-ve, plus accessible et désormais prête à répon-dre aux attentes de la communauté sportive.

SPORTS AND JOBS

Page 11: Endorphinmag Janvier Février 2011

Convaincus que la prati-que d’un sport est essen-tielle au bien-être, que la performance est avant tout une réalisation per-sonnelle, 5 passionnés de course à pied lancent Xrun un nouveau concept de coaching 100% course à pied et 100% personnalisé.

100% course à pied & 100% personnalisé

Dans un premier temps implanté en région parisienne, Xrun organi-se des séances pour découvrir ce nouveau concept innovant. Les entraînements encadrés sur stade permettent aussi de mettre en œu-vre son plan d'entraînement de-vant l'entraîneur et le kiné-conseil. C'est une autre particularité de Xrun de prévoir la présence systé-matique d'un des 2 kiné-conseils (diplômés de la Clinique du cou-reur à pied en "prévention des bles-sures dans la course à pied"). ENDORPHIN

Xrun met à disposition des amateurs de course à pied des techniques et dis-positifs d’entraînements personnalisés, jusque là réservés aux professionnels. Une offre unique d’encadrement spor-tif et médical associant les services d’un entraîneur et d’un kinésithérapeute-conseil pour réaliser des plans d’entraî-nement sur mesure avec un suivi per-manent. Au programme de Xrun, des plans d’en-traînement sur mesure adaptés aux capa-cités physiques et aspirations de cha-cun (bilan du capital sportif, des perfor-mances, des objectifs à court et moyen terme) mais aussi aux contraintes person-nelles et professionnelles. Des entraînements encadrés sur stade per-mettant d’effectuer différents tests (VMA, endurance, force…), de visualiser les pro-grès réalisés grâce à l’enregistrement vi-déo, et aussi d’appréhender les exercices de musculation et d’étirement correspon-dant aux besoins de chacun. Le programme prévoit une analyse heb-domadaire des performances techniques et un suivi permanent du capital physique et mental. Une Hotline 7/7j garantit une réponse personnalisée dans les 24 heures d’un entraîneur ou d’un kiné-conseil. Chaque personne pourra découvrir gra-tuitement Xrun lors des séances enca-drées sur le stade Suzanne Lenglen à Issy les Moulineaux qui se tiendront chaque samedi de 10h00 à 12h00

à partir du 8 janvier.

Au-delà de l’accompagnement sportif et du coaching, Xrun met à disposition de ses adhérents un réseau de professionnels de la santé (médecin du sport, nutritionniste, cardiologue, podologue, ostéopathe, kiné) dont le point commun est d’être eux-mêmes coureurs à pied.

XRUN

Nouveautés tarifaires pour 2011 : - frais de dossiers offerts pour tout abonnement de 3 mois minimum - offre couple : 20% sur la 2ème adhésion - offre de parrainage : 10% pour le parrain sur son propre abonnement

Descriptif Xrun 1 entraîneur et 1 kiné-conseil à vos côtés + des plans d'entraînement sur mesure

+ 1 suivi permanent + des séances encadrées sur stade = 100 % course à pied 100 % personnalisé

Page 12: Endorphinmag Janvier Février 2011

PRESENTATION Distance : 18km à allure libre (non chronométrée) % de chemins et sentiers : 70 % Dénivelé : 200 D+ Du Domaine National du Parc de Saint-Cloud, en passant par l'Ile Saint-Germain et les quais de Seine pour terminer sur la terrasse du Quai Branly face à la Tour Eiffel, les participants du 18km (La Twin Santé® 92) vont découvrir des endroits inédits. Communes traversées* : Km 0 Départ de l'épreuve dans le Domaine National de Saint-Cloud - Grille de la Manufacture de Sèvres (92) Km 09 Ravitaillement à proximité du Rond point de la Ballus-trade dans le Domaine National de Saint-Cloud (92) Km 10 Sortie du Domaine National de St Cloud - Commune de Sèvres (92) Km 11 Commune de Meudon (92) Km 12 Commune d'Issy-les-Moulineaux (92) Km 15 Ville de Paris XV (75) Km 17 Ville de Paris VII (75) Km 18 Arrivée de l'épreuve sur la terrasse du Quai Branly face à la Tour Eiffel - Port Suffren - Paris VII (75)

L’écotrail est devenu une épreuve de masse en moins de 3 ans ! • En 2008, la première édition de l’Eco-Trail de Paris avait réuni 815

partants sur l’unique Trail de 80km et 500 sur la Twin santé (20km) • En 2009, 1198 coureurs au départ du 80km et 750 sur la Twin santé,

350 sur les 7 randonnées • En 2010, 1575 coureurs sur le 80km, 1097 participants sur le 50km,

1160 participants sur le 18km et 500 randonneurs

Les chiffres de l'Ecotrail de Paris® 2010 vainqueur Thierry Breuil en 6h08min20s 1ère féminine Laurence Klein en 6h32min36s - 37 : nationalités différentes présentes sur l'édition 2010 - 86 : départements français représentés - 78% : optent pour une solution « éco-responsable » en terme de transport (transport en commun, co-voiturage, train) - 75% : ont utilisé la pochette déchets - 48% : ont effectué le tri-sélectif sur les différents ravitaillements

ZOOM sur

Page 13: Endorphinmag Janvier Février 2011

Nombre de participants : Limité à 2000 personnes Distance : environ 18km Dénivelé positif : 200 m Parcours : 70% sur sentiers et chemins 1 ravitaillement sur le parcours / 1 collation à l'arrivée Soins Kinésithérapeutes et podologues à l'arrivée

ECOTRAIL

ENDORPHIN

FICHE PRATIQUE Départ entre 09h00 et 09h45 (par vagues successives) Village d'accueil et remise des dossards : Chapiteau sur le Quai Branly face à la Tour Eiffel (75)

Vendredi 25 mars 2011 de 12h00 à 22h00 Parc Nautique de l'Ile de Monsieur à Sèvres (92)

Samedi 26 mars 2011 de 7h30 à 09h30 Zone de départ : Domaine du Parc National de Saint-Cloud (92) De 09h00 à 09h45 Zone arrivée /Terrasse du Quai Branly, Port Suffren, face à la Tour Eiffel (75) Village d'arrivée : Chapiteau Quai Branly face à la Tour Eiffel Le temps maximal de l'épreuve est fixé à 03h30. Le Ravitaillement dans le Domaine du Parc National de Saint-Cloud est situé dans l'enceinte du Parc de St Cloud au niveau du Rond point de la Balustrade au km 9 Arrivée sur la Terrasse du Quai Branly face à la Tour Eiffel. Kilo-mètre 18 : barrière horaire 13h15.

Page 14: Endorphinmag Janvier Février 2011
Page 15: Endorphinmag Janvier Février 2011

*(préciser dossard TWIN Santé ou dossard RANDOS)

Horaires : Départ entre 09h00 et 09h45 (par vagues successives), Parc Nauti-que de l'Ile de Monsieur à Sèvres (92) Distance : environ 18km, Dénivelé positif : 200 m,

Parcours : 70% sur sentiers et chemins Village d'accueil et remise des dossards :

• Vendredi 25 mars 2011 de 12h00 à 22h00 : Chapiteau sur le Quai Branly face à la Tour Eiffel,

• Samedi 26 mars 2011 de 7h30 à 09h30 : Parc Nautique de l'Ile de Monsieur à Sèvres (92)

Zone arrivée : Terrasse du Mail Branly, au dessus du Port Suffren, face à la Tour Eiffel (75)

1. Citez le nombre d’arrivants de la Twin Santé 2010 2. En 2010, combien d’évènements Outdoor ont été suivis par

EndorphinMag ? 3. Combien de femmes ont contribué à la rédaction du dossier

spécial Saintélyon (mag05) ?

Horaires de départ : Entre 8h et 10h Distance à couvrir : Entre 7 et 21 km Remise des dossards : Au niveau de la zone de départ prévue dans chacun des départements, 30 minutes avant le départ de la Rando Zone de départ :

• - La Rando 75 :Basilique du Sacré-Cœur

• - La Rando 78 : Hôtel de Villes de Versailles

• - La Rando 92 : Parc nautique de l'Île de Monsieur (marche nordique)

• - La Rando 93 : Basilique de Saint-Denis

• - La Rando 94 : Château de Vincennes Zone arrivée des randonnées : Quai Branly face à la Tour Eiffel

Page 16: Endorphinmag Janvier Février 2011

BREVES

Le top 5 final et les équipes françaises : 1 Thule Adventure Team (NZ) 45h44:47 2 Thule Adv TEAM / EUROPE (FRA) 47:08:08 3 Wenger (SUI) 47:39:01 4 ADIDAS TERREX (GBR) 48:25:15 5 Team Net Competence (SUE) 49:19:11 11 Vibram Lafuma 1 55:44:52 19 OUTSPORT/Nouvelle Caledonie 61:47:43 20 ERTIPS 63:51:44 23 ISSYAVENTURE-Withspirit.fr 66:12:10 25 Vibram lafuma 2 67:12:52 26 RAID’EURE-FART 69:46:30 37 XTTR63 Le Mont Dore 85:09:44 42 Dunkerque raid Aventure 87:17:07 47 D-MEC et 1 fille 91:40:53

©photo Christine Lamouche (team Issy).

RAID BLANC DE LA MONTAGNE ARDECHOISE Organisé par le Comité départemental de l’Ardèche, le raid blanc accueillera 64 équipes de 2 au départ de Saint Cirgue en Montagne le 29 janvier. (Epreuve du challenge national) Les parcours sont tracés en milieu naturel, la progression se faisant à pied, en raquettes, à ski… Les concurrents seront en autonomie complète pendant toute l’épreuve (matériels, vêtements, eau, nourriture…). Néanmoins quelques ravitaille-ments sont prévus . Course d’orientation de pleine nature, les balises jalonneront le parcours avec quelques CP obligatoires. L’équipe sera munie d’un « doigt électronique », indispensa-ble pour valider son passage.

Les Français de VIBRAM LAFUMA 1 auront eux-aussi tout tenté pour remonter au classement général. Malgré leur 8e temps scratch du jour, ils finissent la course à la 11e place, à 18 minutes du 10e, SALOMON SANTIVERI (ESP). "Notre crainte ce matin, surtout, c'était de voir revenir les Australiens qui nous talonnaient, à 7 minutes", expliquait Anthony Rabeau. "Ils sont revenus sur nous au fil des kilomètres, mais au dernier CP, ils ont craqué, visiblement. On est quand même satisfait de notre course, notre seul petit regret, ne pas être aller chercher ce CP H6+". (infos organisation)

A voir en fin de mag le portfolio... Photos signées Anne-Marie Dunhill !

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BREVES

C’est la nouvelle de la fin de l’année 2010 !

La finale des Championnats de monde des raids aventure aura lieu en France !

Raid in France a été retenu par le comité

d’organisation ARWS pour accueillir, du 15 au 22 septembre 2012, le championnat

du monde des raids aventure.

L’événement prendra place en Provence Alpes Côte d’Azur.

Départ de L’Argentière-La Bessée et arrivée en Méditerranée.

Infos organisateur

www.raidinfrance.com

Génération Raids, club affilié FFCO, organise la 7ème édition de la Corrida des Sangliers, qui sera la 6ème manche des Nuits Franciliennes d'Orientation

Le raid Tout public - : 2 coéquipiers (sans assistance) CO non stop avec certaines parties en orientation sur une journée environ 4h d'effort en forêt de Montmorency (30KM de Paris) Distance totale : entre 9 et 24km D+ max : 700m gymnase de Bouffémont (95) à partir de 19H15 - Départ à 20H40 Equipement obligatoire : boussole et frontale.

INFOS : http://generationraid.blog4ever.com Principe de la course Il s'agit d'une course d'orienta-tion de nuit au score. 2 circuits :

• circuit court de 9 km avec 23 balises sur carte IOF 1/10000. D+ 300m

• circuit long de 24 km avec 44 balises sur carte IOF 1/15000. D+ 700m

Le Raid PAU PYRENEES AVENTURE se déroulera sur deux jours à Bedous, par équipe de 3 personnes.

http://paupyreneesaventure.free.fr/

Chaque équipe enchainera du VTT, du Trail, de la montagne, du Bike&Run, des épreuves surprises, de l'orientation, des épreuves de nuit. 100km d'aventure et quel-que 4500m D+, mais des balises optionnelles permettront de faire durer le plaisir pour les meilleures équipes.

Environ 7h de course par jour, dont une partie de nuit le second jour (entre 4h00 du matin et 6h00). La fin du Raid est prévue à 11h00 le dimanche avec une remise des prix vers 13h00.

L'inscription est de 165€ par équipe et com-prend : - le camping, les repas chauds du samedi soir et du dimanche midi - les ravitaillements sucrés et salés sur le parcours du raid - les cartes - l'assurance - des lots pour chaque concurrent...

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BREVES

Les inscriptions pour la 4è édition du Grand Raid des Pyrénées

démarrent le 11 Janvier 2011 à 11h11.

http://www.grandraidpyrenees.com

Les deux courses se dérouleront entre le 26 et le 28 août 2011 dans le départe-ment des Hautes Pyrénées. L'Ultra débutera à 05h le 26 depuis le pittoresque village de Vielle-Aure. Les meilleurs coureurs devraient boucler le parcours propo-sé en moins de 24 heures, même si il y a deux ans les vainqueurs avaient explosé toutes les prévisions en terminant en un peu plus de vingt-deux heures… mais sur un parcours plus court. Le temps maximum sur l'Ultra est de cinquante heures. Le coup d'envoi pour le Grand sera donné à 05h le 27 août et la course devrait se gagner en onze heures avec un temps maximum autorisé de 25 heures.

PARCOURS Quelques modifications ont été ajoutées au parcours de cette année, en tenant compte des retours et commentaires des coureurs, mais la principale attraction reste l'ascen-sion du mythique Pic du Midi avec son observatoire scientifique perché au-dessus des nuages à une altitude de 2877 m. Vue imprenable sur les Pyrénées garantie !

L’édition 2010 a accueilli des coureurs de 22 pays différents dont certains en provenance de l'Australie et de Singapour. Avec un tel enthousiasme internatio-nal, les places sont susceptibles de se remplir rapidement. Organisé par l'association MAJUSCHULE composée de six membres désireux de partager leur amour de leurs montagnes, le Grand Raid des Pyrénées est limité à un total de 1500 coureurs afin de maintenir son ambiance sympathique et festive.

l'Ultra, 160 km 10 000mD+ Le Grand, 80 km 5000mD+

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Pour cette première édition du WEESOO, trois saints vous ac-cueillent. Suliac, Malo et Michel vous ouvrent les portes de leurs fabuleuses cités.

Le WEESOO est ouvert à tous, hommes et femmes majeurs, pour les enfants de moins de 16 ans, la présence d’un membre de la famille lors de chaque étape est obligatoire. Le nombre de coureurs par circuit est limité à 240 places (voir le site pour le nombre de place restante.) L’inscription se fera uniquement par courrier envoyé au plus tard le dimanche 20 février à Mr Olivier FRANGEUL, 3 rue du pourquoi pas, 35430 SAINT JOUAN DES GUERETS et sera effec-tive qu’après réception du dossier complet (Le bulletin d’adhé-sion rempli, 1 certificat médical à la pratique de la course d’o-rientation en compétition ou course à pied en compétition ou une photocopie de la licence et un paiement à l’ordre du CSA ETRS). Les concurrents doivent avoir présenté un certificat médical de non contre indication à la pratique de la «course d’orientation en compétition » ou « course à pied en compétition »de moins d’un an ou une licence fédérale de sport en compétition, médi-calement validée (ou photocopie contresignée par le concur-rent).

1er Week-end sprint Orientation

de l’ouest

Le WEESOO 2011 est organisé par le Club Sportif et Ar-tistique de l’ETRS (Ecole des Transmissions, affilié à la fédération des clubs sportifs et artistiques de la défense).

Au programme, trois sprints sur deux journées dans les communes de Saint Malo, Saint Suliac, et Le Mont Saint Michel.

Les poinçons

les plus rapides

de l’Ouest

11 - 1 2011

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WEESOO

Bonne course et Degemer mat a Breizh (Bienvenue en Bretagne).

EndorphinMag a rencontré Olivier Frangeul, l’organisateur de la compéti-tion : « Avec mes collègues, nous orga-nisons régulièrement des courses… Aussi, l’idée est venue d’exploiter la richesse du patrimoine local. Les paysages sont exceptionnels, les sites n’ont jamais servi pour des courses précédentes... il a fallu cartographier les 3 sites, long mais pour de supers résultats !» Sur chaque étape, 5 circuits pour 5 catégories, seront proposés pendant le WEESOO.

A- Homme élite (H20 et plus)

B- Homme jeune (H10 à H18)

C- Dame élite (F20 et plus)

D- Dame jeune (F10 à F18)

E- Open/découverte (toutes caté-gories, non licenciés FFCO)

©Photos Weesoo

Les circuits A, B, C, D sont réservés uni-quement aux licenciés FFCO. Un classe-ment individuel sera édité pour chaque circuits, et ceux dans chaque catégories FFCO, sur l’ensemble des étapes du WEESOO. Les définitions seront unique-ment disponibles sur les cartes.

www.weesoo.fr

EndorphinMag sera présent tout le week-end… avec récit et photos à paraitre sur notre site ! Alors vite, un tour sur le site weesoo.fr pour compléter vos infos...

Pour gagner, répondez aux questions suivantes et envoyez vos réponses à [email protected] avant le 13/02/2011 :

1. Endorphinmag était présent au Marathon du Mont St Michel 2010 ? Oui ou non ?

2. Citez le nombre de mags diffusés (Joggermag et EndorphinMag cumulés, depuis octobre 2008)

3. Dans quel pays, EndorphinMag sera en mai 2011, pour couvrir l’ARWS ?

Notre site internet vous aidera pour trouver les bonnes réponses...

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LA NUTRITION SPORTIVE BEAUTYSANE, BIEN PLUS QU’UN SIMPLE APPORT ENERGETIQUE

PAR Christelle Guerre Diététicienne chez NL BeautySané

En sollicitant davantage l’organisme, le sportif représente une population dont les besoins nutritionnels sont accrus. Or, la majorité des conseils nutritionnels véhiculés dans le monde du sport se concentre sur l’aspect énergétique, glu-cides, protides et lipides en occultant alors le rôle fonda-mental des micronutriments. C’est fort de ce constat qu’est née la gamme BeautySané. Les produits BeautySané ont, en effet, été formulés spécifique-ment pour optimiser la santé et satisfaire les besoins micro-nutritionnels de tout un chacun et plus particulièrement la po-pulation sportive, pour les accompagner à chaque étape de leur pratique. La gamme de produits BeautySané permet au sportif de se pré-parer à l’effort, de fournir un effort continu ou de longue durée et de favoriser la phase de récupération.

LA NUTRITION DANS L’EFFORT PHYSIQUE : LES 3 ETAPES CLES

ETAPE 1 : avant l’effort, la préparation. Energy Diet, consommé pendant 3 jours avant l’épreuve four-nit :

• Les glucides nécessaires à la mise en réserve d’énergie sous forme de glycogène musculaire.

• Des protéines très digestes mais aussi parfaitement équili-brées par rapport aux besoins du corps humain pour nourrir les muscles.

• Les vitamines, minéraux et acides gras essentiels nécessai-res au bon fonctionnement de l’organisme.

Il est également important d’enrichir son alimentation par les compléments oméga 3 et antioxydants BeautySané :

• Les omégas 3 pour préparer l’appareil locomoteur à l’effort et améliorer les échanges sanguins.

• Les antioxydants pour préparer l’organisme à lutter contre le stress oxydatif qui double à quadruple à l’effort.

ETAPE 2 : pendant l’effort, entrainement in-tensif, compétition. Energy Diet est particulièrement indiqué pen-dant les compétitions, pris entre 2 épreuves, il apporte tous les nutriments essentiels à la perfor-mance sportive. Facile à transporter et à préparer, excellent au goût (15 saveurs), très facile à digérer grâce à son complexe enzymatique de haute digestibilité, Energy Diet est, sans nul doute, une excellente ration d’attente. Pendant l’activité physique, l’organisme épuise rapidement ses réserves de glucides, peut alors survenir le fameux « coup de pompe », réaction du corps qui n’a plus assez de « carburant » pour soutenir l’effort. Composé de deux types de gluci-des, BeautySané Sport Effort a été conçu pour délivrer progressivement et de façon prolongée l’énergie nécessaire à l’effort sportif. L’eau représente 70% du poids corporel du spor-tif. A l’effort, les pertes sont importantes, ce qui favorise crampes, claquages, tendinites. Boire régulièrement Sport Effort tout au long de l’ef-fort, par petites gorgées, assure une diffusion pro-longée et progressive de l’énergie dans le corps et comble les pertes en eau.

• Les omégas 3 vont augmenter le transfert de l’oxygène vers les muscles.

• Les antioxydants vont lutter contre les radicaux libres, responsables du vieillisse-ment cellulaire.

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BEAUTYSANE

ETAPE 3 : après l’effort, la récupération. Les heures suivant l’effort physique sont essentiel-les à la bonne récupération de l’organisme. Grâce à sa composition nutritionnelle, Energy Diet apporte également à l’organisme tous les éléments nutritifs dont il a besoin pour recharger ses batteries :

• Les protéines pour compenser l’effort mus-culaire fourni et réparer les muscles

• les glucides pour reconstituer les réserves énergétiques

• les micronutriments essentiels pour optimi-ser les réactions de récupération du corps.

BeautySané Sport Effort reconstitue les réserves en glycogène et compense les pertes en miné-raux. Energy Pure, boisson instantanée constituée de plantes aux propriétés drainantes et purifiantes va faciliter la récupération, la réhydratation et l’élimination des déchets. Les omégas 3 présentent une action protectrice sur le système cardio-vasculaire, mais aussi une action anti-inflammatoire et anti-catabolique. Les antioxydants piègent les radicaux libres géné-rés par l’effort physique et renforcent notre systè-me de défense. De bonnes habitudes prises dès la fin de l’effort facilitent la récupération pour la reprise des en-trainements.

1. Gamme nutritionnelle aux normes européennes, garantie anti-dopage, sans OGM, sans aspartame et sans glutamate, sans conservateurs, sans colorants artificiels.

2. Pas de contraintes de transport, léger, pratique, c’est un allié pour apporter tous les micronutriments dont le sportif a besoin, sur tous ses lieux de compétitions.

3. Enrichi en gelée royale, acérola, guarana 4. Amélioration de la digestion des protéines, du sucre du lait

(lactose), des sucres complexes, grâce à la préparation enzyma-tique Haute Digestibilité Innovation présent dans Energy Diet.

5. Enrichi en Fructos-Oligo-Saccarides (F.O.S.), des fibres solubles d’origine végétale qui favorisent la croissance naturelle de nos propres bifidobactéries dans l’intestin, ce qui apporte un meilleur confort digestif et une meilleure assimilation des nutriments.

Les produits ne se vendent qu'en réseau. Ce sont des produits de haute qualité qui ne se trouvent pas en grande distribu-tion ni dans les magasins spécialisés. Distributrice : Pomme DEPRAS 06 88 95 28 [email protected] ENDORPHIN

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MS : Des entrainements et une pratique régulière, une bonne hygiène de vie et la passion !

EM : Quels sont tes objectifs pour 2011 ?

MS : Je souhaite participer aux étapes européennes des XTerra, au Corsicaxtri (8/05/11), au Dday de Chalon (12/06/11), à l’EmbrunMan (15/08/11), au triathlon XL de Gerardmer (3 et 4/09/11) et peut-être l’Aravis Trail en juin.

EM : Que penses-tu de ton lot et d’EndorphinMag ?

MS : Très agréable à porter, la "jupe cuissard" peut surprendre mais pourrait décomplexer certaines coureuses et permettre un accès plus facile à la pratique (le traditionnel cuissard moulant peut véritablement freiner certaines d'entre nous). Le T-shirt respirant est à la fois féminin et technique, un vrai régal à porter. Le sac à dos avec bretelles respirantes s'avère très léger et pratique de part la multitude de poches qu'il comporte ; son design est sympa et sa double ceinture adaptée à la morphologie des femmes (pour une fois !!!) c'est le sac que je vais utiliser pour la Saintélyon. Je suis véritablement très satisfaite de la qualité des produits offerts par la gamme de produit Intersport.

EndorphinMag est un magazine en ligne que j'attends avec impatience, il traite de sujets multiples et variés. J’apprécie particulièrement son regard objectif sur les pratiques multiples que sont les APPN et ses reportages illustrés. Dans mon entourage, c'est un mag qui devient de plus en plus populaire et lorsque qu'un lecteur le découvre il l'adopte. C'est un magazine convaincant et agréable à lire.

EM : Merci Mélanie pour ta gentillesse, à bientôt sur la Saintélyon et bonne saison… ENDORPHIN

Souvenez-vous de Mélanie, notre gagnante de la tenue de trail et du camelbag Intersport (offerts par la magasin de St Malo que l’on remercie de nouveau). Nous avons eu envie de faire plus ample connaissance …

EM : Bonjour Mélanie, nous sommes curieux de connaître notre première gagnante, parles nous un peu de toi…

MS : J’habite Fontaine les Dijon, j’ai 30 ans, je suis enseignante pour des BTS Tourisme en Marketing, Communication et Techniques Touristique. Je fais également parfois des remplacements en analyse du patrimoine. Je pratique depuis 5 ans la course hors stade, le triathlon, le vtt, les raids multisports et le ski alpin et nordique. Je suis licenciée en triathlon : Beaune Monnot Triathlon et adhérente à l’association Kéraunos Sports (http://keraunossports.centerblog.net).

EM : Un planning bien chargé, dis-moi ! Seulement 5 ans de pratique et tu as déjà un beau palmarès : qualifiée en 2009 et 2010 aux Championnats du monde Triathlon Nature, vice championne d’Europe XTerra (groupe d’âges), leader du Challenge Trail Côte d’Or en 2009 et 2010, leader du Challenge Offroad Vtt par catégorie. Vainqueur du Trail de la Pérouse, de la Transmontagne, du Calvix Tri (triathlon nature en Corse). Seconde du Bouton d’Or (1ère sénior), de l’Offroad Vtt de Dijon, 2ème sénior de la Transmontdo Vtt. Top 10 aux triathlons de Chalain, Cublize, Saint Point et LD de Vouglans. Quel est ton secret ?

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5h30, à Fontaine lès Dijon (21).

La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt ; alors, deux fois par semaine, à 5h30, Mélanie se lève et se prépare pour une sortie trail longue à la frontale (préparation Saintélyon oblige), dans les combes dijonnaises, accompagnée dès qu’elle le peut par ses amis et camarades de course, adhérents tout comme elle à l’association sportive Kéraunos Sports.

9h ... Après une séance de stretching, une petite douche et un encas, il est temps de prendre place à son bureau. Au programme de cette session studieuse, un panorama de l’actualité, l’administration du blog de son association Keraunos Sports et bien sûr, 2h30 consacrées à la préparation des enseignements qu’elle dispense à ses BTS Animation et Gestion Touristique locales au lycée François Mitterrand de Château-Chinon.

14h00 ... Après une séance de natation à la piscine olympique de Dijon ou dès que les températures le permettent au lac d’Arc sur Tille, Mélanie prend un repas équilibré chez ses parents et fonce chez son kiné/ostéopathe au Centre Mirande de Dijon pour un soin ou une session de PPG et rééducation. Elle croise dans ce centre, dédié à la rééducation des sportifs, de nombreux amis et parmi eux des collègues triathlètes du club de Beaune (Le Beaune Monnot Triathlon) où Mélanie est licenciée.

16h00 … Il est temps de prendre la route de Château-Chinon dans le Morvan (territoire idéal pour pratiquer le trail, sa discipline de cœur et le VTT) afin de rejoindre son lieu de travail, le lycée François Mitterrand où elle passera les 3 prochains jours.

20h00 … Après un bon petit repas avec ses élèves internes et des collègues, Mélanie fait un point sur ses enseignements du lendemain, effectue une dernière séance de stretching et se couche dans sa chambre du lycée. ENDORPHIN

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Présentation de la course La Sénégazelle une course à pied exclusi-vement féminine, internationale et hu-manitaire à Simal, Sénégal 200 Kms de Dakar La 13ème édition de la Sénégazelle est placée sous le haut patronage du Minis-tère de l'Éducation Nationale du Sénégal. Pour info, la 12ème édition en 2010 a per-mis de distribuer 15 tonnes de fournitures scolaires à plus de 10000 enfants. Concept de la Sénégazelle : La Sénégazelle est une épreuve de course à pied, exclusivement féminine, à allure libre, par étapes, au cours de laquelle une action humanitaire scolaire est organisée. Le lieu d’arrivée de chaque étape est situé dans une école vers laquelle l’action humanitaire sera organisée. Chaque participante s’engage à apporter du matériel scolaire qu’elle distribuera elle-même aux élèves qu’elle rencontrera. 5 étapes de course à pied à allure libre de 8 a 12 Kms.

Objectifs de la Sénégazelle : C'est exclusivement vers les enfants que l'action humanitaire est orientée en leur apportant du matériel scolaire (cahiers, craies, règles, compas, rappor-teurs...), Au cours du séjour, plusieurs établisse-ments scolaires seront visités et ce sera à chaque fois l'occasion de rendre heureux de nombreux enfants, L'aide apportée leur permettra de tra-vailler dans de meilleures conditions et ainsi de rendre plus efficace l'action édu-cative des enseignants. A noter que le récit de Pierrette sera diffusé dans le mag du mois de mai. ENDORPHIN

SENEGAZELLE

Je suis Pierrette THIBAULT de Condé sur Sarthe (61250) et je pra-tique de la course à pied depuis 30 ans en compétition et pour le plaisir maintenant. J’ai plaisir à partager mon projet sportif de l’année… Voici mon fil rouge :

• L’envie d’aider les enfants défavorisés du Sénégal et de contribuer à leur scolarisation.

• C'est un « Défi Sportif » et une « Action Humanitaire » • Courir pour quelque chose, donne du sens à mes foulées !!!

Organisation : Association "BRETAGNE-OUTDOOR" Jean Michel Ferron www.senegazelle.fr

De mon côté, je prépare activement mon départ avec déjà des actions auprès de 2 écoles afin de récolter du matériel scolaire et de sensibiliser les enfants.

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Le ski de randonnée nordique est l’es-sence même du ski. D’abord conçu comme un mode de déplacement, ce ski hors traces est un moyen ludique de partir à l’aventure en alliant la liberté et le plaisir de la glisse. Particu-lièrement adapté aux reliefs vallonnés de la moyenne montagne et des pla-teaux d’altitude, la randonnée nordi-que trouve entièrement sa place dans la palette des activités hivernales.

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Partir à la découverte hors des sentiers battus Nos massifs français constituent une source inépuisable d’itiné-raires à ski de randonnée nordique. Que ce soit à la journée ou en raid sur plusieurs jours, nos territoires offrent d’innombrables possibilités. Les Grandes Traversées du Jura et du Vercors sont les plus médiatiques mais d’autres terroirs sont idéals pour la prati-que : les Hautes-Alpes, les Vosges, le Massif Central, les Pyré-nées…

Le ski de randonnée nordique n’a pas de frontière. C’est un véri-table sport national à l’étranger. L’exemple le plus typique est celui de la Norvège. Chaque année, pour Pâques, des hordes de Norvégiens envahissent les « fjells ». Anciens, parents, petits-enfants partent à l’assaut, spatules aux pieds, des étendues im-maculées.

Le ski de randonnée nordique, Késako ?

Le ski de randonnée nordique La randonnée nordique se pratique avec des skis de largeur intermédiaire entre celle des skis de fond et des skis alpins, munis de carres et d’un système anti-recul (semelle à écailles ou fart de retenue) parfois complété par des peaux de phoque en montée. Chaussures et fixations laissent le talon libre et permettent la flexion naturelle du pied. Ainsi, il n’y a pas de manipulation pour passer d’une position « montée » à une position « descente », pentes et contre-pentes s’enchaînent en continuité. Plaisir de la glisse et découverte Dans la famille du ski, c’est ce qui se rapproche le plus de « l’outil de déplacement » inventé à l’origine par les chasseurs nordiques. Devenu un loisir, on le pratique pour le plaisir de la glisse et pour découvrir des paysages et explorer des espaces de nature. Une pratique accessible à tous ! Alors que le ski alpin est conçu pour monter puis redescendre de grands dénivelés, le ski nordique permet de parcourir une autre dimension de la montagne. Il est adapté pour des massifs où le relief ne se prête pas au ski alpin, tels les plateaux de moyenne montagne des Préalpes, du Jura et du Massif Central. Elle est accessible aux débutants avec une technique basique et une exposition minimale aux risques objectifs de la montagne. Chacun y trouve son compte car la maîtrise des techniques nor-diques en tout terrain est aussi un défi pour les skieurs expéri-mentés.

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Une pratique respectueuse de l’environnement Le ski de randonnée nordique est une activité douce et respec-tueuse de l’environnement. Pratiquée dans les étages habités de la montagne, entre les hameaux, dans les alpages et les forêts, elle ne nécessite aucun aménagement artificiel. La randonnée nordique fait partie des activités diversifiées qui peuvent être proposées par les stations de moyenne montagne comme alternative au ski alpin artificiel, ses investissements cou-teux et son avenir incertain. Dans les massifs (Jura, Vercors) où elle s’implante, elle donne du travail aux professionnels du ski et de l’accueil touristique. Elle se prête très bien aux séjours itinérants, qui favorisent la création de réseaux d’acteurs du tourisme doux dans ces territoires.

Le nouvel élan du ski de randonnée nordique Le ski de randonnée nordique a fait sa révolution Grâce aux innovations matérielles, l’image du ski de randonnée nordique est totalement dépoussiérée, si bien qu’on s’imagine avoir inventé une nouvelle glisse ! Le temps des lattes longues et étroites de plus 2 mètres est révolu. Aujourd’hui le ski de randonnée nordique est court, large et léger. Très joueur, il s’adapte partout : c’est le ski tout terrain. Le matériel apporte du confort, de la stabilité et de la sécurité au néophyte. L’initié appréciera sa polyvalence sur tous les terrains nordiques et sur tous les types de neige. Les fabricants proposent aujourd’hui une gamme très ludique de ces skis passe-partout aux formes pa-raboliques.

SKI DE RANDO

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Découvrez ce ski 100% nature

Sur les traces du paradis blanc, le DVD... Alternant témoignages et cheminement en pleine nature, « Sur les traces du paradis blanc » est une invitation à la découverte et au respect de ces territoires d’exception. Le 1er DVD entièrement dédié au ski de randonnée nordi-que est une façon inédite de (re)découvrir nos terres de proximité que sont le Jura, les Hautes-Alpes et le Vercors. Elancez-vous ! Et si cet hiver vous testiez la randonnée nordique : une activité qui comme son nom l’indique allie la liberté et les plaisirs de la rando à ceux du ski. Pour vous aider à franchir le pas (glissant !), retrouvez tou-tes les informations sur le site dédié à la pratique : www.skirandonnenordique.com

La journée du ski de randonnée nordique 16 janvier 2011 dans le territoire des Hautes-Alpes, les mas-sifs du Jura, Vercors, Massif Central. Programme : parcours d’initiation et de découverte, tests de matériel, ateliers thématiques. Infos : www.skirandonnenordique.com Les vrais amoureux de l’hiver, du ski, des grands espaces et de la montagne, ne pourront qu’aimer la randonnée nor-dique.

Article du 05 décembre 2010 Régis Cahn, Président de l’association Ski de Randonnée Nordique www.skirandonnenordique.com ©photos www.skirandonnenordique.com ENDORPHIN

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SKI DE RANDO

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Le principe est simple : C'est une course à pied avec son chien qui s'effectue généralement sur chemins et sentiers ; le coureur est relié à son chien par une longe élastique d'environ 2 mètres, fixée à une ceinture ou un baudrier pour le maître et à un harnais pour le chien.

Ce sport s’adresse à tous : amateurs de sports nature, d’endurance, de sensations fortes ou de découverte de nouveaux paysages. L'état d’esprit reste très familial, il permet de renforcer votre complicité avec votre ou vos compagnons à 4 pattes ou tout simplement vous salir avec eux… en compétition ou pour vous redonner une motivation à courir.

L’Homme N’importe quelle personne en bonne santé peut prati-quer le canicross. Les caractéristiques de l’effort sont sensiblement les mêmes qu’en cross ou en course natu-re ; à la différence que vous devrez aussi faire preuve de qualités de maître, afin de conduire le duo dans un par-cours adapté, tout en gérant votre motivation et celle de votre compagnon. Car, en canicross, on forme une équipe : le chien fait partie intégrante de notre vie, cou-rir à deux procure des sensations uniques. Aussi, le pro-gramme d’entraînement doit être cohérent pour les deux. Il est évident qu’une bonne connaissance du chien est nécessaire pour mettre en place les ordres de base, mais on peut tout de même dire que c’est un des sports ca-nins des plus démocratiques qui soit, puisqu’il s’adresse à tout maître et tout chien.

Le chien Tous les chiens sont admis à participer à une course de cani-cross, quelle que soit leur race, avec ou sans pedigree. Pour la compétition, le chien doit être tatoué ou pucé, ses vaccins doi-vent être à jour et il doit avoir au moins douze mois le jour de l’épreuve (question de bon sens : en raison de la croissance et de la solidification osseuse et cartilagineuse, cet âge minimum doit évidemment aussi être respecté en pratique libre). A propos des races prédisposées, que l’on retrouve régulière-ment dans les compétitions, il y a : les Braques (Allemands, de Weimar, etc...), les Bergers (Beaucerons, Belges, Border Collie, etc..) ainsi que des races comme le Doberman, le Pointer, le Setter irlandais ou les chiens nordiques (Husky, Malamute, ...). Une race a même été créée en vue de courses de chiens de traineaux et pour le canicross : le Greyster, un croisement de Braque et de Lévrier Greyhound, alliant l'endurance à la vites-se.

Le matériel Pour l’homme : une tenue adaptée aux conditions climatiques. La majorité des coureurs utilisent des chaussures de trail. La ceinture rembourrée, qui permet d’accrocher le chien à soi, dépend du poids, de sa capacité à tracter, de la pratique : intensive ou non. Il y a aussi la solution du baudrier : il permet, en outre, de répartir la traction sur le bassin (et non sur les ver-tèbres lombaires), ce qui est moins traumatisant et modifie moins la position de course.

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Cette discipline se pratique aussi en vtt. Le principe de base res-te le même : le chien est relié au VTT à l'aide d'une longe élasti-que de 2,5m fixée à une barre de traction . Le port du casque est obligatoire.

La ligne de trait doit être bien choi-sie : 2m pour le canicross et 2,5m pour le canivtt. Elle sert à diminuer les à-coups et compenser les changements de ryth-mes, la différence de vitesse entre l’hom-me et le chien.

Sur le chien, on retrouve un harnais de traction. Plusieurs harnais sont proposés sur le mar-ché, il n’y a pas de harnais vrai-ment spécifiques. Il faudra donc choisir le harnais dans lequel votre compagnon se sent le mieux après en voir essayé plu-sieurs en entraînement.

La motivation En tant que maître et res-ponsable, c’est à l’homme de veiller à ce que la prati-que du canicross reste agréable pour le chien. Il existe quelques principes simples qui vous permet-tront d’en faire un mo-ment réjouissant pour vous deux. Tout d’abord, il est néces-saire de rappeler que cou-rir avec un chien ne doit jamais être courir contre son chien. Il n’y a rien de plus détestable qu’une course qui n’a pour but que de fatiguer ou pousser

son chien à bout. Le coureur a un rôle important à jouer pour bien guider son chien, il doit savoir lever le pied quand il est fatigué et lui laisser du temps de récupération. Il y a une gestion commune à l’effort qui implique une grande complicité. Le chien doit savoir qu’il peut compter sur vous comme vous compter sur lui. Cela ne vient pas tout seul, cela demande du temps, de la prati-que. Il faut être patient et avoir l’amour du chien.

LES CATEGORIES D'AGE 2011 Année naissance / Dénomination / Abréviation / Distance maxi Canicross 2005 et après Baby Baby 2000-2004 Enfant 1 CF(H)E1 1 km 1996-1999 Enfant 2 CF(H)E2 3 km 1992-1995 Junior CF(H)J 1972-1991 Senior CF(H)S 1962-1971 Vétéran 1 CF(H)V1 1952-1961 Vétéran 2 CF(H)V2 1951 et avant Vétéran 3 CF(H)V3 Canivtt/ Abréviation 1992-1995 Junior VF(H)J 1972-1991 Senior VF(H)S 1962-1971 Vétéran 1 VF(H)V1 1961 et avant Vétéran 2 VF(H)V2

CANICROSS

Le canicross et le canivtt sont des disciplines structurées. Il existe bon nombre de club gérés par la fédération des sports et loisirs canins (FSLC). On y trouve des compétitions sur la France entière, un championnat fédéral et un championnat d’Europe. Vous pourrez trouver plus de renseignements sur le site de la FSLC : www.fslc-canicross.net

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BISCHWILLER Organisé de main de maître par le club Nanook, la course de Bis-chwiller est devenue une rencontre incontournable de ce début de saison de canicross. Pas loin de 80 canicrosseurs et canivététistes, ainsi qu’une trentaine d’attelages se sont retrouvés le week-end du 6 et 7 novembre. De multiples démonstrations de Flyball, Agility et Obérythmé (danse avec un chien) sont venues agrémenter cette manifestation. Un parcours certes assez roulant le samedi, mais devenu très acrobati-que après une nuit de pluie. Il fallait être courageux pour prendre le départ du dimanche sur une piste détrempée. Ce fut un jeu d’équilibriste auquel s’adonnèrent tant bien que mal les canivététistes et les canicrosseurs. C’est avec panache que Yohann Ribal avec Chip s’imposent en cani-cross mais également en cani-vtt. Chez les femmes, c’est la locale Dominique Wachs avec Apache qui s’imposent en canicross et Franziska Deschamp avec Indy en cani-vtt.

RIXHEIM Pour la sixième année consécutive, "Extrem Dog Alsace" a organisé son canicross au stade de Rixheim. Les concurrents sont venus de la France entière et de Suisse. Près de 80 concurrents se sont affrontés sous un magnifique soleil pour cette époque de l’année. En canivtt, le parcours de 6km était relativement plat mais très technique sur des petits sentiers à travers une magnifique forêt. Les juniors, seniors et les vétérans ont ensuite pris le relais sur la même distan-ce mais en courant. Enfin, ce fut le tour des enfants 1 et 2. En canicross, chez les femmes, Elisabeth Riff et Elliot s’impo-sent. Chez les hommes, ce sont Sébastien Spelher et Dino. En canivtt, la victoire va à Chris-tophe Blaess accompagné de Tiji. Chez les enfants 1 Fille, Dia-ne Foubert avec Comète ter-minent en tête, chez les gar-çons, on retrouve Jérémy Klein avec Askane. Chez les enfants 2, il n’y avait que 2 filles : vic-toire de Laure Foubert avec Utah devant Emeline Deshayes avec Sirius.

CANICROSS

ORBEY Encore une année de plus pour le traditionnel canicross du téléthon organisé par le Spiridon. Ce sont plus d’une tren-taine d’irréductibles qui ont bravé le froid et la neige pour venir courir pour la bonne cause. En effet, c’est sur un parcours totalement recouvert de neige qu’ont eu lieu le canicross et le canivtt de la tour du Faudé sur une distance de 5km avec un dénivelé positif de 300m. Les canivététistes n’étaient que 3 à prendre le dé-part contre la montre. Victoire de Christophe Blaes et Tiji devant David Strzykowski et Delza qui participaient à leur première course en vtt. En canicross, un départ groupé sur une route assez étroite donna lieu à quelques frictions entre les chiens. Chez les femmes, ce sont Anne Vanhove et Etno pour leur première course qui l’emportent. Chez les hommes, victoire de Jean-Philippe Deshayes et Duncan.

VENERIEU Le club de traîneau Nord-Isère avait invité les meilleurs mushers pour une course de chiens de traîneaux sur terre, les 20 et 21 novembre. Pour la troisième année, la dixième édition de “la Dauphinoise” s’est déroulée sur la base de loisirs de Vénérieu (38). La compétition accueil-lait les traîneaux de 2, 4 et 6 chiens, pour deux courses sur herbe ainsi que les canicrosseurs et canivététistes pour une course chacun. Samedi, les festivités débutèrent à partir de 14h, par une première course de traîneaux. Le soir, un repas fut proposé. Dimanche, dès 9h, la manifestation reprit avec une autre course de traîneaux. À 14h, les mushers ont laissé la place aux courses de canicross et de canivtt. En canivtt, le départ était donné toutes les minutes chez les hommes ; c’est Florian Mathon accompagné de Bounty qui l’emporta. Chez les femmes se sont Cindy Duport et Eclipse qui ont pris la 1er place. En canicross, chez les femmes la victoire est revenue à Nathalie Rossi-gnol et Balka, chez les hommes Jean-Philippe Deshayes et Duncan s’imposent .

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Plus besoin de vous présenter la Saintélyon

(cf. mag04)…

Cette course mythique relayant St Etienne à Lyon s’est déroulée, cette année, dans des

conditions bien particulières puisque la neige et le verglas s’étaient également invités à la fête.

Mais, il en fallait plus pour décourager

les 5780 coureurs qui ont franchi la ligne d’arrivée à Gerland après avoir bouclé

les 68 km ou les 44 de la Saintexpress ou un relai (relai de 2, 3 ou 4 coureurs).

Pour cette édition qui restera dans les mémoires, EndorphinMag a choisi

une approche particulière : la Saintélyon au féminin.

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On en parle longtemps et longtemps après… les forums ne tarissent pas d’éloge sur cette course mythique ! Mais comment devient-on une course de légende, une course difficile où tout le monde vient, revient d’année en année ? Cette année encore, le record de participants a été battu. Les conditions météo, neige, froid, n’ont pas découragé bien au contraire, il fallait passer la ligne pour pouvoir dire « je l’ai fait ». Et c’est vrai que c’est quand même pas mal d’être « finisher 2010 » de « La Sainté-lyon » ! EndorphinMag ne vous racontera pas la course, ça fait plus d’un mois que vous avez lu le résumé de l’épreuve sur différents médias. Nous avons choisi de relayer 3 récits (sur 68km, 44km et en relais) et 3 interviews… une sorte de féminine Touch’ de la Saintélyon ! Côté inter-view, Maud Gobert (ex Giraud), qui vient de remporter sa 2ème victoire de l’épreuve reine, Cécile Bertin, seule femme à avoir couru la Saintélyon dans les 2 sens (Lyon- Sté-Lyon), ont levé le voile sur leur prépa. Côté concurrentes, Mélanie Sigros, brillante athlète, gagnante de notre jeu de l’été, Carine Eyraud, chroniqueuse du mag alignée sur un relai 2 coureurs et Alexandra Flotte, responsable rubrique cour-se, finisher de la Saintexpress, ont partagé les moments forts de leurs aventures. Enfin, Pomme Depras, attachée de presse depuis 5 ans sur l’événement, nous a livré quelques facettes de son métier sans oublier l’œil extérieur et avisé de notre rédactrice en chef Béatrice Glinche qui a pu suivre toute la course.

La France est sous la neige, pas facile de rejoindre St Etienne en partant de Rennes. Mon TGV prend du retard, je loupe la cor-respondance à la Part Dieu… no panique, le départ est à mi-nuit ! Alex (44km) m’accueille… c’est un vrai confort d’avoir quelqu’un sur place… petite pause café accompagné d’un mor-ceau géant de Pannetone (hum, le réconfort avant l’effort) puis on prend la direction du parc expo de St Etienne (Sté). Il n’est que 19H mais il y a déjà pas mal de monde, ça fait la queue aux dossards et à la pasta… Avouons, à ce moment là, que notre « statut presse » offre quelques avantages non négligeables pour éviter l’attente.

Les pâtes vite avalées, direction le carré VIP / presse où l’on ren-contre Pomme (Depras). Accueil très simple et amical. Elle nous met à l’aise expliquant le timing de la soirée... puis, je pars faire un tour du « village » histoire de se mettre dans l’ambiance.

Certains patientent dans leur duvet, d’autres discutent… l’atten-te se gère individuellement même si des petits groupes se sont formés… les visages sont concentrés comme si l’aventure était déjà lancée. 2 halls canalisent les flux, le hall partenaire & dos-sard est déjà plein, il n’est que 20H.

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Le hall « pasta » se remplit doucement, une lumière orangée do-mine, un peu comme l’éclairage d’un vieux gymnase, style am-biance boxe des années 50 ! Alors, ça va être chaud ! Le speaker réveille tout le monde. Sur le podium défile les champions, Dawa Sherpa est le plus populaire si l’on juge à l’applaudimètre… il dis-tille quelques mots tel un sage aguerri à ce genre d’effort. Le hall est plein, 3000, 5000 personnes ? Il reste environ 45 minutes avant le départ et ça fait déjà un moment que certains sont sur la ligne de départ, histoire d’être bien placé au coup de feu… Il fait moins 3°, pas de vent, l’air est sec. Pas le temps de calculer, les frontales sont allumées, les torches enflammées et musique à fond, il est minuit, le départ est donné pour les 68km… On essaie de doubler le flot des coureurs pour remonter sur le groupe de tête. Au passage, un grand merci pour la tolérance des coureurs qui ont supporté notre véhicule au milieu de la foule… Une des-cente puis une longue montée et on quitte la ville. Mais il ne fait pas vraiment nuit, la neige brille et le ciel est lumineux. Puis la foule s’étire, les frontales font comme un ballet de lumiè-res… il fait froid mais c’est supportable parce que la Saintélyon, c’est magique. Ces lucioles, cette vie la nuit, transcendent les es-prits et les corps. On n’en regarde pas l’heure, on regarde le temps… déjà 1H de course, ça passe vite. Le 1er ravito, St Christo, est observé de loin, le groupe des premiers explose… On fait une pause plus longue au ravito de Ste Catherine (km30), ce qui me donnera l’occasion de manger quelques Pims. Je vais aussi ren-contrer un groupe de bénévoles très actives (« nos maris sont dans l’organisation alors autant être là… »). L’ambiance est chaleureu-se, il est environ 2H10 et les premiers passent sans s’arrêter… Maud Gobert (ex Giraud), la première féminine passe vers 2H26, elle s’arrêtera un petit peu (lire son interview pour plus de détails sur son ravitaillement, etc). Dehors, l’ambiance est aussi chaude avec un groupe d’étudiants qui chantent à tue-tête !

DOSSIER SPECIAL : SAINTELYON 2010

Nouvelle halte sur les hauteurs de Lyon. Le verglas complique les appuis, ça glisse. Un blessé attend l’ambulance… les randonneurs sont rejoints par les coureurs, tout le monde s’accroche… en des-cente vers les lumières de la ville… Une marche improvisée dans la nuit, à la rencontre des coureurs, me permettra de discuter avec Sylvain Bazin, athlète globe-trotter bien connu, à la plume faci-le… belle rencontre ! Il est environ 4H30, on attend l’arrivée des premiers… Le speaker nous réveille, Denis Morel franchit la ligne en vainqueur. Puis, les arrivées se succèdent, le palais des sports de Lyon se remplit très vite, le speaker ne laisse de répit à personne. Une fanfare s’ajoute à la fête… le jour se lève. Certains s’étirent, d’autres mangent, les corps se déplacent doucement vers les tribunes. C’est un spectacle pour tous que d’assister aux arrivées. Le speaker fête les finishers, invariablement, du premier au dernier. Il y aura 4044 arrivants sur le 68km, 951 sur la Saintexpress (44km) sans compter les re-lais… Il fallait être là ! 2010 restera comme une année de référence de par le nombre de compétiteurs et des conditions climatiques diffi-ciles. Merci à l’organisation pour son accueil très agréable. Merci à Pomme pour sa gentillesse et sa disponibilité.

Béatrice GLINCHE ENDORPHIN

La Saintélyon / 68km

1 MOREL DENIS 05:18:17.40 2 GAULT EMMANUEL 05:21:34.90 3 PASQUIO DAVID 05:24:07.10 1 GIRAUD MAUD 06:12:56.10 2 GARNIER ALICE 06:47:38.20 3 AUSTRUI ANNE-SOPHIE 06:49:59.10

©Photos Béatrice GLINCHE

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EndorphinMag (EM) : Déjà victorieuse en 2009, tu rempor-tes l’édition 2010... Comment s’est passée cette 57ème édition ? Maud Gobert (MG) : C’était dantesque ! Les conditions étaient très difficiles, les traces laissées par le quad pour damer le sentier donnaient encore plus de difficultés à la course ; je suis allée prudemment jusqu’à mi-parcours et après j’ai accélé-ré un peu. (EM) : La nuit, le froid, la neige… Les conditions météo difficiles ont-elles compliqué la course ? (MG) : Pour ma part, le froid, j’y suis habituée ; ce n’est donc pas lui qui m’a gênée. La nuit non plus, car avec la réverbéra-tion de la lampe frontale, elle était plutôt avantageuse. Par contre, la neige lustrée par le vent laissait la chaussée très glis-sante, il fallait donc avoir toujours les yeux au sol pour être très vigilant. (EM) : Pour toi, quels sont les moments les plus difficiles du parcours ? (MG) : C’est un parcours assez plat pour moi, donc il n’y a pas de difficulté majeure ; cependant, la montée de Chaponost est toujours aussi impressionnante !

(EM) : 5 ravitaillements prévus pour 68km…Tu es restée moins de 30 secondes à Ste Catherine au km27… que prends-tu lors des ravitaille-ments ? (MG) : J’ai mon coach (Philippe Propage) qui me ravitaille, c’est pour cela que je vais vite ! Je prends de la boisson énergétique et de l’eau. J’alterne car je porte 2 bidons ventraux. Avec le froid, j’ai bu beaucoup de thé. Pour le solide, je ne mange pas trop, je prends toujours des pâtes de fruits et d’amandes, mais je ne mange pas beaucoup... juste des oranges, au ravito. (EM) : Au départ, côté barres énergétiques, gels… que contient ton camel-bag ? (MG) : Dans mon camel, je mets de l’eau et je fonctionne avec 2 bidons ventraux. Pâtes de fruits et d’amandes. Je mets aussi mes porte-bonheurs.

©Photos Béatrice GLINCHE

PALMARES (extrait) Victoires : 2009 : Championne de France de Trail (Les Tem-pliers), Marathon du Mont Blanc, Saintélyon, 2010 :Merrell Oxygen Challenge series, Marathon du Mont Blanc, CCC, Saintélyon.

Quelques jours après sa victoire sur la Saintélyon, EndorphinMag a interviewé Maud Gobert (ex-Giraud)

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DOSSIER SPECIAL : SAINTELYON 2010

(EM) : Côté hydratation, tu carbures à quoi ? Combien de litres as-tu consommé ? Quel a été ton secret pour éviter que ta bois-son ne gèle dans le tuyau ? (MG) : Mon hydratation, c’est secret ! Je n’ai pas bu beaucoup, juste pas mal de thé au ravito. Mon tuyau, je le mets dans mon haut de vêtement. (EM) : Nuit, neige, froid… course de plus de 6H, peux-tu préciser ta tenue de course, tes vêtements, ta lampe, etc. ? (MG) : Ma lampe : j’ai la chance d’être soutenue par PETZL, j’opte pour l’Ultra dans ce genre de course. Mes vêtements : un tee-shirt technique très fin, des manchettes de vélo, un polo manches longues, un tee-shirt par dessus , des « buff », bonnet, gants, ¾ en bas avec des manchons de compression (Compressport) (EM) : Quelles séances as-tu fais la semaine qui a précédé la course ? (MG) : Du ski de rando, cela permet de décontracter les mus-cles et je fais toujours des séances courtes et rapides sur la fin. (EM) : En terme de récup, que vas-tu faire cette semaine à l’en-trainement ? (MG) : Du ski de rando... (EM) : Comment fais-tu pour concilier ta vie d’athlète de haut-niveau et ton rôle de maman ? (MG) : C’est une question d’organisation ! Quand on veut, on peut toujours ; il suffit de se lever tôt ! (EM) : Côté courses, comment se profile ton début d’an-née 2011 ? (MG) : Je n’ai pas encore défini mon programme mais je pense attaquer au Ventoux.

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Le millésime 2010 de la Saintélyon promettait de belles surprises cette année, tant pour les organisateurs que les compétiteurs. Neige, températures inférieures

à zéro et verglas, tels étaient les éléments avec lesquels il fallait composer… Pour ma part, rien ne me décourageait pour mon premier ultra malgré

mon manque d’expérience en la matière.

L’adrénaline aidant, c’est le sourire aux lèvres et l’esprit serein que je prenais le départ parmi les milliers d’autres concurrents.

Le départ est rapide, certains s’élancent comme ils le feraient sur un 10km, une petite heure d’échauffement à parader dans les rues de Saint-Etienne acclamés tels des guerriers partant au combat par des stéphanois noctambules. Une montée et au 8ème km à Sorbiers, c’est le black out total … « Allumez les frontales ! », nous voici dans la pénombre blan-che... Le sentier est bien enneigé et mieux vaut faire attention aux appuis mais je prends place parmi un peloton de serpents lumineux qui sillonnent paisiblement ces quelques premiers kilo-mètres de mise en bouche en passant par Albuzy, le Col de la Gachet, avant une arrivée magique sur le 1er ravitaillement de Saint Christo en Jarez au km 16 et ces centaines de spectateurs enthousiastes. Ne pas se laisser griser et continuer en en gardant sous le pied, les trails me chatouillent parfois les orteils mais je reste prudente, je ne suis pas sur mes classiques courses de 25 km de Bourgogne, non, 68km c’est long !

Le groupe avec lequel je cours est toujours aussi compact et ce sera d’ailleurs le cas durant toute la course… une course dans le peloton. Moi qui m’imaginais une course seule dans la pénombre et bien non, à la moindre difficulté les foulées ralentissent et chacun pa-tiente tranquillement derrière l’autre, l’épaisse couche de neige ne permettant pas de doubler. Tant mieux... roulons à l’économie, le plus dur reste à faire, profitons du paysage que la neige et la nuit claire nous laissent distinguer. Magique encore dès que l’on se retourne, ce fameux serpent lumi-neux sans queue est toujours là… Après le lieu-dit « l’Hôpital », nous arrivons au point culminant de la course à 850m d’altitude ; il y fait plus frais, une fraicheur plai-sante. Nous entamons alors une descente en passant par le Chate-lard jusqu’au second ravitaillement de Sainte-Catherine au km 27, lieu de départ de la Saintexpress. Les sentiers sont toujours très enneigées, les foulées amorties par la neige nous épargnent les ar-ticulations, profitons-en.

©Photos Mélanie Sigros Friscourt

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A Sainte Catherine après 3h de course, l’ambiance est polaire, les bus de parti-cipants aux relais illuminent la route et là, l’aspect des sentiers et chemins chan-gent du tout au tout. Les milliers de concurrents de la Saintexpress nous ont damé les sentiers, la neige est dure et des plaques de verglas guet-tent… Alors que je comptais prendre mon rythme de croisière jusqu’au ravitaillement au 36ème km de St Genoux, il faut au contraire ne pas être trop gourmande et rester attentive. Dans le bois d’Arfeuil-le les sentiers se transforment en piste de bobsleigh, les traileurs ac-croupis, s’accrochent les uns aux autres pour descendre sur les fesses, dans des rigoles toboggans, fous rires garantis. Cela n’empêche, oublions les chronos et profitons, les ambiances et paysages sont grandioses, les lumières de Lyon nous narguent déjà au loin et les encouragements de spectateurs nous invitent à poursuivre dans la bonne humeur. Nous sommes sur le tout petit matin, il fait froid et l’étape entre St Genoux et le grisant ravitaillement de Soucieu en Jarrest et ses 45km (barre symbolique du marathon) nous offre des pirouettes de toutes beautés. Fatigués, les coureurs manquant de lucidité tombent comme des mouches sur du verglas de plus en plus pré-sent, finalement pas rassurant pour allonger les foulées. Les cou-reurs s’entraident, relevant les funambules noctambules en perte d’équilibre, mais ça y est, Soucieu en Jarrest est là sur le petit matin.

Une bonne pause au ravito, changement de chaussettes et c’est parti pour quelques bosses parsemées de sentiers et bitumes glacés. Nous quittons définitivement les paysages champêtres pour une ambiance urbaine. Les passages les plus dangereux selon moi. Le public est debout, au bord des routes et nous accueille en héros, encore quelques km avec les diaboliques marches du château, le dernier ravito de Beaunant au km 56 et c’est pres-que la délivrance, les portes de Lyon, 11km à parcourir, mais du goudron qui frappe violemment vos talons. La Saône et ses berges de pavés sont enfin là, elles nous accom-pagnent pendant 5km interminables jusqu'à Gerland, temple de la délivrance dans lequel les concurrents pénètrent en conquérants dans un stade couvert. Participants et lyonnais vous acclament en héros. Le chrono, ooopps oublié de l’éteindre… peu importe… 9h25 soit, mais tant mieux, du rab de plaisir dans cette nuit blanche enchantée….

Mélanie Sigros Friscourt ENDORPHIN

DOSSIER SPECIAL : SAINTELYON 2010

©Photos Mélanie Sigros Friscourt

©Photos Béatrice GLINCHE

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EndorphinMag (EM) : A la fin de ton récit de course, tu écris « le off c’est trop bien !!! Comment se réconcilier avec la course à pied en 11h !!! ? » Quels moments forts gardes-tu de cette aventure ? Cécile BERTIN (CB) : Les paysages avant tout : à couper le souf-fle. Ce qu’il y a de bien avec le off, c’est ce sentiment d’être un peu privilégié. J’ai fait la Saintélyon en VIP ! Le départ et l’arrivée sont forcément des moments forts puisque au début tu as la peur de te lancer dans l’inconnu et à l’arrivée le bonheur d’avoir réussi à aller au bout. Là, il faut reconnaître qu’à l’arrivée à Saint-Etienne, il y avait aussi la peur de repartir ! (EM) : La nuit, le froid, la neige… le choix de la tenue est encore plus important que d’habitude… quels soucis côté textile as-tu ren-contré ? (CB) : J’ai fait une grosse bêtise, non, en fait 2 ! J’avais peur du froid en bas pour le retour, ce qui est idiot parce qu’en réalité on a rarement froid en bas… J’ai superposé un collant skin et un collant mizuno, le nouveau, le breath thermo. Résultat des courses un frottement sur la hanche qui m’a fait finir en sang du côté droit. Ma 2ème bêtise ? Mon manque de courage de m’arrêter pour de bon et de poser l’un des 2. Un seul suffisait largement. Mais je ne sais pas pourquoi je ne touche jamais à ma tenue une fois que je suis partie et c’est juste totalement idiot dans des cas pareils ! Je débute dans l’ultra…

(EM) : Au départ, côté barres énergétiques, gels… que contient ton camel-bag ? (CB) : De ce côté-là, je suis un peu casse-pieds et atypique, je crois, parce que malgré les distances longues que je parcours, je ne satu-re jamais du sucré. Je ne peux pas expliquer pourquoi mais c’est comme ça. Donc, dans mon sac, on trouve maintenant : des bar-res Mulebar (pour la Saintélyon les petites me suffisaient ample-ment) et leurs nou-veaux gels qui m’ont réconcilié avec ce type de produits énergéti-

ques que je n’utilisais plus. Toujours une compote en gourde parce que ça passe toujours et que j’adore ça. Et un paquet de m&m’s offert juste avant la course par une fille membre de la commu-nauté « Courir au féminin » qui m’a sauvé la course ! Pour le re-tour, je n’avais pas besoin de me charger puisque les ravitaille-ments sont largement pourvus. Pour l’aller, par contre, j’avais éga-lement des produits Effinov : des boules de soja et des pommes séchées. C’est de la pure gourmandise ! Et nous avons fait un arrêt dans une boulangerie où j’ai complété tout ça avec un pain rai-sins/ noix. Ah oui j’oubliais ! … des petits cakes emballés qui vont très bien avec le thé !

Ils étaient 8 au départ de Lyon. 8 à courir la Saintélyon dans les 2 sens, soit 2 x 68 km ! EndorphinMag a interviewé Cécile Bertin alias Barbie, seule féminine au départ de Lyon…

(EM) : Pour un Trail aussi long et avec ces conditions météo difficiles, que prends-tu lors des ravitaillements (je confirme le réconfort des Pim’s en milieu de nuit !!!)? (CB) : Du thé, du thé et encore du thé !!! Je rajoute un verre de coca et ça me suffit. Ce n’est qu’au dernier ravitaillement que j’ai fait un sort aux pim’s qui me tendaient les bras et comme le disait si bien le bénévole : « Allez-y, ma petite dame, faut finir ! ». Je mange finale-ment très peu pendant une course et c’est d’ailleurs là, je pense, que se situe une de mes faiblesses. J’attends souvent d’avoir faim pour manger et c’est du même ordre de bêtise que d’attendre d’avoir soif pour boire… Et encore, sur ce type de course, les ravitaillements sont relativement proches mais quand je suis sur du plus long, je fais la même chose et je le paye cash généralement. (EM) : Côté hydratation, tu carbures à quoi ? Combien de litres as-tu consommé ? Quel a été ton secret pour éviter que ta boisson ne gèle dans le tuyau ? (CB) : J’ai très peu bu sur cette édition à cause du froid, je pense. Au-cun secret pour le tuyau puisque je suis adepte de la gourde. J’ai es-sayé mais rien à faire, je reviens toujours à ma gourde. En plus, je trouve que je gagne en rapidité aux ravitaillements. Le seul secret pour moi c’est surtout de mettre du thé chaud dans ma gourde !

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(EM) : 2 marathons en 3 semaines dont celui de La Rochelle le week-end qui a précédé la Saintélyon, comment se passe la récup, quels soins, quelles séances as-tu fait depuis ? (CB) : Je n’ai pas été très raisonnable, je le concède !!! Entre NY et La Rochelle, j’ai eu un problème à gérer : j’avais pris le mur pour le pre-mier et je l’ai très mal pris… J’avais donc l’idée de faire un « temps » à la Rochelle, genre revanche d’une blonde. Je voulais absolument voir un 3 au début de mon résultat. Pour cela, je n’ai fait que du spécifi-que entre les 2 avec un semi en vitesse marathon à Boulogne. J’ai aussi fait un peu plus attention à mon alimentation avec des sucres lents dans les 3 à 4 jours qui précédaient mon marathon. Mais cela ne m’a pas empêché de déguster des huitres et un verre de vin blanc qui va bien le samedi midi, la veille de la course, c’est la Rochelle quand même ! La semaine qui a suivi, repos total avec massage à l’huile d’arnica Weleda avec, là aussi, alimentation un peu plus correcte que d’habitude. Et surtout, bien dormir ! Je pratique aussi ce que j’appelle la « préhydratation » je bois beaucoup les jours qui précèdent une course longue. Enfin pas 4l non plus ! Mais je veille à vrai-ment bien m’hydra-ter avec eau, thé, tisanes, aucun pro-duit énergétique ou autre malto.

(EM) : Quelle est ton actu ? Comment se présente ton pre-mier semestre 2011 ? (CB) : Alors là, je plonge, en 2011, dans le déraisonnable complet ! Libyan Challenge en février puisque mon inscrip-tion en 2010 a été reportée en raison de l’annulation de dernière minute pour raisons politiques. MDS en avril, mon premier et pour finir en beauté the Track en Australie, 560km en étapes dans le nord du pays. Là, sincèrement, je n’ai aucune idée de ce qui va se passer… C’est un vrai saut dans l’inconnu parce que la distance me parait totalement dingue mais bon j’en rêvais alors j’y vais et je vais gérer sur place. Après tout, on me disait déjà que je ne serai pas ca-pable de finir un marathon... alors ! ENDORPHIN

Récit complet de Barbie, à lire sur le blog « Courir au féminin », http://www.courir-au-feminin.com/les-courses/les-comptes-rendus/lyonsaintelyon-2010-souvent-

femme-varie.html

DOSSIER SPECIAL : SAINTELYON 2010

©Photos Cécile Bertin

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En 2009, je faisais mon premier tout petit pas dans l’ultra en terminant les 69km en solo et j'avais dit plus jamais la Saintélyon... trop de monde… trop de bitume…

ayant besoin d’un objectif course pour cette fin d'année, j’ai retenté l’expérience, mais en relais à 2.

La plupart des gens font l’inverse… ils com-mencent par le relais pour savoir s’il tien-nent la distance et se disent que l’année suivante ils la feront en solo… et bien, je ne regrette pas de ne pas faire comme tout le monde, car cette année, j’ai apprécié ma course ! La formule relais, cette année, faisait partir le premier relayeur à 2h du matin. Chris-tian, mon co-équipier est donc parti pour 27km avec les premiers relayeurs formule 2, 3 ou 4. Peu après le départ, je prends place dans une des navettes qui m’emmènera au point de rdv des relayeurs à 2. Quelques km avant l’arrivée à Sainte-Catherine, nous distinguons un ruban lumineux formé par les frontales des coureurs, c’est la magie de la Saintélyon… Sur place, aucune salle ou tente chauffée, le meilleur endroit pour attendre est le bus : on est assis et il y a du chauffage. Je me prépare tranquillement, enduit mes pieds de crème anti-frottements, enfile mes guêtres, vérifie le laçage des chaussures. Je pars avec 1 sous vêtement manches longues, 1 textile polai-re léger et un coupe vent. Mon dernier repas était à 20H… vers 4H je craque et sors mon morceau de Comté et un morceau de pain, une barre de céréales pour dessert… Sympa les copains du bus, ils n’ont pas fait de commentaires sur l’odeur dégagé par mon morceau de fromage enfermé depuis plus de 12H… pire que mes pieds !!! La porte du bus s’ouvre, une conductrice nous informe qu’une navette part pour Lyon et que si quelqu’un souhaite aban-donner, il peut rentrer de suite… on se regarde en souriant… on aimerait courir un peu avant d’abandonner !!! Nous avions convenu avec Christian, qu’il m’appellerait un peu avant d’arriver à Sainte-Catherine. 4H55, il me prévient qu’il est à environ 2 km… j’enfile mon bonnet, mes gants, ma frontale, j’attache mon sac et descend du bus surchauffé. La différence de température aurait du me saisir mais l’excitation de la course fait que mon cœur bat déjà haut dans les tours, l’adrénaline coule dans mes veines… suis au taquet !!! Sauf qu’il faut que je passe aux toilettes avant de partir… et que je ne suis pas la seule… quelques lon-gues minutes plus tard j’arrive enfin au point de départ… et là… Christian est déjà arrivé… je jette nos sacs par terre, il at-tache la puce à ma cheville, j’enlève comme je peux mon blouson de ski et je pars comme une balle… sans m’être échauffée ! Il a pointé à 5H01, je repartirai à 5H11… on a été mauvais sur le passage de relais… enfin surtout moi !

Le terrain est moins pire que je ne le pensais, la neige est bien tassée, glissante par endroit, il faut être prudent… mais ça pas-se !!! Je grimpe la bosse en courant à un bon rythme, doublant des solos biens fatigués. J’essaie au maximum de faire attention à eux, en leur évitant de changer de trajectoire. Je me souviens, l’an dernier, que je râlais après ces relayeurs nous doublant sans ménagement et à une vitesse indécente pour nous, pauvres solos avec 27km de plus dans les jambes. Pas de doutes, j’arrive dans le bois d’Arfeuille et sa descente transformée en un toboggan de glace. Plusieurs options s’offrent à moi, les deux premières me feront perdre du temps car des bouchons se sont formés : passer sur le côté et descendre en s’accrochant aux arbres ou choisir le hors piste, moins verglacé mais avec beaucoup de monde. Je choisis de tracer tout droit dans le chemin, je m’accroupis et me laisse glisser, en me poussant avec les mains, si nécessaire. Bonne option quand on n’a pas encore trop mal aux quadri, je double un paquet de coureurs, je descends plutôt bien avec tou-tefois quelques chutes mais rien de grave. Difficile de courir dans cette descente, moi qui les adore, je suis un peu frustrée… je me vengerai en courant dans les montées !!! Comme l’an dernier, on ne parle pas beaucoup, la nuit et la glace monopolisent notre attention. Mais la solidarité entre cou-reurs est bien présente et en cas de chute, il y en a toujours un pour demander si cela va, pour relever le malheureux voire prendre soin du blessé. 9 Km de parcouru jusqu’au ravito de Saint Genoux, cette année sous une tente et non dans la grange… je ne m’arrête pas, je me sens bien, alors je continue. 8 km de descente, certains endroits sont glissants, même en mar-chant la chute n’est pas loin… l’impression d’êtes Bambi sur la glace… !

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Deux moyens de voir les plaques de verglas : la lumière de la frontale qui les fait briller ou la chute des coureurs devant moi, moins joli mais terriblement efficace !!!! Cela ne m’em-pêchera pas de faire de jolies chutes avec parfois des figures de styles qui me rappelleront à l’ordre… vas-y mollo !! Je double essentiellement des solos mais également des re-layeurs 2, 3 et même 4 coureurs ! C’est bon pour le moral… enfin surtout le mien. Ravito de Soucieux où je m’arrête pour 2 morceaux de fro-mage et un carré de chocolat… encore 23 km… Traversée du joli parc de Garon avec ses mares et son chemin…glissant…. Vient ensuite la montée sur le village de Chaponost… celui qui sent bon les croissants chauds… Il reste encore à descendre les fameuses grandes marches, celles qui longent le château, celles qui font mal aux quadri, celles dont on se souvient… en plus, cette année, elles sont verglacées ! Plus faciles à passer quand on est relayeur que solo, on voit nettement la différence… Enfin le dernier ravito…. où je ne m’arrête pas et j’attaque direct la montée des aqueducs, direction Sainte Foy… en marchant ! Il reste encore 10 km avant le stade de Gerland et je pense pouvoir courir sur les quais… Je marche à bonne allure et essaye de suivre des relayeurs 3 ou 4 afin qu’ils m’obligent à garder un rythme. Je me remets à courir avant le sommet de la côte pour continuer dans les rues de Lyon, ses pavés, ses escaliers, une successions de peti-tes bosses, jusqu’à redescendre sur les quais verglacés de la Saône. Le vent est de face et il est difficile de courir car le sol est gelé et bosselé… On rejoint le confluent Rhône-Saône et nous fai-sons demi-tour pour remonter sur un pont… gelé lui aussi. La route face aux voitures est la solution la moins dangereuse si l’on veut courir. Interminables ces quais… Je rattrape un papa qui encourage son fils sur les 2 derniers km… je prends ces encouragements pour moi, cela me redonne des forces pour accélérer… et je le remercie !

DOSSIER SPECIAL : SAINTELYON 2010

J’entends le speaker… l’arche d’arrivée est pro-che… je me souviens alors des paroles de Maud Giraud avant le départ : La Saintélyon, c’est un sprint… Je n’ai pu faire un sprint que sur les 300 derniers mètres !!!! Les copains qui ont fait la course en solo m’at-tendent sur la ligne d’arrivée, cela fait chaud au cœur !!! 7H32 à 2 pour ces 68km, ce qui nous classe 10ème mixte sur 45 équipes et 59ème sur 216 au srcatch ! Je souhaitais faire le deuxième relais pour lais-ser à Christian vivre le départ de cette course mythique, courir de nuit et connaître cette ambiance de la Saintélyon et je souhaitais revivre et mieux apprécier cette partie du parcours que j’avais tant détestée en 2009. Merci à Christian de m’avoir acceptée comme co-équipière et de ne pas avoir râlé pour mon retard au passage de relais !!! Je clôture ainsi ma saison 2010, un peu de repos pour cette fin d’année avant de repren-dre l’entrainement pour les objectifs 2011 qui vont arriver vite…

Carine EYRAUD ENDORPHIN

©Photos Béatrice GLINCHE

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Je fais connaissance avec mon voisin de banc tout en sirotant un thé brulant puis nous partons en quête du bus sensé récupérer nos sacs pour les transférer à Lyon. Finalement, il n’y en a pas, alors on pose tout ça dans la neige et on nous invite à rejoindre la ligne de départ. On doit faire partie des plus motivés à affronter le froid car nous sommes à 1m de l’arche de départ. C’est plutôt calme, limite tendu … compte à rebours en direct par téléphone avec St Etienne, allumage des feux de Bingale et c’est parti ! Je regrette de ne pas être « signalée » comme journaliste car je trouve les gens bien silencieux et il y a peu d’échanges (hormis entre ceux qui sont partis à 2 ou en groupe). Au bout d’une ou deux réflexions à voix haute restées sans répon-se, je décide de faire comme tout le monde : la fermer et courir. Pour autant, tout le monde est attentif à son voisin et l’entraide et la solidarité sont vraiment au rendez-vous (sur cette patinoire géante). Pour ma part, j’ai trouvé le parcours super bien balisé ; je n’ai eu aucun moment de gros doutes, mes inquiétudes de tracés étaient rapidement estompées par une petite pancarte « Saintélyon » phosphorescente.

En allant sur le site, je regarde les différentes formules et la Saintexpress , petite derniè-re, me tente pas mal : 44km, c’est plus dans mes cordes que 68 et je n’ai pas spécialement envie de m’en-trainer pour être sûre de tenir la distan-ce. Si quelqu’un de la rédac-tion est ok pour monter une équipe, pourquoi pas, mais je préfère évoluer en solo.

Béa est partante sur un relais 2 mais n’insiste pas trop quand je lui parle du 44, alors c‘est décidé, je serai sur la Saintexpress 2010. La neige qui tombe et le froid qui s’abat sur la région la semaine qui précède ne me stresse pas plus que ça. Au contraire, je me dis que la neige permettra une meilleure luminosité. Je suis plutôt ef-frayée par ça : me retrouver toute seule, dans la nuit noire et pro-fonde … Petite sieste en début d’après-midi et je vais chercher Béa qui arri-ve de Rennes avec quelques heures de retard, à Chateaucreux. Il y a déjà pas mal de coureurs dans le train Lyon St Etienne qu’elle vient d’emprunter, pourtant il n’est que 16h ! En rentrant à la maison, on passe devant le palais des sports, ça grouille déjà de monde. Vers 19h, retour au palais des sports … nous nous mettons en quête de Pomme : elle est entre Lyon et Saint Etienne. On profite de notre statut de journalistes pour se faufiler dans la longue queue pour la pasta party. A la fin du repas, Béa commen-ce à canarder les coureurs attablés. Retour au point presse, c’est chouette d’avoir un lieu un peu plus calme et chaud pour se poser un moment. Les toilettes « privées » sont fort appréciables aussi, alors que dans les halls B et C les files d’attente ne font que s’allonger (toilettes, retrait des dossard, pasta party, …). Vers 22h, nous prenons le bus direction Ste Catherine, je papote avec ma voisine de banquette et somnole un peu. A la descente des bus, nous sommes dirigés vers des tentes où règne un accueil musical enjoué, digne des accueils locaux des « Raid Amazones ». Ça me redonne la pêche !

Contactée par Pomme pour faire la promotion de la Saintélyon dans le mag de septembre, je me dis :

« Tiens, pourquoi pas faire la course ? ».

©Photos Béatrice GLINCHE

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Vous avez peut-être croisé ce petit bout de femme, avec sa chevelu-re poivre et sel, son blouson et ses lunettes noires, affairée, à l’écoute, un peu comme une poule avec ses petits. C’est peut-être grâce à elle que vous êtes là, parce que vous avez lu dans la presse locale, spécialisée, entendu à la radio ou vu à la télé quelque chose qui parlait de la Saintélyon. Depuis le mois de septembre, elle s’active, telle une fourmi, elle com-munique sur la course auprès de tous les médias : locaux, régionaux, nationaux, les radios, les télévisions, les sites web, etc... C’est elle qui motive les journalistes : « venez participer à la Sainté-lyon, vous en parlerez mieux si vous l’avez vécue … »

Le jour J, elle drive ces journalistes d’une main de maitre durant toute la nuit, essayant de ré-pondre au mieux aux exigences de chacun. Cette année, 30 journa-listes ont pris le départ des diverses courses, re-présentant plus de 20 supports différents. Attachée de presse en free lance, BE de ski de fond et passionnée d’es-calade, Pomme prati-que une activité par jour : course à pied, vtt, rando, escalade, … C’est qu’il faut avoir la pêche pour être aux petits soins des journalis-tes, photographes et reporters durant plus de 12h.

Autre évènement qu’elle chapote : le raid O’Biwak.

DOSSIER SPECIAL : SAINTELYON 2010

On est seul mais sans être vraiment seul … il y a toujours quel-qu'un qui n’est pas très loin devant ou derrière. Les ravitos sont parfaits, garnis à souhait et bien placés dans le temps. Les bénévoles adorables et vraiment disponibles. Malgré le froid et la nuit, il y a des spectateurs tout au long du parcours, plus particulièrement quand on arrive sur Lyon et c’est fort appréciable (surtout quand vous n’avez parlé à personne pendant plus d’une heure ou tout au moins que personne ne vous a répondu !!!). L’arrivée sur Gerland est digne de cette course, grandiose … et nécessaire après des quais interminables et impraticables !!! Le petit hic : qu’on ne puisse plus avoir accès au ravitaille-ment d’arrivée après la douche. Ah, la douche : trop bonne !!! L’arrivée de la Saintexpress au sein de l’organisation a fait pas mal d’émules auprès des coureurs de la Saintélyon qui se sont vu reléguer les douches à l’extérieur du palais des sports de Gerland et disparaitre l’espace repas … Personnellement, je trouve que cette distance est un bon compromis de fin de saison, long sans trop, peu de dénivelé, bref une course très abordable pour quelqu’un d’entrainé. Je lui souhaite donc longue vie, à cette petite nouvelle, j’espè-re qu’elle saura trouver sa place auprès de la grande dame Saintélyon que j’espère bien défier en 2011. Merci à Pomme de nous avoir fait connaitre cette course my-thique. Merci à l’organisation et aux bénévoles qui font un travail de fou en amont et pendant la course. Et chapeau à tous les amateurs éclairés !

Alexandra FLOTTE ENDORPHIN

©Photos Pomme DEPRAS

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• La Saintélyon Solo : 5780 coureurs inscrits et 313 randonneurs. 5361 partants, 3985 arrivants. • La Saintexpress : 1481 coureurs inscrits et 373 randonneurs. 1196 partants, 906 arrivants. • Relais 2 : 300 coureurs inscrits, 278 partants, 210 arrivants. • Relais 3 : 300 coureurs inscrits, 295 partants, 236 arrivants. • Relais 4 : 480 coureurs inscrits, 463 partants, 380 arrivants.

15 hospitalisations pour entorses, fractures et un petit problème cardiaque … autant dire rien, par rapport aux conditions et au nombre de participants.

• Plus de 500 bénévoles • 94 départements français représentés • 40% de participants viennent hors Rhône-Alpes • 10 pays représentés hors France • Temps moyen de l’épreuve : 8h20mn • Age moyen des participants : 40,6 ans

En solo : 11% en 2008 10% en 2009 9% en 2010

En équipe :

20% en 2008 19% en 2009 20% en 2010

DOSSIER SPECIAL : SAINTELYON 2010

Sur la Saintexpress, 16% des concurrents sont des femmes …

Allez les filles, on fait péter les chiffres en 2011 !! ENDORPHIN

©Photos Mélanie Sigros Friscourt

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La Transtica mérite une grande reconnais-sance dans le monde des trailers passionnés, car soyez sûrs que les nuits blanches passées par les organisateurs sur le terrain peuple-ront les vôtres de rêves inoubliables.

Vincent Rivoire

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La Transtica, c’est vraiment une belle aven-ture. Aventure humaine, parce que les cour-ses à étapes soudent de fortes relations. On est arrivé au Costa Rica comme un groupe de 50 coureurs venant de 7 nations différen-tes, on en repart comme une bande de co-pains-copines. Le contact avec l’équipe d’organisation, en-gagée et efficace, a été excellent. Il faut sou-ligner l’énorme travail logistique effectué par Bernard Marchal et toute son équipe pour nous encadrer durant ces 10 jours, grâce, en particulier, à un partenariat avec les pom-piers costariciens, les fameux bomberos. Aventure sportive aussi. Cinq belles étapes, 40 km chaque jour sur le parcours Extrême cumulant 6900m de D+, précédées d’un pro-logue sur les plages du Pacifique. Cinq éta-pes où nous découvrirons la variété des paysages d’un océan à l’autre via la chaine montagneuse centrale, traverserons des sen-tiers en pleine jungle, serons accueillis dans des villages pour le bivouac du soir, connai-trons le soleil et la pluie, les rires et la sueur. Dès le prologue, Roini Villegas, le vainqueur costaricien de l’édition 2009, affiche son in-tention de vouloir conserver son titre. Je cour-rai par la suite de longues heures avec lui, ce fut un grand compagnon de course autant qu’un adversaire combatif et redoutable.

Nous traversons ensuite des plantations de caféiers et des petites communautés agricoles. Roini, que j’avais distancé, me rattrape à 8km de la fin, lance une terrible attaque et termine devant moi au sprint. Nous démarrons la 4è étape de nuit à la frontale, ce qui nous permet d’admi-rer le lever du jour sur des lacs d’altitu-de. J’ai décidé de marquer Roini à la culotte et nous restons ensemble jusqu’à ce qu’il lance son attaque dans la der-nière descente. Mais je m’y préparais et démarre aussi en trombe, bouclant les 12km restant en tête sans rien lâcher, haletant dans les multiples bosses qui restent à franchir, terminant ainsi cette étape 10 min devant Roini ce qui conforte mon avance au classement général. La journée suivante nous accorde un repos relatif : nous descendons la célè-bre rivière Pacuare en rafting. Un cours d’eau magnifique, entaillé dans une jungle sauvage, avec des rapides bouil-lonnants de classe IV, on s’éclate com-me des fous durant cette journée aquatique, encadrés par les barreurs professionnels.

La 1ère étape nous fait traverser les palme-raies du Pacifique sous une chaleur moite et étouffante, avant de nous élever jusqu’à 1600 m d’altitude sur une longue piste. Je franchis la ligne d’arrivée en même temps que ma sœur Françoise, engagée sur le par-cours Aventure plus court et qui terminera brillamment 1ère F à l’issue des 5 étapes. Après une nuit de bivouac où nous étalons nos sacs de couchage dans la salle des fêtes du village, nous partons pour une 2è étape exigeante, avec un dénivelé positif de 2800m. J’arrive dans les fortes montées à distancer Roini, l’arrivée se fait à 3000m d’altitude sous une pluie froide et drue, nous sommes frigorifiés ! Le sourire des en-fants qui nous accueillent à l’école du villa-ge où nous bivouaquons efface notre fati-gue. La 3è étape est magnifique, nous traversons le parc national du Tapanti et empruntons un moment un étroit sentier qui serpente en pleine jungle, c’est une ambiance in-croyable mais la boue, les racines, les troncs enchevêtrés rendent la progression très dif-ficile.

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TRANSTICA

Et puis c’est l’étape finale, le long des plages de la côte Caraïbes, où nous avons retrouvé soleil et chaleur étouffante.

Nous courrons dans le sable au milieu des co-cotiers, avec une boucle finale dans la jungle-mangrove qui nous rappelle combien la végé-tation impénétrable domine ce pays. Roini sprinte pour gagner l’étape et nous tombons dans les bras l’un de l’autre à l’issue de cette course splendide et engagée.

Au final, je finis donc en tête du parcours Ex-trême avec un temps cumulé de 20h00 tout rond, sur les 5 étapes + prologue, pour un to-tal de 200km et 6900 m D+. Une victoire à laquelle s’ajoute la joie de voir ma sœur Fran-çoise et mon beau frère Philippe terminer le parcours Aventure, ainsi que mon copain Jean de la section running d’Airbus.

Le parcours Aventure, 80km moins long, est gagné par un bombero costaricien, à l’issue d’une lutte épique avec son challenger fran-çais.

La Transtica mérite une grande reconnaissance dans le monde des trailers passionnés, car soyez sûrs que les nuits blanches passées par les organisateurs sur le terrain peu-pleront les vôtres de rêves inoubliables.

Vincent Rivoire – 31170 Tournefeuille ENDORPHIN

La TRANSTICA 2010 en chiffres : 3ème édition. 2 formats. 12 jours de voyage. 5 étapes. 1 descente en rafting sur le Rio Pacuare, rapide niveau 3 à 4+. Un parcours Extrême de 30 à 40 km par jour, 196 km avec un dénivelé positif total de 6 855 m. 18 classés, 20h pour le 1er, 32h41 pour le dernier, 1 abandon sur avis médical. Un parcours Aventure de 20 à 30 km par jour, 116 km avec un dénivelé positif total de 3950 m. 29 classés, 12h 11 pour le 1er, 19h pour le dernier 48 trailers au total 1 abandon sur avis médical 7 pays représentés (France, Pays Bas, USA, Belgique, Allemagne, Suède et Costa Rica). 22 membres d’organisation dont 6 sapeurs pompiers 2 médecins 2 Kinés 11 pompiers Costa Ricains Plus de 20 000 € de fournitures scolaires, de livres éducatifs et de matériel divers distribués aux communautés du Costa Rica et du Panama.

La Transtica 2011 se déroulera du 23 Novembre 2011 au 3 Décembre 2011 et

sera limitée à 60 participants.

« La découverte d’un pays et son mo-de de vie à travers une compétition sportive à caractère humanitaire »

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Et aussi : MULEBAR Gel énergétique Bio avec de la caféine, au Citron, Gingembre et Guarana

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En cherchant des informations sur le roller blading, mes contacts se sont souvent orien-tés vers le ski roue… Au final, ce dossier présente les 2 activités.

Merci à ceux qui ont répondu à mes sollicita-tions, qu’il soient Président de Fédération, skieurs de fond, raideurs, patineurs ou kiné, entraineurs...

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Nordic Blading ou Skating ? Dans l’hexagone, on croise plus souvent des adeptes du ski roue, pratiqué par les skieurs de fond pour préparer la saison hivernale que des raideurs sur patins de Vitness… et pourtant, cette discipline est l’activité de glis-se des épreuves de Championnats du monde des raids aventures ! Alors zoom sur le Skating, en passant par le ski-roue… un dossier spécial, où vous retrou-vez différents témoignages, issus du monde sportif comme institutionnel, un tour d’hori-zon présentant les aspects sport/santé, le ma-tériel utilisé sans oublier le regard des cham-pions qu’ils soient issus du raid aventure, du ski nordique, du roller ou du patinage de vitesse. Nordic skating qui se traduit littéralement en ski à roulettes dans le style de patinage relè-ve pour certains, de la catégorie patinage nordique ! Donc, selon les pays, on use des termes Skating, Nordic roller, Nordic Inline skating, Nordic trainer, Nordic roues alignées, nordique roller… mais au final, on ne parle pas toujours de la même activité… En Europe, dans des pays tels que l’Italie, l’Allemagne, la Finlande… où l’activité est très développée, le nom usuel est le Nordic Blading, à savoir l’utilisation de roller vitness avec bâtons (roues diamètre 80mm à 100mm en moyenne).

Pour quelqu’un faisant déjà du roller il lui suffit de s'équiper de bâtons de ski de fond pour pratiquer le Nordic-blading. Il est à noter que cette discipli-ne, plutôt orientée loisir et fitness, est parfois tolérée dans les compéti-tions de Roller-Ski à caractère populai-re. Pour plus d'information sur ces disci-plines, vous pouvez également contac-ter Richard Jazé http://wwwbdx.clubsportifibmfrance.fr/

Histoire du roller blading Roller-ski et Nordic Blading sont des activi-tés très complètes qui font travailler à la fois le bas du corps (jambes, fessiers) et le haut du corps (torse et bras) le tout combi-né avec le grand plaisir de la glisse. Le Roller-Ski , encore appelé ski roues ou ski à roulettes, est une discipline sportive qui se situe entre le ski de fond et le roller. Le Roller-Ski était initialement pratiqué par les skieurs de fond en période estivale pour préparer la saison d’hiver. C’est mainte-nant une discipline à part entière qui se pratique tout au long de l’année, aussi bien en Bretagne, en Corse et dans le Nord-Pas de Calais que dans le Jura. Le Roller-Ski, en compétition, est régi par la fédération Française de ski et est rattaché à la prati-que ski nordique (ski de fond). Le Nordic Blading est au roller ce que la marche nordique (Nordic Walking) est à la marche. Cette discipline combine l’utilisa-tion de rollers et de bâtons de ski de fond. Elle est très populaire en Allemagne, Fin-lande et autres pays de l’Europe du nord. Par rapport au Roller-Ski, le Nordic Bla-ding est plus accessible et plus simple à pra-tiquer.

Retrouvez dans ce dossier spécial, différents témoignages, issus du monde sportif comme institutionnel, tout en présentant les aspects sport/santé… avec aussi un point sur le matériel utilisé…

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DOSSIER SPECIAL : ROLLER BLADING - SKI ROUE

Selon François Camper du Club Breizh ski-roues : Il y a le ski alpin, le ski de fond, le saut à ski, le biathlon, le combiné nordique, le ski artistique... On connaît aussi le ski sur herbe. Mais le ski-roues (appelé aussi ski à roulettes, rollerski ou skiroll), c'est quoi au juste ? Au début, une méthode d'entraînement d'été pour les skieurs de fond. On fait du ski sur le macadam, avec les mêmes mouvements qu'au ski de fond et (presque) avec le même matériel… N'importe qui peut s'y mettre. Mais suivant les pays, cela peut prendre des aspects très différents - En Finlande, il n'est pas rare de voir dans les parcs de la capitale des skieurs cravatés allant au travail. - En Italie, c'est un sport rattaché au... roller skating. Sans doute la raison pour laquelle le nombre de licenciés est très important. - En France, le ski à roulettes c'est l'affaire de la Fédéra-tion Française de Ski. C'est encore un sport individuel et même d'individualiste. Il y existe une coupe de France (le Rollerskitour) et un Championnat de France mais on n'y croise guère que les champions des équipes nationales des disciplines nordi-ques... Et parfois les membres du Breizh ski-roues et de quelques rares autres clubs ! Pourtant, le ski-roues est un sport complet qui demande du souffle (c'est un sport de fond), qui muscle les bras au-tant que les jambes, qui fait travailler le cœur ... Mais c'est aussi un sport de loisirs, ouvert à tous, jeunes et moins jeunes et que l'on peut pratiquer de la même façon que le jogging.

Le ski-roues, ce n'est pas un sport très ancien, mais il faut quand même remonter au début du XXe siècle pour trouver les premiers skis à roulettes... Scandinaves mais aussi Italiens, Allemands... se-ront à l'origine du développement de ce sport. S'il y a eu des précurseurs, on ne voit vraiment des skieurs sur macadam que depuis le début des années 70. Pas seulement à la montagne. A la fin de l'été 1973, on pouvait croiser à Quiberon (Morbihan) les membres de l'équipe de France de ski de fond à l'entraînement entre deux séances de thalasso. Et sur des skis à trois roues pas faciles à manier, mais finalement assez rapides... Les skis à roues étroites ont existé en même temps que les skis à roues larges. Ces derniers, plus "mastoc" mais aussi plus confortables avec des roues en caoutchouc plus sou-ples, étaient aussi moins rapides… Curieux, c'est avec ces skis à roues larges que se dévelop-pent les premières courses. On s'amuse à monter des cols, on tourne en rond de plus en plus vite, on fait de la distance entre villes…

En France naît le "Macadam ski" avec un nombre de ren-contres impressionnant, avec même une course en plein Paris : " Le Paris dégivré ". Y participent des skieurs qui ne sont en rien des montagnards ; et les premiers sur les podiums ne sont pas forcément des champions de la glisse sur neige.

A la fin des années 80, un rennais, François Gautier, termi-ne premier junior du Macadamski...Yannick Favro, un tourangeau, établit un record du monde de distance (plus de 420 km en 24 h) - record, battu seulement en août 2000 par Roger Ruffier-Planche sur plus de 507 km – puis Thierry Seïté, un brestois, s'offre le record de durée (30 heures sans discontinuer pour le Téléthon) avant de "faire" 221 km sur un circuit plat mais sinueux en 12 h pour les "Virades de l'espoir"...

Entraînement à l'INSEP de membres de l'équipe de France avant les jeux olympiques de 1972 à Sapporo (Japon).

Photo aimablement prêtée par Roberto Tonusi

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Le ski-roues est promis a un bel avenir. Tout comme le "patin à roulettes" qui fait sa mu-tation dans la même période. Patatras ! L'élan donné au ski-roues est arrêté en pleine glisse.. Enfin, en France ! Parce qu'en Italie (et dans bien d'autres pays), c'est exactement le contraire qui se passe, bien que, d'un côté comme de l'autre des Alpes, on explique des phénomènes inverses par les mêmes raisons : l'arrivée d'un nouveau matériel, plus léger, plus rapide et qui oblige à plus de virtuosité dans des pelotons lancés à pleine vitesse... En France, la Fédération Française de ski pense "montagnards et skieurs" et oublie que le ski-roues peut se développer ailleurs qu'à la montagne. En Italie, c'est la Fédération de roller skating (le patin à roulettes...) qui gère le ski-roues. Une discipline qui se pratique dans toute la péninsule, avec des courses ouvertes à tous, champions comme débu-tants, skieurs du dimanche comme athlètes confirmés. Le résultat est étonnant : En France la montée de l'Alpe d'Huez, pour-tant mythique, avait attiré en 1999 moins de 20 skieurs ; et seulement 6 en l'an 2000... En Italie, la montée de Monte Cervinio (tout aussi mythique) attire, toutes catégories confondues, plus de 250 skieurs ! Une autre piste pour expliquer cet ap-parent déclin : "La vocation première du rollerski est d’être le meilleur vecteur de prépara-tion estivale et automnale du fondeur, du biathlète et du combiné nordique." Dixit la FFS ! Une manière non équivoque de se couper de tous ceux qui ne seront jamais ni fondeur, ni biathlète, ni combiné nordique mais qui sont néanmoins des athlètes capables des mêmes performances que ces derniers sur le maca-dam. L'espoir suscité par la mise en place au sein de la FFS d'une commission sportive "rollerski" en 2001 n'est plus désormais qu'un souvenir. La commission n'existe plus, les compétitions sont organisées directement par la direction technique nationale sans souci des "petits ski rouleurs" et le développement de la discipline n'est plus à l'ordre du jour... Ceux qui avaient en main la possibilité de faire évoluer le ski-roues (ne parlons pas de rollerski, restons chez nous...) n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez : la compéti-tion marche bien avec les skieurs de fond, pourquoi donc s'enquiquiner à chercher ail-leurs !!! Après avoir forcé les portes fédérales pour "installer" le ski-roues, ces "promoteurs" se sont... simplement installés dans un fau-teuil. Les "montagnards" n'ont guère envie de quitter leur petit cocon douillet. Et pourtant ils ont, même dans une optique de dévelop-pement national, encore de belles années à caracoler en tête.

Mais les skieurs des plaines n'ont pas dit leur dernier mot, avec l'idée de chercher du sou-tien auprès d'autres sports sur roulettes. Alors, le ski-roues est-il réservé à une élite ? Certainement pas. Comme dans tout sport, l'élite doit se construire sur une "pyramide" : une base populaire très élargie, puis des niveaux sportifs de plus en plus resserrés jusqu'au plus haut niveau qui entraîne ... la base. Simple, non ?

En Italie, le roller blading est rattachée à la Fédération Ita-lienne de roller

En France, le roller Nordic est souvent utilisé par les skieurs de fond pour se préparer lorsque l'accès aux pistes est difficile particulièrement l'été !!! Fédération de rattachement : la FF de ski

Nicolas Belloir (NB), Président de la Fédéra-tion Française de Roller

EM : Comment expliquez-vous le faible développement du Roller Nor-dic en France ? NB : Il est toujours délicat d’avancer des arguments pour expliquer le faible déve-loppement d’un sport que nous n’organi-sons pas et pour lequel nous ne connais-sons pas tout le contexte, les tenants et les aboutissants. Néanmoins, je vais essayer d’avancer quelques idées qui explique-raient ce développement que vous quali-fiez de faible. Dans un premier temps, le Roller Nordic est une discipline nouvelle à laquelle il faut laisser le temps de se développer. D’autre part, le Roller Nordic porte l’ima-ge des sports d’hiver, des pratiques hiver-nales très localisées géographiquement. Il existe en définitive que très peu de régions en France où le ski de fond notamment est pratiqué et où cette discipline possède une notoriété importante. Le Roller Nordic, dont la notoriété découle vraisemblablement du ski de fond, souffre à mon sens, de son manque de notoriété

et de reconnaissance sur l’ensemble du territoire français, même si la discipline connait un bel engouement en Bretagne, je crois. Il s’agit là d’un élément impor-tant dans le développement d’un sport. Ce manque de rayonnement a des ré-percussions sur le nombre de clubs, qui se développent moins rapidement, et donc sur le nombre de pratiquants et de licen-ciés. Nous connaissons un peu le même pro-blème pour nos disciplines de Roller et de Skate. Certes, tout le monde a déjà vu ou chaussé des rollers mais très peu sa-vent que l’on peut en faire sa pratique sportive hebdomadaire. Pour beaucoup le roller reste une pratique familiale de loisir voire une pratique réservée aux plus jeunes. Ce manque de connaissance de nos disciplines et la fausse image que le grand public a sur la pratique du Rol-ler et du Skate ont des répercussions di-rectes sur le développement de nos sports. C’est un sujet sur lequel nous tra-vaillons activement afin de modifier cet-te image, de renforcer la notoriété de nos disciplines et de replacer le Roller en tant que discipline(s) sportive(s) à part entière. Le troisième argument que j’avancerais pour répondre à votre question est cer-tainement lié à l’approche très technique que demande la pratique du RollerSki. Peut être s’agit-il d’une simple pratique de complément plus que d’une discipline sportive à part entière. Je m’explique. Il est possible que le RollerSki ait plus vo-cation à renforcer une pratique de ski de fond qu’à devenir un véritable sport. Cela signifierait qu’une grande majorité des pratiquants de RollerSki correspond en fait à des pratiquants de ski de fond, licenciés dans cette discipline. Il est donc possible que le nombre de pratiquants de RollerSki augmente alors même que les licences de cette discipline stagnent ; simplement parce que les pra-tiquants sont licenciés en ski de fond. Le développement du RollerSki serait donc à étudier à travers le prisme du dévelop-pement du ski du fond ; les deux seraient alors intimement liés.

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Malgré de multiples re-lances, pas de réponse de la FFS… infos site : Le Rollerski est une discipline sportive nou-velle, avec un

règlement technique et sportif et avec des compétitions organisée par la Fédé-ration Française de Ski. C'est un sport qui se pratique surtout hors saison hivernale, en préparation au ski de fond, biathlon et combiné nordi-que notamment. Comme en ski de fond, deux techniques coexistent : le rollerski alternatif et le rollerski skating. Ce sport se pratique sur le macadam avec un matériel spécifique : • Une paire de rollerski, • Une paire de chaussures de ski de

fond, • Une paire de bâtons de ski de fond, • Des protections pour les genoux, les

coudes et la tête (les rollerskis ne possèdent pas de freins...).

EM : En Europe, le roller Nordic est ratta-ché aux fédérations de rollers, pas en France où la discipline est dépendante de la Fédération Française de ski. Connais-sez-vous les raisons du rattachement de cette discipline à la FFS et pas à la FFRS ? NB : La réponse précédente insiste sur un point important qui expliquerait ce rattachement. Je ne suis pas un spécialiste mais technique-ment, il me semble que le Roller Nordic est très proche du ski de fond. Certains athlètes de haut niveau l’utilisent d’ailleurs en période estivale pour garder une certaine forme physique tout en travaillant l’aspect technique de la pratique. Il s’agit là d’une des raisons majeures qui expli-quent le rattachement du RollerSki à la Fédé-ration Française de Ski. EM : Pensez-vous qu’un rattachement à la FFRS pourrait contribuer à son es-sor comme dans d’autres pays d’Europe ? NB : La Fédération Française de Ski fait un travail remarquable dans le développement de l’ensemble de ses disciplines. Le Roller Nordic est très lié à l’ensemble des pratiques nordiques et notamment au ski de fond. Ce rattachement à la FFS me semble être tout à fait cohérent d’autant que je ne suis pas certain que l’inté-gration du RollerSki au sein de la FFRS puisse accélérer son développement, loin de là.

DOSSIER SPECIAL : ROLLER BLADING - SKI ROUE

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Karine Baillet, capitaine du team Wilsa

Sport Hellyhansen, vice championne du monde de raids et vice présidente du groupement national des raids. EM : Le roller skating est-elle une acti-vité récurrente des épreuves de l'ARWS ? KB : Oui, c’est une épreuve récurrente. Tous les organisateurs ne la mettent pas en place mais elle est de plus en plus présente quand il y a de bonnes routes, de beaux endroits. EM : Depuis quand ? KB : Je pense que c’est vraiment les X ad-venture Salomon qui ont développé cela à partir de 1997. Au départ, l’intérêt était de mettre en avant les produits Salomon, les rollers (comme ce qui a été fait pour les pe-tits skis Salomon polyvalents : ski, ski nordi-que, ski de fond avec la fin du circuit Alain Gaimard, le worldchampionship). Chaque X adventure proposait une belle étape et cela s’est généralisé sur les autres raids. Sur le cir-cuit ARWS cette discipline a pris de l’ampleur depuis 2006. EM : Les raideurs ne sont pas tous à l'aise (mis à part les fondeurs) ?!? KB : Certains ne le sont pas au départ mais s’y mettent, c’est comme le kayak. Les rai-deurs travaillent en général ce qui est plus facile : VTT, course à pied et oublient parfois les disciplines qui peuvent leur faire gagner beaucoup de temps comme le kayak ou le roller. Ils s’y mettent davantage pour travail-ler les points faibles car de plus en plus de raids proposent du roller. EM : Tes terrains d'entraînements de la Côte d'Opale sont-ils propices à une bonne séance ? KB : Oui, à partir du moment où il y a de belles routes, pas trop passantes, ou de belles pistes cyclables. Nous avons de quoi prati-quer. J’aime m’entraîner pour le roller au Touquet, c’est calme au niveau de la circula-tion, dans les rues du Touquet c’est parfait, sur la piste cyclable entre Etaples et Hardelot et parfois ailleurs comme j’ai pu le faire plu-sieurs fois avec l’association ride on Lille à Wasquehal lors du Grand raid.

EM : Peux-tu présenter une séan-ce type préparatoire à cette épreuve ?

KB : Pour être bon en roller, il faut alterner :

- Séance plutôt d’endurance, d’entre-tien 45 mn à 1H avec un échauffement de 10 mn avant : le but est de travail-ler les cuisses, la glisse au sein d’une balade.

- Séance de fractionnés : seul avec des accélérations ou à plusieurs en faisant du drafting (l’un mène le groupe et travaille fort pendant que derrière les autres se reposent avant de prendre le relais).

- Séance technique : travail des vira-ges, des arrêts, du roulage ensemble avec système d’attache, usage des bâ-tons.

EM : Peux-tu décrire ton maté-riel ? KB : J’ai longtemps roulé avec des rollers 5 roues Salomon puis je suis pas-sée aux 4 roues plus grosses (Rollerblade). J’alterne les 2 modèles. Je privilégie un roller confortable, rapi-de à mettre pour ne pas perdre de temps aux transitions. Sur certains raids, nous avons le droit aux bâtons, donc les bâtons légers font également partis du matériel.

Hervé Simon, Président du Groupement des raids et membre du team Lafuma.

EM : Pratiquée sur bitume et donc éloi-gnée du "côté nature", pourquoi cette activité est-elle si présente lors de raids ARWS ? HS : En réponse à vos questions, je pense que le roller fait pleinement partie des raids et que le fait que ce soit une activité sur route n'est pas considéré par la majorité comme une épreuve qui ne serait pas Out-door (comme le cyclisme, cyclo...). Au dé-part, l’impulsion a été donnée par les mar-ques telle que Salomon, l’enjeu était avant tout commercial. Maintenant, le fait d'en voir souvent en raid se justifie, à mon sens, par le caractère visuel de cette discipline. Les raids qui ont des productions TV ou des photographes professionnels, permettent ainsi une diffusion très esthétique de la disci-pline. EM : Cette activité connait un essor chez nos voisins européens (Allemagne, Italie, Finlande...) mais pas en France. Pour quelles raisons, d'après vous ? HS : Le problème majeur, chez nous, reste le manque de maîtrise de la grande majorité des pratiquants. Pour les organisateurs, c'est difficile de trouver des parcours plats sécuri-sés ou à profil légèrement montants. Dès que l'on a des descentes, c'est catastrophi-que. Aussi, pour des raisons de sécurité, l’im-passe est rapidement faite sur cette activité qui requiert un minimum de maitrise tech-nique. D’autre part, une épreuve qui peine à rassembler des participants, ne va pas s’imposer une activité qui risque de restrein-dre ses inscriptions. Côté pratiquant, l'activité est souvent rédhi-bitoire si c'est au programme d'un raid. Le succès de la discipline est à dissocier selon qu'on l'appréhende en mono activité ou inclue dans du multi. Dans ce cas de figure, je ne suis pas convaincu du succès du roller comme partie intégrante d'un raid, même à l'étranger. EM : Selon vous, quelles sont les épreuves indispensables d'un raid multisports ? HS : Trail, C.O, VTT et chaque fois que le terrain le permet K2 ou C2. Ces activités sont des constantes au regard des organisa-tions mais ce n'est pas un avis personnel sur ce que doit être un raid. Pas de dogme, pas de formatage, au Groupement National des raids multisports de nature, nous défen-dons cette liberté d’action où chaque orga-nisateur choisit ses épreuves en fonction de son territoire, de son public… choix au libre arbitre de chacun !

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Le point de vue de Nico-las Seguin (Colo), raideur du Team Ville-la-Grand et adepte à Dijon ... seule solution, pour celui qui ha-bite en plaine, de s'entrai-ner ! NS : Ahhhh le ski roue.....!! J'ai découvert le ski de fond

et donc le ski roue il y a 8 ans ! Une personne sur Dijon en faisait (je l'ai découvert sur un forum !) C'est tout à fait un sport dans la lignée de mes sports pratiqués (en fait, ce que j'aime faire) individuel, extérieur, effort et endurance. En ajoutant une très grosse part de technique(j'adore) et le plaisir de la glisse (j'adore) !! Avant de découvrir le raid et l'orientation (3ans), je pratiquais le ski roue l'hiver pour les compètes de ski de fond et l'été pour les com-pètes de skie roue et la préparation de l'hi-ver... Je me suis assagi (!)! et ne fait du ski roue qu'à partir du 1 octobre, en préparation des courses et aussi par une envie de changer de sport quand les températures descendent (j'adore le ski roue par temps froid !!). En pratique, je ne cherche rien à "développer", c'est un très grand plaisir de chausser ces skis et partir dans la campagne côte dorienne plusieurs heures. Je m'aperçois tout de même qu'en sortie d'hiver et sans préparation spécifi-que à pied ou vtt j'ai déjà un gros potentiel sur les 1ers raids Mais attention !! (sourire), le plaisir de la glisse procuré par le ski roue n'est valable (pour moi) qu'avec l'utilisation de ski roue à très faible inertie (ski à roue caoutchouc et roule-ment d'entrainement). Donc le roller blading est "border line"... et oui, plus la vitesse aug-mente et moins tu te sers des bras et tu t'éloi-gnes des sensations procurées par la glisse sur neige, tu te rapproches de l'aspect purement roller. Le matos est simple : bâtons, chaussures de ski de fond, casque vtt, ski roue avec fixations de ski de fond. 3 types de paires de ski roue (pour la techni-que skating) - celles de compétition : poutre alu de 50 cm avec roue dure (76mm ou 100mm), - celles d'entrainement : poutre identique au modèle compète mais avec roue caoutchouc et roulement moins bon, - le modèle type "marwe" : poutre plus longue (70cm) et de structure interne plus souple (se rapproche du ski) avec des roues de diamètre 100mm et "roue lente. Sur l'entrainement, j'applique (j'essaye !!) les règles de micro et macro cycle que tu retrou-ves dans les programmes d'entrainement course ou vtt ou n'importe quels autres sports. A savoir : des semaines récup, volumes, inten-sités en récup : je tente de diversifier...! J’es-saye de courir ou sortir une fois le vtt ! En volume : séances pouvant aller jusqu'à 5h en intensité : courtes du 30/30 jusqu'à 3'/1', plus longues 5' à 8', puis séances au seuil de 30' à 45'. Ce qui est bien, c'est que tu peux décomposer.... faire des intervalles unique-ment bras ou jambes.

Membre de l'équipe Quechua, champion du monde des Raids 2005, Rudy Gouy par-tage son expérience : EM : L’activité existe depuis longtemps en ARWS ou raid multi-

sports niveau mondial ? RG : oui, cela n'apparait pas à chaque fois… mais chaque année, des épreuves de rollers ont lieu avec ou sans bâtons… cela dépend du lieu et de la pente car il faut un bitume qui soit relativement agréable pour pouvoir progresser en tou-te sécurité… et plus la pente s'accentue, plus la nécessité des cannes est importan-te. EM : peux-tu me donner quelques infos sur l'activité (type d'effort, entrainement...) RG : pour ma part, j'utilise le ski de fond pour m'entraîner l'hiver. La technique du skating étant pratiquement la même que le roller à la différence près que le patin est bien plus court que le ski ; cela peut donner des petites adaptations de techniques spécifiques mais l'effort est pratiquement semblable. Donc, si on a une bonne technique en ski, le roller pas-se bien plus facilement… On peut s'entraîner bien sûr l'été en utili-sant les rollers avec ou sans bâtons. Si vous n'utilisez pas de bâtons, préférez un parcours plat sinon, vous allez vite com-prendre qu'il vous manque quelque cho-se… à savoir une bonne paire de cannes ! Pour rentrer un peu plus dans les détails, l'entraînement se rapproche d'efforts en vélo avec des efforts sur terrain plats et montants et une possibilité de récupérer dans les descentes (pour ceux qui maîtri-sent la technique car les débutants se crispent et ne récupèrent pas du tout voire chopent des crampes...).

Sur terrain plat, la vitesse peut être pro-che de celle atteinte en vélo ! En montée, le coût énergétique est bien plus impor-tant car on utilise bras et jambes et bien plus musculaire car on projette le poids du corps d'un roller sur l'autre et vers l'avant : on sent vite la différence au niveau des quadriceps !

Si on désire faire des séances d'intensité, on peut tout à fait adapter les mêmes temps d'effort et de contre effort qu'en course à pied, ou même qu'en vélo. En fait, l'effort se situe entre les 2 car on soulève son poids du corps comme en course à pied mais on a tout de même une phase de glisse (roulage) comme en vélo…

Côté matériel, je roule avec le roller 5 "petites" roues (mieux en montée) ou 4 roues de plus grand diamètre (mieux sur le plat car meilleure inertie) avec de bons roulements et une paire de bâtons rigides carbones car c'est ce qui transmet la force du haut du corps donc primordial en montée...

DOSSIER SPECIAL : ROLLER BLADING - SKI ROUE

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Le point de vue de Jean-François VALLEIX, raideur

du team XTTR63 :

JFV : Nous organisons des courses de "roller-ski" ou ski-roue ... ce qui est différent. C'est une discipline très prati-

quée par les skieurs de fond pour préparer la saison de ski : cela fait travailler l'équilibra-tion à ski, la musculation spécifique au ski, en particulier pour le haut du corps. Pour info, les skieurs-alpinistes utilisent des modèles à anti-recul, en style classique (pas alternatif) pour préparer les saisons ... En tant que responsable du Ski Club du Mont dore, j'ai organisé le 6 novembre la montée du col de la Croix Morand. Dans le Massif Central, on a un challenge de 4 à 5 courses de début octobre à fin novembre pour préparer la saison de ski. Après deux ans dans les Alpes du Sud, le championnat de France FFS a lieu à Super-Besse avec toute l'équipe de France de ski de fond, ainsi que tous les comités régionaux en stage pour une semaine sur le massif. Les skieurs en font de plus en plus : 4 à 5 fois par semaine pour un coureur national, de juin à novembre.

Pour le matériel : - les mêmes bâtons qu'en ski de fond avec une pointe tungstène ... tous les hauts de gamme ont ce type de pointes (on peut mettre des pointes renforcées). - les mêmes chaussures et fixations - une paire de poutres en alu munies de 2 roues de 100 mm (différentes dureté : on s'entraine avec des roues lentes, on fait les montée de col chrono avec des roues rapides et micro-roulement). Dès que tu fais du ski de fond, tu es à l'aise avec des rollers et des bâtons donc les équi-pes scandinaves sont à l'aise avec ce genre d'exercice. En regardant les photos des Que-chua dans la 2e montée chrono, je suis capa-ble de te dire à leur position que ce sont des fondeurs !

Le ski roue est une spécialité bretonne ... à Brest, il y a des passionnés qui ne pratiquent quasi-ment que ça ... Pour une montée de col, il vaut nettement mieux des rollers-ski que des rollers-blading. Tu peux dérouler ton pied et donc transmettre beaucoup d'énergie à tes rollers-ski (observe accélération en fin de poussée de jambe). En plus le geste est très naturel. Sur des pentes fortes, tu rattrapes les vélos (j'ai fait le Ventoux l'an dernier, après le chalet Reynard, je doublais des cyclistes). Sur le plat, par contre les rollers vont nette-ment plus vite (nos chaussures ne sont pas aussi rigides et surtout on ne peut utiliser que la carre interne du ski-roue). En roller, tu peux utiliser les 2 carres ... Les descentes sont aussi plus faciles en roller, tu te freines mieux, tu peux "godiller". Enfin, à mon avis (les brestois te diraient surement le contraire), ce n'est pas une pra-tique grand public. Elle est réservée aux fondeurs qui préparent la saison : - sur route c'est dangereux : tu es à 20 km/h et tu prends 3 mètres de large ! - il te faut un bon revêtement, on ne peut pas prendre de descentes rapides et sinueu-ses et surtout, il te faut plusieurs dizaines de mètres pour t'arrêter en chasse-neige (qui peut être délicat avec des roues très étroites et dures). En Auvergne, nous n'avons pas de voie ver-te, donc nous pratiquons sur route. En mon-tagne, comme on reste sur les mêmes tron-çons, qu'il n'y a pas de circulation une fois la saison estivale passée, on a pas trop de pro-blèmes avec les voitures et les gendarmes. Autour de Clermont, on a plus de problè-mes avec les gendarmes : il y a un vide juridique, donc il ne font que nous sensibili-ser aux dangers ...

EM : L’activité exis-te depuis longtemps en ARWS ? Patrick Lamarre, capitaine du team Issy Aventure Whithspirit ré-pond : PM : «Oui, le roller skating existe depuis long-

temps en ARWS et existait déjà sur le circuit Salomon XA Series qui précédait les ARWS. J'en ai toujours rencontré sur mes derniers raids inter (Portugal, Suè-de, Espagne, avec 3 cols en 2009). La pratique étant soit avec bâtons pour cols soit des circuits plats ou presque. Il y en avait aussi sur le Canéo en 2008. Sur les raids, cela demande un niveau de pratique moyen, être capable de rouler en "fitness" jusqu'à 20, voire 40 km. L'idéal est de savoir rouler en "paquet de 4", à l'aspiration, mais c'est plus technique et demande un niveau de pratique homogène et un entraîne-ment équipe. Formation serrée non jouable pour les ascensions de cols. Il y a peu de descentes techniques sur les raids, les organisateurs étant cons-cients du niveau de pratique des rai-ders. En résumé, cela reste une spécialité nordique avec les meilleurs chronos souvent réalisés par ces teams, très à l'aise sur cette discipline. »

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MATERIEL L’avis de Patrick Lamarre, raideur confirmé et gestionnaire de Whithspi-rit.fr (vente en ligne d’équipements spé-cialisés en raids multisports) et aussi notre responsable rubrique Test Maté-riel : Les patins : conseillés pour un niveau inter-médiaire, les rollers catégorie "vitness" sont des patins hybrides entre patins de vitesse et fitness, avec 4 roues de 100 mm. Les roues de 90 mm conviennent, surtout pour les parties ascendantes (cols) mais l'idéal est la roue de 100 mm pour rouler efficace-ment en distance marathon. La roue de 110, est trop typée vitesse et trop difficile à emmener sur longues côtes. Les experts rouleront sans soucis avec des purs patins de vitesse. Les roues : choisir des roues pas trop dures (84, 85A) pour un maximum de confort en course sur revêtements pas souvent idéaux pour le roller. Les bâtons : s'assurer que vos bâtons soient assez grands une fois que vous serez sur les patins. Des bâtons télescopiques de ran-donnée peuvent convenir s’ils sont assez grands et assez rigides. Vous pouvez choisir des bâtons avec pointe pour avoir un meil-leur grip qu'avec un embout montagne. Les bâtons sont impératifs pour une longue ascension, voire des longs faux-plats en cas de mauvais revêtement. Le poids : possibilité, comme pour un VTT, de "tuner" ses patins pour les alléger et être plus performant, notamment sur les mon-tées de cols. En montant, par exemple, des roues haut de gamme légères, comme les MATTER Marathon Lite, qui permettent, sur un pack de 8 roues en 100 mm, de ga-gner beaucoup de poids. Problèmes rencontrés : lorsque l'on n'est pas un pratiquant très régulier du roller, il faut s'assurer de bien protéger ses pieds et bas de jambes, voire porter des chaussettes spécifiques. Il faut impérativement partir en raid avec des patins rôdés en ayant identifié au préalable les points de pression ou d'échauffement pour protéger ses pieds avant d'attaquer un col, par exemple. Préparation : vérifier ses roues, roulements et serrage des axes avant de partir sur un raid. Une session de patins sur du plat et 20 km peut être "reposante" et ludique sur un raid, mais peut devenir fatigante et galère avec des patins inadaptés ou des roule-ments fatigués. Penser à faire quelques sorties avant la compétition si votre pratique n’est pas ré-gulière pour renforcer et remobiliser les muscles spécifiques (fessiers, dos...).

DOSSIER SPECIAL : ROLLER BLADING - SKI ROUE

Longueur du bâton La bonne longueur pôle peut être cal-culée en multipliant la hauteur de la personne de 0,9 et en ajoutant environ 2,5 cm. Les pôles sont disponibles par intervalle de 5 cm.

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Roller Ski Vosges

Bonjour et merci à Endor-phinMag pour l'intérêt porté à la discipline RollerSki.

EM : Je pars du constat que l'activité Rollerski est surtout connue en France comme un

entrainement pour les skieurs de fond hors saison hivernale… RSV : Je partage également ce constat ... mais la discipline se structure et il existe désormais une Coupe du Monde de RollerSki, avec des spécialistes de la discipline qui ne sont pas les mêmes que l'élite des fondeurs. EM : Comment expliquez-vous le faible développement du rollerski en France ? RSV : La discipline est invisible car la plupart des pratiquants sont des montagnards qui s'entraînent loin des villes et routes fréquen-tées (pour raison de sécurité). Peu de revendeurs commercialisent du maté-riel de rollerski, mais heureusement internet permet désormais de faciliter les achats. Le coût du matériel n'est pas négligeable, contrairement à d'autres sports nature com-me la course à pied. EM : Le risque de chute et la cohabita-tion avec les voitures sont également des freins au développement de la disci-pline.3. Qu’est-ce qui pourrait contri-buer au développement de l’activité, et à l’émergence de champions français ? RSV : Le rollerski n'est pas une discipline de montagne, contrairement au ski de fond : il faut donc qu'elle se développe en ville. Au niveau fédéral, il existe désormais une for-mation de moniteur de rollerski : il ne reste plus qu'à recruter !

Il faut donc profiter de grands évènements populaires en centre-ville (du type Stade de France ou Champs-Elysées) pour introduire la discipline en marge de l'évènement : démons-tration, initiation, recrutement, formation. Idem au niveau des grands centres commer-ciaux (type Décathlon). Il est donc indispensable de recruter des jeunes citadins et de les former pour créer de vérita-bles écoles de rollerski en centre-ville.

La détection de jeunes champions passe inévi-tablement par des écoles fédérales de rollers-ki. Thierry A.

Visitez le blog RollerSkiVosges :

http://rollerskivosges.over-blog.com/

Propos d’Eric Rousset, en tant que membre du club : En France, le rollerski n'est guère pratiqué en dehors des skieurs compétiteurs pour plusieurs raisons : - Une culture "ski nordique" très restreinte et confinée à des massifs ou parties de massifs montagneux, - Un manque de volonté ou d'intérêt de la part des cadres de la FFS et/ou des élus pour une discipline non olympique (donc sans enjeu), - Une difficulté d'apprentissage pour le non technicien, - Très peu de sites dédiés à la pratique en dehors des stades de biathlon d'été, - Une pratique sur route non réglementée et qui peut être dangereuse. A contrario, la pratique est développée en Scandinavie en raison de la culture nordique qui imprègne cette région, des infrastructures dédiées et d’un faible re-lief En Italie, l'engouement est lié aux structures, la discipline rollerski étant une com-posante de la fédération italienne de patinage à roulettes. En Allemagne, le sport en club est plus structuré et des équipements existent. En France, le développement de cette disci-pline pourrait se faire grâce au ski roues off-road qui est plus ludique et moins dange-reux. Encore faut-il créer les moyens de son développement par un encadrement en club et une animation (randonnées, compé-titions, biathlon avec carabine laser...)

www.rollerskifrance.over-blog.com

Une seconde piste de ski-roues dans le Vercors ? 23-10-2010 Mirko Hominal La nouvelle nous est donnée par www.masterskidefond.com , vous trouverez sur ce site de nombreuses autres infos intéressantes, n'hésitez pas à le consulter. "Si on en croit le compte rendu de la réunion de la commission fond du Dauphiné du 4 octobre 2010, un projet de création de piste de ski-roue sur le plateau du Vercors serait en voie de réflexion. Différents sites ont été envisagés sur Lans , Villard et Corrençon. C'est une bonne nouvelle qui permettrait à tous de s'entrainer sur de vraies pistes pen-dant l'été. Un partenariat entre les stations du Vercors et la FFS serait un plus ( formation de cadres, couplage avec le lycée Jean-Prévost de Villard de Lans, organisation de compé-titions FFS......) permettrait de rendre ce projet viable et pérenne." A noter que Vassieux en Vercors possède déjà sa propre piste à côté du stade de biathlon Raphael Poirée.

http://www.ski-nordique.net/calendrier-rollerski.164876.fr.html La coupe du monde 2011 de rollerski débutera à Bessans. Très joli coup pour la station de Haute-Maurienne qui accueillera les 25 et 26 juin 2011 la première étape de la coupe du monde de rol-lerski. Après plusieurs années d'absence, la France fait son grand retour dans le ca-lendrier mondial grâce à la motivation des organisateurs de Bessans. La coupe du monde se poursuivra ensuite en Italie avec Turin et Cuneo puis ce sera Bad Peterstal en Allemagne avant le grand rendez-vous de l'été en Nor-vège avec les mondiaux qui se tiendront à Aure et Kristiansund. Début septembre, l'Allemagne organisera une seconde étape à Markkleeber-ger See. Ensuite, ce sera Toblach (Italie) pour une course de côte et la saison se terminera quelques jours plus tard, les 17 et 18 septembre en Croatie.

Rollerskifrance, le club du skiroues et du skike

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DOSSIER SPECIAL : ROLLER BLADING - SKI ROUE

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Igor CUNY, 28ans, professeur d'EPS en Seine et Marne (pas très pratique pour

s'entrainer, en ski tout du moins !!). Je pratique le ski de fond depuis l'âge de 4ans et j'ai commencé les compéti-tions à l'âge de 8ans. Au départ le rollerski n'était qu'un moyen d'entrainement, mais j'y ai pris gout et commencé mes premières compétitions vers l'âge de 18ans. Palmarès (extrait) : -plusieurs victoires sur le circuit régional en ski de fond . En rollerski : - 7 fois champion de France de sprints entre 2003 et 2009 - 7 podiums en Coupe du monde - 2 fois vice champion d'Europe, en 2006 et 2008 - Plusieurs victoires sur le circuit national et régional EM : Sur le plan physique, que cherches-tu à développer en pratiquant le roller ski ? IC : Sur le plan physique, les courses font développer, bien sûr, les qualités aérobie, comme en ski de fond, ainsi que la puissance musculaire (haut du corps et bas du corps). La petite différence se situe au niveau de l'explosivité que nécessite le rollerski, un peu plus qu'en ski de fond. Les courses (sauf les montées de col) se déroulent souvent en peloton, il faut avoir une bonne capacité d'accélération pour pouvoir partir en échappée ou pour espérer gagner au sprint… EM : Peux-tu citer quelques exemples de séances d'en-trainement ? IC : Celles-ci sont très variées, pouvant aller de séances très longues, à allure faible, à des séances d'intervalle ou des séances de sprints. En plus de cela, on peut ajouter tous les autres moyens de préparation complémentaires au ski de fond et au roller -ski, comme la course à pied, le vélo, la musculation… EM : Peux-tu détailler le matériel que tu utilises ? IC : Je fais partie du team roll'x, qui représente la marque de ski-roues sur lesquels je cours. Il s'agit d'une poutre en aluminium de 55cm (limite inférieure au niveau du règle-ment), avec deux roues de 100mm à chaque bout (100mm étant la limite max du règlement). Ces roues ont un corps alu et de la gomme en polyuréthane. EM : autres remarques ? IC : Mettez un casque, des lunettes… et enfourchez les skis roues !!

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MAURICE MAGNIFICAT (5ème de la coupe du monde de ski de fond 2009-2010), 24 ans.

EM : Sur le plan physique, que cherches-tu à développer en pratiquant le ski-roues ? MM : Le ski-roues permet de développer les muscles spécifi-ques à mon sport, le ski de fond et palier le fait qu'il n'y a pas de neige durant toute la pério-de de préparation estivale de mai à novembre. C'est aussi et surtout un moyen pour ne pas perdre la technique en ski, mê-me si ce n'est pas sur de la nei-ge.

EM : peux-tu citer quelques exemples de séances d'entrai-nement ?

MM : Je fais souvent des séances d'endurance en ski-roues entre 1h30 et 2h30, en montée de col généralement ou sur piste cy-clable sans bâtons afin de tra-vailler l'équilibre et plus en for-ce.

EM : peux-tu détailler le ma-tériel que tu utilises ?

MM : J'utilise des ski-roues avec poutre en bois et composite afin d'obtenir le plus de sou-plesse et éviter les vibrations sur le goudron. Les roues sont en gomme de dureté moyenne, il faut qu'elles ne soient pas trop rapides afin d'augmenter la difficulté de l'entrainement.

http://mauricemanificat.over-blog.com/

EM : Autres re-marques ?

MM : En ski de fond, nous prati-quons deux sty-le : le skating mais aussi le style classique (skis parallèles en traces) qui est le style originel du ski de fond. Nous avons donc deux types de skis et ski-roues.

DOSSIER SPECIAL : ROLLER BLADING - SKI ROUE

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Sébastien Lhermet, kiné : Il y a un travail musculaire global et un travail cardio. Il me semble que les groupes musculaires sollicités sont sensiblement les mêmes qu'en skating au ski de fond. Ceci dit les chaînes musculaires sollicitées sont sensiblement les mêmes que dans les diffé-rentes disciplines d'endurance (vélo, course, ski de fond...). Sauf qu’ici on travaillera un peu plus (?) sur les bras qu'en vélo ou en course.

Je pense que les pathologies musculotendi-neuses (lésions musculaires, tendinites...) doivent être limitées (comparativement à la course à pied) du fait qu'il n'y a pas d'impact et que c'est un sport "de glisse" mais j'imagine que l'on doit rencontrer des accidents et des chutes pouvant être gra-ves, comme en vélo et probablement plus car la stabilité doit être moindre, que les pratiquants tiennent plus de place sur la route et que les automobilistes qu'ils ren-contrent n'y sont pas habitués (déjà qu'en vélo c'est pas marrant tous les jours...)

Ce qu’en pensent les Américains : le Nordic Bla-ding est un exercice extrêmement efficace pour muscler le du haut du corps. Il connaît, actuelle-ment, un boom de popularité. Les bâtons appelés aussi « pôles », apportent une accélération supplémentaire aux patins. En apprenant la technique de base pour orienter

efficacement vos bâtons, vous pouvez à la fois augmenter votre vitesse et déve-lopper votre force du haut du corps. Les nombreux avantages du ski de fond sont bien connus. Ces mêmes avantages peuvent également être obtenus par Nordic Blading. Pour ceux qui ont des objectifs plus modestes de remise en forme Nordic Blading offre une alternative sûre aux patins en ligne grâce aux « pôles », avec deux points d'appui supplémentaires. L'utilisation de pôles augmente également la consommation d'énergie puisque l’on sollicite des groupes de muscles supplé-mentaires. En Nordic Blading, l’effort est réparti entre tous les principaux groupes musculaires. Les bras, les épaules et les muscles thoraciques sont travaillés alors que les abdominaux se raffermissent. Considérant que la partie supérieure du torse reste relativement passive au cours de patins en ligne classiques, Nordic Bla-ding sert à augmenter à la fois la force et l'endurance des muscles du haut du corps.

Nordic Blading : Augmente la vitesse et fait travailler les principaux groupes musculaires du corps. Amélioration de l'équilibre : Grâce aux pôles qui fournit deux points d'appui supplémentaires. Facilite la marche avant : surtout dans les montées En comparaison avec du patinage classique, le Nordic Blading augmente : Le nombre de groupes de travail musculaire

les groupes musculaires du corps supérieur La consommation d'énergie plus grand volume de travail de la masse musculaire La consommation d'oxygène augmente le rythme cardiaque Du côté des allemands (infos ESB Sport, société spécialisée dans la vente des “pôles”) Le Nordic Blading intègre le même genre d'éléments que la marche nordique. Les bras facilitent la propulsion vers l'avant, contribue à l’accélération et concourt à une dépense énergétique supplémentaire. Les pôles (bâtons) sont essentiels pour donner confiance pour ce sport de glisse. Il y a peu d'autres disciplines qui ont un effet globalement bénéfique. Le Nordic Blading répond à la demande initiée par la marche nordique, à savoir, d'être en mesure d'exercer efficacement à l'extérieur. On travaille simultanément la musculature et les organes du systè-me cardio-vasculaire. La technique de marche nordique peut être comparée au style traditionnel de ski de fond tout en étant plus proche du patinage que du ski de fond. Les bras, les épaules et les muscles thoraciques sont renforcés tandis que les abdominaux se raffermissent.

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©Photos Rollerskivosges, Maurice Magnificat, Igor Cuny, Béatrice Glinche ENDORPHIN

Ce qui est le plus déterminant, c'est la quantité d'oxygène qu'on fournit pour assurer l'effort. Deux éléments interviennent là enco-re : la capacité pulmonaire et la capacité cardiaque. Les pou-mons extraient l'oxygène de l'air pour le transférer dans le circuit sanguin. Plus ils sont capables d'en transférer, mieux notre sang est oxygéné. Mais cela n'est rien si le sang n'est pas envoyé vers les lieux de consommation de l'oxygène, c'est à dire les muscles pour le mouvement. C'est le cœur, qui en pompant, assure cette circu-lation. Il ne faut pas oublier que notre corps fonctionne en permanence. Au repos, donc au ralenti, il consomme déjà des calories propor-tionnellement à la respiration et à la fréquence cardiaque. La digestion, à elle seule, entraîne une augmentation des consom-mations. De même, la fièvre lors du combat contre une infection. Les mouvements nécessaires à la locomotion sont donc une consommation supplémentaire. Notre fréquence cardiaque cons-titue une sorte de compteur de consommation. Plus le rapport entre le maximum et le minimum au repos est important, plus on a de potentiel. La technique du geste amènera des économies possibles pour éviter de faire consommer tout ce qui n'est pas utile à la propulsion. Pour le cœur et dans une moindre mesure, pour les poumons, l'entraînement est important. D'autres facteurs interviennent : notre stature et notre squelette. Nous ne sommes pas tous égaux sur ce plan. Petit gros ou grand maigre, toutes les combinaisons sont possibles. Gros poumons plus gros cœur ou bien l'inverse, là aussi, le hasard et la génétique nous proposent toutes les combinaisons. On doit admettre qu'à niveau d'entraînement identique, un indi-vidu plutôt longiligne, doté de poumons conséquents et d'un cœur à la fois fréquent et musclé sera naturellement plus performant qu'un autre court sur jambes, avec une capacité pulmonaire ré-duite et un cœur limité. Un entraînement intensif permettra au deuxième de se muscler, mais ne lui permettra pas d'utiliser ses muscles à pleine puissance pendant de longs moments. De même, la longueur de ses jambes et la raideur de ses articulations ne lui permettront pas d'effectuer un mouvement aussi efficace que le premier. Pour l'athlète doué, l'entraînement lui permettra de renforcer sa musculature, mais surtout de l'utiliser. Car la quantité d'oxygène qu'il fournira sera compatible avec le besoin. Avec un gabarit bien adapté, il pourra en plus progresser techniquement, ce qui lui permettra de créer la différence avec les individus à son ni-veau. On rencontre des athlètes qui n'ont pas un gabarit impression-nant par la taille. Mais s'ils sont champions, n'en doutez pas, ils possèdent une capacité pulmonaire et un cœur hors norme... La puissance musculaire qu'ils possèdent est suffisante pour compen-ser par une fréquence supérieure de mouvement un écart avec les plus grands.

Comparaisons physiologiques Deux individus équipés à l'identique roulent cote à cote. Le pre-mier a un pouls à 50 le matin et atteint sa VO2 Max à 210 pulsa-tions. Pour le second, ces valeurs sont respectivement de 60 et 190. Ils peuvent lever la même charge en squat ou à la presse. Pour atteindre 20km/h de vitesse, ils sont en endurance et cela leur coûte environ 50% de VO2. Le premier bat à 105, le second à 100. A 25km/h, tous les 2 battent à 150. Pour le premier, il est encore en endurance (71% de FC), pour le second, il est déjà en résistance (79%). A partir de là, l'écart se crée. Si la vitesse est sta-bilisée à 25km/h, le premier a une autonomie de plusieurs dizai-nes de kilomètres, le second de quelques kilomètres seulement. Si on continue d'accélérer, le second explose en quelques centaines de mètres, alors que le premier peut maintenir une même vitesse tant qu'il n'a pas atteint le seuil de résistance.

Extraits de « ROLLER : SIMPLES

VERITES SUR SES POSSIBILITES »

www.rollerenligne.com Par JP2Copter On rencontre fréquemment des ques-tions concernant l'amélioration de la performance. Bien souvent, le néophyte a déjà son idée, assénée comme une

vérité par une connaissance plus ou moins bien informée : change tes roulements, tu ne peux pas avancer avec ça, fait des fraction-nés, il n'y a que ça de vrai, sans la technique, tu ne peux rien… Tentons une approche rationnelle... En fait, s'il n'y a rien de vraiment faux dans ces réflexions, les effets sont très variables pour un adulte qui cherche à progresser. Et tous les domaines n'offrent pas le même potentiel de gain. Quels sont donc, en toute clarté, les paramètres qui ont le plus d'impor-tance ? Le roller, comme toute action menant au mouvement du vivant, est régi par des lois mécaniques, physiques, chimiques qui se tra-duisent par une consommation d'énergie. On laissera aux experts de chaque domaine scientifique le soin de quantifier précisément les valeurs précises et les lois de variation des quantités en fonction du résultat obtenu. On ne retiendra que l'essentiel, déductible du bon sens et de l'observation. Pour que chacun ait une notion perceptible, les gains possibles (ou les écarts incompressibles) seront traduits en km/h.

Liste des points de consommation d'énergie : On peut distinguer deux pôles principaux de consommation. Ce qui est lié à l'environnement et aux lois physiques mesurables simplement : la vitesse, la pente, les frottements mécaniques et aérodynamiques... Ce qui est lié au métabolisme et à la variabilité humaine : les ca-pacités musculaires, articulaires, pulmonaires et cardiaques... voire psychiques !

La mécanique Le roulage sur le sol dépend du rapport entre la qualité du revê-tement du sol, du diamètre des roues, de la qualité de la gomme des roues, de celle des roulements et de la charge (poids du pati-neur). Elles sont citées par ordre d'importance. Interviennent aussi la rigidité de la platine et la précision du chausson pour assurer appui et guidage de qualité. C'est le critère qui a le moins d'influence sur la vitesse maxi (des records du mon-de de vitesse vieux de plus des 10 ans ont été effectués avec des petites roues). Néanmoins, la qualité du matériel et la taille des roues permet de gagner 1 à 2 km/h sur route. La pente et la vitesse sont évidemment deux sources de ralentis-sement importantes. Les lois de la physique sont simples à utiliser pour calculer la variation de vitesse ou d'énergie. En gros, l'éner-gie consommée varie exponentiellement avec l'angle de la pente ou avec le carré de la vitesse. Contrairement à des idées reçues, une petite surcharge pondérale ne sera pas trop gênante sur plat. Mais il est incontestable qu'en montée, elle se paiera cash. La physiologie La vitesse nécessite de la puissance. Celle-ci peut être obtenue par 2 moyens : la force pure ou la fréquence. (Ex : un petit moteur essence tournant vite a la même puissance qu'un diesel plus gros tournant moins vite). Dans les deux cas, l'énergie consommée pourra être équivalente. L'énergie est obtenue chimiquement par la combustion d'une partie de notre alimentation stockée en sucres et graisses dans nos muscles, grâce à l'apport d'oxygène de l'air. Le rendement de cette réaction chimique augmente avec l'entraînement, mais les écarts varieront peu entre deux individus s'entraînant similaire-ment.

DOSSIER SPECIAL : ROLLER BLADING - SKI ROUE

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Santé Forme

L'INTÉRÊT DE LA PRÉPARATION PHYSIQUE

Prévenir les blessures musculaires et tendineuses avec le renforcement musculaire excentrique

par Sébastion Lhermet

Nous avons abordé dans le p r é c é d e n t n u m é r o d'EndorphinMag (n°4), la responsabilité du travail musculaire excentrique dans l'apparition des courbatures. Ce mois-ci, voyons quels sont les bénéfices que nous pouvons tirer de cette forme de travail, quels exercices réaliser et avec quelles précautions !

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler la nécessité d'intégrer des séances de préparation physique, que l'on qualifie souvent de « générale » (ou plus brièvement PPG), dans l'entraînement du sportif d'endurance. Reconnaissons que le volume d'entraînement du sportif d'endurance assidu est souvent chargé et qu'il est difficile de trouver une place à ce type de travail entre sortie longue et séance de fractionné. Rajoutons à cela que la pratique de nos disciplines fétiches en plein d'air est bien plus agréable que de monotones séances de renforcement musculaire entre quatre murs. Pourtant, l'apport de la « PPG » n'est plus à démontrer. Elle va nous permettre entre autres :

• d'améliorer les performances sportives en développant certaines qualités musculaires, par exemple, la force.

• de prévenir les blessures grâce à un renforcement musculaire global et harmonieux. Car malheureusement, la pratique exclusive d'une discipline entraînera des déséquilibres musculaires. Ceux-ci pourront être corrigés par le renforcement des groupes musculaires délaissés (souvent les muscles du tronc et des bras) associé aux étirements.

La saison hivernale sera une période privilégiée pour réaliser ce type de

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2. Lors du travail isométrique, le muscle va se contracter mais garder la même longueur. Par exemple, lorsque l'athlète reste genoux fléchis, en position de départ du squat, il va devoir contracter ses quadriceps pour conserver cette position. Sans effort, il chutera. Les quadriceps vont donc travailler en l'absence de mouvement et sans changement de longueur.

3. Enfin, lors du travail excentrique, le muscle va se contracter lors de son allongement. Cela correspond à la phase de descente du squat, au retour à la position de départ. Dans ce cas de figure, le quadriceps ne va pas, à proprement parler, réaliser le mouvement (c'est la pesanteur qui s'en chargera) mais il va freiner la descente. Cet effort, dit excentrique, va se retrouver particulièrement dans les descentes lors de la course à pied.

À l'effort, les muscles vont travailler successivement dans ces différents modes de contractions.

LE TRAVAIL MUSCULAIRE EXCENTRIQUE Nous allons aborder les trois modes essentiels de contractions musculaires, en prenant pour exemple l'exercice du squat, renforçant le quadriceps (groupe musculaire situé à l'avant de la cuisse permettant de tendre le genou).

1. Lors du travail concentrique, le muscle se contracte et se raccourcit. Lors de l'exercice du squat, cette phase va correspondre à la remontée. En position de départ, l'athlète a les genoux fléchis. Ses quadriceps vont se contracter, se raccourcir et permettre l'extension des jambes.

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Prévenir les blessures musculaires et tendineuses avec le renforcement musculaire excentrique

QUEL EST L' INTÉRÊT DU TRAVAIL MUSCULAIRE EXCENTRIQUE ? Nous venons de voir que, lors de notre pratique sportive, nous travaillons fréquemment en mode excentri-que. Il est donc tout à fait logique de se préparer à ce type d'effort afin d'être plus performant mais aussi (pour ceux qui n'ont toujours pas lu le numéro précédent !) afin de limiter la survenue des courbatures. Mais ici, nous allons surtout aborder l'intérêt préventif du travail excentrique. En effet, plusieurs auteurs ont insisté sur les bienfaits de ce mode de contraction qui permet l'amélioration de la résistance musculaire et tendineuse. L'objectif est alors de limiter la survenue des lésions musculaires (élongation, déchirure...) et des tendinites. Il est d'ailleurs important de constater que ces techniques de renforcement excentrique sont utilisées lors de la réadaptation du sportif après les blessures musculo-tendineuses. Cependant, l'athlète devra être prudent lors de ce type de travail. En effet, si la séance n'est pas adaptée (trop dure, trop longue, trop fréquente), il prendra le risque d'entraîner des blessures qu'il souhaitait pour-tant prévenir préalablement. Il devra donc respecter une progression lente et une récupération suffisante (voir ci-dessous).

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, le muscle va se contracter mais garder la même longueur. Par exemple, lorsque l'athlète reste genoux fléchis, en position de départ du squat, il va devoir contracter ses quadriceps pour conserver cette position. Sans effort, il chutera. Les quadriceps vont donc travailler en l'absence de

EN PRATIQUE Tout d'abord, il est important de préciser que le programme proposé a principalement un objectif préventif. S'il souhaite un impact plus important sur le développement de ses qualités musculaires, l'athlète, préparé à cet effort, devra effectuer un travail plus conséquent, avec notamment l'utilisation de charges. Le type de séries et la planification seront également différentes. Il devra alors être conseillé par un prépara-teur compétent. Ici, le travail sera réalisé sans charge. Il devra être précédé d'un échauffement sérieux. Trois séries de dix mouvements seront effectuées pour chaque exercice. La vitesse d'exécution sera lente mais, quand les exercices seront maîtrisés, elle pourra être accélérée (voir tableau de progression ci-dessous). La première série restera cependant toujours lente.

Il est souvent intéressant et moins monotone de travailler sous forme de circuit. Au lieu d'effectuer successive-ment les trois séries de chaque exercice, on peut changer d'exercice après chaque série : on réalise la première série de l'exercice 1, de l'exercice 2, de l'exercice 3 puis de l'exercice 4. Après celle-ci, on revient à l'exercice 1 pour faire la deuxième série, etc. À vous de choisir la méthode qui vous convient le mieux.

Débutant Intermédiaire 1 Intermédiaire 2 Aguerri

1ère série: 3 X10 Vitesse Lente Vitesse Lente Vitesse Lente Vitesse Lente

2ème série: 3 X 10 Vitesse Lente Vitesse Lente Vitesse moyenne Vitesse moyenne

3ème série: 3 X 10 Vitesse Lente Vitesse moyenne Vitesse moyenne Vitesse Rapide

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Descente sur un seul pied

Retour sur les deux pieds

Retour à la position de départ en appui sur les genoux

Descente sur une seule

jambe

Ce travail sera effectué principalement en période de préparation. Il pourra être réalisé deux fois par semaine. En période de compétition et d'affûtage, on évi-tera le travail excentrique qui nécessite une période de récupération plus importante, même si le program-me proposé ici reste très abordable. Les principes de précaution inhérents à toute pratique sportive doivent ici être appliqués : en cas de douleur, la préparation devra être immédiatement stoppée. Chaque exercice se déroulera en deux temps : • le temps de travail où l'athlète va freiner le

mouvement. Il respectera l'allure (lente – moyen-ne – rapide) prévue préalablement.

• Le retour à la position de départ où l'athlète

devra effectuer le minimum d'effort d'où l'im-portance des consignes précisées ci-dessous pour chaque exercice.

EXERCICE 3 : POMPE

Position de départ : Identique à la position haute lors des pompes « classiques ». Les bras sont tendus.

Temps de travail : L'athlète va descendre vers la position basse, coudes pliés, en veillant à conserver un gainage satisfaisant.

Retour à la position de départ : Pour limiter l'effort lors de la remontée, les genoux seront posés au sol. Puis l'athlète tendra les coudes et reprendra la position de départ.

EXERCICE 4 : TRACTION Seul, il sera plus aisé d'utiliser un espalier plutôt qu'une barre fixe.

Position de départtractions « classiqueshauteur de la barre ou du barreau.

Temps de travailposition d'arrivée (position basse) coudes tendus, pendu au barreau.

Retour à la position de départnécessitera une aide extérieure pour le retour en position de départ, «saisissant au niveau du bassin ou des cuisses.

Ce petit programme sera une excellente initiation au travail excentrique. S'il ne sera pas un remède miracle contre les blessparticipera au développement harmonieux des qualités de l'athlète.

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Prévenir les blessures musculaires et tendineuses avec le renforcement musculaire excentrique

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Retour sur les deux jambes

EXERCICE 1 : SQUAT

Position de départ : Debout, en appui sur une seule jambe, une cale moyenne sous le talon, les mains aux hanches.

Temps de travail : L'exercice consiste à plier le genou de la jambe en appui en freinant la descente. S'il rencontre des difficultés, l'athlète pourra utiliser un appui (mur, espalier...) pour s'équilibrer avec les mains.

Retour à la position de départ : La remontée se fera sur les deux jambes, éventuellement avec l'aide des mains sur l'espalier ; afin de limiter le travail musculaire des cuisses puisqu'il ne s'agit pas d'une phase de travail.

EXERCICE 2 : EXTENSION DE CHEVILLE

Position de départ : Debout, en appui sur une seule jambe, sur la pointe de pied, le talon dans le vide. La pointe de pied repose sur une marche, un trottoir…

Temps de travail: L'exercice consiste à freiner la descente du talon dans le vide. En fin d'exercice, la pointe de pied est relevée. Un appui sera nécessaire pour s'équilibrer.

Retour à la position de départ: La remontée se fera sur les deux jambes, en s'aidant avec les deux mains pour limiter le travail musculaire.

EXERCICE 4 : TRACTION

Seul, il sera plus aisé d'utiliser un espalier plutôt qu'une

Position de départ : Identique à la position haute lors des classiques ». Les coudes sont pliés, menton à

hauteur de la barre ou du barreau.

Temps de travail : L'athlète va freiner la descente vers la position d'arrivée (position basse) coudes tendus, pendu

Retour à la position de départ : Il reviendra à la position de départ en « grimpant » à l'espalier. Si l'exercice est réalisé sur une barre fixe, il nécessitera une aide extérieure pour le retour en position de départ, « l'assistant » pouvant soutenir l'athlète et l'aider à remonter en le saisissant au niveau du bassin ou des cuisses.

Ce petit programme sera une excellente initiation au travail excentrique. S'il ne sera pas un remède miracle contre les blessures musculo-tendineuses, il en limitera malgré tout la survenue et participera au développement harmonieux des qualités de l'athlète. ENDORPHIN

Retour en « grimpant »

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Santé Forme par Béatrice Glinche Test sur l’efficacité des chaufferettes

Prévues initialement pour mettre au fond des chaussures de ski, il existe la même formule pour les mains… Produits en vente au rayon montagne ou running de votre détaillant sport (test opéré avec des produits vendus chez Décathlon et Intersport).

es chaufferettes ? Oui, ça existe et pas que pour le ski ! Appelées aussi chauffe-orteils, elles sont vendues au rayon ski (c’est un signe !) ou encore au rayon running... et sont

proposées aux marcheurs, pêcheurs, cyclistes et skieurs ! Il en existe des jetables (l’objet de mon test) et des rechargeables. Le principe Le principe réside en une sorte de compresse « auto chauffante », active par l’air, qui se glisse sous les doigts de pied pendant une durée de 6H à 7H. La compresse est auto collante et annonce une température oscillant entre 38° et 42°. Conditions de tests : Comme précisé lors des tests, j’ai eu l’occasion de les essayer par temps froid, en marchant, en courant et même assise dans une pièce sans chauffage (pas prévu mais l’occasion à fait le larron !). Résultats : Le principe autocollant est pratique car il évite que la compresse glisse et se déplace dans votre chaussure. Produit compatible avec le port de semelles (même orthopédique). Une fois collée sous votre chaussette et de nouveau prêt à marcher, aucune gêne n’est ressentie. Les compresses sont peu épaisses et se font rapidement discrètes. Il n’y a pas non plus d’effet « chaleur immédiate ».

Au final, pas de sensation de chaleur comme je l’attendais (est-ce dû à mes « orteils glaçons »?), pas de rougeur non plus mais seulement des pieds à température (37°), c’est-à-dire, pas de sensation de froid comme habituellement ressentie. Donc pour moi, en marche, cela ne chauffe pas mais évite d’avoir froid. Déjà bien, non ? En footing, (alors que, pour le « commun des mortels » les pieds se réchauffent de par le mouvement mais pas naturellement pour moi, vous l’aviez deviné), le frottement et les mouvements

des orteils ont enfin créé de la chaleur sous chaque pied, voir même carrément chaud à la fin. Donc, en résumé, optez pour une utilisation de chaufferettes lors d’une marche active mais ni en footing ni lors de position statique sinon trop d’effet ou pas assez. Point faible : Son prix ! Variant de 2.50€ la paire à 5.90€ (pack de 5 paires) selon les distributeurs. Pour ma part, l’investissement sera destiné aux « sorties grand froid » et autre séjour sur neige (si vous voyez ce que je veux dire), tant pis pour mes footings d’hiver ! ENDORPHIN

Les tests Préambule : je suis sensible au froid en raison d’une mauvaise circulation du

sang en périphérie de mes membres. Mes orteils étant les plus exposés, j’ai testé les chaufferettes spéciales orteils, de 2 marques concurrentes, alternant entre la marche, la position assise et le footing. Après réflexion, je me dis que le fait d’avoir les pieds tou-jours froids auraient pu provoquer des brûlures faute de

sensations de chaleur immédiate (même pas peur !). TEST1 MARCHE ET STATIQUE : J’ai testé les 2 types de chaufferet-tes lors de la Saintélyon (catégorie journaliste et pas coureur) donc marche de nuit, par –3°, dans la neige pendant 7H.

TEST2 STATIQUE : Jury pour des évaluations de fin d’études, je me suis retrouvée assise dans une pièce froide (10 à 12° maxi) pendant 2 x 2H30.

TEST3 : MARCHE : de jour, par 1°, alternance de partie route et partie herbe, temps sec, durée du test 6H.

TEST 4 : FOOTING : sur route et sentier, terrain plat, par 1°, temps humide, pas de vent, durée 45’, allure 12km/h.

Composition : Fer, eau, carbone actif et sel

Chaussure mi-montante avec tige mesh et cuir - Protection GORE-TEX®

contre les intempéries.

J’ai réalisé ces tests avec des

chaussures Salomon de ce type.

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Santé Forme par Béatrice Glinche Les huiles essentielles

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Ne pas confondre avec les « arômes de synthèse », d’un coût moindre, qui n’apportent pas les mêmes effets et peuvent parfois provoquer des irritations de la peau voir des céphalées.

Le saviez-vous ? Définition de « aromathérapeute »

(médecine) spécialiste de l'aro-mathérapie, thérapie basée sur les huiles essentielles.

es huiles essentielles se distinguent des huiles végétales par leur structure chimique, qui leur confère leurs arômes et propriétés thérapeutiques propres – anti-inflammatoires, antiseptiques,

relaxantes et cicatrisantes. Du point de vue physiologique, tous les éléments chimiques constitutifs d’une huile essentielle influencent ses propriétés thérapeutiques. Si on lui associe des corps chimiques de synthèse, ils en modifient considérablement l’équilibre naturel interne. Les aromathérapeutes préfèrent donc employer des huiles essentielles d’origine organique extraites de plantes sauvages issues d’une source unique. Il faut savoir que les huiles essentielles sont le produit d’une association souple de composés différents, variables en pourcentage d’une année à l’autre (comme les vins). Ainsi les huiles d’une même espèce botanique –fussent-elles issues de la même plante- présentent des combinaisons différentes de corps chimiques lorsqu’elles sont obtenues sous des conditions climatiques et sur des sites géographiques distincts. C’est le cas, par exemple, de la lavande, dont l’arôme change selon qu’elle est cultivée au niveau de la mer ou à haute altitude.

Le pouvoir des parfums La réaction « hédonique » à une odeur mesure à quel degré une personne l’aime ou la déteste. Le caractère nauséabond ou agréable d’un stimulus olfactif a une grande influence sur l’acquisition des connaissances et l’humeur : irritabilité, sentiment de mal-être, tension et inaptitude à se concentrer sont accrus dans le premier cas, les sensations de bien-être et de bonheur étant amplifiées dans le second.

Plaisir et bienfaits d’arômes agréables La réaction « hédonique » sert de marqueur dans l’élaboration d’une nouvelle recette alimentaire ou cosmétologique. Il existe aussi une branche de la recherche, surnommée « aromachologie » (ou psychologie des arômes), qui évalue les effets des parfums sur l’humeur et la fonction cognitive. Les aromachologues ont étudié l’influence des effluves culinaires et des odeurs domestiques, sans oublier celle des huiles essentielles. Leur conclusion générale est que les stimuli olfactifs jugés agréables par les sujets d’expériences engendrent le bien-être que ceux perçus comme détestables les incommodent ! Les « bonnes odeurs » influenceraient favorablement sur la détente, joie de vivre, concentration et vigilance, tout en améliorant humeur et productivité sur le lieu de travail ! Application et effets

Le massage du corps a un effet déstressant, tout comme le massage des tempes et du cuir cheveluvisage est profondément relaxant ; masser le cou et les épaules permet de résorber les tensions… sans parler des mains ou des pieds ! Vite, il faut tester !! Nous avons vu plus haut que l’odorat influence nos humeurs… Aussi, diffuser de l’huile essentielle dans un environnement donné, simplement par évaporation, peut être bénéfique. Prenons l’exemple de la citronnelle (Cymbopogon winterianus) qui, plus connu comme répulsif, assainie l’atmosphère.

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Il existe des huiles essentielles remarquablement efficaces dans la sédation de la douleur et de l’inflammation musculaire (liste non exhaustive). L’huile essentielle de Cajeput (Melaleuca leucadendron) utilisée par les aborigènes d’Australie où cette plante sert à guérir les douleurs, en frictionnant les zones atteintes avec des feuilles froissées. Son composant actif principal est le 1,8-cinéole (41,8%). Pour la fatigue musculaire, mettez 5 gouttes d’huile de cajeput dans une cuillère à soupe d’huile végétale, puis massez la zone concernée aussi énergiquement que possible sans entrainer de douleur. En l’absence d’amélioration, passez à 20 gouttes par cuillère à soupe d’huile végétale et répétez les applications. Effets indésirables possibles chez le sujet asthmatique.

L’huile essentielle de Citronnelle (Cymbopogon citratus) origine Inde, a pour composé actif le géranial (48.15%) et le néral (31.3). Néral et géranial, lorsqu’ils sont associés dans l’huile, portent le nom de citral, composé auquel sont attribuées des propriétés antifongiques… Manque d’énergie ou fatigue ? Mettez 3 gouttes d’huile dans une cuillère à soupe d’huile végétale, puis massez-vous les mollets et pieds à la faveur de pressions exercées en direction du cœur. 3 gouttes vaporisées dans l’air d’une pièce ont un effet dynamisant. A ne pas confondre avec la Citronnelle de Java (cymbopogon winterianus) utilisée pour repousser les moustiques…

L’huile essentielle de Lavande aspic (Lavandula latifolia) est extraite par distillation des fleurs à la vapeur d’eau. Son composant actif principal est le 1,8-cinéole (36,3%). Une friction d’huile sur des courbatures d’origines sportives est efficace. Pour ce faire, mettez 5 gouttes d’huile dans une cuillère à soupe d’huile végétale et frictionnez la zone douloureuse. Si vous le supportez, faites-le énergiquement, car cela provoque un afflux de sang à la zone considérée. L’huile essentielle de Romarin (Rosmarinus officinalis) a une haute teneur en camphre (17%). Elle est connue depuis des siècles, agissant auprès de multiples pathologies. Elle augmente l’irrigation sanguine et possède un léger effet antalgique. Pour les douleurs musculaires, mettez 3 gouttes d’huile de romarin (Cinéole – Tunisie), dans une cuillère à soupe d’huile végétale, puis appliquez ce mélange sur la zone douloureuse et massez pour faire pénétrer. Enfin, l’huile essentielle de Niaouli (Melaleuca quinquinervia) obtenue par la distillation à la vapeur d’eau apporte de bons résultats dans les douleurs musculaires. Originaire de Madagascar, son composant actif principal est le 1,8-cinéole (41,8%). Mettez 10 gouttes d’huile de niaouli dans une cuillère à soupe d’huile végétale, puis massez doucement en décrivant de petits cercles. Pour favoriser l’irrigation sanguine de la zone atteinte, recouvrez-là, si possible, d’une serviette ou d’une compresse chaude. De multiples propriétés thérapeutiques sont attribuées aux huiles essentielles. Se renseigner avant usage des risques d’allergies sont toujours possibles… Source : Guide des huiles essentielles — Titre original : The A to Z of essentials oils - E. Joy Bowles

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Le massage du corps a un effet déstressant, tout comme le massage des tempes et du cuir chevelu ; celui du ; masser le cou et les épaules permet de résorber les tensions… sans parler

Nous avons vu plus haut que l’odorat influence nos humeurs… Aussi, diffuser de l’huile essentielle dans un environnement donné, simplement par évaporation, peut être bénéfique. Prenons l’exemple de la citronnelle

Le saviez-vous ? L’expression anglaise « to look one’s laurels », « surveiller ses arrières » (en fait, ses lauriers),

qui veut dire veiller à ne pas perdre sa supériorité, vient de l’antique coutume grecque voulant que les champions sportifs soient honorés par une couronne de feuilles de laurier. A noter que le laurier sauce (Laurus Nobilis) est utilisé pour les raideurs musculaires.

Huiles souvent utilisées dans les problèmes mus-culaires : Romarin : augmente l’irrigation sanguine des muscles et les réchauffe. Myrte : augmente l’irrigation sanguine et pos-sède un léger effet antalgique. Lavande : c’est un anti-inflammatoire. Menthe poivrée : effets engourdissants et antalgiques passagers ; augmente l’irrigation sanguine dermique. Thym : améliore l’apport sanguin musculaire et réchauffe.

Et côté sport ? Quelles huiles pour quels bienfaits ?

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Santé Forme par Isabelle Mischler

inde, foie gras, bûche au chocolat et champagne… voilà de quoi ravir nos papilles pendant les fêtes. Malheureusement, repas de

fin d’année riment souvent avec calories en excès et légère prise de poids. Alors, pour perdre rapidement les quelques kilos accumulés, voici quelques conseils.

Retrouvez une bonne digestion : Les aliments consommés sont souvent très acidifiants pour l’organisme. Par ailleurs, les excès de nourriture souvent très grasse ou très sucrée perturbent le bon fonctionnement du système digestif. Il est donc nécessaire de bien boire, de préférence une eau riche en bicarbonates, pour alcaliniser l’organisme. Par ailleurs, vous pouvez boire des tisanes, qui en plus de vous réchauffez, vous permettront de bénéficier des bienfaits des plantes. La consommation de fruits et légumes ou soupes, vous aideront aussi à atteindre cet objectif.

Préservez votre masse musculaire : Si vous faites du sport, il est indispensable que vous conserviez votre musculature intacte. Vous n’avez donc aucun intérêt à vous lancer dans un régime trop restrictif qui pourrait engendrer une baisse de performance. Misez plutôt sur un régime légèrement hypocalorique à base d’une alimentation équilibrée. Votre perte de poids ne devra pas excéder 2 kg sur le mois de janvier.

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Sportifs : Retrouvez la ligne après les fêtes

inde, foie gras, bûche au chocolat et champagne… voilà de quoi ravir nos papilles pendant les fêtes. Malheureusement, repas de

fin d’année riment souvent avec calories en excès et légère prise de poids. Alors, pour perdre rapidement les quelques kilos accumulés, voici quelques conseils.

En pratique !

Manger lentement Si vous souhaitez perdre un peu de poids, manger lentement pourra vous aider. Ainsi, vous aurez une meilleure sensation de satiété. Faire 4 repas Ajouter une collation dans le milieu de l’après-midi, vous évitera de grignoter ou de trop manger au diner. Celle-ci pourra contenir un produit laitier et un fruit par exemple. Végétaux et féculents à chaque repas

Manger des féculents à chaque repas, en adaptant les quantités suivant votre activité de la journée. Enfin, abusez des fruits et légumes. Cuits, ils auront l’avantage de moins agresser les intestins, déjà fragilisés. Manger un poisson gras au moins une fois par semaine, pour faire le plein d’acide gras oméga 3. Eviter certains aliments Eviter les plats trop gras (pizzas, charcuteries…) ou sucrés (viennoiseries, gâteaux, sucreries…) et privilégiez les viandes maigres (poulet, jambon blanc…). Un diner léger Le repas du soir, pourra se composer par exemple, d’une soupe de légumes accompagnée d’une viande maigre. En complément, vous pourrez manger un fromage blanc peu gras ou un yaourt nature associés à un fruit ou une compote. Ces conseils élémentaires devraient vous permettre de retrouver très rapidement votre poids d’avant les fêtes, surtout si vous avez déjà repris l’entrainement !

Isabelle MISCHLER

Docteur ès-sciences en nutrition sportive Lauréate de l’Académie Nationale de Médecine

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Nouveauté dans le domaine des soins pour pieds, la crème Coolmove a été testée sur une durée de 4 mois par le magazine.

Nous avons d’abord été séduits par le format de cette crème hydratante, en flacon doseur de 30ml, petit flacon que l’on peut aisément emporter en voyage ou caler dans une chaussure de course ou d’après course.

Les bienfaits et qualités annoncés sont nombreux. Il s’agit tout d’abord d’une crème hydratante qui est prévue pour les pieds des sportifs. Elle a la particularité de désinfecter en éliminant les bactéries, en prévenant par exemple le « pied d’athlète », lutte contre le moisissement sur les longues endurances humides, accroit l’élasticité de la peau pour mieux supporter les conditions extérieures et stimule la circulation sanguine.

A vrai dire, il est difficile de tester ces paramètres sans un vrai test clinique et d’une durée bien supérieure, par contre, nous avons pu valider des arguments comme le fait que la sensation de rafraîchissement est bien réelle, et que cette potion déodorise efficacement. L’odeur mentholée de la crème parfume agréablement et la crème, non grasse, pénètre très facilement.

Composée naturellement, sans composants synthétiques ou graisse animale, la crème Coolmove offre une protection longue durée et restaure l’hydratation.

Une appréciation globale positive pour cette crème, couleur café crème, qui peut s‘appliquer en prévention, en cours d’épreuve sur les très longues endurances ou raids, et surtout en récupération pour son effet « fresh ». Un soin sympa pour vos pieds qui le valent bien, que l’on oublie parfois de bichonner et qui pourtant sont très exposés.

TEST MATERIEL : CREME COOLMOVE

Appliquée régulièrement et ce dès le premier jour de l’ARWC Bimbache, mes pieds ont été bien protégés malgré les condi-tions difficiles et les jours suivant la compétition j’avoue que mes petits petons sont restés souples et que je n’ai pas eu les sécheresses habituelles constatées après un long raid.

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Quelle est l’origine alors de ces cris du corps ?

Dans un premier temps, demandez-vous, à quand remonte votre dernier bilan de santé chez votre généraliste ou médecin du sport, il est bon d'être suivi pour se protéger, dépister, ou éviter l'aggravation d'une lésion.

Douleurs inexpliquées : Quand le corps parle pour l’esprit !

par Adeline Marchal Il existe des douleurs que l'on n'explique pas par des phénomènes physiques tels les chutes, les coups, le surentrainement (responsable de réelles impotences fonctionnelles et donc de douleurs "justifiées") et d'autres maux que l'on ne comprend pas. Alors que la plus grande forme devrait être au rendez-vous, nous nous trouvons dans l'incapa-cité d'aller réaliser notre séance ou footing qui nous tient tant à coeur... bloqué du dos ? gonalgies (douleur du genou) ? Migraine ?

1. Mécanisme de la douleur : La douleur est définie comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d’une telle lésion. La nociception (ressenti de la douleur) est un système d’alarme qui protège l’organisme. C'est la « Sentinelle rapprochée qui protège notre corps » Bergson. Elle déclenche des réponses réflexes et comportementales dont la finalité est d’en supprimer la cause et donc d’en limiter les conséquences. La transmission des messages nociceptifs est réglée par un effet de balance entre diverses influences. La douleur survient lorsqu’il y a rupture d’équilibre en faveur des messages excitateurs :

• soit par excès de nociception • soit par déficit des contrôles inhibiteurs (douleurs neurogènes, neuropathiques...)

Sans oublier un vaste champ : celui des douleurs psychogènes que l'on explique par un abaissement du seuil nociceptif ? Ou des mécanismes psychologiques amplificateurs de douleurs ? C'est là qu'intervient le sujet "le corps crie nos maux" mais avant toute chose vérifier votre état de forme.

Photo : Agence Reuters Lucas Jackson

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2. Faites le point sur votre santé Vous avez mal ? Avez-vous consulté un médecin, votre généraliste ou un spécialiste de la médecine du sport pour faire des examens complémentaires ? Une analyse sanguine pour détecter une inflammation ou justifier une fatigue peut être utile et évidemment le cliché radiographique est toujours une première approche dans l'imagerie médicale avant de penser au scanner (tomodensitomètrie) ou à l'IRM (Imagerie par Raisonnance Magnétique). Ecoutez-vous, vous seul, pouvez effectuer la démarche, n'attendez pas qu'on vous prenne par la main. Voyez la douleur comme un signal et n'allez pas contre, obstiné, vous risquez d'amplifier une lésion et ce sera trop tard. Vous pensez peut-être qu'un antalgique est la solution, mais il ne traite pas la cause, seulement il met le signal sous silence. Les médicaments ne sont que des inhibiteurs de messages : ASPIRINE, AINS et CORTICOIDES sont responsables de l'Inhibition de la synthèse des prostaglandines (substance inflammatoire). Le traitement chimique (prise de médicaments, injections...) peut être le complément de la prise en charge par une thérapie mécanique (kinésithérapie, massages...), une thermothérapie (application de froid) ou par l'électrothérapie = neurostimulation transcutanée.

par Adeline Marchal

Ayez conscience que votre activité peut être traumatisante (entorse, périostite, fracture de fatigue…). Peut-être avez-vous besoin de vous faire conseiller au sujet de votre foulée, votre équipe-ment ou même votre poids de forme et vous faites déjà bien de lire la presse spécialisée.

Electrothérapie En médecine la douleur est toujours complexe : à analyser, à comprendre, à traiter. Une autre approche moins connue pour se "soigner" et de prendre en compte les éléments de psycho-énergétiques.

Thermothérapie

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Douleurs inexpliquées : Quand le corps parle pour l’esprit !

Le bassin ou plutôt l'articulation de la hanche est l'ancrage, de ce qui nous donne l'impulsion pour le mouvement, pour aller vers l'autre. Elle est en rela-tion avec notre base nos repères, si la hanche lâche on est probablement dans un ressenti de trahison ou d'abandon. Le genou est l'articulation de l'humilité, de l'acceptation de la soumission (se mettre à genou...) C'est l'équilibre entre l'ouverture et le compromis, ses maux se manifestent quand nous avons du mal à nous plier. Il est important de savoir que la latéralité a son importance dans la psycho énergétique du corps. Ce qui touche la partie droite est à dominante "yin" donc maternelle. La partie gauche est à dominante "yang" paternelle. Un simple mal-être vis-à-vis de cas figures peut être à l'origine de gonalgie. La cheville et le pied symbolisent notre position, notre appui au sol, la façon avec laquelle nous nous plaçons par rapport aux autres, notre rôle officiel. Se faire une entorse, c'est tout simplement ne pas vraiment savoir se placer dans une situation ("ne pas savoir sur quel pied danser").

3. Les mots du corps Selon l'ouvrage de Michel Odoul, "Dis-moi où tu as mal, je te dirai pourquoi", il y a une sym-bolique profonde à chaque partie du corps et à chaque douleur. Sans prétendre vous résumer l'ou-vrage, je souhaite vous offrir quelques pistes de réflexion : Le squelette est notre architectu-re, notre structure et la colonne vertébrale témoigne de notre souplesse notre puissance profon-de, nos croyances intimes, spiri-tuelles. Le lumbago (tension lombaire) illustre la difficulté à changer de position dans les domaines du travail de la famille, du couple ou de la religion. La sciatique dans le même esprit concerne d'avantage l'abandon de ces schémas ancrés en nous.

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Douleurs inexpliquées : Quand le corps parle pour l’esprit !

Suite à ces quelques repères donnés de manière anatomique, je peux vous donner quelques pistes de réflexions touchant du doigt des pathologies moins "localisées". C 'est le cas des tendinites , inflammations diverses ou fièvres qui sont le signe "qu'il y a le feu en nous" toujours un signe d'alerte à rapporter avec la partie du corps concernée. Les kystes sont des indurations qui témoignent de rancoeurs, fixation de mémoires émotionnelles. La prise de poids est le signe de l'insécurité matérielle et affective. Les acouphènes , otites sont l'expression du refus d'entendre ce qui se passe autour. Les maux de bouche concernent la nourriture et l'expression, donc l'expérience de la vie, l'acceptation de nouvelles saveurs. Le nez (sinusites nez bouché...) est le symbole de l'intimité... par le passage de l'air et l'énergie, il est la porte d'entrée aux messages intimes qui nous parviennent. La gorge (angine, extinction de voix) est sensibilisée quand nous avons du mal à affirmer qui l'on est. Le rhume des foins témoigne d'une position "défensive".

Rien n'appartient au hasard, mais cette analyse ne donne pas toutes les clés, prendre conscience ne guérit pas si vous n'effectuez pas les démarches de lâcher prise qui doivent s'y associer. S'écouter seulement, c'est rechercher la signification des cris du corps, mais rester dessus et s'apitoyer ce qui est une utilisation perverse de cette "science" explicative. Par contre, « être à l'écoute » de son corps, c'est surtout essayer de grandir, dénouer ses nœuds intérieurs, s'ouvrir grandir et s'enrichir. Le corps a ses maux et ses mots, à vous de bien les traduire pour faire taire la douleur. ENDORPHIN

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La Prologo X10 est un produit technique, disponible avec des rails titane ou carbone. Ses atouts résident dans un ensemble très léger et très bien fini, comportant quelques innovations. Les ingénieurs se sont appliqués à proposer une selle légère, voire très légère, pourvue d’un bon confort et adapté au pilotage VTT par tous les temps sur tous les terrains. Affichant 167 grammes pour le modèle rails carbone (Nago Evo)et 210 g pour les rails titane (Ti solid), cette selle reste parmi les plus légères de sa catégorie. A première vue, elle est d’abord très belle, esthétiquement réussie, son revêtement reste très facile à nettoyer et garde un bel

aspect après plusieurs mois d’utilisation. On remarquera ses « sliders » sur l’extérieur du croissant de selle, jouant le rôle de protections latérales (slide protector), utiles pour les appuis de selle sur les murs ou en cas de chute afin de protéger la robe de ce bel appendice. Quant aux « sliders » sur le bec de selle, leur rôle est différent puisqu’ils s’appliquent à maintenir votre séant sur le bec de selle (slide control), lorsque vous vous avancez sur ce dernier pour gravir de solides côtes. Très utiles sur les fortes déclivités, surtout si le terrain est bien gras et que la boue et l’eau pourraient gêner votre calage sur le vélo.

TEST MATERIEL : SELLE PROLOGO

Sur le modèle testé, la Nago Evo carbone, le confort est bien présent, la mousse multi-densité ne se déforme pas à l’usage et la selle reste confortable, même sur les lon-gues distances. La largeur totale de 135 mm au plus lar-ge du croissant permet une bonne assise. La longueur de 280 mm permet elle, un bon contrôle, et si les sliders du bec permettent de ne pas glisser sur les montées techni-ques ou glissantes lorsque l’on pédale assis, ils ne gênent pas pour autant nos déplacements sur la longueur dans les parties techniques. Homogène, belle et légère, cette selle est une belle réus-site autant techniquement qu’esthétiquement. Un choix que l’on retrouve d’origine sur certains vélos haut de gamme qui se voient parés de cette belle pièce, avec des couleurs assorties au vélo et marquée de la marque du constructeur. Testée sur une période de 3 mois dont pas mal de kilo-mètres et sorties avec une météo difficile, la X10 ne nous a pas réservé de mauvaises surprises et les innovations ont un réel effet en pratique.

Le manufacturier transalpin Prologo, après s’être fait une solide réputation avec les selles route, nous a présenté, fin 2010, une selle dédiée au VTT et aux pratiques XC et Marathon.

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Les essais ont été nombreux dans plusieurs domaines. Pour parer à tous les problèmes précédemment ren-contrés sur les très longues distances, outre le tannage des pieds et la coupe des ongles, j’ai opté pour des chaussettes doubles (anti-ampoules) et des bas de contention pour le retour veineux et éviter ce que j’ap-pelle le syndrome Maïté (jambes gonflées). Ces “ artifices ” avaient déjà été validés sur quelques com-pétitions mais il me manquait un problème à résoudre, celui des semelles.

Après plusieurs semelles testées, les “ sur-mesure ” de podologues, les semelles du commerce proprioceptives, les semelles sensées favoriser la circulation et autres procédés révolutionnaires au marketing savant, aucunes ne me satisfaisaient. J’ai d’abord pensé changer de chaussures mais mes runnings me convenaient par-faitement (protection, laçage, maintien, adhérence, look) et il est difficile de changer. Pourtant, sur les longues por-tions techniques surgissaient des douleurs sous le pied et la sensation de sentir tous les cailloux sous la semelle.

Je me suis donc tourné vers les semelles Noene pour compléter mon équipement. Mon choix s’est porté sur la semelle ATLAS Carbone (AC2). Ces semelles sont composées de 2 inserts d’élastomère vibro-absorbants de 2 mm d’épaisseur (sous le talon et sous la zone métatarsienne) dans un moule en mousse PU bidensité AIR-FOAM thermocomprimé (respirant et hygiénique). La voûte plantaire est, quant à elle, soutenue par une lamelle semi-rigide en carbone-kevlar, sensée apporter, par sa résistance élastique, une meilleure tonicité du déroulement de la foulée. J’ai donc retiré mes semelles de propreté que j’ai remplacé par les Noene, qui ont facilement pris place après une petite opé-ration qui consiste à découper l’ATLAS en suivant le modèle de la semelle d’origine pour l’ajuster au mieux. Cette opération m’a coûté quelques minutes et quelques grammes dans la chaussure puisque ces semelles en T 44 pèsent 100 grammes la paire contre les 60 grammes des semelles d’o-rigine. Le premier contact fut bon, les quelques grammes de plus ne se sentent pas et la Noene, à peine plus épaisse que la semelle de propreté, ne modifie pas le ressenti et le maintien du pied.

L’été dernier, en préparation de la finale des championnats du monde des raids aventure en Espagne, j’ai mis l’accent sur la préparation des pieds et j’ai mis beau-coup d’attention sur les membres infé-rieurs, forcément les plus sollicités.

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En dynamique sur terrain soft, pas de réelle sensation pour diffé-rencier les semelles, par contre, sur terrain cassant, j’ai vraiment l’impression d’avoir de nouvelles chaussures !!

Sur certaines portions de parcours, très techniques, après plusieurs heures de course, où je ralentissais en descente du fait des désa-gréables sensations sous mes pieds, je me surprends à garder le même rythme, avec l’impression que le sol est moins agressif. Après plusieurs sorties et validation de mes impressions, je décide donc d’emmener ces semelles sur l’ARWC en Espagne pour com-pléter ma panoplie de “ pied tendre ”. Ce fut un raid sans encombre, avec de longues portions de trek sans aucune douleur sous les pieds, avec une sensation supplé-mentaire, celle que mes pieds glissent moins dans les chaussures lors des descentes abruptes, grâce au revêtement supérieur de la semelle (tissu DRYTECH) qui “ grippe ” un peu mieux que ceux d’origine. Outre le fait de la liaison améliorée avec le sol, l’amorti fonda-mental semble très bon. Aucune douleur habituelle, au niveau des tendons et articulations n’est apparue durant ce grand raid. Les semelles sont passées d’une paire de chaussures à l’autre sans problème, gardant un aspect impeccable, sans collecter sable ou impuretés, comme j’ai connu avec d’autres semelles plus ou moins “ adhérentes ”. Les Noene Atlas Carbone ont donc continué à habiter tous mes runnings pour mon plus grand plaisir, j’ai même pu renforcer mes entraînements longs, que je limitais suite à divers problèmes maintenant disparus. J’ai aussi fait des sorties longues et boueuses avec ma vieille paire des premiers modèles de Speedcross, à la très bonne accroche mais à l’amorti inexistant, que je réservais aux courses et entraînements courts sur terrain très gras, et ce, sans problème.

Une redécouverte puisque j’avais eu l’occasion de chausser des Noene voilà plus de 20 ans. Comme quoi, on ne change pas une formule efficace et les qualités du matériau sont plus que reconnues. L’aspect de mes semelles est resté intact après 5 mois d’utilisation assez intensive. Formule efficace, avec vraiment l’impression de « tuner » nos chaussures et la sensation de pouvoir courir plus souvent et plus longtemps en s’usant moins. Un produit abouti, que j’ai-merais bien voir se décliner en modèle vélo, avec un amorti peut être un peu plus fin car moins sollicité et un “ plancher ” carbone sur la zone d’appui pédale pour une bonne trans-mission de la puissance. Allez, chiche… A savoir que plusieurs types de semelles sont disponibles chez le fabricant, dont une paire de sous-semelles amortissantes, fine de 1mm (13 g en T42), pour ceux désirant conserver leurs semelles d’origine ou de correction.

L’épaisseur un peu plus prononcée des Atlas Carbone, conjuguée à la densité du matériau et aux qualités d’amortissement de ce dernier

m’enchantent littéralement.

TEST MATERIEL : SEMELLES NOENE ATLAS

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Tous les possesseurs d’iPhone un tant soit peu sportifs ont hésité avant d’emporter avec eux leur téléphone dont il devient difficile de se passer. En effet, pourquoi se priver de

la possibilité de joindre ou d’être joint, de pouvoir alerter des secours ou encore de pouvoir prendre des photos de nos aventu-res ou de se repérer et s’orienter grâce aux applications GPS. Il existe plusieurs solutions pratiques. Si nous hésitons à emporter nos smartphones, c’est avant tout de peur des chocs et de l’eau. Si une pochette de congélation ou zip peut suffire pour la pro-tection contre les petites intempéries, le téléphone n’en demeure pas moins sensible aux chocs et la pochette sujette aux déchire-ments. Magellan, marque américaine renommée pour la fabrication de GPS, propose une solution tout-terrain spécifique, pour pou-voir emmener son iPhone partout ou presque, le ToughCase. PRESENTATION STATIQUE : Le boîtier ToughCase (pour iPod et iPhone 3 et 3 GS), en quel-ques mots, vous permet de protéger efficacement votre télépho-ne contre les chocs, tout en doublant son autonomie et en ren-forçant son acquisition de signaux satellite grâce à une batterie d’appoint et antenne GPS SirfSTAR III intégrées (systèmes WAAS, EGNOS et MSAS soit une compatibilité internationale). Il est vendu avec un câble USB de rechargement pour sa batte-rie, d’un clip ceinture et d’un adaptateur permettant de gagner un peu d’épaisseur pour intégrer un iPod. Le boîtier de 225 grammes (360g avec l’iPhone) est d’un gaba-rit quelque peu imposant mais impressionnant de technologie. L’iPhone se branche dans le boîtier via une fiche articulée et il suffit ensuite de rabattre et verrouiller le capot pour “ isoler ” le téléphone des chocs et de l’eau grâce à l’étanchéité de norme IPX7 (supportant une immersion de 30 minutes sous 1 mètre d’eau). Ainsi placé dans son “ scaphandre ”, l’iPhone reste complète-ment fonctionnel, toutes les touches sont reportées à l’extérieur du boîtier et l’écran tactile est opérationnel à travers le plexiglas. Les conversations restent de bon niveau grâce aux membranes de micro et haut-parleur.

La batterie intégrée du ToughCase, compte 1850 mAh et re-charge votre téléphone, lui permettant une autonomie dou-blée. Bien sûr, il vous faudra veiller, en randonnée longue du-rée, à mettre votre téléphone en veille, voire l’arrêter lorsque vous ne l’utilisez pas, afin de préserver les batteries.

L’autre particularité du ToughCase est d’avoir une antenne GPS SIRF Star III, puce très sensible équipant la majorité des GPS du marché. Cette puce permet une précision annoncée de 3 mètres et une bonne réception en fond de vallée et sous cou-vert végétal dense. Elle est par contre consommatrice d’éner-gie.

Le téléphone est facile à installer et le boîtier se ferme facile-ment. Petit défaut constaté, le boîtier est fourni sans dragonne, ce qui est quelque peu gênant. En effet, comme tout élément fixé sur un gilet de sauvetage, par exemple en kayak, il est intéressant de pouvoir “ leasher ” cet accessoire pour éviter de le perdre, surtout qu’il ne flotte pas.

J’ai donc commencé par mettre une dragonne avant d’aller arpenter chemins et vagues.

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A VTT, le ToughCase est un peu inconfortable dans la poche arrière d’un maillot. Il faut le glisser dans votre sac à dos. Pas d’accessoire connu pour le fixer sur le cintre du VTT . Le clip de ceinture est à mon avis aussi trop gros et j’ai opté pour ne pas l’emmener. Il ne m’aura servi qu’en kayak, pour accrocher le ToughCase au gilet, mais le clip étant mal conçu à mon goût car trop éloigné du boîtier, ce dernier ballote. En kayak donc, soumis à des baignades et vagues, l’étanchéité n’a posé aucun problème. En mode GPS, il devient alors aisé de voir sa trace sur la grande bleue en surf ski et de comptabiliser les kilo-mètres effectués en entraînement et profiter sur l’eau des autres fonctionnalités de l’iPhone comme l’appareil photo (fenêtre sur le boîtier) ou encore tout simplement du téléphone pour appeler son épouse et lui annoncer que l’on sera à la bourre pour déjeuner. En trek et en trail, l’emport du ToughCase est sympa dans la mesu-re où l’on emmène un sac à dos car c’est à peu près la seule place qui est convenable. Porté à la ceinture ou dans un porte-gourde au niveau des bretelles du sac, le ToughCase est assez gênant. Je l’ai donc emmené dans des lieux assez encaissés où j’ai voulu tester l’antenne GPS. Le test a été effectué sur un parcours identi-que et en simultané avec un second iPhone, équipé de la même application GPS (iPhiGéNie 2.2 utilisant le géoportail IGN) , non équipé du ToughCase mais intégré dans une pochette smartphone Hiko étanche. Au final, sur ce premier parcours de 2 heures, les 2 systèmes ont fonctionné correctement et en zoomant sur la tra-ce GPS sur le fond de carte au 25 000, la trace de l’iPhone sans le ToughCase reste plus précise et suit plus fidèlement la trace réelle.

Il est à noter qu’avec notre application GPS, l’antenne GPS est effective lorsque il n’y a aucun réseau téléphone mais le fond de carte n’est plus accessible sur l’iPhone. Il est donc possible, grâce au ToughCase, d’enregistrer une trace GPS et de la récupérer ensuite, lorsque la présence d’un réseau tél, Edge ou 3G permet-tra le téléchargement des dalles de cartes. Le ToughCase Magellan permet également de sélectionner seu-lement la recharge batterie ou la batterie + l’antenne GPS, voire ni l’un ni l’autre, pour juste profiter de l’étanchéité et de la pro-tection anti-choc. Des LED permettent de suivre l’état de la batterie et de sélec-tionner l’emploi de l’antenne GPS et batterie. CONCLUSION : Technologiquement avancé, ce boîtier innovant permet de se rassurer et de pouvoir faire suivre partout son téléphone lorsque l’on est un iPhone dépendant. D’un volume tout de même conséquent et manquant de quelques accessoires comme une dragonne et une fixation pour guidon, il reste son prix, lui aussi assez conséquent, puisqu’il est vendu à un peu moins de 200 euros. Vendu sur internet et Apple Store (GB). ENDORPHIN

TEST MATERIEL : TOUGH CASE

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TEAM FJS POWERED BY SAAB

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TEAM ADIDAS TERREX

PLANETE RAID... by Anne-Marie DUNHILL from Abu Dhabi

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TEAM EXPLORE SWEDEN

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PLANETE RAID... by Anne-Marie DUNHILL from Abu Dhabi

TEAM ISSY AVENTURE

TEAM GUATS CANADA

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TEAM EXPLORE SWEDEN

JEBEL HAFEET

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PLANETE RAID... by Anne-Marie DUNHILL from Abu Dhabi

LULU ISLAND

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MARLENE TEAM RAID’EURE FART

TEAM WENGER 3E

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PLANETE RAID... by Anne-Marie DUNHILL from Abu Dhabi

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PLANETE RAID... by Anne-Marie DUNHILL from Abu Dhabi

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