12
1 Heures d’ouverture du Secrétariat : Lundi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00 Mardi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00 Mercredi de 9 à 12h00 fermé Jeudi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00 Vendredi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00 tél : 087/88 17 45 fax : 087/66 06 88 Discriminations sociales La population de l’Inde actuelle est le résultat de son histoire qui commence bien avant que celle de l’Europe soit connue : celle de ses tribus auxquelles appartiennent les gypsies (tous les gitans, gens du voyage, etc., quel que soit le nom qui leur est donné, sont issus du subcontinent indien), celle des dravidiens, maintenant dans le sud, celle des descendants des envahisseurs venus du Nord, les conquérants Alexandre le Grand, Gengis Khan, les invasions musulmanes, les colonisateurs portugais, danois, hollandais, anglais, français, etc. Le peuplement de l’Inde est toujours constitué en castes qui occupent le haut jusqu’au bas de l’échelle sociale du pays. Ensuite il y a les hors castes, autrefois appelés parias ou intouchables, maintenant dalits et les gens des tribus – tribals –, repoussés dans les zones reculées du territoire et, souvent aujourd’hui, aux abords des villes. En son temps, Gandhi avait voulu réhabiliter les intouchables en les appelant Harijan ou enfants de Dieu. Puis à l’Indépendance de 1947, la Constitution indienne a déclaré illégale, et donc punissable, l’Intouchabilité (mais pas l’existence des castes). (suite de l’article en page 11 et 12) PERIODIQUE TRIMESTRIEL : 3 ème TRIMESTRE 2016 N° D’AGREMENT : P605292 Bureau de dépôt : 4700 Eupen Editeur responsable : R. Julémont Enfants de la Paix adhère au Code Ethique de l’AERF Vous avez droit à l’information Ceci implique que les donateurs et employés sont informés au moins annuellement de l’utilisation des fonds récoltés. Enfants de la Paix compte : BE57 3480 2828 2335 e-mail : [email protected] site : www.enfantsdelapaix.be facebook : Enfants de la Paix Exp. : Enfants de la Paix, ASBL 27, rue de l’Eglise 4840 Welkenraedt NAMASTAI

Enfants de la Paix NAMASTAI · appelés parias ou intouchables, ... e-mail : [email protected] site : ... 2015 2016 food 409.994 481.086

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Heures d’ouverture du Secrétariat :

Lundi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00 Mardi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00 Mercredi de 9 à 12h00 fermé Jeudi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00 Vendredi de 9 à 12h00 de 13 à 17h00

tél : 087/88 17 45 fax : 087/66 06 88

Discriminations sociales La population de l’Inde actuelle est le résultat de son histoire qui commence bien

avant que celle de l’Europe soit connue : celle de ses tribus auxquelles

appartiennent les gypsies (tous les gitans, gens du voyage, etc., quel que soit le nom qui leur est donné, sont issus du subcontinent indien), celle des dravidiens,

maintenant dans le sud, celle des descendants des envahisseurs venus du Nord,

les conquérants Alexandre le Grand, Gengis Khan, les invasions musulmanes, les

colonisateurs portugais, danois, hollandais, anglais, français, etc.

Le peuplement de l’Inde est toujours constitué en castes qui occupent le haut

jusqu’au bas de l’échelle sociale du pays. Ensuite il y a les hors castes, autrefois appelés parias ou intouchables, maintenant dalits et les gens des tribus –

tribals –, repoussés dans les zones

reculées du territoire et, souvent aujourd’hui, aux abords des villes.

En son temps, Gandhi avait voulu

réhabiliter les intouchables en les appelant Harijan ou enfants de

Dieu. Puis à l’Indépendance de

1947, la Constitution indienne a déclaré illégale, et donc punissable,

l’Intouchabilité (mais pas l’existence

des castes). (suite de l’article en page 11 et 12)

PERIODIQUE TRIMESTRIEL : 3ème TRIMESTRE 2016

N° D’AGREMENT : P605292

Bureau de dépôt : 4700 Eupen Editeur responsable : R. Julémont

Enfants de la Paix adhère au Code Ethique de l’AERF

Vous avez droit à l’information Ceci implique que les donateurs et employés sont informés au moins annuellement de l’utilisation des fonds récoltés.

Enfants de la Paix

compte : BE57 3480 2828 2335

e-mail : [email protected] site : www.enfantsdelapaix.be

facebook : Enfants de la Paix

Exp. : Enfants de la Paix, ASBL 27, rue de l’Eglise 4840 Welkenraedt

NAMASTAI

2

Le mot du fondateur

En septembre je repartirai pour un voyage en Inde. J’en suis vraiment ravi car ce sera mon premier voyage cette année mais d’autre part je suis un peu attristé

car ce sera probablement mon dernier.

En effet, le temps avance et mon âge le suit entraînant avec lui des difficultés de

me déplacer ainsi que des petits « bobos » de personnes âgées. Certes, il faut

que j’accepte la vie comme elle vient mais comme disait George Chakiris :

« Quel que soit l’obscurité du moment, l’amour et l’espoir sont toujours possibles ».

Quand je quitterai les homes ce sera sûrement un temps obscur dans ma vie mais l’amour que j’ai donné à ces projets durant 35 ans ne me quittera jamais.

D’autre part, étant donné la grande motivation qui anime les membres du

Comité en Belgique et le travail courageux qu’effectue le nouveau Président, l’espoir que ce travail continuera sans fin restera toujours au fond de mon cœur.

A mon retour, je vous ferai part de mes derniers sentiments.

Avec moi, ayez confiance, les enfants sont en de bonnes mains.

Enfants du home d’Hyderabad (Malkapur)- juin 2016

Joseph Weber, fondateur.

3

Le mot du président Thérèse de Lisieux se savait petite et faible. Elle propose le chemin de confiance

d’abandon : « C’est la confiance, rien que la confiance qui conduit à l’amour» (LT

197).

A lire ces mots, je nous vois tous : les sympathisants de notre association, les

donateurs d’une fois, les travailleurs bénévoles infatigables, les gestionnaires, les

adhérents, les organisateurs d’activités de récolte de fonds, l’Etat Belge et ses réductions fiscales pour les dons, les Communautés et leurs subsides, le

donneurs d’un coup de pouce, la porte ouverte qu’on n’attendait pas, etc.

Je vois toutes ces personnes, ces groupes de gens et même ces institutions qui

font ce pas de confiance, d’abandon pour l’amour d’enfants qu’ils ne connaissent

pas ; ces enfants dont ils ne sont jamais certains que tout ce qui doit leur être

donné leur est donné.

Oui, vous qui nous lisez, qui abandonnez dans les mains de quelques-uns,

Indiens et Belges vos efforts de travail, d’aide, de temps ou d’argent sans poser de question, sans vouloir même percevoir le fruit de vos efforts, vous faites

confiance et, intimement, vous croyez que cela conduit à l’amour.

Alors quand nous sommes confrontés à la longue distance, à la différence

culturelle, à la langue différente, à une autre organisation sociétale, à une

philosophie lointaine, faire le choix de la confiance prend toute sa dimension : le

retour n’est jamais prévisible, ou si peu.

Et quand la déception d’une réponse malvenue, d’une réaction inattendue ou

d’une décision inadéquate nous surprend et qu’à l’aveuglette nous continuons à investir en confiance, alors nous prenons le chemin de la Petite Thérèse : celui

qui conduit à l’amour et immanquablement au succès de l’action.

Ce sont les réflexions timides d’un président heureux d’être entouré de tant de

générosité.

En toute amitié,

Votre président, Richard Julémont.

Nouvelles d’Inde

Depuis notre dernier Namastai et les congés scolaires indiens, nous avons reçu

les résultats du secondaire supérieur. Quatre de nos élèves du home d’Hyderabad (Malkapur) inscrits au collège – soit en 11ème et 12ème classe – ont

réussi leurs examens : en "a", Ravali Chanda et Bhavani Gudla, les deux

lauréates en qualification "aide-soignante" et en "b" les deux lauréats en

qualification "technicien de laboratoire". Vous pouvez voir aux résultats (page suivante, note sur 500 en-dessous des photos des étudiants) que ce sont de

brillants élèves.

Tous les enfants des homes ont repris le chemin de l’école et cela se passe bien.

4

Le gouvernement indien a décidé de promouvoir les « English medium school ».

Ce sont des classes où le premier média utilisé est l’anglais. Le gouvernement souhaite favoriser ce genre de classes et augmenter significativement leur

nombre. Il s’est donné pour échéance juin 2017.

Nous savons déjà que les parents des enfants au home sont très demandeurs.

Mais il est également nécessaire de signaler que le niveau d’anglais de certains professeurs n’est pas toujours adéquat. Le conseil d’administration s’est saisi de

la question et une analyse est d’ores et déjà en cours.

Nous venons également de recevoir une autre bonne nouvelle en provenance

d’Inde. Nous avons reçu du gouvernement la reconduction pour 5 ans de

l’autorisation relative au FCRA (foreign contribution regulation act). Il s’agit d’une loi votée par le parlement indien en 2010 régulant la donation à des associations

de fonds en provenance de l’étranger.

Il y a deux ans, cette autorisation était encore permanente. Malheureusement, le

nouveau gouvernement a imposé son renouvellement tous les 5 ans.

5

Plus de 15000 ONG se sont déjà vues refuser la reconduction de leur permission. C’est donc une excellente nouvelle, les responsables en Inde sont très heureux.

Le 26 juillet dernier, les responsables du home d’Hyderabad ont eu la visite

surprise des inspecteurs du ministère de l’éducation du gouvernement du Telangana. Ils ont contrôlé l’état des toilettes, des classes, du laboratoire de

science, de la bibliothèque, du local informatique ainsi que tous les agréments et

autorisations. Ils étaient visiblement très satisfaits. Voici leur commentaire : « Votre organisation réalise un excellent travail, sans aucune publicité et nous

apprécions vivement. »

Notre président s’est rendu en Inde fin juin. Il a passé du temps dans nos deux homes. A Malkapur, suite au manque de pluie – c’est là que l’on se rend compte

de l’immensité de l’Inde où d’autres régions telles que l’Est, notamment l’état de

l’Assam, sont noyées par la mousson –, tous nos champs ne sont pas cultivés. Seul celui du bas a été utilisé pour planter du riz. Les responsables attendaient la

pluie pour envisager les autres cultures.

Notre voisin à Malkapur élève 150.000 poules en batterie. Elles sont

enfermées par 3, en cage. Elles

fournissent chaque jour 60.000 œufs. En Belgique, les œufs sont collectés et

emballés par une chaîne mécanique

contrôlée électroniquement. En Inde, ce sont des ouvrières qui collectent les

œufs. Pourquoi ? Simplement parce

que ce personnel coûte moins cher

qu’une chaîne automatique… Money first, as usual… Ci-joint une photo de

la poultrie.

6

Au home de Randam (Tiruvannamalai), les enfants ont investi les lieux. Ils sont évidemment ravis ; ils bénéficient maintenant d’un réfectoire avec des tables et

des bancs, ils ne doivent plus manger par terre. Il y a suffisamment de toilettes,

l’espace dans les dortoirs est adéquat, les pièces sont carrelées. Il s’agit pour

eux d’un fameux changement. Les membres du staff sont également très contents. Les cuisinières notamment

ont toute la place pour travailler.

Encore un grand merci à vous tous qui, par votre support, avez rendu ce projet possible.

La seule petite remarque, qui puisse être faite – et cela a fait tiqué le conseil

d’administration – est que l’aire de jeu allouée aux enfants pourrait être plus

grande au vu de la dimension du terrain. Les responsables ont en effet labouré la

majeure partie du terrain et planté des cacahuètes. Cela ne durera pas…

Dans le courant de ce mois, M. Weber se rendra en Inde. Plusieurs personnes

proches de l’asbl, dont des vendeuses, accompagnées de Jean et Elisabeth Hugo iront le rejoindre dans les homes avant de visiter un peu l’Inde. Nous ne

manquerons pas de revenir vers vous avec photos et témoignages.

7

Terrain du home de Tiruvannamalai labouré pour la plantation de cacahuètes - juin 2016

AG du 24 avril 2016

Addendum : Une erreur de calcul électronique s'est produite au moment de la

transmission des fichiers des comptes présentés à l'AG. Le tableau figurant en page 10 du Namastai du 2ème trimestre 2016, le tableau qui suit et le tableau

en page 12 sont erronés. Vous trouverez ci-dessous les tableaux corrigés et qui

concordent avec les autres.

ŒUVRES

HYDERABAD - HOME/ECOLE 89.753,0 56.787,97 -32.965,03 106.548,00 49.760,03 41.198,12 -15.589,85

HYDERABAD - CONSTRUCTION 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

MADRAS/TIRU- HOME 32.288,57 28.216,49 -4.072,08 89.720,00 61.503,51 56.495,37 28.278,88

TIRU - CONSTRUCTION 2.571,43 118.749,26 116.177,83 0,00 -118.749,26 0,00 -118.749,26

HYDERABAD - NURSERIE 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2.593,75 2.593,75

HYDERABAD - ATELIER DECOUTURE 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2.127,50 2.127,50

CHANTIER DE SOLIDARITE 500,00 1.273,26 773,26 2.700,00 1.426,74 1.981,00 707,74

125.113,00 205.026,98 79.913,98 198.968,00 -6.058,98 104.395,74 -100.631,24

A REPORTER 23.269,37 -50.078,28 73.347,65 -47.830,00 -2.248,28 37.718,59 -87.796,87

Compte d'affectation

REPORT ANTERIEUR 16.894,99 66.973,27 S / O S / O S / O 29.254,68 S / O

RESULTAT DE L'EXERCICE 23.269,37 -50.078,28 S / O S / O S / O 37.718,59 S / O

FONDS AFFECTES -12.000,00 0,00 S / O 0,00 S / O 0,00 S / O

BENEFICE REPORTE 28.164,36 16.894,99 S / O S / O S / O 66.973,27 S / O

8

CHENNAI/TIRUVANNAMALAI ACTUAL BUDGET

2015 2016

food 409.994 481.086

salaries food 130.000 149.500

cloths (uniforms + civil) 43.325 56.800

cosmetics 35.767 62.500

education 111.492 299.500

salaries education 105.650 127.500

accomodation 409.057 428.000

administration 15.103 30.000

salaries administration 407.663 542.500

hospitality 2.508 3.000

health 7.049 5.000

salaries health 0 41.250

recreation 3.811 16.000

medical insurance

17.500

pension

0

grants to boys families

0

moving expenses

40.000

Tiru investment finalization 6.662.953 140.000

bank interest -21.447 0

boys rental deposit returned -9.000 0

total 8.313.925 2.440.136 ROUPIES

34859,09 EUROS

Grand total 13.636.136 8.722.931 ROUPIES

124.613,30 EUROS

Pour ne pas oublier…

Souper de Bruxelles

Marcel et Frédérique GILON ainsi que l’équipe bruxelloise de la Cie des Indes à

Woluwe est heureuse de vous annoncer que son prochain repas annuel en faveur des Enfants de la Paix aura lieu le dimanche 16 octobre à 12h15 dans les

locaux de la salle Quo Vadis (paroisse du Divin Sauveur, rue Aimé Smekens 82

à 1030 Schaerbeek-lez-Bruxelles).

La salle ne permettant que de recevoir 60 personnes, il est indispensable de

réserver (à partir de septembre), soit par tél : 02/770 90 93, gsm : 0477/135

905 ou courriel [email protected]

Un courrier détaillé sera envoyé aux habitués courant du mois de septembre.

D’avance merci et au plaisir de se revoir en bonne compagnie… des Indes !

9

Magasins de seconde main

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le magasin d’Eupen marche bien et

ce grâce au dévouement de Helga et à la bonne collaboration de Rési. Merci aussi à toutes les bénévoles.

Pour rappel, l’Asbl possède trois magasins de seconde main :

Verviers rue de l’Harmonie, 36 Welkenraedt rue de l’Eglise, 12

Eupen Klötzerbahn, 12

Vous y trouverez :

vêtements pour dames, hommes et enfants chaussures,

livres,

articles de petites brocantes (vaisselle, etc.)

maroquinerie, jouets,…

en parfait état, propres et à petits prix.

Heures d’ouverture :

Verviers Welkenraedt Eupen

Lundi 10-16 10-17 fermé Mardi 10-16 10-17 10-18

Mercredi 10-16 10-17 10-18

Jeudi 10-16 10-17 14-18 Vendredi 10-16 10-17 10-18

Samedi 10-16 10-14 10-14

Nous recherchons activement des vendeuses bénévoles pour le magasin d’Eupen.

Si vous êtes intéressés, merci de téléphoner au bureau de l’Asbl : 087/88.17.45

Assemblée générale du 26 mars 2017

INVITATION A TOUS : notre prochaine Assemblée Générale se tiendra le 26 mars

2017 ! Vous nous aurez aidés en 2016 ? Alors nous vous y attendons pour assister aux débats de nos membres effectifs et prendre avec nous le goûter de

l'amitié (art. 8 et 9 des statuts).

Remerciements

Nous souhaitons remercier et féliciter chaleureusement Madame Simone et

Monsieur Jean THIELEN-VANDERTHOMMEN qui habitent rue des Wallons 10

à Welkenraedt. A l’occasion de la fête de leurs noces d’or ce samedi 25 juin dernier et, suite aux dons reçus, ils nous ont remis une enveloppe de 1.000

euros ! Merci à vous, cela est vraiment extraordinaire.

10

Comme les années précédentes, le souper de printemps de Chôdes s'est déroulé sous le signe de la convivialité.

La nouvelle équipe a été appréciée tant pour sa disponibilité, son dynamisme, sa

bonne humeur que pour ses talents culinaires.

Avant, pendant et après le repas, leur engagement n'est pas passé inaperçu. Merci les jeunes. A l'année prochaine.

Nous remercions toutes les personnes qui ont participé à la marche parrainée du 16 mai dernier. Ce fût un plein succès, une cinquantaine de goûters et à peu

près autant de soupers. Cette activité a permis de récolter près de 820 €.

Belle ambiance, amis fidèles : un groupe d'habitués fidèles aux marches de Edp,

des amis de la chorale paroissiale de Jalhay, des amis de Verviers (groupe de danse "La Ronde"), etc.

Sans oublier la bonne cuisine et les bons services de plusieurs membres de

l’asbl. Merci à l'administration communale de Baelen (Membach) qui a gracieusement

mis à disposition une salle communale pour permettre ces bénéfices.

Neues von Kinder des Friedens

Am 2. Juli fand das Benefizkonzert für Kinder des Friedens in Kelmis statt.

Es war ein wunderschönes abwechslungsreiches Konzert. Den Anfang machte Cantabile mit seinem Repertoire zum Frühlinsanfang.

Danach sangen sich die Kinder der Gemeindeschule Kelmis in die Herzen der

Zuhörer, nach dem Motto "Kinder singen für Kinder".

11

Anschließend sang der Kelmiser Chor ein kurzweiliges Repertoire. Anschließend traten alle zusammen nochmals auf.

Vielen Dank an alle Mitwirkenden und Sponsoren, der Reinerlös beträgt 700 €.

Am 9. April wurde unser Second Hand Shop in Eupen eröffnet.

Viele fleißige Hände waren nötig um dieses Geschäft zu eröffnen.

Seit 4 Monaten läuft das Geschäft sehr gut. Ein großer Dank gilt allen, die sich täglich ehrenamtlich einsetzen, damit alles gut

läuft, vielen Dank, merci à tous !

Wir nehmen weiterhin während den Öffnungszeiten ihre Kleider- und

Sachspenden entgegen. Wer sich ehrenamtlich engagieren möchte, meldet sich bitte bei Helga 087/ 55

26 51 oder Resi 087/56 05 22.

Discriminations sociales (suite de la première page)

La République indienne a, dès l’Indépendance en 1947, favorisé le

développement de ses classes « basses » ou « arriérées » : dalits, tribus, avec

un système de réservation de places, c'est-à-dire en appliquant des quotas, pour

les écoles, les « college » universitaires, les emplois dans la fonction publique, etc., afin d’encourager l’éducation et préparer des élites pouvant participer au

développement de la nation. Cette discrimination positive qui dure depuis près

de 70 ans a commencé de porter ses fruits. Il y a même eu un Président de l’Inde d’origine dalit !

Mais comment cela se passe-t-il dans la vie courante ? Les dalits sont-ils considérés au niveau des autres couches de la population ?

Une première réponse pourrait être génétique : en effet, une étude réalisée par

des chercheurs du National Institute of Biomedical Genomics, proche de Calcutta, a été rapportée par le journal Hindu du 31 janvier 2016.

Le sujet était l’étude des variations génétiques de différents groupes ethniques

situés aux 4 coins de l’Inde. Jusqu’alors, on pensait que la population était issue de 2 ancêtres génétiques, l’un étant au sud, l’autre venant du nord. La réalité

s’avère plus compliquée, il y aurait au moins 4 influences principales qui ont

laissé leur trace génétique : les dravidiens du sud, les indoeuropéens venant du nord, les austro-asiatiques et les tibéto-birmans.

Certains résultats vont dans le même sens que ce que nous savons de l’histoire

ancienne du subcontinent indien : Des groupes ne se sont pas ou peu mélangés au cours des siècles, gardant

leur pureté génétique, tels les représentants des castes supérieures, tant

du nord que du sud. Il en est de même, mais pas pour les mêmes raisons, de certaines tribus

vivant dans les montagnes du sud et la zone centre de l’Inde. Sans doute

en raison de leur isolement dans des zones reculées, parfois

montagneuses. La plupart des groupes étudiés forme une mosaïque des 4 types d’ancêtres

définis précédemment.

12

De manière surprenante, aucun groupe de dalits n’a fait l’objet de cette publication. Manque d’intérêt? Disparité de leurs groupes?

A coup sûr, les discriminations négatives à l’égard des dalits (et aussi des

tribaux) sont encore fortes dans le pays. Le fossé entre classes de la société devrait toutefois, peu à peu, se réduire dans les grandes villes où peuvent jouer

les fruits de l’instruction et des opportunités de travail, notamment dans

l’informatique et le commerce, où les critères de choix ne sont pas basés sur la naissance ou le milieu d’origine.

Mais dans les villages et petites villes où tout le monde se connaît, la mixité n’est

pas encore pour demain ; voici quelques faits glanés dans la presse de ce début d’année 2016 :

Les viols de jeunes filles d’origine sociale basse semblent être les plus

fréquents. On rapporte que dans une école, les enfants dalits sont acceptés (c’est la

loi), mais on exige d’eux, seuls, qu’ils nettoient les latrines.

Dans le district de Villupuram, attenant au Territoire de Pondichéry (sud-est de l’Inde), tous les vidangeurs de toilettes publiques, près d’un millier,

sont des dalits. Les efforts pour engager des hommes d’autres classes ont

été vains jusqu’à aujourd’hui.

Un peu partout, des dalits, pourtant de religion hindoue, se voient refuser l’entrée de certains temples ou la participation à des fêtes religieuses.

La discrimination se trouve aussi à tous les niveaux des universités,

malgré le fait qu’un nombre croissant de jeunes, issus de classes basses, puissent y entrer, en partie grâce au système de places réservées. Un

étudiant de basse origine doit être très brillant pour ne pas subir des

vexations de ses collègues comme de ses professeurs qui leurs disent: « le niveau général de la classe baisse à cause de vous qui êtes entrés par

faveur » alors que souvent ils sont les meilleurs de la classe !

Des professeurs, de basse extraction sociale, ont, aussi, du mal à assurer

leur enseignement, stigmatisés comme « le professeur dalit » plutôt que « le professeur de sociologie » !

Un étudiant s’est suicidé dans une université (voir notre Namastai de mars

2016), ce n’était pas le premier. Une controverse s’est développée, jusqu’au sommet de l’Etat indien, pour savoir s’il était vraiment dalit : s’il

ne l’était pas, sa mort ne pouvait pas avoir une origine raciste de la part

des autres étudiants,… Ce qui arrangeait le gouvernement actuel, souvent soupçonné de favoriser les castes.

Comment imaginer que 70 ans de discrimination positive seraient suffisants pour

transformer les mentalités après tant de siècles au cours desquels cette partie de la population a été mise à l’écart et asservie par les autres et que la soumission

de celle-ci a été le fondement de l’équilibre de la société depuis au moins 30

siècles.

Il faut, malgré tout, rester optimiste, car l’évolution accélère tellement, à

l’échelle mondiale, que ce qui est encore vrai aujourd’hui sera peut-être, demain,

totalement dépassé. Ce qui est important aussi est le fait que ces actes de discrimination négative sont connus de tous puisque publiés dans la Presse

nationale comme locale ; les discriminations ne sont plus taboues.

(Source : Volontariat Inde, trimestriel avril-mai-juin 2016)