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Enfants du monde Exemples de mises en couleurs et légendes des illustraons Accompagne les fichiers d’impression des dessins au trait à copier, à tracer ou à colorier. Ce document est offert aux écoles, centres communautaires et groupes de dessin par les sites : jetracelavie.info dessinerlavie.org ainsi que par Catherine Gegout, auteure des textes et des photos dont s’inspirent les illustraons. Voir son site au : catherinegegout.com

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  • Enfants du monde

    Exemples de mises en couleurs et légendes des illustrations

    Accompagne les fichiers d’impression des dessins au trait à copier, à tracer ou à colorier.

    Ce document est offert aux écoles, centres communautaires et groupes de dessin par les sites :

    jetracelavie.info

    dessinerlavie.org

    ainsi que par Catherine Gegout, auteure des textes et des photos

    dont s’inspirent les illustrations. Voir son site au :

    catherinegegout.com

  • Au Paraguay, il y a de très nombreux bidonvilles autour de la capitale, Asuncion. Les conditions de vie y sont difficiles. Ces enfants du bidonville San Luis vivent avec leur mère, qui s’occupe d’eux avec beaucoup de tendresse. Malgré leur pauvreté, ils sont toujours bien traités, propres et joyeux.

    Paraguay

    Lui, c’est le petit frère des deux enfants qui sont au-dessus. Il tient la main de sa maman; il se sent protégé.

    Au Paraguay, dans le bidonville San Marco. La pluie s’est mise à tomber très fort et tout le monde - les enfats, les cochons, les poules, etc. - a trouvé refuge sous un toit de bois. Les enfants ont bien ri. Elle avait un regard vraiment coquin sous ses cheveux trempés.

    Toujours à San Marco, sous la pluie. Elle aussi a bien ri. Mais ces enfants ont une vie très difficile. Dans son bidonville, par exemple, il n’y a pas d’eau courante, juste un trou dans le sol dont on tire, avec un seau, une eau polluée qui rend les enfants malades.

    Toute fière de me montrer son cahier d’école, elle avait six ans

    et savait déjà bien lire. C’était la fille d’un de mes amis, dans le bidonville de Guayaibity, au

    Paraguay.

  • Au Paraguay, la tradition veut qu’à Noël, on mette dans les maisons de grands épis de fruits provenant d’une variété de palmier qui sent très bon. Des familles entières s’installent sur les trottoirs pour les vendre. Cet adolescent, appuyé contre un mur, fier et un peu à l’écart, était avec sa famille.

    Victoria et sa petite fille. Victoria a eu 17 enfants. Elle a réussi à les faire vivre, dans le bidonville de Marquetalia, au Paraguay, en élevant des poules et en vendant des plats qu’elle cuisait dans ce tatakua. C’est le nom en guarani de leur four traditionnel en briques de terre dans lequel on fait cuire les chipas, des galettes à base de maïs et d’amidon qui sont l’essentiel de l’alimentation des pauvres de ce pays. Les gens parlent le guarani, une langue indienne, de même que l’espagnol.

    Dans le petit bidonville de Santa Catalina, au Paraguay, les habitants ont obtenu du gouvernement les matériaux pour construire une maison par famille. Les voisins s’entraident et les enfants participent, même les tout petits comme celui-ci.

    Nous sommes encore dans le bidonville de Santa Catalina, au Paraguay. Ce garçon et son frère travaillent avec leurs parents à construire leur maison. Son rôle, ce jour-là, est de mélanger le

    ciment. Un travail dur pour ses 10 ans, mais qu’il est fier de faire. Bientôt, pour la première fois, il va emménager dans une vraie

    maison, qu’il aura contribué à construire.

  • Colombie

    Dans la zone humanitaire, à Cacarica, en Colombie, deux petits enfants d’origine africaine, descendants des anciens esclaves, jouaient avec leur ami indien, dont les ancêtres étaient les premiers habitants de l’Amérique du Sud. C’était émouvant de voir ces enfants aussi naturellement heureux ensemble et de penser à toute l’histoire qu’ils représentaient sans le savoir encore.

    Dans la zone humanitaire, à Cacarica, en Colombie, une petite fille descendante d’esclaves africains exprime sa tendresse à son amie indienne qui vit dans un village voisin.

    Cette petite indienne wounaan vit dans le parc naturel du Darièn, en Colombie. C’est situé juste à la frontière du Panama, à trois ou quatre heures à pied de la zone

    humanitaire habitée par des Colombiens d’origine africaine avec qui les indiens vivent en bonne entente. Ils essayent de

    défendre ensemble leur territoire, toujours menacé par le gouvernement et les gros industriels qui veulent s’accaparer

    ses richesses naturelles.

  • À la grande manifestation des indiens en Colombie, chacun participe. Les enfants peignent une grande banderole que leurs parents vont

    porter. En 2008, des milliers d’indiens on traversé à pied tout le pays pour venir manifester à Bogota, la capitale. À cette occasion, ils ont réclamé le droit de vivre en paix, le droit à la santé et à l’éducation pour leur peuple qui est victime de beaucoup de violences et que

    l’État colombien laisse dans la misère.

    A Bogota, garçons et filles sont tous très appliqués lorsqu’ils créent des motifs colorés sur la grande banderole commune derrière laquelle ils vont bientôt défiler.

    En Colombie, dans la forêt tropicale située près de la frontière du Panama, vivent des communautés

    d’origine africaine. En 1997, les parents de cette petite fille ont fui avec les autres habitants du village après un massacre perpétré par l’armée colombienne

    et les paramilitaires. Depuis, beaucoup de gens sont revenus et ont créé des « zones humanitaires » pour essayer d’y vivre en paix. La cuisine se fait dehors, au feu de bois. Dans sa marmite, il y a du manioc. C’est

    la base de leur alimentation. Ici, les enfants sont nombreux et joyeux.

    Lors de la Minga Indigena, les indiens ont traversé la Colombie à pied par milliers pour défendre leur culture ainsi que leur droit à la vie, à la santé et à l’éducation. Les familles entières y participaient, et au cours de la grande manifestation à Bogota, la capitale, ce père ne s’est séparé ni de son enfant, ni de son haut-parleur.

  • Équateur

    L’eau est le milieu naturel des enfants d’Amazonie. Tous petits, ils nagent, conduisent des pirogues, pêchent. L’Amazonie est immense, et son territoire s’étend sur plusieurs pays. Cet enfant vit en Équateur, dans un très bel endroit qui s’appelle Shandia.

    En Équateur, la petite ville de Salinas de Bolivar est nichée sur une pente raide de la montagne. Un climat

    dur, une vie difficile pour des générations de paysans, à la merci des riches propriétaires. Il y a quelques années, ses habitants ont relevé la tête, créé de petites coopératives,

    toute une économie qui leur a permis de gagner leur indépendance, d’améliorer leurs conditions de vie en

    décidant ensemble. Rencontré dans la rue, ce petit gavroche au chapeau noir, espiègle et hardi.

    Dans la province d’Esmeraldas, en Équateur, de petites coopératives assurent la production de cacao. C’est un produit très apprécié pour l’exportation, pour la fabrication du chocolat. Mais ceux qui le produisent sont très pauvres. Lorsque les sacs de cacao sont chargés dans le camion, une nuée d’enfants viennent profiter du spectacle.

  • A Quito, la capitale de l’Équateur, ce garçon s’est installé à un carrefour, et à chaque feu rouge, il fait des pirouettes pour récolter quelques pièces des automobilistes. Et son ours en peluche participe au spectacle.

    En Équateur, l’artisanat est magnifique. Ici, dans le grand marché d’Otavalo, on trouve des tissus multicolores, des calebasses sur lesquelles sont gravées finement de très jolies scènes, des instruments de musique, de la poterie, du cuir, etc. Les enfants des vendeurs et vendeuses s’amusent dans le marché ou restent sagement assis derrière leur stand. Ceux- là gardent leur petit frère qui boit son biberon dans son panier-berceau.

  • Brésil

    A Rio de Janeiro, au Brésil, il existe des quartiers très pauvres, qu’on appelle des favelas. On y trouve des maisons construites par les gens eux-mêmes ou simplement des baraques de tôle et de bois. Au coeur de l’immense favela Rocinha, cette petite fille attendait sur un banc que l’école ouvre, une belle école construite pour les enfants du quartier.

    Le Xingu est un grand fleuve splendide. Affluent de l’Amazone, il est enfoui dans la jungle brésilienne. De temps en temps, un petit village. Ces enfants vivent à Ressaca, un village de chercheurs d’or. On trouve un peu d’or dans la région, mais les habitants de ces villages sont très pauvres.

  • Les Brésiliens adorent le rythme et la musique. Dans les rues de São Luís, une belle ville de la côte nord du Brésil célèbre pour ses façades décorées de céramique, ce tout petit garçon danse au rythme de la samba qui s’échappe de la maison voisine. Quel âge a-t-il? Deux ans, peut-être.

    Sur les berges sauvages du rio Iriri, un affluent du fleuve Xingu, en Amazonie

    brésilienne, vivent deux jeunes frères et leur famille. Ils vivent en autosubsistance,

    cueillent les fruits de la forêt, pêchent, chassent et cultivent un petit lopin de terre. Assis sur les rochers au bord du

    fleuve, celui-ci rayonnait de bonheur en jouant avec son enfant, qui n’était alors

    qu’un tout petit bébé.

  • Mexique

    Au Mexique, au cœur de la péninsule du Yucatan, se trouve la belle ville de Valladolid, qui date de la conquête espagnole. Les rues sont dallées et les maisons peintes de couleurs douces ou vives : vert, rouge, beige, bleu, rose et d’autres encore. Les fenêtres et les portes sont entourées d’un bandeau blanc. Cette petite fille plaquée contre le mur est un peu intimidée mais en même temps très contente d’être photographiée dans sa belle jupe rose vif.

    Au Mexique, comme dans toute l’Amérique latine, de nombreux enfants travaillent. Cette petite fille était

    heureuse de poser devant son étalage de fruits et légumes : pitayas, mangues, chayottes, citrons et autres,

    tous plus délicieux les uns que les autres. C’était au marché de Campeche, une très belle ville ancienne du

    Yucatan classée au patrimoine de l’humanité.

    Au Mexique, dans le Chiapas, ce garçon vit dans une cabane située dans un petit hameau indien dans la montagne de San Juan Chamula. À la mort de son père, sa tante, une femme extraordinaire qui n’avait pas d’enfants, l’a adopté ainsi que sa mère et ses six frères et soeurs. C’est une famille si pauvre qu’ils n’ont souvent rien d’autre à manger que quelques tortillas de maïs. Son rôle à lui, c’est de couper le bois, et il est fier de l’adresse avec laquelle il manie sa machete.

  • Venezuala

    Dans la banlieue de Caracas, la capitale du Venezuela, de très nombreux quartiers occupent les flancs de montagne. Les maisons sont construites par des familles pauvres, comme celle de cette petite fille. Dans ces quartiers, le gouvernement du Venezuela a installé des centres de santé de bonne qualité où pratiquent des médecins cubains.

    Dans ce même quartier de la banlieue de Caracas, elle est venue avec sa mère participer à un atelier

    où les habitants font ensemble l’inventaire des besoins de leur quartier et des solutions

    Santa Cruz est une ville de Bolivie dominée par une classe riche et blanche qui n’a jamais accepté que le pays ait un président indien qui met en oeuvre une politique sociale. En 2008, ces gens ont organisé un referendum pour tenter de rendre leur province autonome. Des manifestations populaires ont eu lieu pour faire échouer ce projet. Cette femme, qui portait son bébé dans un châle à rayures multicolores, y participait.

    Bolivie

  • Pérou

    Au Pérou, au cœur de la zone amazonnienne, la ville d’Iquitos était autrefois la capitale du caoutchouc. On ne peut y aller qu’en bateau ou en avion. Ces enfants habitent dans le quartier très pauvre de Belem, au bord de l’Amazone. Leurs maisons sont construites sur pilotis, parce que le fleuve peut monter très haut. Alors les gens se déplacent en bateau.

    Sur le lac Titicaca, au Pérou, juste à la frontière de la Bolivie, un petit peuple indien vit sur des

    îles flottantes artificielles faites de totora, les roseaux qui poussent dans le lac. Le sol, les huttes, le mobilier, les bateaux, tout est en

    faisceaux et tresses de roseaux.

  • Haïti Elle s’appelait Solène. Gaie et espiègle dans sa robe multicolore, elle transportait je ne

    sais quoi dans un sac en plastique, sur sa tête. C’était dans les gravats de la ville des Gonaïves, en Haïti, en 2007. Cette ville est

    régulièrement ravagée par les cyclones.

    SénegalEn Afrique, près de la capitale du Sénégal, Dakar, il y a une grande banlieue pauvre qui s’appelle Guediawaye. Cette adolescente est en train d’étudier dans son école. Elle a de la chance parce que beaucoup de filles au Sénégal ne vont pas longtemps à l’école. Alors des femmes et des professeurs se battent pour que les filles puissent aller à l’école pour être instruites et pouvoir décider de leur avenir.

    Ce garçon était dans la même école au Sénégal, à Guediawaye. Il y a là-bas des professeurs qui sont convaincus de l’importance de l’éducation et qui arrivent à faire fonctionner l’école, sans aucun moyen, sans salaire pour eux-mêmes, juste avec la force de leur volonté, leur amour des enfants et l’aide des gens du quartier.

    Porter sur son dos son petit frère enroulé dans un pagne, elle a su le faire très tôt, comme la plupart des petites Africaines. Elle habite à Saint-Louis du

    Sénégal, une belle ville ancienne située au bord de l’océan, le long d’une côte de sable.

  • Sans-papiers

    Ces enfants chinois participaient à une manifestation à Paris. En France, les étrangers ont beaucoup de difficultés lorsqu’ils y viennent pour travailler et avoir une vie meilleure. Ils sont poursuivis par la police, et les familles sont souvent séparées. Beaucoup de gens les aident. Ils pensent que ces enfants doivent pouvoir vivre sans peur avec leur famille, qu’ils font partie de la jeunesse et de l’avenir de la France elle-même. Il y a beaucoup de manifestations pour les défendre.

    En France, les étrangers sans papiers sont très mal traités. La mère de ce petit garçon chinois de trois ans a été arrêtée à Paris, et les parents d’élèves de l’école de ses enfants ont organisé une grande manifestation de rue pour obtenir sa libération. L’enfant, épuisé, s’est endormi dans les bras d’un adjoint du maire solidaire des manifestants et arborant son écharpe bleu, blanc, rouge. Ils ont gagné : la maman a été libérée.

    Encore une manifestation pour la défense des étrangers sans papiers en France, à Paris. Voici un petit

    Africain. Il est encore un peu jeune pour comprendre ce qui se passe, mais il est là, dans sa poussette, avec

    ses parents.