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Engagés dans la foi Le relais www.paroissesaintleulaforet.fr VOTREJOURNALCATHOLIQUEDINFORMATIONI I PAROISSEDE SAINT-LEU- LA-FORêTI1,50 e IN° 133ISEPTEMBRE 2015 Dossier pages 6 à 10 : L’argent

Engagés dans la foi - Paroisse de Saint Leu-la-Forêt

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Page 1: Engagés dans la foi - Paroisse de Saint Leu-la-Forêt

Engagés dans la foi

Le relaiswww.paroissesaintleulaforet.fr

Votre journal catholique d’information II paroisse de saint-Leu-La-Forêt I 1,50 e  I n° 133 I septembre 2015

Dossier pages 6 à 10 : L’argent

Page 2: Engagés dans la foi - Paroisse de Saint Leu-la-Forêt

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ça se passe chez nous

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L’argent !

Quand on aborde ce thème, bien souvent, le diable de la discorde pointe ses cornes. Trop, pas assez, mal réparti,

il corrompt, gouverne le monde, rend esclave. Et pourtant, il faut bien de l’argent pour vivre.Profitons de cette année jubilaire placée sous le signe de la miséricorde pour prendre un peu de recul. Le Jubilé, proche du Shabbat juif, est une année où l’on met la terre en jachère, où l’on remet les dettes, où l’on affranchit les esclaves.Ces thèmes guideront les trois numéros de cette année avec des dossiers à propos de l’argent, du pardon et de l’écologie.Notre communauté proposera avant Noël des réflexions, des célébrations autour du sacrement de réconciliation, facette incontournable de notre foi. En effet, combien de personnes ne vivent pas leur vie en plénitude car elles n’acceptent pas certains aspects de leur caractère. La réconciliation avec Dieu est aussi une réconciliation libératrice avec nous-mêmes. Devant cette belle année qui s’ouvre, aiguisons nos outils spirituels. La jachère, le repos… ça se travaille !

Jean-Charles Lefèvre

Le pape François dit : « Offrez à vos enfants la confirmation »

■■■Paroissiens■saint-loupiens,■nous■avons■entamé■en■2014■notre■parcours■de■confirmation,■et■ce,■la■quarantaine■bien■avancée.■Et■nous■avons■reçu■ce■sacrement■le■23■mai■dernier■à■Ozanam.Pour■autant,■le■sujet■de■l’âge■fait■polémique.Est-ce■que■ce■sacrement■doit■être■reçu■avant■la■communion■?■À■l’âge■de■raison■(7ans)■?■Ou,■comme■le■propose■Mgr■Minnerath■(archevêque■de■Dijon),■à■10■ans■car■ l’enfant■serait■capable■«■d’émerveillement,■de■profondeur…■l’âge■de■l’adolescence■étant■beaucoup■plus■perturbé■»■?Jusqu’à■saint■Pie■X,■l’enfant■recevait■le■baptême■puis■l’évêque■passait■tous■ les■trois■ou■quatre■ans■et■confirmait■ les■enfants■baptisés.■Cette■tendance■est■confirmée■par■le■code■du■droit■canonique■en■1983,■ainsi■que■par■le■Catéchisme.Est-ce■que■la■confirmation■doit■être■l’achèvement■de■la■vie■chrétienne■alors■que,■théologiquement,■ la■confirmation■est■ l’achèvement■du■don■baptismal■et■l’Eucharistie■l’achèvement■de■l’initiation■chrétienne■?Pour■ma■part,■du■haut■de■mes■46■ans,■je■me■borne■à■constater■modes-tement■:■Quel■sacrement■!■Quelle■messe■!■Quel■moment■d’intimité■avec■le■Christ■lors■de■cette■célébration■à■Ozanam■ce■23■mai■au■milieu■de■ces■150■adultes■qui■ont■choisi,■cheminé,■reçu■de■leur■plein■gré■la■confirma-tion■et■sont,■aujourd’hui,■prêts■à■tendre,■à■donner,■à■expliquer,■à■s’enga-ger■avec■leur■foi■renouvelée.

J. Grelier

ça se passe chez nous

éditorial

Le re

lais

Des enfants de la paroisse de Saint-Leu en route pour leur première communion.

la photo du mois expression bibliqueLe veau D’Or(Livre de l’exode – Chapitre 32)

Ça se passe du temps de Moïse (vers 1250 avant JC). Pendant qu’il était en train de discuter avec Dieu sur le mont Sinaï où il recevait d’ailleurs les tables de la loi, son peuple ne le voyant plus, prit peur et demanda à aaron (le frère de Moïse) de lui donner des dieux, histoire de se rassurer. C’est vrai qu’ils avaient marché pendant quarante jours pour fuir le Pharaon et que, sans guide, ils étaient un peu paumés. Pour contenter tout ce petit monde, on fondit l’or des bijoux et on créa une statue en forme de veau pour adorer un nouveau dieu. Je ne vous cache pas le coup de gueule de Moïse à son retour… Bon, mais là n’est pas le propos.en fait, le veau d’or symbolise l’illusoire sécurité matérielle. C’est vrai, lorsqu’on a peur, il faut bien se raccrocher à quelque chose. Ici, l’argent est la solution retenue. en vouloir de plus en plus, c’est tomber dans le piège de l’idolâtrie (« j’adore l’argent »)… et entrer en compétition avec les autres et, au final, devenir esclave de ce choix de vie. L’argent adoré et utilisé de cette manière ne nous aide pas à entrer en relation ni à avoir une posture de compassion. La rencontre avec Dieu, que ce soit du temps de Moïse ou aujourd’hui, n’est certes pas toujours évidente du premier coup (on ne le voit pas, on ne le touche pas), mais oh combien plus riche par l’amour qu’il nous donne à recevoir et à transmettre. Ça n’a pas de prix…

Jean Luc Cousineau

carnet■ Ont reçu le sacrement de Baptême :en mars : Le 21 :■Héléna■Costa■de■Parscau.en avril :■Le 11 :■Clémentine■Bastid,■Julie■Da■Silva,■Anna■Belsunce,■Célia■Deville■Chabrolle,■Camille■Guillebaud,■Maureen■Lafron■Gouillieux,■Clara■Leclercq,■Camille■Ponthieux,■Éva■et■Matteo■Santilli,■Alexandre■Roze■Rhoul.■Le 19 :■Enzo■De■Castro,■Kélia■Fernandes■Ferreira■Carvalho,■Noah■Petyt.■Le 26 :■Constance■Derobien,■Raphaël■Yver.en mai : Le 3 :■Aloÿs■Bouvier,■Clément■Michalon.■Le 9 :■Théo■Battut,■Nolhan■Berkes■Catelion.■Le 17 :■Antoine,■Adrien■et■Nathan■Hennache,■Marie■Klimczak,■Lucas■Schneider.■Le 31 :■Théo■Martins,■Kiran■Massamba,■Élya■Pellerin.en juin :■Le 6 :■Théa■Bonald,■Charlotte■Gabriel,■Blanche■Goasdoué,■Emma■Gomery,■Zoé■Moynot,■Laure■Passe■Coutrin,■Maélia■Petit,■Lou-Ann■Weiss.■Le 7 :■Laurine■Phanor,■Jules■Michel■Richard.■Le 14 :■Sarah■Lesne,■Timothée■Volckcrick.■Le 20 :■Élisa■Bal,■Kimberly■Lazare.■Le 21 :■Joshna■Temin,■Élias■et■Sacha■Ban.■Le 27 :■Ruben■Geoffroy.■Le 28 :■Adèle■Bourrel,■Johanne■Lemoine,■Éden■Ribeiro.■en juillet :■Le 3 :■Rosa■Gispert.■Le 4 :■Aénor■et■Abigaël■Messager■Saincotille.■Le 5 :■Elora■Ferrandis,■Louise■Garcia■Princivalle,■Laetitia■et■Susie■Semi,■Léandro■Souteiro,■Aaron■De■Bosse.■Le 12 :■Sandro■Baillot.

■ Se sont unis par le sacrement du mariage :Le 28 mars :■Laurent■Ghozia■et■Christelle■Verdol.■Le 18 avril :■Jean■Devoulon■et■Alexandra■Nowak.■Le 16 mai :■Lucas■Rousseau■et■Elise■Zagaria.■Le 20 juin :■Boris■Leguen■et■Aurore■Vincent.■Le 4 juillet :■Cyril■Gispert■et■Elody■Margot.

■ À été ordonné prêtre :Le 28 juin :■à■Rouen,■Elphège■Caplan.

■ Ont été accompagné de funérailles chrétiennes :en mars : Le 4 :■Robert■Sanier,■90■ans.■Le 9 :■Jacqueline■Carey,■85■ans.■Le 10 :■Raymond■Huleux,■85■ans.■Le 17 :■Monique■Cabillot,■82■ans.■Le 19 :■Raymonde■Pruvost,■94■ans.■Le 27 :■Yolande■Jouan,■92■ans,■et■Anne■Tavernier,■88■ans.en avril :■Le 7 :■Yannick■Hamard,■66■ans.■Le 8 :■Alexandrine■Hernandes,■93■ans.■Le 9 :■Roger■Tellier,■89■ans■et■Jeanne■Hubert,■91■ans.■Le 30 :■Jeanne■Lemercier,■104■ans.en mai :■Le 21 :■Christian■Baudry,■84■ans,■et■Christiane■Comby,■91■ans.en juin :■Le 8 :■Alain■Durand,■61■ans.■Le 17 :■Colette■Sarot.■Le 19 :■Mariette■Nadir,■90■ans.■Le 22 :■Guy■Di■Piro,■90■ans.■Le 25 :■Jean■Pierre■Plos,■66■ans.en juillet : Le 1er :■Solange■Soupiron,■89■ans.■Le 7 :■Evelyne■Fauchon,■90■ans,■et■Thérèse■Romand,■86■ans.■Le 16 :■Thérèse■Norguet,■67■ans.■Le 28 :■Yvette■Guérin,■74■ans.Le relais - journal catholique d’information

Paroisse de Saint-Leu-la-Forêt

Rédaction : 4, rue de l’Église - 95320 Saint-Leu-la-Forêt -www.paroissesaintleulaforet.fr • Directeur de publication : Émeric Dupont • Rédacteur en chef : Jean-Charles Lefèvre • Comité de rédaction : G. Poex, J.-C. Lefevre, A. Colders, J.-F. Giaferri, J. Kerdilès, Ch. Chanel, H. Poullain, J.-F. Rey.Édition et Publicité : Bayard Service Édition – Ile-de-France – Centre -18, rue Barbès – 92128 Montrouge Cedex – Tél. : 01 74 31 74 [email protected] – www.bayard-service.com• Secrétaire de rédaction : Yves Baunez • Création graphique : Arnaud Robinet • Mise en pages : Cécile Martin.Impression : Chevillon, à Sens (89)

Le Père MaxIMe vaLette raPPeLé à DIeuLe 17 juillet, à versailles, on a enregistré le décès du père Maxime valette, 93 ans. Il avait été curé de Saint-Leu de 1985 à 1997. Nos prières l’accompagnent.

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patrimoine

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patrimoineDans la série « ils embellissent notre quotidien »Nelly, Patrick et Gilles voient la vie en roses« Plaisir d’offrir, joie de recevoir. » La devise d’Interflora pourrait être celle de l’équipe de Nelly Fleurs. Leur chaleureux accueil est une valeur sûre depuis une génération à Saint-Leu-la-Forêt.

Nelly Fleurs a assuré la décoration, l’année dernière à Eaubonne, d’un rassemblement bouddhiste autour d’un haut responsable venu du Tibet.Le métier de fleuriste est au confluent de la décoration, de l’aménagement

intérieur, de la jardinerie, du paysa-gisme et de l’urbanisme même (les murs végétaux, comme celui du musée du quai Branly, commencent à faire leur apparition).Mais loin de s’enfermer dans une

quelconque chapelle, Gilles reste curieux et ouvert aux demandes de la clientèle. Il m’explique qu’on ne peut pas faire ce métier si on n’a pas « le truc »… Mais c’est quoi le truc ? Je vous le livre, ne le répétez pas : l’art et le goût de créer à partir de la matière brute. Modestement, dans la petite boutique des Diablots, Gilles et Nelly mettent leur « truc » au service de leurs clients depuis près de trente ans. Comme l’a si bien dit Montaigne : « Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage, au moins, semons des fleurs. » ■

Hélène Poullain

Nelly Fleurs est une épo-pée familiale. Nelly a ouvert sa boutique aux Diablots en 1986, elle avait alors la trentaine

et venait d’opérer une complète reconversion. Le succès étant au rendez-vous, son mari Patrick a lui aussi quitté son emploi salarié pour se former et se lancer dans l’aventure des fleurs. Une deuxième boutique a vu le jour en centre-ville, rue de la Gare, pendant sept ans, jusqu’en 2007. Les enfants ont grandi et ont visi-blement été séduits par l’activité des parents puisqu’ils ont tous les deux embrassé la carrière de fleuriste. Gilles, après s’est formé à l’École fleuriste de Paris, a fait son appren-tissage dans la capitale et travaille dans l’entreprise familiale depuis neuf ans, tandis que sa sœur a ouvert son magasin en Bretagne.Gilles est conscient que le choix de l’artisanat est exigeant. La charge de travail est lourde, six jours sur sept, des concessions s’imposent sur les loisirs, la vie de famille.La jeune génération de fleuristes est aussi plus sensibilisée à l’impact

écologique que ses aînées. Gilles propose volontiers des papiers colo-rés recyclés pour habiller ses fleurs, même si le traditionnel papier cristal reste très demandé.

La fleur résiste à la criseLes grandes étapes de notre vie (bap-têmes, mariage, décès) et les fêtes qui rythment l’année (Saint-Valentin, Fête des mères, Toussaint, Noël, Nouvel an, anniversaires) sont sou-

vent associées aux fleurs. La crise étant passée par là, c’est parfois sur cette touche de fraîcheur éphémère que les familles ou les amoureux vont réduire la dépense. Les budgets se resserrent, certes, mais la fleur, pure, fragile, odorante, reste « le » cadeau par excellence. Laissons la parole au Petit Prince : « Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il fai-sait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère, ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une

occupation très jolie. C’est véritable-ment utile puisque c’est joli. »C’est joli… Au delà de la crise et des horaires exigeants, le fleuriste a pour lui la liberté et la créativité. Armé de son savoir-faire et de sa sensibilité artistique, aucun thème ne résiste à Gilles. Vous pouvez lui demander de créer pour votre mariage, par exemple : une ambiance baroque, « années folles », impressionniste, hawaïenne… Tout est possible. Même des manifestations que l’on imagine a priori assez éloignées de l’univers doux et romantique des fleurs peuvent faire appel à ses ser-vices, comme dernièrement le salon du tatouage.

Pas de limites à la créativitéLes fleurs peuvent être asso-ciées à toutes sortes de maté-riaux et d’accessoires (plumes, f i ls, perles, branchages…) et même à des contenants inatten-dus (brouettes, paniers, pneus, coquillages, amphores…). Gilles s’intéresse aussi à l’art floral japonais, appelé ikebana ou kado, véritable art de vivre et support de méditation.

Armé de son savoir-faire et de sa sensibilité artistique, aucun thème ne résiste à Gilles.

« C’est véritablement utile puisque

c’est joli. »A. de Saint-Exupéry

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eN DIreCt De HOLLaNDe !

une fois par semaine, il faut se fournir dans différents marchés. La Hollande est la plaque tournante du marché mondial des fleurs. 70 % des produits transitent par ce pays. Les fournisseurs hollandais proposent un service de livraison directement dans la boutique, ce qui permet une grande réactivité à la demande.

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Le Dossier

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On est spontanément tenté de dire que, dans la Bible, l’argent est présenté comme néfaste ; et les exemples abondent, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, pour nous conforter dans cette opinion : depuis

les Béatitudes — « Heureux ceux qui ont une âme de pauvre » (Mt 5, 3) — jusqu’aux trente deniers donnés à Judas Iscariote en échange de la désignation de Jésus aux prêtres (Mt 26-14), en passant par les marchands du temple (Mt 21, 12) et par la position de Jésus sur l’argent (Lc 16, 13 ; Lc 18, 24-25).Mais une autre approche de l’argent est aussi propo-sée par Jésus dans la parabole des talents (Mt 25, 14) par exemple, ou dans le passage du tribut dû à César (Lc 20, 20).

Abraham insiste pour payerQuant à l’Ancien Testament, là aussi, que d’exemples des bienfaits et des méfaits de l’argent, comme le pas-sage de la Genèse (Gn 23, 1-17) dans lequel Abraham achète un champ et une grotte pour y ensevelir Sara, son épouse défunte. C’est la première « histoire d’argent » dans la Bible, elle est très instructive. Alors que les fils de Het, chez lesquels Abraham se trouve, veulent lui faire

cadeau de ce lieu en guise de sépulture, Abraham n’ac-cepte pas le cadeau et insiste pour en payer le prix. Pour quelle raison Abraham n’accepte-t-il pas le cadeau pro-posé ? C’est qu’il lui importe que le lieu de la sépulture de Sara soit sa propriété de façon incontestable. Or, seul le prix proposé par les fils de Het et accepté puis payé par Abraham lui en assure cette incontestable propriété, ce qui est absolument indispensable lorsqu’il s’agit d’un lieu de sépulture, fonction que le lieu doit conserver de façon indéfinie dans le temps.

Ne pas avoir peur de l’argentAlors, que comprendre de ce qui nous est dit sur l’argent ? La question est centrale puisque nous ne pouvons vivre sans lui, notre confrontation à son utilisation est quoti-dienne, l’argent nous accompagne dans la plus grande partie des actes que nous accomplissons. Il ne nous est pas demandé d’avoir peur de l’argent, de nous en éloigner comme de quelque chose de malfaisant, mais plutôt de nous méfier de notre propre comportement par rapport à l’argent.Lorsque Jésus évoque « l’argent malhonnête » (Lc 16, 9) ce n’est bien entendu pas de l’argent en tant qu’objet qu’il parle : aucun objet n’est ni honnête, ni malhonnête.

Est-ce l’argent qui est malmené dans la Bible, ou notre comportement par rapport à lui ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord, l’argent en lui-même n’est pas toujours condamné dans les textes sacrés… tant qu’on ne l’idolâtre pas.

Jésus chasse les marchands du temple (vitrail du XIXe siècle – église Saint-Aignan – Chartres)

En revanche, notre approche de l’argent, la façon dont on va le considérer, l’utiliser, elle, est certainement sujette à caution. Lorsqu’il nous dit qu’il n’est pas possible de servir Dieu et l’argent (Lc 16, 13), Jésus évoque là le risque d’idolâtrie, l’amour de l’argent, le « toujours plus ».

Un vecteur d’échangesPourquoi faut-il condamner l’amour de l’argent, le « vou-loir toujours plus » ? Tout simplement parce qu’alors, l’ar-gent devient une finalité en soit. L’utilité de l’argent est liée à la nécessité de donner un poids, une valeur aussi objective que possible, aux choses qu’on est amené à vendre ou à acheter. C’est parce qu’on est arrivé à une limite dans nos capacités à gérer les échanges directs de biens entre eux qu’il a fallu passer par l’instrument intermédiaire qu’est l’argent. Si, contrairement à Picsou, on refuse tant l’amour de l’argent que le « vouloir toujours plus » (l’un étant indé-fectiblement lié à l’autre), l’argent retrouve le rôle qu’il ne doit jamais quitter, celui de vecteur d’échanges : je vends quelque chose à quelqu’un qui me l’achète à prix d’ar-gent convenu ; l’argent devient alors un moyen de mise en relation.

Satisfaction de manques à venirMais revenons sur cette notion de « toujours plus » ; pour-quoi et en quoi est-elle condamnable ? En quoi le fait de posséder de l’argent est-il néfaste ? La possession de l’argent provoque une satisfaction anticipée de manques à venir (manques pas encore identifiés, d’ailleurs). Autrement dit, c’est la jouissance de savoir maintenant

qu’on pourra jouir plus tard (on ne sait pas de quoi) ; la projection au présent de tout ce qui peut s’obtenir dans l’avenir. Alors, l’avenir étant infini (mais pas notre vie…), il provoque une quête permanente d’argent : ça devient une façon de se dire que notre vie n’a pas de fin. La quantité de nos désirs est limitée à la durée de notre vie ; si nous feignons de croire que nos désirs sont sans limite, nous feignons de croire qu’il n’y a pas de terme à notre vie.

Peur de la mort ?Ainsi, l’on peut dire que le désir d’argent correspond à une forme de peur de la mort. Seuls ceux qui se satisfont de ce qu’ils ont se savent mortels et l’assument ; le pré-sent leur suffit (Mt 6, 26). En d’autres termes, vivre, c’est apprendre à perdre, à lâcher prise. Si nous n’apprenons pas cela, que fera-t-on à l’approche de notre mort, où nous perdrons l’essentiel, la vie ?En conclusion, souvenons-nous que l’argent est un outil et non un but. Avoir de l’argent est différent de le possé-der. Comme tout bien, nous ne le possédons pas ; nous en sommes tout au plus dépositaires. Avoir de l’argent crée des devoirs dans la façon de le gérer, de l’utiliser, d’en faire un instrument de mise en relation.Pour finir, une histoire de miroir. Un miroir, c’est d’abord du verre ordinaire, une vitre : si elle est propre et qu’on regarde à travers, on voit des personnes de l’autre côté. Mais si l’une des faces est recouverte d’argent et qu’on la regarde, on ne voit plus que soi…

Francis Butel

Censé faciliter les échanges entre les hommes, l’argent est bien souvent une pomme de discorde entre eux. Et quand morale et religion s’en mêlent… ça ne simplifie pas les choses ! Nous avons interrogé aussi bien la Bible que de nombreux Saint-Loupiens pour tenter de définir quelle était la meilleure attitude à adopter face à lui.❚❙❘

L’argent dans la Bible

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L’argent

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Le Dossier

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Comme toujours dans ce type d’exercice, les traits ont été grossis et il s’agit plus de tendance que de généralité. Exemple : L’approche est souvent différente entre l’homme et la femme. Il se pourrait que cela

remonte à loin. Nous sommes à l’âge des cavernes : Madame est dans sa caverne, protégeant le feu que l’on vient de découvrir, il éclaire et réchauffe, mais nécessite une attention constante. Monsieur part vers l’inconnu de l’autre côté de la colline pour chas-ser le bison. Elle est inquiète, mais il revient, parfois bredouille, parfois chargé de viande et heureux de nourrir sa famille pour quelques jours. Quand il n’y en aura plus, après s’être reposé, il repartira. Le temps passe, il devient un bon chasseur, mais court moins vite et les bisons se font rares. Elle devient experte en gestion du feu et des stocks et les enfants mangent de plus en plus. Madame exprime sa crainte, même si cela énerve son chasseur chéri ; elle souhaite des réserves plus grandes, d’abord pour les enfants, ils sont si fragiles.Eh bien, avec l’argent, c’est un peu comme la chasse avant l’invention du congélateur : – Celui qui chasse mise avant tout sur sa capacité à chasser, il ne veut pas penser au jour où il ne pourra plus courir, ce sera la fin même de sa fonction première. – Celui qui ne chasse pas doit, avant tout, être prudent dans la gestion des réserves, tant pour lui que pour ses proches, et son rôle sera peut-être un jour premier.

Le complexe rapport à l’argent

Le Dossier

Absurde, frustant, culpabilisantEnfin, il nous est proposé régulière-ment des reportages sur des catas-trophes naturelles ou de grandes misères, suivis sans transition de l’étalage du luxe d’émirs, de foot-balleurs ou de milliardaires russes sur leur yacht, qui « claquent » 300 000 euros de champagne en une soirée. Absurde, frustrant, déroutant, culpabilisant…Alors, comment faire des choix, quand nous ne sommes ni dans le manque, ni dans l’opulence ? À chacun de trouver son équi-libre entre économie et dépense, vouloir gagner mais accepter de perdre, mais surtout de mettre un but personnel, sans se laisser trop influencer par les images qu’on nous impose.

On retrouve les mêmes notions que pour l’écologie : Sommes-nous réellement propriétaires de cet argent comme de notre envi-ronnement ? Pourquoi nous est-il donné ? Pourquoi nous est-il confié ou transmis ? Évidemment, nous avons un rôle central et unique dans nos décisions et celles-ci ont une influence sur l’ensemble de nos relations à l’autre : mes proches, ma famille mais aussi bien au-delà. L’argent qui fait rêver, laisse parfois croire à une sorte de liberté : « Je fais ce que je veux de mon argent, je l’ai gagné… » Mais cet argent-là nous emprisonne et nous enferme dans une vie centrée sur nous-mêmes, et nous valons bien mieux que cela.En espérant que votre rentrée soit aussi pour vous, un moment pro-pice à une meilleure relation entre vous et l’argent, que celui-ci, dans tous les cas, n’empêche pas votre volonté, votre générosité et vos talents de s’épanouir.

La rédaction

Lorsque j’ai proposé à la rédaction du relais de réaliser cet article sur l’argent de poche de nos chers enfants « chers », je ne me doutais pas que j’allais rencontrer cette difficulté — que je croyais propre à ma génération — qu’est l’appréhension de répondre à cette question : « Combien tu gagnes ? »Certains, afin de noyer le sujet, m’ont demandé : « Qu’entends-tu par argent de poche ? » : – la pièce de 1 € glissée par la Petite Souris sous l’oreiller ? – les étrennes remises par les grands-parents à Noël ? – le billet de 5 € hebdomadaire pour les menues dépenses ? – l’enveloppe de 20 € pour les sorties mensuelles ? – le virement pour payer les boîtes de raviolis de l’étudiant ? – l’emploi chez McDo pour payer ses études ?aussi, par dépit, je me suis retourné vers Wikipédia :« L’argent de poche est une somme d’argent de faible montant que certains parents versent à un enfant dont ils ont encore la charge […] afin qu’il puisse pourvoir à des besoins non essentiels qui ne sont pas déjà assumés par le ménage. »Factuellement, quelques chiffres :Sur 12 400 familles de 13 pays d’europe (Ipsos), les parents français sont très bien classés et généreux (j’espère que mes enfants ne liront pas cet article…) :2 € par semaine en maternelle pour arriver progressivement à 20 € par semaine au lycée, en moyenne.Pour information, un ado allemand perçoit deux fois moins.en outre, le parent français est responsable et prévoyant : – 75 % des moins de 10 ans ont un livret a, – 14 % un livret épargne-logement, – 17 % une assurance-vie…à 11 ans, un enfant sur deux dispose d’un livret jeune.Si nos enfants lisent peu (pour certains), ils ont pourtant lu des études très poussées de psychologues disant que c’est un moyen de les faire grandir, de leur témoigner notre confiance, de les faire entrer dans le monde des grands. Leur refuser de l’argent de poche symboliserait notre souhait de les garder petits (nos p’tits Bibis…).Pour autant, un ami psy me disait (je lis peu également) que cela peut être un moyen de les rendre autonomes, responsables, gestionnaires, prévoyants…Honnêtement, donner de l’argent de poche à nos enfants… c’est aussi nous rendre un grand service : « Dites les enfants, vous n’auriez pas 2 € pour que vous alliez chercher le pain ? »

Jérôme Grelier

L’argeNt et LeS aDOS

Avare, flambeur, insouciant, voire voleurRevenons à Saint-Leu en 2015, dans une société qui nous répète que l’important c’est de consommer le plus avec le moins d’argent (la magie des soldes…). Bien sûr, si mes revenus sont inférieurs à mes besoins les plus vitaux, l’argent sera pour moi une source de pro-blèmes insolubles. Et même si cette période s’arrête, le souvenir du manque peut agir dans les deux sens ; soit par la volonté de se « rattraper » en dépensant plus que nécessaire, soit par la mise en place de réserves disproportionnées. On nous a parlé d’héritages dilapi-dés en quelques mois mais aussi de personnes vivant très modestement avec 600 000 euros sur leur compte en banque.Cependant, pour la plupart d’entre nous, les besoins vitaux sont assurés et, néanmoins, notre rapport avec l’argent est compliqué. On est parfois un peu avare, flambeur, insouciant, malin, voire voleur (en se compa-rant, bonne conscience oblige, à Robin des Bois qui ne volait que les riches).L’argent n’est qu’un moyen, une unité de compte, mais qui cristallise bien des débats. L’économie, elle, est devenue trop complexe, et surtout mondiale. L’argent ne représente plus rien de concret quand on nous parle de 2 000 milliards de dette pour l’État français, quand la bourse chinoise a gagné 100 % en un an, puis perdu 30 % en quelques jours. On nous livre ces informations anxiogènes, comme si nous avions la possibilité de les appréhender et d’en tirer des conséquences.

Budget, patrimoine, emprunt, dépenses, découvert… Sommes-nous tous égaux devant l’argent ? En avoir ou en manquer, est-ce le critère principal ? Pas si sûr.L’équipe du Relais a enquêté pour vous auprès de professionnels pour vous aider à appréhender vos relations avec l’argent.

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À chacun de trouver son équilibre entre

économie et dépense

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Le Dossier

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pêLe-mêLe

lu pour vousVie de Jude, frère de Jésus,de Françoise Chandernagor, chez Albin Michel.

Ce roman de Françoise Chandernagor est bien un roman et non une biographie. La précision du contexte, la description des personnages — souvent étayées de notes de bas de page — ainsi que le style sobre, donnent beaucoup de poids à cette fiction évocatrice d’une époque char-gée de sens. Comment rester sans curiosité à la lecture de ce récit qui nous fait entrer dans l’intimité d’une fratrie bien réelle qui entoure Jésus, fils de la Vierge Marie ? Bien entendu, on revient sur une question qui a gravement opposé les chrétiens à la suite de Luther ou Calvin : la virginité de Marie. Ce qui, maintenant, n’entraînerait plus les carnages de jadis.Quand Paul intervient dans la vie de la communauté, d’autres problèmes émergent qui ne sont toujours pas réglés et nous interpellent encore, par exemple la nécessité des rites dans la pratique religieuse face à l’accueil de populations étrangères. Les temps modernes nous mettent dans la

même situation que les premiers chrétiens face aux juifs, leurs frères aux traditions impératives. Comment concilier les pratiques ancestrales avec le discours révolution-naire de Jacques — « La foi sans les œuvres est morte » (2, 26) — face aux étrangers démunis ? Que vaut l’observance d’un vêtement ou d’une nourriture traditionnels ?Les débats du premier siècle restent débats du vingtième. Les Juifs traditionnels sont les migrants d’aujourd’hui, peut-être aussi les chrétiens intégristes.À la fin, l’auteur s’explique sur la conception de son roman : Elle a tenu à être authen-tique en tous points : le langage, le décor, les faits relatés. Cela porte à croire à une version biblique du récit, ce qui nous émeut souvent et peut sans doute bouleverser certains a priori.

Guillemette Poex

Paris sacré, 100 lieux à découvrird’Agnès et Jean-Stéphane Bonetton et Denise Glück, aux éditions Christine Bonetton.

Après cette période de trêve estivale faite de découvertes, de retrouvailles et, bien sûr, de repos, gageons qu’avec ce livre, vous aurez envie de par-courir — comme des touristes curieux — des lieux ignorés ou insolites de notre capitale, côté sacré. La plupart de ces sites religieux que nous invitent à découvrir les auteurs ont des noms qui peuvent nous être familiers mais d’autres sont étonnants à Paris. Tous les arrondissements sont concernés et c’est le moment de sortir des « sentiers battus » de nos balades pari-siennes pour suivre d’autres voies plus imaginatives.Je vous propose ainsi, dans le 10e arrondissement, l’église Saint-Joseph-artisan, une église de « culte catholique étranger » construite sous le Second Empire, étrangement cousine avec celle de Saint-Leu-la-Forêt par son plan mais germanophone par ses inscriptions et sa décoration. Au fond d’une cour, c’est un havre de paix dans ce quartier populaire et on

est accueilli par une belle statue de saint Antoine avec ses lys blancs…Un peu plus loin, un centre bouddhique de l’école tibétaine…Il n’est pas nécessaire de voyager très loin pour s’immerger dans toutes les religions et croyances, Paris est à portée de main, ce livre sous le bras.

Agnès Colders

L’église Saint-Leu-Saint-GillesDepuis la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État, l’église est propriété de la commune, et donc des municipalités successives (pendant leur mandat). Le mobilier présent en 1905 et inventorié à l’époque est également propriété municipale.Le curé nommé par l’évêque (et à ce titre) est affec-tataire. Il peut se faire aider par des membres de la paroisse mais lui seul a autorité, la paroisse n’ayant pas d’existence juridique.La commune est propriétaire des murs et de leur main-tien en état mais, en cas de réparation, le curé doit être consulté et donner son accord.Lorsque se pose la question de l’organisation d’une manifestation non cultuelle (catholique) dans l’église (concerts, cérémonies non catholiques), l’affectataire est seul décisionnaire in fine ; même si, bien sûr, il peut — et il doit — y avoir dialogue et discussion.La loi prévoit également, pour le curé ou son représen-tant mandaté, un petit budget de gardiennage.

L’UISLEL’UISLE (Union immobilière Saint-Leu extension) a été créée pour pallier à la non-existence légale des paroisses. Elle rassemble des paroissiens bénévoles qui se mettent au service de la gestion et des réparations ou de l’entretien des bâtiments de la paroisse.Aujourd’hui l’UISLE est regroupée dans l’ADP (Association diocésaine de Pontoise – voir plus loin) dont elle est le représentant et l’opérateur sur Saint-Leu. Elle conserve toutefois une certaine autonomie et une existence propre.Depuis 1918, l’UISLE a été propriétaire ou gestionnaire de différents biens mis à la disposition de la communauté paroissiale (salles de gymnastique et stade pour l’Étoile de Saint-Leu, locaux et bâtiments pour l’école Saint-Joseph, les groupes scouts, les patronages). Ces biens furent, un à un, réquisitionnés puis expropriés par les municipalités successives pour le développement de la communauté saint-loupienne. Seuls subsistent aujourd’hui le centre Saint-Gilles, la chapelle Notre-Dame et la Maison de Jeanne (voir encadré).

La vie matérielle de l’Église à Saint-LeuL’ADP (association diocésaine – voir plus loin) verse à chaque prêtre du Val-d’Oise une rémunération inférieure au Smic (il n’y a, depuis 1905, aucune contribution finan-cière de l’État).Le conseil paroissial des affaires économiques essaie d’équilibrer le budget annuel entre les entrées (offrandes reçues lors des obsèques, baptêmes, mariages, dons, quêtes des messes) et les dépenses (formations, livres, catéchèse, aumônerie, rassemblements, récollections, entretiens divers). L’appoint est tenté avec les manifes-tations festives : concert annuel, loto, soirées théâtre…

L’ADP et le denier de l’ÉgliseL’ADP (Association diocésaine de Pontoise) est financée par le denier de l’Église (depuis la loi de 1905 de sépara-tion des Églises et de l’État). Le denier est une offrande faite chaque année par les habitants du diocèse qui le sou-haitent, pour que vive ou survive l’Église de Pontoise. La suggestion est de donner une journée de revenus. Dans le Val d’ Oise, 8 000 donateurs sont réguliers. Le budget de l’ADP est complété de manière aléatoire par des dons et legs.

Jacques Penon,membre du conseil paroissial

des affaires économiques

Le rapport à l’argent est toujours un sujet délicat, voire un peu tabou, lorsqu’on parle de l’Église catholique. Le manque d’informations précises laisse le champ libre à des idées fausses et des fantasmes. Pour mettre les choses au point, voici quelques éléments à savoir sur les capacités légales et financières de la paroisse.Ceux d’entre vous qui voudraient des informations complémentaires peuvent venir partager un café à l’accueil du samedi matin à l’église.

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LeS BâtIMeNtS De La ParOISSe

– Le centre Saint-gillesConstruit en 1983-1985 et inauguré en septembre 1985, il a été financé par l’UISLE avec l’aide des Chantiers du Cardinal pour les prêts relais. Il comprend notamment le presbytère et un oratoire public. – La chapelle Notre-DameConstruite en 1980-1982 et inaugurée en novembre 1982, la chapelle Notre-Dame a été financée par les indemnités des expropriations mentionnées plus haut et des prêts relais des Chantiers du Cardinal.Au départ terre d’accueil des collégiens de Wanda Landowska, puis lieu de culte permanent, enfin, depuis le début, local scout pour le groupe des Scouts de France de Saint-Leu, Taverny, Beauchamp et Bessancourt, la chapelle est aussi la permanence du Secours catholique.Depuis 1982, tous les trois ou quatre ans, s’y succèdent des foyers d’accueil, aujourd’hui celui de Rita Bamba. – La Maison de JeanneSituée rue de la Paix, elle va accueillir dès maintenant des jeunes femmes en recherche. Elles seront accompagnées par des religieuses de l’ordre de Saint-François-Xavier.

Le point sur les finances de la paroisse

Page 7: Engagés dans la foi - Paroisse de Saint Leu-la-Forêt

sagesse

« De quelles souffrances l’humanité n’est-elle pas affligée parce qu’elle ne sait pas se réconcilier. »

Jean Paul II

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à noterHoraire habituel des messes :Les messes sont célébrées le samedi à 18h à la chapelle Notre-Dame, et le dimanche à 9h et 10h30 à l’église Saint-Leu-Saint-gilles.

Septembre■ Le 12 : forum des associations :

inscriptions au caté et à l’aumônerie.■ Le 13 : pèlerinage de Pontoise■ Les 12 et 13 : rentrée de l’aumônerie■ Le 27 : messe de rentrée

Octobre■ Le 4 : confirmation des jeunes

à taverny■ Le 10 : petit-déjeuner rencontre de 9h

à 11h.

Novembre■ Le 1er : toussaint■ Le 2 : fête des Morts■ Le 11 : commémoration de l’armistice

14/18 – rencontre interreligieuse■ Le 15 : repas partagé (thème :

la famille)■ Le 22 : messe animée par l’aumônerie■ Le 28 : petit-déjeuner rencontre de 9h

à 11h.

Décembre■ Le 5 : loto de Noël■ Les 24 et 25 : pour la célébration

de Noël, l’horaire des messes sera publié dans le prochain numéro.

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