Livre conçu à l’occasion de l’année 2010 Année Internationale de la Diversité Biologique

Enseignement de la biodiversitédans les écoles coraniques algériennes

Enseignement de la biodiversitédans les écoles coraniques algériennes

Conception et impression

Publication

Programme pour les relations interculturelles avec les pays musulmansDeutsche Gesellschaft fürInternationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbHDag-Hammarskjöld-Weg 1-565760 EschbornAllemagnewww.giz.deinfo@giz.de

EditeursDr. Peer Gatter (coordinateur de programme), Ahmed Fekairi et Jenny Bednarek

AuteursDr. Salah Eddine ChouroukhMaître de conférences en sociologie, Université d'Annaba, AlgérieMahieddine BoumenjelMaître-asssistant en sciences de la vie, Université d'El Tarf, Algérie

Encadrement des textes religieuxDr. Moussa AbdellaouiDirecteur des affaires religieuses et des Wakfs, Alger, Algérie

Mandaté par

Révisée par

Eschborn, 2013 (2ème édition)

Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs4, rue de Timgad 16405, Hydra16000 AlgerAlgériewww.marwakf-dz.orginfo@marwakf-dz.org En coopération avec

Enseignement de la biodiversité dans les écoles coraniques algériennesBiodiversity Education in Algerian Quranic Schoolsتدريس التنوع احليوي في املدارس القرانية باجلزائر

ISBN 978-3-944152-26-4

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Table des matières

Allocution de son Excellence le Ministre des Affaires Religieuses et des HabousIntroduction

I. Les défis de notre monde A. Les défis auxquels fait face la vie sur Terre B. Le principal défi du siècle, la sauvegarde de la biodiversité

II. Les données sur la biodiversité

III. Biodiversité et développement durable

IV. La sauvegarde de la biodiversité dans notre région 1. Feedback sur la biodiversité 2. Activités pratiques sur la biodiversité Conclusion

Liste des figures Liste des tableauxRéférences bibliographiques Introduction (en Arabe)Allocution de son Excellence le Ministre des Affaires Religieuses et des Habous (en Arabe)

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Allocution de son Excellence le Ministre des Affaires Religieuses et des HabousLe Docteur Bouadellah GhoulamallahLouange à Dieu Créateur des Univers et pourvoyeur des richesses. Louange à Lui pour l’étendue de Ses richesses et de Ses bienfaits. Je Lui rends grâce pour l’étendue de Ses faveurs et de Ses signes. Il a créé les créatures par Sa sage volonté, Gloire à Lui et Il a donné à toute chose sa juste mesure. Il n’a pas crée l’univers inutilement, Gloire à Lui, c’est lui le Savant et le Sage que sa puissance et sa sagesse se manifestent.Et que la Prière et le Salut soient sur le dernier des prophètes et des messagers Mohammed Ibnou Abdellah.La préservation de l’environnement n’est pas une initiative des gouvernements et des organisations modernes ni une idée de la citoyenneté moderne, elle est d’abord un acte de foi inscrit dans la personnalité du musulman qui désire protéger son âme saine des nuisances que peuvent causer les différentes atteintes à l’environnement. C’est ainsi que la volonté du musulman de préserver cet environnement, dont il une est partie intégrante, est fondée sur le principe que l’environnement et tout ce qui le compose ne sont que des créatures de Dieu Tout Puissant. L’environnement est un des bienfaits mis à sa disposition pour le servir.C’est parce qu’il doit rendre grâce à Dieu pour tous Ses bienfaits que le musulman est dans l’obligation de protéger cet environnement. L’Islam, également, dans tous ses fondements et ses enseignements n’accepte pas que l’on puisse semer le désordre sur la terre et porter atteinte à l’environnement. Au contraire, il encourage la protection de l’environnement dans le cadre de l’intérêt général et partant de ces principes, nous croyons qu’il est essentiel de mobiliser la conscience religieuse des citoyens pour la préservation de l’environnement de tous les dangers et de toutes les nuisances qui l’affectent aujourd’hui.Dans ce contexte, le Ministère des Affaires religieuses et des Habous, a été parmi les premiers à organiser différentes actions ayant pour objectif fondamental de sensibiliser l’opinion publique sur la nécessité de prendre en charge, de manière efficiente et durable, la protection de l’environnement et sa préservation de toutes les nuisances qui l’affectent, que ces nuisances soient volontaires ou accidentelles. Parmi ces multiples et diverses actions nous citerons celles initiées par la Direction des Affaires Religieuses et des Habous de la wilaya d’Annaba qui, au nom du ministère, a organisé, en collaboration avec l’organisme de coopération technique allemande GTZ, différentes opérations ayant trait à la protection et à la préservation de l’environnement il s’agit particulièrement :1. Du choix de certains quartiers pilotes de la ville d’Annaba pour y de mener des opérations de nettoiement afin d’éliminer toutes les nuisances qui affectent l’environnement. Ces opérations sont encadrées par la mosquée qui en plus de ses actions de sensibilisation sur la protection de l’environnement s’implique dans la concrétisation de l’opération de nettoiement depuis le début jusqu’à la fin.2. L’organisation de concours au niveau de la wilaya sur les thèmes liés à la protection et à la préservation de l’environnement ; une partie de ces concours a été réservée aux élèves des écoles coraniques.3. L’organisation d’une journée d’étude, en collaboration avec GTZ, sur le thème « l’Islam et le développement durable ». L’objet principal du thème étant, bien sûr, la protection de l’environnement.4. L’association des écoles coraniques dans des actions de sensibilisation sur l’importance de la préservation de l’environnement et la diffusion de la culture environnementale.Nous sommes fortement convaincus que la mobilisation de la conscience religieuse est fondamentale auprès de nos enfants en vue d’une protection efficiente et durable de l’environnement dans lequel nous vivons et c’est à ce titre que nous avons décidé de publier ce recueil dans lequel on retrouve tous les thèmes relatifs à la protection de l’environnement, traités selon la vision islamique. Sachant que notre univers, avec tout ce qui le compose, est une des créatures de Dieu Tout Puissant et partant du principe que le bon musulman est celui qui construit et qui préserve et non celui qui détruit et qui sème le désordre ; celui qui rend grâce à Dieu pour les bienfaits qu’il lui a donnés et non celui qui renie ces bienfaits, nous avons tenu à assurer une large diffusion à cet ouvrage qui sera distribué au niveau de toutes les écoles coraniques de notre pays.Nous sommes fermement convaincus que c’est par des actions comme celles que nous avons initiées que nous arriverons à réveiller la conscience de chaque individu sur ce problème majeur relatif à la protection de l’environnement ; la réussite de ces actions permettra de faire des gains de temps et d’efforts non négligeables. Enfin, nous tenons à remercier chaleureusement tous les professeurs qui ont contribué à l’élaboration des thèmes scientifiques traités dans cet ouvrage, espérant que Dieu Tout Puissant nous Assiste à atteindre les objectifs que nous nous sommes tracés.

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Introduction

Cher jeune lecteur,

observe le monde qui t’entoure, observe ce beau ciel étoilé, toutes ces planètes et leurs merveilles ainsi que la magie du lever et du coucher du soleil… La lune et son croissant, les nuages sous leurs différentes formes et couleurs, les différentes espèces d’oiseaux qui volent dans le ciel, les papillons aux mille et une couleurs… Admire la mer et l’océan, les fleuves, les oueds et les cours d’eau… toutes ces sources de vie ainsi que les espèces qui y vivent, leur force, leur beauté, leur cohésion, enfin la symbiose de ces espèces et comment elles te sont offertes ou sont à ta portée…Regarde autour de toi… toutes ces terres, ces arbres, ces plantes et ces animaux, ces différentes races d’humains qui y vivent… Tu verras la splendeur du monde dans toute la diversité de ses formes, de ses couleurs et de ses vies. Toute cette diversité réunie autour de l’unicité des cellules qui la construisent… Telle est la diversité biologique que ce livret t’apprendra à apprécier en partant de l’exemple de la région d’Annaba, située au Nord-Est de l’Algérie. Le but de notre petit livret est de t’expliquer le sens de la biodiversité et son importance pour les humains, pour le vivant ainsi que pour la nature et te prévenir des dangers qui la guettent si nous ne réagissons pas tous, jeunes et adultes, pour empêcher sa perte ou sa dégradation.Notre choix de la région d’Annaba est justifié par sa grande richesse dans la biodiversité qu’elle connaît, étant l’une des plus belles villes de l’Algérie et peut-être même de la Méditerranée. Les espèces animales, végétales et microscopiques qui y vivent font d’elle, en effet, l’une des régions les plus intéressantes sur le plan de la biodiversité… Il est donc de ton droit et de ton devoir aussi de connaître les trésors de ce joyau de l’Algérie. C’est ce que nous allons tenter de te présenter à travers ce livret sur l’Algérie et sa magnifique biodiversité !Et si Annaba compte parmi les régions les plus riches, sache aussi que tout ton pays, où que tu ailles, présentera à tes yeux éblouis, d’autres formes de richesses qui ne cesseront de t’étonner, tout en t’interpellant ainsi que l’ensemble des humains pour rester humble devant cette nature et tenter de la découvrir avec plaisir et enthousiasme.Quant à nous, nous faisons appel à ton aide afin de préserver cette biodiversité et de diffuser avec nous ce message de paix auprès de tous les enfants d’Algérie et du monde entier : un message d’amour de la nature et de la préservation de sa diversité, ici en Algérie, mais aussi à travers toutes les régions de notre petite planète, la Terre !Naturellement, nous te voulons actif, conscient de la nécessité de la préservation de la nature, de l’hygiène et de la beauté de notre ville et de ses environs, de ses communes et de sa campagne… Nous te voulons un membre actif de notre communauté et un élément de préservation de ses animaux, insectes, plantes, arbres comme de ses membres humains… Diffusant ainsi un message de paix et de communion avec la nature dans les quatre coins du pays, tu contribueras à la préservation de la biodiversité pour que règnent la joie et le bonheur partout à travers le monde.Notre présent livret est destiné principalement aux jeunes. Il est conçu de telle sorte que le message soit à la fois simplifié et adapté aux différents niveaux de croissance et de développement jusqu’à l’adolescence. Bien évidemment, il servira aux adultes en nourrissant leur esprit et leur âme de certaines notions et concepts.

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Partie I. Les défis de notre monde :

Ce chapitre traite de la position qu’occupe la Terre dans notre monde, des défis auxquels elle doit faire face et du défi majeur de notre ère qui est la préservation de la biodiversité.

Introduction :

L’Homme ainsi que tous les autres êtres vivants (animaux, végétaux, microorganismes) vivons sur la planète Terre. Notre planète fait partie du système solaire comme le montre la figure ci-dessous :

Le système solaire, dont fait partie la Terre, est constitué d’un ensemble de planètes qui tournent autour d’un axe tout en gravitant autour du soleil. Le soleil, qui par sa chaleur et sa lumière assure la vie sur Terre, présente un diamètre de 1 400 000 km, ce qui est 109 fois supérieur au diamètre de la terre. Ci-dessous l’ordre des planètes du système solaire à partir du soleil.

Figure 1. Position de la Terre dans le système solaire

Tableau I. Appellation des différentes planètes du système solaire

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La Terre, quant à elle, est une planète sphérique, légèrement ovoïde, dont le centre est constitué de magma ou de roches en fusion comme le montre la coupe sur la figure ci-dessous. Sa couche supérieure est, en grande partie, couverte d’eau, le reste étant formé de terres immergées.

Figure 2. Coupe de la terre représentant ses différentes couches

1 Edouard Clapared. L’éducation fonctionnelle. Traduction à l’arabe du Dr Mahmoud Kacem et Dr Mohamed Thabet Elfindi. Librairie Angelo d’Egypte. Le Caire. p.p. 53-54.Voir aussi : Michel Mendir. L’art de l’éducation fonctionnelle. Traduction à l’arabe de Dr Mohamed Kheir Ahmed Elfouel et Abderrahmen Nadjib. Collection Ridha. Damas. 2003. p.132 Commission Mondiale pour le développement et l’environnement. Notre avenir commun. Traduction à l’arabe de Mohamed Kamel Aref. Aalem El Maarifa. Koweït. N°142, 1989. p. 158.

1. L’origine des défis:L’essence même de la vie est l’organisation qu’elle connaît à tous les niveaux (atomique, moléculaire, cellulaire, tissulaire et organique). Tout dysfonctionnement que rencontre notre organisme sera suivi d’une réaction de l’ensemble du corps visant à rétablir ou à retrouver l’état d’équilibre initial… La vie est donc cet ensemble d’actions et de réactions perpétuelles visant à retrouver l’équilibre initial en se protégeant des dangers et des dysfonctionnements qu’elle rencontre au quotidien. C’est ce qui est connu sous le terme de Besoin .Le danger réside dans le fait que ce dysfonctionnement touche les états d’équilibre de façon irréversible aussi bien à l’échelle de l’individu qu’à l’échelle du groupe.2. Les défis du siècle: Parmi les défis les plus importants auxquels doit faire face l’humanité, nous citerons :2.1 L’explosion démographique:C’est l’augmentation très importante de la population à travers le monde et qui est encore plus ressentie dans les pays développés. La population mondiale a été estimée à plus de 6,1 milliards de personnes en l’an 2000 et on s’attend à atteindre approximativement 8,2 milliards de personnes en l’an 2025 , tandis que nous assistons à une baisse des ressources comparativement à la croissance des besoins, creusant ainsi l’écart en l’offre et la demande.L’Algérie exportait par exemple le blé vers la France et était considérée comme le grenier de l’Europe lors de la période précoloniale. Elle a importé du blé après son indépendance alors que sa population avait plus que triplé.

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A. Les défis auxquels fait face la vie sur TerreLa présence de la vie sur Terre est soumise à plusieurs contraintes et défis auxquels elle doit faire face. Nous en citerons les plus importantes dans ce qui suit.

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3 Voir : Dr Mohamed Abdelfetah Elkassas. La désertification. Collection Monde su savoir. Koweït. N°242, 1999. p.13 ; 55 ;87 ;123. 4 Ministère de l’éducation syrien. Géographie mondiale, humaine et économique. Damas 1988. p. 137.6 Hakmet Suleiman Abbes. Rapport présenté à la conférence de l’éducation environnementale dans l’enseignement supérieur dans le monde arabe. Le centre arabe pour la recherche supérieure. Damas 1989. p.1666 Dr Ryad Eldjaben. p.52

Le résultat de cet écart entre l’augmentation de la population et la baisse des ressources est donc l’apparition et l’accentuation des fléaux tels que la pauvreté dans le monde, la famine, les épidémies…etc. Cette croissance galopante par rapport aux ressources aboutit actuellement au décès de plus de 20000 personnes par jour à travers le monde.L’explosion démographique influe aussi sur la croissance et la densité de la population urbaine, la qualité de son environnement proche, la quantité et la diversité des polluants produits par cette population (gaz d’échappement des voitures, engins, bateaux, avions, usines…etc.) et aussi sur la quantité et la diversité des déchets urbains produits quotidiennement.

2.2 La destruction des milieux naturels à travers le monde:

Faire face à la destruction des milieux naturels constitue aussi l’un des défis majeurs de notre époque. Cette destruction est due à plusieurs facteurs dont : les changements climatiques et le réchauffement de la planète, l’érosion, la désertification, la pollution sous ses différentes formes, l’attitude irrationnelle des êtres humains face à l’exploitation des ressources, les guerres et les conflits…etc . Pour ne citer que cet exemple, l’année passée (2009), nous avons assisté à une avancée des déserts sur plus de 650 000 km² et les terres limitrophes restent menacées de désertification .

2.3 La mauvaise gestion des ressources naturelles:

La mauvaise gestion des ressources est aussi accentuée par les conflits armés à travers le monde qui consomment toujours plus de ressources humaines, économiques et énergétiques. Ces ressources gagneraient à être investies pour le bienêtre de l’humanité, surtout que les énergies utilisées lors de ces conflits sont généralement des énergies fossiles et non des énergies propres. Il a été estimé que plus de 100 milliards de tonnes de charbon et de pétrole ont été extraites lors de la première moitié du XXème siècle ! Le défi consisterait plutôt à développer de nouvelles formes d’énergies renouvelables et leur généralisation, une meilleure exploitation et un meilleur recyclage des ressources en eau douce, un développement et une adaptation des capacités de production végétales et animales…etc.

2.4 La surexploitation des ressources actuelles sans projection pour les générations futures:

Le couvert végétal représente une ressource renouvelable très importante. Les forêts, ainsi que tous les végétaux, sont l’essence même et la beauté de la vie sur terre. Ils purifient l’air et l’environnement dans lequel ils se développent en absorbant les gaz tel que le CO2 et en libérant de l’oxygène. Ils protègent la terre en stoppant son érosion et en réduisant la vitesse des vents de surface. Les végétaux sont le support de la vie et constituent parfois un écosystème complet pour certaines espèces animales. Ils représentent enfin une source ou une matière première pour différentes industries dont l’industrie pharmaceutique. Beaucoup des surfaces vertes ont été détruites par l’agglomération ou le surpâturage. Beaucoup d’espèces animales ou végétales ont disparu ou risquent une extinction totale.La destruction d’une telle ressource constitue donc une atteinte aux droits des générations futures quant à l’héritage que nous comptons leur léguer.

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Ces ressources gagneraient à être exploitées de façon rationnelle en intégrant les notions de développement durable dans nos pratiques quotidiennes.

B. Le principal défi du siècle : la sauvegarde de la biodiversitéL’essentiel des défis auxquels nous devons faire face est principalement la sauvegarde de la biodiversité que connait notre monde et qui représente notre principale source de richesse. La biodiversité concerne trois niveaux : celui des gènes, celui des espèces et enfin celui des écosystèmes.La biodiversité au niveau génétique : C’est principalement le polymorphisme génétique que connaissent les individus d’une même espèce, c’est-à-dire, les différents gènes et formes que l’on peut rencontrer chez les individus d’une même espèce ou d’une même population.

Figure 3. La biodiversité génétique et le polymorphisme d’organismes marins de la région d’Annaba

La biodiversité spécifique : C’est nombre d’espèces animales et végétales vivant sur terre actuellement et appartenant à un même groupe.

Figure 4. La biodiversité des espèces animales

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La biodiversité au niveau des milieux naturels et des écosystèmes : C’est la diversité des écosystèmes et des milieux naturels que compte notre planète Terre ainsi que la diversité des interactions entre les populations naturelles et leur environnement physique.

Figure 5. Biodiversité des milieux naturels de la région d’Annaba et de ses environs

La biodiversité est malheureusement soumise à travers le monde entier à différents dangers d’appauvrissement et de disparition aussi bien des milieux naturels, des écosystèmes que des espèces animales et végétales.

Nous avons cité plus haut quelques uns des plus importants défis du siècle afin de démontrer que la sauvegarde de la biodiversité représente la solution aux principaux maux rencontrés par notre société contemporaine. La conservation de cette biodiversité à tous ses niveaux représente donc le nerf de la guerre de notre ère. Toute dégradation de notre environnement n’est en fait que le résultat de notre comportement irrationnel vis-à-vis de la biodiversité comme cité dans le saint Coran.

Traduction : « La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Dieu] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont œuvré; peut-être reviendront-ils (vers Dieu) » 8

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7 Saint Coran, sourate Er-rum, verset 41.8 Traduction en ligne du saint Coran à l’url : http://oumma.com/coran/afficher.php?NumSourate=30

Les données sur la biodiversité

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Partie II. Les données sur la biodiversité

Ce chapitre traite du sujet de l’environnement et des écosystèmes terrestres. Nous verrons à travers ce chapitre différentes parties traitant progressivement de la Terre et de ses constituants, des écosystèmes, de la diversité biologique et des difficultés qu’elle rencontre, du comportement à adopter pour la protection et la sauvegarde de la biodiversité et de la vie sur Terre.

2.1. L’environnement terrestre

Afin de résumer les nombreuses définitions données à l’environnement nous pouvons dire qu’il représente l’espace naturel, social, spirituel et culturel qui entoure l’être vivant - l’être humain ou toute autre forme de vie-. C’est l’espace aux multiples composants qui abrite les différentes interactions bidimensionnelle des organismes qui y vivent tant qu’une compatibilité entre leurs différents systèmes de vie et le milieu qui les entoure le permet. L’ensemble du système étant sous l’effet continuel de ses différents constituants, il est en relation avec les stades de développement et les besoins de chaque individu.

La Terre représente l’espace naturel dans lequel vivent les différents êtres vivants au sein d’écosystèmes bien définis. Notre planète est donc, avec tout ce qui vit en elle ou sur sa surface, en relation et en liaison avec la biodiversité. Tout changement sur notre planète influencera directement ou indirectement la biodiversité. Ainsi, toute dégradation de l’environnement (Terre, air, eau) joue un rôle sur le maintien de la diversité sur Terre .

Ces dégradations sont le fruit de l’intervention humaine comme il est dit dans le saint Coran :

Traduction : « La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Dieu] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont œuvré; peut-être reviendront-ils (vers Dieu). »

De ce fait, toutes les formes de vie présentes sur Terre s’influencent mutuellement et l’excès au-delà des niveaux de tolérance de chaque espèce conduit à la mettre en danger. L’environnement est donc une unité complémentaire indissociable de ses composants naturels, économiques, culturels, techniques, politiques, historiques, éducationnels et artistiques… Ceci nous incite à prendre en considération l’ensemble des composants d’un environnement afin de le protéger ou de remédier à un déséquilibre quelconque.

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9 Charoukh Salaheddine. L’environnement, l’Homme et la pollution. p.28.10 Librairie de l’UNESCO pour l’éducation dans les pays arabes. Livre de référence dans l’éducation. Part.5. La population et l’environnement dans le monde arabe. Oman, Jordanie. 199011 Saint Coran, sourate Er-rum, verset 41.12 Traduction en ligne du saint Coran à l’url http://oumma.com/coran/afficher.php?NumSourate=30 13 Dr Ryad Eldjaben. p. 17

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La planète Terre possède une atmosphère, un couvert océanique et une croûte terrestre immergée présentant cinq continents : L’Asie, l’Afrique, l’Europe, L’Amérique (du Nord et du Sud) et l’Australie. L’Algérie se situe au Nord-Ouest du continent africain comme le montre la photo ci-dessous :

Figure 6. La planète Terre

Atmosphère

Algérie

Croûte terrestre

Couvert océanique

2.2. L’écosystèmeLa Terre est constituée d’un ensemble d’écosystèmes. Ces derniers sont eux-mêmes constitués d’un ensemble d’éléments complémentaires et interagissant entre eux et l’absence de tout constituant (physique ou biologique) influe sur le fonctionnement de l’écosystème. Les êtres vivants se montrent donc sensibles à toute variation dans les conditions de vie touchant le milieu naturel, les organismes vivants ainsi que les conditions climatiques et abiotiques.

Les écosystèmes sont naturels ou artificiels selon le degré d’intervention de l’être humain.

2.3. Les constituants de l’environnement terrestreLes principaux constituants de l’écosystème sont le Biotope (support physique) et la biocénose (composant vivant) .

Le BiotopeIl comprend toute la matière organique (produite par les différents êtres vivants, les cadavres et organismes morts en décomposition…etc.) ainsi que la matière minérale présente dans les milieux aqueux, dans l’atmosphère et dans la terre…

La Terre est constituée de différents éléments tels que le fer, le cuivre, l’aluminium, le carbone…etc. La figure ci-dessous représente le tableau périodique des éléments constituant la Terre.

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14 Dr ryad eldjaben. L’éducation environnementale. Edition Dar Elfikr Elmoaçer. Beyrouth. p.24

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Figure 7. Tableau périodique des éléments

Figure 8. Montagnes et plages de Séraïdi Figure 9. Plaine d’Annaba (Bouchegouf)

Des éléments précédents sont constitués les montagnes, les cours d’eau, les plaines et les lacs et ils constituent donc le support biogéographique qui accueille les êtres vivants.

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Dieu a dit dans le Saint Coran Les prophètes (Al-Anbiya): (S21-V31) « Et Nous avons placé des montagnes fermes dans la terre, afin qu'elle ne s'ébranle pas en les [entraînant]. Et Nous y avons placé des défilés servant de chemins afin qu'ils se guident. »

Il dit aussi dans Le tonnerre (Ar-Raad): (S13-V3) « Et c'est Lui qui étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y établit deux éléments de couple. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des preuves pour des gens qui réfléchissent. »

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Figure 11. Le Lac Bleu (El-Tarf )Figure 10. Oued Seybouse (Bouchegouf)

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Dieu dit dans son Saint Livre, Les prophètes (Al-Anbiya): (S21-V30) « Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? »

Ou encore La lumière (An-Nur): (S24-V45) « Et Dieu a créé d'eau tout animal. Il y en a qui marche sur le ventre, d'autres marchent sur deux pattes, et d'autres encore marchent sur quatre. Dieu créé ce qu'Il veut et Dieu est Omnipotent. »

Dieu explique dans ces versets que tout vivant est crée à base d’eau et la présence de la vie dépend de celle de la présence de l’eau. L’eau représente près de 65% de la masse globale du corps humain… certaines plantes contiennent de 70% à 90% d’eau… ce qui en fait le principal constituant !

Il est dit qu’un homme est venu voir Abdullah Ibn Abbas lui demandant « de quoi est créé l’être vivant ? » il lui répondit « d’eau, de lumière, d’obscurité, de vent (d’air) et de terre » l’homme dit alors « à partir de quoi sont constitués ces éléments ? » Abdullah Ibn Abbas répliquât « Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos de Dieu, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant. » (Luqman S31-V20)

Ceci démontre l’origine de la création des êtres vivants et que Dieu dans sa magnificence est capable de tout et il lui suffit d’ordonner à la chose pour qu’elle soit.

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Il dit aussi afin de montrer la fonction des montagnes dans la sourate La nouvelle (An-Naba) : (S78-V6 ;V7) « N'avons-Nous pas fait de la terre une couche ? et (placé) les montagnes comme des piquets ? »

Ou encore dans Le tonnerre (Ar-Raad): (S13-17) «Il a fait descendre une eau du ciel à laquelle des vallées servent de lit, selon leur grandeur. Le flot débordé à charrié une écume flottante; et semblable à celle-ci est [l'] écume provenant de ce qu'on porte à fusion, dans le feu pour [fabriquer] des bijoux et des ustensiles. Ainsi Dieu représente

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La BiocénoseLe deuxième composant de la biosphère est la biocénose qui représente sa partie vivante. Elle est constituée d’organismes vivants caractérisés par les fonctions suivantes :

Caractéristiques des êtres vivants1. L’organisation cellulaire des êtres vivantsObservez les photos suivantes qui montrent la forme des cellules des microorganismes, de plantes, des animaux et des humains. Observez comme leurs cellules diffèrent d’apparence mais sont en fait constituées de la même matière. Il est parfois difficile de différencier les cellules animales des cellules humaines tellement elles se ressemblent:

Cellule bactérienneSalmonella

Cellule végétalecellules d’oignon

Cellule animale Cellule humaine

Figure 12. Photos de quelques cellules d'êtres vivants

Figure 13. Le singe et son petit Figure 14. La poule et ses poussins

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Conclusion : les êtres vivants sont constitués de cellules de différentes formes mais de même constitution.

Conclusion : les êtres vivants se reproduisent…

2. La reproduction des êtres vivantsLes êtres vivants présentent des caractéristiques qui les différencient de la matière. Nous pouvons les déduire des images ci-dessous :

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3. L’émotivité des êtres vivantsLes êtres vivants défendent leur vie contre tous types de dangers. Les gazelles, par exemple, fuient face à un danger :

Figure 15. Des gazelles en fuite

Figure 16. L'adaptation à la chaleur Figure 17. L'adaptation au froid

Conclusion : les êtres vivants sont sensibles et éprouvent des émotions…

Conclusion : les êtres vivants d’adaptent aux conditions de vie…

4. L’adaptation des êtres vivants

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Figure 18. Phases de développement de l'être humain

Figure 19. Cycle et phases de développement de la grenouille

Figure 20. Vaches en pâturage dans un champ Figure 21. Chevaux en pâturage dans un champ

Conclusion : les êtres vivants se développent…Ils évoluent.

5. Le développement des êtres vivantsObservons sur les photos ci-dessous comment les êtres vivants, animaux ou humains, évoluent et passent d’une phase à une autre jusqu’à la fin de leur vie.

Nouveau né Nourrisson Enfant Jeune homme Vieillard

6. L’alimentation des êtres vivantsLes êtres vivants se nourrissent comme le montrent les exemples ci-dessous du cheval et de la vache.

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Conclusion : les êtres vivants s’alimentent…

Conclusion : les êtres vivants excrètent des déchets…

Conclusion : les êtres vivants respirent…

7. L’excrétion de déchets par les êtres vivantsLes êtres vivants se nourrissent et digèrent leurs aliments pour en récupérer l’énergie, l’eau et les composants nécessaires à leur survie. Aucune vie n’est possible sans eau et sans air. Les êtres vivants excrètent ensuite des déchets comme le montrent les photos ci-dessous, tout en sachant que le défaut d’excrétion peut conduire à la mort de l’être vivant.

Figure 22. Chien excrétant ses sels Figure 23. Chien urinant sur des plantes

Figure 24. Respiration des humains (inspiration, expiration)

8. La respiration des êtres vivantsLes êtres vivants ont besoin aussi d’oxygène à partir de l’air, sans cela, ils risquent de mourir.

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Conclusion : les êtres vivants sont constitués d’organes fonctionnels.

Figure 25. Les différentes parties et divers organes d'une plante et d'un humain

Dieu dit dans la sourate Les abeilles (An-Nahl) : (S16-V5;14) « 5. Et les bestiaux, Il les a créés pour vous; vous en retirez des [vêtements] chauds ainsi que d'autres profits. Et vous en mangez aussi. » … « 14. Et c'est Lui qui a assujetti la mer afin que vous en mangiez une chair fraîche, et que vous en retiriez des parures que vous portez. Et tu vois les bateaux fendre la mer avec bruit, pour que vous partiez en quête de Sa grâce et afin que vous soyez reconnaissants. »

Les anges qui arrachent les âmes (An-Naziate) : (S79-V30-33) « 30. Et quant à la terre, après cela, Il l'a étendue : 31. Il a fait sortir d'elle son eau et son pâturage, 32. et quant aux montagnes, Il les a ancrées, 33. pour votre jouissance, vous et vos bestiaux. »

Le prophète nous a enseigné aussi des règles très importantes de la nutrition et dit : « L’Homme se suffit à manger quelques bouchées. S'il ne le fait pas forcément un tiers sera dédié à sa nourriture, un tiers à sa boisson, et un troisième pour sa respiration (l’air). »

9. L’organisation interne des êtres vivantsLes êtres vivants sont aussi constitués d’une harmonie d’organes comme le montrent ces exemples:

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15 Voir: Mahmoud Yaakoubi. p.284

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L’Homme est constitué d’organes dont chacun joue un rôle spécifique. Dieu nous enseigne cela à travers ces Saints Versets :Al-Araf : (S7-195) « Ont-ils des jambes pour marcher ? Ont-ils de mains pour frapper ? Ont-ils des yeux pour observer ? Ont-ils des oreilles pour entendre ? Dis : "Invoquez vos associés, et puis, rusez contre moi; et ne me donnez pas de répit. »

La royauté (Al-Mulk) : (S67-V23-24) « 23. Dis : "C'est Lui qui vous a crées et vous a donné l'ouïe, les yeux et les cœurs". Mais vous êtes rarement reconnaissants 24. Dis : "C'est Lui qui vous a répandus sur la terre, et c'est vers Lui que vous serez rassemblés". »

Dieu dit aussi Le voyage nocturne (Al-Isra): (S17-V36) « Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. »

Les différentes formes des êtres vivantsLes être vivants se déclinent sous plusieurs formes et espèces ce qui constitue la biodiversité de notre monde comme nous allons le voir ci-dessous… Et les microorganismes font partie des êtres vivants. Exemple du virus de la grippe:

Figure 26. Représentation du virus de la grippe porcine

Figure 27. Une forêt de la région d'Annaba (Séraïdi)

Synthèse : Résumons ensemble les différentes caractéristiques des êtres vivants. L’être vivant est constitué de cellules et de matière organique en constante évolution. Il se nourrit, s’alimente et métabolise sa nourriture, excrète des déchets, possède des organes à fonction spécifique, se reproduit, possède son unité et son indépendance.

La forêt et les végétaux qui la constituent font donc partie des êtres vivants.

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Figure 28. Photo d'un Olivier !Figure 29. Photo d'un mouton

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De même, les animaux font partie des êtres vivants, exemple du mouton...

Dieu réserva certaines de ses bénédictions à certains êtres vivants tels que les oliviers…La lumière (An-Nur) : (S24-V35) « Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d'un arbre béni: un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient. »

Il dit aussi Les bestiaux (Al-Anam) : (S6-V99) « Et c'est Lui qui, du ciel, a fait descendre l'eau. Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d'où Nous produisîmes des grains, superposés les uns sur les autres; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent. Et aussi les jardins de raisins, l'olive et la grenade, semblables ou différent les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement. Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi. »Le prophète nous a aussi conseillé d’utiliser l’huile d’olive en tant qu’aliment mais aussi en tant que traitement cutané : «consommer son huile et massez vous avec, il est plein de vertus et de bénédictions»

L’olivier de nos régions fait aussi partie des êtres vivants…

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Enfin, les humains sont aussi des êtres vivants…

Figure 30. Photo d'un homme et d'une femme

Escherichia coli, Bactérie intestinalte Penicillium : Champignon microscopique Virus du S.I.D.A.

Toute cette diversité d’êtres vivants sur Terre nécessite donc une détermination scientifique de ses classes, une description de ses composants, une nomenclature, une étude et une analyse de ses problèmes…etc. Les êtres vivants représentent un phénomène mesurable en tout point, il est donc possible d’adopter une approche scientifique dans leur étude expérimentale.Les êtres vivants sont aussi présents dans différents milieux naturels qui nécessitent aussi une même approche dans leur étude.

La classification des êtres vivantsNous pouvons classer les êtres vivants d’une manière générale en quatre types : Les microorganismes, les végétaux, les animaux et enfin les êtres humains.

Les microorganismes, élément de la biodiversitéLes microorganismes, sous leurs différentes formes, sont caractérisés par leur taille microscopique et leurs cellules sont invisibles à l’œil nu. Les microorganismes sont ou bien des virus, ou bien des champignons et des levures ou encore des bactéries

Figure 31. Photos au microscope électronique et représentations de quelques microorganismes

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Figure 33. Être humain grippé par un virus pathogène

Figure 34. Bactérie commensale des intestins (Escherichia coli), bactérie bénéfique à l'homme

Figure 35. Levure de pain (Saccharomyces cerevisae), bénéfique à l'homme

Les microorganismes jouent un rôle très important dans la nature en participant à la minéralisation de la matière organique comme le montre la photo ci-dessous

Figure 32. Pêche contaminée par des moisissures (champignons microscopiques)

Figure 36. Corps humain atteint de mycose due à un champignon microscopique pathogène

Conclusion : les êtres vivants sont constitués d’organes fonctionnels.

Conclusion : certains microorganismes sont bénéfiques et sont à protéger, mais d’autres pathogènes sont à éviter...

Observez maintenant les photos ci-dessous et réfléchissez à leurs relations avec les autres formes de vie… Vous pouvez observer que certains microorganismes sont pathogènes et d’autres sont non pathogènes et sont utiles à l’être humain mais tous sont nécessaires au fonctionnement global de la vie.

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Les végétaux, élément de la biodiversitéNous allons voir ensemble dans un premier temps le monde végétal d’une manière générale puis nous parlerons des quelques exemples de plantes de la région d’Annaba.

Dieu dit dans son Saint Coran La lune (Al-Qamar) : (S54-V49) « Nous avons créé toute chose avecmesure »

D’après Abdullah Ibn Omr Ibn Al-âas (que Dieu l’agrée) : J’ai entendu le prophète (Prière et Salut Sur Lui) dire « Dieu a écrit les proportions des êtres vivants avant même de créer les cieux et la Terre de 50 000 ans. » et dit aussi « son trône était sur l’eau… et il n’y a pas un seul être vivant dans cet univers qui n’ait une sagesse (hikma) que Dieu connaisse. »

Le prophète Mohamed (PSSL) a dit : « Il n’y a pas un homme qui plante une semence sans que Dieu le récompense autant de fois que sa semence ne donne de fruits »Il dit aussi : « Il n’y a pas un homme musulman qui plante une semence sans que Dieu le récompense pour tout animal ou oiseau ou autre être vivant qui s’en nourrit »Il nous a encouragé à planter et semer même en temps difficiles comme il a été reporté dans ce hadith : « Si l’heure de la résurrection sonne et que l’un d’entre vous tient dans sa main une plante qu’il tente alors de la planter »

Figure 38. Végétation des zones humides du Parc National d'El-Kala

Figure 39. Végétation de la région d'El-Kala

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Figure 40. Différentes fleurs de la région d'Annaba

Figure 41. Champs de fleurs de la région d'Annaba

Généralités sur les végétauxObservez les photos ci-dessous des diverses formes de vie végétale…

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La plante est un être vivant organique, autotrophe, dépourvu de mobilité et ne possédant généralement pas d’organes de sens.

Le règne végétal est constitué d’Embranchements et de Sous Embranchements, de Classes et de Sous Classes, d’Ordres et de Sous Ordres, de Familles, de Genres, d’Espèces et enfin de variétés. Les êtres humains ont aussi la même classification biologique (Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre, Espèce, Race…). De plus, les êtres humains appartiennent sur le plan social à des familles, ensuite à des lignées, des clans et des tribus, puis à des peuples et à des nations et enfin à l’humanité dans son ensemble.

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Ci-dessous la classification sous forme d’éventail du règne végétal. Elle est le fruit de la recherche menée par toute l’humanité afin de mieux connaître le monde végétal qui nous entoure.

Figure 42. Classification biologique des végétaux16

Le couvert végétal de la région d’AnnabaLa région d’Annaba se caractérise par une richesse floristique incontestable. Parmi ses plus belles plantes, nous citerons les Orchidées, présentes en masse dans notre région…

Figure 43. Exemple des Orchidées

16 Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse. Paris, 1984

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Figure 45. Champs de blé

Figure 44. Le chêne liège de la région de Séraïdi

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L’arbre et les végétaux absorbent les minéraux de la terre, captent l’énergie du soleil et échangent des gaz et de la vapeur d’eau avec l’air environnant. Ils participent ainsi, au même titre que tous les organismes photosynthétiques, à la production d’oxygène nécessaire à la vie sur Terre. Ce sont les poumons de la Terre !

Pour sa croissance, le blé a besoin de terre, d’eau, de lumière, des gaz de l’atmosphère et de la chaleur adéquate. En contrepartie, il fournit de la farine de panification et de la paille pour nourrir les animaux herbivores. Le blé représente l’une des sources d’alimentation les plus importantes pour l’être humain. Sa première culture remonte à plusieurs milliers d’années dans la région de Palestine et de Syrie.

La tomate appartient à la famille des solanacées. Elle représente l’une des cultures maraichères les plus importantes dans la région d’Annaba. La tomate fournit des vitamines (Vitamine C, Vitamine E, Vitamine K) ainsi que des pigments végétaux tels que le Lycopène qui aident à la prévention des différentes formes de Cancer du tractus intestinal. La tomate tire ses origines de l’Amérique du Sud et elle fut introduite en Algérie au début du XVIIIème siècle.

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Figure 46. Champs et fruits de tomate

« Dieu est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat; son combustible vient d'un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles et Dieu est Omniscient »

L’olivier est un arbre aux multiples bienfaits comme le décrit le Saint Coran. Son huile est source d’énergie et d’acides gras insaturés essentiels. Ses fruits sont très nutritifs et sont considérés comme alicaments (aliment aux vertus thérapeutiques). L’olivier est présent en Algérie ainsi que sur tout le bassin méditerranéen.

Figure 47. Oliveraie de la région d'Annaba

Il existe plus de 22 genres différents appartenant à la famille des Oléacées se déclinant en plus de 500 espèces présentes dans les régions chaudes et tempérées. Certaines d’entre elles sont considérées comme plantes ornementales, tel le jasmin.

Le chêne est un arbre majestueux présentant un bois solide servant aux constructions et à la menuiserie. Son gland est source de nourriture pour les animaux de la forêt. Le chêne est fortement présent dans les forêts et les montagnes d’Algérie.

L’olivier fut cité à quatre reprises dans le saint Coran :

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17 Traduction en ligne du saint Coran : http://oumma.com/coran/afficher.php?NumSourate=24 18 Saint Coran, Sourate En-nour, verset 3519 Dr Choukri Ibrahim Saad. p. 595

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Figure 48. Le gland de chêne

Figure 49. Fruits de figuier, les figues

Figure 50. Les figues de barbaries

19Dr Choukri Ibrahim Saad. p.595

Les figues de barbaries sont issues de plantes grasses appelées Cactus, présents sous différentes espèces et variétés à travers le monde entier. Le cactus affectionne les climats chauds et résiste à la sécheresse. Ses raquettes (forme de tige adaptée à la sécheresse) sont source de nourriture pour certains animaux. Ses fruits sont succulents et possèdent des vertus thérapeutiques pour le tractus intestinal à condition de ne pas en abuser, car à l’excès, ils risquent de conduire à la constipation en raison de la forte teneur en graines du fruit.

Les figuiers sont des arbres très présents dans le bassin méditerranéen. Ils le sont aussi sous plusieurs variétés dont certaines sont sauvages. La pollinisation s’effectue grâce à un petit insecte, le Blastophage, vivant en symbiose avec le figuier.

Les fruits du figuier sont source de glucides et de vitamines, telle que la vitamine E. Dans l’antiquité, ils furent utilisés pour le soin de certaines maladies de la peau. Ces fruits aident aussi dans la digestion des aliments.

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Dieu dit dans la sourate Le tonnerre (Ar-Raad) : (S13-V4) « Et sur la terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins [plantés] de vignes, et des céréales et des palmiers, en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent. »

Il dit aussi dans une autre sourate : (S80-V24-32) « 24. Que l'homme considère donc sa nourriture : 25. C'est Nous qui versons l'eau abondante, 26. puis Nous fendons la terre par fissures 27. et y faisons pousser grains, 28. vignobles et légumes, 29. oliviers et palmiers, 30. jardins touffus, 31. fruits et herbages, 32. pour votre jouissance vous et vos bestiaux. »

Figure 51. Le jujubier Figure 52. Les fruits de la vigne, le raisin

Figure 53. Les agrumes

Les agrumes sont des arbres fruitiers très répandus en Algérie et présentent plusieurs sortes de fruits tels que les oranges, le citron, les mandarines, les pamplemousses…etc.

Certaines d’entre elles présentent des vertus thérapeutiques en raison de leur richesse en vitamines et antioxydants.

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Figure 56. Le chevalFigure 55. Le mouton

Figure 54. Photos de quelques animaux empaillés au Parc National d'El-Kala (Genette, Serval, Mangouste)

Les animaux, élément de la biodiversitéNous allons voir ensemble dans un premier temps le monde animal d’une manière générale puis nous parlerons de quelques exemples d’animaux de la région d’Annaba

Le règne animal compte plusieurs Embranchements et Sous Embranchements, plusieurs Classes et Sous Classes, plusieurs Ordres, Familles, Genres, Espèces et Races. Cette classification est la même pour tous les êtres vivants, animaux, végétaux, microorganismes. L’espèce animale est classée en se basant sur l’étude génétique de son ADN mais aussi en se basant sur sa forme, son anatomie, sa reproduction et sa capacité à donner une nouvelle génération féconde…etc. Ci-dessous la classification biologique du règne animal.

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Figure 57. Classification biologique du règne animal

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Dieu a également cité dans son Saint Coran certains animaux et leurs fonctions sur terre. Il présenta la fonction des chevaux comme suit Les abeilles (An-Nahl): (S16-V8) « Et les chevaux, les mulets et les ânes, pour que vous les montiez, et pour l'apparat. Et Il crée ce que vous ne savez pas. »

Le prophète dit aussi à leur sujet : « les chevaux portent à leur harnais la bénédiction jusqu’au jour de la résurrection »

Dieu dit aussi Les bestiaux (Al-Anam): (S6-V143) « (Il en a créé) huit, en couples : deux pour les ovins, deux pour les caprins... dis : "Est-ce les deux mâles qu'Il a interdits ou les deux femelles, ou ce qui est dans les matrices des deux femelles ? Informez-moi de toute connaissance, si vous êtes véridiques" »

Il dit aussi Les abeilles (An-Nahl): (S16-V5) « Et les bestiaux, Il les a créés pour vous; vous en retirez des [vêtements] chauds ainsi que d'autres profits. Et vous en mangez aussi. »

Le prophète dit aussi : le bétail est une bénédiction, les chameaux sont une bénédiction pour leurs propriétaires et les chevaux portent à leur harnais la bénédiction jusqu’au jour du jugement dernier »

Figure 58. Tableau représentant les animaux d'Algérie

L’animal se caractérise par le fait qu’il est mobile, possède des organes de sens et se reproduit généralement de façon sexuée.Présentation de quelques animaux de la région d’AnnabaLes animaux de la région d’Annaba sont une partie des animaux d’Algérie représentés sur le tableau suivant et dont certaines espèces ont totalement disparus.

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La région d’Annaba est une région très riche sur le plan faunistique.

Certaines espèces animales, jadis présentes en grand nombre, sont devenues de nos jours très rares et sont de moins en moins visibles dans nos régions.

Ci-dessous quelques exemples de la faune rencontrée dans notre région.

Le Cerf de Barbarie existe toujours dans la réserve de Brabtia dans la wilaya d’El-Tarf. Il devient de moins en moins visible. Même sa population a diminué en nombre et occupe actuellement des zones géographiques assez restreintes à cause du morcellement de son habitat naturel.

Figure 59. Le Cerf de Barbarie

La mangouste fait aussi partie des animaux de notre région…

Figure 60. La mangouste

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L’hyène rayée est de nos jours rarement visible mais reste présente en population restreinte au niveau du Parc National d’El-Kala

Figure 61. Hyène rayée

Figure 62. Le chacal (à gauche) et le renard (à droite)

Figure 63. Quelques insectes de nos régions

Plusieurs espèces d’insectes existent enfin dans de notre région…

Le chacal et le renard font également partie des animaux de notre région… Le chacal est présent en grand nombre et peut être observé de jour comme de nuit au niveau des forêts ou de la campagne. Le renard est un peu plus discret et s’observe très rarement.

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Canard Pilet Tadorne de Belon Canard Siffleur Sarcelle d’hiver

Canard Souchet Canard Colvert Erismature à tête blanche

Flaman rose Héron garde bœuf Huppe fasciée Héron cendré

Foulque Foulque Grèbe

La fourmi creuse des couloirs dans la terre permettant ainsi l’aération des racines des plantes.

L’abeille participe à la pollinisation des plantes et à la fabrication du miel.

Annaba offre aux espèces aviennes migratrices des zones de transit et d’hivernage. Parmi ces oiseaux, nous présenterons les espèces suivantes :

Dieu dit dans la sourate La royauté (Al-Mulk): (S67-V19) « N'ont-ils pas vu les oiseaux au-dessus d'eux, déployant et repliant leurs ailes tour à tour ? Seul le Tout Miséricordieux les soutient. Car Il est sur toute chose, Clairvoyant. »

Dieu dit dans la sourate Les abeilles (An-Nahl): (S16-V79) « N'ont-ils pas vu les oiseaux assujettis [au vol] dans l'atmosphère du ciel sans que rien ne les retienne en dehors de Dieu ? Il y a vraiment là des preuves pour des gens qui croient. »

Le prophète Mohammed (PSSL) nous a ordonné de préserver et de sauvegarder les animaux quels qu’ils soient (sauf ceux qui sont nuisibles) et a à plusieurs fois cité les oiseaux comme exemple en disant : « celui qui tue un oiseau sans raison Dieu le fera venir le jour du jugement dernier et l’oiseau se plaindra de lui en disant : cet humain m’a tué sans aucune raison valable ! »Le prophète dit aussi : « il n’est d’humain qui tue un oiseau ou autre animal sans raison valable sans que Dieu ne lui demande des comptes le jour du jugement dernier. » certains des disciples du prophète demandèrent alors qu’elles étaient les raisons valables pour tuer un oiseau ? et le prophète répondit : « seulement l’égorger pour s’en nourrir et non pas lui trancher la tête et le jeter »L’islam est donc très conscient de l’importance des animaux et de leur sauvegarde car chacun a été créé pour une fonction et un rôle bien défini.

Dieu dit dans la sourate La lune (Al-Qamar): (S54-V49) « Nous avons créé toute chose avec mesure.»

Canard Pilet Tadorne de Belon Canard Siffleur Sarcelle d’hiver

Canard Souchet Canard Colvert Erismature à tête blanche

Flaman rose Héron garde bœuf Huppe fasciée Héron cendré

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Cigogne Ibis falcinelle Martin pêcheur Mésange bleue

Oie cendrée Rouge gorge Rapace

Figure 64. Faune avienne de la région d'Annaba

Figure 65. L'âne

Certaines espèces d’oiseaux participent naturellement à l’équilibre de l’environnement et contribuent à l’élimination de certains insectes et animaux ravageurs des cultures.

Dieu dit dans la sourate Les abeilles (An-Nahl): (S16-V8-9) « 8. Et les chevaux, les mulets et les ânes, pour que vous les montiez, et pour l'apparat. Et Il crée ce que vous ne savez pas. 9. Il appartient à Dieu [par Sa grâce, de montrer] le droit chemin car il en est qui s'en détachent. Or, s'Il voulait, Il vous guiderait tous. »

Parmi les grâces de Dieu les différents laitages qu’il mit à disposition des humains.Dieu dit dans la sourate Les abeilles (An-Nahl): (S16-V66) « Il y a certes un enseignement pour vous dans les bestiaux : Nous vous abreuvons de ce qui est dans leurs ventres, - [un produit] extrait du [mélange] des excréments [intestinaux] et du sang - un lait pur, délicieux pour les buveurs. »

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Figure 66. Les vaches

Figure 67. Un homme et une femme

Les bovins font aussi partie des animaux de notre région… Les vaches produisent du lait, fournissent de la viande et du cuir. Elles sont herbivores et se nourrissent de plantes.

L’homme, élément de la biodiversitéL’Homme est un être vivant doté d’intelligence et de parole contrairement au reste des êtres vivants.

Dieu a privilégié l’être humain sur les autres créatures en lui donnant la capacité spécifique de réfléchir et de penser. Dieu dit dans son Saint Coran Le voyage nocturne (Al-Isra): (S17-V70) « Certes, Nous avons honoré les fils d'Adam. Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures »

Dieu ordonna aussi aux hommes de sauvegarder la Terre et de ne pas la polluer…

Le prophète Mohamed (PSSL) a aussi ordonné aux musulmans de préserver et de sauvegarder le couvert végétal dans son hadith : « Si l’heure de la résurrection sonne et que l’un d’entre vous tient dans sa main une plante qu’il tente alors de la planter »Il dit aussi : « Il n’y a pas un homme musulman qui plante une semence sans que Dieu le récompense pour tout animal ou oiseau ou autre être vivant qui s’en nourrit »

Figure 70. Groupe de jeunes nettoyant leur environnement

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L’homme exemplaire protège les êtres vivants et comprend que nulle espèce n’est de trop dans son environnement.

Figure 68. Agriculteur labourant ses terres

Figure 69. Construction qui conserve et protège un arbre à Tunis

L’homme exemplaire construit et agglomère en exploitant les res-sources sans déséquilibrer son environnement. Il plante les arbres et ne les coupe pas, et sa devise est : "La terre n’est pas un héritage de nos ancêtres mais un prêt pour les générations futures".L’homme doit préserver les arbres et l’environnement lorsqu’il construit comme le montre l’exemple sur la photo suivante de la construction de l’hôtel ayant préservé l’arbre.

L’homme protège son environnement et lutte contre la pollution

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Figure 71. Habits traditionnels algériens

Figure 72. Interactions des animaux et des végétaux de nos régions avec leur environnement

Les algériens font partie du monde dans lequel ils vivent… Ils diffèrent par leurs traditions et leur mode de pensée et s’ils participent tous à la protection et à la sauvegarde de la biodiversité de leur monde, la vie sera plus agréable pour tous.

Interaction entre les êtres vivants et leur environnement

La figure ci-dessous représente les chaînes trophiques et les relations entre les animaux, les végétaux et leur environnement.

20 Madih Omrane. L’équilibre des écosystèmes. Organisation Arabe pour l’éducation, la culture et les sciences. Tunis 1987. pp.19-20

Comme vous le voyez sur la figure ci-dessus, tous les êtres vivants sont reliés les uns aux autres par des relations directes ou indirectes ce qui établit un équilibre dans l’environnement dans lequel ils évoluent. Afin de préserver cet état d’équilibre, il est nécessaire de préserver la présence dans le milieu de tous ses composants en nombre suffisant et en constant renouvellement . Chaque être vivant occupe une niche écologique et joue un rôle important dans l’équilibre de l’ensemble de l’écosystème. Les relations développées entre les composants du milieu sont principalement trophiques (alimentaires) régissant ainsi la chaine alimentaire où chaque être vivant dépend d’un autre pour sa survie et son alimentation. Les végétaux et les microorganismes photosynthétiques produisent la matière première organique grâce à l’énergie solaire, l’eau et les sels minéraux qu’ils obtiennent de leur environnement. Ils constituent donc le premier maillon de base de la chaine alimentaire et sont considérés comme des organismes autotrophes, c’est-à-dire qu’ils produisent eux-mêmes leur nourriture. Ce sont les plantes, les arbres, les herbes, les bactéries et le phytoplancton des milieux aqueux. On les retrouve donc en très grande quantité par rapport aux autres êtres vivants.

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Ces plantes constituent par la suite la nourriture des êtres vivants herbivores. Les herbivores sont des animaux, des poissons et des insectes incapables de fabriquer par photosynthèse leur propre nourriture et sont donc obligés de l’obtenir à partir de leur alimentation. Ils constituent le second maillon de la chaine alimentaire. Leur nombre dépend de l’abondance de leur nourriture dans l’environnement dans lequel ils évoluent. Ces herbivores constituent à leur tour la nourriture des êtres vivants carnivores. Les carnivores sont des animaux prédateurs, des carnassiers, des rapaces…etc., qui se nourrissent des autres animaux. Ils constituent le troisième maillon de la chaine alimentaire. Leur nombre est assez limité car ils dépendent dans leur alimentation de la présence de leurs proies dans le milieu. Les omnivores sont les êtres vivants capables de se nourrir de plantes et d’animaux profitant ainsi d’un plus large choix dans leur alimentation. L’homme par exemple est un omnivore capable de se nourrir de plantes, de fruits, de poissons, de lapin, de vaches…etc.A la fin de leur cycle de vie, tous ces êtres vivants meurent et constitueront l’alimentation des animaux charognards. Les charognards sont des animaux capables de se nourrir des cadavres des autres animaux. Ce sont les hyènes, les chacals, les vautours…etc. Si les cadavres ne sont pas directement exploités, ils seront recyclés par des insectes et des microorganismes et finiront en tant que matière organique et minérale dans le sol servant ainsi en tant qu’engrais pour les plantes. Ce sont les vers de terre, les fourmis, les bactéries. Le cycle du carbone ou de l’azote est ainsi bouclé et un équilibre est atteint au bout de plusieurs cycles de vie. Les mêmes réseaux existent dans les milieux marins et le dernier maillon peut être l’Homme.

Figure 73. Pyramide des chaines trophiques

Animaux carnivores (prédateur)

Animaux herbivores (proie)

Plantes vertes (autotrophe)

Il est du devoir de chacun d’entre nous de sauvegarder l’environnement dans lequel nous vivons. Tout déséquilibre créé se répercutera forcément sur le bienêtre des humains ainsi que des autres créatures. Ces changements sont généralement l’empreinte des humains qui tentent d’apporter des changements à des équilibres séculaires établis par le bon Dieu pour assurer la pérennité de la vie sur Terre.Dieu dit alors dans ses Saint Versets de la sourate Jonas (Yunus): (S10-V24) « La vie présente est comparable à une eau que Nous faisons descendre du ciel et qui se mélange à la végétation de la terre dont se nourrissent les hommes et les bêtes. Puis lorsque la terre prend sa parure et s'embellit, et que ses habitants pensent qu'elle est à leur entière disposition, Notre Ordre lui vient, de nuit ou de jour, c'est alors que Nous la rendrons toute moissonnée, comme si elle n'avait pas été florissante la veille. Ainsi exposons-Nous les preuves pour des gens qui réfléchissent. »

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Figure 74. Les êtres vivants dans le désert et dans les zones humides

Dieu nous a aussi enseigné l’hygiène dans ses versets (Al-Araf): (S7-V 26 ; 31-32) « 26. Ô enfants d'Adam! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. - Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur. - C'est un des signes (de la puissance) d'Allah. Afin qu'ils se rappellent. »

« 31. Ô enfants d'Adam, dans chaque lieu de Salat portez votre parure (vos habits). Et mangez et buvez; et ne commettez pas d'excès, car Il [Allah] n'aime pas ceux qui commettent des excès. 32. Dis: Qui a interdit la parure d'Allah, qu'Il a produite pour Ses serviteurs, ainsi que les bonnes nourritures? Dis: Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans cette vie, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. »

Conclusions : - L’équilibre d’un écosystème dépend de l’équilibre des relations liant les différents êtres vivants présents au milieu dans lequel ils vivent. Tout changement dans les conditions de vie influe sur l’équilibre de l’écosystème.- La présence des êtres vivants dépend des sources de nourriture, d’eau et d’énergie et chaque être vivant possède ses propres conditions de vie nécessaires à sa croissance, son développement, sa reproduction et son expansion. La présence des être vivants sur la Terre n’est pas uniforme… Certaines régions sont pauvres, tel le désert, et d’autres sont très riches telles que les zones humides.- Chaque être vivant possède une diversité de gènes lui permettant de s’adapter aux conditions de son milieu naturel. Ainsi, les êtres vivants diffèrent selon les biotopes et les conditions de vie offertes par chacun de ces biotopes.- Il faut préserver l’environnement car tout bouleversement dans les conditions de vie de l’être vivant le met en danger.- Les humains, les animaux et les plantes font partie intégrante de ce monde et nul ne peut se passer des autres organismes vivants.

Synthèse des connaissancesLes êtres vivants existent sous plusieurs formes qui sont :• Les végétaux, capables de photosynthèse et qui produisent des glucides, lipides, protéines, vitamines servant à l’alimentation des autres êtres vivants selon la chaîne alimentaire où les animaux herbivores se nourrissent de plantes et les animaux carnivores se nourrissent des herbivores. Les parasites vivent sur les plantes ou sur les animaux.• Les Microorganismes, responsables de la minéralisation de la matière organique dans la terre ce qui permet aux plantes de la réabsorber par leurs racines.• Les animaux, qui, herbivores ou carnivores, se nourrissent des autres éléments de la chaîne alimentaire.• Les humains, omnivores, se basent dans leur alimentation sur toutes sortes d’êtres vivants, végétaux ou animaux.

Biodiversité et développement durable

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Partie III. Biodiversité et développement durableL’étude et la reconnaissance seules de la biodiversité ne suffisent pas pour sa sauvegarde, il faut adopter des attitudes et des pratiques adéquates pour sa pérennisation. Il faut donc une exploitation rationnelle des ressources naturelles dans le cadre d’un développement durable afin de léguer aux générations futu-res la biodiversité nécessaire à leur vie et survie sur Terre.Le plus important d’aujourd’hui est de joindre la parole à l’acte et d’adopter des résolutions pratiques sur terrain. Comme il est dit dans le Saint Coran :

Traduction: “C'est une grande abomination auprès de Dieu que de dire ce que vous ne faites pas”

1. La sauvegarde de la diversité biologiqueNous avons découvert et nous assistons encore de nos jours à la disparition de beaucoup d’espèces vivantes de notre monde et beaucoup d’autres espèces restent menacées de disparition.Certaines espèces animales et végétales ont disparu au même titre que certains peuples et nations (tels que Aad et Thamoud). D’autres espèces sont menacées de disparition et méritent plus d’attention pour leur protection. Parmi les animaux disparus de nos régions, nous citerons le fameux Lion de l’Atlas dont la photo ci-dessous témoigne du dernier individu chassé et capturé à Alger en 1875.

Figure 75. Dernier lion capturé à Alger et individus du Lion de l'Atlas présents au Parc de La Tête d'Or à Lyon

Figure 76. La désertification

Certains individus sont encore présents dans les parcs et zoo tels que le Parc de la Tête d’Or de Lyon (France) et le parc zoologique d’Amneville (France) où une naissance d’un lionceau a été dernièrement annoncée . Parmi les raisons ayant contribué à son extinction de son milieu naturel, il y a : l’avancée du désert, l’agglomération galopante et enfin et surtout la chasse durant la période coloniale française (Les safaris) qui a conduit à l’extinction complète et totale de ce roi des animaux.Selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé, les changements climatiques conduisent à la mort de 150 000 personnes par jour à travers le monde, nonobstant des différentes maladies et épidémies émergeantes et réémergeantes qui touchent la santé humaine . Nous avons cité plus haut les dangers de l’explosion démographique et également de ses effets néfastes sur la biodiversité. Quant au surpâturage, il conduit à un appauvrissement du couvert végétal et de ce fait, à la disparition de certaines espèces végétales. Le surpâturage favorise aussi la désertification qui menace près de 46% des hauts-plateaux algériens.

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21 Saint Coran, sourate Es-Saff, verset 322 Traduction en ligne du saint Coran: http://oumma.com/coran/afficher.php?NumSourate=61 23 http://algerie.voyage.over-blog.com/article-les-grands-fauves-d-algerie-guepard-lion-de-l-atlas-et-panthere-46963643.html 24 Parc Zoologique de Lyon: http://www.zoo.lyon.fr/zoo/sections/fr/les_animaux/la_liste_des_especes/les_mammiferes/?aIndex=8 25 Parc Zoologique d’Amneville : http://www.zoo-amneville.com/naissances.html26 Revue de La Science et la Croyance. Alger avril 2010. N° 44. p. 527 Ibidem

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Parmi les animaux menacés d’extinction en Algérie et ayant disparu de la région d’Annaba, il y a également le Léopard. Le dernier individu capturé dans la région d’Annaba (photo de droite ci-dessous) lors d’une partie de chasse date de 1930. Un autre individu fut aussi pourchassé et capturé lors de la même période dans les forêts de Jijel (photo de gauche ci-dessous) .

Les raisons de son extinction sont les mêmes que celles du Lion de l’Atlas…Parmi les animaux menacés d’extinction en Algérie et ayant disparu de la région d’Annaba pour les mêmes raisons, il y a également le Serval.

Figure 77. Le Léopard disparu de la région d'Annaba

Figure 78. Le Serval disparu de la région d'Annaba

Figure 79. La famine dans le monde

Dieu dit dans la sourate Les romains (Ar-Rom): (S30-V41) « La corruption est apparue sur la terre et dans la mer à cause de ce que les gens ont accompli de leurs propres mains; afin qu'[Allah] leur fasse goûter une partie de ce qu'ils ont œuvré; peut-être reviendront-ils (vers Allah). »

Ces méfaits se sont retournés donc contre l’homme sous formes de maladies, de plaies, de misère, de catastrophes, de famine…etc. ceci est du au désir éternel de l’homme d’assujettir la nature et d’en adapter le mode de fonctionnement à ses propres besoins en prenant pas en considération les dogmes avec lesquels Dieu a créé cette nature… Les fourmis (An-Naml): (S27-V65) « Dis: ‹Nul de ceux qui sont dans les cieux et sur la terre ne connaît l'Inconnaissable, à part Allah›. Et ils ne savent pas quand ils seront ressuscités! »

2. Conséquences directes de la non-protection de la biodiversitéD’une manière générale, toute intervention non réfléchie sur (ou dans) l’environnement peut engendrer des conséquences désastreuses, parmi lesquelles : la désertification, la faim, les maladies et les cataclysmes et catastrophes naturelles.

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28 http://algerie.voyage.over-blog.com/article-les-grands-fauves-d-algerie-guepard-lion-de-l-atlas-et-panthere-46963643.html

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Figure 80. Les catastrophes naturelles et l’incapacité de l’Homme à y faire face

Applications pratiques pour la protection de la BiodiversitéLa protection et la préservation de la biodiversité à travers le monde ou dans n’importe quel pays n’est pas chose facile et la responsabilité incombe à l’humanité toute entière. Elle est de la responsabilité des gouvernements, des sociétés civiles, des organisations et des communautés mais aussi et surtout de tous les individus de ce monde sans exception. Chacun de son côté doit œuvrer dans les limites de ses responsabilités afin d’améliorer la situation globale de l’humanité.Il est donc essentiel de définir les grandes missions qui peuvent participer à la préservation de la biodiversité et nous citerons :

1. La prise en charge de l’explosion démographique dans certaines régions et de la baisse des moyennes de croissances de la population dans d’autre régions• Ceci nécessite une sensibilisation des populations quant aux dangers de l’explosion démographique là où elle existe et aux dangers de la baisse du taux de croissance de la population là où elle existe aussi.• Trouver un équilibre entre la croissance économique et la croissance de la population.• Assurer une autosuffisance alimentaire et développer l’agriculture.• Développer l’économie des pays en concordance avec les réalités et les besoins sociaux .

2. Traitement du problème de la surexploitation des ressourcesLe traitement du problème de la surexploitation des ressources nécessite ce qui suit :• La limitation de la course à l’armement et à la fabrication d’armes dans le monde et instaurer la paix et l’équité entre les pays de toute la planète.• L’exploitation rationnelle sans excès des ressources naturelles.• Le développement des énergies renouvelables et la diminution du dégagement des gaz à effet de serre.• Le développement de nouvelles pratiques de protection de l’environnement.• La prise en charge continuelle du traitement des déchets et l’isolation, l’incinération et l’enterrement maîtrisé des déchets non recyclables.• La protection du couvert végétal sous ses différentes formes.• La mise en place de programmes de récolte et de banques de gènes et la sauvegarde du patrimoine génétique du pays.• La création de réserves naturelles et la mise en place de programmes de protection et de réintroduction des espèces disparues ou en voie de disparition.• Le développement de la coopération internationale et la mise en place de convention de coopération et de collaboration avec les musées du monde et notamment le British Museum ou le Dahlem Garden de Berlin dans le domaine de la promotion, de la sauvegarde et de la réintroduction des espèces végétales dans leurs milieux naturels.• Le renouvellement des pâturages et leur protection.• La rationalisation des méthodes agronomiques et leur innocuité par rapport à l’environnement.• La limitation de la chasse d’espèces menacées d’extinction.• Le développement des méthodes de maîtrise des feux de forêt. • La sensibilisation à l’environnement et l’éducation environnementale des populations

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29 Dr Ryad Eldjaben. p. 52

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3. Traitement du problème des ressources en eauCe problème concerne beaucoup de pays dans le monde et constitue une réelle préoccupation dans les pays arabes en particulier. Le développement et la préservation de la biodiversité passe par la bonne gestion des ressources en eaux douces et nécessite la prise des résolutions suivante :• L’exploitation rationnelle des nappes phréatiques et la sauvegarde des minima de niveau de ces eaux.• La protection des eaux de surface de la pollution et le traitement des eaux usées pour leur recyclage.• Une meilleure récolte des eaux pluviales et la construction de barrages et de retenues collinaires.• Une meilleure sensibilisation des citoyens quant à l’utilisation rationnelle des ressources d’eau douce.• La promotion des systèmes d’irrigation limitant les pertes d’eau tel que le système du goutte à goutte• La prise en charge des réseaux d’eau potable et des réseaux d’eau usée urbaine .• L’éducation environnementale.

4. Prise en charge du problème de la dégradation des terresCe problème concerne la transformation des terres arables destinées à l’agriculture et aux pâturages en terres arides et désertiques. Il nécessite la prise des dispositions suivantes :• Prévenir le déracinement sauvage des plantes et le défrichage des terres menant à la perte du couvert végétal.• Une meilleure rotation des pâturages et des jachères.• Un remplacement et une alternative à l’utilisation des arbres en tant que source de chauffage dans les zones rurales.• Une meilleure planification sociale afin de limiter l’exode rural et la désertification des régions abandonnées.• Une meilleure planification urbaine afin de limiter l’assaut des agglomérations sur les terres agricoles.• Le contrôle et la lutte contre la remontée des sels dans les terres arables.• Le développement et entrainer les populations sur des méthodes efficaces de fixation et de stabilisation des dunes de sable.• L’encouragement des programmes de restauration des terres désertifiées.• Le développement et la protection du couvert végétal du désert et des zones sujettes à l’érosion.• L’éducation environnementale.

3. La pollution de l’environnement et la solution éducative

3.1. Traitement de la pollution de l’environnementA partir des diverses définitions données à la pollution de l’environnement, nous pouvons dire que : c’est un dysfonctionnement qui touche l’environnement par addition ou soustraction de d’un composant de son espace naturel, social, spirituel ou culturel induisant des changements négatifs dans les réactions et les interactions entre ses différents composants .La notion de pollution, par définition, reste très vaste et pluridisciplinaire et constitue l’une des plus grandes préoccupations mondiales. Son impact sur la biodiversité est flagrant et terrible. La prise en charge de la pollution implique donc un traitement multi facettes.

1. Concernant la pollution de l’air• L’adoption d’une loi spécifique qui détermine les normes de pollution et les taux limites de pollution par les usines, les moyens de transport…etc.• La prise en considération des normes scientifiques et méthodes de management de lutte contre la pollution de l’air lors de la conception des usines et des installations industrielles polluantes.• Le développement et l’utilisation réelle des énergies propres.• Le développement et l’utilisation des techniques de dépollution de l’air.• L’éducation environnementale.

2. Concernant la pollution de l’eauLa pollution de l’eau joue un rôle majeur dans la menace de la biodiversité. Il faut donc :• La promulgation de lois justes qui interdisent et empêchent la pollution de l’eau. La mise en place d’un organisme d’intervention rapide correctement outillé et ayant les pouvoirs juridiques nécessaires pour le contrôle de l’application de la loi.• Le développement des technologies et la mise en place de stations de traitement des eaux usées urbaines et des effluents industriels.• Ne pas polluer l’eau.• L’éducation environnementale.

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30 Dr Salaheddine Charoukh. Articles sur l'éducation environnementale scolaire. Khenchla 2002. Projet de l'école de l'eau. p. 36. 31 Dr Salaheddine Charoukh. L'environnement, l’Homme et la pollution dans l’éducation primaire en Algérie. Thèse de doctorat. Non publiée. Institut des Sciences Sociales. Université Badji-Mokhtar Annaba. 2002. p. 28.

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3. Concernant la pollution des terresLa pollution des terres joue aussi un rôle très important dans la menace de la biodiversité. Les polluants sont absorbés par les plantes qui les transmettent aux herbivores, oiseaux et insectes, puis aux autres animaux et en enfin à l’Homme touchant ainsi à l’ensemble de la chaine alimentaire et menaçant la biodiversité et la vie en elle même. Il faut donc :• L’utilisation rationnelle des pesticides et des produits agricoles.• L’utilisation rationnelle des engrais chimiques en agriculture.• Le traitement des eaux usées urbaines avant leur utilisation en agriculture.• La construction des usines loin des zones agricoles et la mise en place d’unités filtre au niveau des usines.• Le recyclage correct des déchets empêchant leur passage dans l’environnement.• L’éducation environnementale.

4. Concernant la pollution et la contamination radioactiveCe type de pollution est le résultat des explosions et des essais nucléaires, de l’utilisation d’armes nucléaires à base d’isotopes radioactifs et des fuites des réacteurs nucléaires. Les polluants peuvent se déplacer grâce aux vents et aux pluies sur de très longues distances. Sa présence dans l’environnement est plus que néfaste pour les êtres vivants et la biodiversité. Elle est transmise directement ou indirectement à travers la consommation d’aliments contaminés et radioactifs. C’est l’un des dangers de pollution les plus alarmants sur Terre et il faut donc :• Le désarmement nucléaire de tous les pays à travers le monde et l’interdiction de leur usage dans toutes les régions sans exception et en particulier dans le moyen orient.• La ratification et l’application par tous les pays des conventions internationales interdisant la propagation et l’utilisation des armes nucléaires.• L’examen périodique des populations quant à l’accumulation de la radioactivité, puisque son effet n’apparait qu’après plusieurs années de contamination .• L’éducation environnementale.

3.2. La solution éducativeLa solution éducative à proposer nécessite tout d’abord une définition de ce qu’est l’éducation environnementale appliquée à la protection de la biodiversité et ensuite la démonstration du fait qu’il s’agit d’une éducation pédagogique et andragogique dans l’approche et le domaine d’application. Cette éducation est aussi considérée comme spontanée et active. Nous verrons ensuite les modèles et méthodes employées afin d’atteindre l’objectif principal qui est la préservation et la protection de la biodiversité.

1. L’éducation environnementale pour la protection et la préservation de la biodiversitéC’est le point commun de toutes les solutions proposées pour la protection de l’environnement et de la biodiversité. Il ne peut y avoir protection sans régulation préalable du comportement des citoyens et leur dotation en compétences nécessaires à la préservation de leur environnement et la restauration ou le remplacement de la biodiversité perdue.L’éducation environnementale vise cette régulation du comportement car elle passe par un effort de changement positif du comportement du citoyen en le dotant d’informations, de compétences et de valeurs lui permettant de développer un environnement capable d’absorber et de recycler les polluants et de dégrader des composants nocifs en éléments inertes sans aucune toxicité. Le résultat sera une diminution réelle et une maîtrise des polluants aboutissant à un meilleur cadre de vie préservant l’environnement et la biodiversité .

2. La pédagogie et l’andragogie pour la protection et la préservation de la biodiversitéL’une des idées reçues dans le domaine de l’éducation environnementale est qu’elle concerne seulement les enfants et les adolescents, la restreignant ainsi au seul domaine de la pédagogie.

2.1. Le domaine de la pédagogie et le domaine de l’andragogie

- La détérioration de l’environnement et de la biodiversité est rarement l’effet de l’action des enfants. La protection de la biodiversité n’est pas non plus du domaine ni sous la responsabilité des enfants. Leur éducation environnementale vise donc leur préparation dès l’enfance à s’acquitter de cette tâche lorsqu’ils entreront dans la vie active en tant que futurs adultes. Le temps écoulé entre leur éducation environnementale et leur passage à l’acte en tant qu’adulte peut être assez long et les données peuvent changer. L’investissement est assez important dans ce cas.

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32 Dr mohamed Remihi. Est-ce le début de la fin de notre mère Terre ? Edition du Livre Arabe n26 Koweit 1990. p. 3933 Dr Salaheddine Charoukh. L'éducation environnementale globale. Dar Elouloum. Annaba. 2008. p. 19

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- La majeure partie de l’atteinte à l’intégrité de la biodiversité et de l’environnement est le fruit du comportement irrationnel et abusif des adultes qui restent maîtres de leur décision en la matière. Par adulte, nous visons les individus des deux sexes ayant dépassé l’âge de l’adolescence. Les adultes diffèrent psychologiquement des adolescents et des enfants fait démontré par Alexandre Kap et beaucoup d’autres auteurs . Les adultes possèdent donc des caractéristiques qui les différencient des enfants et des adolescents et qui font que leur éducation doit être en adaptée à leurs conditions. Les méthodes pédagogiques doivent être remplacées par les méthodes andragogiques.Il en résulte que l’éducation environnementale utilisera la pédagogie pour les enfants et l’andragogie pour les adultes en prenant aussi en considération les acquis préalables et la personnalité de base commune à chaque nation et population . Cette dernière a une très forte influence sur le comportement de façon implicite ou explicite.2.2. L’éducation formelle (active) et l’éducation spontanée (passive)L’éducation spontanée ou passive :Une grande importance doit être accordée à l’impact de l’éducation passive sur le comportement de l’individu vis-à-vis de la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Dans beaucoup de pays l’éducation passive fut ignorée en concentrant l’ensemble des efforts sur l’éducation formelle prodiguée dans les écoles publiques alors que l’éducation spontanée passive joue un rôle plus important et présente un effet durable sur le comportement de l’individu. En effet, les études dans ce domaine prouvent que la participation de l’individu dans une action ou lorsqu’il vit une expérience pratique quelconque laisse une empreinte durable dans sa personnalité dont le résultat est un changement durable du comportement futur .Aucune différence n’existe entre la planification d’une éducation spontanée et d’une éducation formelle. La différence cruciale réside dans la lecture même et l’interprétation des éducateurs. Plus clairement, elle réside dans les séquences et les étapes à mettre en œuvre afin d’atteindre l’objectif d’apprentissage. Cet objectif n’est pas clairement expliqué aux apprenants et une grande liberté lui est donnée dans son imprégnation des concepts et notions selon des modalités bien précises.L’intervention éducative dans la protection de la biodiversité doit donc prendre en considération et utiliser de façon complémentaire les différents modèles d’apprentissage aussi bien de l’éducation formelle que spontanée afin d’optimiser son rendement.L’éducation spontanée vise un changement et un bouleversement des équilibres cognitifs internes en créant un besoin d’apprentissage visant à atteindre un nouvel état d’équilibre, et ce au sein d’un environnement d’apprentissage satisfaisant et fournissant les connaissances requises et éduquant l’individu de façon pratique et durable.Les principales étapes de l’éducation spontanée sont :- La mise en situation-problème qui suscite le questionnement, éveille l’intérêt et captive et polarise l’attention.- La recherche et la découverte spontanée de la solution.- L’évaluation de la réponse proposée.- La réadaptation cognitive et psychique aux nouvelles données.- Le renforcement.- L’apprentissage .Quant aux moyens de contrôle de l’éducation spontanée :- La bonne planification sociale afin d’atteindre les besoins sociaux réels.- L’obligation d’exécution des missions tracées par la loi pour chaque institution sociale.- L’assurance d’une participation sociale large et efficace dans la prise de décision.- Rendre la protection de la biodiversité l’un des axes principaux des politiques globales.- La démocratie de la vie.- L’amélioration et le soin donné à l’enseignement technique à tous les stades de l’éducation.- La protection de l’environnement et de la biodiversité.- L’amélioration des contenus et surtout des techniques d’apprentissage.- La préférence à donner aux aspects pratiques plus que théoriques dans l’éducation environnementale appliquée à la préservation de la biodiversité.

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34 Dr Salaheddine Charoukh. L’éducation environnementale globale. p.125 35 Voir aussi : Dr Hamed Abdallah Rabia. Introduction aux sciences comportementales. Dar Elfikr Elarabi. Le Caire. 1972. p.164.36 Michel Mendel. L'art de l'éducation fonctionnelle. Traduction: Dr Mohamed Kheir Ahmed Elfouel, Abderrahmen Omar Nedjib. Collaction Erridha Lilmaaloumatia. Damas. 2003. p.11.37 Michel Mendel. L'art de l'éducation fonctionnelle. Traduction: Dr Mohamed Kheir Ahmed Elfouel, Abderrahmen Omar Nedjib. Collaction Erridha Lilmaaloumatia. Damas. 2003. p.11.

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L’éducation formelle ou active :En raison de la grande hétérogénéité en termes d’âge, de catégories sociales, d’expérience, de niveau de formation, de différences individuelles des populations à éduquer, il devient clair que l’éducation environnementale doit avoir un objectif commun mais doit employer des méthodes différentes permettant d’adapter le message selon les caractéristiques de chaque catégorie d’apprenants.Les principaux moyens et outils employés dans l’éducation environnementale sont :A. Concernant les enfants et les adolescents :- L’éducation familiale.- L’éducation spontanée.- L’éducation scolaire.- La société ou la communauté, principalement religieuse et groupes de pairs.- Les moyens de communication audio-visuelle (télévision, Internet, Radio…etc.) et la presse écrite. Il est possible d’utiliser les moyens suivants :- Les histoires et les contes.- L’explication, la description et la conférence lorsque l’âge le permet.- Les méthodes démonstratives- Les méthodes …- La représentation.- La discussion.- Les méthodes explicatives- L’apprentissage par projet.- L’apprentissage par situation-problème .

B. Concernant les adultes :Il faut prendre en considération que les méthodes utilisées pour les enfants et les adolescents devront être adaptées aux caractéristiques des adultes et vice-versa. - L’éducation spontanée.- L’enseignement supérieur.- Les programmes d’alphabétisation.- L’entrainement militaire.- Les conférences.- Les rencontres et forums socratiques.- Les exercices d’édification.- L’autoformation et les exercices individuels.- Les jeux de rôle.- L’apprentissage par les pairs (entre apprenants).- Les discussions et les débats entre équipes.- Les études de cas.- Les manifestations scientifiques.- La démonstration.- Les groupes de recherche et les communautés d’apprentissage.- Les travaux pratiques et la mise à niveau pratique.- L’apprentissage par projet.- L’entrevue.- La formation par la pratique.- La participation aux travaux des congrès.- L’apprentissage lors des installations des systèmes ou des ateliers spécialisés ou encore par accompagnement de professionnels.- L’organisation des rencontre-débats.- Les séminaires.- Les visites pratiques sur terrain et les entrainements sur les lieux de travail.- La microformation.- La participation aux universités d’été ou aux sessions de formation intensive.- L’enseignement à distance et le e-learning (Internet, Logiciels, Télévision…etc.)

Le choix de telle ou telle méthode se base sur plusieurs critères comme : les caractéristiques du public cible, les objectifs de formation, la durée de formation, le nombre d’apprenants…etc.

Conclusion

Ce chapitre a abordé les solutions polyvalentes et actions multidimensionnelles à entreprendre afin de préserver la biodiversité. Il a en outre présenté les types d’éducation à mettre en œuvre (pédagogie et andragogie) guidé par la nécessité d’application pratique de ces concepts et notions.

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38 Dr Salaheddine Charoukh. Psychologie de l’éducation des adultes. pp. 106-120. Voir aussi Dr Djibril Bichara, Dr Fakhreddine Alkala. L’éducation générale. Imprimerie Zeid Ibn Thabet. Damas. 1979. p.1939 Ibidem

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La sauvegarde de la biodiversité dans notre région

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Partie IV. La sauvegarde de la biodiversité dans notre régionComprend un feedback sur la biodiversité dans la région d’Annaba et des activités d’application.

1. Feedback sur la biodiversitéLe feedback, ou l’évaluation rétroactive, est une vérification de l’atteinte des objectifs pédagogiques . Le présent livre a pour objectif de définir la diversité biologique de façon à permettre au lecteur de la protéger à partir de comportements acquis. L’identification de ces acquis par l’apprenant lui permet d’améliore son apprentissage . Nous vous prions donc de répondre aux questions suivantes :

Citez maintenant trois raisons qui nous incitent à sauvegarder la diversité biologique :1.………………………………………………………………………………………………2.………………………………………………………………………………………………3.………………………………………………………………………………………………

Cochez les réponses justes parmi les propositions suivantes : La diversité biologique est détruite lorsque : L’homme agresse son environnement, chasse à l’excès certains animaux durant leurs périodes de reproduction sans prendre en considération leur nombre et brûle leur biotope et leur forêt… Lorsque la cigogne et le canari sont menacés de disparition car ils sont pris dans certaines régions pour des traitements de diabète et de maladies hépatiques… L’homme considère les autres espèces non indispensables et participe à leur destruction… Lors de l’érosion des terres, la désertification et la disparition des conditions de vie des êtres vivants… Lorsque les engrais et les pesticides sont utilisés de façon abusive conduisant à la destruction des espèces utiles et nuisibles… Lorsque l’homme pollue son environnement et provoque la mort des espèces qui y vivent… Lorsque l’homme détruit les plantes qui participent à la dépollution de l’environnement… Lorsque l’homme fonctionne à l’excès dans toutes ses activités… Lorsque l’homme ne respecte pas la liberté et le droit de tout un chacun de vivre heureux sur terre… Merci de vos réponses… Si vous avez coché toutes les réponses, vous avez répondu juste !

Maintenant, réfléchissons ensemble aux différentes manières de protéger et sauvegarder la diversité biologique dans notre belle région Annaba… Peut-on atteindre cet objectif par les comportements suivants?

Si nous ne mettons pas nos déchets ménagers dans des sacs spéciaux et ne les sortons pas aux heures de passage des camions poubelles ? Si nous laissons les poubelles ouvertes et les décharges sauvages à ciel ouvert ? Si nous laissons faire les jeunes qui cassent et détruisent le couvert végétal de notre région ? Si nous allumons le feu dans nos forêts ? Si nous ne traitons pas scientifiquement nos déchets urbains et laissons les décharges sauvages à ciel ouvert accessibles aux animaux domestiques ? (exemple à Dréan et au Chatt) Si nous chassons les oiseaux de nos régions et les tuons ? Si nous détruisons le couvert végétal, coupons les arbres et détruisons nos forêts ? Si nous agressons les personnes et les accablons dans leur malheur ? Si nous rejetons les déchets industriels dans nos cours d’eau, nos nappes phréatiques, nos lacs, nos lagunes et nos mers ?

Merci de vos réponses… Si vous n’avez coché aucune des réponses, vous avez répondu juste !

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40 Dr Fakher Akel. La psychopédagogie. Dar Elilm Lilmalyeen. 4ème édition. 1987. p.8241 Ib idem. p.18342 Quotidien El Khabar. N°20, avril 2010. p.19.

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2. Activités pratiques sur la biodiversité

L’activité de l’enfant est l’un des principes fondamentaux de l’éducation contemporaine. Certains auteurs avancent que l’activité de l’enfant est principalement individuelle, mais certaines études affirment que la personnalité de l’enfant est autant sociale qu’individuelle et qu’elle est complémentaire entre sa nature sociale et individuelle. L’individu ne s’épanouie intellectuellement et psychologiquement qu’à travers son environnement social et sa participation à des activités collectives . Les activités proposées dans ce présent livre prennent en considération aussi bien l’aspect individuel que social.

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43 Dr Ahmed Mounir Mosaleh. L’éducation et les méthodes d’enseignement. Damas 1971. p.203

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Première activité : Classification des plantes

Objectif général : Identifier et reconnaître une partie de la biodiversité végétale.

Objectifs spécifiques :L’apprenant sera capable à l’issue de cette activité de : -Identifier les différentes parties d’une plante -Identifier les différentes espèces végétales vivant dans l’environnement proche -Découvrir la richesse floristique d’un mètre carré -Elaborer un guide des plantes du quartier -Acquisition d’un esprit d’observation scientifique

Public cible :Entre 12 et 16 ans.

Outils de travail : -Crayon HB -Cahier de TP -Loupe (grossissement x10) -Cordon rouge (longueur 4,5m) -Quatre piquets de 20 cm -Double décimètre ou instrument de mesure

Durée et lieu de l’activité : Une heure de temps au niveau d’un espace vert de quartier.

Déroulement de l’activité : -Cadrillez à l’aide des piquets une zone d’un mètre carré et le délimiter d’un cordon rouge. -Observez les plantes qui s’y trouvent : observez les feuilles et les fleurs de ces plantes à l’œil nu puis à la loupe. -Dessinez la plante observée sur votre cahier. -Déterminez le nom commun de chaque plante ou fleur en vous faisant aider de vos parents et vos enseignants. -Cherchez le nom scientifique de chaque plante à l’aide d’un guide sur Internet. -Définissez le nombre d’espèces différentes présentes dans un mètre carré. -Définissez la fréquence de chacune de ces espèces dans le mètre carré. -Classez les espèces trouvées selon la famille végétale.

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Deuxième activité : Rédaction d’un essai

Objectif général : Apprendre à s’exprimer autour de la biodiversité et de l’environnement.

Objectifs spécifiques :L’apprenant sera capable à l’issue de cette activité de : -Enrichir le vocabulaire spécifique au domaine de la biodiversité. -Dessiner une scène du quotidien. -Développer l’habilité à décrire une scène. -Développer l’habilité à écrire et à lire un texte en public.

Public cible :Entre 12 et 16 ans.

Outils de travail : -Crayon HB -Cahier de TP

Durée et lieu de l’activité : Une heure de temps à la maison ou à l’école.

Déroulement de l’activité : -Ecrivez une histoire courte d’une page (d’environ 250 mots) décrivant une scène où un voisin brûle les plantes et les espaces verts du quartier. -Décrivez l’espace vert avant et après sa destruction par le feu ainsi que les oiseaux et les animaux qui y vivaient. -Dites ce que vous pouvez faire afin de réparer l’espace vert brûlé. -Lisez le texte à vos parents à la maison et discutez de la question en famille.

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Troisième activité : Rédaction d’un dialogue

Objectif général : Apprendre à s’exprimer autour de la biodiversité et de l’environnement.

Objectifs spécifiques :L’apprenant sera capable à l’issue de cette activité de : -Enrichir le vocabulaire spécifique au domaine de la biodiversité. -Dessiner une scène du quotidien. -Développer l’habilité à décrire une scène. -Développer l’habilité à écrire et à lire un texte en public.

Public cible :Entre 12 et 16 ans.

Outils de travail : -Crayon HB -Cahier de TP

Durée et lieu de l’activité : Une heure de temps à la maison ou à l’école.

Déroulement de l’activité : -Ecrivez un dialogue d’une page (d’environ 250 mots) décrivant une scène où un enfant du quar tier casse les branches d’un arbre. -Dites ce que vous souhaitez lui dire dans ce cas là. -Dites pourquoi vous n’avez pas pu le lui dire. -Lisez le texte à vos parents à la maison et discutez de la question en famille.

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Quatrième activité : Réalisation d’un herbier

Objectif général : Identifier et reconnaître une partie de la biodiversité végétale.

Objectifs spécifiques :L’apprenant sera capable à l’issue de cette activité de : -Identification scientifique précise de différentes espèces végétales de la ville. -Découvrir la richesse floristique de la région d’Annaba -laboration un herbier de la région d’Annaba.

Public cible :Entre 12 et 16 ans.

Outils de travail : -Crayon HB -Rame de papier cartonné blanc -Rouleau de papier cellophane -Rouleau de scotch -Paire de ciseaux -Feuilles de papier buvard (deux au minimum) -Feuilles de contreplaqué -Poids de 2 kilogrammes

Durée et lieu de l’activité : Durée ouverte aux quatre saisons et en tout lieu de la ville et au choix (forêt, campagne, espaces verts, jardins...)

Déroulement de l’activité :

1. Cueillir une plante en prenant soin de prendre les tiges, les feuilles et les fleurs.2. Placer la plante entre deux papiers buvards.3. Mettre l’ensemble entre deux planches de contreplaqué.4. Mettre dessus un poids assez important (environ 2 kilogrammes).5. Laisser sécher en changeant de temps à autre les feuilles de papier buvard.6. Lorsque la plante est sèche, la scotcher sur une fiche cartonnée blanche et noter les informations sui vantes :7. Nom scientifique, famille, nom commun arabe et français, date et lieu de cueillette.8. Envelopper de papier cellophane pour éviter absorption d’humidité.9. Stocker à l’abri de la lumière et de l’humidité.

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Cinquième activité : La chaîne alimentaire et les insecticides

Objectif général : Prise de conscience des dangers de l’utilisation abusive des insecticides pour les ani-maux et l’être humain.

Objectifs spécifiques :L’apprenant sera capable à l’issue de cette activité de : -Identification des produits nocifs utilisés en agriculture et leur rôle dans la pollution de l’environ nement. -Définir l’attitude à adopter afin de limiter l’intoxication aux insecticides.

Public cible :Entre 12 et 16 ans.

Outils de travail : -Panneau de présentation d’une chaîne alimentaire comprenant : des herbes, des moutons et des être humains. -Panneau de présentation d’une chaîne alimentaire comprenant : des herbes, un papillon qui bu -tine et féconde la fleur, reproduction végétale, ensemble de lapins, être humain se nourrissant des lapins. -Panneau représentant : une personne qui épand des insecticides sur les plantes, les papillons qui meurent, les herbes qui ne se reproduisent plus, l’absence de lapins, l’humain sans source d’alimentation.

Remarque : La conception doit se baser sur la réalité environnante de l’enfant.

Durée et lieu de l’activité : Une heure de temps à la maison ou à l’école.

Déroulement de l’activité :

Tous les êtres vivants ont besoin du soleil pour vivre. Les plantes ont besoin du soleil et des minéraux pré-sents dans le sol pour croître, les lapins se nourrissent des plantes, les loups se nourrissent des lapins…etc.Les niveaux inférieurs sont les plus importants en terme de nombre et de masse. Le nombre d’individus diminue dans les niveaux élevés de la chaîne alimentaire. L’être humain intervient parfois positivement sur la chaîne alimentaire lorsqu’il développe les niveaux de production les plus bas en augmentant le couvert végétal. Il intervient parfois négativement sur la chaîne alimentaire lorsqu’il utilise les insecticides qui tuent les êtres vivants nuisibles et utiles en même temps. Une partie des toxines reste dans l’environnement (sol, air et eau) et se transmet aux organismes de la chaîne alimentaire progressivement en les contaminant et en dupliquant le danger par son accumulation dans les niveaux supérieurs. -Exposer les panneaux aux apprenants -Discuter les différentes chaînes alimentaires présentes dans la nature -Chaque apprenant dessine sa propre chaîne alimentaire en s’inspirant de son environnement ou de la figure numéro 72 du présent livre. -Chaque apprenant écrit une dissertation sur les cultures biologiques.

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Conclusion

À travers ce livre qui vous a présenté toute la diversité biologique de notre environnement et de notre chère région : Annaba, nous avons finalement mené ensemble un agréable et bénéfique voyage au cours duquel nous avons tenté de faire connaissance avec les principaux défis auxquels fait face notre monde d’aujourd’hui et nous avons finalement trouvé qu’ils étaient tous en relation avec la biodiversité. Cette biodiversité est menacée et menace par là même notre existence et notre vie sur Terre, car tout être vivant joue un rôle spécifique et fait partie d’un ensemble harmonieux et complémentaire. C’est ainsi que nous avons tenté de faire connaissance avec notre environnement, la Terre, les écosystèmes qui la constituent, leurs composants biotiques et abiotiques, les caractéristiques du vivant, ses classes, sa diversité… en prenant comme exemple la région d’Annaba, le tout agrémenté par des exemples concrets de notre région.

Nous avons ensuite effectué un voyage dans le monde du développement durable et de la biodiversité, et nous avons vu qu’un développement ne peut prendre place durablement que s’il prend en considération la protection et la sauvegarde de la biodiversité. Nous avons ensuite proposé quelques voies pratiques pour la prise en charge des problèmes relatifs à l’environnement et à la biodiversité. Et ce en insistant sur le rôle prépondérant que doit jouer l’éducation environnementale dans la régulation et la rationalisation du comportement des êtres humains, premiers responsables de la dégradation de la biodiversité et du patrimoine biologique de notre monde. Cette éducation environnementale doit se baser sur l’éducation formelle et spontanée en appliquant les méthodes pédagogiques aux les enfants et aux adolescents et les méthodes andragogiques à l’éducation des adultes.

Enfin, nous avons proposé au lecteur une évaluation rétroactive des acquis de connaissance et nous lui avons proposé de passer à l’action et à l’application de certaines notions à travers la réalisation un certain nombre d’activités complémentaires à ce manuel afin de mieux ancrer les connaissances et les transformer en comportements durables.

En complément d’information, les notes de bas de page comportent les références utilisées et conseillées que le lecteur pourra consulter afin d’élargir ses connaissances sur le sujet.

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Liste des figures

Figure 1. Position de la Terre dans le système solaire Figure 2. Coupe de la terre représentant ses différentes couches Figure 3. La biodiversité génétique et le polymorphisme d’organismes marins de la région d’Annaba Figure 4. La biodiversité des espèces animales Figure 5. Biodiversité des milieux naturels de la région d’Annaba et de ses environs Figure 6. La planète Terre Figure 7. Tableau périodique des éléments Figure 8. Montagnes et plages de Séraïdi Figure 9. Plaine d’Annaba (Bouchegouf) Figure 10. Oued Seybouse (Bouchegouf) Figure 11. Le Lac Bleu (El-Tarf ) Figure 12. Photos de quelques cellules d'êtres vivants Figure 13. Le singe et son petit Figure 14. La poule et ses poussins Figure 15. Des gazelles en fuite Figure 16. L'adaptation à la chaleurFigure 17. L'adaptation au froid Figure 18. Phases de développement de l'être humain Figure 19. Cycle et phases de développement de la grenouille Figure 20. Vaches en pâturage dans un champ Figure 21. Chevaux en pâturage dans un champ Figure 22. Chien excrétant ses sels Figure 23. Chien urinant sur des plantes Figure 24. Respiration des humains (inspiration, expiration) Figure 25. Les différentes parties et divers organes d'une plante et d'un humain Figure 26. Représentation du virus de la grippe porcine Figure 27. Une forêt de la région d'Annaba (Séraïdi) Figure 28. Photo d'un Olivier Figure 29. Photo d'un mouton Figure 30. Photo d'un homme et d'une femme Figure 31. Photos au microscope électronique et représentations de quelques microorganismes Figure 32. Pêche contaminée par des moisissures (champignons microscopiques) Figure 33. Être humain grippé par un virus pathogèneFigure 34. Bactérie commensale des intestins (Escherichia coli), bactérie bénéfique à l'homme Figure 35. Levure de pain (Saccharomyces cerevisae), bénéfique à l'homme Figure 36. Corps humain atteint de mycose due à un champignon microscopique pathogène Figure 37. Les moisissures présentes dans le fromage bleu (Penicillium roqueforti) sont non pathogènes Figure 38. Végétation des zones humides du Parc National d'El-Kala Figure 39. Végétation de la région d'El-Kala Figure 40. Différentes fleurs de la région d'Annaba Figure 41. Champs de fleurs de la région d'Annaba Figure 43. Exemple des Orchidées Figure 44. Le chêne liège de la région de Séraïdi Figure 45. Champs de blé Figure 46. Champs et fruits de tomate Figure 47. Oliveraie de la région d'Annaba Figure 48. Le gland de chêne Figure 49. Fruits de figuier, les figues Figure 50. Les figues de barbaries Figure 51. Le jujubier Figure 52. Les fruits de la vigne, le raisin Figure 53. Les agrumes . Figure 54. Photos de quelques animaux empaillés au Parc National d'El-Kala (Genette, Serval, Mangouste) Figure 55. Le mouton Figure 56. Le cheval Figure 57. Classification biologique du règne animal

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Figure 58. Tableau représentant les animaux d'Algérie Figure 59. Le Cerf de Barbarie Figure 60. La mangouste Figure 61. Hyène rayée Figure 62. Le chacal (à gauche) et le renard (à droite) Figure 63. Quelques insectes de nos régions Figure 64. Faune avienne de la région d'Annaba Figure 65. L'âne Figure 66. Les vaches Figure 67. Un homme et une femme Figure 68. Agriculteur labourant ses terres Figure 69. Construction qui conserve et protège un arbre à Tunis Figure 70. Groupe de jeunes nettoyant leur environnement Figure 71. Habits traditionnels algériens Figure 72. Interactions des animaux et des végétaux de nos régions avec leur environnement Figure 73. Pyramide des chaines trophiques Figure 74. Les êtres vivants dans le désert et dans les zones humides Figure 75. Dernier lion capturé à Alger et individus du Lion de l'Atlas présents au Parc de La Tête d'Or à Lyon Figure 76. La désertification Figure 77. Le Léopard disparu de la région d'Annaba Figure 78. Le Serval disparu de la région d'Annaba Figure 79. La famine dans le monde Figure 80. Les catastrophes naturelles et l’incapacité de l’Homme à y faire face

Liste des tableaux

Tableau I. Appellation des différentes planètes du système solaire

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Références bibliographiques

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تدر يس التنوع احليوي في املدارس القرانية باجلزائر

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