41
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ENST --- janvier 2006

Evolution des technologies semiconducteurs

Michel RIVIER

IBM FranceLaboratoire de développement des composants

© 2006 IBM Corporation

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2 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Agenda

Evolution des circuits intégrés silicium

- facteurs physiques : facteurs d’échelle et litho

- facteurs économiques : couts, rendements

Tendances des mémoires

Tendances des technologies et produits logiques

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3 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

La préhistoire

L’électronique des années 1940 -1960

- éléments logiques : tubes à vide

- mémoires : stockage magnétique (interne), ou cartes perforées (externe, entrée de données)

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4 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

L’électronique basée sur les semiconducteurs

Nombre de transistors par puce(microprocesseurs)

n = n0 . e0.3208 t

1.E+03

1.E+04

1.E+05

1.E+06

1.E+07

1.E+08

1.E+09

1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

Année d'annonce

# tr

ansi

sto

rs

Données up Intel

“loi” de Moore : le nombre de transistors par circuit intégré Si double tous les 18 mois (~1975)

- 30 ans plus tard, la loi exponentielle est toujours valide

- un ajustement exponentiel donne une valeur empirique de 2X / 26mois

- Peut-on expliquer cette tendance ?

Source: Intel Corp.

Electronics, vol 38

Avril 1965

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5 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution des technologies Si : diminution du cout d’une fonction

La “loi” de Moore a en fait une explication économique:

C’est une loi de l’offre (des industriels produisant à un coût donné) et de la demande (basée sur l’élasticité du prix)

Tant que les prix diminuent, le ‘client’ accepte d’intégrer de plus en plus de fonctions électroniques à prix constant.

Evolution du prix du point mémoire( DRAM )

1.E-02

1.E-01

1.E+00

1.E+01

1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

Année d'annonce

Co

ut

du

po

int

mém

oir

e (m

c)

Source: WSTS

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6 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution des technologies Si : augmentation de la performance

La “loi” de Moore a en fait une corollaire, l’augentation de la performance à cout constant:

Source: Intel

1985 1990 1995 2000

Année

1.0E+7

1.0E+8

1.0E+9

1.0E+10F

réqu

ence

d'h

orlo

ge (

Hz)

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7 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

La base de la microélectronique Si : le procédé CMOS

En fait, l’évolution des circuits intégrés est basé sur une demande:

Le marché des ordinateurs (grands ordinateurs et PC) qui a dominé les années 1975-1995

La réponse technologique à cette demande repose sur une technologie :

le CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor)

La microélectronique permet la fabrication simultanée sur un substrat Si de type p de deux transistors à effet de champ (FET), le nFET et le pFET permettant de réaliser des fonctions logiques.

Ces transistors sont réalisés par lithogravure, le dimensionnel minimum étant la taille du canal, L

Substrat p

Si0Si022

Grille n

Caisson n

Grille p

Oxyde de grille

nFET pFET

S G D S G D

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8 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Caractéristiques électriques d’un transistor MOS

Vds

Ids

Vgs

Etat logique "0"

Etat logique "1"

Vs

Vgs

Vds

Vsx

Les caractéristiques électriques des transistors MOS sont régis par les équations de la physique du solide

Vdd

In

Gnd Gnd

Transistor ‘logique’

État “0” : Vgs=Vds=0

Ids = 0

Etat “1” :Vgs = Vds = Vdd

Ids = Cox(W/L) (Vgs – Vt)2 /2m

Le délai d’une porte logique est défini par

= (n + p) / 2

= CVdd ( 1 / Idnsat + 1 / Idpsat ) / 2

C étant en général la capacité d’entrée de la porte logique (ici inverseur) suivant

La puissance dissipée est : P = C Vdd2 f

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9 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Miniaturisation d’un transistor MOS

“Théorème” de la microélectronique:

En gardant la valeur du champ électrique constant, celui-ci peut être miniaturisé à l’infini (!)

0.7 X

CMOS 0.35 m

CMOS 0.25 m

0.35 m

0 . 2 5 m

F ac teu r d ’éc he lle k

d im en s io n m in im u m

ten s io n d ’a lim en ta tio n

é p a is se ur d ’o x yd e

c o nc en tr a tio ns

r ésis ta nc e d e f il

ta ille d es ch ip s

k L

k V dd

k t ox

N / k

L / k

k 2 A

c a p a cité C k

d é la i d e p o rte k

p u iss a n ce d is sip ée /p o r te k 2 P

( R . D en n a rd ‘7 4 )

Al

W

SiO2Si (n+)

Si ( p )

poly Si

tr a ns co n d u cta nc e g m

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10 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

La photolithogravurePrincipes :

Un “masque” comportant le dessin a réaliser est gravé sur

Une couche mince de Cr déposée sur une plaque de SiO2

La résine déposée sur le substrat sert de mode de transfert de l’image.

Le procédé consiste ensuite à graver, implanter ou déposer une couche supplémentaire permettant de réaliser le circuit en 3D.

Chaque génération est caractérisée par la dimension minimale pouvant être imprimée sur la résine de transfert

L = k / NA

k : 0.65 à 0.30 … dépend du masque

: longueur d’onde de l’équipement

NA: ~0.7 ouverture numérique ..

> est la variable utilisée

lumière UV

quartz

Cr

L

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11 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

L’ITRS (International Technology Roadmap for Semiconductors)

Organisme International définissant et guide les besoins de l’industrie des semiconducteurs

Redéfinit annuellement la projection de l’évolution de la lithogravure .

Evolution de la taille minimum - 1/2 pas de cablage(nanomètre)

10

100

1000

1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020

Année de production

No

eu

d t

ec

hn

olo

giq

ue

(n

m)

Réalisé

Projeté

13090

6545

3522

0.7 X par génération

3 ans par génération

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12 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution des technologies de photolithogravure

350 nm 250 nm 180 nm 130 nm

i-line365 nm

KrF248 nm

ArF193 nm

90 nm

NA - optimization

Strongenhancem.

NA - optimization

F2157 nm

65 nm

Strongenh.

Moderateenhancem.

45nm

NextGenerationLithography

Moderate enh.

Strongenh.

Moderate enh.

Strongenh.

Moderate enh.

Strongenh.

Moderate enh.

Strongenh.

EPL (SCALPEL, PREVAIL)

EUV Lithography

Des solutions techniques existent pour réduire le dimensionnel …. Il “suffit” de réduire la longueur d’onde, de trouver des matériaux adéquats pour servir de masques, et de le faire à un coût suffisamment faible (puissance de la source, coût de développement et durée de vie de l’équipement)

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13 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution des ventes mondiales de semiconducteurs

Ventes mondiales de semiconducteurs (en US $)

1.0E+10

1.0E+11

1.0E+12

1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

Année

Ven

tes

en U

S $

Historique

Prévisions

Marché des semiconducteurs 2005: 230 109 $

PIB 2004*: France 1837 109 $

USA 11679 109 $ *Source OCDE

Source: WSTS

1980 - 1995

17%/an

1986 - 2005

8%/an

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14 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution des couts de production

Evolution exponentielle ~ 20000 tranches/mois ~ 1000 personnes : 5.109 $

70% du cout est lié aux équipements *Source Instat

Source: WSTS

Cout d'une unité de production

1.E+08

1.E+09

1.E+10

1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

Année

Co

ut

un

itai

re (

$ )

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15 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution du marché des applications des semiconducteurs

Scientifique industriel personnel universel Spécialistes quelques utilisateurs nombreux utilisateurs tous

Centres de calculs en réseau connectés n’importe où

1.0E+10

1.0E+11

1.0E+12

1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010

Année

Ve

nte

s e

n U

S $

Grands

ordinateurs

PC

Source: WSTS

téléphonie

?

CPU, DRAMs système plateforme

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16 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution des technologies Si

Marché des semiconducteurs : 2005 230 109 $

50% produits logiques; 20% mémoires ; 30% autres

Répartition du marché SC 2005

7%

7%

14%

27%

16%

5%

4%

12% 8%Composants discrets

Optoélectronique

analogique

MOS logique

microprocesseurs

microcontrolleurs

DSP

DRAM

Flash

Source: WSTS

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17 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Expression du rendement des circuits intégrésExpression du rendement des circuits intégrés

Défaut

M1

Le procédé semiconducteur est une succession

- de plusieurs dizaines d’étapes de photolithogravure

-De plusieurs centaines d’étapes de procédé

A chaque étape, des particules peuvent se déposer et créér des défaillances

Un nombre moyen de défaut caractérise le procédé en fin de fabrication.

En faisant l’hypothèse de processus indépendants, et de défauts aléatoires, la loi régissant le rendement est un eloi de Poisson de paramètre

Y = Y0 exp -

= A D

A : surface du chip

D densité de défauts

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18 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Zone utile

De production

Rendement des circuits intégrésRendement des circuits intégrés

0 5 10 15 20

Côté du chip (mm)

Ren

dem

ent

(%)

0

20

40

60

80

100

D = 10 /cm2D = 1.0 / cm2D = 0.1 / cm2

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19 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Expression du rendement des circuits intégrésExpression du rendement des circuits intégrés

Défaut

M1

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5

Dimension minimum (um)

0

200

400

600

800

1000

1200

No

mb

re d

e d

éfa

uts

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20 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Les "shrinks" des DRAMs :

S0 S1 S2

16 Mbit taille point chips/tranche productivité

base 3.35 232

0.92 X 2.78 276 + 19%

0.85 X 2.40 322 + 39%

0.77 X 2.05 376 + 62%

0.73 X 1.85 421 + 81%

Dimension des défauts tueurs

0

200

400

600

800

1000

1200

Nom

bre

de d

éfau

ts

Y = Y0 exp (-AD)

Utilisation de la litho, diminution linéaire de facteur k = 0.9

A : surface du chip, proportionel à k 2D : densité de défaut moyenne, proportionnel à 1/k 2

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21 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Mémoires et rendementMémoires et rendement

Selection colonne

Sele

ction rangée

Ampli lecture + buffers

Dans le plan mémoire, les adresses des cellules défectueuses sont repérées pendant le test final.

Les mémoires étant des produits à très forts volumes, permettent d’effectuer des études statistiques du rendement.

La connaissance précise de la position l’élément défaillant permet de cartographier les défauts, et de trouver rapidement les causes de défaillance

Le diagnostic des fautes des mémoires permet de diminuer la densité de défauts des procèdés semiconducteurs, et d’améliorer le rendement des lignes de production.

Point mémoire défectueux

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22 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Mémoires et redondanceMémoires et redondance

Selection colonne

Sele

ction rangée

Ampli lecture + buffers

Dans le plan mémoire, les adresses des cellules défectueuses sont repérées pendant le test final

Leurs adresses sont inhibées (fusible)

Des éléments redondants sont fabriqués (ici rangées). Les éléments redondants permettent de corriger les cellules défecteuses

Cout de la redondance:

- surface du chip: legère augmentation de la surface (décodage adresse plus complexe, éléments redondants, fusibles)

- test plus complexe (2 tests , programmation du fusible)

Point mémoire défectueux

Cellule de secours

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23 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Amélioration du rendement associé à la redondanceAmélioration du rendement associé à la redondance

Le rendement d’un composant de surface A, fabriqué dans un procédé où la densité de défauts est D est:

Y = Y0 probabilité d’avoir au plus zéro faute = Y0 exp - = Y0 exp - AD

= AD est le nombre moyen de défauts aléatoires du composant

Y0 est le rendement non aléatoire du composant

Dans le cas d’une mémoire, on peut ajouter n cellules redondantes. Chaque faute peut ou non être réparée. L’expression du rendement devient

Y = Y0 probabilité de réparation de n fautes x probabilité d’avoir moins de n fautes

Application numérique

D0 = 1 défaut / cm2

Taille du chip : 1 cm2

Rendement sans redondance:

Y = 37%

En réparant:

1 faute Y1 = 74%

2 fautes Y2 = 92%

3 fautes Y3 = 98%

4 fautes Y4 = 100%

Rendement avec redondance

D0 = 1 défaut/cm2

0

0.1

0.2

0.3

0.4

0.5

0.6

0.7

0.8

0.9

1

0 5 10 15 20 25

Longueur/largeur de la puce (mm)

Y

0 faute

1 faute

2 fautes

3 fautes

4 fautes

5 fautes

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24 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Loi de Moore pour les mémoires et les produits logiquesLoi de Moore pour les mémoires et les produits logiques

1975 1980 1985 1990 1995 2000

Année

1.0E+4

1.0E+5

1.0E+6

1.0E+7

1.0E+8

1.0E+9

1.0E+10

Nom

bre

de tr

ansi

stor

s pa

r ch

ip

DRAMLogique

1 Gbit

1 Mbit

4 M

16 M64 M

256 M

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25 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Mémoires et produits logiquesMémoires et produits logiques

3 à 5 niveaux de métal

2 niveaux métal

les mémoires les logiques

transistor optimisé capacité

enterrée

surface de la tranche

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26 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

D'autres facteurs de progrès de l'industrie microélectronique

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Génération de DRAM

0.001

0.01

0.1

1

10

100Ta

ille

de la

cel

lule

(um

2)

Taille de la celluleLitho seule

1M 4M 16M 64M256M 1G 4G 16G 64G

Litho : 2X par génération

Innovation technologique : 1,3X par générationTaille du chip : 1.5 X par génération

Total : 4X par génération , une nécéssité pour l'évolution des DRAMs

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27 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution du diélectrique

matériau tranchée empilée

Si02 3.9 x xSi3N4 7.0 x xTa2O5 20 xSrTiO3 100 - 200 xBaSrTiO3 300 xPZT >1000 x

C = A / tox

ferroélectriques

J = (V/tox)2 exp - (tox /V))

Compromis entre :

- la valeur de la capacité de stockage par unité de surface

- les fuites à travers l'oxyde par effet tunnel

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28 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Innovations technologiques

BL BL

WLWL

BL

transistor d'accès capacité

WL

Capacité enterrée Capacité empilée

Génération 1 Mbit

Génération 4 Mbit

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29 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution de la densité des mémoires Evolution de la densité des mémoires

L’unité de stockage des NVRAMs est un transistor

Son évolution suit donc une loi du type ‘loi de Moore’, basée sur la diminution des

dimensions avec le temps

Evolution de la taille de la cellule mémoire

1.E-02

1.E-01

1.E+00

1.E+01

1.E+02

0.1 1.0

Litho (micron)

Tai

lle

de

la c

ellu

le

(mic

ron

s ca

rrés

)

SRAM

DRAM

Flash NOR

Flash NAND

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30 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

16 Mbit

(0.38 m)

16 Mbit

(0.40 m)

16 Mbit

(0.44 m)

16 Mbit

(0.48 m)

256 Mbit

(0.20 m)

64 Mbit

(0.20 m)

64 Mbit

(0.25 m)

L'offre DRAMCMOS7LD

(0.25 m)

filière DRAM

filière e-DRAM

4 Mbit

(0.80 m)

16 Mbit

(0.52 m)

64 Mbit

(0.35 m)

256 Mbit

(0.25 m)

utilisation de la litho (shrink)

relaxation de la litho

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31 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution du cout de l’unité de stockage Evolution du cout de l’unité de stockage

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32 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Les "shrinks" et la logique :- utilisation de l'amélioration de litho (identique à la DRAM)- toutes les formes sont réduites d'un facteur 0.9 linéaire (sauf le poly de grille)

Vdd

Gnd

Out

In A In B In C

Vdd

Gnd

Out

In A In B In C

CMOS XS0 CMOS XS2

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33 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Le délai d'un circuit est contrôlé par :- le délai intrinsèque du transistor- le retard apporté par la propagation du signal dans les fils

Exemple de la structure tridimensionnelle réalisée photo SEM du cablage d'une mémoire statique après attaque chimique de l'oxyde

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34 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Evolution du délai d'un chemin critique d'un processeur:

CMOS 5X

(0.50 m)

CMOS 6X

(0.35 m)

source : IEDM '96 , E. Davidson IBM

tolérance horloge

délai de ligne

délai transistor

0.55 ns

1.30 ns

4.50 ns

0.50 ns

1.90 ns

3.00 ns

pour les microprocesseurs, la longueur des fils est fixée par la tailledes chips (et non par les règles de dessin)

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35 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

La métallurgie Cu :

Le cuivre : un compromis meilleur que l'aluminium

faible résistance (0.5 X Al )tenue aux fortes densités de courantdépôt à basse température

diminution du délai RC de ligne

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36 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Le silicium sur isolant :

Changement du substrat Si massif > Si sur isolant

élimination des capacités source - drain / substrat

augmentation de la performance

SiO2

source : IBM, CMOS SOI 0,18 m, Cu

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37 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

CMOS 0,13 m : diélectriques à faible

SiLK

SiO2Cu

Al

Spin-on deposition

Plasma EnhancedChemical Vapor Deposition

Sputtering

Electroplating

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38 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

CMOS 6X

(0.25 m)CMOS

5X

(0.50 m)

L'offre logique haute performance

CMOS 5S

(0.50 m)CMOS4S

(0.80 m)

filière logique HP

CMOS 6S

(0.40 m)

CMOS 7S

(0.22 m)Cu

CMOS 5S6

(0.35 m)

CMOS 6S2

(0.35 m)

CMOS 7S2

(0.20 m)

utilisation de la litho (shrink)

basse puissance(faible Vdd)

CMOS 8S

(0.18 m)

SOI

lowk

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39 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Les améliorations de performance

CMOS 5S

(0.50 m)CMOS4S

(0.80 m)

CMOS 6S

(0.40 m)

CMOS 7S

(0.22 m)

grille n+/p+isolation STI

planarisation métal

CMOS 8S

(0.18 m)

implants Snpuits retrogrades

cuivre

SOICoSi2

diélectrique faible

Câblage

Transistor

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40 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Dissipation thermique

Année d’annonce

1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010

Flu

x T

herm

ique

(wat

ts/c

m2)

0

2

4

6

8

10

12

14

Bipolar

CMOS

VacuumIBM 360

IBM 370 IBM 3033

IBM ES9000

Fujitsu VP2000

IBM 3090S

NTT

Fujitsu M-780

IBM 3090

CDC Cyber 205IBM 4381

IBM 3081Fujitsu M380 Merced

Pentium II(DSIP)

Pentium 4

Début du refroidissement par eau

Prescott

Jayhawk(dual)

fin du bipolaire fin du MOS ??

En théorie, la puissance par unité de surface devrait être constante

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41 ENST --- janvier 2006 © 2006 IBM Corporation

Au delà du transistor MOS…..

Transistors moléculaires

Photons

Nanotubes carbone

Transistors à spin