16
Villebrumier Animations proposØes par Le Rallye de lAmitiØ, lAssociation des Parents dØlLves, la SociØtØ de PŒche, Entre-Nous, Les Amis du SØnØgal et Bien vivre Villebrumier avec le concours de la MunicipalitØ HTTP :// ENTRENOUS . FREE . FR SEPTEMBRE 2000 - N 47 Villebrumier Entre-Nous 2 2 0 0 0 0 0 0

Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

VillebrumierAnimations proposéespar �Le Rallye del�Amitié�, l�Associationdes Parents d�élèves,la Société de Pêche,Entre-Nous, �Les Amis duSénégal� et �Bien vivreà Villebrumier�avec le concours de laMunicipalité

H T T P : //E N T R E N O U S .F R E E .F R

SEPTEMBRE 2000 - N° 47

à VillebrumierE n t r e - N o u s

22000000

Page 2: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

@Merci pour tous vos messages très chaleureux. Continuez, celanous fait très plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d�adapter le journal local qu�est Entre-Nous sur l�internet.Merci, c�est grâce à vous que ce site continue d�exister (et est misà jour régulièrement !).

Thomas, webmaître du site:DOMINIQUE POGGI - [email protected] reviens de votre site qui est décidément très bien fait. Son contenum�a fait irrésistiblement penser à un débat qui nous a pas mal agité, etqui nous occupe encore : quelques membres de l�équipe dénonçaientle fait que notre journal faisait plus penser à un musée qu�autre chose.C�était dit crûment mais la critique portait sur le fait que nous avionstendance à nous tourner trop vers le passé (cartes postales anciennes,rubrique histoire, légendes...) avec tout ce que cela entraînait commenostalgie, refus de la réalité... Ne le prenez pas mal, et voyez-y là uneremarque fraternelle ! N�avez-vous pas des expériences originales dedéveloppement, des cultures particulières ou innovantes (bio)... à pro-

mouvoir. Je crois me souvenir que votre région est un lieu de vergers.Ceci dit, je vous renouvelle mes félicitations.:BERGER J. [email protected]élicitations pour votre site très riche [...] De nombreuses com-munes bien plus prestigieuses pourraient s�inspirer de votreexemple. Continuez. :MAURICE SUJET - [email protected] un grand nombre de villages de France suivaient votreexemple, quel magnifique témoignage de la vie de nos cam-pagnes nous pourrions consulter. Et si cet exemple était suivi pardes villages du monde entier, quelle merveilleuse �ronde autourdu monde�, et quelle excellente occasion pour apprendrel�Esperanto afin de communiquer parfaitement et en toute égalitéentre semblables épris de liberté et de bonheur.

: : :

Montauban Sérignac Montpezat Aucamville Villebrumier(Capou) de Quercy

Précipitations annuelles (en mm)moyenne sur 28 ans 740 688 830 680 724année civile 1999 797 786 962 699 747

Température (en °C)le mois le plus chaud 22,0 21,8 21,8 21,6 21,7année civile 1999 22,7 22,7 22,8 21,9 22,8

Le mois le plus froid 4,5 4,6 4,1 4,3 4,0année civile 1999 5,8 6,1 4,8 5,4 5,5

Bonne retraite à Annie Cossoul, quiexerçait depuis bien longtemps à l�écolecommunale dont elle assurait la directionl�année scolaire passée et...u Bienvenue à Jean-Claude Bellier, sonsuccesseur à ce poste, qui arrive du Var.Bon vent aussi à ses collègues.u Félicitations aux écoliers qui se sontmobilisés, avec l�association �Les amis duSénégal�, pour recueillir �2000 objets pourl�an 2000� destinés à la population deTendième, village jumelé avec le nôtre.u Compliments à Jeanine et BernardGuillion, tous deux membres de l�équipede Entre-Nous, désormais grands-parentsd�un petit Rémi.

uuu

Bravo à Alex Tapiolas élève de 6ème aucollège de Labastide St Pierre qui a reçu lediplôme du The Big Challenge pour sa pre-mière place en anglais en Tarn et Garonne etla 120 ème au niveau national sur 160 000participants. uBravo à La fête locale qui a connu son habi-tuel succès en Juillet avec le feu d�artifice pro-posé conjointement par Villebrumier et Nohicet promptement lancé sur les berges du Tarn.u Bravo aux 3 couples qui s�unissaient le 29juillet à la mairie. Trois cérémonies succes-sives: cela méritait d�être signalé d�autant plusque Mr Jean-Pierre Daures officiait pour la pre-mière fois afin de marier l�une de ses nièces.u Bravo à l�AIPADAV qui, le 3 septembre, àSt Nauphary, réussissait sa fête du terroir etinterdisait la circulation à tous les véhiculesdans l�agglomération. Dis, mamie Padav,

dessine-moi un village sans voiture...u Bravo à la Société de Lyonnaise qui dansune formule originale, sur 6 mènes, réunis-sait samedi après-midi 9 septembre, 16 qua-drettes sur les terrains du Communalet et clô-turait sa journée par une superbe finale suiviepar de très nombreux Villebrumiérains venus(re)découvrir le sport bouliste. Pour la petitehistoire, nous noterons que 4 quadrettes duClub local participèrent honorablement à cesnobles joutes : la préparation d�un repascopieux servi à l�ensemble des participantspourrait expliquer le manque de résultat.u Bravo au Château Chantant de Villebrumierqui accueillait le 16 septembre les journéesdu patrimoine et un public que l�on aurait puespérer plus nombreux.u Bravo à Jeannette Londeix, pensionnaire dela maison de retraite, qui a fêté ses 100 ans ence mois d�octobre.

uuu

2 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

RUBRIQUE À BRACB R A V O S

L E S M E S S A G E S D U W E B GUY ET KLÉBER

ClimatologieRelevé dans le bulletin statistique de la Direction Départementale de l�agriculture de juillet 2000 (statistiques portant sur les années 1971 à 1998).Source : Association Climatologique de la Moyenne Garonne et du Sud-Ouest

Page 3: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

Abonnement(4 n° annuels + suppléments éventuels) :

Normal : 80 FSoutien : 100 F ou plus...

Chèque à l�ordre de Entre-Nousà adresser à Entre-Nous

82370 Villebrumier

u Si Simon et Jude (28/10) n�apportentla pluieElle n�arrive qu�à la Sainte Cécile (22/11)

uA la Saint-Martin (11/11) tire ton vin

u Le seigle de la Saint-André (30/11)Ne sort qu�à Noël arrivé

uuu

u A tot sants, lo freg es pels camps.Ala Toussaint, le froid est dans les champs.

uQuand Sent Martin ritzSenta Catherina plora.Quand Saint Martin rit (11/11)Sainte Catherine pleure (25/11).

uCada ausèl troba son nis bel.Chaque oiseau trouve son nid beau.uuu

E D I T O R I A L

E D I T O R I A L

SE P T E M B R E 2000 u Entre-Nous u 3

u Photos Villebrumier 2000 1

u Rubrique à brac. Bravos.

Météo. Messages du Web 2

u Edito. Dictons. Courrier 3

u Poésie 4

u Rites et traditions 5

u Villebrumier 2000 8

u Soirées estivales

dans le village 12

u La taupe 13

u Recette. Mots croisés 15

u Photo de l�an 2000 16

S O M M A I R E

D I C T O N S

Provèrbis occitans

EE nn tt rr ee -- NN oo uu ssaa ff êê ttéé ll �� aann 22000000

Pour la première fois depuis plusde onze ans d�existence, Entre-Nousfait paraître son numéro avecquelques jours de retard. C�est unedécision délibérée de notre équipequi permet de rendre compte �àchaud� des manifestations locales quise sont déroulées en vue de marquerl�an 2000 de façon originale

Plusieurs pages témoignent par letexte et l�image des diverses initia-tives qui se sont succédées du same-di 23 septembre au dimanche 1eroctobre. Certes, toutes n�ont pasconnu le même succès, mais dansl'ensemble elles ont intéressé unlarge public parfois venu des com-munes voisines.

Bien sûr, à l�heure du bilan,quelques regrets se font jour : unesoirée contes sans aucun enfant,c�est frustrant ; un atelier Internetdéserté par les jeunes, c�est déce-vant ; une pellicule récalcitrante quine permet pas d�obtenir des photosni du Rallye pédestre ni de la prome-nade dans le village à la découvertede l�architecture locale, c�estrageant ; le mauvais temps et un nou-veau caprice du Tarn qui ontcontraint les organisateurs à sur-seoir à l� �Enduro de la carpe� prévudurant 48 heures, c�est contrariant...

Pourtant, les vendanges à l�ancien-ne ont éveillé gaieté et curiosité, lesmétiers d�antan ont captivé petits etgrands, l�exposition a suscitéréflexions et commentaires, la sensi-bilisation à l�habitat traditionnel aprovoqué étonnement et envie ; lasolidarité avec le village Sénégalaisde Tendième s�est concrétisée...

Cependant, le clou de ces journéesaura été sans conteste le rassemble-ment de plus de 200 habitants de lacommune pour LA mémorable photo�de famille� de l�an 2000. Il est pro-bable que, dans quelques années, lesprésents seront fiers de dire �J�yétais !�.

Une chose est sûre : toutes cesrencontres développent des rela-tions empreintes de convivialité etpermettent de tisser des liens desympathie avec des gens parfoisvenus d�ailleurs et qui, à cette occa-sion, découvrent notre commune :que de richesses dans les échanges !

Merci aux animateurs qui ont faitrevivre les �Métiers d�antan�. Merciaussi aux adhérents de �MaisonsPaysannes de France� qui nous ontfait apprécier notre propre patri-moine architectural !

Un dernier mot pour saluer (etremercier au besoin) toutes celles etet tous ceux qui ont contribué à ani-mer notre village.

LO TAMBORINAIRE

Trouvé dans la boîte aux lettres :�Compliments pour le pont peint et les autres rubriques d�Entre-Nous�. Peut-on savoir qui est�Tintin� dessinateur de vaches largement souriantes ? Et qui est leur propriétaire? Questiond�un Toulousain qui souhaite une réponse sur un prochain Entre-Nous.

Une habitante de la route de Monclar.

Réponse à un Toulousain : Tintin, c�est Tintin (Jérôme Lacaze), collaborateur occa-sionnel et humorisitique de notre revue qui pose la question suivante : qu�elle est l�ha-bitante de la route de Monclar et qui est le Toulousain ?* * *

COURRIER DES LECTEURS

Page 4: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

Je me souviens d�un jour où j�allais par hasardDans les champs devant moi, m�éloignant de la route,

Cherchant je ne sais quoi en cueillant du regardLes roses du chemin pour les conserver toutes.

Et je marchais sans but, sans souci du moment.Des beaux jours de l�été savourant les prémices

Comme pour réchauffer mon coeur trop exigeantDe plaisirs enfantins au gré de mes caprices.

J�aperçus tout là-bas un inconnu chargéSemblait-il d�un fardeau. Je contemplais le site,Mais de le voir soudain tout paraissait changer,

Tandis que s�avançait la rencontre insolite.

Alors je reconnus, souriant, un ami,Contrit en m�avouant, bredouille, sa défaille.Son sac sans un poisson, au dos, il avait mis.Nous avons un instant parlé en tête à tête.

Il est plaisant et bon de trouver en cheminUn ami tel que lui, dans la joie ou la peine !

Il m�a dit quelques mots en me tendant la mainEt m�a montré la route ou j�ai marché sereine.

4 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

R e n c o n t r e i n a t t e n d u e

Aurélie

Page 5: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

SE P T E M B R E 2000 u Entre-Nous u 5

S U D M É D I C

Tout l�appareillage pour leconfort

du malade et de l�handicapé

82 370 Villebrumier( / Fax 05 63 68 06 07

CARROSSER IESARL - RIVIÈRE ET PAVAN

Tolerie - Peinture - Passageau marbre - Pose pare-

brises

( 05 63 30 16 5082370 Reyniès

Boulangerie - PâtisserieAlimentation

E T S S O L D A D I É

Nohic ( 05 63 68 00 45

Rites et Traditions de chez nousL'été s'est installé et les gros travaux agricoles vont bon train.

FENAISON ET MOISSONAux XVII et XVIII èmes siècles (et

après), on récolte luzerne, blé, seigle,avoine, orge, paumelle, et même lamixture, appelée aussi méteil, qui estun mélange de blé et de seigle. On cul-tive aussi fèves, vesces, lin, chanvre,arbres fruitiers (dont le mûrier)... Lemaïs apparaît dans notre région vers1640.

�A la Magdalena, l'avelana esplena, lo rasin variat e lo blat rengat�(A la Sainte Madeleine (22/07), la noi-sette est pleine, le raisin change decouleur et le blé est rangé) indique undicton.

En effet, la fenaison et la moissonsont sensées apporter le fruit desefforts consentis. Tout le monde estmobilisé. Les hommes, par groupes,fauchent les céréales à la faucille etl'un d'entre eux lie les gerbes à lamain. Les femmes comme lesenfants.les entassent en piles (lostabels) Une fois transportées sur l'airede battage (lo sol), ces gerbes sont bat-tues à l'aide d'un fléau (lo flagèl). Puisle grain est ventilé et passé au crible.La mécanisation ne s'impose guèreque dans la moitié de ce siècle-ci.

�Fa pas bon trabalhar quand lacigala canta� (Il ne fait pas bon tra-vailler quand la cigale chante).Pourtant, la journée débute avec lelever du soleil et le travail est péniblesous la canicule (lo calimas), même sil'on s'octroie quelques pauses commele repas pris au champ.� En canicule,beau temps, bon an� : entre le 22juillet et le 22 août, se lève l'étoile laplus brillante de la constellation duGrand chien qui s'appelle Canicula ouSirius. D'où le nom donné aux fortes

chaleurs.Traditionnellement, chaque cam-

pagne commence par une messe et unebénédiction et se termine par un der-nier chargement garni d' un bouquet defleurs . Bien sûr, est organisé unjoyeux repas final au cours duquel onchante et on s'amuse. D'ailleurs, l'étéest jalonné de fêtes votives célébréesen l'honneur des patrons des paroisses.Dans la société de nos encêtres, la vota(dédiée à Saint Théodard, début mai, àVillebrumier) revêt une grande impor-tance . Elle procure l'occasion de réu-nir toute la parenté pour partager le potau feu à la viande de boeuf , boire lecafé ou savourer l'odorant massepaincuit dans le four du boulanger. Ondanse le soir sur la place faiblementéclairée avec des falots.et le lende-main matin on assiste à la messedédiée aux morts.

�Quand plèu per Sent Laurenç, lapluèja ven plan a temps� (Quand ilpleut pour Saint Laurent (10/08), lapluie arrive bien à temps).ou encore�Pluie de la Saint Michel (29/09) nedemeure jamais au ciel).

Malheureusement, parfois, lesaléas climatiques ternissent la bonnehumeur. Ainsi, la sécheresse est sou-vent bien marquée dans notre région.Un chroniqueur note qu'en 1623� de laSaint Jean à la Toussaint, l'eau a étéplus rare que le vin� et en 1718 onsignale que� les hommes sont obligésde faire tourner eux mêmes les meulesde leur moulin à eau� .

LA FÊTE NATIONALEDepuis 1879, le 14 juillet est recon-

nu comme Fête Nationale et la�Marseillaise� est rétablie comme

hymne national. La République estsymbolisée par le buste de Mariannecoiffée d'un bonnet phrygien qui n'ap-paraît dans les mairies que vers 1877.Ce nom trouverait son origine dutemps du Directoire quand l'un de sesmembres, Barras, aurait confié à pro-pos du prénom Marie Anne porté parune charmente dame: � est simple etbref, il sied à la République autantqu'il sied à vous même�. Ce surnomaurait ainsi été repris au cours desdécennies qui ont suivi par dessociétés politiques secrètes pour s'im-poser officiellement enfin.

Les premières célébrations de laFête Nationale sont calquées sur lesrites religieux Mais l'esprit derevanche provoqué par la défaite de1870 développe bientôt un état d'espritpatriotique. Marianne est alorsexposée au balcon de chaque mairiedrapée de tricolore. Les écoliers parti-cipent au défilé et les édiles pronon-cent des discours pathétiques. Un balet même parfois un feu d'artifice clotu-rent cette manifestation populaire.

Il y a quelques décennies encore, àVillebrumier même, on organisait unrepas convivial devant la mairie et àcette occasion on pouvait manger dufromage ( du cantal, sans doute!) avecdu pain et boire du vin tiré d'un fût...Sur la façade de leur brigade, stuéedans l'actuelle rue Gambetta, lesGendarmes avaient dessiné à l'aide deluminions tricolores les lettres R F.

FÊTES A REPETITIONOn fête la Vierge le 15 aôut, jour

de l'Assomption, avec foi, faste etferveur. Le lendemain, pour la SaintRoch, on bénit les animaux sur le

Page 6: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

6 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

I DÉAL BÂCHESStores - Bâches - Auvents -

Couvertures piscine été, hiverKit piscines démontables

Produits piscinesSuccesseur de Mr Taste

M I C H E L M O N R U F F E T82 370 Villebrumier

(05 63 68 04 29 / Fax 05 63 68 01 50

parvis de l'église dans l'espoir de lesprotéger.

Au fil de l'an, on implore bien dessaints dont certains ont une spécia-lité, et il en existe toujours un quiguérit quand on le prie. Ainsi, SaintPierre est le patron des serruriers etSainte Cécile des musiciens. SainteMarguerite facilite les accouche-ments. Saint Guy combat la chorée,une maladie nerveuse, grâce à safameuse danse. Saint Jean luttecontre l'épilepsie. Saint Vincent estvénéré par les vignerons et SainteBarbe par les mineurs et les pom-piers....

Et si malgré les prières la guéri-son ne survient pas, on a alorsrecours à l'endevinaire, le guérisseurqui est sensé connaître le secret desplantes mais surtout est capable dedeviner les� choses cachées�. A l'aidede formules ou de signes cabalis-tiques, souvent légués de père en fils,il détecte le besoin de prières enversun mort ou l'influence maléfique dusorcier, lo bruèis. .Ce personnagesurnommé le �jeteur de sorts� ou le�mauvais oeil� , est présent danstoutes les campagnes et chaque villa-ge a le sien. Il incarne les forces dumal responsables de tous les mal-heurs: charrette versée, gens égarés,personne paralysée, lait qui tourne...Seul un prêtre exorciste est capablede contrecarrer ses envoûtements etune formule magique peut préserverde ses forces redoutables: �Bruèis,que lo diable t'emporta!�. Pour éloi-gner la malédiction d'un nouveaucouple, il convient que l'époux metteson pied, durant la messe, sur la robede la mariée afin d'empécher le mau-vais sort de monter. De même, lebruit et le tintamare produit par lecortège de noce protègent des mau-vais esprits: la joie des invités d'unenoce ne se traduit-elle pas toujours

aujourd'hui par des concerts deklaxons?

RITES D'AUTOMNEEn septembre et octobre se tien-

nent les foires. On va y vendre lefruit des récoltes et les bêtesengraissées. On se rend à Bessières,Fronton, Monclar, Montauban etmême Montastruc ou Lavaur. Il fautpartir tôt � plan vestit� , bien habillé.Les plus aisés se déplacent en cario-le, les autres à pied. Les bêtes suiventtant bien que mal.

Tout est à vendre et à acheter.Sousla halle, les marchands attendentavec leur grain en sache et les jardi-nières se tiennent près de leurs cor-beilles.. Sur le foirail, les domes-tiques se louent pour les travaux àvenir. Bovins et ovins ont la queueredressée par une corde de paillepour signifier qu'ils cherchent acqué-reur. Les maquignons en blousebleue observent. Ils concluent leursaffaires avec les éleveurs à la suite delongues discussions et une tape dansla main:� Coquin qui s'en dédie!� .Mais l'accord n'est vraiment scelléqu'après avoir trinqué. Au café, l'at-mosphère est bruyante et chaude. Leshommes rentrent tard à la maison,souvent après un passage chez le bar-bier, une fois n'est pas coutume. On�fait la foire� , quoi. .

� A Nostra-Dama de setembre, lorasim es bon a prendre� :cette pério-de est aussi celle des vendanges. Leban est annoncé par le garde-champêtre ou par le tintement descloches. Le raisin est mûr, alorsdébutent des journées joyeuses maisharassantes. Le foulage s'effectue aupied, mais les femmes en sontexclues car elles risqueraient de fairetourner le vin si par cas elles avaientleur règle. Ce travail est clos par unbon repas , la paillade. On y vénère

Saint Vincent (27/09). C'est maintenant l'époque des

labours. avec l'araire sans roue.� PerSent Luc, semena pauruc� (Pour laSaint Luc (18/10), sème prudem-ment).

� A Totsants, lo freg es pelscamps� (Pour Toussaint, le froid estpar les champs) Cette date marque lareprise des veillées. Il revient auxjeunes, garçons et filles, de partir enquête de farine, noix, pommes, huile,chandelles, bois, en vue de s'approvi-sionner pour ces soirées passées encommun, chez les uns ou chez lesautres à tour de rôle dans la commu-ne.Il arrive qu'une trentaine de per-sonnes se retrouve autour de la che-minée monumentale (lo canton) sui-vant une espèce de hiérarchie: lesplus âgés sous le manteau, assis surle banquet, les autres en fonction del'éclairage et de la tâche à accomplir.Il arrive que l'on s'installe à l'étableoù la chaleur animale permet d'éco-nomiser des bûches... On s'éclaire àla chandelle. Dans sa mèche a étéplantée une aiguille à repriser. Quandelle tombe, la soirée est finie. On uti-lise parfois une lampe à huile à troisbec, lo calel

Dans la bonne humeur, leshommes tressent ou réparentquelques paniers, les femmes filent.D'autres fois, on trie des haricots, onégrenne le maïs, on casse des noix envue de faire de l'huile, on épluche deschâtaignes... Quelqu'un lit l'almanachou raconte une histoire...On croquepommes, noix ou chataignes. Onorganise des jeux , comme colin-maillard, ou des danses.

TROIS JOURS IMPORTANTS :les 1, 2 et 11 NOVEMBRE

Toussaint a remplacé l'anciennefête celte des morts. Ce jour-là, onvisite les tombes. que l'on fleurit de

Page 7: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

SE P T E M B R E 2000 u Entre-Nous u 7

Ta x iD A C R U Z J O S É

�Millet�- 82370Villebrumier

( 05 63 68 09 73ou

06 11 28 36 96

Bar - Tabac - Journaux

C H E Z M I C H E L

Rue Haute - 82370Villebrumier

( 05 63 68 04 38

chrysanthèmes. Les 1er et 2novembre, jour des Morts, il est for-mellement interdit de s'amuser, detravailler, de faire la lessive (pardéférence au linceul des défunts), deremuer le terre (par déférence au fos-soyeur). de se marier... Les gars duvillage se relaient pour sonner unglas ininterrompu durant la nuit: lesmorts sont sensés revenir sur terre eton laisse volontiers la porte ouvertepour les accueillir.

Le 11 novembre est dédié à SaintMartin. Or, Martin est le nom del'ours. Cet animal connaît un cultedivin très ancien du fait qu'il marchecomme un homme, qu'il vit à sonvoisinage et surtout qu'il séjournedans les entrailles de la Terre durantl'hiver, précisément à compter de cejour-là.

Ce saint est très populaire auMoyen Age car il ménage �l'été de laSaint Martin�, mais aussi guéritquantité de maux, sauf �le mal de laSaint Martin� qui touche ceux quiont trop goûté au vin nouveau Il estparticulièrement riche en dictons:�Per Sent Martin, l'ivèrn es pelcamin� �Sent Martin fa lo blat fin��Quand Sent Martin ritz, SentaCatarina plora� (Pour Saint Martin,(11/11) l'hiver est en chemin, SaintMartin fait le blé fin, Quand SaintMartin rit, Sainte Catherine pleure)

D'autre part, c'est à cette date quel' on met un terme aux contrats defermage. Fermiers et métayers démé-nagent. Ils chargent, sur leurs char-rettes, meubles, vaisselle et outils etgagnent leurs nouveaux logis accom-pagnés de quelques bêtes .

Tout le monde sait qu ' �A laSainte Catherine, tout prend racine�.Mais, de plus, ce 25 novembre, lesjeunes filles les plus âgées confec-tionnent un chapeau dont elles coif-fent la statue. Cette coutume a donné

naissance à la fête des�Catherinettes� que célèbrent parfoisaujourd'hui les célibataires de vingtcinq ans.

NOVEMBRE,MOIS DE LA CONSCRIPTION

Saint Martin est aussi le patrondes armées françaises. Et c'est ennovembre que sonne l'heure d'êtreconscrit. Le service militaire a étérendu obligatoire en 1889.Auparavant, le recrutement s'effec-tuait par tirage au sort et .les jeuneshommes qui tiraient les plus petitsnuméros étaient enrolés pour septans, ce qui était considéré comme unvéritable malheur familial. Si bienque chacun se procure à l'avance uneamulette susceptible de conjurer lesort: celui-ci a ramassé à minuit unos au cimetière; celui-là s'est muni defeuilles de glaïeuls; cet autre arécupéré l'aiguille qui a servi àcoudre le linceul d'un mort; cet autreencore a apporté un morceau de ladélivrance maternelle précisémentconservé à cette fin...

Le jour dit, le rassemblementbruyant s'effectue sur la place duchef-lieu de canton. Chaque conscritse présente en tenue de rigueur: pan-talon jaune, habit bleu, chapeau hautde forme agrémenté de rubans offertspar �la Belle� , c'est à dire la fille deson âge à qui il a rendu visite justeavant... Le moment fatidique est là:une dernière prière, une main quiserre l'amulette et l'autre qui plongedans l'urne qui contient les petitspapiers portant chacun un numéro.Celui qui tire le 1 est surnommé �lebidet� et il est promené sur un âne.Celui qui pioche le plus gros estappelé� le laurier� et, comme il estcertain de ne pas partir à l'armée, ilest condamné à payer à boire. Jusqu'àtard dans la nuit, c'est la fête avec

parfois quelques débordements...Dès le lendemain, les fils de

bonnes familles désignés pour le ser-vice national se préoccupent de trou-ver un remplaçant. L'argent peutarranger bien des malchances., maispas toujours cependant. Parfois, curéet instituteur font cause communepour empêcher le départ d'un pauvremalheureux. Une célèbre chanson ,�Lo galant de la Catin� évoque cetépisode en précisant :� Regent, curee lo sort foguèron los pus forts� (Instituteur, curé et le sort furent lesplus forts)..

La réticence à quitter les siens etson pays pour si longtemps est telleque certains appelés désertent ou semutilent. Pour ceux qui partent mal-gré tout, le décompte des jours n'enfinit pas... et on imagine combien letemps de la quille est attendu avecimpatience. Ce moment est ainsinommé en référence au nom dubateau qui, autrefois, ramenait lesforçats de Cayenne en France.

Le Conseil de Révision qui avaitpour but de déclarer apte ou pas auservice militaire les jeunes gens de18 ans se déroulait encore dans lasalle du Conseil municipal de notrechef-lieu de canton au milieu desannées 1960.

Ainsi s'écoulait l'année, rythméepar les événements rituels .Autrefois,le temps qui passait portait l'em-preinte de la religion. Mais nul douteque l'Homme, grâce à son imagina-tion et à sa créativité, savait faire lapart du symbolique et du réel...

enquête de GUY

(d'après �La vie de nos Ancêtres au fil del'an� de Jeannette Lagarde et �Calendrier etcroyances populaires�, série d'articles paruedans �Ricochet� n°15).

Page 8: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

Villebrumier

8 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

SAMEDI 23 MERCREDI 27

SAMEDI 30 APRÈS-MIDI

L�équipe du �Rallye de l�Amitié� a, une nouvelle fois,proposé un parcours original, des rives du Tarn àGachou, en passant par la colline d �En-sus � d�où la vueest superbe. Les concurrents (une centaine?) ont dûrépondre aux questions portant essentiellement sur labotanique et montrer leur adresse au cours des jeux.Malheureusement, l� appareil du préposé aux photosn�a pas bien fonctionné....

Avec ses �Contes d�ici

et d�ailleurs�, Bruno

De Bouard a su captiver,

plus d�une heure durant,

un auditoire d�une

trentaine...

d�adultes, car

aucun enfant

n�avait répondu

à l�invita-

tion.

Dommage, car les présents

se sont laissés conduire à travers merveilleux

et mystères...comme des gosses !

L�association des Parents d�Elèves avait convié les

écoliers à vendanger �à l�ancienne� dans la

vigne de la famille Laval. Heureusement, le photo-

graphe était vigilent et a opéré au centième de secon-

de pour bénéficier d�un rayon de soleil! Car les

vaillants vendangeurs, à l�abri sous le hangar, ont pu

assister à une magnifique pluie d�orage qui n�a

d�ailleurs pas perturbé leur appétit lors du goûter offert.

Le soleil revenu, l�équipe s�est attelée au pressage et

à la dégustation du moût. Ce n�était pas du Sauternes,

mais à voir les visages, ça y ressemblait !

Et quelle ambiance au repas du soir sous chapiteau !

22000000

Page 9: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

SE P T E M B R E 2000 u Entre-Nous u 9

SAMEDI 30 ET DIMANCHE 1ER

L�atelier Internet

n�a pas connu le succès

escompté...Cependant,

confortablement installés

devant l�écran, quelques

Internautes se sont fau-

filés dans la toile...

A l�atelier �Meunerie�, les enfants se sontsuccédés sans interruption, heureux depouvoir transformer les grains en farine,seulement à la force de leurs bras !

L�alambic n�a laissé personne indifférent...

L�activité des cordiers était

des plus spectaculaires :

malgré des appareils qui

semblaient rudimentaires,

quelques minutes suffisaient à

transformer de la vulgaire

ficelle en une corde tressée

de qualité professionnelle.

Page 10: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

10 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

Là, on découvrait un petit coin

de classe �années 50� : table

en bois avec pupitre, tableau

avec sa maxime du jour,

manuels, cahiers d�écoliers,

cartes murales, mesures de capa-

cités, balances Roberval ,

modèles de couture... et quelques

photos. Que de souvenirs et de

commentaires enthousiastes chez

les anciens élèves et que de

curiosité chez les plus jeunes !...

Dans la salle des fêtes, chacun(e) aeu tout loisir pour poser de multiples

�Regards sur le XXème siècle�.Ici, on pouvait se livrer à une rétros-

pective des moyens de communicationet d�écoute. Du tambour du Garde

champêtre au baladeur porté par lesadolescents, en passant par le gramo-phone, le phonographe, le poste TSF

des années trente à cinquante ouencore le transistor...c�était un aperçusaisissant des progrès des techniques

et de la technologie...

Sur la place de la Mairie,

l�association �Les Métiers d�Antan�

présentait plusieurs ateliers.

Le sabotier a eu beaucoup de

succès car, en quelques minutes,

sous ses doigts experts, la bûche

grossière prenait forme...

Page 11: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

SE P T E M B R E 2000 u Entre-Nous u 11

Et puis, on pouvait remonter le siècle grâce à

la série de panneaux réalisés avec des photos

aimablement prêtées par les habitants de Villebrumier:

cérémonies familiales, variations de la mode, évolu-

tions de l�habitat, transformations des lieux, événe-

ments marquants tels

les crues du Tarn ou

les rigueurs des hivers,

activités des associa-

tions d�hier et d�aujour-

d�hui...

Et encore pêle-

mêle, la toise

utilisée lors de

Conseils de Révision,

la bannière de

l�Orphéon local, les accessoires du parfait

vendangeur... Sans oublier quelques objets

insolites du Sénégal et de Mauritanie...

Tout au long du dimanche, plusieurs dizaines

de curieux(ses) se sont intéressé(e)s à

l�architecture traditionnelle locale...Mais

encore une fois par la faute d�un appareil

défaillant, aucune

photo de cette pour-

tant riche animation

n�existe...

Les résultats

de l�Enduro

de pêche à la

carpe (48 heures

de présence ! )

n�ont pas été proclamés: le concours a

été annulé à cause de la montée des

eaux.

C�est promis, on fera mieux la

prochaine fois! Mais reste encore

à apprécier l�exposition �L�Arbre

et la Forêt� organisée par �Bien

Vivre à Villebrumier� du 17 au 24

octobre. Reste aussi, à ce

moment là, à connaître les

gagnants de la tombola orga-

nisée en faveur de l�opération

�2000 objets pour le Sénégal�

Plus loin, on appréciait

l�espace puériculture.

La poupée �mode 19OO� aux

jolis yeux expressifs et vêtue

de sa robe d�origine repose

dans la moise qui a bercé

nos ancêtres. La layette porte

des broderies confectionnées

par des mains expertes. Les

langes traditionnels en coton

sanglent les nouveaux-nés.

Et l�heure de LA photoarriva : par chance, l�opé-rateur avait tout prévu,même l�échelle pour grim-per sur le toit de la Poste.Plus de 200 personnes sesont serrées pour rentrerdans la même boîte.

(Voir p. 16)

Page 12: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

12 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

SSooiirrééeess eesstt iivvaa lleess

AAvant la guerre de 39-45, toutenfant je passais une grandepartie de mes vacances d�été,

chez ma grand-mère paternelle àVillebrumier. Elle tenait une épicerie,rue Haute ; cette artère particulière-ment animée par la présence de nom-breux commerces, la boulangerieCogoreux, le café Mataly, les salonsde coiffure de Carmen Petit etFrançois Barhélémy.

Quelques familles seulement possé-daient un poste T.S.F, la télévision n�avaitpas encore fait son apparition pour réunirla famille devant le petit écran.

Les soirs d�été, après de chaudesjournées, on sortait dans la rue pourprendre le frais, frais bien relatif car lachaleur accumulée pendant la journéedans les trottoirs et la route goudronnéeétait restituée le soir.

Vers 20h30, les habitants des diffé-rentes maisons de la rue rejoignaient unbanc ou sortaient un siège pour s�instal-ler sur le trottoir devant leur maison.Entre la maison de ma grand-mère et levoisin immédiat il y avait un banc ins-tallé à demeure ainsi que devant le caféMataly et la boulangerie Cogoreux etchaque groupe se formait suivant sapréférence. Sur le banc du café s�instal-

laient en principe les jeunes gens deVillebrumier. Les garçons et les filleschahutaient et riaient bruyamment ; surles autres bancs et les chaisesapportées, des personnes âgées, desmères de famille avec leurs enfantsainsi que les petits enfants. La conver-sation se déroulait, sur des sujets lesplus divers, les dernières nouvelles duvillage ainsi que l�actualité nationale.

Je vous cite une anecdote demémoire :

A cette époque les relations de bonvoisinage existaient fortement. Un soir,il y avait sur le banc habituel, un couplede retraités, des voisins immédiats etdes enfants qui se trouvaient assis sur letrottoir. Ma grand-mère possédait unpetit chien appelé RIP qui venait s�as-seoir devant ce groupe de personnes.Le défaut de cet animal était d�êtrenanti de nombreuses puces. Un adoles-cent espiègle de notre bande décida defaire une farce à ce retraité assez sus-ceptible. Il prit donc des puces sur lechien et les glissa délicatement dans lecou de sa victime. Au bout d�unmoment ce dernier se mit à se trémous-ser, ne dit pas un mot et vers 23h se reti-ra avec son épouse dans sa maison pouraller au lit.

Le lendemain ma grand-mère

demanda à ce monsieur s�il avait passéune bonne nuit. Il répondit : �Ne m�enparlez pas, j�ai passé une nuit affreuse,piqué par des puces et obligé de chan-ger de chemise, les draps du lit et fairela chasse à ces bêtes�. Ma grand-mèrene dit mot, mais elle avait compris quec�était les enfants qui avaient dû luifaire une blague.

Les soirs du mois d�août, leséphémères insectes volants (la manne)en provenance du Tarn, dont la larveétait bien connue des pêcheurs pourservir d�appâts, menaient leur saraban-de autour des lampes d�éclairagepublic.

Au bout de quelques heures, ilstombaient morts sur le sol pour formerun beau tapis blanc.

Pendant les soirées, les enfantsjouaient à cache-cache dans leCommunalet et se poursuivaient dansla rue en poussant de grands cris. Vers23h, c�était le repli général pourrejoindre sa maison respective et allerau lit, après avoir souhaité à la rondeune bonne nuit.

Dans le Communalet, les boulisteshabituels continuaient leurs intermi-nables parties de boule lyonnaise.

YVES

dans le villagedans le village

Grâce à Internet, Villebrumier estconnu dans le monde entier.

Depuis quelques mois, Villebrumier est à portée de souris.D�un simple clic, il est en effet possible de découvrir sur le

site internet d�Entre-Nous le lavoir, le clocher, le blason ou enco-re la mairie de cette bastide fondée au XIIIe siècle. C�estainsi qu�un Américain se connecte régulièrement ouadresse des e-mail aux membres de l�association. SiJohn Davis s�intéresse autant à cette petite communedes bords du Tarn �c�est simplement parce qu�il a achetéun terrain au Nouveau Mexique ayant appartenu à JeanPendaries, un Villebrumiérain qui a traversé l�Atlantique auXIXe siècle� explique Kléber Jamme. Comme le trésorier de

l�association, la plupart des membres d�Entre-Nous sont pas-sionnés d�histoire locale. D�ailleurs, le site internet constitue leprolongement d�une revue trimestrielle qu�ils éditent depuisonze ans. Grâce à Internet, les articles sont consultatbles dans lemonde entier. Et ça marche ! Sur près de 1600 visiteurs enregis-trés, environ un tiers se connectents depuis l�étranger : �nous

avons notamment un gendarme qui a été muté à LaRéunion après avoir passé plusieurs années àVillebrumier et qui a conservé grâce au Web un lien avecnotre commune� souligne Kléber Jamme. Parmi les pro-jets à venir, Entre-Nous souhaite organiser une exposi-

tion de photos en septembre et lance un appel à tous les posses-seurs de cartes postales et autres images de Villebrumier ou desenvirons. N�hésitez pas à les contacter.

�Le journal du Palais� n° 2860 daté du 31/08/2000 a publié un article que Entre-Nous reproduit volontiers ci-dessous.

:

Page 13: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

SE P T E M B R E 2000 u Entre-Nous u 13

Boucherie - Charcuteriemaison

Traiteur - Conserves maison

JEAN-CLAUDE FONTORBES

Place de la Mairie82370 Nohic

( 05 63 68 06 99Ouvert le dimanche matin

BOULANGERIE - BRIOCHE -PÂTISSERIE - GLACES - CONFISERIE

JEAN-CLAUDE BRIAUDRue Haute 82 370 Villebrumier( 05 63 68 05 13

Place Pierre Campech - 31620Fronton

( 05 61 82 22 46

P A T R I C I A C O I F F U R E

Dames - Hommes - Enfants

Journée continue

Rue Haute82370 Villebrumier

( 05 63 68 06 40

Pourtant, dès que l'on commence às'intéresser à cette petite bête, on serend compte quels trésors d'habi-

leté elle a dû mettre en oeuvre pour sur-vivre dans un monde de moins en moinsfait pour elle.En effet, la taupe est, à l'origine, un animaladapté à la vie dans les bois. La déforesta-tion intense qui a caractérisé la proliféra-tion des hommes en Europe au cours des20 derniers siècles l'a obligée à s'habituerà vivre dans d'autres types de paysages.Il est intéressant d'ailleurs de voir l'évolu-tion des sentiments que l'homme porte àcet animal. Longtemps considéréecomme nuisible à cause des taupinières,on croyait alors qu'elle mangeait lesracines et détruisait les plantes : ce crimeétait puni de la peine de mort. Au18èmesiècle, on observe qu'elle se nourritessentiellement de vers de terre etdevient alors un animal utile qu'il fautprotéger. Mais au 19ème siècle, leszoologues et les agronomes se rendentcompte du rôle essentiel que jouent lesvers de terre dans la fabrication de l'hu-mus et dans l'ameublissement des sols :le ver de terre devenant un animal utile,la taupe " a contrario " redevient un ani-mal nuisible. De plus, dans les années1920-30, la mode des manteaux en peauxde taupe fut lancée. Comme il fallait de600 à 800 peaux pour fabriquer un seulmanteau, l'espèce faillit être exterminée(au début, certains piégeurs arrivaient àen tuer jusqu'à 8000 par an !).Heureusement, cette mode ne dura pastrès longtemps et, vers 1960, les dernierspiégeurs cessèrent leur activité.La taupe est un petit animal de 14 cen-timètres de longueur, sa queue, elle,mesure environ 3 cm. La femelle est unpeu plus petite que le mâle. Le museau estlong et pointu; les yeux, minuscules, sont

cachés dans le pelage et les oreillesexternes ne sont qu'un simple repli. Delongs poils tactiles entourent la tête et lemuseau. La fourrure veloutée, gris foncéou presque noire est rase, serrée et trèsfine. Elle offre la particularité d'êtreplantée perpendiculairement à l'épidermece qui fait qu'elle n'est jamais " à rebrous-se poil " quand l'animal doit faire marchearrière dans une galerie.

Ce qu'elle a de plus étonnant c'est quandmême sa "main", transformée en pelled'une efficacité redoutable pour ses tra-vaux de terrassements. Cet outil res-semble étrangement à une main humaine,armée de griffes redoutables, mais le restedu membre est enfoncé dans le corps :seule la main émerge de la fourrure.Si la taupe est presque aveugle, elleentend parfaitement le moindre bruit qui

se répercute et s'amplifie dans les galeriesmais surtout ressent toutes les vibrationsdu sol, qu'elles soient provoquées par despas à la surface ou par un animal quibouge près d'elle. Les longs poils tactilesqui entourent son museau sont lesorganes récepteurs principaux.Sa vie (une taupe vit en moyenne trois àquatre ans) est partagée en deux : lespériodes de chasse et les périodes de som-meil; 4 heures de chasse suivies de quatreheures de sommeil. La taupe est unique-ment carnivore. Pour chasser, elle par-court ses galeries à grande vitesse, 1 mpar seconde soit 3,6 km/ h ce qui estconsidérable et dévore tout ce qu'elle ren-contre : vers de terre évidemment, maisaussi carabes, vers blancs, chenilles etchrysalides, courtilières, mille-pattes. Sila terre est riche, les 250 m de galeriesqu'elle " possède " suffisent pour la rassa-sier. Ces galeries forment un labyrinthe,un réseau en forme de toile d'araignéequi piège systématiquement tout ani-mal passant par là. Elle n'éprouvealors pas le besoin de creuser des gale-

ries supplémentaires et pendant desmois ou même des années, elle peut

vaquer à ses occupations sans signaler saprésence à l'extérieur. (Donc dire : je nevois pas de taupinière, c'est qu'il n'y a pasde taupe, est une erreur. )Si cette méthode n'est pas suffisante pourse nourrir, la taupe utilise une secondemanière de chasser : elle parcourt beau-coup plus lentement ses galeries et "écoute " toute vibration provoquée par unanimal qui creuse à proximité. Il lui suffitalors de creuser sur quelques centimètrespour " cueillir " sa proie. Elle tire toutd'abord sur le ver pour le faire venir enentier dans la galerie puis elle le coinceavec ses pattes et le porte à sa bouche parl'extrémité qui gigote le plus (en général

La �main� de la taupe

Tout le monde a souvent vu, dans son jardin ou dans

un pré, s'élever ce petit tas de terre

que l'on appelle " taupinière " et quel

est le jardinier qui n'a pas maudit la

bête qui, en une nuit, a soulevé la

terre de son semis de salades. Moins nombreux sont

ceux qui ont vu une taupe vivante, l'ont prise dans

leurs mains et ont caressé son pelage

si doux et incroyablement propre.

Mais quels sont ceux d'entre nous qui

connaissent les moeurs et les habi-

tudes de cet animal discret et pourtant si familier ?

LA LA TAUPETAUPE

Page 14: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

la tête). Elle le déguste par petitstronçons. Le fait que le ver est coincéentre deux doigts lui permet de le vider dela terre qu'il contient et qu'elle n'ingèrepas. En quelques secondes la bête estavalée et la chasse peut reprendre. Si cette seconde méthode n'a pas été effi-cace, il ne lui reste plus que la troisième :creuser une nouvelle galerie pour allon-ger son territoire de chasse. C'est alorsque vous verrez apparaître des taupi-nières. En effet, la terre de déblai doit êtreévacuée. D'abord la taupe va la repousservers des parties de galeries qui ne sontplus " rentables ", puis elle creuse unegalerie verticale qui aboutit à la surface.Elle pousse une quantité de terre égale à10 fois son poids. Pour cela elle plante sespattes arrières dans la paroi et se sert despattes avant comme d'un bouclier entre laterre et sa tête. D'un coup de rein, elle faitavancer la charge de quelques cen-timètres puis prend un nouvel appui pouravancer de nouveau (les piliers de rugbyutilisent la même méthode).Les galeries creusées par la taupe s'étalentsur plusieurs niveaux : un réseau de sur-face au ras du sol, facile à creuser maissouvent éboulé, (c'est celui-là que redou-tent les jardiniers), un réseau moyen à 10ou 15 cm de profondeur et un réseau pro-fond souvent à 50 cm sous le sol. Lesréseaux profonds posent un grave problè-me de ventilation En effet; la taupe,comme tous les mammifères respire pardes poumons. Or l'air de ces galeries esttrès vicié : 6 à 16% d'oxygène au lieu des21 % réglementaires et 10 à 55 fois plusde gaz carbonique que dans l'air normal.Heureusement la taupe possède un appa-reil respiratoire extraordinaire : des pou-mons gigantesques, deux fois plus grosque pour les autres animaux, une quantitéde sang énorme : 8% du poids du corpsau lieu de 4% chez le campagnol, parexemple. De plus, ce sang contient unequantité d'hémoglobine double de celledes autres animaux (seul le lama qui vitdans l'air raréfié des Andes en possè-de autant). Enfin la terre meuble destaupinières ainsi que quelquesévents soigneusement cachés dansune touffe d'herbe laissent circulerquelques courants d'air bienagréables dans les galeries. Lataupe gère continuellement cetteaération en fonction du climat exté-rieur et de ses besoins en oxygène.C'est pour cela que, dès que le jardiniera démoli une taupinière et tassé la terretout autour, elle remonte à la surface pourrétablir cette aération.Les taupes sont des animaux solitaires.

Chacune, mâle ou femelle possède unréseau de galeries qu'elle défend jalouse-ment. Mais à la fin de l'hiver, les femellessont en chaleur et les mâles quittent leurterritoire pour les rejoindre en creusant àtoute vitesse une galerie, parfois même encourant sur le sol. Ils quittent la femelledès qu'elle est fécondée et rejoignent leurterritoire. Les petits naissent fin Avril dansun nid bourré de feuilles sèches et pro-fondément enfoui. Les quatre petits sontrouge vif à la naissance et vont changer decouleur, roses, gris ardoise puis noirs enquelques semaines. Ils vont aussi grossirtrès vite, passant de 3,5 g à la naissance à60 g en 3 semaines (imaginez un bébépesant 3,5 kg à la naissance et qui ferait 60kg au bout de 21 jours!). Mais la nourritu-re est abondante à cette période de l'annéeet la mère n'a pas trop de peine à leur four-nir un lait particulièrement riche.Les petits vont vivre avec la mère encoreun mois, puis elle les chasse car la nourri-ture devient insuffisante pour 5. Lesjeunes montent à la surface et partent à larecherche d'un territoire. Ils sont alors trèsvulnérables et la plupart périssent sous lebec d'une chouette ou la dent d'un renard.L'idéal pour eux est de trouver un réseaude galeries abandonné par une taupedécédée car si l'occupantest tou-jours

là, une furieuse bataille s'engage et lejeune est en général chassé.L'hiver, la taupe n'hiberne pas, elle n'aaucune réserve de graisse qui lui permet-trait d'attendre des jours meilleurs.Comment alors se nourrir quand la terreest gelée et que les insectes sont engour-dis par le froid? Aucun problème : lataupe a inventé la conserve.Pendant les pluies d'automne, lorsque lesvers de terre pullulent, la taupe en trouvebeaucoup plus qu'elle ne peut en manger.Elle continue cependant à les chasser,mais, d'un coup de dent elle leur coupe latête. Les vers ne peuvent plus bouger et seroulent en boule. Elle les stocke ainsi dansdes cachettes près de son nid. Un savant aainsi trouvé un "garde-manger" rempli de1280 lombrics emmêlés les uns avec lesautres. Mais en général elle multiplie lespetites cachettes contenant chacunequelques vers. Si elle ne trouve rien à man-ger, elle a ainsi une réserve de nourriture.Et les vers de terre me direz-vous? Si leprintemps arrive et qu'ils n'ont pas étédévorés, une tête leur repousse. Ils peuventalors creuser une galerie et s'échapper.Il ne reste plus à la taupe qu'à creuser unnouveau nid car l'ancien est infesté de puceset d'acariens. Ce nouveau nid est presquetoujours construit près de l'ancien. C'estainsi que, en comptant ses nids successifs,on peut déterminer facilement son âge.La taupe ne vit pas vieille. Elle meurt engénéral d'inanition. En effet ses dents très

pointues ne repoussent pas et s'usent trèsvite en raison des grains de sablecontenus dans les lombrics. Un jourvient où elle ne peut plus les mâcher.Ses galeries patiemmentconstruites ne seront pas perdues

pour tout le monde : un jeuneou un voisin va aussitôt les occu-

per. C'est pour cela que le jardinierne comprend pas pourquoi, après

avoir tué une taupe, il voit rapidementémerger de nouvelles taupinières.

BERNARD Sources : "La Hulotte" et

"L'encyclopédie universelle des animaux"

14 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

La taupe dans sa galerie

Le �garde-manger� de la taupe

Page 15: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

u Procurez-vous un râble de lièvre. Piquez-le au lard et mettez-le à mariner 2 ou 3 jours au frais dans une marinade faiteavec un bon vin de Bourgogne, des carottes, un bouquet garni, ail, oignons, échalottes, persil et poivre en grains.uAu bout de ce temps sortez le râble de lièvre de la marinade et assaisonnez-le de sel et de poivre. Passez la marinade

au chinois.uMettez dans une casserole un peu d�huile d�arachide, quelques lardons et les légumes de la marinade ; faites colorer.uAjoutez deux cuillères de vinaigre et laissez réduire à sec.u D�autre part, mettez un peu d�huile dans une sauteuse, faites dorer le râble et portez-le au four mouillé de la marinade

qui fera la sauce.u Laissez cuire un peu et liez cette sauce avec du beurre.u Faites dorer des croutons de pain de mie dans une poële beurrée.uArroser de temps en temps le râble qui est au four.u En fin de cuisson ajoutez dans la sauce un peu de gelée de groseilles.u Sur un plat ovale, disposez les croutons dorés et dressez le râble.u Dégraissez le jus de cuisson du râble avec un peu de Cognac.uAjoutez la sauce, puis la crème fraîche et quelques grains de raisin épluchés.u Finissez en liant avec du beurre frais, un peu de Cognac et du poivre.u Saupoudrez de persil hâché.

Pour simplement quelques gouttes, n�entamez pas le citron, donnez quelques coups de fourchette et pressez. Mais sachez qu�un peu de sel fin sur la partie entamée permet de la conserver jusqu�à la prochaine fois.

HORIZONTALEMENT -1. Consiste à nepas perdre le fil -2.Réservée à un petitgroupe -3.Conjonction exclusive.Vieil acquiescement. Aperçu -4.Trainrapide. Drôle de luth -5. Cri du mal-adroit. Suffixe. Cri au bout du fil -6.Affluent du Danube. Démonstratif.Théâtre antique. -7. Rien. Ville deSyrie -8. Myriapoda. Coin perdu.Possessif -9. Direction. Faisait suer lefellah. Région de France -10. Etapegourmande. S E C U R E P E S N A E

E N R O U L E M E N T S

U R I D E L U G E S R E

Q U A R T E R O N T U D

I U A A C B E D O P L I

F E S S E S E A N I E E

I R E P P O R C I N E S

C U E R S R T O T E R A

A I S A N C E A U U

SE P T E M B R E 2000 u Entre-Nous u 15

LES MOTS CROISÉS DE PIERRE

L A R E C E T T E D � A N D R É E

Solution du numéro précédent

1

I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

2

3

4

5

6

7

8

9

10

1

I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII

2

3

4

5

6

7

8

9

10

82 370 VILLEBRUMIER

( 05 63 68 07 77 - Fax 05 63 68 01 10

P L U V I O M E T R E S

VERTICALEMENT -I. Chef des eaux -II. Aime les lieux humides -III. Conjonction. Aiment les sous. -IV. Mesure du temps passé.Négation -V. Possessif. Mesure -VI. Paît. Tombe du ciel -VII. Ville Belge -VIII. Un bout de lhassa. Lettre grecque -IX. Trois grec.Ville d�Arabie -X. Requins. Conjonction -XI. Activité. Terre fertile-XII. Roi de Thèbes. Ville Belge.

RÂBLE DE LIÈVREÀ LA BOURGUIGNONNE

Astuce

Page 16: Entre-Nous · Merci pour tous vos messages trŁs chaleureux. Continuez, cela@ nous fait trŁs plaisir, et nous donne envie de continuer cette aven-ture qui est d™adapter le journal

16 u Entre-Nous u SE P T E M B R E 2000

La p

hoto

de

l�an

22 0000 00

Dim

an

che

1e

ro

cto

bre

Elle

est

vis

ible

(en

co

ule

ur)

à la

Ma

irie

vo

us

po

uve

z la

co

mm

an

de

r:11

0 F

le f

orm

at

30

x40

; 4

00

F le

fo

rma

t 5

0x7

0C

qu

e à

l�o

rdre

de

Ent

re-No

us