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Mars | Avril 2006 130 NAVIGATION SUR LE LOT : BIENTÔT JUSQU’À LARNAGOL QUAND LE LOT CONQUIERT LA DÉFENSE QUAND LE LOT CONQUIERT LA DÉFENSE

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Magazine bimestriel de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Lot.

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Mars | Avril 2006

N° 130

NAVIGATION SUR LE LOT :BIENTÔT JUSQU’À LARNAGOL

QUAND LE LOT CONQUIERT LA DÉFENSE

QUAND LE LOT CONQUIERT LA DÉFENSE

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Évidences…La grande agitation autour de

l’emploi des jeunes a mis unenouvelle fois en exergue cette

singulière façon que semblent avoirbeaucoup de Français de regarderleurs entreprises. Méfiance ou hosti-lité clairement exprimées, procèsd’intention auront révélé l’ampleurdu fossé entre la réalité et certainesperceptions. Slogans et proposmédiatisés à outrance ont surtout aggravé les incompréhensions,semé des confusions d’un autre âge. Porteuse d’un avenir inquiétant,cette attitude qui nous distingue de tous les autres pays développésrévèle en tout cas une dangereuse méconnaissance de notre envi-ronnement socio-économique et du rôle primordial des entreprisesdans les mécanismes qui régissent la prospérité d’une nation.

Faut-il rappeler que l’emploi obéit à des critères simples et que lesincantations éloignent surtout les jeunes qu’elles prétendent soute-nir de réalités dont personne ne peut s’affranchir ? Toute créationd’emploi dépend de deux conditions : une justification écono-mique et un candidat dont le profil correspond au poste envisagé.L’employeur, dont l’attention quotidienne porte essentiellement surla pérennité et le développement de son entreprise, a l’impérieuxdevoir d’observer la pertinence de ses choix. N’étant pas infaillibledans sa première intuition ni encore moins devin, il lui faut un cer-tain temps pour savoir si les qualités du nouveau salarié sont adap-tées au poste proposé. Dans le cadre en vigueur jusqu’ici lespériodes légales d’essai, beaucoup trop courtes, engendrent unenaturelle frilosité dont tout le monde pâtit, en particulier les plusjeunes dont le manque d’expérience interdit souvent un jugementrapide sur les capacités. Sans élargissement significatif de lapériode d’observation, il est sans doute vain d’attendre une amé-lioration significative de l’accès au premier emploi.

En répandant l’idée que le principal objectif d’un employeur étaitd’embaucher pour mieux licencier, on n’a évidemment pas contri-bué à la solution d’un problème à laquelle tout le monde a le plusgrand intérêt. Quand les deux conditions évoquées plus haut sontréunies, le seul objectif du chef d’entreprise est, à l’évidence, depérenniser l’emploi. Quand on connaît la difficulté de certains sec-teurs à recruter du personnel, l’intention de licencier comme critèrede choix serait simplement stupide. Qu’il y ait ici ou là quelquesmauvais patrons comme il y a quelques employés sans scrupules,chacun en convient. Faire des généralités sur des exemples isoléset des excès inadmissibles ne contribue guère à éclaircir le débat.

Enfin, l’envie de sécurité, le besoin de garanties fortement expri-més ces temps derniers doivent-ils reposer exclusivement sur larigidité d’un contrat ? Là encore, les marchands d’illusions ont lar-gement sévi pour faire croire que plus l’entreprise a de contraintes,plus le chômage allait diminuer. Plus constructif aurait été de faireentendre que la meilleure garantie pour les jeunes repose sur lamotivation, le sérieux et la capacité d’adaptation.

Jean-Pierre LaganePrésident de la CCI du Lot

4-13 DOSSIERQuand le Lot conquiert la Défense

14-23 ENTREPRISES

14-15 ANL FranceChampion d’Europe des contenants en plastique

16-17 Maison SudreauCinq générations d’excellence en conserves

fines

18-19 Inotec ServiceDes revêtements céramiques aux sols industriels

20-21 Domaine de la FaurieLe camping des amoureux de la nature

22-23 Tony Dal MolinLe mécano sorcier des voitures anciennes

24-35 ENJEUX

24 Services de la PréfectureLe Lot à la pointe de la réforme de l’État

26-28 Débitants de tabacUne profession en pleine mutation

29-31 Navigation sur le LotBientôt la remontée jusqu’à Larnagol

32-33 Alcool au travailAttention danger !

34-35 Initiative CCIUn pôle au service de l’emploi et des ressourceshumaines

37-50 L’ACTUALITÉ EN BREF

37-39 Repères Éco

40 Commerce

41 Tourisme

42 Vient de paraître

43-45 Formation

46-48 Conjoncture

49 Indicateurs

50 Petites annonces

Entreprendre BimestrielChambre de Commerce et d’Industrie du LotQuai Cavaignac - 46000 CahorsTél. 05 65 20 35 48

Directeur de la Publication : Michel BèsConception, réalisation, régie publicitaire : Campagne de PressePhotos : Pierre Lasvènes, Michel CamiadeMise en page : François CadartImprimerie : France Quercy / CahorsCommission paritaire : 1 402 ADEPISSN : 0992 - 681 XAbonnement : 7,50 €

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DOSSIER FILIÈRE DÉFENSE

QUAND LE LOTLA DÉFENSE

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Avec la grande discrétion qui le carac-térise, le secteur de la Défense s’estimposé comme l’un des marchés lesplus porteurs pour l’économie lotoise.Dans le département, une douzained’entreprises réalise désormais une par-tie significative de son chiffre d’affairesdans les domaines de l’armement. Enl’occurrence, les valeurs ajoutées déve-loppées par les fournisseurs et les pres-tataires de services lotois sont toutesliées aux hautes technologies.L’énumération de leurs offres pourraitformer un étonnant inventaire, où l’onretrouverait des ballons dirigeables, lescartes électroniques de l’avion Rafale,des ensembles de tôle utilisés dans leschars Leclerc ou les Mirages F1, des pro-totypes d’hélicoptères, des générateurshaute tension d’impulsions électroma-gnétiques, les hélices de l’Airbus A400Mou des pièces de chaudronnerie dehaute précision.

Quelles que soient leurs spécialités,les fabricants de cette productionhétéroclite sont les partenaires d’unacteur incontournable : le Centred’Etudes de Gramat. Cette unité derecherche, rattachée à la DGA depuis1959, emploie aujourd’hui près de300 salariés dans le nord du départe-ment et irrigue l’économie locale enconfiant plus du quart de son budgetannuel en sous-traitance à des entre-prises lotoises.

La Chambre de Commerce etd’Industrie du Lot a, une nouvelle fois,voulu soutenir le travail remarquableet volontairement sous médiatisé deces PME en organisant et en co-finan-çant leur participation au plus impor-tant salon dédié aux marchés de laDéfense. Il s’agit des rencontresd’Eurosatory, qui auront lieu du 12 au16 juin 2006 à Paris-Le Bourget.

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T CONQUIERT

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Disons-le en préambule : pous-ser la porte des entrepriseslotoises mobilisées sur des

marchés de la Défense nationale n’estpas une mince affaire. Leur discrétion n’arien d’une coquetterie : la politique decommunication de ces PME est dictéepar une réglementation extrêmementstricte, qui fixe leurs contraintes en fonc-tion de la « sensibilité » de leurs missions.Concrètement, le niveau de confidentia-lité le moins élevé dans le domaine de laDéfense va bien au-delà de ce que l’onappelle une « communication de crise »dans une entreprise lambda.L’impératif de réserve est d’autant plusfort que les entreprises lotoises partici-pent aux programmes les plus presti-gieux et, par définition, les plus média-tiques : le Rafale, l’Airbus A400M, leschars Leclerc et AMX ou les hélicoptèresTigre et NH-90. Pour ces programmescomme pour tous les autres, les entre-prises du département participent à desétudes préalables, des essais, des testsen laboratoire, des simulations ou desexpérimentations sur le terrain. Dans laplupart des cas, ces entreprises ne sontpas complètement dédiées au secteur dela Défense. Fréquemment dynamiquessur les marchés civils, tels que l’aéronau-tique, la mécanique, les outillages, la

tôlerie ou l’électronique, elles se sonttout naturellement orientées vers lescommandes militaires pour compenseret amortir les effets de cycles.Comment se porte, au plan écono-mique, ce secteur particulier ? Selonl’avis recueilli auprès des dirigeantsconsultés, le paysage est contrasté. La plupart considèrent que les activitésde la Défense sont plutôt orientées à lahausse et que leur activité va continuerde progresser dans les années à venir :c’est le cas pour les entreprises dont lescompétences recouvrent l’ensemble desactivités de la mécanique, qu’il s’agissede pièces ou ensembles montés.D’autres, spécialisées dans des secteursoù l’électronique prend une placeessentielle, inscrites dans l’environne-ment du Centre d’Etudes de Gramat,sont moins optimistes. Elles estiment en effet à la baisse lasous-traitance dont elles bénéficierontde la part de ce gros donneur d’ordre, etdoivent défendre leurs positions en setournant vers une diversification civile.Soumis au code très strict des marchéspublics, le CEG pratique une mise enconcurrence probablement plus sévèreque par le passé et ne peut, sauf condi-tions particulières permettant d’échap-per à la logique du mieux disant, privi-

légier le tissu local.Globalement, l’économie de la Défensesemble avoir trouvé un nouveausouffle, un peu plus de dix ans après lesincertitudes qui ont pesé sur le marchémilitaire : c’était alors l’époque de larigueur du côté de la programmationdes budgets émanant du Ministère, etl’impératif défini de réaliser des gains deproductivité sur l’industrie de l’arme-ment dans son ensemble. On se sou-vient des coupes claires qui avaientalors frappé GIAT Industries (le groupe-ment des industries de l’armement ter-restre) en plein déficit. Elles avaientimposé des restructurations parfois dou-loureuses, entraînant dans la tourmenteen cascade l’ensemble des sous-trai-tants. De ce cap difficile, franchi sanstrop de dégâts par les entrepriseslotoises, reste une pression sur les prixqui ne s’est jamais démentie.

L’Europe de la Défense s’ouvre à sens unique

Budgets militaires orientés à la baisse,restructuration en groupes transnatio-naux, les années quatre-vingt-dix ontreflété le contexte qui a suivi l’effondre-ment du mur de Berlin : l’espoir de tou-

LOT :GRAND DÉPARTEMENT DE LA DÉFENSE

DOSSIER FILIÈRE DÉFENSE

Dès qu’il est question de l’industrie de la Défense, la discrétion est de mise. Logiquement, la dou-zaine d’entreprises lotoises qui participe aujourd’hui à des programmes militaires fait valoir ledevoir de réserve pour expliquer sa discrétion. Ce numéro d’Entreprendre vous entrouvre la portede ces PME, fournisseurs de la Délégation Générale pour l’Armement, mais souvent spécialiséesdans l’électronique, la mécanique, la chaudronnerie ou la recherche.

L’Airbus A400M

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cher les dividendes de la paix a conduitla plupart des grands pays européens àbaisser la garde. Entre 1993 et 1998, lesbudgets du Royaume-Uni (-13,8 %), dela France (-14,1 %), de l’Allemagne( 16,4 %) et de l’Italie (-35,1 %) ont tra-duit cette tendance.En 2002, une prise de conscience géné-rale a permis de corriger le tir. LaGrande-Bretagne, la France et la Grèceconsacrent plus de 2 % de leur produitintérieur brut aux efforts de Défense.

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En terme de dépenses d’équipements,la France se situe en bonne positionavec 0,7 % du PIB dédié à l’acquisitionde matériel, contre 1 % pour les Etats-Unis, par exemple.Les 25 états membres de l’Union euro-péenne dépensent 160 milliards d’eurospour leur défense, chiffre inférieur à lamoitié du budget dégagé par lePentagone, qui atteint 333 milliardsd’euros.

En 2000 est apparue l’Agence euro-péenne de la Défense. Elle réunit 24des 25 pays de l’Union, seul leDanemark n’en faisant pas partie.Cette entité devrait faciliter l’éclosionde projets technologiques réellementfédérateurs, ainsi qu’une harmonisa-tion des équipements. D’autre part,elle pourrait soutenir en priorité lessecteurs de la recherche. Un marchéunique de l’armement protègeraitmieux les industries européennes dela défense contre les éventuellesprises de participation extérieures, endressant une liste des entreprises maî-trisant les technologies sensibles,indispensables à l’indépendance del’Europe.

Enfin, une règle du jeu clairement éta-blie permettrait aux entreprises fran-çaises de mieux pénétrer certainsmarchés internationaux. A ce titre,l’exemple d’Europulse à Cressensacest édifiant : cette PME lotoise, quitravaille pour des laboratoires derecherche militaire, ne peut vendreson expertise hors de France et desEtats-Unis, alors qu’elle est concur-rencée sur son sol par des spécialistesarrivant des cinq continents.

4 entreprises lotoises à Eurosatory Grâce au soutien financier de la CCI du Lot, quatre entreprises lotoises seront pré-sentes au salon Eurosatory, qui se tiendra du 12 au 16 juin 2006, à Paris-Le Bourget.Il s’agit de CRDE, Gerac, Sermati et SAS ANT, l’entité qui regroupe les sociétés AEM,FGD, APR et Techniques et Formages. Lors de la précédente édition, en 2004,Eurosatory avait rassemblé 978 exposants dont 65 % d’internationaux, 44 paysétaient représentés, on recensait 26 pavillons nationaux. 45 000 visiteurs profes-sionnels issus de 144 pays y ont participé. Les PME-PMI représentaient 72 % desexposants. Eurosatory, salon international des acteurs de la défense terrestre, aéro-terrestre et de la sécurité est l’événement-référence mondiale où tous les acteursse rencontrent pour découvrir les avancées technologiques et les tendances de cesdomaines. C’est aujourd’hui la plus grande plate-forme. Elle présente l’ensemble del’offre disponible sur toute la scène internationale. Tous les secteurs d’activité ysont représentés : l’électronique, les applications informatiques, la simulation, lestélécommunications, la logistique, la mécanique, la vétronique, les textiles tech-niques ou la robotique de défense.

Le char Leclerc (photo : Giat Industries)

Le Rafale

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DOSSIER FILIÈRE DÉFENSE

Fort de ses 280 collaborateurs, injectanten sous-traitance cinq millions d’eurosdans l’économie départementale, leCentre d’Etudes de Gramat fait figure depoids lourd quand on évoque les secteursde l’industrie de l’armement. Depuis 1959,il est placé sous l’autorité du Ministère dela Défense, via la Délégation généralepour l’Armement.Discrètes et très protégées, en pleinCausses du Quercy, à quatre kilomètres del’agglomération gramatoise, les installa-tions du CEG se déploient sur 360 hec-tares. Le terrain se prête idéalement auxactivités de recherche qui mobilisent lescerveaux.Il s’agit d’un des vingt centres d’expertiseet d’essais répartis sur le territoire natio-nal. Le CEG travaille dans tous les secteursde l’armement. Plus précisément, il estleader en France et référence en Europedans le domaine de la protection des sys-tèmes d’armes contre des agressions vul-nérantes fort diverses. En effet, les équipe-ments militaires doivent, aujourd’hui,

savoir résister à plusieurs types d’armes,qu’elles soient nucléaires, électromagné-tiques ou conventionnelles. Il faut mêmepousser plus avant la réflexion à proposde technologies encore au stade du bal-butiement : lasers haute énergie, nou-veaux explosifs, micro-ondes de fortepuissance, etc...Le CEG utilise son expertise sur des pro-grammes très variés, tous émanant de laDélégation Générale pour l’Armement :citons le M51, futur missile stratégiqueéquipant les sous-marins nucléaires ; leshélicoptères Tigre et NH90, les avionsRafale et A400M, le char Leclerc, le missilede croisière Scalp-EG. Ils figurent parmi leséquipements expertisés à Gramat. Lesmissions du Centre d’Etudes incluent lesoutien aux Etats-Majors, quand il fautspécifier les besoins et optimiser les inter-ventions dans le contexte opérationneldes conflits de demain.Une très faible part des activités du CEG(environ 2%) concerne certains organismeshors Défense et touchent des secteurs

dépendant de la sécurité globale et dudomaine spatial. Les clients s’appellentalors le CNES, l’ESA ou EDF (essentiellementen ce qui concerne la sûreté nucléaire).On le comprend aisément, ici seul le futur,proche ou lointain, à dix ou quinze ans,intéresse les ingénieurs et techniciens.L’essentiel des installations est consacré àtester les « boucliers » répondant à l’ob-session constante dictée par la Défense :conserver une longueur d’avance dans la

Le Centre d’Etudes de Gramat, fer de lancede la Défense

Placé sous l’autorité de la Délégation générale pour l’Armement depuis 1959, le Centre d’Etudesde Gramat s’est discrètement imposé comme l’un des poids-lourds de l’économie lotoise.Implanté près de Gramat sur 360 hectares, l’unité de recherche emploie près de 300 personnes et investit chaque année plus de 5 millions d’euros chez des prestataires locaux.

Claude Common,Directeur du Centre d’Étude de Gramat.

Moyen d’expérimentation Hypérion destiné aux études de vulnérabilité des systèmes d’armes aux agressions de type micro ondes de forte puissance.

Le Centre d’Etudes de Gramat, fer de lancede la Défense

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protection des systèmes d’armes. Encorollaire, tout équipement devenu obso-lète est transformé : l’impressionnanttunnel de souffle est démantelé, d’autresattributions lui seront dévolues dans lecadre de recherches ultérieures.Des recherches qui impliquent, de plus enplus, la simulation numérique. L’ordinateurde puissance acquis début 2004 était, lors desa livraison, le troisième en France en termesde capacité de calculs. Une centaine de sta-tions de travail profitent de ces énormesfacultés, permettant aux ingénieurs devisualiser en un éclair les phénomènes phy-siques et de mieux les comprendre.Mais ces expérimentations virtuelles,aussi pointues soient-elles, ne dispensentpas les chercheurs des expérimentationsphysiques en laboratoire : elles demeurentle passage obligé de toute démarchescientifique exploratoire. Sur le territoireoccupé par le CEG, une dizaine de sites

regroupent l’ensemble de ces moyens,uniques en France et parfois en Europe : ilssont indispensables pour tirer tout lebénéfice de la simulation numérique.De nombreux partenariats rapprochent leCEG d’autres structures, dans le cadre dela Défense européenne mais pas seule-ment : avec les Allemands pour le secteurde l’électro-magnétisme, avec la Grande-Bretagne et l’Europe du Nord. Le CEG aégalement tissé des liens avec la Russiesur des achats de compétences et des par-tenariats avec les Etats-Unis. Si ces asso-ciations mettent en commun des compé-tences, permettent de partager desanalyses, des codes de calcul ou des outils,l’exercice a des limites clairement défi-nies : chacun garde les acquis de sonexpertise propre.Le plan de charge du Centre d’Etudes deGramat est garni à trois ans, offrant unebonne visibilité aux chercheurs. De par sesobjectifs d’anticipation permanente,recentré sur le cœur de ses missions, sapérennité est assurée. Ce qui intéresse aupremier chef les entreprises qui gravitentautour des installations : gardiennage,entretien des espaces verts, des bâti-ments, génie civil, garantissant environ 90emplois à temps plein. Parallèlement, la

sous-traitance de capacité assure du tra-vail à bon nombre de PME du tissu local,spécialisées dans des secteurs tels que lachaudronnerie, la mécanique, l’électro-nique. Sur 20 millions d’euros investis àl’extérieur, près d’un quart profite auxentreprises lotoises par le biais des appelsd’offres pour lesquels elles ont été recon-nues comme les « mieux disantes ».Certifié qualité et environnement, bientôtsanté-sécurité au travail, le CEG veut offrirl’image d’une entreprise certes discrètemais cependant ouverte aux probléma-tiques de son temps : en plein Parc natureldes Causses du Quercy, elle ne peut igno-rer ses obligations ni sa valeur d’exemple.

Le Centre d’Etudes de Gramat en chiffres• Fondé en 1959 par la Délégation

Générale pour l’Armement.Directeur actuel : Claude Common.

• Surface : 360 hectares. Une ving-taine d’installations sur dix sitesprincipaux.

• Valeur comptable du patrimoine :plus de 150 millions d’euros.

• Budget annuel : 30 millions d’eu-ros, dont 17 en fonctionnement et13 en études et investissements.

• Sous-traitance : 20 millions d’eurosdont 5 localement.

• Effectifs : 280 collaborateurs dont31 % d’ingénieurs, 32 % de techni-ciens, 37 % d’ouvriers, 8 % de per-sonnel administratif.

• Activités : 98 % Défense. Le reste,sécurité globale et spatial.

- Durcissement des systèmes auxeffets des armes nucléaires : 36 %.

- Durcissement des systèmescontre des agressions électro-magnétiques : 32 %.

- Vulnérabilité des systèmes contreles armes conventionnelles : 22 %.

- Nouvelles technologies : 10 %.

Moyen d’expérimentation Sphinx destiné aux études de durcissement des missiles stratégiques vis à vis des rayonnements X issus des explosions nucléaires.

Le supercalculateur DGA implanté au CEG.

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DOSSIER FILIÈRE DÉFENSE

Jean-Claude Brion, ingénieur et Directeur de lasociété Europulse.

Dominique Viard, fondateur de Médiazepp.

Médiazepp :des ballons à tout faire

Livernon : cette jeune société, fondée parDominique Viard, en 2002, s’est spéciali-sée dans deux volets : la publicité sur bal-lon dirigeable ou captif, la photo ou vidéoaérienne grâce à des appareils embar-qués. Récemment, le Ministère del’Intérieur s’est intéressé à ses compé-tences pour d’autres applications, classéessécurité-défense.Ces activités représentent environ 15 % duchiffre d’affaires de la société Médiazepp.La CCI du Lot a accompagné Médiazeppdès sa création. La société a notamment

bénéficié d’un prêt QUID et a fait appelaux services de la CCI pour la présentationde dossiers de demande d’aide.

Europulse :de la radiographie ultra-rapide à la mise à feu

Cressensac : les impulsions à très hautetension et très fort courant, c’est ledomaine où excelle Europulse. Jean-Claude Brion, ingénieur sorti du CEG*, ainstallé son entreprise à Cressensac en1989. Depuis, son rayon d’action est essen-tiellement militaire, il concerne surtoutles principaux laboratoires de recherche,

en France et aux Etats-Unis. « Ailleurs, oùse situe la demande, je n’ai pas le droit »,regrette le dirigeant entouré d’un effectifde six spécialistes hautement qualifiés. LeCommissariat à l’énergie atomique, le LosAlamos laboratory outre-Atlantique figu-rent au premier rang de son carnet d’af-faires. Par contre, M. Brion souligne le faitque les commandes émanant du CEG*sont désormais inexistantes et s’enétonne : ses compétences sont largementreconnues partout ailleurs.Les compétences ? Radiographier uneroquette, étudier son vol juste avantqu’elle perfore le blindage d’un char, exigeun éclair très puissant, donc un généra-teur très performant. De même pouréquiper des radars détectant des minesenterrées, des avions, des engins. « Maisnos marchés sont très irréguliers, tributairesdes crédits de la Défense, soumis à leurs blo-cages et aux réformes intervenant au seindes directions techniques », relève M. Brion.

* Centre d’Étude de Gramat

Le bataillon des entreprises lotoisesUne douzaine d’entreprises lotoises travaillent officiellement pour l’industrie de la Défense, sachantque ce chiffre est en réalité plus élevé si l’on prend en compte les sous-traitants occasionnels et lesprestataires strictement soumis au secret défense.Quel est leur profil et que proposent-elles ? Panorama.

Le bataillon des entreprises lotoises

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DOSSIER FILIÈRE DÉFENSE

Marc-Gilles Simon, ingénieur etDirecteur général délégué de CRDE.

Christian Lafon, fondateur de FEM aéro.

CRDE mise sur les cartes élec-troniques

Mercuès : filiale du Groupe Cahors (Maec)depuis 1985, cette société est spécialiséeen électronique de pointe. Depuis peu, lemilitaire et l’aéronautique arrondissentson chiffre d’affaires, atteignant la moitiédes 9 millions d’euros.Pour les marchés de la Défense, les clientss’appellent les Giat et NSE (ex Compagniedes Signaux). A titre d’exemple, des cartessignées CRDE sont placées dans l’avionRafale. « L’aéronautique et le militaire, c’estl’avantage de commandes tombant régu-lièrement, la garantie d’une visibilité biencadencée », explique l’ingénieur qui dirigel’entreprise, Marc-Gilles Simon.CRDE fait aujourd’hui travailler 80 profes-sionnels, dont 23 aux études et méthodes.La CCI du Lot accompagne CRDE dans sadémarche de management environnemental.

FEM Aéro :des câblages, des armoires et des amplificateurs

Figeac : L'activité militaire et armementreprésente plus de 25% du chiffre d'affairesde FEM-AERO, ainsi que de sa filialeMétalformage, à Puy-l’Evêque (ex-MGP).Fem-Aero fourni au Centre d'Etudes deGramat des amplificateurs conditionneurs

haute performance, caractérisés par des fré-quences d'acquisition très élevées, qui per-mettent de transmettre et d’amplifier lesinformations provenant des capteurs d'es-sais, vers les chaînes de mesures. Ce maté-riel est notamment nécessaire pour l'étuded'évènements brefs, comme une explosion.Par ailleurs, le groupe EADS, mais aussi lescentres d'essais rattachés à la DirectionGénérale de l'Armement, tel que CEAT,CAEPE ou CEL font partie du fichier clientsde FEM Aero. Dans un esprit de complé-mentarité, le rachat de Métalformage, spé-cialisé dans le travail de la tôlerie fine, a per-mis de conforter plusieurs marchés dans cesecteur de l’armement. Le Giat est client del’entreprise, et on trouve des tôles décou-pées, soudées et assemblées parMétalformage dans les chars AMX et Leclercou dans les Mirages F1.FEM Aéro a par ailleurs fait appel à la CCI duLot dans le cadre de son projet de manage-ment environnemental et pour la prépara-tin de dossiers de demande d’aide.

Sermati : des prototypes auxsous-ensembles mécaniques

Saint-Céré : depuis plus de trente ans,l’entreprise-phare du bassin de Saint-Cérétravaille pour le secteur de la Défense.Mais ces dernières années, ne souhaitantpas placer la barre trop haut dans ledomaine de l’aéronautique, elle a musclé

ses compétences et fabrique des sous-ensembles mécaniques destinés à l’in-dustrie de l’armement.Aujourd’hui, Sermati réalise des étudeset des prototypes pour Giat Industries,Thalès, Technicatome, Eurocopter. Sur unchiffre d’affaires estimé à 19 millionsd’euros en 2005, la part attribuée aumilitaire atteint 22,5 % : un résultat plu-tôt mesuré à la hausse ces dernièresannées. De quoi fournir un avenir sereinaux 200 salariés.La CCI du Lot accompagne égalementSermati dans sa démarche de manage-ment environnemental.

Sermati.

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DOSSIER FILIÈRE DÉFENSE

Aérofonctions : études etmontages de systèmes

Faycelles : quand il a repris les anciens ate-liers de Macap en 2003, Jean-PierreLamamy s’est naturellement tourné versles marchés de la Défense : une stratégiedictée par l’impératif de réduire la part durésultat réalisé avec Ratier-Figeac.Pari réussi, puisqu’aujourd’hui déjà, 7 % duchiffre d’affaires est alimenté par ces nou-veaux marchés. Par ailleurs, les effectifs ontdoublé, l’activité diversifiée offrant du tra-vail à 34 salariés. Enfin, un déménagementse profile à l’horizon vers Cambes pour don-ner plus d’espace à cette croissance. Unprojet soutenu dès l’origine par la CCI duLot, notamment avec l’attribution d’un prêtQUID à l’occasion de la reprise des activitésde MACAP. La CCI accompagne aujourd’huil’entreprise dans sa démarche de manage-ment environnemental.Dans le domaine du militaire, les deuxclients principaux d’Aérofonctions s’appel-lent Centre d’Etudes de Gramat et ITHPP àThégra. Nul doute qu’ils seront rapidementrejoints par d’autres, tant ce secteur sembleprometteur aux yeux du chef d’entreprise.

Gerac : la compatibilité électromagnétique

Gramat : toute proche du CEG*, fondée voicivingt ans à la demande de la DGA, la sociétéGerac fait partie de la branche communica-tion du géant Thalès. Les activités del’agence gramatoise où se trouve le siègesocial sont à 100 % orientées vers la Défense,tandis que trois autres sites (Toulouse,Limoges, Elancourt) travaillent sur la compa-tibilité électromagnétique pour des applica-tions militaires ou civiles. Un nouveau site,près de Bordeaux, va être dédié à desrecherches dans le domaine médical.

* Centre d’Étude de Gramat

En terme de chiffre d’affaires, son grandvoisin de Gramat fournit à Gerac 10 à 15 %de ses commandes directes.Les opérations concernées sont le main-tien en condition opérationnelle des sta-tions de transmission ainsi que des géné-rateurs haute tension d’impulsionsélectromagnétiques. Avec l’objectif de lesprotéger contre les agressions rayonnées,la foudre, les explosions. Un autre voletest dans le développement d’outils desimulation et de calculs numériques.« Nous devons suivre de près l’évolutiondes gros moyens du CEG afin de pouvoir lemaintenir en conditions opérationnelles »,explique le responsable de l’établisse-ment, Jean-Noël Tixier.Gerac fait travailler quarante salariés, dontsept à Gramat. Le chiffre d’affaires de l’en-tité lotoise est évalué à 1,3 million d’euros.

Techniques et Formages :des cages de Faraday auxcibles de tir

Biars-sur-Cère : cet atelier de chaudronne-rie, dont le cheval de bataille principal estl’industrie du ferroviaire, travaille depuislongtemps pour les marchés militaires. Il ajadis beaucoup réalisé pour le Centred’Etudes de Gramat, avant d’élargir saclientèle : initiative salutaire puisque ledonneur d’ordres lotois fait beaucoupmoins appel à ses compétences.

Techniques et Formages assure 5 à 15 % deson chiffre d’affaires, 4,5 millions d’euros,avec les établissements de la Défense.« C’est très irrégulier, ça vient par périodes.Sur la plupart de ces marchés publics, noussommes confrontés à des concurrencessérieuses », souligne Michel Labaigt.Les clients actuels sont le Centre d’Essai deToulouse, les DCN (construction navale) deRuelle (près d’Angoulême) et Saint-Tropezqui passent des appels d’offres à peu près

tous les trois ans. A ces établissements,Techniques et Formages a livré des sériesde porte-torpilles, des pièces techniquesd’accès pour frégates, des ensemblesconstitutifs pour bancs d’essais, etc.Actuellement l’entreprise, qui sous-traite lesparties purement mécaniques, a quelquesgros appels d’offres en cours : des cages deFaraday, des réservoirs métalliques, desoutillages de manutention. Une importantecommande vient d’être signée, il s’agit d’unesérie de cibles de tir mouvantes sur rail :17 véhicules et 34 remorques,obtenue en par-tenariat avec un bureau d’études toulousain.Pour peser plus lourd et couvrir un champde métiers plus vaste, l’atelier biarnais s’estrapproché de quatre entreprises lotoisesaux expertises complémentaires. L’objectifest de mener des actions communescomme, par exemple, participer ensembleau salon Eurosatory.La CCI du Lot accompagne Techniques etFormages dans sa démarche de manag-ment environnemental.

Ratier et Figeac Aéro :l’Airbus A400M et le Rafale

Figeac : les deux poids lourds de l’aéro-nautique figeacoise réalisent une part dif-

Techniques et Formages.

Jean-Noël Tixier.

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férente de leur chiffre d’affaires sur des produits spécifiquesDéfense. Surtout Ratier, bien sûr, dont on connaît les nom-breux succès : équipements de cockpits, actionneurs électro-hydrau-mécaniques, hélices. Entre les avions Transall, C130 etle patrouilleur maritime Atlantic, en bout de course maisassurant encore du travail de maintenance, et le prochaindécollage de l’Airbus A400M, la première entreprise du dépar-tement dispose d’un plan de charge impressionnant.Du côté de Figeac Aéro, dont les ateliers et les effectifsconnaissent un développement très soutenu, les produitsdestinés au marché Défense concernent l’avion Rafale maispour une part marginale du chiffre d’affaires : 0,5 % environ.Par ailleurs, l’entreprise travaille sur le missile Storm Shadow,ce produit représentant 1 % d’un CA prévu autour de 40 mil-lions d’euros pour 2006.

Thiot Ingénierie, ITHPP :la discrétion avant tout

Saint-Michel-Loubéjou : Thiot Ingenierie réalise entre autresdes lanceurs de laboratoire et des chambres de confinementd'explosion. Le chef d’entreprise est également passé par leCentre d’Etudes de Gramat avant de lancer sa propre société en1988. Il est aujourd’hui considéré comme le spécialiste mondialdu lanceur à deux étages à propulsion par hydrogène ouhélium. Depuis quelques années, Patrick Thiot a trouvéquelques diversifications dans des domaines civils, notammentle traitement sous haute pression de produits alimentaires(Pascalisation) pour en augmenter la durée de vie en linéaire.

A400M

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Pour Noël, vous avez sûrementdégusté des chocolats. Dans laboîte, les alvéoles en plastique

protégeant les délicieux bonbonsavaient certainement été fabriquées parANL France à Cahors. Ce n’est là qu’unexemple parmi d’autres : biscuits,salades, plats cuisinés, pâtisseries,crèmes glacées, viandes ou poissons,tout ce qui se mange et nécessite d’êtreplacé sous conditionnement plastiqueest concerné par le savoir-faire des deuxusines du groupe : la maison-mèrebasée à Wellen, en Belgique, et les ate-liers cadurciens. Parmi les clients d’ANL

ANL FRANCEChampion d’Europe des contenants en plastiqueDepuis quinze ans, le groupe belge ANL Plastics dispose d’une unité de production sur la zone indus-trielle de Cahors-Lalbenque. Spécialisée dans les conditionnements thermoformés qu’elle étudieselon le cahier des charges rédigé par de gros donneurs d’ordres, cette usine travaille vingt tonnes dematières plastiques par semaine pour fabriquer quelque 300 millions de barquettes chaque année.

figurent tous les grands noms de l’in-dustrie alimentaire : Danone, Lu, Nestlé,Lindt, Bonduelle, Fleury-Michon…C’est en 1938 que la famille Neven afondé ANL Plastics. Au fil des années,cette société est devenue un acteur euro-péen majeur dans son domaine : lesemballages en matière plastique thermo-formés sur mesure. En 1991, l’entreprisea souhaité développer une deuxièmeunité de production dans le sud de laFrance et a saisi l’opportunité de s’instal-ler sur la zone industrielle de Cahors-Lalbenque. Lancée avec six profession-nels, l’activité est aujourd’hui assurée par

40 salariés. Les moyens matériels ontsuivi la même courbe d’évolution : lesdeux machines initiales sont aujourd’huiau nombre de neuf, et une dixième vabientôt entrer dans les ateliers.

Une production soumise à descahiers des charges rigoureux

En amont, la société coopère étroitementavec ses clients au stade de la conceptionde l’emballage. Tous les paramètres duproduit - fonction, forme, dimension,matière, couleur, épaisseur, transpa-

ENTREPRISES

Filip Mertens, directeur de l’unité de production de Cahors d’ANL.

Forme, couleur et transparence des emballages : les moindres détails sont étudiés pour une meilleure protection et mise en valeur des produits.

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rence… - sont minutieusement définisdans un cahier des charges. Lescontraintes inhérentes à l’hygiène alimen-taire sont également prises en compte. «Nos bureaux d’études, équipés en logi-ciels de CAO (Conception assistée parordinateur) et DAO (Dessin assisté parordinateur), calculent et dessinent unplan de base, puis réalisent un prototype: il s’agit d’un moule à deux faces, com-prenant une partie mâle et une partiefemelle », explique Filip Mertens, direc-teur du site de Cahors. La production ensérie peut ensuite démarrer, alimentantles machines qui tournent jour et nuitsous le contrôle des équipes d’opérateursen 3x8. La matière première qui arrive deBelgique, le plus souvent du polypropy-lène, est chauffée, formée et découpée,puis les plaques d’emballages sont empi-lées et mises sous cartons, prêtes pour laphase de remplissage automatique chezle donneur d’ordre. Quant aux rebus dematières plastiques, ils sont broyés surplace par la société Brogen. La sociétéBrogen a débuté ses activités à la pépi-nière d’entreprise de la CCI, à CahorsSud, avant d’acquérir un atelier relais àproximité d’ANL. Les copeaux sontensuite renvoyés en Belgique pour unrecyclage partiel dans la matière pre-

mière. Une étape que les chercheurs son-gent à supprimer pour certains produits,puisque l’entreprise collabore désormaisavec une société australienne pour déve-lopper un emballage totalement dégra-dable : il suffit de placer la barquette sousun filet d’eau pour la voir disparaître enquelques minutes !A la sortie de l’usine, deux transporteurs,un Briviste et un Toulousain, prennenten charge les cartons. Ils stockent et dis-patchent à la demande les produits versla France et la Belgique : trois navettessemi-remorques quotidiennes sontaffectées à la production cadurcienne. «Avec l’autoroute à nos portes, c’est plusfacile : nous sommes en Belgique dansla journée. Nous sommes moins gâtésavec Internet, car nous ne bénéficionspas de l’ADSL. Le lien avec le siège, quiassure la GPAO (gestion de productionen temps réel) s’effectue par le réseauTransfix, à un prix excessif », regrette ledirecteur du site de Cahors.

Des contenants alimentairesaux blisters pour téléphonesportables

Historiquement spécialisée sur le secteurde la confiserie, la société a progressive-ment étendu la gamme de ses conte-nants à tous les produits alimentaires.Aujourd’hui, l’activité couvre un pano-rama beaucoup plus large : tout ce qui abesoin d’être protégé est concerné. Parle biais d’ANL Techniforms, sa divisionnon alimentaire, l’usine belge se lancedésormais sur le marché de l’emballageindustriel et des produits grand public :blisters pour les téléphones mobiles, lespièces informatiques, les cartesmémoires et les appareils électriques ;emballages antichocs pour les objetshigh-tech, conditionnements pour lesjeux de société, la liste des applicationspotentielles est longue.Par ailleurs, dans l’avenir, il n’est pasimpossible qu’ANL France réalise lafabrication des matières plastiques sur lesite de Cahors. Mais il faudra alors pous-ser les murs, puisque les 3 000 mètrescarrés sont aujourd’hui bien occupés, etformer du personnel. « Il n’est pas facile

de recruter un bon thermoformeur, bienqu’il existe une école à Decazeville. Ence qui concerne les compétences pour leréglage des machines, nous collaboronsavec le lycée Gaston-Monnerville deCahors, dont les étudiants en BTS effec-tuent ponctuellement des stages dansl’entreprise», conclut Filip Mertens.

Les emballages sont conditionnés par plaques dansdes cartons, avant d’être expédiés chez les clients.

Les bobines de film sont expédiées à Cahors de Belgique.

ANL France en chiffres• Unité de production dépendant

d’ANL Plastics à Wellen (Belgique),installée depuis 1991 à Cahors-Lalbenque.

• Effectif global : 400 salariés, dont40 salariés à Cahors.

• Production du groupe : 2 milliardsde conditionnements par an.

• Production de l’unité de Cahors :300 millions de barquettes par an,20 tonnes de plastiques utiliséespar semaine. 400 moules nou-veaux chaque année. 80 % desmodèles développés sur demandesspécifiques.

• Chiffre d’affaires du groupe :60 millions d’euros.

• Surface à Cahors : 3000 mètrescarrés. 10 lignes de fabrication.

• Transports : 3 navettes semi-remorques par jour.

Actions de la CCI du Lot : en partena-riat avec le MIDACT, la CCI accom-pagne ANL dans son programmed’évaluation des risques profession-nels et de prévention des troublesmusculo-squelettiques. Par ailleurs,l’entreprise fait appel aux services dela CCI dans le cadre de sa démarchede management environnemental.

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ACahors et ailleurs, le nom deSudreau jouit d’une étonnantenotoriété spontanée : toutes les

enquêtes de consommation le confir-ment. Il est vrai que l’entreprise bénéfi-cie d’une exceptionnelle longévité. Ladate de sa création est gravée, bien enévidence, sur l’enseigne de la boutiquegourmande du boulevard Gambetta :1887. C’est l’année choisie par l’arrière-grand-père de François Sudreau pourouvrir son épicerie fine orientée vers lesproduits du terroir. Du « fait maison »,puisque les délicieux produits étaientcuisinés dans l’arrière-boutique don-nant sur la petite rue de l’Université.

SUDREAUCinq générations d’excellence en conserves fines

MAISON

ENTREPRISES

Excellence et rigueur : campée sur ces deux vertus cardinales, lamaison Sudreau fend les vagues du succès depuis cent vingt ans.Ses foies gras, déclinés en gammes étendues ou composant desspécialités savoureuses, jonglent depuis 1995 avec les médaillesau Concours général agricole. François Sudreau, cinquième dunom aux commandes de la vénérable enseigne, structure uneentreprise dynamique et moderne.

affiner sa connaissance du métier d’arti-san-conserveur, avant de doter l’entre-prise des moyens nécessaires à son ambi-tion. Ainsi en 1995, la nouvelle unité deproduction, conforme aux normes euro-péennes, sort de terre à Saint-Pierre-Lafeuille. « Nous avons choisi un site val-lonné, agréable au plan paysager, carcertains clients viennent aussi acheterdirectement à la conserverie, même si cesderniers sont, hélas, moins nombreuxdepuis l’ouverture de l’autoroute en2003 », regrette François Sudreau.Depuis cette installation « à la campagne »,à proximité de l’un de ses fournisseurs,Bernard Brémond, l’honorable maisonqui sélectionne avec rigueur ses approvi-sionnements, truste les médailles au

François Sudreau, dirigeant de l’entreprise.

Mais François Sudreau se souvient mieuxde son père, Jean, duquel il a directementreçu le flambeau. Ce dernier avait com-plété l’offre de produits régionaux, ens’appuyant sur la petite conserverie quiremplaçait la vieille installation familiale.« Il achetait ses oies et ses canards dans leGers, avant de s’orienter vers les éleveurslotois quand ces derniers ont développél’activité. Il vendait en boutique et parcorrespondance », explique le dirigeantde l’entreprise. François Sudreau n’oubliepas de rendre hommage à sa mère,Jeanne, un vrai cordon bleu qui élaboraitles recettes pimentées de ces petitssecrets qui changent tout. « Mes parentssont encore proches du laboratoire, ils nese privent pas de donner leur avis, par-fois critique sur de nouveaux plats », sou-rit François Sudreau.

Onze médailles en onze ans

En 1992, armé d’un bon bagage commer-cial, ce dernier intègre la société familiale.Passionné de foie gras et de gastronomieen général, il se donne deux ans pour

L’enseigne a ouvert ses portes au numéro 91 du boulevard Gambetta en 1887.

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Concours général agricole : onze en onzeans, dont deux remportées lors du récentSalon de l’agriculture pour la qualité deson foie gras de canard entier et de savariante truffée. Autre fierté du dirigeant,ces récompenses en or et en argentdécrochées de haute lutte lors de lamanifestation Foie Gras Expo 2001-2002, à Dax, où la concurrence entre lespetits producteurs fut particulièrementrude. Depuis, François Sudreau estreconnu comme Maître-artisan par laChambre de Métiers. « Je passe pourquelqu’un de pénible auprès des éle-veurs, mais la qualité démarre là. Jelimite mes achats au département duLot. Ensuite, il nous appartient de peau-finer nos recettes pour concevoir desproduits haut de gamme. Notre imaged’excellent artisan doit être justifiée tousles jours », martèle le chef d’entreprise.

De nouveaux segments declientèle

La Maison Sudreau propose des foies grasentiers ou en blocs, nature ou truffés, ainsiqu’un large éventail de pâtés et de terrines,de spécialités gourmandes et de plats cui-sinés, fabriqués sur place. En boutiques, lagamme englobe tous les produits estam-pillés « terroir » : vins, liqueurs, chocolats etconfiseries, mais également des cham-pagnes et des whiskies, péchés mignonsdu dirigeant. Car au cours de ces dix der-nières années, François Sudreau a fait évo-luer ses modes de commercialisation.

En plus de la très ancienne vitrinecadurcienne et de l’espace boutiqueimplanté dans la conserverie, le diri-

geant a lancé deux autres magasins, àMontauban et à L’Isle-Adam, en régionparisienne. Aujourd’hui, il a renforcé saprésence sur trois segments de marché :les colis de fêtes et autres paniers gour-mands proposés comme cadeaux d’en-treprises, un segment qu’il prospectedésormais via une équipe d’agents com-merciaux ; la vente aux particuliers autravers de ses propres boutiques, leréseau des épiceries fines et, enfin, lavente par correspondance. Avec degrosses poussées de fièvre en fin d’an-née, quand il faut expédier 600 palettesde colis en quelques jours !« Je ne souhaite pas développer la pro-duction en volume. L’entreprise doitdemeurer artisanale et à taillehumaine, c’est sa raison d’être et desubsister face à des groupes très impor-tants qui misent sur l’industrialisationdes processus de fabrication », affirmeFrançois Sudreau.

Avec une progression annuelle de 15 %,les résultats confirment la pertinence deces options. Sortant à peine d’une lourdephase d’investissements, la maisonSudreau s’attache à optimiser l’outil exis-tant. Elle souhaite également faire évo-luer son image aux yeux du public, uneimage de qualité unanimement recon-nue, mais qui pâtit d’une réputation decherté : « Nous sommes mieux placés côtéprix que beaucoup de gens l’imaginent,car nous organisons la production pouréviter les surcoûts inhérents à l’artisanat,comme les manipulations multiples par

exemple. Le fait d’être identifié commeune épicerie fine ne doit pas nous des-servir », relève François Sudreau. Lagrippe aviaire empêche-t-elle le dirigeantde dormir ? « Les produits frais risquentde souffrir davantage que la conserve,répond-il. Au-delà, la question est desavoir si nous aurons les approvisionne-ments nécessaires, et si les cours ne ris-quent pas de flamber. Pour l’heure, leconfinement des volailles me semble unebonne mesure de prévention ».

La maison Sudreau en chiffres• Fondée en 1887, dirigée par François

Sudreau (37 ans) depuis 1994.

• Approvisionnements :Lot uniquement.

• 4 boutiques : Cahors, Montauban,Saint-Pierre-Lafeuille, L’Isle-Adam (95).

• Effectifs : 11 salariés.

• Surface couverte à l’unité de pro-duction : 900 mètres carrés, dont350 m2 pour le laboratoire.

• Chiffre d’affaires : 1,5 million d’eu-ros, dont 900 000 euros avec lemarché des entreprises et des pro-fessionnels. Progression annuelle :15 % environ.

Action de la CCI du Lot : la CCIaccompagne notamment l’entre-prise dans ses projets liés à l’envi-ronnement.

La boutique abrite une grande variété de produits du terroir et d’alcools fins.

Préparation des foies gras dans l’unité de production de Saint-Pierre-Lafeuille.

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Une palette de couleurs et de matières pour tous les usages et pour tous les goûts.

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Alain Grosdemange est unVosgien solidement charpenté.A l’origine, il travaillait dans l’in-

dustrie du granit, sur les pentes de sesmontagnes natales. Il quitte ensuite lesVosges pour exercer cette même activitédans le Tarn, dans le massif du Sidobre.Séduit par la région, il s’installe près deFigeac en 1982, où il travaille pour lecompte de Sud-Ouest Soudure. Pendantune douzaine d’années, jusqu’à la fer-meture de cette société, il acquiert uneexpertise pointue dans un domaine trèsspécifique : le revêtement céramique depièces mécaniques en contact avec desfluides et, de ce fait, soumises à de fortesabrasions, corrosions ou érosions. En1995, alors que plusieurs grandes entre-prises lui proposent un poste intéres-sant, il décide de fonder sa propreaffaire, Inotec Service. Il ne tarde pas àembaucher sa fille, Nathalie, pour leseconder dans la gestion de l’entreprise.

Un métier de « baroudeur »

Si le métier d’Alain Grosdemange exigeun savoir-faire minutieux, il requiertégalement une bonne condition phy-sique. Ainsi, ce professionnel intrépidea appris à tapisser d’un revêtement céra-mique les roues des centrales hydro-

INOTEC SERVICEDes revêtements céramiques aux sols industriels

ENTREPRISES

Un simple pavillon sur les hauteurs de Figeac, commune de Lunan. Discret, le siège social d’InotecService abrite un savoir-faire rare, à forte valeur ajoutée : l’habillage en résines céramiques depièces mécaniques soumises à une forte usure, entre autres des roues et des canalisations decentrales hydroélectriques. De là aux revêtements de sols industriels, le pas a été franchi avec unindéniable succès.

électriques sans les démonter, mais ense glissant tant bien que mal jusqu’aucœur des installations. Il a égalementrevêtu de résines de longues canalisa-tions étroites, laissant tout juste le pas-sage à un corps humain. « Notre métierdemande des qualités de baroudeur.Nous intervenons généralement dansdes zones de montagne, nous arrivonsen hélicoptère et nous dormons dansdes refuges. Parfois, nous devons redes-

cendre en partie à pied jusque dans lavallée. Nos interventions s’étalent engénéral sur une semaine, afin d’éviterde stopper trop longtemps la produc-tion », explique-t-il.

Autrefois prépondérante à hauteur de80 %, la part du chiffre d’affaires ali-mentée par cette activité s’est progressi-vement réduite : aujourd’hui, elle atteinttout juste 5 %, grâce à quelques clients

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ENTREPRISES

fidèles, pour six à huit interventionsannuelles, principalement en vallée duRhône. Ces dernières sont program-mées longtemps à l’avance, entre avril-mai et octobre.

Un virage stratégique bien négocié…

Sur sa carte de visite, Alain Grosdemangerésume ainsi sa spécialité : « traitement desurface par application de matériauxcomposites ». Une désignation assez largepour contenir les deux volets de sonexpertise. Car pour compenser la baissede revenus sur son marché historique, lasociété s’est diversifiée depuis quelquesannées dans le secteur du revêtement dessols industriels, un domaine qui occupedésormais les neuf dixièmes de son temps.Inotec Service, qui compte parmi sesréférences l’entreprise Ratier-Figeac,mais également des partenaires et dessous-traitants de l’équipementier aéro-nautique, a su tirer parti du dynamismeéconomique de la Mécanic Vallée. « ChezRatier-Figeac, j’ai commencé par cou-vrir 100 mètres carrés, des petits bouts desol ici ou là, au gré des déplacements demachines, des marquages et des bandesjaunes. Aujourd’hui, je couvre plus d’unhectare dans cette entreprise », souligneAlain Grosdemange.

… Au cœur de la Mécanic Vallée

Le bouche à oreille a fait son œuvre :Inotec Service a étendu sa notoriété dansce secteur d’activité spécialisé, où la

demande reste soutenue. Récemment,l’entreprise a délégué son ouvrier sur unchantier dans les locaux de Sermati àSaint-Céré. Par le biais du Ministère de laDéfense, le Centre d’Etudes de Gramatl’a chargé de rénover son atelier central.La société Chassint, à Béduer, a égale-ment eu recours à ses services. « Parfois,certains de nos clients sont tenus derénover des sols où apparaissent desmicro fissures, afin de conserver unagrément. Lorsqu’il s’agit d’une rénova-tion, nous devons enlever par rabotagel’ancien revêtement. Puis, nous appli-quons une couche primaire, dont lesproduits pénètrent dans le béton pouréviter l’écaillage, avant de passer lacouche de finition qui offre les proprié-tés recherchées : forte résistance méca-nique, respect des contraintes indus-trielles, étanchéité, propreté, anti-rayure, antichoc, anti-UV, antistatique,antidérapante, respect de la norme alimentaire… Le lissage du revêtements’effectue, ensuite, au rouleau ou à laraclette. Quant au séchage, il est relati-vement rapide, puisque le sol est utili-sable en 48 heures », précise AlainGrosdemange.

En partenariat avec son fournisseur, lasociété Degussa, Inotec Service proposetoute une palette de couleurs et dematières de sols, lisses ou granuleux,pour tous les usages et pour tous lesgoûts. Les produits de base sontneutres, teintés grâce à des cartouchesde couleurs. Les revêtements sont livréspar palettes directement chez les clients.« Nous ne pouvons pas stocker ces pro-duits qui s’abîment très vite » expliqueNathalie Grosdemange.

Pour faire face à la demande, l’entre-prise prévoit d’embaucher prochaine-ment un salarié supplémentaire pourassurer l’application des résines, dontAlain Grosdemange prendra en chargela formation. « Nous devons anticiperen permanence et être très réactifs »,justifie le dirigeant. Pour être toujoursen avance d’une évolution, ce dernierexplore déjà d’autres secteurs, plusdélicats encore, comme l’étanchéitédes toitures.

Inotec Service en bref• Société fondée en 1995 par Alain

Grosdemange.

• Références : centrales hydroélec-triques et papeteries en méca-nique des fluides (activité résinescéramiques) ; Ratier-Figeac, CEG,Sermati, Chassint, Lotoquine,Gammvert Figeac, etc. (activitésols industriels).

• Effectif : trois personnes, dont lechef d’entreprise, la responsableadministrative et financière et untechnicien spécialisé dans l’appli-cation des revêtements en résines.

• Chiffre d’affaires : 100 000 eurosen 1995, 210 000 euros en 2005.

Alain Grosdemange, fondateur d’Inotec Service, et safille, Nathalie, responsable de la gestion administra-tive et financière de l’entreprise.

Inotec Service a déployé ses revêtements de sol surplus d’un hectare chez Ratier Figeac.

Revêtement au Zirco Céram fluide posé sur la roued’une centrale hydroélectrique.

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Installé à Séniergues sur 27 hectares de collines vallonnées, adossé à une vieille ferme de caractèreaux nombreuses dépendances, ce terrain de camping déploie un charme singulier. A tel point queles récompenses pleuvent de toutes parts, soulignant en termes chaleureux la qualité des équipe-ments, le fleurissement du site et la cordialité de l’accueil. Bientôt, il va s’étendre encore dans lesbois grâce à de jolis chalets bien intégrés dans la nature.

Il faut leur rendre cet hommage :Pascal Bohec et Roland Sorel, lesdeux associés dans l’aventure du

Domaine de La Faurie, n’ont pas chômédepuis six ans. Plusieurs hivers durant, necomptant pas leurs efforts, ils ont accom-pli un travail de Romains pour transfor-mer un camp naturiste un peu négligé,dont l’activité s’étiolait, en ce campingfleuri et peuplé d’animaux, véritablehymne à la nature mi-sauvage et mi-disci-plinée. Comme des Cisterciens, ils ontdéfriché, nettoyé les bois, tracé les che-mins, posé des mobil homes et des cha-lets, installé de nouveaux sanitaires, unbar, un restaurant et réhabilité la piscine.

Mais qui sont ces deux hommes ? Aprèsavoir exercé plusieurs métiers dans leurNormandie natale (gestion d’un tabac,d’un bar hôtel et d’une supérette àHonfleur), leur trottait dans la tête l’idéede reprendre un terrain de camping dansle sud de la France. Ils trouvent leur bon-

heur en feuilletant une revue profession-nelle, dont une petite annonce fait étatd’un site naturiste à vendre dans le Lot.« Nous sommes réellement tombés amou-reux de ce cadre magnifique. Pourtant,le contact avec les propriétaires n’a pasété très facile, nous avons dû découvrirpar nous-mêmes les emplacements desvannes d’eau par exemple... La premièreannée, en 2000, nous avons accueilli entout et pour tout cinq caravanes : lenaturisme ne faisait pas vraiment recettedans la région », s’amuse Pascal Bohec.

« En fait, nous avons acheté l’endroit,point final », complète Roland Sorel. Lesdeux complices s’amusent aujourd’hui,en évoquant « les kilos de vache enra-gée » qu’ils ont dû manger pendant cinqans : la réussite n’a tenu qu’à un fil ténu,en particulier ces aides financières décro-chées auprès de copains compatissants...C’est dire combien la fréquentation del’été dernier, près de 250 vacanciers ravis,leur a réchauffé le cœur.

Un carrousel de distinctions

D’autant que les guides de tous hori-zons ne sont désormais pas avares desuperlatifs pour dépeindre ce lieu decollines boisées, situé au cœur du Parcnaturel régional des Causses du Quercy,où la lumière s’attarde avec volupté. LeMichelin des Campings de France aouvert le bal en termes élogieux. Mieux,le ministre du Tourisme en personne aPascal Bohec et Roland Sorel.

DOMAINE DE LA FAURIELe camping des amoureux de la natureDOMAINE DE LA FAURIE

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ENTREPRISES

décerné au Domaine de La Faurie le tro-phée des Etoiles de l’Accueil pour larégion Midi-Pyrénées, dans le cadre dela campagne Bienvenue en France,organisée conjointement par leMinistère du Tourisme et la Maison de laFrance. Elu Terrain de l’année 2004 parla revue spécialisée Camping-Caravaning, grâce aux votes massifs deses lecteurs, le Domaine de La Faurie arécidivé en obtenant le label TopCamping décerné par Camping Chèque,une fois encore sur la base des notestrès favorables accordées par les usa-gers. « Camping Chèque, qui édite unguide européen, nous a classés 15e sur555 établissements. L’an passé, ils nousont envoyé 600 nuitées hors saison. En2006, nous devrions doubler cechiffre », s’enthousiasme Pascal Bohec.De plus, le camping vient d’enlever lePrix d’honneur du Fleurissement attri-bué par le Conseil général du Lot : unhors concours en quelque sorte,puisque l’établissement a déjà remportédeux fois le premier prix dans cettecatégorie... Enfin, ce camping troisétoiles répond aux exigences définiespar la charte Camping Qualité.

Un havre de paix dans le Parc régional

Le Domaine de La Faurie regroupeaujourd’hui 66 grands emplacements ausoleil ou à l’ombre, dont certains culti-vent l’intimité sous les arbres, entourésde gros murets de pierre sèche, ainsi quehuit mobil homes provisoires. « Ils sontpeu esthétiques, nous les supprimeronsdès que possible », confie Roland Sorel.Le camping dispose également de cinqbungalows en toile, et d’une dizaine dejolis chalets qui sont appelés à faire despetits dans les nouveaux espacesconquis sur la forêt. Il propose à la clien-tèle une boutique de produits du terroir,un restaurant et un bar, nichés dans lesvieux bâtiments annexes de la ferme.Sans oublier la piscine avec terrasse d’oùl’on peut contempler de merveilleuxcouchers de soleil. Et partout des fleurs,des bouquets d’arbustes, et des légumesà disposition des campeurs.

C’est enfin le paradis des enfants,séduits par les innombrables animauxqui habitent les lieux : chien, chats, tor-tue, chevaux, âne, lapin, perruches, per-roquets, poules, canards, paon...

Sur le vaste domaine, des sentiers vontêtre balisés pour des balades accom-pagnées par Louisa, l’ânesse, d’autrespour les randonnées pédestres ou àVTT. « Nous limitons les animations,ici ce n’est pas le genre fiesta tous lessoirs », annonce Pascal, qui excelle à lacuisine et dans tout ce qui concerne lebricolage. Tandis que son compère,Roland, est plutôt tourné vers l’accueildes clients et la gestion quotidienne ducamping. « Notre clientèle compte unemajorité de Français. Souvent, ce sontdes gens qui partent vers l’Espagne oules Pyrénées, et qui s’attardent icideux ou trois jours. La plupart revientplus longtemps ensuite. Le taux defidélité est important », se réjouitRoland Sorel.

De nouveaux aménagementsen perspective

Pour fidéliser la clientèle, les petitesattentions ne manquent pas. Ainsi parexemple, les clients reçoivent à chaquenouvel an une carte de vœu personnali-sée avec leur photo, prise durant l’étépar Pascal et travaillée sur ordinateur.Fort de leur réussite, les deux associésnourrissent maintenant plusieurs pro-jets, envisagés avec l’appui techniquede la CCI du Lot : porter à cent lenombre d’emplacements disponibles,installer de nouveaux chalets et mettrela piscine aux normes. Par ailleurs, le

bar, la cuisine, la terrasse et le vieuxpigeonnier, qui trône dans le parc dudomaine, devraient être rénovés pro-chainement.

Fort bien situé entre la nationale 20 etl’autoroute, tout en évitant leurs nui-sances visuelles et sonores, le Domainede La Faurie ne s’endort pas sur des lau-riers fraîchement cueillis : les deuxgérants savent ce qu’il en coûte, etmesurent à quelle hauteur les distinc-tions obtenues ont servi leur image demarque. Une raison suffisante pour nepas relâcher les efforts entrepris.

De grands emplacements sous les arbres, des mobil homes et des chalets de bois disséminés dans la nature.

DOMAINE DE LA FAURIE46240 SénièrguesTél. 05 65 21 14 36

La grange abrite les sanitaires du camping.

Cinq catégories de campingsA l’initiative de la Fédération régionale des cam-pings de Midi-Pyrénées, les terrains régionaux peu-vent être positionnés dans l’une (ou plusieurs) descinq catégories suivantes : vacances toniques, bien-être, évasion, ensemble, découverte. Pour sa part, lecamping de La Faurie est classé dans deux catégo-ries : vacances évasion et vacances toniques.

Ces positionnements ont plusieurs intérêts. Ils per-mettent de cibler une clientèle spécifique, de hiérar-chiser les investissements et de bénéficier d’une com-munication mieux ciblée. Sur les 139 terrains lotois,seuls 21 ont effectué cette démarche.Tout gérant inté-ressé peut se renseigner auprès de Stéphanie Nédélec,CCI du Lot, service Tourisme, tél. 05 65 20 35 33.

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«V ous pénétrez dans l’antre dusorcier », annonce Tony DalMolin sans forfanterie : d’em-

blée, on sent que l’expert dispose d’unrecul savoureux sur son art, résultat d’unediscipline mécanique maîtrisée de A à Z.Petit retour en arrière. Né dans le Lot-et-Garonne de parents italiens, Tony asuivi son père mineur à Saint-Etienneoù il a passé cinquante ans. Dans lecreuset des hauts-fourneaux, des fon-deries et des ateliers d’usinage, lafoudre de la mécanique a frappé. « Jen’y connaissais rien du tout, mais lesbelles voitures me fascinaient, surtoutles Renault rallyes bleues à bandesblanches. A 18 ans, j’ai acheté ma pre-mière R8 Gordini. J’ai attendu lesannées 80 pour m’offrir une Alpine,qui n’était alors accessible qu’au filsdu notaire », s’amuse-t-il. Déjà, le nezplongeait sous les capots à la demandedes copains inscrits en compétition :moteurs, trains avant, freins, amortis-seurs, les secrets tombaient un à un.Pourtant, un secteur lui résistait, res-ponsable de la moitié des abandons encourse : les boîtes de vitesses. Raisonnécessaire et suffisante pour y consa-crer toute son énergie. Doté d’unevolonté en béton armé, Tony sollicitaitquelques garagistes : « Je viens tra-

vailler quinze jours chez vous gratuite-ment, juste pour comprendre. » Peu àpeu, les recettes ont pris corps : com-ment usiner un pignon, quels matériauxutiliser, etc. Quand il doutait, un coupd’œil dans les notices techniques et touts’éclairait. Côté finances, la passionn’étant pas lucrative pour deux sous,notre homme s’occupa d’une station-service avant de se tourner vers la ser-rurerie, les portes et les vitres blindées.

L’essor d’un marché international

Les années passant, les voitures bleues àbandes blanches ont séduit les nostal-giques et le marché mondial des collec-tionneurs a explosé. La société DMT(Dal Molin Tony, ou Désintégration-Motorisation-Transmission, au choix)est née en 1991 à Saint-Etienne. Elles’est expatriée cinq ans à Paris, passageobligé des notoriétés de tous horizons,avant de se replier à Prayssac en 1999.Car Martine, la compagne du fondateur,victime à son contact du virus méca-nique, et titulaire d’un CAP que lui n’amême pas pris la peine de tenter, voulaitfuir la capitale. Un ami collectionneurleur a alors suggéré : « Venez dans leLot, c’est un pays formidable ».

Aujourd’hui, le couple en blouse bleuedispose d’un atelier à plusieurs postesde travail, équipé d’outils génialementbricolés par le mécano sorcier. Lasociété reçoit des commandes de la pla-nète entière - nous avons assisté à undialogue téléphonique très incertainentre Tony et une Brésilienne de Rio. Lemaître réalise une maquette de la pièceen papier mâché, plâtre et carton,accompagnée de plans et d’un cahierdes charges précis. Il confie l’ensembleà un modeleur qui conçoit un moule enrésine, la forme est ainsi sauvegardée.

TONY DAL MOLINLe mécano sorcier des voitures anciennes

ENTREPRISES PLEIN CADRE

Certains restaurent des tableaux, lui s’occupe de boîtes de vitesses taillées pour la compétition, desbijoux à bout de souffle dont les pièces sont devenues introuvables. Incollable sur les pignons etles rapports,Tony Dal Molin va même jusqu’à transformer des cinq vitesses en six. Etabli à Prayssac,le spécialiste travaille pour les collectionneurs de voitures anciennes dans le monde entier.

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Une fonderie installée à Périgueux réa-lise la pièce, qui est ensuite usinée àFumel. « Je reconditionne totalement laboîte. Pour les voitures de course et derallye, les pièces d’époque sont introu-vables, ou à des prix exorbitants. J’aisix mois de travail devant moi, et deuxmois de retard. Je suis obligé de refuserdes commandes tous les jours », certifieTony Dal Molin.

Une expertise recherchée

De fait, ce matin, sans doute ordinaire,le téléphone n’arrête pas de réclamerson attention. En raccrochant, il recensequelques pays d’où sont tombés desSOS de la part de collectionneurs enpanne : Japon, Australie, Argentine...Le spécialiste Renault, dont le savoirfaire reste unique en France, nedédaigne pas de pousser l’expertise surde vénérables Alfa, Bugatti, Triumph etautres Jaguar, lorsque l’occasion se pré-

sente. Il réalise du « cousu main » et res-taure dans les moindres détails. Parfois,mis au défi, il pousse l’exercice jusqu’àajouter une quatrième, cinquième ousixième vitesse qui n’existait pas à l’ori-gine : sur une antique VolkswagenCoccinelle qui ramait désespérémentsur nos routes modernes, il a rallongé laboîte et rééchelonné les rapports. Dansla boîte d’une Traction 15, il a créé detoutes pièces une quatrième vitesse.« Les amateurs qui participent à des ral-lyes de plusieurs centaines de kilomètresdoivent pouvoir rouler correctement »,commente-t-il.

Des projets plein la tête

Transmettre, pour un homme qui s’estpenché tant d’années sur les systèmesde transmission, est une préoccupa-tion. A 60 ans, celui-ci s’interroge : quireprendra un tel flambeau ? « Je m’ef-force de laisser des traces, des plans,

des explications techniques, au cas où.En Angleterre, ces métiers font vivrebeaucoup d’artisans. En France, cer-tains blocages administratifs font quec’est plus difficile », regrette-t-il. Maisévoquer sa retraite serait prématuré,car notre homme a des projets pour aumoins vingt ans encore ! Reconstruiredes accessoires d’époque, des cache-culbuteurs, des carters de distributionpour Alpine, peut-être même fabriquerdes jantes en alu... Sur ce dernier pro-duit, il chiffre à 10 000 le nombre d’uni-tés à réaliser pour répondre à lademande du marché. « J’attends laretraite pour pouvoir bosser encoreplus », affirme-t-il d’une voix sonore.En guise de conclusion, Tony DalMolin livre la philosophie qui l’a guidétout au long de sa carrière profession-nelle atypique : « La théorie, c’estlorsque l’on sait tout et que rien nefonctionne. La pratique, c’est quandtout fonctionne et que l’on ne sait paspourquoi…».

ENTREPRISES PLEIN CADRE

« J’ai six mois de travail devant moi, et deux mois de retard. Je suis obligé de refuser des commandes tous les jours ».

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ENJEUX

Dans le Lot, les services de l’Etats’appuient aujourd’hui sur unmillier de fonctionnaires.

Demain, ils seront 650. Le seul transfertdes compétences concernant l’entretiendu réseau routier va en effet déplacerplus de 300 agents de l’Etat vers leConseil Général du Lot. Après l’acte 1 dela décentralisation, en 1983, qui avaitentamé le processus de réorganisation,l’acte 2 vient accélérer le mouvement. Pour mener cette réorganisation, l’Etat nesouhaitait pas parachuter dans les régionsdes solutions dictées depuis la Capitale :il a demandé aux préfectures d’y réfléchiren fonction de leurs contraintes et deleurs priorités territoriales. Selon les initia-tives envisagées ici ou là, il a désignéquelques départements comme pilotes,dont le Lot. Entre 2006 et 2008, les ser-vices vont donc être réorganisés pourrépondre aux nouveaux besoins. La par-tie la plus visible par tout citoyen sera larefonte des différentes Directions dépar-tementales (Agriculture, Equipement,Affaires sociales, Travail et Emploi,Jeunesse et Sports, Services Vétérinaires,Bâtiments de France, Concurrence et prixou Droits de la Femme), qui seront désor-mais réparties au sein de trois grandspôles : le territoire, la population et lasécurité. La direction générale duTerritoire rapprochera ainsi la DDE et laDDAF, l’Equipement, l’Agriculture et laForêt. Elle aura compétence sur les ques-tions d’environnement, de ressourcesnaturelles, d’urbanisme, de foncier, d’acti-vité économique et d’agriculture. Ladirection générale de la Population sera,quant à elle, en charge du social, de lasanté publique, de l’emploi, de la cohé-sion sociale, des jeunes, de la vie associa-tive, des droits des femmes et de l’accueildes réfugiés.Enfin, la direction générale de la Sécuritéréunira celle des biens et des personnes,la gestion des crises, la gendarmerie, lapolice, le SDIS et la Sécurité civile.

Georges Geoffret, Préfet du Lot :« Les services de l’Etat doivent gagner en simplicité et en expertise. »Entreprendre : Quel est l’intérêt majeur de cette réorganisation pourles différents publics ?Georges Geoffret : « Pour l’usager, la collectivité locale ou le chef d’entre-prise, il sera plus facile de comprendre à qui il doit s’adresser, et lesdémarches seront simplifiées selon la logique du guichet unique. Parexemple, la demande d’autorisation d’ouverture de carrière ou d’instal-lation classée à risques mobilisait les services de la DDE (urbanisme, fon-

cier, environnement, risques d’inondations), de la DDAF (ressources en eau), de la DDASS (eau potable,santé publique), et de la DRIRE (Environnement). Même chose pour une collectivité qui voulait créerune zone d’activités. Bientôt, avec la nouvelle structure, un seul dossier sera adressé à la directiongénérale du Territoire et sera soumis aux ingénieurs et aux techniciens intéressés. Grâce aux moyensmutualisés, la réponse arrivera plus vite et sera plus précise. Avec l’interlocuteur et le guichet unique,nous gagnerons à la fois en cohérence, en synergie, en proximité, en pertinence et en efficacité. »

Entreprendre : Tous les secteurs sont-ils concernés de la même manière ?GG : « Non, la justice, l’éducation et les finances échappent à cette réorganisation. Dans tous les cas,nous sommes bien engagés dans un programme pilote et l’expérience se conclura par un bilan : sila nouvelle organisation n’apporte pas les améliorations espérées, elle sera abandonnée. Dans le cascontraire, la méthode sera appliquée à l’ensemble du territoire national. En l’occurrence, nous par-lons bien de la méthode et non des solutions spécifiques. »

Entreprendre : Cette opération va-t-elle supprimer du personnel ?GG : « Il n’y aura pas de suppression d’emplois. Nous allons déterminer les missions et ajuster lesmoyens ici ou là. Si c’est nécessaire, nous intégrerons même de nouvelles spécialités dans desdomaines sensibles, comme l’eau et les ressources naturelles. Je pense aussi au secteur de la com-munication qui devra être étoffé. »

Entreprendre : Aux côtés des trois directions générales opérationnelles, vous conservez la direc-tion fonctionnelle auprès de vous.GG : « Oui. Mes services proches sont chargés du contrôle de la légalité, du conseil au développe-ment, des budgets, du contrôle de gestion, et des perspectives globales en fonction des priorités défi-nies par l’Etat. Mes services propres mettent en place le PASED (Plan d’Actions Stratégiques de l’Etatdans le Département du Lot). Ils gèrent les contentieux, assurent les relations publiques, la commu-nication, organisent les élections et coordonnent les situations de crise. »

Entreprendre : Parallèlement à cette nouvelle organisation, espérez-vous développer l’expertisede vos services ?GG : « Je tiens beaucoup à apporter une plus-value aux dossiers qui nous sont soumis. Notre mis-sion de conseil devrait s’en trouver améliorée. Il s’agit de favoriser une nouvelle culture du fonc-tionnaire par une capacité accrue à l’expertise. Si on nous consulte sur un dossier d’urbanisme, nousdevons pouvoir conseiller l’intéressé sur de nouvelles méthodes de traitement des effluents. Cecin’est qu’un exemple parmi d’autres. »

SERVICES DE LA PRÉFECTURELe Lot à la pointe de la réforme de l’ÉtatLe transfert de plusieurs compétences vers les collectivités ter-ritoriales conduit l’Etat à restructurer ses services. L’objectif estde parvenir à une plus grande cohérence et à une lisibilitéaccrue pour le citoyen, en esquissant trois grands pôles : le ter-ritoire, la population et la sécurité. Les explications de GeorgesGeoffret, Préfet du Lot.

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Débits de tabac :quelle règlementation ?

La vente au détail de cigarettes estsoumise à l’agrément de la directiondes douanes. Cette administrationgère le monopole de la distributionde tabac par l’intermédiaire de débi-tants, qui doivent répondre à desconditions strictes afin d’exercercette profession. Ces professionnelssont impérativement sous statutd’entreprise individuelle ou desociété en nom collectif.

Il existe deux façons de devenir débi-tant de tabac :• Par adjudication, sur vente aux

enchères initiée par les douanes.• Par rachat d’un point de vente ayant

une antériorité d’au moins trois ans.

L’adjudication fait suite à une déci-sion de réouverture d’un point devente fermé provisoirement ou àune décision de création.A noter que les créations sont geléesjusqu’au 31 décembre 2007, suite à lasignature en 2003 du contrat d’ave-nir pour les buralistes.

Le débitant, préposé de l’administra-tion douanière, doit présenter uncasier judiciaire vierge et suivre unstage de formation professionnelleobligatoire. Il doit, en outre, garantirun apport personnel pour démarrerson activité. Il signe un contrat pourtrois ans, renouvelable. Le buralistes’interdit de vendre du tabac auxmineurs de moins de 16 ans. Enfin,celui-ci est tenu de vendre ses pro-duits au prix publié au JournalOfficiel et son approvisionnementest limité auprès des fournisseursagréés par les services douaniers.

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DÉBITANTS DE

TABACUne profession en pleine mutationCertes, les buralistes lotois ont fait les frais de la flambée duprix des cigarettes et de la proximité géographique de l’Andorreet de l’Espagne. Pour autant, le climat n’est pas particulière-ment morose dans le département, où de nombreux débitantsont trouvé dans la diversification de leurs rayons des paradesintéressantes à la crise. Reste que la situation diffère en ville eten campagne. Explications.

Jean-Paul Teissier, président de la Chambre syndicale des débitants de tabac du Lot.

En l’espace de trois ans, denovembre 2002 à novembre2005, les ventes de tabac ont

chuté en volume de plus de 27 % dansle Lot. Une perte de business significa-tive pour les débitants de notre départe-ment, compensée toutefois par une pro-gression des ventes en valeur de plus de3 %, résultant de l’inflation galopante duprix des cigarettes, évaluée à 40 % sur lapériode considérée.

Ces hausses ostensibles des tarifs, impo-sées dans le cadre de la lutte contre letabagisme ont certes obtenu des résul-tats en faisant baisser sensiblement lenombre des fumeurs, notamment parmiles jeunes. Reste qu’en dépit des cam-pagnes menées au nom de la santépublique, les fumeurs invétérés n’hési-tent pas à débourser une petite fortunepour assouvir leur plaisir, assurant auxprofessionnels des revenus finalementassez bien orientés. Ce que confirmeJean-Paul Teissier, président de laChambre syndicale des débitants detabac du Lot : « Nos chiffres d’affairessont globalement stables. Le gain envaleur compense une part des pertes envolume. Par ailleurs, des mesures ont étéprises par le gouvernement pour préve-nir la crise, les remises compensatoiresen particulier, ont amorti les grossessecousses et évité quelques accidents. Lameilleure preuve réside dans le fait queles fonds de commerce se vendent tou-jours correctement », assure-t-il.Pourtant, selon cet observateur attentifdu marché, les gros achats aux fron-

Volumes, valeurs :quelques statistiqueslotoises• Volume cumulé des ventes de cigarettes

à fin novembre 2005 :141,2 millions.

• Evolution 2004/2005 : +1,07 %.

• Evolution 2002/2005 : -27,6 %.

• Valeur cumulée des ventes de ciga-rettes à fin novembre 2005 : 33,2millions d’euros.

• Evolution 2004/2005 : +0,44 %.

• Evolution 2002/2005 : +3,3 %.

• Perte de volume sur trois ans (entrefin novembre 2005 et fin novembre2002) : 53,7 millions de cigarettes.

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Patrice Fréjaville,La Cave à Cigares à Cahors :« Moins de gens poussent notre porte »

Les deux cousins Fréjaville,Patrice et David, ont repris enseptembre 1996 ce tabac-presse du boulevard Gambetta. « Le gérant précédent avait tra-vaillé trois ans, durée minimale pour que nous puissions reprendrel’affaire», explique Patrice Fréjaville. Et depuis bientôt dix ans, lesdeux associés sont sur le pont tous les jours, y compris lesdimanches. « Les vagues successives de hausses nous ont fait mal.Les gens se sont repliés sur des produits moins chers comme letabac à rouler. Certes il y a les remises compensatoires, mais elles neportent que sur le tabac. Pas sur les ventes de journaux ou d’autrespetits articles que les fumeurs achetaient en même temps »,constate-t-il. La Cave à Cigare a dû se séparer d’un collaborateurpour faire face à cette récession d’activité. Les deux responsablesn’ont pas développé d’autres rayons pour compenser le manque àgagner, notamment faute de place. Ces derniers ont seulementintégré le PMU et quelques jeux. Par contre, ils montent actuelle-ment un dossier pour pouvoir assurer le dépôt des colis de ventepar correspondance. « C’est la seule diversification que nous envi-sageons », explique Patrice Fréjaville.

Françoise Bedou,commerce multiservicesà Cardaillac :« Le tabac est nécessaire,mais pas suffisant »

Dans ce gros bourg implanté à dixkilomètres de Figeac, attirant denombreux touristes par son carac-tère et son site, le multiple rural vafêter ses vingt ans. Françoise Bedou

avait ouvert en 1987 une petite épicerie de l’autre côté de la rue,avant de disposer d’un magasin plus spacieux en 1994, grâce àl’appui de la mairie et de la CCI du Lot. Dans la boutique, le petitrayon tabac côtoie celui de la presse, et des produits ménagers etalimentaires, utiles pour dépanner les habitants âgés ou ceux quiont oublié de faire quelques achats en ville. « Ce rayon tabac se jus-tifie, car les gens qui achètent leur paquet de cigarettes en profitentpour prendre un journal ou un morceau de fromage. Et la remisecompensatoire arrange bien les choses », constate Françoise Bedou.A ses yeux, la difficulté majeure est d’ajuster son stock à unedemande fluctuante : les jeunes se déplacent, achètent enEspagne, puis reviennent, rendant l’estimation délicate. « Je ne suislivrée qu’une fois par mois. Je ne veux pas stocker, cela revient cher etil y a un risque de vol », note-t-elle. Françoise Bedou regrette que lesreprésentants passent peu la visiter, et que, de ce fait, elle nepuisse pas distribuer à ses clients les petits cadeaux - briquets, sty-los - qui leur sont réservés en ville. L’été, avec l’arrivée des touristeset résidents secondaires, elle gonfle un peu ses quantités etrépond présente quand on lui demande un produit particulier.

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ENJEUX

tières suivis de reventes illicites tou-chent en partie notre département. EnEspagne en effet, le prix d’un paquet decigarettes est inférieur de moitié à celuipratiqué en France. C’est dire si la nou-velle loi, limitant l’importation à quatreou cinq cartouches par véhicule, estattendue par les professionnels.

Le temps de la diversification

Comment se comportent les incondi-tionnels de la cigarette dans ce contextede hausse vertigineuse des prix ? « Noussentons que les gens s’interrogent, jet-tent leur dévolu sur un produit moinscher, abandonnent pour un temps lablonde ou le cigare au profit du tabac àrouler. Mais quelques semaines passentet ils reviennent à leur marque ini-tiale », constate Jean-Paul Teissier.Pour résister le mieux possible à ces fluc-tuations, ces commerçants - qui, en qua-lité de buralistes, sont aussi des préposésde l’administration - tentent, chaque foisqu’ils le peuvent, d’élargir et de diversifierleur offre complémentaire. Encore faut-ilétablir une différence entre les bureaux detabac citadins et ruraux. Car les premiersont, en effet, déjà ajouté quelques cordesà leur arc. La presse aux titres exponen-tiels incluant des CD, DVD et autres objetsde collection, et les jeux sous toutes leursformes, complètent les revenus insuffi-sants de leurs rayons tabac. La Coopérative nationale des débitantsde tabac a justement été créée pourréfléchir à de nouveaux produits adap-tés à ces magasins, comme les cartestéléphoniques prépayées, mais l’éven-tail n’est pas extensible à l’infini.Dans sa boutique cadurcienne à l’en-seigne de La Civette, l’une des 150 offi-cines lotoises (elles étaient 184 début2000), Jean-Paul Teissier réalise le tiers deson bénéfice total grâce aux tabacs. Mais,il le reconnaît, la situation est plus difficileen zone rurale : les vieux bars-tabacs denos campagnes tendent à disparaître, vic-times de la crise. Les commerces multi-services prennent parfois le relais, soute-nus par une forte volonté municipale. Cesderniers rendent, en effet, un vrai servicede proximité aux habitants et contribuentà redonner vie à ces villages.

Mireille Fresquet,Tabac, cadeau et esthétique à Lalbenque« Mes trois activités sont très complémentaires »Cela fait seize ans que Mireille Fresquet a ouvert son commerce dans la rue prin-cipale de Lalbenque. Un magasin dédié à trois activités, qui offre un exemple per-tinent à tous les buralistes en quête de diversification. En 1990, lorsqu’ellereprend à son compte le bureau de tabac jusqu’alors tenu par sa mère, MireilleFresquet a derrière elle vingt ans de carrière professionnelle comme esthéti-cienne, et un projet bien précis de reconversion. « Je n’ai jamais envisagé de limi-ter mon commerce au débit de tabac, notamment en raison de la faiblesse desmarges générées par cette activité (ndlr : 6 %). Par contre, le tabac est un produitd’appel intéressant, au même titre que les jeux », estime-t-elle. Au premier étage dela boutique, la commerçante a installé son salon d’esthétique, où elle reçoit surrendez-vous. « Je consacre environ la moitié de mon temps à cette activité. J’aidésormais une clientèle fidèle, mais également des clientes de passage en été »,ajoute Mireille Fresquet, qui depuis 1996 a embauché une employée à mi-tempspour la seconder.

Autre pan d’activité de sa boutique : le domaine du cadeau et de la carterie, où laprofessionnelle a minutieusement sélectionné ses fournisseurs. Elle propose unegrande variété d’objets décoratifs (cadres, vases, bougeoirs…), des articles demaroquinerie et des bijoux fantaisie, dans une fourchette de prix comprise entredeux et trente euros. « Je propose également une gamme de petits articles de pape-terie qui dépanne les clients, des gommes, des stylos, des tubes de colle… Cette diver-sité d’offre me permet de maintenir mon commerce sur Lalbenque », conclut lacommerçante.

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ENJEUX

NAVIGATION SUR LE LOTBientôt la remontée jusqu’à LarnagolA l’issue de la belle saison 2005, favorisée par de bonnes conditions météorologiques, l’ambianceest plutôt à l’optimisme chez les professionnels du tourisme fluvial. D’autant que, grâce aux tra-vaux entrepris ou envisagés par le Conseil général du Lot, le parcours navigable de la rivière vas’étendre en 2007 de 65 à 80 kilomètres, reliant Luzech à Larnagol. Par ailleurs, des aménagementsvont concerner la basse vallée. Les communes riveraines accompagnent le mouvement par un beleffort sur les équipements offerts aux plaisanciers.

A Puy-l’Evêque, l’écluse est en construction au milieu de la rivière.

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ENJEUX

Depuis quinze ans, la rivière Lotqui serpente dans notre dépar-tement a réussi à imposer son

capital de charme et de sérénité auxadeptes de la plaisance. Sans rien concé-der sur ses principaux atouts, le caractèrenaturel des berges et la beauté des pay-sages, les responsables de son aménage-ment ont peu à peu restauré les écluses,installé des accostages et des passes àcanoës. Dans le même temps, les com-munes ont assumé leur part, cueillant aupassage d’intéressants dividendes enterme de retombées économiques.

Aujourd’hui, la navigation sur le Lotconstitue une offre touristique de pre-mier plan, une prestigieuse carte devisite qui tire l’activité économique denotre département.

Quinze kilomètres navigables de plus

Les soixante-cinq kilomètres de coursd’eau navigable, scandés par quatorzeécluses, sont appelés à se prolongerdans les prochaines années. Versl’amont tout d’abord, puisque le termi-nus actuel de Saint-Cirq-Lapopie vabientôt libérer le passage. La créationd’une écluse neuve à Crégols, en plusde la réhabilitation de celles de Saint-Martin-Labouval et de Cénevières, per-mettra aux navigateurs de profiter desuperbes échappées sur les rives et lesvillages jusqu’à Larnagol. Le Conseilgénéral du Lot, maître d’œuvre en lamatière, annonce la fin de ces opéra-tions pour le mois de septembre. Ainsi,dès le printemps 2007, les entrepriseslouant des bateaux pourront doncrenouveler leurs offres en intégrantcette extension d’une quinzaine de kilo-mètres supplémentaires.

Parallèlement, des travaux sont entre-pris pour rendre navigable la voied’eau en aval de Luzech, dont le bar-rage EDF demeurera infranchissable :une écluse est en création à Puy-l’Evêque, en plein milieu de la rivière,nécessitant une petite prouesse tech-nique. Une autre sera réhabilitée à Campastié (Pescadoires). Toujourscourant 2006, profitant des six moisde la période d’étiage, l’écluse deMeymes, à hauteur de Lagardelle,ainsi que plusieurs ouvrages annexes,seront en chantier.

De nouveaux projets en basse vallée

Enfin, dans l’objectif d’ouvrir le passageen continuité à travers la basse vallée duLot, d’autres travaux sont envisagés,mais ils sont suspendus à l’arrivée descrédits de l’Etat et de l’Europe : certainspourraient toutefois démarrer dès cetété à Grimard (Vire) et à Castelfranc.Quant aux derniers sites, les écluses deFloiras et Escambous (Prayssac),Lacroze (Vire), Touzac, Orgueil(Soturac) et Albas, leur déblocage seraréalisé en fonction des flux de finance-ments. Concernant Albas, il faudra opé-rer un choix difficile entre implanterl’écluse contre la micro centrale élec-

Quoi de neuf pour cette saison 2006 ?Du côté des professionnels offrantdes bateaux aux candidats naviga-teurs, peu de nouveautés si ce n’estle nombre d’embarcations propo-sées : cinquante-deux house-boatshabitables seront en location cetété, contre quarante-huit l’an passé.

Par contre, les bateaux de promenadepour passagers ne seront que quatre,puisque le Schmilblic de Cajarc acessé son activité. Mais l’ouverture dequelques biefs en basse vallée devraitsusciter des initiatives, comme cellede ce professionnel qui souhaitemettre à l’eau un bateau à passagersdans les environs de Puy-l’Evêque.

Le canal de Cénevières

Réhabilitation de l’écluse de Cénevières.

Luzech

Puy-l'Évêque

Prayssac Castelfranc

AlbasBelaye

Parnac

Caïx

Caillac

Douelle Pradines

Mercuès

Laroque-des-Arcs

CAHORS

Arcambal

Savanac

Lamagdelaine

Vers

Le Lot

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M A R S - A V R I L 2 0 0 6 31

ENJEUX

trique, option très onéreuse, ou bienl’implanter sur la rive droite, condam-nant du même coup la plage (illégale)qui fait face au village. « L’obligation de multiplier les tranchesde travaux est préjudiciable : les petitsmarchés résultant de ce tronçonnageintéressent moins lesentreprises, et les inci-dences sur les coûts nesont pas négligeables »,commente Gérard Miquel,président du ConseilGénéral du Lot.Au total, le vaste pro-gramme d’aménagementen cours représente uneenveloppe de 25 millionsd’euros, votée par l’as-semblée départementaleen septembre 2004. Au-delà des subventions del’Europe, de l’Etat et de laRégion, il restera 25 % dela somme à la charge duDépartement. « C’est unevolonté sur laquelle nousne transigeons pas : obte-nir 75 % de financementsextérieurs avant de lan-cer les opérations », ajouteGérard Miquel.

Les communes impliquées dans l’aménagementdes berges

Pour les communes riveraines du Lot, l’activité de navigation n’est pas sans intérêtau plan économique. Il s’agit donc de soigner l’accueil et le confort des plaisanciersen leur proposant des points d’accostage bien équipés, de façon à les attirer versles commerces, les restaurants et les différents services implantés près des rives.

D’Arcambal jusqu’à Mercuès, la Communauté de Communes du Pays de Cahorsprend une part importante dans ces travaux d’équipement des berges : le Lot tra-verse six communes dont Cahors. En 2005, la collectivité a consacré 1,250 milliond’euros (programme aidé pour moitié par l’Europe et par la Région) afin d’aména-ger les accès à la rivière, mais aussi pour conforter et entretenir les berges ; plus deseize kilomètres ont ainsi été traités.

Faisons le tour des aménagements directement liés à la navigation. A Arcambal-Pasturat tout d’abord, un embarcadère et une cale d’accès ont été installés ; parailleurs, un appontement flottant équipe désormais l’aire de loisirs de La Plage. ALamagdelaine, le chenal de l’île de Mirandol a été nettoyé, tandis qu’à Laroque-des-Arcs, le ponton a été prolongé. A Cahors, au niveau de l’Archipel, un pontonflottant de 50 mètres permet maintenant aux navigateurs d’accoster confortable-

ment. De son côté, le quai des terrasses Valentré va bientôt êtreallongé pour faciliter le stationnement des bateaux à passagers. APradines et à Mercuès enfin, des appontements flottants ont étéposés.

L’autre intercommunalité concernée par l’aménagement de la rivièreest celle de Lot-Célé, qui regroupe les dix villages riverains entre Verset le futur terminus de Larnagol. Là encore, des haltes nautiques, dis-crètes mais efficaces, sont ou seront disposées dans chaque com-mune. Equipées de l’eau, de l’électricité, de poubelles et d’un panneaud’informations touristiques, ces dernières sont particulièrement soi-gnées au plan paysager. D’ores et déjà, sont implantées le long duparcours actuel celles de Vers, de Saint-Géry, de Bouziès, de Saint-Cirq-Lapopie et de Tour-de-Faure. Judicieusement placées, elles parti-cipent activement à l’économie de ces villages. Pour la saison 2007,seront installées et opérationnelles celles de Crégols, autour d’unpetit port situé au pied du village du côté de l’ancien canal ; puiscelles de Saint-Martin-Labouval, de Cénevières, de Calvignac et deLarnagol. Ces deux dernières, marquant la fin du parcours navigable,recevront un soin particulier. A noter que des haltes vertes, simple-ment débroussaillées, ont en outre été aménagées pour accueillirtrès simplement les plaisanciers.

Enfin, le superbe chemin de halage taillé dans le rocher, sous Saint-Cirq-Lapopie, a été réhabilité et consolidé dans ses parties dégradées.Avec sa halte nautique, sa plage, son point de mise à l’eau des canoëset sa cale d’accès, ce village emblématique de notre départementsera bientôt doté d’un ensemble unique de loisirs liés à la rivière.

Le Lot navigable en vedetteUne brochure grand public,éditée par Maison de laFrance, met en relief lesvoies navigables du Midi dela France : entre Atlantiqueet Méditerranée, le trèsriche réseau de rivières etde canaux y est répertoriéet décrit en termes chaleu-reux. La rivière Lot et les dif-férentes formules pour ladécouvrir occupent unelarge place dans ces pages,aux côtés des canaux deGaronne et du Midi, ainsique des rivières Garonne etBaïse. Voilà un outil de com-munication de nature àélargir encore la notoriétéde ces incomparables voiesnavigables du grand Sud.

Berges rénovées à Cahors, au niveau de l’Archipel.

Les travaux de la nouvelle écluse de Crégols devraient s’achever en septembre.

Écluse

Saint-GéryBouziès

Saint-Cirq-Lapopie

Tour-de-FaureSaint-Martin-Labouval

Crégols Cénevières

Larnagol

Le C

élé

Le Lot

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32 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

ALCOOL AU TRAVAIL :Attention danger !

ENJEU ENVIRONNEMENT

Une enquête conduite à l’échelle régionale met en lumière les risques inhérents à la consomma-tion d’alcool dans les PME-PMI, et la difficulté des chefs d’entreprises à aborder et à résoudre ceproblème. Le GAPRAT 46, un groupe d’analyse et de prévention, animé notamment par des méde-cins et des conseillers d’employeurs, se propose de les aider.

Anniversaire d’un collaborateur, arrivée d’un nouveausalarié, départ à la retraite d’un autre… les occasionsde partager le verre de l’amitié dans l’entreprise ne

manquent pas. Deux dirigeants sur trois estiment d’ailleursque ces moments de convivialité participent à la bonneambiance générale de leur établissement. Reste que les résul-tats de l’enquête régionale, conduite en 2004 par l’ANPAA(Association Nationale de Prévention en Alcoologie etAddictologie) en partenariat avec l’Assurance Maladie, sontpréoccupants. Ainsi, l’alcool serait impliqué dans un accident du travail surcinq, tandis qu’un dirigeant sur trois avoue être confronté dansson entreprise à des problèmes liés à la consommation d’al-cool, conduisant notamment à une inflation de l’absentéismeet à une baisse de la qualité du travail. La moitié des chefsd’entreprises confrontés à cette situation ont évoqué le sujetavec les salariés concernés, mais les autres, démunis, n’ontrien entrepris. Pourtant, les dirigeants comme les salariés sou-haitent désormais aborder ce sujet longtemps tabou, et sedéclarent prêts à se former pour mieux prévenir le risque d’al-cool dans le cadre professionnel.

L’enquête de l’ANPAA met ainsi en évidence la bonne volontédes acteurs du secteur des PME-PMI, mais surtout les lacunesqui les empêchent encore d’entreprendre une démarche réel-lement efficace en ce domaine.

Une structure pluridisciplinaire au service des PME-PMI

Il fallait donc réfléchir aux moyens de résoudre cette équation.En la matière, le Lot a joué les précurseurs, puisqu’il a été dési-gné pour accueillir une expérience pilote, qui sera par la suiteétendue à d’autres départements de la région, en l’occurrenceles Hautes-Pyrénées, le Tarn-et-Garonne et l’Aveyron. Le pre-mier fruit de cette initiative a été la création, en juillet 2004, du

Groupe d’Analyse et de Prévention du Risque Alcool au Travail(GAPRAT 46). Cette structure pluridisciplinaire rassemble desmédecins et des contrôleurs du travail, des membres de Comitésd’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, des repré-sentants et des conseillers d’employeurs, la CCI du Lot, desreprésentants syndicaux et des salariés, ainsi que des profes-sionnels de l’ANPAA 46. Une entreprise lotoise, Sud-Ouest

Une brochure pour sensibiliser, informer et conseiller.

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M A R S - A V R I L 2 0 0 6 33

ENJEU ENVIRONNEMENT

Millésimes, et une fédération profession-nelle, la FBTP (fédération du bâtiment etdes travaux publics) ont participé active-ment aux premiers groupes de travail.Concrètement, le GAPRAT 46 poursuitses actions dans quatre directions : ledéveloppement d’actions collectives deprévention, le conseil aux dirigeants etaux salariés, la mise à disposition d’outilsd’aide à la gestion du risque et l’organi-sation de formations inter entreprises.Enfin, l’organisme vient d’éditer à l’atten-tion des PME-PMI une brochure quibrosse un état des lieux de la situation,sensibilise sur les risques et les enjeux etdélivre des conseils pratiques sur le sujet.

Il est possible de contacter le GAPRAT46 au 05 65 53 25 61, ou à l’adresse e-mail suivante : [email protected].

Noëlle Pellegrini Présidente de la Fédération départementale du Bâtiment et des Travaux publics

« Il est essentiel de pouvoir échanger sur ce sujet encore tabou »Dès qu’elle a appris son existence, Noëlle Pellegrini s’est engagée au sein du groupede travail du GAPRAT 46. « On se sent seul lorsque ce type de problème se pose dansl’entreprise. Le fait de pouvoir échanger avec des médecins du travail et des profes-sionnels de l’ANPAA me semble très bénéfique. D’autant que la responsabilité du chefd’entreprise est engagée en cas d’incident. Il n’y a pas d’outil spécifique dans le codedu travail, et il n’est possible de sanctionner que si l’on prouve que le problème estdirectement lié à une prise d’alcool ou de drogue », remarque la présidente de laFDBTP du Lot.

Les professions qu’elle représente ont long-temps été stigmatisées face au fléau de l’al-cool : il y a peu, la bouteille de vin ou de bièreétait fréquente sur les chantiers. « De nosjours, cette réputation n’est plus justifiée. Lesgens sont déjà sensibilisés sur les risques inhé-rents à la conduite d’un véhicule en étatd’ébriété, ils font plus attention qu’autrefois. Ilest vrai que les métiers du bâtiment sont desmétiers pénibles physiquement, notammentpar temps de grand froid ou de grosses cha-leurs. Il est obligatoire de veiller à ce que lesouvriers aient toujours de l’eau à dispositionsur les chantiers », assure Noëlle Pellegrini. Laprésidente de la fédération du BTP plaide enfaveur de la mise en place de stages destinés à favoriser la communication entre lesdirigeants et leurs salariés sur ce sujet encore tabou. « Nous avons déjà beaucoup denormes et de règlements à intégrer, aussi nous comptons sur un accompagnementpour faire face à cette tâche supplémentaire », conclut-elle.

Le plan d’action 2006 du GAPRAT 46* Diffuser la plaquette d’informations auprès des

entreprises du département.

* Profiter de cette diffusion pour organiser desactions pilotes. Ces dernières pourraient êtreconduites en collaboration avec des dirigeantsd’entreprises acceptant de témoigner de leurexpérience. Le but de cette campagne sera d’en-courager des interventions sur le terrain : sensibi-lisation, régulation, rédaction d’une charte des «pots » dans l’entreprise, prise en charge del’ébriété, contrôles de l’alcoolémie.

* Concevoir et diffuser un guide sur la préventiondu risque alcool, et sur la gestion des cas d’alcoo-lisation aiguë au travail.

* Organiser une conférence-débat avec les témoi-gnages des responsables d’entreprises ayant par-ticipé aux actions pilotes et au lancement desguides et des chartes sur la prévention et la ges-tion du risque lié à l’alcool.

La CCI du Lots’implique dans la problématiqueLa Chambre de Commerce etd’Industrie du Lot propose à toutesles entreprises employant au mini-mum un salarié un accompagne-ment technique pour la préventionet la gestion des risques profession-nels, ainsi que pour la rédaction dudocument répertoriant les risquesinhérents à l’activité de l’entrepriseet les modalités de prévention misesen place, document obligatoiredepuis le 1er novembre 2002.

De façon concrète, les entreprisesbénéficient d’un accompagnementindividuel. Trois visites sont program-mées sur le site pour présenter lesenjeux et la méthode d’accompagne-ment, puis pour assurer le suivi desréflexions et des actions engagées.

Ces visites sont gratuites grâce auxparticipations financières de laDirection régionale du Travail, de laCaisse régionale d’Assurance-Maladie et du Fonds social européen.

Pour tous renseignements,contacter Yasmina Loiseau, chargéede mission Environnement à la CCIdu Lot. Tél. 05 65 20 35 30 ou [email protected].

ANPAA 4653, rue Caviole

46000 CAHORS

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34 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

En 2005, dans les entrepriseslotoises des secteurs de l’indus-trie, du commerce et des ser-

vices, quinze embauches ont été réali-sées avec le soutien stratégique du PôleEmploi et Ressources Humaines de laCCI. En effet, l’appui au recrutementfigure au premier rang des cinq mis-sions proposées par ce service, en pleindéveloppement depuis sa création fin2004. Dans ce domaine, le regard exté-rieur de spécialistes avisés apporteincontestablement un atout supplémen-taire au dirigeant immergé dans sapropre culture d’entreprise.De façon concrète, l’appui au recrute-ment dispensé par la CCI couvre plu-sieurs aspects : l’analyse précise de lademande, le descriptif du poste recher-ché, la diffusion de l’annonce sur les dif-férents canaux de communication, laprésélection des candidats, l’aide auxentretiens d’embauche avec les meilleurscritères d’évaluation, et l’assistance à ladécision. La démarche peut même êtrepoussée plus loin dans le domaine duconseil pour accueillir, intégrer et fidéli-ser le nouveau collaborateur.Bien adaptée aux secteurs qui connais-sent des difficultés de recrutement, uneméthode par simulation peut être mise

en place, basée sur un outil développépar l’ANPE. Les critères d’aptitude auposte sont privilégiés pour des candi-dats sans formation ni expérience pro-fessionnelle. Cette méthode a étérécemment utilisée par la société Atelyspour sa plate-forme d’appels télépho-niques et pour le recrutement d’opéra-teurs en commandes numériques àFigeac.

Le conseil en ressources humaines est ledeuxième axe fort du pôle spécialisé dela CCI. Il s’agit, dans ce cas, d’optimiserles compétences des collaborateurs,afin que chacun puisse s’épanouir à sonposte, tout en offrant le meilleur de lui-même : le savoir-faire et le savoir-êtreconjugués. En 2005, les chargés de missionRessources Humaines ont ainsi effectuéune douzaine de diagnostics dans desentreprises industrielles et de services.Certains ont finalement débouché surdes appuis au recrutement. Ces diagnos-tics ont surtout permis, après identifica-tion et description des postes, de mieuxtirer parti des qualités des collaborateurs.Mais aussi, par le biais de l’entretienannuel individuel d’appréciation, de cla-rifier les missions de chacun, de préciser

les objectifs à atteindre et les moyensaffectés à ce but. Dans le cadre de cesdiagnostics en effet, les salariés peuventeffectuer un bilan de compétences quileur permet de mieux cerner les perspec-tives d’évolution de leur fonction et deleur carrière professionnelle.

Troisième volet des missions du PôleEmploi et Ressources Humaines, laveille sur la législation sociale et ledroit du travail. Ainsi, chaque mois, lechef d’entreprise reçoit par e-mail unelettre d’information centrée sur l’actua-lité juridique et sociale, les nouveauxtextes de loi et la jurisprudence. Deuxcent cinquante adhérents lotois profi-tent déjà de ce service. Ils sont infor-més sur les différents contrats d’aide àl’embauche découlant du Plan decohésion sociale et sur les exonéra-tions liées au recrutement, mais égale-ment sur la réforme de la formationprofessionnelle et sur la formationcontinue. Ce dispositif est complétépar des réunions collectives.

Enfin, les spécialistes de la CCI peu-vent assister le dirigeant dans la miseen œuvre de la Validation des Acquisde l’Expérience (VAE) des salariés.

INITIATIVE CCI

UN PÔLE AU SERVICEDE L’EMPLOI ETDES RESSOURCES HUMAINESDifficile pour un dirigeant d’appréhender seul tous les aspects du développement économiquede son entreprise. Le recrutement, la gestion des ressources humaines et de l’évolution des car-rières professionnelles de ses salariés sont autant de domaines qui exigent une expertise spéci-fique. C’est pourquoi la CCI du Lot s’est dotée, en septembre 2004, d’une équipe de spécialistessur le sujet. Vous désirez embaucher, motiver vos équipes, mettre en œuvre des dispositifs de for-mation ? Le Pôle Emploi et Ressources Humaines est à votre écoute.

Page 35: Entreprendre 130

M A R S - A V R I L 2 0 0 6 35

Cette démarche permet au salarié inté-ressé de décrocher un diplôme sur labase de son parcours professionnel,sans avoir suivi de cours magistraux nide formations. La VAE est possible surla trentaine de titres et de diplômes (debac à bac+5) proposés dans les CCI deMidi-Pyrénées. Elle concerne des sec-teurs tels que l’immobilier, le com-merce, la gestion, l’environnement, letourisme, l’automobile et le manage-ment. Le demandeur doit déposer sondossier et le défendre devant un jury.La CCI lui propose ensuite un accom-pagnement méthodologique. Lediplôme obtenu peut, en outre, per-mettre au candidat qui le souhaite depoursuivre ses études à un niveausupérieur. Ainsi, un délégué commer-cial expérimenté, désireux d’intégrerl’école Sup de Co ne peut déposer sondossier que s’il est titulaire d’undiplôme de niveau bac+2. La VAE luipermet de faire reconnaître son expé-rience et son parcours professionnelpour obtenir le diplôme correspondantau niveau exigé.

Les habilitations ANPE, en matière d’in-sertion professionnelle, font égalementpartie des attributions du pôle Emploi et

Carine Souquet Jérôme Serier

Ressources Humaines de la CCI. Leretour à l’emploi et la reconversion sontfavorisés dans des secteurs où les recru-tements sont difficiles. Cinq types deprestations peuvent être proposéesdans ce cadre : le conseil aux entre-prises en terme de recrutement, l’ac-compagnement des jeunes diplômés,les ateliers individuels ou collectifs duretour à l’emploi, le soutien à distanceaux cadres par les Technologies del’Information et de la Communication(TIC) et le suivi post-recrutement.

Outre ces missions, plusieurs projetsdevraient être menés à bien dans lesmois à venir, en particulier autour del’agrément Fongecif pour le finance-ment des bilans de compétences. Par ailleurs, la mise en place d’un clubRH est envisagé, afin de permettre auxresponsables Ressources Humaines desentreprises d’échanger sur leurs pra-tiques et de participer à des réunionsthématiques en commun. Enfin, en par-tenariat avec l’Etat et les organismespatronaux, la création de bourses àl’emploi, et l’organisation de visitesd’entreprises et de manifestationsdédiées à la découverte des métiers,pourront être envisagées.

Pour tous renseignements concernantle Pôle Emploi et Ressources Humaines

de la CCI du Lot, contacter Carine Souquet : 05 65 20 35 17

Jérôme Serier : 05 65 20 35 32

INITIATIVE CCI

Les deux chargés de mission, Emploi et Ressources Humaines• Carine Souquet est titulaire d’un

Master en Ressources humaines,elle a travaillé au sein du grouped’industrie chimique et nucléaireAreva. Elle y participait à la mise enplace d’un dispositif d’évolution etde gestion des carrières. Elle avaitégalement en charge des missionsliées à l’emploi et à la formation.

• Jérôme Serier, titulaire d’un diplômebac+5 en Ressources humaines, asuivi une formation commerciale. Ila travaillé sept ans au sein d’uncabinet de conseil en Ressourceshumaines à Lyon. Sa mission : appuiaux entreprises en reclassement depersonnel cadre et non cadre, bilansde compétences, mise en relation decandidats et d’entreprises enrecherche de compétences.

Page 36: Entreprendre 130

La lutte contre le cancer en France a étédéclarée de priorité nationale de la santé

publique et inscrite dans le Plan National deLutte contre le Cancer depuis 2003.Ses objectifs sont d’atteindre une participa-tion de 60 % de femmes concernées pourréduire de 30 % la mortalité due à ce fléauqu’est le cancer du sein.En effet,une femme sur dix est touchée,avec unmaximum entre 60 et 65 ans, concerne 44 000nouveaux cas par an et occasionne 11.000 décès.

L’ADEAC 46, Association pour le Dépistagedes Cancers dans le Lot crée en avril 2003pour développer cette action phare du PlanCancer dans notre département et dont sonactivité a démarrée début 2004, vient d’ache-ver sa première Campagne de DépistageOrganisé du Cancer du Sein.

La campagne 2004 – 2005 visait une populationcible de 27 000 femmes âgées de 50 à 74 ans. Enréalité, ce sont prés de 30.000 femmes à avoir

reçu une invitation de l’ADECA 46 pour bénéfi-cier d’une mammographie des deux seins sansavance des frais avec un contrôle qualité rigou-reux et une double lecture systématique (deuxradiologues examinent les clichés).

Dans cette période 11 293 mammographiesont été réalisées, ce qui ajouté à celles duDépistage individuel (hors ADECA) permetde dire que prés de 60% des femmes lotoisesfont aujourd’hui une mammographie, contre33% auparavant.

La qualité de vie des femmes dépistées setrouve nettement améliorée avec des lésionspré cancéreuses ou cancéreuses diagnosti-quées plus tôt, des traitements mieux adap-tés, moins lourds et une survie plus longue.Le Docteur Casaux médecin coordonnateurexplique que l’objectif de la campagne 2006– 2007 est d’atteindre une participation de 60à 80 % de femmes dépistées pour le Cancerdu Sein et de mettre en place le Dépistage du

Cancer Colorectal qui portera sur une popula-tion d’environ 52 000 personnes.Il précise qu’à partir de cette année lesfemmes seront conviées à s’inscrire dans unedémarche continue de prévention en rece-vant une invitation programmée 2 ans aprèssa dernière mammographie de Dépistage oude l’invitation à y participer.

Néanmoins, toute femme qui le désire peutobtenir sa prise en charge en sollicitantdirectement son médecin, ou l’ADECA 46 partéléphone au 05.65.20.86.50.

Nous ne pouvons qu’encourager toutes lesfemmes à participer au Dépistage Organisépour faire un pas en avant, ainsi que pourleur santé et celle des autres.

Docteur Raul Jorge Casaux,Médecin Coordonnateur

Concours national de la création d’entreprises

agroalimentairesLa treizième édition du concours national de la création

d’entreprises agroalimentaires est ouvert à tout créateurd’entreprise innovante ainsi qu’aux PME agroalimentaires demoins de trois ans qui prévoient un nouveau développement. Cechallenge est proposé par Agropole, à Agen, avec le concours departenaires de la recherche et de l’industrie. Le concours com-prend trois catégories : la production agroalimentaire, le processagro-industriel et les services à l’agro-industrie. Les principaux cri-tères de sélection sont le caractère novateur du projet et la qualitédu produit, process ou service. Les candidats retenus présententleur projet à un jury composé de leaders de l’agroalimentaire. Ladotation du concours est de 60 000 euros.

Dossier d’inscription et règlement sur internet :www.agropole.com

e-mail : [email protected] : Audrey Raynier et Stéphane CornuaultAgropole Services, BP 102, 47931 Agen Cedex 9

Téléphone : 05 53 77 20 00 / Fax : 05 53 77 21 00Date limite d’inscription : 30 avril 2006

Premier anniversaire de l’Association pour le Dépistage des Cancers dans le Lot

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M A R S - A V R I L 2 0 0 6 37

Au sein de l’association EGEE (Entente des Générations pourl’Emploi et l’Entreprise), tout le monde est gagnant : le jeuneretraité qui trouve une structure où transmettre son expé-rience, le jeune actif qui ressent le besoin d’être accompagné.Hébergée par la CCI du Lot, la délégation départementale,forte de 18 seniors bénévoles et compétents dans de nom-breux secteurs d’activités, est à l’écoute des créateurs, repre-neurs ou chefs d’entreprises.

Le nouveau président d’EGEE, délégation départementale duLot, illustre à merveille l’esprit de cette belle initiative : MichelLecamp, jeune retraité de la Banque Populaire Occitane, où ilétait devenu directeur d’exploitation, manageant les respon-sables d’agences, estimait pouvoir rendre quelques services àde jeunes chefs d’entreprises. Sitôt dégagé de ses obligationsprofessionnelles, il s’est investit dès avril 2005 dans l’associa-tion EGEE. Depuis, il apporte sa précieuse expertise bancaire à

tous ceux qui en ressentent lebesoin et a accepté de prendre ladirection d’EGEE Lot.Autour de lui, ils sont 18 seniorsissus de secteurs d’activités trèsdivers : durant leur vie active, ilsétaient professeur en section tech-nique, responsable des ressourceshumaines, à la direction SNCFpour la maintenance, directeur desociété, cadre à l’Ecole Hôtelière.Ils sont riches d’une longue car-rière, ont accumulé des trésors desavoir et d’expérience qu’il seraitdramatique de laisser sommeiller.« Nous nous définissons commedes généralistes, même si notreparcours nous a quelque peu spé-cialisés. Chaque fois que, face à

une question précise, nous ne savons pas répondre, nous faisonsappel à des experts par le biais des chambres consulaires parexemple. Mais au départ, notre souci premier est de parler unlangage clair, compréhensible par tous », assure Michel Lecamp.Tout professionnel, quel que soit la branche dans laquelle ilexerce, peut faire appel aux compétences d’EGEE : commer-çant, prestataire de service, industriel, artisan, chacun trouveral’interlocuteur capable de l’écouter dans un premier temps,puis de faire un bout de chemin à ses côtés. Que ses attentessoient de nature juridique, sociale, fiscale, économique, il pro-fitera d’une expertise gratuite et personnalisée.« Nous nous rapprochons aujourd’hui de deux entités dont lesobjectifs sont comparables aux nôtres : la Plate-forme d’initia-tive artisanale créée par la Chambre de Métiers pour favoriserla création-reprise des entreprises ; et QUID (Quercy InitiativeDéveloppement), émanation de la Chambre de Commerce etd’Industrie, qui offre aux porteurs de projets des prêts d’hon-neur. Nous, EGEE, pourront prendre en charge le suivi après-coup pour accompagner la jeune entreprise de nos conseils »,précise Michel Lecamp.Par ailleurs, EGEE vient de relancer, au plan régional, laconvention avec le rectorat. Il s’agit de rencontrer les chefsd’établissements, en particulier les niveaux BTS, afin de réali-ser des simulations d’embauche pour les futurs diplômés. Uneexpérience qui se pratique déjà avec succès au lycée agricolede Figeac. « J’aimerais qu’on puisse faire de l’information surles métiers, qu’on aide les élèves de troisième dans leur décou-verte de l’entreprise par les stages : notre carnet d’adressespeut être profitable à ces jeunes. Par ailleurs, nous souhaitonsentreprendre des actions concrètes pour aider les femmes àcréer leur entreprise », explique encore Michel Lecamp.

A 60 ans, le jeune directeur départemental d’EGEE fourmilled’idées. Le chantier est immense et le « papy-boom » en marchedevrait apporter, dans les années à venir, des forces vives à uneassociation qui mérite le respect.

EGEEEntente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise107, quai CavaignacBP 79 - 46002 CahorsTél. 05 65 20 35 21

EGEELes aînés transmettent leur savoir

les brèves REPÈRES ÉCO

Michel Lecamp

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38 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

les brèves REPÈRES ÉCO

Aéroport de Brive-Souillac :quel impact économique ?

Le nord du Lot attend de la création du

futur aéroport de Brive-Souillac un ren-

forcement de son dynamisme démogra-

phique et économique. Des lignes régu-

lières vers Paris et Lyon devraient

favoriser l'implantation et le développe-

ment d'entreprises, alors que le dévelop-

pement de lignes à bas coût vers la

Grande-Bretagne, voire l'Espagne et

l'Italie, permettront un nouvel essor du

tourisme.

Les collectivités lotoises et corréziennes

misent également sur la création d'un

parc d'activités à Cressensac, proche de

l'aéroport et des croisements autoroutiers

de Brive. La création d’un pôle logistique,

ainsi que l'installation d'entreprises

industrielles non polluantes ou d'entre-

prises commerciales, sont déjà évoqués.

Le Conseil Général étudie actuellement le

cahier des charges et le marché potentiel

d'une telle zone. La création de cette zone

pourrait avoir lieu dès 2007.

Stabilité du commerceFigeacois

Malgré l'apparition de grandes surfaces et de

zones commerciales, le commerce figeacois

affiche une certaine stabilité. Le visage com-

mercial de Figeac a évolué avec l'implanta-

tion de nombreuses activités de services

(comme la banque, l’assurance et l’immobi-

lier) et par un important renouvellement des

magasins de prêt à porter indépendants. Les

autres activités, et notamment le commerce

alimentaire de centre-ville ont maintenu leur

niveau d’activité.

Plusieurs candidats à la gestion du futurAéroport Brive-Souillac

Plusieurs candidats sont intéressés par la

délégation de service public concernant le

fonctionnement du futur aéroport de

Brive-Souillac pour une durée de trente

ans. La banque australienne Macquarie

(récent acquéreur des autoroutes Rhin-

Rhône, gestionnaire des aéroports de

Milan et Birmingham) serait favorite mais

d'autres candidats tels que Bouygues ou

la Caisse des Dépôts seraient sur les rangs.

La banque Macquarie se prononcera en

juin sur les propositions et le cahier des

charges émis par le syndicat mixte.

Transport :nouvelle législation sur les délais de paiement

La Fédération des Entreprises de Transport

et Logistique de France (TLF) a obtenu gain

de cause : depuis le 5 janvier dernier, la

législation sur le délai de paiement stipule

qu’il ne peut excéder 30 jours après la date

d’émission de la facture, faute de quoi la

responsabilité pénale de la personne

morale peut être retenue, assortie d’une

amende de 15 000 euros. Cette nouvelle

disposition concerne le transport routier de

marchandise, la location de véhicules avec

ou sans conducteur, la commission de

transport ainsi que les activités de transi-

taire et de commissionnaire en douane.

Nouvelle station d’épurationà Cahors

La construction de la nouvelle station d'épu-

ration de Cahors vient de débuter sur le site

du Port St-Mary. D'une capacité largement

supérieure à celle de la station existante, elle

pourra traiter les eaux usées d'environ 50

000 habitants. Sa mise en service est prévue

en novembre 2007 et l’investissement s’est

élevé à 11 millions d'euros.

Une présidente pour le SMACALA

Colette LAVANCIER, adjointe au maire de

Cahors, a été élue Présidente du syndicat

mixte de l'aérodrome de Cahors (SMA-

CALA). Son suppléant est Serge Boutet.

Solstis Énergies lauréatdes Septuors 2006

Mathieu RONSIN a reçu le trophée du

jeune entrepreneur lors des Septuors 2006.

Son entreprise Solstis Energies, installée à

Marcilhac-sur-Célé, conçoit, réalise et ins-

talle des équipements solaires photovol-

taïques de production d'électricité pour les

entreprises et les particuliers. Solstis

Energies assure également, avec son aînée

Solstis créée en 1996 en Suisse, des mis-

sions de recherche et développement en

énergie solaire, ou d'organisation de cam-

pagnes promotionnelles pour les collecti-

vités publiques. www.solstis.net

Figac-Aéro recrute 250 personnes

Jean-Claude Maillard, PDG du sous-trai-

tant aéronautique Figeac-Aéro, a annoncé

le recrutement de 250 salariés en quatre

ans pour honorer un nouveau contrat

remporté aux Etats-Unis. La société a déjà

augmenté ses effectifs d'une cinquantaine

de personnes en 2005 et compte sur sa

participation à la construction d'un nouvel

appareil de six places par la société

Eclipse Aviation pour poursuivre son

développement. Les profils recherchés,

qui recevront une formation spécifique

aux techniques de Figeac-Aéro, sont

essentiellement des opérateurs à com-

mande numérique, des ajusteurs, des

monteurs mais aussi du personnel en ges-

tion, logistique ou contrôle-qualité.

Page 39: Entreprendre 130

M A R S - A V R I L 2 0 0 6 39

les brèves REPÈRES ÉCO

Le SYDED a dix ans

Le Syndicat Mixte Dépar-

temental pour l'Elimination

des Déchets (SYDED)

dresse le bilan de ses dix

premières années d'existence. En 1996, le

Lot ne comptait qu'un centre de tri des

déchets recyclables et seuls 7% de la popu-

lation pratiquait le tri sélectif. Depuis sa

création le 10 janvier 1996, le SYDED est à

l'origine de la généralisation de la collecte

sélective dans le département du Lot, de la

mise en place de deux centres de tri opéra-

tionnels supplémentaires, de la valorisation

des bois non traités mais aussi de la création

de 184 emplois (administratifs, techniciens,

mécaniciens, conducteurs d'engins, etc.).

L'ouverture de 3 nouvelles déchetteries et

la finalisation de deux réseaux de chaleur

au bois, dont la mise en service est prévue

pour l'hiver 2006-2007, seront certaine-

ment évoqués lors de la journée portes

ouvertes organisée le 10 juin 2006 dans les

3 sites de valorisation.

Réorganisation de l’entréeSud de Cahors

La Communauté de Communes du Pays de

Cahors annonce un grand chantier, étalé sur

une dizaine d'années, pour redessiner l'en-

trée sud de Cahors. Il devrait être mené en

collaboration avec l'Etat et plusieurs collecti-

vités locales. Le projet porte sur le réaména-

gement de la zone commerciale, l'améliora-

tion des routes et l'intégration des

habitations existantes dans cette zone, qui

figure dans le Plan de Prévention des

Risques d'Inondation. Les travaux de sécuri-

sation du cours d'eau le Bartassec devraient

d'ailleurs être les premiers réalisés.

Le cabinet Berges à l’honneur

L'architecte figeacois Philippe Berges et son

équipe ont remporté le prix "Architecture

Midi-Pyrénées" dans la catégorie "équipe-

ments publics et lieux recevant du public".

Attribué par le Conseil de l'Ordre des archi-

tectes de Midi-Pyrénées, ce prix récom-

pense la réalisation de la Maison du Pays et

de l'office du tourisme de Saint-Céré. Le

cabinet a également été mis à l'honneur par

la revue AMC pour la réalisation du centre

de tri des déchets de Nayrac, classé parmi

"les 100 bâtiments de l'année 2005".

Heco France s’installe près de Gourdon

Héco Schrauben, fabricant allemand de vis-

serie bois, charpente et béton, développe

des filiales dans toute l'Europe : Heco

Nordika en 1989, Heco Iberika en 1995,

Heco Italie en 1998… C'est aujourd'hui Héco

France, créée en 2004 en région parisienne,

qui déplace son siège social en Bouriane.

Frank Steinke, gérant de Héco France, et

Thierry Constant, directeur commercial, pré-

cisent que le recrutement de commerciaux

pour la France se poursuit.

Dixième anniversaire del’AOC Rocamadour

Le petit fromage de chèvre a plus de 500 ans

et a fêté, à l'occasion du Salon de

l'Agriculture, le dixième anniversaire de l'ob-

tention de son appellation d'origine contrô-

lée. Sa production a tendance à se stabiliser

aujourd'hui, après une augmentation très

importante ces dix dernières années :

350 tonnes en 1996, plus de 1 000 tonnes en

2005. Tout en poursuivant la progression, le

nouveau défi est d'assurer le renouvellement

des générations, dans des exploitations où

toute la filière est gérée par le producteur, de

la traite à la transformation.

Naissance d’une associationdes vins du Sud-Ouest

Les vignerons du Sud-Ouest seront désor-

mais regroupés au sein du Comité de bas-

sin de production des vins du Sud-Ouest.

Cette nouvelle association a pour objectif

de créer une identité commune pour

mieux communiquer et résister sur un

marché mondial très concurrentiel. Elle

regroupe 18 appellations d'origine

contrôlée, dont le Cahors AOC, mais

aussi des vins de pays et des vins de table

de toute la région Midi-Pyrénées.

Jean-Marie Sigaud, co-président de l'Union

interprofessionnelle du vin de Cahors,

estime que ce sursaut de la filière viticole

ne peut être que bénéfique mais doute de

l'efficacité commerciale de la marque

"sud-ouest". L'identification par cépage,

essentiellement malbec pour le Cahors, est

selon lui la seule capable d'être reconnue

par tous et dans tous les pays.

22e édition du Carrefour des Métiers à Figeac

La 22e édition du plus important salon des

métiers organisé dans le Lot a eu lieu le 6

février dernier à Figeac. 130 intervenants

représentant 200 métiers ainsi que de

nombreux organismes de formations sont

venus à la rencontre des élèves de 3e et

2nde à l'Espace Mitterand, pour faire

connaître leurs activités et proposer des

conseils d'orientation.

Les lotois toujours plus nombreux

Selon les estimations provisoires de

l'INSEE, le département du Lot comptait

167 456 habitants au 1er janvier 2004. Une

augmentation significative (+ 4,5 %) par

rapport aux 160 230 Lotois recensés en

1999. 106 communes sur les 137 recen-

sées en 2004 et 2005 ont gagné des habi-

tants, la palme revenant à Montfaucon

avec une hausse de 7,1 %. Cette tendance

devrait être renforcée après les recense-

ments, en cours, de Cahors et Figeac.

La première fête de l’air en juillet 2006

La nouvelle associa-

tion Air en Quercy

regroupe désormais

les clubs cadurciens

de vol à voile, para-

pente, aéromodélisme, vol libre… Son

objectif est de lancer les 1er et 2 juillet

2006 la première Fête de l'Air.

Ce nouveau rendez-vous gratuit et convi-

vial permettra aux passionnés de diffé-

rentes disciplines de se rencontrer mais

surtout de faire découvrir les loisirs aériens

au grand public. Des baptêmes de l'air, des

démonstrations de nombreuses disci-

plines, un rassemblement de montgol-

fières seront d'ores et déjà prévus dans un

programme en cours de bouclage.

Page 40: Entreprendre 130

40 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

les brèves COMMERCE

la Semaine Fraîch’attitudedu 17 au 28 mai 2006

La deuxième édition de la semainefraîch’attitude, qui a pour objectif defaire la promotion des fruits etlégumes et de faire découvrir ladiversité des saveurs des fruits et deslégumes frais, aura lieu du 17 au28 mai 2006.Tous les acteurs de la filière « Fruits etlégumes » dont les professionnels ducommerce et de la restauration sontinvités à multiplier les actions d’ani-mation et d’information autour desfruits et légumes frais.

A titre d’exemple, les primeurs peu-vent profiter de cette semaine natio-nale pour animer leurs magasins ouleurs stands sous les halles et sur lesmarchés et mettre en avant leurs pro-duits (recettes, jeu, dégustation,…) etles restaurateurs peuvent proposer desmenus ou des plats « fraîch’attitude ».Cette manifestation nationale, orga-nisée par APRIFEL, l’agence pour larecherche et l’information en fruits etlégumes frais, a également pour butd’inciter les français, notamment lesplus jeunes, à avoir une alimentationéquilibrée (en consommant desfruits et des légumes) et de luttercontre l’augmentation de l’obésitédans la population.

Pour tout renseignement :www.semainefraichattitude.fr et secteur commerceTél. 05 65 20 35 41

Allègementde la Taxe d’Aide auCommerce et à l’Artisanat

Cette taxe, également dénommée« taxe sur les grandes surfaces » duequelle que soit la forme juridique del’entreprise exploitante, frappe lescommerces de détail dont la surfacede vente dépasse 400 m2 et dont lechiffre d’affaires annuel HT est aumoins égal à 460 000 euros.Payable à l’Organic, elle est verséeannuellement au plus tard le 15 avril.

La forte augmentation de cette taxeen 2005 (décidée par la loi definances 2004) a suscité de vivesréactions de la part des chefs d’entre-prises. Des débats se sont engagésdans le cadre de la loi de Financesrectificative pour 2005 et un amende-ment a été adopté pour permettre defaire baisser cette ponction fiscale.L’économie pour les entreprises estobtenue grâce à une réduction dutaux minimum allégeant de 20% l’im-pôt des commerces faisant moins de1 500 euros de chiffre d’affaires au m2

et réduisant de façon dégressive lacharge de ceux dont les chiffres d’af-faires est compris entre 1 500 et 12 000 m2.

Pour tout renseignement secteurcommerce : Tél. 05 65 20 35 41

Une nouvelle énergie pourGOURDON, l’associationGOURDON DYNAMIC

La nouvelle association GOURDONDYNAMIC, créée sous l’impulsiond’un groupe de commerçants ducentre-ville a la volonté de regrouperl’ensemble des commerçants, arti-sans et autres chefs d’entreprise de laville, toutes formes de commerces etd’entreprises confondues, pour orga-niser des actions de promotion dupôle commercial, assurer la repré-sentation du commerce et de l’artisa-nat et renforcer les relations entre lesprofessionnels.Un Bureau a été constitué et un pland’animation a été présenté (« lesœufs de Pâques » le samedi 15 avril,« Tapas et bonnes affaires » les 27 et28 juillet, Faites Noël à Gourdon endécembre, partenariat avec d’autresassociations de la ville…).Karine GODARD (chaussures) est la nou-velle Présidente de GOURDON DYNA-MIC. Elle est entourée par Ann BAYLES(prêt à porter) et Véronique HESLER(Torréfacteur) vice Présidents, ThierryMARVIER (librairie) et Pascal PIGEAT(boucherie charcuterie) Secrétaires etPhilippe ROBERT (cadeaux) Trésorier.Les professionnels du commerce, de l’ar-tisanat et des services de GOURDON sontinvités à adhérer à GOURDON DYNA-MIC (cotisation annuelle : 100 euros).

Votre entreprise sur

InternetLa CCI vous propose le pré-enregistrement

du nom de domaine en .fr pour vous permettre de mieux communiquer

contact à la CCI : Centre de Formalité des EntreprisesTél. 05 65 20 35 11e-mail : [email protected] AFNIC

Page 41: Entreprendre 130

M A R S - A V R I L 2 0 0 6 41

les brèves TOURISME

Bilan des Salons Comités d’Entreprises de Lyon (8 et 9 février) Et de Clermont-Ferrand (7 mars)

Pour la première fois, la CCI du Lot participait, sur un stand de 12 m2, avecle Service Loisirs Accueil Lot aux salons CE de Lyon et Clermont Ferrandorganisés par Exposium, qui se sont tenus les 8 et 9 février pour Lyon etle 7 mars 2006 pour Clermont-Ferrand.

Les exposants de ces salons sont répartis en différents secteurs d’activité :voyages, locatif, sorties, Noël et fêtes, services aux salariés, restauration,protection sociale et services financiers, mission économique et fonction-nement et syndicats.

Ce sont au total, sur ces 2 opérations, 26 contacts qui ont été établis : àLyon les demandes portaient soit sur des informations générales sur le Lot(accès, sites/activités, hébergements…), soit sur des propositions deweek-ends et courts séjours clés en main, des demandes précises de pro-grammes pour des individuels en priorité , la distance entre Lyon et le Lotdemeurant trop importante pour de la programmation groupe ou CE ;pour Clermont Ferrand, les demandes portaient sur des propositions cir-cuits à la journée, week-ends et courts séjours clés en main, desdemandes précises de programmes pour des individuels et groupes.

les brèves ENVIRONNEMENT

Energies renouvelables : les nouvelles actions de l’ADEME

L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) organise des sessions de formation « énergies renouve-lables » destinées aux professionnels qui souhaitent développer leurs activités et participer aux programmes d’équipement ensystèmes photovoltaïques, éoliens ou hydroélectriques. Au total, douze formations de trois à cinq journées sont programméespour l’année 2006, sur les trois sites de Sophia-Antipolis (06), de Lastours (11) et d’Ecully (69).En ce qui concerne les formations dédiées aux systèmes photovoltaïques, les prochaines sessions auront lieu à Sophia-Antipolisdu 19 au 23 juin, du 25 au 29 septembre, du 23 au 27 octobre et, pour les systèmes raccordés au réseau, du 28 au 30 novembre.

Page 42: Entreprendre 130

42 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

Quid?Quercy Initiative Développement, associationloi de 1901,

plate-forme d’initiative locale.

Pour qui?Les créateurs, les repreneurs d’entreprises. Les activités suivantes, relevant d’une inscription au registredu commerce et des sociétés, sont éligibles à un prêt QUID:• Activités industrielles ou de services pour l’industrie• Activités de négoce de forme indépendante• Activités d’artisanat de production• Commerce de détail en milieu rural• Services technologiques ou activités innovantes.En reprise seulement:BTP, hôtellerie et hôtellerie de plein-air.

Comment?Attribution d’un prêt d’honneur : sans garantie, sans intérêt, remboursable sur deux à quatre ans, éventuel différé de remboursement.

Combien d’entreprises?80 créateurs ou repreneurs d’entreprises lotois ont déjàété soutenus par QUID.

Quels financements?Ils sont assurés par :• L’Union Européenne,• L’Etat,• L’Union des Entreprises Lotoises,• Divers industriels du département,• La Banque Populaire Occitane,• La Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées,• Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées,• Le groupe d’assurances Malakoff,• EDF,• Le Conseil général du Lot,• La Caisse des Dépôts et Consignations,• La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot.

Les prêts d’honneur consentis par QUID sont compris dans une fourchette allant de 3000 à 15 000 euros. Ils sont destinés à renforcer les fonds propresdes créateurs ou des repreneurs. Leur but premier est de jouer un rôle de levier dans l’obtention de crédits bancaires. Sans intérêt, sans garantie, ils sont

remboursables en général sur trois ou quatre ans et donnent lieu, le cas échéant, à un différé de remboursement.Outre le soutien financier pur et simple, l’offre QUIDest complétée par d’autres avantages: les jeunes entreprises peuvent être accompagnées dans le montage du dossier, puis bénéficier d’un suivi technique de la part desorganismes partenaires. De plus, un système de parrainage peut être mis en place pour donner confiance à l’entrepreneur.

QUID

Renseignements :Loïz Pierre

Chambre de Commerce et d’Industrie du LotTél : 05 65 20 35 [email protected]

Créateurs, repreneurs d’entreprises dans le LotUn coup de pouce financier pour vous aider

VIENT DE PARAÎTRE

S’INSTALLER ENTREPRENEUR DU PAYSAGEBrochure réalisée par l'Union Nationale desEntrepreneurs du Paysage (UNEP).Tout ce qu’il est nécessaire de savoir pour analyserle marché, choisir la forme juridique de l’entre-prise, chiffrer l’installation, rechercher un finance-ment, accomplir les formalités, bien démarrer sonactivité, préparer son avenir, etc. Des adressesutiles et la présentation des organismes àconnaître y sont également indiqués.

Consultable et disponible gratuitement auCentre de Documentation (dans la limite des stocks disponibles)

RÉUSSIR SA CRÉATION D’ENTREPRISEDE SERVICES À LA PERSONNE Les porteurs d’un projet de création d’une entre-prise de services à la personne trouveront dans ceguide des informations pour passer de l’idée à laréalisation :La 1ère partie « Réfléchir et préparer » comporteune découverte de l’univers des services et uneméthodologie d’étude de marché.La 2ème partie « Agir et démarrer » s’intéresse à laconstruction de l’entreprise : matérialisation desservices, élaboration des parcours clients,démarche qualité, management, contrat, commu-nication…

Consultable au Centre de Documentation

LES FOIRES ET SALONS EN FRANCE EN 2006 Toutes les informations pour exposer ou visiter lessalons internationaux qui auront lieu en Franceen 2006. Classement alphabétique, sectoriel etchronologique des salons, avec les coordonnéescomplètes des organisateurs.

Consultation au Centre de Documentation.

Page 43: Entreprendre 130

FORMATION

M A R S - A V R I L 2 0 0 6 43

Face à la question de l’emploi, et de l’indispensable adaptation des qualifications aux compé-tences requises par les entreprises, le réseau des CCI de Midi-Pyrénées a mis en place unsystème d’interrogation directe et permanente des entreprises sur leurs pratiques et leurs besoinsen matière d’emploi et de formation.

Dans cette optique, la CCI du Lot, partenaire actif de l’observatoire, souhaite permettre auxentreprises de son territoire de s’exprimer sur les questions relatives à l’emploi et à la formation et,ainsi, répondre au mieux à leurs préoccupations et attentes des entreprises dansce domaine.

Cette étude est réalisée auprès d’un échantillon représentatif des différentes entreprises du dépar-tement, en fonction de leur secteur d’activité et de leur nombre de salariés.

Cette édition est réalisée en collaboration avec le CARIF-OREF et le soutien du Fonds Social Européen.

Contact : Carine SOUQUET - Tél. 05 65 20 35 17

7e édition de l’observatoire économique emploi formation des entreprises industrielles,

commerciales et de services en Midi-Pyrénées

POINT A de la CCI du LOTAu forum de l’orientation organisé par le RotaryClub à Figeac …Le 6 février 2006 était proposée une nouvelle édition de la« Journée carrières » organisée comme chaque année par leRotary Club de Figeac. Cette manifestation s’est déroulée àl’espace François Mitterand et a permis d’accueillir les classesde 3e, 2e et 1re des établissements de Figeac et de la région.La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot présentait lesmétiers et filières pour accéder aux métiers de la vente, dutourisme et de l’environnement. Au total, ce sont environsoixante jeunes qui ont pu être renseignés sur les secteursd’activité présentés.

… et au salon Proforma organisé par le CIO àCahorsLe Point A de la CCI du Lot était également présent au forumde l’orientation organisé quelques jours plus tard par le Centred’Information et d’Orientation de Cahors. Cette manifestation,qui s’est tenue pour la 1ère fois au parc des exposition deCahors, s’adressait aux élèves de 3e du bassin de Cahors et del’ouest du département, ainsi qu’à leurs parents. Le Point Aprésentait à cette occasion les métiers de la vente et a rensei-gné près de 30 jeunes sur les filières de formation existantes,en particulier la filière IFV.

PORTES OUVERTES DE L’IFAL’Institut des Forces de Vente de la CCI du Lot ouvrira ses portesau public le mercredi 17 mai 2006 de 9h à 12h et de 14h à17h. Les apprentis actuellement en formation et l’équipe péda-gogique pourront ainsi transmettre des renseignements sur lecontenu de la formation, informer sur les modalités de l’appren-tissage, organiser des mises en situation commerciale, etc…

Contact : Cathy Gabillard (05 65 20 35 05)

LA SEMAINE DE L’APPRENTISSAGE

Organisée à l’initiative du Conseil Régional Midi-Pyrénées, lasemaine de l’apprentissage est programmée cette année du9 au 12 mai 2006. Durant cette période, le Point A sera à dis-position du public pour présenter l’apprentissage, informer surles filières et diplômes, et renseigner sur le statut des apprentis,ainsi que sur les formalités et démarches à accomplir avant lasignature d’un contrat d’apprentissage. Le public sera reçupendant les créneaux horaires de 9h-12h et 14h-17h ou surrendez-vous au 05 65 20 35 05.

Page 44: Entreprendre 130

Pour former vos futurs vendeursdans des conditions intéressantes

Vous recherchez des vendeurs ?Avez-vous pensé à l’apprentissage ?La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot vous propose sasection Institut des Forces de Ventes sous statut apprentissage.Son objectif est de former vos futurs vendeurs grâce à un pro-gramme particulièrement adapté aux missions actuelles atten-dues à un poste de commercial.

Rémunération minimale : de 41% à 61% du SMIC

Incitations financières : Exonération des charges, prime à l’embauche, prime à l’effortde formation (suivant les cas).

Public :jeunes de 18 à 25 ans.

Durée : 2 ans (400 heures par an)

Fréquence :Trois semaines par mois dans votre entreprise, au poste de tra-vail ; une semaine par mois en formation à la CCI du Lot.

Si cette formule vous intéresse, n’hésitez pas à contacter le ser-vice formation de la CCI du LOT au 05 65 20 35 05. E-mail : [email protected]

LANGUES SPECIALISEESLa deuxième promotion du cycle « Langues spécialisées » a débutéle 27 février dernier. Cette formation, d’une durée totale de545 heures, a pour objectif de professionnaliser les participantsdans l’usage des langues à caractère professionnel dans les sec-teurs agro-viticole, immobilier, tourisme/hôtellerie/loisirs et danstout secteur d’activité où les échanges commerciaux ont unedimension internationale. Les participants seront disponibles le22 mai 2006 pour une période de 5 semaines en entreprise.

Contact : Cathy Gabillard (05 65 20 35 05)

ASSISTANTES COMMERCIALESUne nouvelle promotion du cycle « Assistantes Commerciales » adébuté le 28 février dernier. Cette formation d’une durée de598 heures a pour objectif de professionnaliser des collaboratriceschargées d’assister les dirigeants de TPE ou les responsables com-merciaux de PME-PMI dans le développement et le suivi de l’acti-vité commerciale de l’entreprise. Les 12 participantes seront dispo-nibles en juin pour une période pratique d’un mois en entreprise.

Contact : Cathy Gabillard (05 65 20 35 05)

PARTENARIAT CCI LOTINSPECTION ACADÉMIQUE

Dans le cadre du nouveau dispositif DP3H (DécouverteProfessionnelle 3 heures) mis en place au sein des collèges pour lesélèves en classe de 3ème, le service Formation-Emploi s’est rappro-ché en début d’année de l’Inspection Académique du Lot afin de faci-liter les interventions des professionnels auprès des élèves concernés.Ce partenariat a pour objectif de renforcer les relations école/entre-prise en permettant aux jeunes d’acquérir une culture du mondeprofessionnel et en leur donnant la possibilité d’accéder à une pré-sentation des métiers les plus recherchés sur le département.

Contact :Jérôme Sérier (05 65 20 35 32)

FORMATION

IFV SECTION APPRENTISSAGE

FORMATIONS MÉCANIC VALLÉEDans la perspective de poursuivre l’accompagnement engagéauprès des entreprises de la Mécanic Vallée en matière de déve-loppement économique et industriel, et dans le prolongement du1er cycle de formation organisé pour leurs dirigeants, les C.C.I. duLot, de Rodez-Villefranche-Espalion, du Pays de Brive, de Tulle etUssel proposent à compter d’avril 2006 un nouveau programmede formation :- un 2e cycle de formation action « Chef d’entreprise PME-PMI de

la Mécanic Vallée », - une formation nouvelle « Adjoints d’entreprises PME-PMI de la

Mécanic Vallée ». Contact : Christophe Dussaud (05 65 20 35 05)

Page 45: Entreprendre 130

FORMATION

Centre d’Étude des LanguesPour apprendre, réapprendre ou se perfectionner en langue étrangère, le Centre d’Étude

des langues de la CCI du Lot propose une offre de formation multiple en anglais, allemand, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, polonais et russe.

Le Centre d’Étude des Langues s’engage à étudier la formule qui correspond le mieux à vos besoins et à vos disponibilités :

cours individuels, cours collectifs,cours par téléphone,cours de conversation téléphonique,cours spécifiques (langues des affaires, techniques industrielles,…

Pour tous renseignements : Cathy Gabillard 05 65 20 35 05

Contactez-nous:

CCI Lot - Point A

Tél 05 65 20 35 05

Le Point A de la CCI au service des entreprises

et des jeunes:• vous informe sur l’alternance :contrats de professionnalisation,

et d’apprentissage• aide les jeunes dans leur orientation professionnelle,

• facilite la mise en relation entre lesentreprises et les jeunes

• dispose d’une bourse de l’alternance(offres et demandes)

pourquoi pas vous?L’alternance Fonds Social Européen

Page 46: Entreprendre 130

46 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

CONJONCTURE

A la fin de ce premier trimestre 2006,l’économie départementale offre unbilan contrasté. De fait, elle met enquasi opposition des secteurs dynami-sés par une conjoncture porteuse, telsl’aéronautique et la construction, à denombreuses autres activités commel’agroalimentaire, le commerce et cer-tains services aux prises avec la stag-nation de la consommation desménages, et en attente de l’embellieque pourraient apporter les achatstouristiques des vacanciers.L’industrie des biens intermédiaires etdes biens d’équipements est bien posi-tionnée, et bénéficie d’une bonneconjoncture au plan national et interna-tional mais, surtout, profite des retom-bées positives de l’activité et du dyna-misme du pôle toulousain. C’est enparticulier le cas pour l’aéronautique, laconstruction d’équipements industriels,la sous-traitance mécanique, ainsi quepour les activités participant à l’effortd’aménagement et de construction.A l’opposé les industries alimentaireset l’industrie des biens de consomma-tion se trouvent en période basse aprèsla multiplication des achats de fin d’an-née, et sont tributaires d’une reprise dela consommation des ménages.Le commerce, après la période des soldesd’hiver, prépare ses assortiments en pré-vision des fêtes de Pâques et de l’arrivéeimminente des premiers touristesLes capacités de production sont bienutilisées, aussi bien pour répondre àune demande pressante que pourreconstituer les stocks en prévision del’accroissement des sorties.La compétition sur les prix demeurevive et il est difficile, dans ces condi-tions, de répercuter les hausses descoûts de production.L’investissement et l’emploi progres-sent, notamment dans les entreprisesqui doivent augmenter leur capacitéde production, en raison de l’afflux decommandes et de la nécessité de res-pecter les engagements de livraisons.Les prévisions à moyen terme sont plu-tôt optimistes, avec des progressionsattendues au niveau de la productionindustrielle et une hausse de lademande commerciale et de presta-tions de services, dynamisées par l’ef-fet saisonnier et la reprise de laconsommation des ménages.

AÉRONAUTIQUE

Les rythmes de fabrication et de livrai-son sont toujours élevés. La très bonneorientation de la demande continued’alimenter les carnets de commandesdéjà bien garnis. La production devraitaugmenter encore dans les prochainsmois et bénéficier à l’ensemble de l’éco-nomie régionale, à commencer par lasous-traitance et les prestations péri-phériques spécialisées.

MACHINES SPECIALES

Les biens d’équipements mécaniquesaffichent un plan de charge correct etbénéficient d’une demande bien orien-tée. Les carnets d’ordres, notamment enprovenance du secteur aéronautique etde ses satellites, confirment de bonnesperspectives pour les mois à venir.

MÉCANIQUE GÉNÉRALE

Les besoins de sous-traitance aéronau-tique sont pressants et vont en s’ac-croissant dans le temps. L’activité à lahausse devrait encore progresser aucours des mois à venir. Les prévisionssont optimistes dans les différentesfilières et donnent déjà lieu à un renfor-cement des effectifs.

CONSTRUCTION ÉLECTRIQUE ET ÉLECTRONIQUE

Le niveau d’activité du secteur est jugé nor-mal et les carnets de commandes à un and’intervalle sont mieux orientés. Les prévi-sions sont raisonnablement optimistescompte tenu des besoins croissants dessecteurs du bâtiment et de l’aéronautique,aussi bien en équipements électriques etélectroniques qu’en composants.

BUREAUX D’ETUDES TECHNIQUES

L’activité et les consultations en ingé-nierie technique sont biens orientées etfortement dynamisées par les besoinscroissants de l’aéronautique régionale.Les perspectives à plus long terme res-tent confiantes en raison des besoinsd’optimisation des procédés de fabrica-tion, et de la nécessité de développerdes technologies innovantes plus sûreset économes en main d’œuvre.

BÂTIMENT ET TRAVAUXPUBLICS

BâtimentEn gros œuvre, l’activité est toujoursbien orientée malgré quelques pertur-bations imputables aux conditionsmétéorologiques. La construction delogements neufs, la réhabilitation del’ancien, le redémarrage de la com-mande publique sont autant d’indica-teurs favorables pour poursuivre l’an-née 2006 dans de bonnes conditions.En second œuvre, les commandes sui-vent et la prorogation du taux de TVAréduit pour les travaux d’améliorationconstitue un élément favorable, avecdes retombées positives sur le niveaud’activité.

Travaux publicsLe plan de charge est jugé correct et lesperspectives à moyen terme sont plutôtoptimistes, compte tenu des prévisionsd’ouverture de chantiers départemen-taux importants, à même de solliciter lesecteur et d’assurer le plein emploi desmoyens disponibles. La dernièreenquête de conjoncture de la FBTP 46confirme ces orientations.

TRANSPORTS

Transport de marchandises, messageriesLa dégradation de l’activité du secteur

se confirme de manière plus significa-tive à un an d’intervalle. Les trésoreriessont tendues et le poids des charges,notamment celles des carburants, esttoujours difficile à répercuter sur le prixdes prestations, compte tenu de laconcurrence et de la faible évolution dumarché en volume. Les perspectives àmoyen terme ne sont pas optimistes,un maintien du niveau actuel d’activitéétant au mieux attendu par les profes-sionnels.

Transports de voyageursLe niveau d’activité est jugé normal àcette époque de l’année. Les perspec-tives pour le printemps s’appuient surla fidélité et la relative disponibilité dela clientèle, ainsi que sur le renouvelle-ment de l’ offre et la proposition de des-tinations attractives. Le temps libre et ladisponibilité constituent de nouveauxatouts à exploiter.

Page 47: Entreprendre 130

M A R S - A V R I L 2 0 0 6 47

CONJONCTURE

BOIS

Première transformation (scierie, parquet)L’activité de la scierie, en prise directeavec les besoins de la construction,bénéficie de sa bonne orientation ettrouve dans ce secteur des débouchés àses nombreux produits. Depuis plu-sieurs semaines, les capacités de pro-duction sont bien utilisées et lademande se revigore, ce qui permetquelques revalorisations tarifaires.

Deuxième transformation (menuiserie du bâtiment)La demande est toujours soutenue enrelation avec le bon niveau d’activitédans la construction et la rénovation delogements. Les fabrications progressentet les carnets de commandes s’étoffent,ce qui permet d’envisager ce débutd’année avec un certain optimisme.

FILIÈRE VIANDE

Exportation de bestiauxL’activité du secteur est en léger retraiten cette période de l’année. Les profes-sionnels mettent à profit cette trêvepour réactiver leurs réseaux commer-ciaux. Des contacts intéressants ont eulieu dans le cadre des présentations del’élevage régional au Salon de l’agricul-ture de Paris.

Abattage et négoce de viandeLa filière viande enregistre un légerrecul de son activité par rapport à lamême période de 2005. La demande estpeu active et la crise de la filière avicole,confrontée à la grippe aviaire, réactivela méfiance des consommateurs àl’égard de la consommation de viande.Le réajustement tarifaire avec la grandedistribution est toujours difficile. Lesfêtes de Pâques devraient redynamiserles courants d’affaires, notammentdans le secteur ovin.

Conserves finesLes professionnels profitent du ralentis-sement de la demande pour reconsti-tuer leurs stocks, revoir leur politiquemarketing et de communication, lancerde nouvelles compositions en prévisiondes fêtes de Pâques et d’une reprise dela consommation de produits festifs.Leur présence au Salon de l’Agricultureà Paris à été remarquée, et à donné lieuà la remise de médailles récompensantle savoir faire et l’effort de qualité etd’originalité des propositions lotoises.

VIN ET BOISSONS

Vin de CahorsLa profession, confrontée à une baissesévère de la consommation en Franceet à une forte concurrence sur les mar-chés extérieurs, travaille collectivementpour trouver une solution à l’écoule-ment des stocks, ainsi que pour relan-cer les ventes en diversifiant l’offre, enla rendant plus lisible et plus homo-gène, et en l’adaptant à l’évolutionrapide de la demande et des modes deconsommation.

LAIT ET FROMAGE

Lait de vacheLe niveau de rémunération des pro-ducteurs, la difficile revalorisation desprix à la production, la stagnation dela consommation des produitsliquides sont autant d’éléments pré-occupants pour l’avenir de la profes-sion, notamment pour notre départe-ment qui ne dispose pas de structurede transformation.

Fromage de chèvreL’appellation AOC Rocamadour à fêtéses dix ans dans le cadre du Salon del’agriculture : une occasion de rappelerles résultats obtenus par cette jeunefilière, de faire un point sur la situationprésente, et de relancer la campagne2006 tout en s’appuyant sur les solidesacquis des campagnes précédentes.

TRAVAIL DU GRAIN

Fabrication d’aliments du bétailLe prolongement de la période de froid etle quasi épuisement des stocks de four-rages et de céréales chez les éleveursmaintiennent la demande à un niveauélevé. La crise avicole ralentit et retarde lamise en place des jeunes volailles dansles élevages et, par voie de conséquence,la fabrication et la consommation desaliments qui leur sont destinés.

BiscuiterieLes ventes de produits de bouche sontrelativement stables et au mêmeniveau que l’année précédente àpareille époque. Les contacts se déve-loppent pour les produits meringuésdestinés aux préparations glacées.

FRUITS ET LEGUMES

Stations fruitièresLes fruits d’hiver (pommes, kiwis) sont ensituation de concurrence sur les linéaires etconfrontés à une demande plutôt hési-tante. Les opérateurs lotois travaillent surdes niches de marchés,aussi bien en Francequ’à l’étranger, ce qui leur permet d’écoulerleurs produits dans des conditions jugéesnormales, et de valoriser à prix raisonnableles livraisons de leurs producteurs.

Produits transformés (confitures, avant-produits industriels)Depuis quelques semaines, la tendancesur le marché des confitures et descompotes est à l’amélioration, aussibien en France qu’à l’étranger. Les avantproduits industriels poursuivent lareconstitution de leurs stocks et voientleurs livraisons se dynamiser à l’ap-proche des fêtes de Pâques.

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48 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

ACTIVITES 12 mois 2004 JANVIER 2005 FEVRIER 2005/12mois 2005 /JANVIER 2006 FEVRIER 2006

ALIMENTATION Hors boucherie -1,2 2,3 0,9

VIANDE 0,9 2,9 2,3

HABILLEMENT 0,3 3,0 6,0

CHAUSSURE 1,4 2,9 -0,2

MEUBLES 0,0 -3,8 1,7

ELECTROMENAGER -1,6 -2,3 3,0

ELECTRONIQUE Grand public 0,3 0,9 3,8

QUINCAILLERIE -0,5 4,3 0,3

BRICOLAGE 1,1 -2,4 0,5

LIVRES ET PAPETERIE -1,3 -1,9 -3,0

BIJOUTERIE -0,4 8,5 6,8

AUTOMOBILES NEUVES 4,1 0,4 -2,0

AUTOMOBILES OCCASION 2,6 7,5 -6,8

Ensemble du commerce 0,3 1,8 1,5

Dont petit commerce 0,4 2,0 1,6

Dont grande distribution -0,6 0,9 -0,8

Bilan année 2005 :L’année 2005 dans le commerce de détaila marqué une stagnation des affairesdans plusieurs secteurs d’activités.Les commerces de détail d’alimentation(toutes formes de commerces confon-dues), la librairie papeterie, la bijouterie etl’électroménager ont enregistré une baissede ventes en 2005 par rapport à 2004.Les ventes de véhicules automobilesneufs et d’occasion ont progressé en 2005malgré un mauvais mois de décembre.

Janvier 2006 :L’activité commerciale a progressé enjanvier et s’inscrit en hausse sensible surun an.L’activité a été plus soutenue dans lepetit commerce que dans la grande dis-tribution généraliste.

Février 2006 :Stable sur un an, l’activité commercialeen février 2005 s’inscrit à la hausse surun an. L’activité est en légère haussedans le petit commerce et est toujoursen repli dans la grande distribution.

CONJONCTURE

CONJONCTURE COMMERCE DE DÉTAILBilan année 2005 et bilan Janvier/Février 2006Résultats en valeur (sources Banque de France)

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M A R S - A V R I L 2 0 0 6 49

1 0002 0003 0004 0005 0006 0007 0008 000

1996

1997

1998

1999

2000

2001

6 6576 822

6 199

5 543 4 681 4 859

2002

5 187

2003

5 334

2004

2005

4 9764 550

IMMATRICULATION DE VÉHICULES

0100200300400500600700800

1996

1997

1998

1999

2000

2001

321286 256

335 345 368

2002

445

2003

576

2004

2005

499

608

OFFRES D’EMPLOIS AU 31 DÉCEMBRE

Occasions

Neufs

2 mois2 moisJan. Fév. 05 Jan. Fév. 06

992 981

2 203 2 256

Évolution %

- 1,1

+ 2,4

28,7MILLIONS D’EUROSC’est le montant des investissements

déclarés par les entreprises lotoises en 2005.Une diminution de 3% par rapport à 2004

(29,6 millions d’euros)

1 957C’EST LE NOMBRE DE LOGEMENTS

autorisés dans le Lot pour l’année 2005.Une diminution de 0,8%

par rapport à 2004 (1 972)

DEMANDES D’EMPLOIS AU 31 DÉCEMBRE

3,75MILLIARDS D’EUROS

C’est le chiffre d’affaires des entrepriseslotoise en 2005 déclaré pour

l’assujetissement à la TVA.Une augmentation de 3,0%

par rapport à 2004 (3,64 milliards d’euros)

200MILLIONS D’EUROS

C’est le montantdes exportations lotoise en 2005.

Une augmentation de 7,5% par rapport à 2004

(186 millions d’euros)

8,5%C’EST LE TAUX DE CHÔMAGE

au 31 décembre 2005.Une diminution de 0,3 point

par rapport à décembre 2004

9,23%C’est la variation triennale

de l’indice du coût de la construction au troisième trimestre 2005.

3e trimestre 2002 : 1 1703e trimestre 2005 : 1 278

INDICATEURS

Page 50: Entreprendre 130

50 E N T R E P R E N D R E 1 3 0

DEMANDE D’EMPLOITél. 05 65 20 35 17Ingénieur Qualité 130 E1Professionnelle de l'hygiène et de la sécu-rité alimentaire. Expérience de 3 ans enindustrie ainsi qu'en centrale de référence-ment (prestation de service pour la RHF) :HACCP, audits fournisseurs, contrôle qua-lité, capacité d'animation (conférences, for-mations, gestion de projet), grande adapta-bilité et double compétence en marketing.

Secrétaire comptable 130 E2 Secrétariat et comptabilité d'un Comitéd'Entreprise. Saisi des éléments comp-tables. Responsable du magazine du C.E. :rédaction des articles, mise en forme infor-matique, diffusion auprès des employés.Maîtrise des outils de bureautique.Polyvalence, capacité d'adaptation et mobi-lité. Secteur géographique demandé : Norddu Lot

Marketing & commerce 130 E3 Participer aux études de marché, commer-cialiser des espaces publicitaires, gérer etsuivre des dossiers commerciaux, créer etorganiser des événementiels (organisationde salon…), conseiller en stratégie de com-munication.Secrétariat juridique (préparation des dos-siers, saisie des actes…)

Assistant Développement Touristique 130 E4 Créer, monter et commercialiser des événe-ments et des produits touristiques divers.Mettre en place une politique d'accueil,d'animation et de communication. BTSAnimation et Gestion Touristiques Locales.Trilingue : français, anglais, espagnol.Maîtrise de l'outil informatique. Expérienceen France et à l'étranger.

Assistant de communication 130 E5 Créer des supports publicitaires et de com-munication (plaquette, logo…), réaliser desétudes de marché (positionnementmarque, image publicitaire), organiser desévénementiels. Elaborer un plan de com-mercialisation, prospecter (vente de ter-rain) et mener un entretien de vente.Formation : BTS de communication desentreprises

Ingénieur agronome spécialisé en économie 130 E6 Développer des filières de production agri-cole, impulser des coopérations techniques.Conseiller les entreprises agroalimentairesau cours des phases d’implantation, decommercialisation (directe, échanges com-merciaux internationaux), renseigner surles formalités et les obligations légales,organiser des missions et gérer les litiges.Assurer le suivi des politiques agricoles etles évolutions contextuelles. Missionsmenées dans un contexte internationalprincipalement en Amérique du Sud.Espagnol et portugais : pratique courante /Anglais : niveau intermédiaire.

Gestionnaire stocks & conseiller de vente 130 E7 Management d’équipe, merchandising(implantation des rayons, mise en rayon,…),négocier avec les fournisseurs, gérer lescommandes et les stocks, contrôler les prixet s’assurer du respect des règles HACCP.

Attaché Commercial 130 E8 Proposer des mises à disposition de person-nel, prospecter les entreprises, analyser leurbesoin de personnel, recruter du personnel

temporaire, gérer les dossiers clients et per-sonnels, préparer les contrats et prendre encharge les déclarations et les obligationsadministratives liées à l’embauche. Assurerla facturation et le traitement de la paie.Réaliser diverses tâches de secrétariat.

Conseiller en droitSocial etdroitdes Sociétés 130 E9 Assurer la gestion sociale : réaliser les paieset les déclarations sociales. Rédiger lescontrats de travail, conseiller sur les moda-lités contractuelles (aides, exonérations,Convention Collective). Participer à la ges-tion RH : aider au recrutement des salariés(tri de dossier), tenir les plannings.Conseiller juridiquement les entreprises enmatière de droit du travail et des sociétés.Formation : maîtrise de droit Social men-tion Ressources Humaines, Droit de laSécurité Sociale.

Responsable Ressources Humaines 130 E10Gérer et administrer le personnel : supervi-ser la paie, gérer et suivre la politique derémunération, contrôler la masse salariale,rédiger et suivre les contrats de travail, pro-grammer les formalités liées à l’embauche.Assurer le reporting auprès de la Direction.Conseiller juridique de la Direction (étudede dossier et suivi des affaires discipli-naires). Participer à la politiqueEmploi/Formation : élaborer le plan de for-mation et en assurer la mise en œuvre,recruter (personnel intérimaire et perma-nent). Animer les relations sociales : prépa-rer et animer les réunions du CE, CHSCT.Management d’une équipe de 5 personnes.Formation : Ecole Supérieure de Commerceoption Ressources Humaines. Informatique: maîtrise du pack-office et des logicielsSAGE/PLEIADES (paie). Langues : anglais,espagnol pratique courante.

Chargé de mission scientifique 130 E11 Adapter la veille technologique et norma-tive aux besoins des entreprises. Identifierles besoins et spécificités des entreprises enmatière de veille. Développer des nouveauxproduits et services correspondants. Testerpuis améliorer les produits et services lesentreprises. Réaliser des bases de données,des systèmes de gestion des bases de don-nées et les analyser. Formations : doublecompétence, DESS Information Scientifiqueet Technique-Intelligence Economique /Maîtrise en biologie générale, biologie cellu-laire et physiologie.

OFFRE D’EMPLOI Tél. 05 65 20 35 17(sélectionnée par le pôle Emploi / RH)

L’ensemble des candidatures (lettre de motivation et CV) sont

à adresser à la CCI qui transmettra.

En objet rappeler la référence de l’offre d’emploi.

CCI du Lot - Pôle Emploi/RH107, Quai Cavaignac BP 79 - 46002

CAHORS cedex 9ou

[email protected]

Assistant de direction - H/FPour le compte d’une entreprise lotoise,dans le secteur agroalimentaire, nousrecherchons un Assistant de Direction.Dans le respect de la confidentialité et sous

la responsabilité directe du chef d’entre-prise : vous traitez, exploitez et synthétisezl’ensemble des affaires courantes relevanttant du domaine professionnel que privédu chef d’entreprise. Vous réceptionnez lecourrier, les appels téléphoniques et en enassurez le filtrage et la transmission. Vousorganisez les rendez-vous, rédigez les notesà partir d’informations et consignesmanuscrites ou orales. Vous hiérarchisezl’urgence des demandes.Vous avez une formation de type BTS Assistantde Direction et 10 à 15 ans d’expérience dansdes fonctions d’assistanat de direction.Bon niveau informatiqueForte personnalité, bon relationnel, diploma-tie, rigueur et organisation sont les qualitésindispensables à la tenue du poste. Saitprendre des initiatives et des responsabilitésCDI Rémunération : 1500 euros brut pour35 heures hebdomadaires en moyenneLieu : LotRéf AD/ECCI

Responsable Sécurité QualitéEnvironnement (H/F)Pour le compte des EtablissementsDECREMPS, exploitation de carrières (sable,gravier…) nous recherchons unResponsable SQE, rattaché au Dirigeantvous définissez et déployez la politique demanagement SQE de la Société. Vousaccompagnez et conseillez les respon-sables de site dans la mise en œuvre de cesdémarches et vous assurez le managementfonctionnel des équipes.Dans ce cadre, vous prenez en charge lesmissions suivantes :Construire et gérer le système de manage-ment de la Sécurité des sites d’exploitation(analyser les exigences réglementaires, lespratiques existantes, connaître les procé-dés et installations pour identifier lesrisques potentiels) afin d’en assurer la miseen conformité, en vue de nous permettred’obtenir l’accréditation ISO 14001.Vous mettez en place le système de mana-gement environnemental (conception desméthodes de travail, outils et supports àutiliser au sein de l’entreprise ; préparationet réalisation des audits préparatoires auxaudits de certification).Vous sensibilisez et formez le personnel,vous facilitez l’adhésion des équipes à cesdémarches (élaboration du plan de forma-tion en fonction des obligations….) Fort d’une expérience significative sur sitede production dans la mise en œuvre desystème de management général HSQE,vous maîtrisez les réglementations et vousêtes le relais de la Société auprès des auto-rités de tutelles. Votre capacité àconvaincre, votre aisance relationnelle etvotre pédagogie vous permettront de fédé-rer les personnels autour de cesdémarches.De formation supérieure ou expérienceéquivalente spécialisée en Système deManagement Environnemental et Sécurité,ingénieur spécialisé en environnement….Rémunération : à négocierLieu de travail : Cahors (46) déplacements àprévoir sur les différents sites d’exploitation(sur le département)CDI Réf RSQE/ECCI

Assistant juridique - H/FLACAZE SA, leader national exerçant dans ledomaine de l’énergie et de l’environnementspécialisé dans la production d’eau chaude

(industriel et collectivité) et le traitementdes effluents aqueux, sur le marché natio-nal & export.Sous la responsabilité du DG, vous veillezsur les intérêts de la Société et sur sa pro-tection (contrat, marque, brevet…).Dans ce cadre vous assurez la mise enconformité de la Société aux législations etréglementations en vigueur. Vousconseillez les services de l’usine en matièrede droit des affaires, commercial, brevet ettransport…Vous assurez la gestion, le suivi des affaireset l’interface entre la Société, les clients etles services externes de conseil juridique.Vous prenez en charge les actes courants(gestion des contrats d’assurance, rédac-tion des documents juridiques de laSociété…) et concourez à optimiser le fonc-tionnement de la structure.De formation supérieure de type DUT car-rières juridiques, licence professionnelle endroit privé. Vous avez une expérience signi-ficative en tant que collaborateur etconseiller interne en droit des affaires, dessociétés et droit commercial, de préférencedans un environnement industriel.Vous êtes reconnu pour votre rigueur etvotre pragmatisme. Votre esprit de syn-thèse, votre aisance à communiquer etvotre expression écrite vous permettrontd’appuyer les services de la Société.CDI Rémunération : à négocierLieu de travail : LEYME (46)Réf AJ/ECCI

TECHNICIEN PAIE – H/F Entreprise familiale en plein développe-ment, spécialisée dans la fabrication et lacommercialisation de produits agroalimen-taires de haute gastronomie recrute unTechnicien Paie.

Rattaché à la Responsable RessourcesHumaines, vous assurez l’ensemble desmissions liées à la gestion de la paie et àl’administration du personnel :- Traitement de l’ensemble des éléments

variables de la paie- Etablissement et contrôle des bulletins- Etablissement des soldes de tout compte- Vérification et traitement des arrêts maladie- Traitement des dossiers de retraite et

autres : complémentaires, caisse d’assu-rance maladie

- Réalisation de l’ensemble des déclarationslégales et réglementaires : sociales et fiscales

De formation Bac + 2 minimum en compta-bilité, gestion……….Vous êtes reconnu pour votre :- Rigueur, méthode, sens de l’organisation- Bon relationnel- Bonne connaissance de la législation

sociale, du droit du travail et de la fiscalitédes entreprises

- Maîtrise de l’outil informatiquePoste à pourvoir dès la mi-mai 2006Contrat : CDD (remplacement congématernité)Lieu : GOURDON (46)Rémunération : 1400 euros brut / moisRéf TP/ECCI

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Page 51: Entreprendre 130

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Commerce et d’Industrie du Lot édite uncatalogue d’affaires à céder dans le dépar-tement (annonces gratuites) à l’attentiondes candidats à la reprise de commerces.

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Le Lot économique sur le net

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