25 ANS

DE TRI

ET DE

RECYCLAGE

EMBALLAGES MÉNAGERSENTREPRISES, COLLECTIVITÉS LOCALES

ÉCONOMIE CIRCULAIRE

ASSOCIATIONS, OPÉRATEURS, F I L IÈRES

ÉCO-CONCEPTION, COLLECTE, RECYCLAGE, REP

ENVIRONNEMENT, ÉCOLOGIE

BOUTEILLES, FLACONSINNOVATION

PLASTIQUE, CARTON, BRIQUE

GESTE DE TRI, ACIER

CITOYENS, VERRE

RESPONSABILITÉ

68%PROGRÈS

EXPERTISE, MOBILISATIONTR IPAPIER

AGRÉMENT, SERVICES, EXPERTISES, SOLUTIONS

CONCERTATION, ALUMINIUM, MATÉRIAUX

RAPPORT ANNUEL 2016

2017 1992

3 Édito par Philippe-Loïc Jacob

5Échange avec Jean Hornain

6De 1992 à aujourd’hui, une même ambition

10Ce qui a changé en 25 ans

124 priorités pour atteindre 75 % de recyclage d’ici 2022

14Favoriser la consommation responsable

24Développer l’éco-conception

34Mobiliser les citoyens-consommateurs

44Innover dans les territoires

54Faire de nos déchets des ressources

64Gouvernance

68 Résultats

70 Chiffres clés 2016

Sommaire

Philippe-Loïc JacobPrésident d’Eco-Emballages

édito

« Grâce à notre mobilisation collective est né un nouveau modèle économique, créateur d’emplois, avec plus de 50 millions de tonnes d’emballages recyclées en un quart de siècle »

Chers actionnaires, chers clients, chers partenaires qui agissez à nos côtés, Je suis convaincu que, comme moi, vous triez vos emballages chaque jour. Pour nous, et pour la grande majorité des Français, trier est devenu aussi naturel que boucler sa ceinture de sécurité. Et pourtant, ce geste ancré dans notre quotidien n’a que 25 ans ! Il trouve ses racines dans la collecte des emballages en verre, dès 1974 à Dunkerque, et il est réellement né en 1992, à l’époque où notre société commençait à prendre conscience de l’impact de nos comportements sur notre bien-être. Célébrer les 25 ans d’Eco-Emballages, c’est célébrer une réussite collective.Celle de nos fondateurs, Antoine Riboud et Jean-Louis Beffa, qui ont eu l’audace de proposer un modèle où les entreprises allient leurs ressources pour créer un dispositif inédit de tri et de recyclage.Celle des entreprises, qui sont près de 50 000 à nous faire confiance et sont de plus en plus nombreuses à s’engager pour réduire leurs emballages et limiter leur impact environnemental.Celle des élus et des collectivités locales, partenaires avec qui nous collaborons depuis la première heure, de Mayotte à la Mayenne, pour collecter, trier et recycler toujours plus d’emballages au meilleur coût.Celle des pouvoirs publics, qui nous ont renouvelé leur confiance, pour créer et piloter une filière dans un souci d’équité et de rigueur, salué par la Cour des comptes en 2016.Celle des associations, qui sont un formidable relais de sensibilisation sur le terrain pour rappeler sans cesse aux habitants la valeur créée par leur geste de tri.

3

Celle des industriels de la filière, qui assurent déjà 89 % du recyclage en France et avec qui nous innovons pour moderniser les installations industrielles de notre pays et trouver la meilleure utilisation possible aux matériaux recyclés.Celle de nos équipes : plus de 200 collaborateurs qui travaillent avec engagement, passion et excellence, pour atteindre 68 % de recyclage des emballages en 2016.Et bien sûr celle des citoyens, qui en choisissant de trier leurs emballages permettent de faire de nos produits du quotidien les ressources de demain et sont, depuis 25 ans, le moteur de cette économie circulaire. Grâce à cette mobilisation collective est né un nouveau modèle économique, créateur d’emplois, avec plus de 50 millions de tonnes d’emballages recyclées en un quart de siècle.

Aujourd’hui, pour aller encore plus loin et atteindre les 75 % de taux de recyclage des emballages, j’ai souhaité qu’Eco-Emballages se rapproche d’Ecofolio, notre confrère éco-organisme des Papiers. Notre histoire est commune : nous partageons le même bac de tri, le même engagement auprès des Français et le même circuit de recyclage. Nous partageons aussi le même objectif, celui de progresser plus vite : mutualiser nos efforts pour renforcer l’efficacité du tri et du recyclage au meilleur coût et créer de la valeur pour tous ses acteurs. C’est une nouvelle page, ambitieuse et innovante, qui s’ouvre dans l’histoire du recyclage en France. Nous pouvons être fiers du travail accompli ensemble,et je suis convaincu que nous réaliserons avec succès la mission que nous confient nos clients : conjuguer performance économique et environnementale pour un monde plus durable.

« Notre objectif est clair : accélérer la réduction de l’impact environnemental des emballages et atteindre un taux de recyclage de 75 %, tout en maîtrisant les coûts »

Jean HornainDirecteur général d’Eco-Emballages

échange avec

5

Qu’est-ce que vous retenez de l’année 2016 ?Ce que je retiens, c’est l’action qu’Eco-Emballages a entamée pour s’adapter à un monde qui change rapidement. Si nous voulons un monde durable, le passage à une économie circulaire n’est pas une option mais une obligation. Les agréments que nous avons obtenus en 2016 marquent notre volonté d’améliorer les performances économiques et environnementales de notre filière, au service de résultats ambitieux. Les besoins des entreprises évoluent également. Elles veulent se voir offrir des solutions efficientes pour réduire l’impact environnemental de leurs emballages, et nous nous sommes réorganisés en 2016 pour être au plus près de leurs attentes. Du côté de nos territoires, la taille croissante des villes nous incite à concentrer nos efforts ; et les nouvelles régions sont l’occasion d’initier une dynamique plus forte. Enfin, nous avons commencé à aborder le digital comme levier de mobilisation des consommateurs et d’amélioration de nos performances. Nous sommes donc déjà en mouvement et nos équipes travaillent pour mettre notre savoir-faire historique au service des enjeux de transformation du futur.

Est-ce que le recyclage a progressé en 2016 ? En 2016, 68 % des emballages ménagers ont été recyclés, soit 3,3 millions de tonnes sur les 4,9 millions mises sur le marché. C’est une augmentation de 2,7 % par rapport à 2015, et une progression deux fois plus forte que l’année précédente. C’est le résultat concret du Plan de relance du tri et du recyclage lancé dans 250 collectivités. Aujourd’hui, 15 millions de Français peuvent trier 100 % de leurs emballages, et d’ici 5 ans toute la France sera en mesure de le faire.

Ces résultats n’auraient pas été possibles sans les contributions de nos clients, qui ont investi 654 millions d’euros pour le dispositif de recyclage cette année. C’est pourquoi j’ai à cœur de leur apporter la meilleure qualité de service possible et de simplifier leur gestion administrative, tout en leur apportant des solutions sur l’éco-conception, la sensibilisation de leurs consommateurs ou l’exploration de systèmes innovants de recyclage des emballages.

Eco-Emballages a reçu un nouvel agrément pour la période 2018-2022 : quel est votre plan d’actions pour ces 5 prochaines années ?Nous voulons ancrer la consommation durable, l’éco-conception et le recyclage dans les habitudes des entreprises et des consommateurs. Près de 9 Français sur 10 trient, mais ils ne sont qu’un sur deux à le faire de manière systématique : il faut que cela progresse ! Leur mobilisation est l’affaire de tous, entreprises, collectivités, pouvoirs publics, industriels du recyclage et associations. Et bien sûr la nôtre, Eco-Emballages, qui pouvons apporter des solutions concrètes et efficaces pour nous engager pleinement et ensemble dans une économie positive, circulaire, où le déchet devient ressource. Notre objectif est clair : accélérer la réduction de l’impact environnemental des emballages et atteindre un taux de recyclage de 75 %, tout en maîtrisant les coûts, à travers quatre leviers majeurs : • Doubler le taux de recyclage des emballages en plastique, en accompagnant nos clients dans la conception d’emballages mieux recyclables et en étendant leur tri à 100 % du territoire.• Poursuivre la modernisation des installations de collecte et de tri, en collaboration avec les collectivités et les professionnels du recyclage. • Améliorer le tri en ville, au plus proche des citoyens et à travers des innovations liées aux modes de vies urbains. • Mobiliser les citoyens, en intensifiant nos efforts de sensibilisation en particulier en direction des jeunes générations.

« Notre objectif est clair : accélérer la réduction de l’impact environnemental des emballages et atteindre un taux de recyclage de 75 %, tout en maîtrisant les coûts »

De 1992 à aujourd’hui, une même ambitionIl y a 25 ans, Eco-Emballages naissait dans le but de combattre le gaspillage et de poser les bases du recyclage en France. Cette ambition ne nous a jamais quittés. Nous l’avons concrétisée à travers tout le pays, en l’adaptant aux évolutions de la société. Retour sur les étapes clés qui ont permis d’installer durablement la collecte, le tri et le recyclage des emballages dans le paysage écologique français.

1974Le verre se recyclait déjàLe recyclage du verre a démarré en France en 1974. Recyclable à l’infini, le verre a posé les bases du geste de tri et ouvert la voie au recyclage des emballages.

1989 Dunkerque, pionnier dans le triLa ville inaugurait le centre de tri Triselec à Petite-Synthe, précurseur d’un dispositif qui sera par la suite de mise sur l’ensemble du territoire.

« Dunkerque a été un précurseur prudent. »

Michel Delebarre Maire de Dunkerque de 1989 à 2014

1972

Naissance du « pollueur payeur »Adopté par l’OCDE, le principe du « pollueur payeur » marque les débuts des politiques environnementales. Il stipule que le coût de gestion d’une pollution doit être supporté par le pollueur. En 1975, ce principe est traduit dans la loi française. Le consommateur devient responsable de l’élimination des emballages ménagers, devenus déchets après séparation du produit qu’ils contiennent. La loi prévoit aussi que les communes se substituent aux ménages dans cette responsabilité.

Logo collectivitélocale

De 1992 à aujourd’hui, une même ambition

27 juin 1991 Le rapport Riboud Antoine Riboud (alors président de BSN, devenu Danone) définit les principes de prise en charge des emballages jetés dans les ordures ménagères dans un rapport remis au ministre de l’Environnement, ayant pour base la notion de responsabilité environnementale des entreprises.

« Les industriels sont conscients de leurs responsabilités et ont accepté d’apporter leur contribution à une

solution du problème. » Antoine Riboud

Co-fondateur d’Eco-Emballages

14 octobre 1991 

Le Rapport BeffaDans le prolongement du rapport Riboud, Jean-Louis Beffa (PDG de Saint-Gobain) met en musique cette nouvelle innovation. Il définit dans son rapport les modalités de mise en œuvre de cette responsabilité et prévoit la création d’un éco-organisme inédit.

« J’étais intimement persuadé qu’une société privée, sous mandat gouvernemental et gérée par des industriels, serait une organisation innovante qui permettrait de développer de l’efficacité. »

Jean-Louis Beffa Co-fondateur d’Eco-Emballages

12 novembre 1992

Création d’Eco-EmballagesNaissance d’une entreprise à but non lucratif chargée de mettre en œuvre la collecte sélective sur tout le territoire : Eco-Emballages. Les pouvoirs publics lui délivrent son premier agrément.

1er avril 1992 

Création de la REPUn décret pose le cadre de la REP (Responsabilité Élargie du Producteur) en France. C’est pour aider le consommateur que l’entreprise est tenue d’élargir sa responsabilité et prend une partie à sa charge.

« Après qu’Antoine Riboud et Jean-Louis Beffa eurent rendu leur rapport, j’ai décidé de créer l’obligation de recyclage des emballages pour les producteurs d’emballages, décret paru le 1er avril, c’est comme ça qu’est né Eco-Emballages. »

Brice Lalonde Ministre de l’Environnement

7

8

2004 Nouvel agrément signé pour 6 ans avec les pouvoirs publicsSous la houlette de l’État, Eco-Emballages augmente les soutiens financiers versés aux collectivités.

2005 Rapprochement avec l’éco-organisme AdelpheSociété agréée pour le recyclage des emballages ménagers, Adelphe représente aujourd’hui 12 100 entreprises adhérentes et 133 collectivités locales partenaires.

1993 1ère campagne nationale de communication sur le triCette campagne marque les débuts de la sensibilisation à grande échelle des Français. Le mot d’ordre : « un emballage trié n’est plus un emballage perdu » !

2000Nouvelle hausse du taux de recyclage à 42 %La détermination française donne de beaux résultats : 42 % des emballages ménagers sont recyclés.

1994 Signature d’un contrat cadre avec l’Association des Maires de FranceC’est le début de la contractualisation d’Eco-Emballages avec les communes trieuses.

« Nous avons mis en place un climat d’exigence et de confiance avec les différents partenaires : associations de consommateurs, de protection de l’environnement, industriels, pouvoirs publics et collectivités. »

Jacques Pélissard Maire de Lons-le-Saunier, président de l’Association

des Maires de France de 2004 à 2014.

9

2015 Le tri devient le 1er geste citoyenDécembre 2015 : la COP 21 permet d’aboutir, sous la présidence française, à un accord historique sur le climat, fixant un objectif de limitation du réchauffement climatique. Sur la même période, le geste de tri devient l’action citoyenne la plus pratiquée par les Français, devant le vote.

2016 Un nouveau chapitre de l’histoire du tri s’ouvre68 % des emballages sont recyclés, 15,1 millions de Français peuvent trier tous leurs emballages, sans exception : il s’agit désormais de poursuivre la modernisation de la filière pour atteindre d’ici 2022 l’objectif de 75 % de recyclage.

2006 Renforcement des Directions régionales Eco-EmballagesLes 5 directions régionales passent à 8 pour agir au plus près des territoires dans l’optimisation de la filière de recyclage, en partenariat avec les collectivités locales.

2011Eco-Emballages conçoit un marquage on-pack qui facilite le tri L’Info-tri Point Vert indique au consommateur la bonne consigne de tri pour chaque élément de l’emballage,

à trier ou à jeter. Rapidement adoptée par les entreprises et les consommateurs, elle est présente aujourd’hui sur plus de 40 milliards d’emballages mis en marché chaque année.

2012 Monsieur Papillon Pour guider les Français dans leur geste de tri, Eco-Emballages crée celui qui deviendra le personnage central de ses campagnes nationales de sensibilisation.

2014 Lancement du Plan de relance du tri et du recyclagePour booster le recyclage, plus de 250 collectivités engagent des actions soutenues par Eco-Emballages dans des territoires où le tri est insuffisant. Objectif : collecter plus d’emballages et étendre le tri à 100 % des emballages en plastique.

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Un doute, une question sur le tri ?Votre collectivité s’engage avec Eco-Emballages pour le tri et le recyclage.

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1992 >> 1998

LA COLLECTE SÉLECTIVE EST MISE EN PLACE AVEC LES COLLECTIVITÉS LOCALES

En 1992, 816 kt de verre, seul matériau collecté, sont recyclées.

1999 >> 2004

LES FILIÈRES DE RECYCLAGE S’ORGANISENT • Le recyclage des

emballages en plastique se développe.

• 10 000 entreprises sont adhérentes en 2002.

Taux de recyclage

Ensemble, nous avons :

Ce qui a changé en 25 ans

18 %

1992

1996

20 %

41%

1999

2004

55%

1997

35 %

1998

38 %

Évolution du taux de recyclage

1999

41%

2004

55 %

Permis une responsabilisation collective des entreprises.

— 9 milliards d’euros ont été financés par les entreprises depuis 1992 pour le recyclage de leurs emballages

— 50 000 entreprises contribuent au dispositif

Développé l’engagement environnemental des Français.

— Le geste de tri est devenu le 1er geste citoyen des Français

— 87 % des Français trient leurs emballages

Développé une économie locale du recyclage, génératrice d’emplois et de valeurs.

— 28 000 emplois de proximité créés au sein de la filière du tri et de recyclage

— La revente des matériaux rapporte entre 200M€ et 250M€ par an aux collectivités locales

— Le recyclage est effectué à 89 % en France et à 10 % en Europe

18 %de taux

de recyclage

41 %de taux

de recyclage

55 %de taux

de recyclage

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2005 >> 2010LE DISPOSITIF SE GÉNÉRALISE • 63,3 millions de Français

peuvent trier leurs emballages, soit 99,4 % de la population française.

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Population sous contrat (en millions d’habitants)

2011 >> 2016LES ENTREPRISES RÉDUISENT LEURS EMBALLAGES106 905 tonnes d’emballages évitées par les entreprises entre 2007 et 2012 grâce à leurs efforts d’éco-conception.

LE GESTE DE TRI DEVIENT PLUS SIMPLEUne consigne de tri sur chaque emballage2012 : 3 milliards 2016 : + de 40 milliards

Les Français pourront bientôt trier tous leurs emballages, sans exception

Population en extension des consignes de tri

LE RECYCLAGE GAGNE EN EFFICACITÉ Grâce aux actions menées à chaque étape de la chaîne du recyclage, le recyclage augmente plus vite que les tonnages d’emballages mis en marché.

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20162010

Tonnes recyclées

Gisement contribuant

+ 375 000 tonnes recyclées entre 2010 et 2016

Contribué à la lutte contre le changement climatique.

Chaque année, le recyclage des emballages permet d’éviter l’émission de 2,1 millions de tonnes de CO2, soit : — 1 million de voitures en

circulation en moins pendant 1 an

— la consommation d’électricité d’une ville comme Paris pendant 1 an

59,5 %de taux

de recyclage

64 %de taux

de recyclage

68 %de taux

de recyclage

Tonnes de collecte sélective(en kt)

• 49 200 entreprises sont adhérentes en 2010.

20113,7

millions d’habitants

201615,1

millions d’habitants

2022 100 %

des Français

Pour faire progresser le recyclage en France et atteindre les objectifs fixés pour notre prochain agrément sur la période 2018-2022, nous avons identifié quatre axes stratégiques prioritaires. Ces quatre priorités seront au cœur de notre plan d’action des cinq années à venir pour réduire l’impact environnemental des emballages, au meilleur coût, et ainsi développer l’économie circulaire dans notre pays.

Le rapprochement entre Eco-Emballages et Ecofolio :

accélérateur de l’économie circulaire en France

Le 3 avril 2017, le projet de fusion entre nos deux éco-organismes a reçu l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence. Cet accord vient couronner un projet ambitieux et mené depuis de longs mois. Ensemble, avec Ecofolio, nous avons la volonté de mettre en œuvre un plan industriel fort et une politique d’investissements afin de développer l’efficacité économique et environnementale de l’ensemble des filières emballages ménagers et papiers.Éco-conception, solutions de tri et de collecte, développement d’une offre diversifiée, simplification des démarches… ce rapprochement nous permettra d’offrir une meilleure qualité de service et de conseil aux metteurs en marché et aux collectivités territoriales.

4 priorités pour atteindre

75 % de recyclage d’ici 2022

Les emballages en plastique

Éco-conception Anticiper et accompagner l’éco-conception

par les entreprises pour une meilleure recyclabilité des emballages en plastique.

Extension des consignes de tri Passer de 25 % à 100 % de la population française

qui pourra trier tous ses emballages d’ici 2022 et accélérer le développement de filières

de valorisation du plastique.

La ville : le nouvel horizon

du tri

Au sein du foyer Renforcer le tri dans tous les foyers urbains.

Et dans tous les moments de vie Installer le tri partout, y compris dans les modes

de consommation « nomades » : dans la rue, la restauration rapide, les aéroports…

Moderniser la collecte, le tri et le recyclage

Réformer notre outil industriel Accompagner les collectivités et opérateurs

pour faire progresser la performance du recyclage via des appels à projets ciblés.

Moderniser les centres de tri Augmenter la taille des centres de tri tout

en diminuant leur nombre pour disposer de centres mieux équipés, plus efficaces, permettant de valoriser

tous les emballages à des coûts optimisés.

La mobilisation du citoyen, clé de

tous les succès

Simplifier le geste de tri Poursuivre la pédagogie pour aider les consommateurs à trier plus et mieux.

Engager les nouvelles générations

Concentrer nos efforts de sensibilisation vers les jeunes urbains notamment pour installer

durablement la pratique du tri.

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FAV O R I S E R L A C O N S O M M AT I O N

R E S P O N S A B L E

Depuis 25 ans, Eco-Emballages accompagne ses clients, les entreprises qui mettent en marché des produits emballés à destination des ménages, sur le chemin de la performance environnementale. Comment ? En les aidant à limiter l’impact de leurs emballages sur l’environnement à travers des outils et services concrets. Forts de notre expérience passée, et prêts à relever les défis environnementaux futurs, nous soutenons les entreprises à chaque étape de leur démarche éco-responsable.

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Depuis sa création en 1992, Eco-Emballages a aidé près de 50 000 entreprises à prendre en charge l’impact

environnemental de leurs emballages. Les résultats sont là :

Avec Eco-Emballages, plus de 50 000 entreprises

s’engagent

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+ de 3 millions de tonnes d’emballages recyclées chaque année.

LES RAISONS DE CETTE PROGRESSION ? Le volontarisme grandissant des entreprises à contribuer à un système mis en place par et pour elles-mêmes. Elles sont de plus en plus nombreuses à intégrer l’éco-conception dans leurs process, à sensibiliser leurs consommateurs au geste de tri et à s’appuyer sur les conseils et outils d’Eco-Emballages pour franchir le cap de l’éco-responsabilité. Grâce à l’éco-contribution des entreprises, nous organisons et finançons le recyclage des emballages, en veillant à l’amélioration continue du dispositif.

LE TAUX DE RECYCLAGEa été multiplié par 4

199218 %

201668 %

1 T 1 T 1 T

Une considérable réduction du poids des emballages emblématiques par les industriels.

11 186 tonnes d’emballages sont évitées grâce à l’éco-conception en moyenne chaque année depuis 2007.

Zoom

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1 euro payé à Eco-Emballages sert à…

7 centimesSensibiliser le grand public par des campagnes de communication nationales et locales pour ancrer le geste de tri au quotidien.

46 centimesFinancer la collecte des emballages en bacs de tri individuels ou en conteneurs.

30 centimesPermettre le fonctionnement des 203 centres de tri industriel en France qui séparent les emballages par matériau en vue de leur recyclage.

10 centimesSoutenir la valorisation énergétique des emballages qui ne se recyclent pas encore.

3 centimesSoutenir la Recherche & Développement via des appels à projets que nous menons pour faire progresser l’éco-conception, la collecte, le tri et le recyclage.

4 centimesVeiller à la qualité des matériaux et assurer le fonctionnement d’Eco-Emballages.

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Place à la déclaration simplifiée !

RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

À quoi sert LA DÉCLARATION ?

Mise en place en 1992, la Responsabilité Élargie des Producteurs (REP) est une obligation légale de collecte, de tri, de recyclage et de valorisation qui concerne toutes les entreprises mettant sur le marché français des produits dont les emballages deviennent des déchets d’emballages ménagers.

NOTRE MISSION ? Développer un dispositif toujours plus efficient pour améliorer les performances environnementales des entreprises.

ET LA DÉCLARATION DANS TOUT ÇA ? C’est simple : elle sert à calculer la contribution financière de l’entreprise au dispositif de collecte, de tri et de recyclage que nous organisons avec nos partenaires.

Pour les entreprises, la déclaration, c’est aussi une preuve concrète de leur engagement pour l’environnement. Un engagement qui répond à une attente sociétale, avec 87 % des Français qui déclarent trier leurs déchets, et une vigilance croissante vis-à-vis des embal-lages non adaptés1. La déclaration est la pierre fondatrice sur laquelle bâtir une véritable démarche d’éco-responsabilité.

1- 80 % des Français déclarent remarquer au moins de temps en temps des emballages non adaptés aux produits - Source : Perception de l’emballage et de l’image du recyclé. Échantillon représentatif de 2 000 Français, avril/mai 2013. Eco-Emballages.

100 % DES CLIENTS D’ECO-EMBALLAGES EN CONFORMITÉ DEPUIS 25 ANS

« Le premier bénéfice, c’est la diminution de lignes ! Aujourd’hui quand un acheteur m’appelle pour connaître le tarif Eco-Emballages d’un produit qu’il souhaite importer, je peux lui répondre plus rapidement. »Thérèse Delsalle, Responsable fiscale, AUCHAN

Nous continuons de réinventer notre mission pour nous mettre plus que jamais au service des entreprises, afin qu’elles puissent respecter leurs obligations en matière de recyclage de leurs

emballages, optimiser l’impact environnemental de leurs produits et faire de la RSE un levier de compétitivité et d’image pour leurs marques.

En 2016, nous avons ainsi pris en compte les retours de nos clients sur les modalités déclaratives et les avons sensiblement améliorées pour plus de simplification et moins de temps à y consacrer.

AVEC ECO-EMBALLAGES, LA DÉCLARATION EST AUSSI : Accompagnée d’outils de formation : un guide, des webinars, des ateliers… — 220 participants aux ateliers « Bonnes pratiques déclaration »

— 50 participants aux webinars dédiés Accessible depuis un nouveau portail personnalisé :

monespace.ecoemballages.fr, qui rassemble les documents administratifs de l’entreprise et donne accès à tous les services Eco-Emballages.

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En bref

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Pour tous

< 500 000 UVC

LES 4 OPTIONS DE LA DÉCLARATION SIMPLIFIÉE

1 PRODUIT = 1 UVC = 1 LIGNE

< 10 000 UVC

80€

LA NOUVELLE DÉCLARATION PAR UNITÉ DE VENTE

CONSOMMATEUR (UVC)

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• 50 % de données en moins

• 3 à 4 fois moins de lignes à renseigner

• L’utilisation de données clients clés en main

LA DÉCLARATION DÉTAILLÉE ALLÉGÉE

PAR UNITÉ D’EMBALLAGE (valable uniquement pour 2016 & 2017)

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• 5 colonnes en moins à remplir

LA DÉCLARATION SECTORIELLE

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• Basée sur des tarifs forfaitaires par famille de produits

LE FORFAIT À 80€, RÉSERVÉ AUX PLUS PETITS CLIENTS

LE + SIMPLICITÉ

• Pas de chiffre à fournir, pas de déclaration à remplir !

« Cette simplification rend nos déclarations dix fois moins complexes et détaillées. »Christophe Cailleux, Responsable du département relations techniques, WHIRLPOOL

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Des solutions à chaque étape de la vie des emballages

En 2016, nos équipes se sont fortement mobilisées pour aller à la rencontre de nos clients. L’objectif était double. D’une part, mieux comprendre et

anticiper leurs besoins et leurs demandes. D’autre part, expliquer avec pédagogie le détail de nos offres de services pour les accompagner sur des problématiques emballages, et construire avec eux de solides partenariats. Cette année,

près de 300 clients ont pu échanger avec nos équipes au travers de réunions collégiales d’information, en complé-ment de plus de 500 rendez-vous personnalisés. Le renforcement de la Direction Clients d’Eco-Emballages entamé cette année se poursuivra en 2017 pour consolider les accompagnements personnalisés et créer ensemble des emballages responsables.

ANTICIPER LES EMBALLAGES DE DEMAINDe la veille de tendances aux appels à projets R&D filière et matériaux, en passant par les conseils et la formation, Eco-Emballages aide les entreprises à se projeter dans un futur éco-responsable.

RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

7 projets

d’entreprises financés et

accompagnés par Eco-Emballages pour

améliorer la recyclabilité des emballages en

plastique.

1 guide sur

la recyclabilité des emballages en plastique, en partenariat

avec Elipso et Valorplast.

6 nouveaux avis sur les barquettes cartons associées à un film plastique séparable par le

consommateur après consommation.

OPTIMISER LA PRODUCTION Nous proposons des diagnostics sur le site de production des entreprises qui s’appuient sur un groupe d’une dizaine d’experts externes mandatés par Eco-Emballages, pour analyser et optimiser les systèmes d’emballage, des achats aux préséries.

329 entreprises clientes

ont bénéficié d’un diagnostic sur site piloté par Eco-Emballages entre 2011 et 2016.

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Services

+ de 40 milliards

d’emballages porteurs d’une consigne

de tri en 2016.

3 entreprises formées sur le marketing

& la communication responsable en 2016.

1 tableau de bord avec des indicateurs clés en main pour

définir les messages.

1 animation

« tri pour tous » pour sensibiliser

au tri les collaborateurs de l’entreprise.

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En plus d’être une attente du consommateur, la communication d’une marque autour de l’emballage est un levier de confiance et de réputation. Eco-Emballages forme les équipes de ses clients et fournit des kits de conseils personnalisés. Cela permet d’accompagner

les entreprises à la fois dans la sensibilisation de leurs consommateurs au geste de tri et dans l’information de ses parties prenantes sur ses engagements pour un emballage responsable.

Le Groupe Experts Barème : le think tank de l’éco-contribution

S’INSPIRER DES MEILLEURES PRATIQUES POUR ÉCO-CONCEVOIR Bonnes pratiques, guides sectoriels, formations… Avec Eco-Emballages, l’éco-conception est à la portée de toutes les entreprises.

237 bonnes pratiques identifiées dans notre catalogue disponible sur http://reduction.ecoemballages.fr

1 guide pratique pour l’éco-conception des emballages en partenariat avec la FICT, fédération professionnelle des charcutiers traiteurs.

1093 heures de formation dispensées, 105 stagiaires formés.

ÉVALUER L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL Formulation, pilotes, tests, briefings, dossiers techniques, conformité réglementaire, avis d’experts internes… Eco-Emballages évalue l’impact environnemental des produits en phase de développement et forme les équipes.

1 outil TREE pour tester facilement et améliorer

la recyclabilité des emballages ménagers dès leur conception.

1 outil BEE pour calculer le bilan environnemental

des emballages :

+741 utilisateurs supplémentaires par rapport à 2015.

14 webinars organisés en 2016.

SENSIBILISER ET COMMUNIQUER SUR LA RESPONSABILITÉ DE L’ENTREPRISE

Afin de construire un dispositif toujours plus juste et équitable, Eco-Emballages a mis en place fin 2012 le Groupe Experts Barème, en charge d’analyser et de faire des recommandations sur les évolutions du tarif de l’éco-contribution. Composé de 24 spécialistes du packaging, de la finance ou de l’environnement, ce groupe de travail reflète la diver-

sité des secteurs d’activité des clients d’Eco-Emballages, entreprises industrielles ou de la distribution. En 2016, le groupe a activement contribué à l’élaboration de la nouvelle offre déclarative. Ses travaux ont permis d’éclairer la réflexion sur les modalités de simplification de la déclaration à mettre en place, et d’apporter un réel bénéfice pour les entreprises clientes d’Eco-Emballages.

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Accélérer notre transformation numérique pour mieux accompagner nos clients

Au cœur de la stratégie d’Eco-Emballages et de sa nouvelle Direction Clients, le numérique constitue une priorité décisive : dans les relations, dans la

gamme de services proposés… Une transformation engagée en 2016 et accrue en 2017, qui répondra aux objectifs de simplification, de facilité et d’amélioration du service.

Un volet essentiel de la digitalisation des services d’Eco-Emballages s’illustre à travers la mise en place d’un Portail Clients unique, sécurisé, contextualisé pour chaque client, et où tous les services seront prochainement accessibles : déclaration, facturation, éco-conception, etc.

Le tableau de bord des données emballages, soit une synthèse complète des données de déclaration sur les trois dernières années d’une entreprise, pour analyser et piloter l’évolution de ses emballages.

Un point d’entrée pour tous les documents administratifsdans un espace unique qui héberge historiques de déclaration et de facturation, attestation d’adhésion et autres formulaires.

Des services dématérialiséstels que la facture en ligne, plus sûre, plus rapide, plus écologique…

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Une bibliothèque d’applis (BEE, TREE)pour évaluer l’impact des emballages et accroître leur recyclabilité.

Des webinars en open sourceseront disponibles pour approfondir ses connaissances.

Antoine RobichonDirecteur Clients et Marketing d’Eco-Emballages

« Comment faire gagner du temps à nos clients ? Il faut limiter le nombre d’interventions en réduisant l’information au strict minimum. Cela passe par la transformation numérique pour simplifier les démarches et offrir plus d’analyses des données déclaratives qui permettront d’optimiser la contribution et la gestion des matériaux. C’est une nouvelle page pour Eco-Emballages : attentes consommateurs et réglementation se rejoignent, nous évoluons pour dépasser la simple conformité et offrir de véritables services à destination de nos clients.

Le Diagnostic FlashUne application qui permettra bientôt à toute entreprise d’évaluer en moins de 10 minutes ses engagements en matière d’éco-conception et sa communication responsable, de construire un plan d’action pour sa politique emballages et d’identifier les bons outils et services Eco-Emballages. L’application sera lancée courant 2018.

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D É V E L O P P E R L’ É C O - C O N C E P T I O N

Eco-Emballages aide ses clients à éco-concevoir leurs emballages. Pourquoi ? Parce qu’il est important de considérer la chaîne de recyclage très en amont. Chaque emballage fait l’objet de choix techniques lors de sa conception, qui impactent directement sa recyclabilité. Avec Eco-Emballages, l’éco-conception s’étend progressivement à tous les matériaux et secteurs.

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

La consommation augmente, les emballages diminuent

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547 g507 g

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23,08 g

-23 %

-40 %

-18 %

D’EMBALLAGES SONT ÉVITÉES GRÂCE À L’ÉCO-CONCEPTION EN MOYENNE CHAQUE ANNÉE DEPUIS 2007 (soit 159 actions menées par 40 entreprises en moyenne chaque année).

11 186 tonnes

La réduction du poids de l’emballage de 3 produits ménagers :

évolution 1994-2012 (Eco-Emballages, ADEME, Conseil national de l’emballage) - 2016

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La consommation augmente, les emballages diminuent : c’est l’une des bonnes nouvelles issues de notre étude gisement des emballages ménagers en France1. Si

entre 2009 et 2012, la consommation de produits alimentaires emballés a augmenté, le volume d’emballages mis sur le marché a diminué de 4,1 %. L’étude révèle également un allègement significatif des emballages, en particulier concernant les bouteilles de vin, les bouteilles d’eau en plastique et le conditionnement des yaourts.

COMMENT EXPLIQUER CES RÉSULTATS ? Plusieurs raisons viennent éclairer cette évolution positive, parmi lesquelles se distingue la volonté grandissante des metteurs en marché de réduire leur impact environnemental. Concrètement, ils sont de plus en plus nombreux à éco-concevoir leurs emballages.

1- Étude menée avec Adephe et l’ADEME, sur la période 1994 - 2012

AMÉLIORER SENSIBILISER

RÉDUIRE

kg

Les 3 piliers

de l’éco-

conception

Pourquoi ÉCO-CONCEVOIR ?

L’ÉCO-CONCEPTION, UN LEVIER DE MAÎTRISE

DES COÛTS

54 %des consommateurs déclarent

privilégier les produits alimentaires avec moins d’emballage ou des

emballages recyclables (50 % en 2012).

Source : « Étude de perception de l’emballage et d’image du recyclé » IPSOS pour Eco-Emballages (2013)

12 %C’est, en moyenne,

la marge bénéficiaire additionnelledes produits éco-conçus, comparativement

à celle des produits conventionnels.

Source : « La profitabilité de l’éco-conception : une analyse économique » Pôle Eco-Conception / Institut de Développement de produits (2014)

L’ÉCO-CONCEPTION, UNE ATTENTE

DES CONSOMMATEURS

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Vers des emballages en plastique mieux recyclables

Considéré comme le « matériau du futur » dans les années 60, le plastique a révolutionné

nos modes de vie. Aujourd’hui en France, près de 1,2 million de tonnes de plastique sont utilisées chaque année pour emballer nos produits du quotidien. Les emballages en plastique posent un défi majeur en matière de recyclabilité.

2016 marque un tournant décisif pour le « matériau du futur ». Le mot d’ordre : éco-concevoir pour mieux recycler ! C’est tout l’engagement du COTREP (Comité Technique pour le Recyclage des Emballages Plastiques), fondé en 2001 par Eco-Emballages, Elipso et Valorplast. Depuis 15 ans, le COTREP aide les concepteurs à innover pour que

leurs emballages, une fois triés par le consommateur, puissent être valorisés dans les filières de recyclage. Com-ment ? En leur fournissant, à travers le nouveau guide « Recyclabilité des emballages plastiques, éco-concevoir pour mieux recycler », près de 130 avis de recyclabilité des emballages en plastique, qui reposent sur des tests réalisés en laboratoire et en conditions industrielles chez les régénérateurs, sur la base de protocoles validés par la profession. Depuis l’extension des consignes de tri et l’arrivée de nouvelles résines de plastique dans les bacs de tri, Eco-Emballages et ses partenaires s’engagent pour faire progresser la recyclabilité des emballages en plastique, au-delà des bouteilles et flacons.

EXPLIQUER les impacts de l’extension

des consignes de tri à l’ensemble des emballages en plastique qui nécessite

une adaptation des process de tri et de

recyclage pour valoriser au maximum les résines

non traitées jusqu’à présent.

ACCOMPAGNER les entreprises grâce à une

check-list recyclabilité, dont les 4 axes forment la clé d’une démarche

d’éco-conception réussie : choix du matériau,

fonctionnalités & recyclabilité, propriétés mécaniques, marketing

& communication.

DÉMONTRER les bénéfices

de l’éco-conception, que ce soit en termes d’image de marque, de maîtrise des coûts,

ou encore de recrutement de talents.

FOURNIR aux concepteurs une boîte

à outils pour se lancer, mesurer et communiquer

sur leur démarche d’éco-conception :

avis d’experts, catalogue de bonnes pratiques, tests

de recyclabilité des emballages, formation

« Marketing responsable » …

2016

24 % DES EMBALLAGES EN PLASTIQUE RECYCLÉS

OBJECTIF 2022

50 % DES EMBALLAGES EN PLASTIQUE RECYCLÉS

Un guide pratique pour :

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emballages en plastique

ReCYClabilité Des

emballages en plastiqueéCO-COnCeVOiR

pOuR mieuX ReCYCleR

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2 QUESTIONS À

Vincent ColardIngénieur éco-conception, Eco-Emballages

Quel est le principal défi à relever en matière d’éco-conception des emballages en plastique ? Accueillir l’innovation dans l’emballage en plastique et travailler sur sa recyclabilité. Prenons le cas de la montée en puissance du PET opaque, matériau qui présente des avantages à la fois industriels, économiques et environnementaux. Malheureusement, au-delà d’une certaine proportion, le PET opaque ne peut plus être recyclé dans la même filière que les autres PET. C’est pourquoi, fin 2016, nous avons lancé trois appels à projets sur l’éco-conception des emballages en PET opaque et sur le recyclage du PET opaque, en concertation avec toute la filière.

Quels autres services d’éco-conception proposez-vous à vos clients ? Nous intervenons auprès des entreprises dès la conception de leurs emballages, en leur permettant de calculer leurs impacts environnementaux et d’identifier les axes d’amélioration grâce à notre outil en ligne BEE. Elles peuvent aussi tester la recyclabilité de leurs emballages avec notre outil en ligne TREE et trouver des solutions. Nous proposons également un panel complet de formations et lançons régulièrement des appels à projets pour sans cesse faire évoluer les emballages, comme par exemple, de nouvelles barquettes noires reconnaissables au tri optique et donc recyclables.

Francis PascalVice-Président d’Elipso

Combiner économie et éco-conception « Les emballages en plastique doivent avant tout répondre à des enjeux économiques, de fonctionnalité, de préservation et de réduction du gaspillage. L’idéal est de combiner économie et éco-conception, comme la réduction du poids et du volume des emballages. Notre rôle avec Eco-Emballages est d’anticipe r l’évolution des gisements et des matériaux. Le guide de la recyclabilité était très attendu par nos adhérents. Il s’agit d’un document évolutif. Notre action va se poursuivre et nous allons participer activement à son évolution dans le temps. »

1 GUIDE « Recyclabilité des emballages en plastique, éco-concevoir pour mieux recycler » à destination de ses clients ;

4 WEBINARS sur la recyclabilité des emballages en plastique, 23 entreprises inscrites et 13 participants en moyenne ;

1 PETIT DÉJEUNER le 19 octobre, avec les clients et fabricants d’emballages pour partager les résultats ou l’avancée des appels à projets « recyclabilité » initiés en 2013 et 2015 ;

1 PLATEAU TV le 16 novembre lors du Salon All4Pack à Paris, sur l’impact de l’extension des consignes de tri pour les fabricants d’emballages ;

LA 6E JOURNÉE PLASTIQUE le 17 mars avec 200 participants réunis autour de l’extension des consignes de tri ;

1 JOURNÉE TECHNIQUE PET opaque le 10 novembre pour partager l’état des connaissances et imaginer de nouvelles voies de recyclage ;

1 CONFÉRENCE le 1er décembre au cœur du Salon Pollutec à Lyon en partenariat avec les Eco-Maires et avec les témoignages de Materne et des Biscuits Bouvard.

En 2016, pour apporter toujours plus de solutions à ses clients pour concevoir des emballages en plastique recyclables, Eco-Emballages s’emballe avec :

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La filière charcuterie se met au vert

La Fédération Française des Industriels Charcutiers, Trai-teurs et Transformatrices de

Viandes (FICT), partenaire historique d’Eco-Emballages, s’engage dans l’éco-conception des emballages du secteur.

UN GUIDE SECTORIEL En 2016, Eco-Emballages et la FICT joignent leurs expertises, en proposant un guide sectoriel aux entreprises du secteur pour aller plus loin dans l’éco-conception tout en maitrisant les coûts. Véritable mode d’emploi pour éco-concevoir dans la filière, le guide identifie les différentes pistes d’actions possibles, classées par étape du cycle de vie de l’emballage ou niveau de difficulté. Chacune est illustrée d’exemples

Eco-Emballages et la FICT font entrer tout un secteur dans l’éco-conception

Thierry GregoriDirecteur des affaires scientifiques et réglementaires, FICT

« Pour nous, cet appel à projets est une manière d’inciter des entreprises concurrentes à faire évoluer dans le bon sens l’ensemble du marché. C’est très positif. »

concrets des entreprises du secteur : le poids de l’étui en carton du saucisson de Paris Charles Keller diminue de 10 %, l’épaisseur de la barquette Brocéliande est réduite de 8 %, Charcupac Les Pro-vinces signe la fin des cartons jetables dans ses transports, Fleury Michon réduit le poids de ses cagettes en carton ondulé…

UN APPEL À PROJETSEn parallèle, un appel à projets a été lancé, mobilisant 5 industriels de la filière, pour un passage concret des emballages multicouches PVC/PE ou PET/PE à opercule complexe, vers une solution de barquette 100 % PET. Les conditions imposées par les entre-prises ? Une solution « raisonnable économiquement », un emballage suffi-samment étanche pour conserver le produit jusqu’à 90 jours et facile d’utili-sation pour le consommateur. L’impli-cation de la FICT a pour bénéfice de diffuser les enseignements et les rendre accessibles à un secteur entier. D’autres projets pour le tri des barquettes sombres sont en cours, portés respecti-vement par Ligépack, Faerch Plast et Fleury Michon/Europlastique.

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La question des huiles minérales Comment limiter leur présence dans le papier carton ?

Eco-Emballages a contribué avec l’ADEME et Ecofolio à une étude initiée par le Club Matériaux pour Contact Alimentaire et Santé (Club MCAS), réalisée par le Centre Technique du Papier (CTP) dont les conclusions ont été publiées en juin 2016. Son objectif : mieux identifier les sources d’huiles minérales dans les fibres cellulosiques recyclées.

En 2017, le sujet des huiles minérales a fait l’objet d’un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui conclut à la nécessité de réduire l’exposition des consommateurs aux risques potentiels liés à la migration de ces composés chimiques dans les aliments.

Eco-Emballages appuiera les actions des metteurs en marché visant à supprimer les risques de migration d’huiles minérales dans les emballages en contact direct avec l’aliment (utilisation de fibres vierges, recours à des matériaux barrières…).

La PME qui tire les grands vers le 100 % recyclableL’éco-conception par Somapro, fabricant de fonds de sauce

En septembre 2016, Somapro, PME rémoise spécialisée dans la fabrication de préparations culinaires déshydratées vendues sous marques de distributeurs, a lancé un nouvel emballage éco-conçu 100 % recyclable. Cette innovation repose sur 3 principes : l’utilisation du mono-matériau en polypropylène, une réduction de 63 % du poids de l’emballage initial et son couvercle saupoudreur.

Subventionnée par la région Champagne-Ardennes, l’entreprise a reçu notre soutien financier et notre expertise dans le cadre de notre appel à projets sur la recyclabilité des emballages en plastique. Ces soutiens permettent aux petites et moyennes entreprises de moderniser leur outil industriel et d’améliorer leur compétitivité. Casino, Carrefour ou encore Auchan - pour ne citer qu’eux - accueillent déjà la nouvelle boite dans leurs rayons !

 1 seul matériau utilisé : le polypropylène, qui remplace la boite multi-matériaux largement répandue (métal, plastique, carton…).

 Plus léger : de 30 g à 11 g (réduction de 63%).

 Le + produit consommateur : le couvercle saupoudreur pour une utilisation plus précise à la cuillère ou en saupoudrage.

Un projet financé et accompagné par Eco-Emballages et la région Champagne-Ardennes.

La présence des huiles minérales provient de l’utilisation de fibres recyclées. Leur origine est due à l’utilisation d’encres offset dans les papiers graphiques, à l’utilisation de certaines colles, et dans une moindre mesure à l’utilisation de certains additifs et auxiliaires de fabrication.

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Anticiper l’emballage de demain

Parce qu’il revêt une importance capitale dans la relation qu’un consommateur entretient à un produit ou à une marque, l’emballage est un monde de

transformations constantes, et évolue au fil des tendances et des possibilités techniques. Demain peut-être biodégradable, connecté, ou encore serviciel, l’avenir de l’emballage continue à s’écrire, et avec lui… les défis de son recyclage !

Dans ce contexte, l’une des missions d’Eco-Emballages consiste à anticiper, encadrer et à suivre l’apparition de nouveaux matériaux d’emballage pour coordonner les filières de recyclage adéquates. Tour d’horizon de quelques-uns de ces nouveaux matériaux, et du défi de leur recyclage.

Les plastiques biosourcés Capables de se substituer à de nombreux polymères traditionnels produits à partir d’hydrocarbures, les plastiques biosourcés sont issus de ressources renouvelables : végétales, animales, déchets de production… Ils peuvent être élaborés à partir de maïs, de canne à sucre, de plumes, de lait... Depuis 2000, ils bénéficient d’un regain d’intérêt au point que des leaders industriels, tels que Danone et Nestlé, ont entamé une stratégie d’intégration progressive de PET biosourcé dans leurs bouteilles en plastique. À noter que seuls certains emballages biosourcés, les bio-PE et bio–PET, sont recyclables dans les filières classiques de recyclage du PET et du PE.

Certains plastiques biosourcés peuvent être également biodégradables : c’est par exemple le cas du PLA (acide polylactique), fabriqué à partir de maïs, qui est utilisé dans des barquettes et des films plastiques, ou pour l’impression 3D ; ou encore le cas des PHA (polyhydroxyalcanoate), un plastique de demain qui sera produit grâce à l’action de bactéries sur des sous-produits de l’industrie agroalimentaire ou sur du CO2.À ce jour, il n’existe pas encore de filière nationale de compostage des emballages ménagers biodégradables. Plusieurs expérimentations locales sont en cours, notamment à Lorient, Colmar et dans deux arrondissements parisiens où les emballages compostables sont collectés avec les déchets organiques.

Former les futurs spécialistes : le succès du MOOC « Concevoir un emballage

responsable »En quelques années, le MOOC ou Massive Open Online Course est devenu l’outil péda-gogique de référence pour diffuser un enseignement au plus grand nombre. Un objectif partagé par la Chaire Recyclage, animée par Eco-Emballages, l’École Centrale de Lyon et emlyon business school, qui ont lancé en octobre 2016 le MOOC « Concevoir un emballage responsable ». Pendant 6 semaines, 3 500 personnes, dont 34 % d’étudiants et 33 % de salariés du secteur privé, ont suivi les conseils et les témoignages vidéos des experts d’Eco-Emballages et des responsables d’entreprises engagées dans l’éco-concep-tion, telles que Bel ou Heineken. Une belle réussite puisque le cours affiche un taux de satisfaction des participants de 95 %.

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3 500 inscrits

7 semaines de cours

Avec l’objectif de devenir l’acteur de référence sur la prospective de maté-riaux et l’éco-conception des embal-lages ménagers, Eco-Emballages et ses partenaires ont imaginé un observa-toire qui sera à la fois :

Un lieu d’expertise, de veille et d’information sur l’émergence de nouveaux matériaux d’emballages et leurs impacts sur le recyclage ;

Un lieu d’échanges et de recherche de solutions avec tous les acteurs concernés.

Cet observatoire pourra s’appuyer sur l’expertise de partenaires déjà recon-nus :

• Le COTREP, sur l’émergence de nou-veaux matériaux d’emballages et leurs impacts sur le recyclage ;

• Le CEREC, que nous avons créé avec Revipac et d’autres producteurs pour les emballages papier carton ;

• Un groupe de travail européen réu-nissant plusieurs éco-organismes partenaires ;

• Notre Comité Matériaux et Embal-lages ;

• Le Conseil National de l’Emballage (CNE), autorité qui réunit tous les acteurs de la chaîne de valeur de l’emballage.

Notre volonté est d’ouvrir cet espace de dialogue et de connaissance à toutes les parties prenantes, des uni-versitaires aux start-up en passant par les recycleurs. Véritable accélérateur de solutions, l’observatoire communi-quera régulièrement des études et outils destinés aux professionnels du secteur.

Les poches souples mono-matériau

Sucre en poudre, crème fraîche, jus : de nombreux emballages font désormais le pari de la souplesse pour s’emballer. Un emballage synonyme d’une excellente protection contre les gaz et la lumière et d’une prise en mains facilitée par le consommateur… mais qui peut faire obstacle à sa recyclabilité. Il s’agit en effet le plus souvent d’un emballage complexe multi-couches, associant plastique et aluminium, lequel peut perturber le recyclage des plastiques, en particulier lorsqu’il est non séparable. Dans un contexte de croissance de cet emballage pour les produits frais, Eco-Emballages a accompagné la marque Elle&Vire pour faire évoluer ses emballages poches multi-couches vers des poches mono-matériau.

Bientôt, un observatoire de référence pour connaître les emballages de demain !

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M O B I L I S E R L E S C I T O Y E N S -

C O N S O M M AT E U R S

Nous pouvons être fiers du chemin parcouru. En 25 ans, le tri est devenu le 1er geste citoyen pratiqué par les Français ! En 2016, grâce à chacun de nos gestes, 68 % des emballages ménagers sont désormais recyclés.

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25 ans de sensibilisation : les temps forts

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« Un emballage jeté n’est plus un emballage perdu »

« Les gens qui trient leurs emballages sont en avance »

Pour la première fois à la télévision, Eco-Emballages communique. Dans cette campagne publicitaire, les déchets et camions-poubelles sont mis en scène.

Une publicité met en scène le Père Noël, perplexe sur le toit d’une maison où l’on fête la nouvelle année dans la nuit du 24 décembre. Progrès et simplicité du passage à l’acte sont les maîtres-mots de cette campagne. Les objectifs étaient de conforter la démarche des trieurs et d’alerter les non-trieurs, dans l’espoir de convaincre les collectivités locales de mettre en place un dispositif de tri, en éveillant l’aspect pionnier qui sommeille en chacun.

LES DÉCHETS EN WASTE-STARS

LE TRIEUR VALORISÉ

« Triez, la nature s’en souviendra ! »

Monsieur Papillon

Dans ce spot télévisé, sur une route enneigée, un homme conduit en pleine nuit et tombe sur un ours couché sur la route. L’homme s’approche et… l’ours l’embrasse. En reprenant sa voiture, on y voit sur son pare-brise un sticker indiquant qu’il trie ses emballages. Le discours est déplacé sur l’importance de l’environnement.

L’ENVIRONNEMENT L’ÉGÉRIE

Lancée en 2011, la campagne « Monsieur Papillon » s’est construite en 3 temps :

L’EFFET PAPILLON La révélation de l’importance du geste de tri (2012) Dans une réalisation rythmée, Monsieur Papillon nous explique l’effet papillon du recyclage.

#SUIVEZMOI La preuve (2014) À travers 5 web-documentaires, les étapes qui permettent à l’emballage de devenir une ressource sont révélées aux consommateurs, au travers de visites dans les coulisses du tri et du recyclage.

LE TRI, C’EST SIMPLE COMME BONJOUR Le service (2015-2016) Une fois le consommateur interpellé, ému et informé, les services pour bien trier lui sont présentés via une campagne TV et la création d’une application.

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Quatre campagnes qui ont marqué 2016

95 % des Français savent que les bouteilles en plastique se trient1. Pourtant, seulement une sur deux l’est aujourd’hui. De ce constat est née l’idée d’une campagne pour donner du sens au geste de tri et interpeller les consommateurs à l’arrivée de l’été, en période de forte consommation de boissons embouteillées. Comment ? En dévoilant la seconde vie du plastique recyclé : nouvelles bouteilles, oreillers ou encore ours en peluche. La campagne « Bien triée, cette bouteille est pleine d’avenir », a été conçue avec 3 fédérations nationales : la Chambre Syndicale des Eaux Minérales (CSEM), le Syndicat des Eaux de Sources (SES) et Boissons Rafraîchissantes de France (BRF). Spots radios, affichage dans plus de 40 villes de plus de 100 000 habitants, écrans digitaux dans 1 400 points de vente, bannières web… En montrant la finalité du tri, la campagne a révélé sa valeur : celle de transformer des bouteilles en plastique en nouvelles ressources.

RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Mai

Juin

L’Observatoire du geste de tri1 révèle que les emballages de cosmétiques et produits d’hygiène figurent parmi les moins bien triés. C’est pourquoi nous avons lancé avec la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), une campagne digitale ciblant les consommatrices de 25 à 40 ans : « Keskistri dans la salle de bains ». Inspirées des tutoriels beauté en ligne, nous avons imaginé 5 vidéos qui connectent le geste beauté à celui du tri. Diffusés durant 6 semaines sur YouTube, Twitter et Facebook, les épisodes ont rencontré leur audience, cumulant jusqu’à 4 millions de vues !

LE TR I S ’ EST INVITÉ DANS LA SALLE DE BA INS

LE TR I S ’ EST MIS EN BOUTE I L LE

4 millions de vues

20 millions

de Français touchés

2016 a été une année pivot pour l’extension du tri. Nos efforts se sont concentrés sur la relance du geste de tri avec des campagnes ciblées sur le tri des bouteilles en plastique

et le tri dans la salle de bains. Enfin, notre travail de sensibilisation

s’est poursuivi en communiquant sur l’accès aux consignes de tri avec l’application Guide du tri et en ciblant les jeunes, citoyens et trieurs de demain. Lumière sur quatre campagnes qui ont marqué cette année.

1- Source Observatoire du geste de tri, Ipsos pour Eco-Emballages, 2014

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Pour en finir avec l’hésitation entre bac de recyclage et poubelle ordinaire, nous avons lancé une campagne de sensibilisation pluri-média « Le tri, c’est simple comme bonjour » portée par notre meilleur ambassadeur du tri, Monsieur Papillon. La campagne a mis en lumière la palette d’outils mis à disposition pour lever le doute des Français : la consigne de tri sur l’emballage, l’appli Guide du tri, et le site www.consignedetri.fr. Télévision, affichage en magasins et radio… tous les supports ont été mobilisés pour renforcer l’impact du message. La campagne s’est déployée à travers 3 spots TV diffusés sur les grandes chaînes nationales avec 41 millions de Français touchés, avant d’être affichée pendant 3 semaines sur les chariots de plus de 700 hypermarchés, et sur Internet. Proche des consommateurs, Eco-Emballages a spécialement réalisé pour des radios locales 6 chroniques intitulées « le tri, mode d’emploi ! » pour rappeler les consignes de tri, l’importance de bien trier les emballages et les bénéfices du recyclage. Mission accomplie : 85 % des personnes exposées ont eu envie de trier davantage !

Les enfants sont les premiers prescripteurs du geste de tri au sein des familles. Notre mission consiste à leur faire prendre conscience de l’importance de ce geste. En 2016, à la suite d’une étude menée sur les besoins spécifiques des relais éducatifs, nous avons opéré une refonte de notre programme pédagogique « Tri Master » pour sensibiliser les enfants de 6 à 12 ans. Une version « enseignants » pour le temps scolaire et une version « animateurs » pour le temps périscolaire ont été développées et sont disponibles sur le site trionsplus.fr. À la rentrée scolaire 2016, dans l’objectif d’accroître la visibilité de l’espace Juniors de notre site, une campagne digitale ciblant des sites jeunesse et familles (Gulli, TFOU, aufeminin.fr…) a été déployée. Résultat ? Cette campagne a permis de toucher 11,8 millions de Français et de multiplier par 10 les visites sur cet espace.

Septembre

Décembre

UNE NOUVELLE GÉNÉRAT ION S ’EST MISE À TR IER

LE TR I N’A PLUS DROIT À L’ ERREUR

2 QUESTIONS À

Stéphanie FoucardDirectrice de la Sensibilisation, Eco-Emballages

Quelles sont les actions d’Eco-Emballages pour changer les comportements ? Améliorer la connaissance des consignes de tri, convaincre de l’utilité du geste, informer sur les bénéfices environnementaux du recyclage : nos actions visent à développer « l’expertise tri » des consommateurs pour contribuer à faire passer de l’intention à l’action. Pour cela, nous développons des services, comme l’appli et le site internet « Guide du tri », qui géolocalisent les consignes et lèvent les doutes. Nous agissons aussi dans les territoires en accompagnant les collectivités pour former les Ambassadeurs du tri à de nouvelles méthodes de travail issues de la psychologie sociale. Nous associons également les relais à la conception des programmes : par exemple les professeurs des écoles et les animateurs de centres de loisirs pour lancer une nouvelle version de Tri Master… ou encore les entreprises qui souhaitent faciliter le geste de tri des consommateurs.

Qu’avez-vous fait avec les entreprises ? Comme tout comportement, le geste de tri varie selon les moments de vie, les contextes de consommation et les emballages. On peut avoir pris l’habitude de trier les emballages lorsqu’on fait la cuisine et ne pas penser à mettre de côté les flacons de shampoing vides dans la salle de bain. De même, on peut avoir le réflexe de trier systématiquement ses bouteilles en verre et être moins vigilant pour les bouteilles en plastique. Il n’y a pas un geste de tri mais des gestes de tri. C’est pour cela qu’en 2016, nous avons adressé différentes problématiques du quotidien et adopté des approches plus ciblées et contextualisées : « Keskistri », « Bien triée cette bouteille est pleine d’avenir », « Les jouets de Noël » sont des exemples. Nous avons conçu ces campagnes nationales en partenariat avec les fédérations d’entreprises, qui se sont engagées à nos côtés pour relayer les messages et nous ont ainsi permis de gagner en impact auprès des consommateurs.

15 %C’EST LE TAUX D’ERREURS DE TRI ENREGISTRÉ CHAQUE ANNÉE, QUI REPRÉSENTE UN COÛT

DE 50 MILLIONS D’EUROS.

x 10 le nombre de visites

sur l’espace Juniors

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INNOVER EN SENSIBILISATION : la psychologie sociale appliquée au geste de tri

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LE DOUBLE CONSTAT LA SOLUTION

LES RÉSULTATS

La psychologie sociale appliquée au geste de tri

en 2016 !

L’HABITAT URBAIN DENSE

Des performances de tri très inférieures

à la moyenne : un besoin d’adapter

la sensibilisation.

LA COMMUNICATION ENGAGEANTE*

Appui de 2 docteurs en psychologie sociale, experts du changement de comportement.

LES AMBASSADEURS DU TRI

Une force vive pour sensibiliser les habitants, qui doit être formée aux méthodologies

pour travailler dans cet environnement.

MÉTHODOLOGIE D’ACTION DÉPLOYABLE EN HABITAT COLLECTIF

• Ambassadeurs du tri de 3 collectivités pilotes + 1 équipe projet d’élus & de

responsables des collectivités locales + Eco-Emballages.

• Des outils conçus pour engager pas à pas.

Développer de nouvelles méthodologies d’action et de

sensibilisation adaptées à la cible et au moyen de sensibilisation

Les habitants adhèrent et s’engagent à faire un nouveau geste de tri ou à en corriger un autre

1 méthodologie inédite de mobilisation

qui s’appuie sur un processus

d’engagement des habitants et des

relais.

*La communication engageante : Faciliter le passage des idées aux actes,

et susciter un changement non seulement d’opinions, mais aussi 

de comportement.

Ressenti

Adhésion

Transformation

Démultiplication

69 % des habitants pensent que c’est une très bonne initiative

65 % des habitants engagés sur un nouveau geste l’ont fait

Près de 92 % des foyers potentiels se sont engagés

39 % des personnes en ont parlé autour d’elles

31 % des personnes ayant accompli un nouveau geste en ont réalisé un autre

+ 24 % DE COLLECTE SÉLECTIVE

SEULEMENT 7 % DE TAUX DE REFUS

DANS CET IMMEUBLE,............ HABITANTS SE SONTENGAGÉS À TRIER PLUS,

À TRIER MIEUX. POURSUIVONS L’EFFORT !

SAINT-ÉTIENNE MÉTROPOLE S’ENGAGE POUR LE TRI

811274_Saint-Etienne_A4_Aff_engagement.indd 1

18/02/2016 12:28

La restauration rapide en France représente aujourd’hui plus de 25 000 points de vente, plus d’un milliard de repas servis et 13 milliards d’unités d’emballage chaque année !

Le plus souvent, les emballages ne sont ni triés, ni recyclés, alors que pratiquement l’ensemble des emballages d’un plateau sont recyclables. Fruit de 2 ans de réflexion (2015-2016) et de nombreux tests menés avec McDonald’s France, la restauration rapide peut enfin trouver des solutions pour le tri à travers un Guide dédié.

CES EXPÉRIMENTATIONS ONT PERMIS D’IDENTIFIER 6 ÉTAPES-CLÉS POUR METTRE EN PLACE LE TRI :

Définir le moyen de stockage le mieux adapté au restaurant ;

Définir et trouver le moyen de collecte qui répond aux besoins du restaurant ;

Choisir un centre de traitement adapté à ce flux ;

Mettre en place un meuble de tri performant ;

Former ses équipes internes ;

Et enfin sensibiliser sa clientèle à ce nouveau geste de tri.

Le guide sera diffusé au cours de l’année 2017 avec le soutien du SNARR (le Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide), qui représente près de 150 enseignes adhérentes.

La restauration rapide : le tri est sur de bons rails

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Pratiquement tout le contenu

d’un plateau est recyclable !

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Nous ouvrons un nouveau chapitre de l’histoire du tri en France. Le dispositif que nous proposons facilite le geste de tri, mais il ne peut

répondre à lui seul aux enjeux de demain. Nous avons besoin de l’implication de tous les citoyens. Or, si nous voulons emporter l’adhésion collective, nous devons nous adapter aux comportements. Du tri hors foyer à la monétarisation du geste, il est temps de continuer à imaginer le tri de demain afin d’accompagner les mutations de la société.

ET SI LE TRI SE RÉCOMPENSAIT ?La gratification de l’usager : c’est le concept des Reverse Vending Machines (RVM), aussi appelés « distributeurs inversés ». Pour chaque bouteille en PET et PEHD que le trieur y dépose, il reçoit en échange… un bon d’achat ! Chaque bouteille est reconnue, triée puis compactée avant que l’usager ne perçoive sa rétribution. L’objectif est double : augmenter le taux de recyclage et gagner de nouveaux trieurs. 12 % des emballages sont consommés à l’extérieur du foyer, à commencer par les boissons, qui souvent échappent aux circuits de recyclage. Les RVM représentent donc une véritable opportunité qu’Eco-Emballages teste aujourd’hui en finançant différentes expérimentations. Nous restons toutefois attentifs à leur rentabilité et aux effets de leur cohabitation avec le bac jaune sur le tri des consommateurs.

RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Imaginer le geste de tri de demain

La certitude de l’intérêt du geste

Cas pratique

En 2016, Coca-Cola Entreprise et le leader de la distribution en gros METRO, dont nous sommes le partenaire, ont testé pendant 6 mois la mise en place des RVM dans l’entrepôt de Rouen. Le concept ? En sortie de caisse, des petites poubelles de tri à installer dans les restaurants étaient offertes aux clients. Ils revenaient alors avec les déchets collectés de leur restaurant,

principalement des bouteilles et des canettes, et les déversaient dans ces RVM, en échange de bons de réduction. Le concept a remporté un succès au-delà de nos attentes : 90 % des répondants ont trié, non pas motivés par la gratification, mais parce qu’i ls avaient la certitude de l’intérêt du geste et de la clarté du dispositif !

Près de

60 000 canettes et bouteilles collectées dans la région de Rouen

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EXPÉRIMENTER POUR AVANCERExpérimenter est fondamental pour comprendre le comportement de tri des Français et atteindre nos objectifs. Pour la première fois, deux territoires expérimentaux, Paris et Marseille, vont tester sur la période 2017-2019 toutes les innovations qui peuvent pousser les citoyens-consommateurs à trier : 15 initiatives permettront de mobiliser différemment le citoyen grâce à l’installation de dispositifs innovants (dans la rue, dans des magasins, dans des lieux à forte fréquentation comme les aéroports et parcs d’attraction, dans les parcs et jardins, dans des cinémas et des petits restaurants) et à de nouveaux l e v i e rs d ’ i n c i t a t i o n i n t é g ra n t l a communication engageante, nationale ou de proximité. Parce qu’une bouteille en plastique sur deux seulement est triée alors que 94 % des Français ont conscience qu’elles se recyclent, nous l’avons ainsi choisie comme emballage test pour cette expérience. L’objectif est de doubler le taux de recyclage du PET par la diversification et la massification des dispositifs de tri. Les citoyens ne pourront plus échapper au tri !

Qu’obser vez-vous quant aux évolutions

du comportement des Français ?

Le geste de tri n’est pas encore systématique. Des progrès sont encore à faire, particulièrement en ville et hors domicile. Nous pouvons nous appuyer sur la forte mobilisation des marques pour augmenter le taux de recyclage en hors foyer. C’est le cas d’une opération dédiée au recyclage des bouteilles plastiques lancée en 2017 à l’initiative d’Eco-Emballages et des trois principaux producteurs de bouteilles PET. En 2016, nous avons déployé la collecte bi-flux

dans certaines aérogares de Charles de Gaulle en collaboration avec Aéroport de Paris (ADP) et l’opérateur Paprec. La mise en place de dispositifs de tri à forte visibilité dans des lieux à fort passage est indispensable. Il s’agit d’une opération sur le long terme qui nécessite de forts investissements humains à la fois chez ADP, l’opérateur et les prestataires de ménage qui sont au cœur du système.

Quels sont les leviers qui susciteraient l’adhésion au tri ? Nous ne pouvons pas uniquement comp-ter sur la récompense financière pour augmenter le geste de tri. Notamment,

l’internet des objets est une formidable opportunité pour mobiliser les trieurs différemment : nous pourrons monitorer et mesurer leur geste de tri, grâce aux capteurs ou encore aux poubelles connectées… Informer le trieur par SMS sur la quantité d’emballages qu’il a recy-clée pourrait être un bon moyen de l’encourager. Servir une cause collective engendrerait une autre source de motivation : lorsqu’un trieur viendrait déposer ses emballages aux RVM, plutôt que de recevoir un bon d’achat, il aurait l’opportunité d’en faire don à une association… c’est le concept de la récompense collective.

Anne-Sophie Colin, Responsable du Développement, Eco-Emballages

2 QUESTIONS À

CHAQUE CANETTE COMPTE

Des dispositifs de collecte sur tous les fronts

Cas pratique

Depuis 2014, Eco-Emballages est partenaire du programme « Chaque Canette Compte », le programme de collecte hors foyer des professionnels de la Boîte Boisson. En trois ans, les volumes recyclés dans le cadre de l’initiative ont triplé, passant de 195 tonnes en 2014 à 587 tonnes en 2016.

En 2016, « Chaque Canette Compte » et Eco-Emballages ont en particulier développé leur présence sur les événements. Tout en maintenant notre traditionnel accompagnement sur les grands rendez-vous comme les 24 Heures du Mans, le Tour de France, la Paris Games Week, nous avons réussi à mettre en place des dispositifs efficaces sur de longues périodes comme sur l’Euro Fan Zone de Lille durant tout le mois de la compétition de football, avec à la clé 3,92 tonnes d’emballages recyclées.

Une mobilisation qui permet désormais à 3 canettes sur 4 d’être recyclées en France, contre 2 sur 3 auparavant.

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I N N O V E R D A N S L E S T E R R I T O I R E S

En 25 ans, Eco-Emballages et Adelphe ont déployé un réseau de proximité avec 8 directions régionales mobilisant 55 collaborateurs, pour accompagner les collectivités locales dans le recyclage des emballages. Et pour recycler toujours plus, sans augmenter les coûts, nous élaborons avec les collectivités et les acteurs du secteur, des plans d’actions sur-mesure, tenant compte des spécificités du territoire concerné. C’est l’essence même du Plan de relance du tri et du recyclage, lancé en 2014 et déployé en 2016. Mais aussi des actions ponctuelles que nous menons chaque année, comme les tests de compaction des emballages dans les camions pour réduire les tournées, les actions de sensibilisation dans les lieux de vacances ou encore les diagnostics pour la collecte du verre. Une démarche d’innovation inscrite dans nos gènes.

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Depuis 1992, Eco-Emballages a versé près de 9 milliards d’euros aux collectivités locales via les

contributions des entreprises. Grâce à ce financement et à l’étroite collaboration avec les élus, le taux de recyclage des emballages a connu un essor spectaculaire, passant de 18 % à 68 % entre 1992 et 2016. Aujourd’hui, 99,8 % de la population française peut trier ses emballages, y compris les 2,1 millions d’habitants des départements et régions d’outre-mer.

Dès le démarrage, le choix a été fait de rémunérer les collectivités locales en fonction des tonnages d’emballages collectés. Ce qui leur a conféré une large autonomie dans le choix des moyens pour mettre en

place la collecte sélective sur leur territoire, en fonction de leurs spécificités. Elles s’engagent dans une logique de résultats, cherchant à optimiser la collecte, le recyclage et bien sûr, les coûts, mais aussi les conditions environnementales et sociales du service de gestion des déchets, sous l’impulsion du Soutien au Développement Durable.

Face à la stagnation du taux de recyclage ces dernières années, nous avons choisi de tester, avec le Plan de relance du tri et du recyclage, un nouveau mode de collaboration : allouer des investissements exceptionnels, dans des zones à faibles performances, sur des projets qui répondent aux enjeux spécifiques des collectivités.

Un pilotage local tourné vers la performance

Avril1992

1998 2004 2011

55 %

38 %18 %

65 %

2016

Augmentation du taux  de recyclage   sur 25 ans 

9 milliards

mobilisés depuis 1992

Nos 8 agences régionales réparties en France accom-pagnent les collectivités locales pour piloter localement les projets d’expérimentation, veiller à l’optimisation de la collecte sélective et à la diffusion des bonnes pratiques.

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483,9 M€COLLECTE ET TRI DES EMBALLAGES(rémunération par tonne d’emballages recyclés : 347,8 M€ + soutiens à la performance : 136,1 M€)

17 M€ DÉMARCHE DE QUALITÉ DURABLE

70,9 M€SOUTIEN AUX AUTRES VALORISATIONS (dont valorisation énergétique)

26,9 M€ ACTIONS DE SENSIBILISATION

598,7 millions d’euros ont été versés aux collectivités locales par Eco-Emballages en 2016

À quoi sert l’argent versé aux collectivités locales ?

90 %RÉMUNÉRATION

À LA PERFORMANCE

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Plan de relance du tri et du recyclage : des résultats prometteurs

En 2016, le déploiement opérationnel et financier du Plan de relance du tri et du recyclage est lancé. Globalement, celui-ci est perçu comme un accélérateur pour les projets

des collectivités, dont le taux de satisfaction est supérieur à 95 %. Le dispositif insuffle une nouvelle manière de collaborer avec les collectivités locales, avec l’élaboration de plans d’actions sur-me-sure, tenant compte des spécificités propres à chaque territoire où les performances étaient en retrait.

Au 31 décembre 2016, le déploiement est très satisfaisant : • Sur le volet collecte : le plan a permis de cibler des collectivités avec des performances en deçà de 40 kg par an et par habitant (moyenne nationale de 46 kg). À date, 31 000 bacs, 7 300 colonnes aériennes, 1 500 colonnes enterrées et 5,6 millions de guides du tri ont été distribués.• Sur le volet plastique : l’extension des consignes de tri concerne désormais 185 collectivités et 15 millions de Français qui peuvent trier tous leurs emballages. Nous avons investi 43 M€ pour moderniser 36 centres de tri et créer 9 centres pilotes, condition indispensable pour trier et recycler les nouvelles résines plastiques. Fin 2016, l’extension a permis de recycler en moyenne 2 kg/hab/an de nouveaux plastiques. La simplification du geste de tri a eu également un effet d’entrainement sur les autres matériaux avec environ 2 kg/hab/an d’emballages recyclés en plus.

RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

À Lyon, la collecte du verre décolle

Cas pratique

À Lorient, tous les emballages se trient

Cas pratique

Après une première expérimentation en 2012, le recyclage des emballages est devenu plus simple sur l’ensemble du territoire de Lorient Agglomération depuis le 14 mars 2016. Tous les habitants peuvent déposer l’ensemble de leurs emballages dans leur bac jaune. Un changement qui a nécessité un investissement de près de 3,8 millions d’euros pour moderniser le centre de tri situé à Caudan, soutenu par Eco-Emballages, l’ADEME et le Département du Morbihan. L’usine a été automatisée pour augmenter sa capacité de traitement, de nouvelles machines de tri optique ont été installées et le travail des opérateurs réorganisé.

Entre 2011 et 2016, la collecte du verre sur le Grand Lyon a progressé de 16,5 %. La moitié de cette remarquable progression est due au Plan de relance. Comment ? En 2012, sur proposition des équipes d’Eco-Emballages /Adelphe, le Grand Lyon organise les trophées du Verre et réussi ainsi à mobiliser les élus des 59 villes qui composent l’agglomération autour de l’augmentation de la collecte du verre. En 2014, le Plan d’Amélioration de la Collecte arrive et l’installation de 300 conteneurs supplémentaires sur toute l’agglomération, associée à une bonne communication, auprès de l’habitant porte ses fruits.

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LE CONSTAT:

MODALITÉS DU PLAN DE RELANCE

90 millions d’euros financés par les entreprises

Un pilotage national, territorial et local

mené en concertation avec l’ensemble des acteurs :

collectivités, élus, entreprises, associations…

Démarrage des projets en 2016

LES P ER FORMANCES

SONT HÉTÉROGÈNES

L E R ECYCLAGE DES EMBAL LAGES

MÉNAGERS PLAFONNE

POUR CHANGER LA DONNE : UN PLAN DE RELANCE DU TRI & DU RECYCLAGE

Doubler le taux de recyclage

des emballages en plastique

ENJEU N°

1Une nouvelle

manière d’agir avec les collectivités locales dans les zones prioritaires

ENJEU N°

2

Des résultats concrets

Le plan de relance du tri et du recyclage en bref

+ 4 % sur le tri du verre

+2 kg/hab/an

de nouveaux emballages en plastique collectés

+3 % sur le tri

des emballages légers

185 collectivités

ont étendu leurs consignes de tri

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Pour atteindre le double objectif d’augmenter les tonnes recyclées et de maîtriser des coûts, Eco-Emballages conseille les collectivités locales en les aidant à :

Comprendre les composantes du coût de leur service aux habitants ; S’orienter vers un dispositif optimisé, en finançant notamment des plans d’action ciblés dans les zones prioritaires ; Réorganiser et moderniser les équipements de collecte et de tri.

En 2016, dans le cadre du Plan de relance, Eco-Emballages a déployé partout en France des cycles de réunions de travail entre collectivités, animés par un bureau d’études. Organisé par petits groupes de 7 collectivités, chaque cycle a donné lieu à 3 réunions :

Une 1ère réunion pour établir un diagnostic technique des dispositifs de collecte sélective ; Une 2e réunion pour construire un projet opérationnel d’optimisation de ces dispositifs ; Une 3e réunion pour sensibiliser les élus au lancement des actions du projet.

Comment optimiser les coûts de la collecte sélective et du tri ?

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

2 QUESTIONS À

Sophie JacquetResponsable optimisation des coûts, Eco-Emballages

Quels retours avez-vous reçus des collectivités locales sur votre accompagnement ? Des retours très positifs. Notre démarche est singulière. Nous préparons des diagnostics très opérationnels construits sur les données précises des collectivités. Une grande place est aussi accordée aux échanges, incitant à la discussion entre pairs et au partage de bonnes et mauvaises pratiques. Nous avons à cœur de faire travailler de concert les techniciens des collectivités locales et leurs élus lors de la 3e réunion de chaque cycle. Nous préparons les techniciens à les convaincre sur le plan d’actions à entreprendre.

Quels résultats avez-vous obtenus en 2016 ? À l’issue de cette 3e réunion, nous incitons les élus à s’engager sur des actions à mettre en place. 59 % des collectivités se sont engagées dans des actions d’évolution continue pour améliorer leurs performances, diminuer les refus ou la fréquence des collectes et densifier la collecte de proximité. 41 % des collectivités locales se sont engagées dans des actions de rupture avec des changements en profondeur de l’organisation actuelle. Notre enjeu est de suivre ces engagements pour veiller à la concrétisation de ces actions.

Chiffres clés230 réunions sur l’ensemble

du territoire

+ de 500 collectivités, représentant

36,5 millions d’habitants

En France, tout le monde ne trie pas partout avec la même effi-cacité. Ainsi, on trie mieux dans l’Ouest, le Nord et l’Est que dans le Sud-Est et en Île-de-France. D’où le choix de cibler en particulier ces deux régions dans le Plan de relance du tri et du recyclage.

La Bretagne tire son épingle du jeu en arrivant première du classement parmi toutes les régions françaises, que ce soit pour le recyclage du verre ou celui des emballages légers. Si les meilleurs trieurs sont incontestablement les Bretons, ils sont suivis de près par les habitants du Pays de la Loire, de Bourgogne Franche-Comté et de la Nouvelle Aquitaine.

BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

38,9

BRETAGNE47,6

CORSE33,4

ILE-DE-FRANCE

20,9

PAYS DE LA LOIRE42,7

PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR

22,3

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES32,0

HAUTS DE FRANCE

35,8

GRAND EST34,8

OCCITANIE30,1

NORMANDIE32,6

NOUVELLE AQUITAINE

36,1

CENTRE VAL DE LOIRE

34,1

Tri des emballages en verre (en kg/hab/an)

> 33 kg/hab au-dessus de la moyenne

entre 28-32 kg/hab dans la moyenne

< 28 kg/haben-dessous de la moyenne

Qui trie le mieux en France ?

BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

21,6

BRETAGNE22,7

CORSE12,6

ILE-DE-FRANCE

11,1

PAYS DE LA LOIRE21,2

PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR

11,5

AUVERGNE- RHÔNE-ALPES

16,8

HAUTS DE FRANCE

20,1

GRAND EST18,3

OCCITANIE18,6

NORMANDIE15,9

NOUVELLE AQUITAINE

21,4

CENTRE VAL DE LOIRE

18,0

Tri des emballages légers : papiers/carton, plastiques, métaux (en kg/hab/an)

> 18 kg/habau-dessus de la moyenne

entre 14-18 kg/hab dans la moyenne

< 14 kg/haben-dessous de la moyenne

GUADELOUPE3,4

GUYANE5,7

MARTINIQUE7,5

RÉUNION11,2

GUADELOUPE6,5

GUYANE10,6

MARTINIQUE8,8

RÉUNION14,0

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Avec l’extension des consignes de tri, 15 millions d’habitants peuvent aujourd’hui trier tous leurs emballages et 50 millions d’habitants seront en

mesure de le faire d’ici les cinq ans à venir. Transformer le dispositif de collecte et du tri en profondeur est un enjeu primordial pour atteindre notre ambition : recycler plus d’emballages au meilleur coût.

Transformer le dispositif de collecte et du tri

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Collecter plus et mieux trier : les leviers à activer dans

les territoires

1Moderniser le dispositif industriel

Augmenter la taille des centres de tri, les moderniser et diminuer leur nombre pour rationaliser la géographie du tri

(à terme 120 à 130 centres contre 203 aujourd’hui).

2Adapter la fréquence de collecte

Diminuer le nombre de passages des camions en passant d’une collecte en porte-à-porte une fois par semaine à une fois tous les 15 jours pour optimiser les coûts.

3Développer la collecte de proximité*

Accessible, visible et économe, la collecte de proximité présente de nombreux avantages, notamment une gestion

plus souple des volumes d’emballages.

4Mettre en place la séparation à la source

Favoriser la séparation par l’habitant des métaux et plastiques d’un côté et des papiers-cartons de l’autre,

ceux-ci ayant un coût de traitement très compétitif.

5Étendre la collecte de proximité

pour le verre En supprimant progressivement la collecte

de verre en porte-à-porte, qui concerne toujours 17 % de la population.

2 QUESTIONS À

Philippe Moccand Directeur Collecte et tri, Eco-Emballages

En quoi la modernisation de l’organisation industrielle de la collecte et du tri est-elle indispensable ? Nous accompagnons depuis 25 ans les différents acteurs dans la mise en place d’un dispositif de collecte et de tri efficace. Pour simplifier, celui-ci a été pensé à l’origine pour trier les bouteilles et flacons en plastique. Nouveaux plastiques, plus de tri dans les grandes villes : la collecte sélective doit évoluer pour répondre à cette croissance des volumes à venir. Notre objectif est de permettre cette évolution tout en maîtrisant les coûts. Pour cela, nous devons moderniser les centres de tri qui ne sont plus adaptés. En amont, il s’agit de trouver le meilleur dispositif de collecte et de pré-collecte. C’est en anticipant et en agissant de façon homogène sur l’ensemble de ces leviers que les collectivités locales seront en mesure de maîtriser les coûts.

Comment Eco-Emballages va-t-il œuvrer pour implanter ces changements dans les territoires ? Grace à une politique d’investissements et de R&D, qui se concrétisera par des mesures d’accompagnement : nous lancerons dans les prochaines années plusieurs vagues d’appels à projets auprès des collectivités locales sur la collecte et le tri. Pour effectuer cette modernisation, notre présence opérationnelle et locale sera le moteur de cette transformation. C’est en proposant des marges de manœuvre réalistes que nous faisons adhérer les collectivités locales à cette transformation.

*Collecte de proximité : les habitants apportent leurs emballages jusqu’aux conteneurs publics dédiés, situés à proximité des habitations.

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Avec plus d’un million de tonnes de déchets produits par an et seulement 20 % triés et recyclés, les performances de tri des Parisiens, pourtant en croissance rapide, sont inférieures à celles des grandes métropoles européennes. L’une des raisons est qu’environ 300 000 Parisiens n’ont pas accès au tri dans leur immeuble, en particulier dans le bâti ancien très dense. C’est dans ce contexte que le concept trilib’ a été imaginé par Eco-Emballages, en partenariat étroit avec la Ville de Paris, comme un outil pour rendre l’accès au tri intuitif et immédiat tant pour les Parisiens que pour les Franciliens et les touristes.

Fin 2016, Eco-Emballages a proposé à la Ville de Paris de lancer une expérimentation « à taille réelle » avec 40 stations trilib’ réparties dans quatre arrondissements, le 2e, 13e, 18e et 19e. Ces « îlots de recyclage » sont pensés comme des espaces de tri modulaire, collectant 5 flux différents : verre, plastique/métal/briques alimentaires, papier/cartons, grands cartons et textile. Après 4 mois d’exploitation, les résultats montrent que trilib’ a trouvé son public : chaque station trilib’ permet de collecter plus de 15 tonnes d’emballages par an, soit l’équivalent du tri sélectif effectué par 500 Parisiens pendant un an.

Cas pratique

Chiffres clés

84 % des Français ont adopté la collecte de proximité

pour le verre.

91 centres de tri de petite taille

(moins de 150 000 habitants).

50 % d’utilisation du service de collecte quand elle

est hebdomadaire.

• Un équipement trilib’ dessert 500 habitants en moyenne• Des quantités qui progressent, avec une tendance

annuelle d’environ 15 tonnes/station • Deux fois plus de plastiques et métaux

que dans la collecte en porte-à-porte à Paris• Deux fois moins d’erreur de tri (10 % pour trilib’

contre 20 % en moyenne sur Paris) • Après 5 mois d’exploitation, pas de problème grave

de vandalisme ni de fonctionnement.

À Paris, les stations trilib’ valorisent le tri en cœur de ville

D’autres collectivités ont rejoint le programme pilote d’Eco-Emballages sur la collecte de proximité en trois flux. Elles font le choix de la collecte de proximité et de la séparation Papier-Carton / Plastique-Métal / Verre. Près de 700 conteneurs de tri ont été installés dans des territoires et des contextes très différents : à Amiens à l’occasion de l’extension des consignes de tri plastiques

(300), à Annonay dans les rues escarpées de cette ville ardéchoise (180), à Blois, connue pour ses nombreux bâtiments

classés (60), ainsi que dans les Landes (70) et en Gironde (50) où l’habitat est plus dispersé. À Paris ou ailleurs, la se n s i b i l i sat i o n a c c o m p a g n e l e s évolutions de dispositif (passage en collecte de proximité, ajout de points tri ou évolution des consignes) pour inciter à un geste de tri plus intense : appli guide du tri ou flyer papier pour bien assimiler les consignes et les nouveaux emplacements des points tri, affichage urbain et dans les transports, et dans les zones à fort potentiel. Rendez-vous fin 2017 pour un premier bilan.

Cas pratique

À Paris et ailleurs, la collecte de proximité en trois flux prend de l’ampleur

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FA I R E D E N O S D É C H E T S

D E S R E S S O U R C E S

En 25 ans, une grande majorité des Français a adopté le tri des emballages. Il est indispensable que leur geste soit respecté et que les matériaux récupérés soient valorisés au maximum. Pour cela, Eco-Emballages a comme préoccupation principale de collecter le plus d’emballages possible et d’améliorer leur recyclage et les débouchés pour cette matière recyclée.

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Plus de tonnes d’emballages

recyclées et de ressources

préservées

C’est le résultat de toutes les actions menées à chaque étape de la chaîne du recyclage. Au cours de l’agrément,

la progression a été constante et concerne tous les matériaux. Le verre franchit la barre symbolique des 2 millions de tonnes recyclées. Et le papier-carton connaît la plus forte hausse. À eux deux, ces matériaux représentent plus des 3/4 des tonnages recyclés. Au cœur de notre projet pour l’agrément 2018-2022, le doublement du recyclage des emballages en plastique.

DES RESSOURCES PRÉSERVÉES, DES POLLUTIONS ÉVITÉESC’est un fait, notre action collective préserve les ressources naturelles en évitant les émis-sions de gaz à effet de serre ; et ce, aussi bien en amont de la production des emballages grâce à l’éco-conception (et notamment la réduction à la source) qu’en aval, grâce au recyclage.

RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

2 millions de tonnes de CO2 évitées

chaque année grâce au recyclage

3,3 millions de tonnes d’emballages

recyclées en 2016

Métaux

+ 14 kt

Cartons et Briques

+ 176 kt

Verre

+ 127 kt

Matériaux extraits des ordures ménagères résiduelles

+ 7 kt

Plastiques

+ 51 kt

Tonnage 2016

3 344 ktTonnage 2010

2 969 kt

Une progression de 13% des tonnages recyclés entre 2010 et 2016

+ 375 kt (+13%)

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Le projet plastique Agir sur toute la chaîne pour doubler le recyclage

des emballages en plastique

Chaque année, plus d’un million de tonnes d’emballages en plastique sont mises sur le marché. Et chaque

année, seules 230 000 tonnes sont recyclées. Comment expliquer cet écart ?

Lors de la mise en place du dispositif français de collecte sélective et de tri des emballages en 1992, seules des filières de recyclage des bouteilles et flacons commençaient à émer-ger et les consignes de tri ont été limitées à cette catégorie qui représente une petite moitié du gisement des emballages en plas-tique.

Au regard des progrès techniques et indus-triels enregistrés depuis 25 ans, on estime que la majeure partie du gisement des emballages en plastique pourrait mainte-

EXTENSION DES CONSIGNES DE TRI

Phase 12012-2014

3,7 millionsde Français

15,1 millionsde Français

67 millionsde Français

Phase 22015-2016

Phase 32017-2022

En 2022, les Français pourront trier tous leurs emballages

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nant être potentiellement recyclée. Dans ce nouveau contexte, l’extension des consignes de tri à tous les emballages attendue par l’ensemble des acteurs depuis des années devient envisageable.

Cette extension des consignes de tri à tous les emballages peut permettre de doubler les tonnages de plastique recyclés d’ici 2030, tout en augmentant aussi le recyclage des autres matériaux et en améliorant l’impact environ-nemental du dispositif.

Pour atteindre ces objectifs, il est à la fois nécessaire de développer les débouchés et d’améliorer la recyclabilité du gisement. C’est pourquoi les recycleurs et les entreprises travaillent sur des programmes de recherche & développement dans les domaines du tri, du recyclage et de l’éco-conception afin de réaliser les progrès techniques nécessaires.

Démarrée en 2011, l’extension des consignes de tri pilotée par Eco-Emballages permet aujourd’hui à 15 millions de Français de trier tous leurs emballages, y compris les emballages en plastique autres que bouteilles et flacons. Les 185 collectivités et les opérateurs concernés ont permis de dégager des enseignements et des recommandations précieux pour la suite du projet.

Il est nécessaire de développer les débouchés

et d’améliorer la recyclabilité du gisement.

Le plastique recyclé, nouvelle matière première

En novembre 2016, Danone a communiqué une ambitieuse politique Emballage par laquelle l’entreprise souhaite aller plus loin dans l’approvisionnement en matériaux durables, avec l’objectif d’utiliser au moins 25 % de PET recyclé dans les bouteilles en plastique pour l’eau et les boissons d’ici à 2020.

Une démarche d’éco-conception également investie par L’Oréal. Pour exemple, la gamme Biosource de Biotherm, avec l’intégration de 25 % de plastique recyclé dans les flacons, en complément d’un allègement des emballages, permettant d’économiser 11 tonnes de plastique par an, et d’une optimisation des emballages de transports, permettant une économie de 480 palettes par an.

AGIR SUR L’AMONT

ÉTUDE PRÉALABLE DE FAISABILITÉ

100 % DE LA POPULATION

2009

2010-

2014

2015-

2016

2017-

2022

APPELS À PROJETSAMONT1 ET 2

Amélioration de la recyclabilité des emballages

en plastique

• 1ère expérimentation

• Extension des consignes de tri pour 3,7 millions

d’habitants

Appel à projetsRecyclage et Valorisation

1, 2 et 3

• Bilan Environnemental

• Baromètre du geste de tri

• Étude de marchédu recyclage

des plastiques en France et en Europe

• Étude sur la recyclabilité des emballages

• Plan de relance Plastique

• Extension à 15,1 millions d’habitants

Appel à projetsRecyclage

et Valorisation 4

AGIR SUR LES TERRITOIRES

AGIR SUR L’AVAL

ÉTUDES COMPLÉMENTAIRES

AMÉLIORERLA RECYCLABILITÉDES EMBALLAGES

EN PLASTIQUE

TESTER EN GRANDEUR RÉELLE L’EXTENSION DES

CONSIGNES DE TRI

IDENTIFIER ET DÉVELOPPER LES DÉBOUCHÉS

(RECYCLAGE ET VALORISATION)

ANALYSES TECHNIQUES,

ÉCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTALES

Chiffres clés

25 millions d’euros investis

par Eco-Emballages et l’ADEME

entre 2009 et 2014

91,7 millions d’euros consacrés

au projet Plastique entre 2014 et 2017

+ 2 kg/hab/an de films

et pots/barquettes en plastique recyclés

17 000 tonnes d’emballages

en plastique recyclés en plus en 2016

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Un projet à 4 dimensions

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RETOUR SUR 1992 - 2015 FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?

Le Projet MétalAméliorer le tri de l’aluminium

Aujourd’hui, 100 % de l’aluminium est recyclable. Pourtant, seule-ment 41 % de ce métal est actuellement recyclé. Après 4 ans de recherche dans 4 centres de tri pilotes, le Projet Métal est né en

2014, par un accord signé le 12 février entre Eco-Emballages, l’Association des Maires de France, le CELAA et le Fonds de dotation pour le recyclage des petits aluminiums créé par Nespresso.

L’OBJECTIF ? Équiper les centres de tri afin de capter les petits objets et emballages métalliques.

COMMENT RECONNAÎTRE UN PETIT OBJET EN ALUMINIUM ? Plus petit et plus souple, il sert parfois d’opercule ou de bouchon, quand il n’est pas assimilé à un emballage sous forme de cap-sule ou en feuille d’aluminium. Le gisement est estimé à 60 000 tonnes par an. Bonne nouvelle : les centres de tri modernisés permettent une augmentation de 50 % du tonnage d’aluminium recyclé. Fin 2016, 17 centres de tri couvrant plus de 8 millions d’habitants sont équipés pour capter les petits emballages en aluminium.

PAR AN ET PAR HABITANT

D’EMBALLAGES EN ALUMINIUM DE PETITES DIMENSIONS OU LÉGERS

À RECYCLER

60 000TONNES

+10CANETTES

+50PETITS

EMBALLAGES

Le Projet Métal en chiffres

DÉVELOPPER LE RECYCLAGE DES EMBALLAGES EN ALUMINIUM

41% 60 %

ÉQUIPÉS FIN 2016

D’HABITANTS CONCERNÉS

17CENTRES DE

TRI

8MILLIONS

L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU RECYCLAGE DE L’ALUMINIUM EST EXTRÊMEMENT POSITIF : RECYCLÉ, C’EST 95 % D’ÉCONOMIE D’ÉNERGIE PAR RAPPORT À L’UTILISATION DE MATIÈRE PREMIÈRE.

LE PROJET MÉTALAméliorer le tri de l’Aluminium

issu de lA collecte sélective

Arnaud Deschamps Directeur général, Nespresso France

« Dès 2008, Nespresso a mis en place son propre circuit de recyclage des capsules usagées. Aujourd’hui, avec plus de 5 500 points de collecte, 9 consommateurs Nespresso sur 10 sont assurés de pouvoir déposer leurs capsules usagées dans un lieu proche de leur domicile. Pour aller plus loin, nous avons co-créé en 2009 la 1re filière de recyclage des petits emballages métalliques en France, avec le CELAA. Depuis, notre entreprise co-finance cette filière avec Eco-Emballages. Notre ambition est claire : collecter et recycler 100 % de nos capsules grâce au développement d’une filière complète de tri, de recyclage et de valorisation, qui profitera à tous les petits emballages en aluminium et en acier. »

Les standards du dispositif français garantissent la qualité des matériaux émanant des centres de tri. Ils permettent aussi d’en pérenniser les débouchés. Dans ce contexte, Eco-Emballages assure un suivi au niveau national. Notre objectif est clair : maintenir l’efficacité de la filière, avec des matériaux en adéquation avec les processus de recyclage.

POUR ATTEINDRE CET OBJECTIF :• Des « standards matériaux » sont mis en place par l’ensemble

des acteurs du dispositif, critères minimaux de qualité contrac-tuels entre collectivités et repreneurs ;

• Les repreneurs doivent s’assurer individuellement du respect des standards de chaque lot repris dans le cadre de leurs relations contractuelles ;

• Des analyses qualité sont effectuées par des bureaux d’étude mandatés par Eco-Emballages. Elles visent à évaluer au niveau national la qualité des flux de matériaux triés en centre de tri, et sont synthétisées dans l’observatoire de la qualité.

Pour améliorer la qualité des balles de plastique triées, nous proposons également aux centres de tri des méthodologies d’autodiagnostic. Ces méthodes, que nous avons testées, ont été développées en lien avec Valorplast, Arcelor et les opérateurs. Elles permettent aux opérateurs d’analyser facilement la pureté des matériaux en sortie de centres de tri. L’objectif est de donner aux centres de tri une analyse rapide et simple de leur production pour éviter les indésirables, les retours camion ou une diminution du prix de rachat des matières.

En 2016, nous avons par ailleurs accompagné une étude co-financée avec l’ADEME et Arcelor sur la prise en compte de l’acier dans les centres de tri et l’identification des bonnes pratiques pour maximiser le captage et la qualité des emballages en acier dans les centres de tri.

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Garantir que chaque tonne triée est recyclée

Sophie GenierResponsable Recyclage et Marchés, Eco-Emballages

« Le rôle d’Eco-Emballages est de mettre en relation l’ensemble des différents acteurs et de faire émerger les bonnes pratiques à tous les maillons de la chaîne. Nous publions ainsi chaque année l’observatoire de la qualité, qui fait un point à date sur les niveaux de qualité observés par matériau. Si l’on constate des écarts dans certains centres de tri, notre rôle est alors de les accompagner et mettre en place ensemble un plan d’actions. »

S’ASSURER DE LA DESTINATION DES EMBALLAGES TRIÉS En 25 ans, la filière de recyclage a pris une ampleur considérable, au fur et à mesure que les tonnages et les débouchés du recyclage se sont développés. C’est pourquoi Eco-Emballages a mis en place une équipe dédiée qui suit au quotidien les transferts, des centres de tri aux usines de recyclage.Connaître l’origine et la destination de chaque tonne recyclée est essentiel, pour valider la rémunération de la collectivité qui l’a produite et pour garantir la robustesse de la filière. Chaque tonne recyclée fait l’objet d’un certificat de recyclage transmis à Eco-Emballages, qui assure le suivi et le contrôle de la traçabilité de ces matériaux.

 Qualité 

 Traçabilité 

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FAIT MARQUANT 2016 FOCUS 2016 ET DEMAIN ?RETOUR SUR 1992 - 2015

Les centres de tri « nouvelle génération »

A vec l’extension des consignes de tri, les centres de tri ont un double défi à relever : l’augmentation du volume

des emballages triés par habitant, et la diversité grandissante des emballages avec l’apparition de films, pots et barquettes en plastique.

C’est pourquoi la nouvelle génération de centres de tri doit faire preuve d’une capacité de tri plus élevée, mais aussi d’une mécanisation plus aboutie. Avec à l’horizon, la perspective de fournir aux recycleurs de plus grandes quantités de matière, et de bonne qualité.

DES CENTRES DE TRI MOINS NOMBREUX MAIS PLUS PERFORMANTSPour impulser cet élan de modernisation, 36 centres de tri sélectionnés en 2015 dans le cadre du Plan de relance du tri et du recyclage ont investi plus de 100 millions d’euros en 2016

pour s’adapter au tri des films, automatiser le tri des différentes résines et en préservant les conditions de travail. Ces projets ont été soutenus par Eco-Emballages à hauteur de 18 millions d’euros.Parallèlement à ces projets de modernisation, 9 p r o j e t s s u p p l é m e n t a i r e s o n t é t é sélectionnés en 2016 et permettront de démontrer la faisabilité et la pertinence de nouveaux types de centres de tri. Le coût total de ces projets s’élève à 166 millions d’euros, avec un engagement de participation d’Eco-Emballages à hauteur de 25 millions d’euros.

Par ailleurs, la modernisation des centres de tri entraine une augmentation de leur taille et par conséquent une diminution de leur nombre : plus grands, plus performants, plus économiques et avec de meilleures conditions de travail… La clé de la réussite de cette transformation ? Un fort niveau d’adhésion par l’ensemble des acteurs.

2010

260 centres de tri

2016

203 centres de tri

2022

120/130 centres de tri

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4 CENTRES DE PROXIMITÉ

en mesure de trier 15 000 tonnes/an en moyenne

de collecte multi-matériaux, situés dans les départements de l’Allier

(Chezy), de l’Aude (Carcassonne), des Alpes-de-Haute-Provence (Manosque) et du Lot (Catus).

1 CENTRE DE TRI SPÉCIALISÉ dans le tri du flux « non fibreux »

issu d’une collecte séparée « fibreux/non fibreux », d’une

capacité de 20 000 tonnes/an, basé à La Ferrière,

en Vendée, et pouvant traiter l’ensemble de la population

vendéenne.

4 CENTRES DE TRI

DE GRANDE TAILLE, en mesure de trier

60 000 tonnes/an de collecte multi-matériaux, situés dans

les Bouches-du-Rhône (Les Pennes-Mirabeau), l’Ille-et-Vilaine (Le Rheu), l’Oise (Villiers Saint-Paul) et le Rhône

(Rilleux-la-Pape).

Une nouvelle génération de centres de tri pilotes

À l’heure actuelle, 9 projets pilotes sont à différentes phases de réalisation : certains opérationnels depuis fin 2016, les autres en phase d’étude. Ils préfigurent la nouvelle génération de centres de tri qui sera bientôt étendue à l’ensemble du territoire français :

Au total, Eco-Emballages s’est engagé à investir 43 millions d’euros pour créer ces 9 centres de tri et moderniser 36 centres de tri. L’objectif est clair : plus de matériaux triés, plus de recyclage, à des coûts maîtrisés. Automatisés,

équipés de machines de tri optique… la modernisation des centres de tri est aussi l’occasion d’améliorer les conditions de travail des trieurs, en limitant, entre autres, le nombre de gestes qu’ils effectuent.

COVALDEM Carcassonne (11)

TRIVALIS La Ferrière (85)

PAPREC TRIVALO Le Rheu (35)

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GouvernanceEco-Emballages est une société anonyme à but non lucratif. Elle permet à ses clients d’assurer leur obligation de contribuer financièrement au recyclage des emballages ménagers dans le cadre de la Responsabilité Élargie des Producteurs (REP).

LE CAPITAL SOCIAL EST DÉTENU PAR 23 ACTIONNAIRES QUI NE PERÇOIVENT PAS DE DIVIDENDES.

Qui dirige Eco-Emballages ?

Eco-Emballages est une société anonyme. La Présidence du Conseil d’administration est exercée par Philippe-Loïc Jacob depuis le 8 septembre 2009. La Direction Générale est exercée par Jean Hornain depuis le 2 mai 2016.

LE COMITÉ DE DIRECTION AU 27 AVRIL 2017 :Jean Hornain, Directeur Général Sandra Chapart, Directrice Ressources HumainesStéphanie Cocquet, Directrice CommunicationFrançois Demeure dit Latte, Directeur Finance et Gestion, Directeur Général d’AdelpheNicolas Furet, Directeur Affaires PubliquesSophie Legay, Directrice Opérations RégionalesCarlos de Los Llanos, Directeur RecyclageAntoine Robichon, Directeur Clients & Marketing

71,7 %Producteurs et importateurs

(Ecopar notamment)

20,4 %Acteurs de la reprise et du recyclage

7,9 %Sociétés de distribution & fabricants d’emballages

207 collaborateurstravaillent au sein d’Eco-Emballages en 2016

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LE CONSEIL D’ADMINISTRATION Au 27 avril 2017, le Conseil d’Administration se compose de dix-huit administrateurs dont un administrateur indépendant, six censeurs et un censeur d’État. Le Conseil d’Adminis-tration accueille également un invité perma-nent.

ADMINISTRATEURS• Philippe-Loïc JACOB, Président du

Conseil d’Administration• Vincent ABELLO, Directeur Exécutif

de Carrefour Marchandises• Association Nationale des Industries

Alimentaires (ANIA), représentée par son Vice-Président, Thierry GAILLARD

• Cécile BELIOT ZIND, Directrice Générale Danone Eaux France et Benelux

• Benoist BERTON, Directeur des Affaires Publiques de Coca-Cola Entreprise

• Catherine BRECHIGNAC, (Administrateur indépendant), Secrétaire Perpétuel de l’Académie des Sciences

• Denis CANS, Président de Nestlé Waters France

• Guillaume DARRASSE, Directeur Général Délégué de Système U Centrale Nationale

• Olivier DESFORGES, Président du Conseil d’Administration d’Ecopar

• Raymond DOIZON, Président de la Société d’Investissements Financiers et Industriels groupe Fleury Michon

• Fédération des Entreprises du Commerce et de la Distribution (FCD), représentée par son Délégué Général, Jacques CREYSSEL

• Inter Emballage S.A., représentée par son Président, Jacques BORDAT

• Noël MANGIN, Délégué Général de Revipac

• Michel NALET, Directeur Général Communication & Relations Extérieures du groupe Lactalis

• Georges ORTOLA, Président du Conseil d’Administration d’Adelphe

• Bertrand de SENNEVILLE, Directeur Général des Relations Sociales de L’Oréal

• Jean TORCHIA, Directeur Programmes Western Europe de Mondelez International SAS

• Marc VERMEULEN, Président de Kronenbourg

CENSEURS• A.F.E.D (Association Française des Embouteilleurs Distributeurs), représentée par son Délégué Général, Michel-Laurent PINAT• F.I.A.C (Fédération françaises des Industries d’Aliments Conservés), représentée par Pierre SIFFLET • ILEC (Institut de Liaisons et d’Études des industries de Consommation) représenté par son Directeur Général, Richard PANQUIAULT• Association NET V&S France, représentée par Patrick DESCHAMPS• Patrice ROBICHON• Syndicat des fabricants de biscuits et gâteaux de France, représenté par Pierre-Alain LAINE

CENSEUR D’ÉTAT• Dominique VIEL, Haut fonctionnaire chargé du développement durable au sein du Ministère du Redressement productif et du Ministère du Commerce et du Tourisme, a assuré la fonction de Censeur d’État jusqu’au 27 avril 2016.• Caroline MONTALCINO, Chef de mission du Contrôle général économique et financier de la mission Écologie et développement durable, a été nommée Censeur d’État à compter du 27 avril 2016.

INVITÉ PERMANENT• Michel FONTAINE, Président du Conseil National de l’Emballage

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TRAVAUX DU CONSEIL D’ADMINISTRATION EN 2016Le Conseil d’Administration s’est réuni sept fois durant l’année 2016. L’assiduité des admi-nistrateurs, exprimée par le taux de présence à ces réunions, a été de 80,8 %.Il a examiné et débattu des sujets récurrents relevant de sa compétence, à savoir notam-ment la stratégie de la société (REP, optimi-sation du dispositif, tarif Eco-Emballages, recyclage des matériaux etc.), le contrôle de sa mise en œuvre, la revue détaillée de l’acti-vité, l’approbation du budget annuel et de ses révisions, la revue de la situation financière, l’approbation annuelle de la politique de ges-tion de trésorerie et l’examen régulier de la situation de trésorerie, l’arrêté des comptes annuels, les questions liées à la gouvernance, etc.En 2016, ses travaux ont notamment porté sur le suivi du plan d’actions pour la relance du recyclage, sur les orientations de la société pour les agréments 2017 et 2018-2022, ainsi que sur le projet de rapprochement de la société avec la société Ecofolio.

COMITÉS SPÉCIALISÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONPlacés sous l’autorité du Conseil d’Adminis-tration, des comités spécialisés et permanents sont chargés, dans leurs domaines respectifs, de préparer ses travaux et de lui faire des recommandations, pour débats et décisions du Conseil d’Administration. Au 27 avril 2017, ces comités sont :

• Le Comité d’Audit : ce comité est prin-cipalement compétent pour l’examen des comptes sociaux, le suivi des procédures de

contrôle interne et de gestion des risques, et le suivi de la relation entre la société et le com-missaire aux comptes. Il est composé des administrateurs ou représentants d’adminis-trateur suivants : Jacques CREYSSEL, Michel NALET, Georges ORTOLA et Bertrand de SENNEVILLE, qui en assure la présidence. Le censeur d’État et le commissaire aux comptes sont invités permanents de ce comité. Le comité s’est réuni cinq fois en 2016. • Le Comité Matériaux & Embal-lages : ce comité est compétent pour l’exa-men des projets avec les fabricants d’emballages, les industriels des matériaux et les acteurs du recyclage final et de la valorisa-tion, pour une meilleure prévention, une éco-conception plus efficace, et un recyclage optimal des matériaux d’emballages mis en marché ; l’étude des évolutions techniques et technologiques des matériaux, des emballages et de leurs procédés de transformation ainsi que pour l’étude des conséquences éventuelles de ces évolutions sur le dispositif et pour le modèle économique d’Eco-Emballages ; et en matière de définition des matériaux et des emballages et de leur chaîne coûts/bénéfices en relation avec le Conseil National de l’Em-ballage. Ce comité n’intervient pas dans les modalités de fonctionnement de la reprise des matériaux. Le comité est composé des admi-nistrateurs ou représentants d’administrateur suivants : Jacques BORDAT, Philippe-Loïc JACOB, Noël MANGIN, Jean TORCHIA et Benoist BERTON, qui en assure la présidence. Assistent également à ce comité, en qualité d’invité permanent, les représentants ci-après des secteurs de l’emballage et des matériaux d’emballage : Mostafa ABOULFARAJ, Cathe-rine KLEIN et Catherine JUNG, ainsi que le

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Président du Conseil National de l’Emballage, Michel FONTAINE. Le comité s’est réuni trois fois en 2016.

• Le Comité des Nominations et des Rémunérations : ce comité est compétent en matière de sélection, de détermination et de contrôle de la politique de rémunération des mandataires sociaux de la société et de sa filiale (Présidents du Conseil d’Adminis-tration, directeurs généraux, administrateurs etc.) ainsi que des membres du Comité de direction de la société. Il est composé des administrateurs ou représentants d’admi-nistrateurs suivants : Thierry GAILLARD, Philippe-Loïc JACOB, Bertrand de SENNE-VILLE et Olivier DESFORGES, qui en assure la présidence. Le comité s’est réuni six fois en 2016. • Le Comité Recherche & Dévelop-pement : ce comité est compétent pour la fixation des objectifs du programme de recherche et développement ; pour l’établis-sement de coopérations et partenariats avec des acteurs du monde de la recherche, et pour l’établissement du budget annuel dédié à la recherche et au développement. Le comité assure par ailleurs la sélection des projets de recherche et développement ainsi que le suivi et l’évaluation des projets en cours. Il est com-posé des administrateurs ou censeur sui-vants : Raymond DOIZON, Philippe-Loïc JACOB, Patrice ROBICHON, et Catherine BRECHIGNAC, qui en assure la présidence. Il s’est réuni deux fois en 2016. Assiste éga-lement à ce comité, en tant qu’invité perma-nent, le Président du Conseil National de l’Emballage, Michel Fontaine.

• Le Comité en charge de la Straté-gie et de l’Agrément : ce comité est compétent en matière de projets et d’axes stratégiques ainsi que pour la recherche de pistes de réflexion et de propositions dans le cadre des renouvellements d’agrément. Il est composé des administrateurs et des représen-tants d’administrateurs et de censeur sui-vants : Cécile BELIOT ZIND, Jacques BORDAT, Catherine BRECHIGNAC, Jacques CREYSSEL, Olivier DESFORGES, Georges ORTOLA, Patrice ROBICHON, Bertrand de SENNEVILLE et Philippe-Loïc JACOB, qui en assure la présidence. Le comité s’est réuni quatre fois en 2016.

Résultats analytiques

Le chiffre d’affaires 2016 s’élève à 657,8 M€, en baisse de 41,9 M€ soit -6 % par rapport à 2015. Il est consti-

tué, d’une part, des contributions des clients au titre de l’exercice 2016 s’élevant à 653,7 M€ et, d’autre part, de régularisations sur les exercices antérieurs pour 4,0 M€.

Les coûts de la prestation de Collecte Sélective augmentent de 19,5 M€ par rapport à 2015. L’augmentation des tonnes recyclées (+2,7 %) et le déploiement croissant de la démarche SDD dans les collectivités locales expliquent cette variation.

L’augmentation de 2,6 M€ des Actions Eco-Emballages en 2016 est liée à la mise en œuvre de nouvelles expérimentations sur l’apport volontaire notamment, et au déploie-ment des actions sur la collecte sélective hors domicile.

Les charges liées aux actions de sensibilisation baissent de 2,7 M€ par rapport à 2015, en raison notamment de l’absence de dotation à la provision ADEME en 2016 du fait d’une campagne de sensibilisation inter-filières non réalisée.

La poursuite du Plan de Relance du Recyclage génère une charge de 75,4 M€ en 2016, dont 40,8 M€ sur le Plan Plastique, 32,0 M€ sur le Plan d’Amélioration de la Collecte, 1,9 M€ sur le Plan de mobilisation sur le geste de tri et 0,7 M€ sur le Plan d’amélioration de la connaissance des coûts.

Les charges de structure sont maintenues à 4 % des charges d’exploitation.

L’augmentation de +3 % (+18,9 M€) des sou-tiens aux collectivités entre 2015 et 2016 est composée de trois facteurs :

• Un effet volume avec l’augmentation des tonnes recyclées, notamment de papier / carton, de bouteilles et flacons plastiques, et de verre : +9,3 M€;

• Un effet prix lié au Soutien à la Performance (SPR) : +7,1 M€;

• Un impact SDD total (majoration DOM-COM compris) : +2,5 M€.

Adelphe : un accompagnement spécifique Adelphe, filiale d’Eco-Emballages, a été créé en 1993 par le secteur des Vins et Spiritueux. À travers le dispositif de collecte de tri et de recyclage, elle assure la Responsabilité Élargie du Producteur (REP), des entreprises de ce secteur et de celles du Médicament ; deux secteurs dont la mise sur le marché des produits est soumise à de fortes contraintes réglementaires. La spécificité d’Adelphe au sein d’Eco-Emballages réside dans sa connaissance des particularités des métiers de ses entreprises adhérentes et dans les réponses adaptées qu’elle leur apporte, aussi bien au plan administratif qu’en matière d’éco-conception et de sensibilisation au geste de tri des emballages.

68

Chiffre d’affaires 604,0 53,8 657,8Contrats avec les collectivités locales -539,6 -55,8 -595,4Gestion du Contrat pour l’Action et la Performance -7,1 -1,8 -8,9Reprise des matériaux -21,4 -1,4 -22,8Contrats avec d’autres acteurs de la collecte sélective -2,6 0,0 -2,6Coût de la prestation de collecte sélective -570,7 -59,0 -629,7Actions Eco-Emballages -6,9 -0,1 -7,0Actions de Sensibilisation -8,0 -0,3 -8,3Total coûts associés au dispositif -585,6 -59,4 -645,0Plan de Relance du Recyclage -69,5 -5,9 -75,4Charges de structure -31,4 -0,7 -32,1Total charges d’exploitation -686,5 -66,0 -752,5

Résultat d’exploitation -82,4 -12,3 -94,7Résultat financier 0,6 0,2 0,8Résultat exceptionnel 0,0 0,0 0,0Impôts sur les sociétés 0,9 0,1 1,0Participation 0,0 0,0 0,0Variation de provision pour charges futures 81,0 12,0 92,9Résultat Net 0,0 0,0 0,0

En M€Eco-Emballages

2016Adelphe

2016Consolidé

2016

Soutien au service de la collecte sélective (Scs=Tus + Taa) 340,9 346,6 5,7 2 %

Soutien à la performance (Spr) 127,3 136,1 8,8 7 %

Soutien à l’action de la sensibilisation 26,3 26,9 0,6 2 %(Sas=Tsc + Tsa)

Soutien aux autres valorisations (Sav=Tum+Tvo+Tce+Tesc) 69,6 70,9 1,3 2 %

Soutien au développement durable (SDD) 14,5 17,0 2,5 17 %

Soutien majoration DOM-COM 1,2 1,2 0,0 -2 %

Soutien TOTAL 579,8 598,7 18,9 3%

En M€Réel

2015*ARC

2016**Variation

Compte de résultat analytique

Soutiens au titre de l’année 2015 et 2016 par type de soutiens

%

*données révisées lors de l’arrêté des comptes 2016 ** données de l’arrêté des comptes 2016

69

Plus de

50 000 entreprises sont adhérentes à Eco-Emballages et Adelphe.

Chiffres clés2016

Répartition du gisement d’emballages contribuant par type de matériaux

(en milliers de tonnes) :

ENTREPRISES

GISEMENT CONTRIBUANT :

4,9 millions de tonnes

Autres 31 (0,6 %)

Verre 2 329 (47,6 %)

Acier 269 (5,5 %)

Aluminium 70 (1,5 %)

Papier/Carton autre que brique 1008 (20,6 %)

Briques 76 (1,5 %)

Bouteilles et flacons 472 (9,6 %)

Autres emballages en plastique 643 (13,1 %)

654 millions d’eurosde contributions au titre de l’année 2016.

Les emballages ménagers représentent

1,4 % de la production totale de déchets en France*.

* C

hiffr

es c

lés

des

déch

ets

2016

- A

DEM

E

70

collectivités locales sous contrat

Soit

99,8 % des Français ayant accès à un dispositif de collecte.

En 2016, le recyclage a permis d’éviter l’émission de

2,1 millions de tonnes de CO2

Taux de recyclage par matériau :

Acier

Aluminium

Papier/Carton autre que brique

Briques

Bouteilles et flacons

Autres emballages en plastique

Verre

120 %

43 %

65 %

51 %

56 %

3 %

86%

% en 2015

117 %

39 %

66 %

47 %

54 %

1 %

84 %

% en 2016

PERFORMANCES

COLLECTIVITÉS BÉNÉFICES ENVIRONNEMENTAUX

47,6 kg

4 352 tonnes

d’emballages évitées en 2016 grâce aux actions de réduction déclarées par les entreprises.

964

Les Français trient en moyenne Soit

3,334 millions de tonnes d’emballages ménagers.

16,5 kg d’emballages en papier-carton, acier, aluminium et plastique

15,1 millions de Français peuvent trier tous leurs emballages grâce à l’extension des consignes de tri à tous les emballages en plastique.

31,1 kg d’emballages en verre

d’emballages ménagers par habitant et par an dont :

OBJECTIF : 100 % des Français en 2022

68 % DE TAUX DE RECYCLAGE

EN 2016

71

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