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ENTREPRISES DU 10 AU 16 DÉCEMBRE 2018 – N° 8655 5 - LA GAZETTE DU MIDI - www.forumeco.com Agenda Conférence sur les Fablabs le 19 décembre à TBS A la recherche d'innovation perpétuelle, certaines entreprises font le pari de donner les moyens à leurs employés de concrétiser leurs idées en dotant leurs locaux de FabLabs, ces nouveaux laboratoires de fabrication numérique où l’on dessine, prototype et crée en petite série ce qui sera peut-être le produit de demain. Mais les Fablabs sont-ils vraiment utiles dans le développement de projets innovants? Que trouve-t- on dans un fablab et que peut-on y faire ? Quels sont les gains pour les entreprises numériques ? Afin de répondre à ces questions, la tribu MiT UP de TBS animera une soirée le 11 décembre à 19 heures dans les locaux de TBS sur le campus Lascrosses. L’occasion de débattre de ces problématiques avec les Fablab managers de Thales Alenia Space, Assystem et de la DGA, puis d’échanger autour d’un cocktail dînatoire. Inscription à l’adresse suivante : https ://conferen cefablab.tbs-alumni.com. L abellisée « Entreprise du patrimoine vivant » depuis 2012, La Nau- celloise mitonne avec talent tradition et modernité, tripous à l’an- cienne mais aussi tripes de veau ou de bœuf, pâtés de campagne ou jambonneaux. Depuis 52 ans, cette entreprise familiale n’a cessé de se réin- venter pour régaler une clien- tèle historique tout en s’adap- tant aux nouvelles tendances. Une recette gagnante pour cette PME de 25 salariés gérée depuis trois générations par la famille Savy. L’histoire démarre en 1966, à Naucelle. Cette année-là, le boucher-charcutier Charles Savy remporte le grand prix national du tripou, à Rodez, véritable référence à l’époque. Désormais synonyme d’excel- lence, l’enseigne de l’artisan aveyronnais se fait rapide- ment connaître. « Le démar- rage a été favorisé par le développement rapide du tourisme vert et du camping à la ferme, né à Naucelle, raconte son petit-fils, Charles- Pierre, aujourd’hui à la tête de l’entreprise. Cette cuisine identitaire de qualité a vite connu un beau succès, ampli- fié par les restaurants et bras- series de la diaspora aveyron- naise à Paris ». En 1972, un premier atelier est aménagé à Naucelle pour développer la société gérée par Charles Savy et son fils. L’activité, toujours plus impor- tante, entre dans une nouvelle dimension en 1989, avec la construction d’une usine sur le site actuel de Naucelle-gare, où l’entreprise de conserves dispose d’un atelier moderne de 2 200 m 2 . ` ENTRE IDENTITÉ ET NOUVELLES SAVEURS Le savoir-faire de la Naucel- loise, qui réalise aujourd’hui un CA de 2,5 M€, a largement dépassé les frontières de l’Aveyron et même de la région. Les conserves et plats cuisinés sont commercialisés sur place, en vente directe, mais aussi en épiceries fines, restaurants, en moyenne dis- tribution, par internet et même un peu à l’export. Des produits qui restent toujours très appréciés dans les bon- nes adresses de la capitale. Et si la marque véhicule le bon goût du terroir, elle sait se diversifier et toucher de nou- velles clientèles. « Tripous et tripes restent à la mode, même s’il y a ceux qui en raffolent et les autres, avance Charles Savy. C’est un marché de niche très spécifique, nous devons à la fois conserver l’identité de cette spécialité du pays et séduire tous ceux, de plus nombreux, en recherche de nouvelles saveurs. Nous res- tons des artisans même si nous disposons de moyens industriels, nous fabriquons des produits naturels, sans colorants ni additifs. On fait ce qu’on a dans les tripes. » Au menu de La Naucelloise, innovation, nouvelles recet- tes, diversification et une cer- tification qualité en cours, Iso 22 000. La gamme s’élargit en permanence : tripous bio, aux cèpes ou au safran, tripous d’agneaux aux pois chiches ou à l’estragon, tête de veau en bocal, sauce ravigote, ou encore des mini-tripous, « les tapas aveyronnais », à la carte du café Bras, à Rodez. La Naucelloise invite le public à découvrir son histoire au travers d’un circuit de visite et d’un petit musée. « Le patri- moine est vivant, ici, pas de marketing, nous aimons mon- trer ce qu’on est, et d’où l’on vient », assure Charles Savy. Marc Pouiol Agroalimentaire. Spécialiste des tripous, cette vieille dame au bon goût du terroir a su se réinventer en permanence. À 52 ans, l’entreprise familiale fait preuve d’un bel appétit pour séduire de nouvelles clientèles. La Naucelloise, le terroir et l’excellence dans les tripes DR Actualités Record de collecte pour Wiseed dans le crowdfunding immobilier La plateforme toulousaine de financement participatif Wiseed a annoncé le 5 décembre avoir atteint, la première, le montant de 100 Mcollectés en France pour des projets immobiliers. Comme le souligne l’entreprise, celle-ci a financé « plus de 220 projets immobiliers au total, dont 65 en 2018 avec un rendement moyen proposé de 9,35 % par an. Près de 100 projets comptant pour plus de 40 Mde fonds remboursés en immobilier, soit un rendement net de pertes de 9,06 % » ; Wiseed ayant néanmoins eu à déplorer « une seule sortie négative ayant donné lieu à une perte totale, soit un taux de défaut de 0,44 % en volume et 0,48 % en valeur ». Pour la société, il ne fait pas de doute que « les particuliers confirment leur intérêt pour la finance alternative. En effet sur le premier semestre 2018, ils ont investi 208 M(en hausse de 36 % par rapport au premier trimestre 2017) et 52 % de cette collecte concernait le secteur immobilier ». Quant à Wiseed elle-même, « avec près de 150 Mlevés tous secteurs confondus, la plateforme capte près de 15 % d’un marché qui a franchi le seuil d’1 Mdcollecté depuis ses débuts. Dans l’immobilier, Wiseed représente entre 25 % et 30 % du marché à lui seul ». Les lauréats du prix Marco Polo 2018 Le 29 novembre dernier s’est déroulée à l’hôtel de Région à Toulouse, la cérémonie de remise des prix Export Marco Polo 2018, qui récompense les projets des entreprises à l’export. L’événement a eu lieu en présence de Nadia Pellefigue, vice-présidente de la Région Occitanie, en charge du développement économique, de Xavier Piérard, secrétaire général du comité des Conseillers du commerce extérieur de la France (CEE), en charge de l’animation du réseau France et de Marc Brouant, président du comité Occitanie des CEE. Cette année, trois entreprises ont été distinguées, dont tout d’abord Val Software, société implantée à Blagnac et dirigée par Alain Rabary, qui conçoit et développe des logiciels de gestion pour les centres de formation et qui, dans le cadre du Prix Export Marco Polo, souhaitait s’implanter sur le marché allemand. Deuxième lauréat, la Société Cmultiserv, basée au Soler, près de Perpignan, une jeune entreprise dirigée par Cyril Marcer. Elle est spécialisée dans le facility management, à savoir la maintenance chez le professionnel sur tous corps d’état du second œuvre du bâtiment. C’est le marché du Canada qui a été choisi avec la création d’une filiale locale. Enfin, un prix Marco Polo a également été attribué à Uwinloc, elle aussi basée à Blagnac et dirigée par Eric Cariou. Elle est spécialisée dans la conception d’une étiquette de géolocalisation sans pile, dotée d’une puce électronique à ultrabasse consommation qui se recharge grâce aux ondes électromagnétiques ambiantes. La start-up toulousaine a souhaité quant à elle pénétrer le marché britannique. Chaque entreprise lauréate bénéficiera des compétences d’un(e) étudiant(e) en commerce international qui mènera à bien la mission de prospection sur place, de l’appui des Conseillers du commerce extérieur d’Occitanie et du pays dans lequel se déroulera la mission, ainsi que d’une dotation de 10 000 pour financer les frais de l’étudiant, et un billet d’avion à destination du pays ciblé. Lancement du projet Inspire à Toulouse Le 4 décembre a eu lieu à l’hôtel de Région la première rencontre scientifique autour du projet d’Institut pour la prévention, le vieillissement en santé et la médecine réjuvénative (Inspire). Il vise à promouvoir le vieillissement en bonne santé, c’est-à-dire « le processus de développement et de maintien des capacités fonctionnelles qui permet aux personnes âgées d’accéder au bien-être » au sens de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il s’inscrit ainsi dans la prévention de la dépendance qui concernera 618 millions de personnes à l’horizon 2050. Inspire repose sur le partenariat entre l’Université Toulouse III- Paul Sabatier, le CHU de Toulouse et l’Inserm auxquels s’associent des partenaires publics et privés dont la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, l’Agence régionale de santé (ARS) et les collectivités territoriales de la Haute-Garonne. Porté par le professeur Bruno Vellas et le professeur Louis Casteilla, le projet scientifique propose un nouveau modèle de vieillissement fondé sur des approches de recherche et de soins innovantes en vue de permettre une augmentation de l’espérance de vie sans incapacité. Plus concrètement, les défenseurs d’Inspire proposent la mise en place, sur le site de Langlade à Toulouse, d’un bio-campus (recherche, soins et innovations) hospitalier, académique et industriel de visibilité mondiale. Une équipe pluridisciplinaire de plus de 600 professionnels experts pourraient travailler de concert pour créer : - une approche biologique intégrative du vieillissement, centrée sur les interactions entre les cellules stromales, immunitaires et le métabolisme aux fins d’identifier des biomarqueurs prédictifs de perte fonctionnelle, des cibles thérapeutiques et de développer des stratégies régénératives; - un changement radical dans l’approche préventive de la recherche et des soins; - une transformation numérique de la recherche biomédicale par un environnement digital intelligent dès le domicile afin d’accélérer les découvertes scientifiques associées. Dans ce cadre, le projet Inspiré intégrera, d’une part, la création d’une école internationale consacrée au vieillissement en bonne santé – au service des seniors, des chercheurs, des professionnels de santé et des familles – et, d’autre part, le développement d’un écosystème unique de laboratoires et d’entreprises dédiés au vieillissement en bonne santé de type « Silver economy valley ». DR Comme deux autres lauréats, Val Software (Blagnac) a reçu le prix Export Marco Polo.

ENTREPRISES - La Naucelloise · 2019. 1. 22. · DU 10 AU 16 DÉCEMBRE 2018 – N° 8655 ENTREPRISES 5 - LA GAZETTE DU MIDI - Agenda Conférence sur les Fablabs le 19 décembre à

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ENTREPRISESDU 10 AU 16 DÉCEMBRE 2018 – N° 8655 5

- L A G A Z E T T E D U M I D I -

www.forumeco.com

AgendaConférence sur les Fablabs le 19 décembre à TBSA la recherched'innovation perpétuelle,certaines entreprises fontle pari de donner lesmoyens à leurs employésde concrétiser leurs idéesen dotant leurs locaux deFabLabs, ces nouveauxlaboratoires de fabricationnumérique où l’ondessine, prototype et créeen petite série ce qui serapeut-être le produit dedemain. Maisles Fablabs sont-ilsvraiment utiles dans ledéveloppement de projetsinnovants ? Que trouve-t-on dans un fablab et quepeut-on y faire ? Quels sontles gains pour lesentreprises numériques ?Afin de répondre à cesquestions, la tribu MiT UPde TBS animera une soiréele 11 décembre à 19 heuresdans les locaux de TBS surle campus Lascrosses.L’occasion de débattre deces problématiques avecles Fablab managers deThales Alenia Space,Assystem et de la DGA, puisd’échanger autour d’uncocktail dînatoire.Inscription à l’adressesuivante : https ://conferencefablab.tbs-alumni.com.

Labellisée « Entreprisedu patrimoine vivant »depuis 2012, La Nau-celloise mitonne avectalent tradition et

modernité, tripous à l’an-cienne mais aussi tripes deveau ou de bœuf, pâtés decampagne ou jambonneaux.Depuis 52 ans, cette entreprisefamiliale n’a cessé de se réin-venter pour régaler une clien-tèle historique tout en s’adap-tant aux nouvelles tendances.Une recette gagnante pourcette PME de 25 salariés géréedepuis trois générations parla famille Savy.

L’histoire démarre en 1966,à Naucelle. Cette année-là, leboucher-charcutier CharlesSavy remporte le grand prixnational du tripou, à Rodez,véritable référence à l’époque.Désormais synonyme d’excel-lence, l’enseigne de l’artisanaveyronnais se fait rapide-ment connaître. « Le démar-rage a été favorisé par le développement rapide dutourisme vert et du campingà la ferme, né à Naucelle,raconte son petit-fils, Charles-Pierre, aujourd’hui à la tête del’entreprise. Cette cuisine

identitaire de qualité a viteconnu un beau succès, ampli-fié par les restaurants et bras-series de la diaspora aveyron-naise à Paris ».

En 1972, un premier atelierest aménagé à Naucelle pourdévelopper la société géréepar Charles Savy et son fils.L’activité, toujours plus impor-tante, entre dans une nouvelledimension en 1989, avec laconstruction d’une usine surle site actuel de Naucelle-gare,

où l’entreprise de conservesdispose d’un atelier modernede 2200 m2.

`ENTRE IDENTITÉ ET NOUVELLES SAVEURS

Le savoir-faire de la Naucel-loise, qui réalise aujourd’huiun CA de 2,5 M€, a largementdépassé les frontières de l’Aveyron et même de larégion. Les conserves et platscuisinés sont commercialiséssur place, en vente directe,

mais aussi en épiceries fines,restaurants, en moyenne dis-tribution, par internet etmême un peu à l’export. Desproduits qui restent toujourstrès appréciés dans les bon-nes adresses de la capitale. Etsi la marque véhicule le bongoût du terroir, elle sait sediversifier et toucher de nou-velles clientèles. « Tripous ettripes restent à la mode, mêmes’il y a ceux qui en raffolent etles autres, avance Charles

Savy. C’est un marché de nichetrès spécifique, nous devonsà la fois conserver l’identité decette spécialité du pays etséduire tous ceux, de plusnombreux, en recherche denouvelles saveurs. Nous res-tons des artisans même sinous disposons de moyensindustriels, nous fabriquonsdes produits naturels, sanscolorants ni additifs. On faitce qu’on a dans les tripes. »

Au menu de La Naucelloise,innovation, nouvelles recet-tes, diversification et une cer-tification qualité en cours, Iso22000. La gamme s’élargit enpermanence: tripous bio, auxcèpes ou au safran, tripousd’agneaux aux pois chiches ouà l’estragon, tête de veau enbocal, sauce ravigote, ouencore des mini-tripous, « lestapas aveyronnais », à la cartedu café Bras, à Rodez.

La Naucelloise invite lepublic à découvrir son histoireau travers d’un circuit de visiteet d’un petit musée. « Le patri-moine est vivant, ici, pas demarketing, nous aimons mon-trer ce qu’on est, et d’où l’onvient », assure Charles Savy.

Marc Pouiol

Agroalimentaire. Spécialiste des tripous, cette vieille dame au bon goût du terroir a su se réinventer enpermanence. À 52 ans, l’entreprise familiale fait preuve d’un bel appétit pour séduire de nouvelles clientèles.

La Naucelloise, le terroir et l’excellence dans les tripesDR

ActualitésRecord de collecte pourWiseed dans lecrowdfunding immobilierLa plateforme toulousaine definancement participatif Wiseed aannoncé le 5 décembre avoiratteint, la première, le montant de100 M€ collectés en France pour desprojets immobiliers. Comme lesouligne l’entreprise, celle-ci afinancé « plus de 220 projets immobiliers au total,dont 65 en 2018 avec unrendement moyen proposé de9,35 % par an. Près de 100 projets comptant pour plus de40 M€ de fonds remboursés enimmobilier, soit un rendement netde pertes de 9,06 % »; Wiseedayant néanmoins eu à déplorer« une seule sortie négative ayantdonné lieu à une perte totale, soitun taux de défaut de 0,44 % envolume et 0,48 % en valeur ». Pourla société, il ne fait pas de douteque « les particuliers confirmentleur intérêt pour la financealternative. En effet sur le premiersemestre 2018, ils ont investi208 M€ (en hausse de 36 % parrapport au premier trimestre 2017)et 52 % de cette collecte concernaitle secteur immobilier ». Quant àWiseed elle-même, « avec près de150 M€ levés tous secteursconfondus, la plateforme capteprès de 15 % d’un marché qui afranchi le seuil d’1 Md€ collectédepuis ses débuts. Dansl’immobilier, Wiseed représenteentre 25 % et 30 % du marché à luiseul ».

Les lauréats du prix Marco Polo 2018Le 29 novembre dernier s’estdéroulée à l’hôtel de Région àToulouse, la cérémonie de remisedes prix Export Marco Polo 2018,

qui récompense les projets desentreprises à l’export. L’événementa eu lieu en présence de NadiaPellefigue, vice-présidente de laRégion Occitanie, en charge dudéveloppement économique, deXavier Piérard, secrétaire généraldu comité des Conseillers ducommerce extérieur de la France(CEE), en charge de l’animation duréseau France et de Marc Brouant,président du comité Occitanie desCEE. Cette année, trois entreprisesont été distinguées, dont toutd’abord Val Software, sociétéimplantée à Blagnac et dirigée parAlain Rabary, qui conçoit etdéveloppe des logiciels de gestionpour les centres de formation etqui, dans le cadre du Prix ExportMarco Polo, souhaitait s’implantersur le marché allemand. Deuxièmelauréat, la Société Cmultiserv, basée

au Soler, près de Perpignan, unejeune entreprise dirigée par CyrilMarcer. Elle est spécialisée dans lefacility management, à savoir lamaintenance chez le professionnelsur tous corps d’état du second

œuvre du bâtiment. C’est lemarché du Canada qui a été choisiavec la création d’une filiale locale.Enfin, un prix Marco Polo aégalement été attribué à Uwinloc,elle aussi basée à Blagnac etdirigée par Eric Cariou. Elle estspécialisée dans la conceptiond’une étiquette de géolocalisationsans pile, dotée d’une puceélectronique à ultrabasseconsommation qui se rechargegrâce aux ondesélectromagnétiques ambiantes. Lastart-up toulousaine a souhaitéquant à elle pénétrer le marchébritannique. Chaque entrepriselauréate bénéficiera descompétences d’un(e) étudiant(e)en commerce international quimènera à bien la mission deprospection sur place, de l’appuides Conseillers du commerce

extérieur d’Occitanie et du paysdans lequel se déroulera lamission, ainsi que d’une dotationde 10000 € pour financer les fraisde l’étudiant, et un billet d’avion àdestination du pays ciblé.

Lancement du projetInspire à ToulouseLe 4 décembre a eu lieu à l’hôtelde Région la première rencontrescientifique autour du projetd’Institut pour la prévention, levieillissement en santé et lamédecine réjuvénative (Inspire). Il vise à promouvoir levieillissement en bonne santé,c’est-à-dire « le processus dedéveloppement et de maintiendes capacités fonctionnelles quipermet aux personnes âgéesd’accéder au bien-être » au sensde l’Organisation mondiale de laSanté (OMS). Il s’inscrit ainsi dansla prévention de la dépendancequi concernera 618 millions depersonnes à l’horizon 2050.Inspire repose sur le partenariatentre l’Université Toulouse III- Paul Sabatier, le CHU de Toulouseet l’Inserm auxquels s’associentdes partenaires publics et privésdont la Région Occitanie /Pyrénées-Méditerranée, l’Agencerégionale de santé (ARS) et lescollectivités territoriales de laHaute-Garonne. Porté par leprofesseur Bruno Vellas et leprofesseur Louis Casteilla, le projetscientifique propose un nouveaumodèle de vieillissement fondésur des approches de recherche etde soins innovantes en vue depermettre une augmentation de

l’espérance de vie sans incapacité.Plus concrètement, les défenseursd’Inspire proposent la mise enplace, sur le site de Langlade àToulouse, d’un bio-campus(recherche, soins et innovations)hospitalier, académique etindustriel de visibilité mondiale.Une équipe pluridisciplinaire deplus de 600 professionnels expertspourraient travailler de concertpour créer:- une approche biologiqueintégrative du vieillissement,centrée sur les interactions entreles cellules stromales,immunitaires et le métabolismeaux fins d’identifier desbiomarqueurs prédictifs de pertefonctionnelle, des ciblesthérapeutiques et de développerdes stratégies régénératives;- un changement radical dansl’approche préventive de larecherche et des soins;- une transformation numériquede la recherche biomédicale parun environnement digitalintelligent dès le domicile afind’accélérer les découvertesscientifiques associées.Dans ce cadre, le projet Inspiréintégrera, d’une part, la créationd’une école internationaleconsacrée au vieillissement enbonne santé – au service desseniors, des chercheurs, desprofessionnels de santé et desfamilles – et, d’autre part, ledéveloppement d’un écosystèmeunique de laboratoires etd’entreprises dédiés auvieillissement en bonne santé detype « Silver economy valley ».

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Comme deux autres lauréats, Val Software (Blagnac) a reçu le prix Export Marco Polo.