2
EHESS Entretiens avec Monseigneur Escriva de Balaguer Review by: E. P. Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 29 (Janvier-Juin 1970), p. 208 Published by: EHESS Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41618740 . Accessed: 16/06/2014 21:43 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie des religions. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.2.32.141 on Mon, 16 Jun 2014 21:43:37 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Entretiens avec Monseigneur Escriva de Balaguer

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Entretiens avec Monseigneur Escriva de Balaguer

EHESS

Entretiens avec Monseigneur Escriva de BalaguerReview by: E. P.Archives de sociologie des religions, 15e Année, No. 29 (Janvier-Juin 1970), p. 208Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/41618740 .

Accessed: 16/06/2014 21:43

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected].

.

EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie desreligions.

http://www.jstor.org

This content downloaded from 185.2.32.141 on Mon, 16 Jun 2014 21:43:37 PMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

Page 2: Entretiens avec Monseigneur Escriva de Balaguer

ARCHIVES DE SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

le nombre de séminaristes, de religieux, de religieuses. 3) le texte , présenté sous forme de cahier séparé pour être mis en regard des cartes, est publié en cinq langues. Il fournit une brève notice sur l'évolution politique et religieuse des pays.

En réalité, cet Atlas n'est pas un atlas de l'Eglise catholique comme l'indique le sous- titre, mais un atlas des institutions, évêchés, séminaires. L'ampleur de l'entreprise explique des erreurs de détail comme, par exemple, en France la mention de grands séminaires fermés depuis plusieurs années. Il eût été souhaitable qu'une représentation cartogra- phique de la population catholique fût tentée pour donner une image de toute l'Eglise. D'ailleurs les notices concernant les Eglises locales auraient gagné à ne pas contenir de jugements de valeur.

M. V.

206 Entretiens avec Monseigneur Escriva de Balaguer. Paris, Sepal, 1969, 206 p.

Huit interviews du fondateur de Y Opus Dei (Arch., 27, n° 91). On sait les controverses suscitées par cet « Institut séculier », et le malaise que provoque l'aura de discrétion entretenue sur ses activités, malgré la trans- parente simplicité de ses principes. Sans le chercher, la brève introduction contribuera probablement à nourrir ce malaise. Elle insiste sur l'importance de l'Institut à la fois en tant que phénomène pastoral et phéno- mène sociologique, dont témoigne son effectif actuel : cinquante mille membres appartenant à près de soixante-dix pays. Mais sur le rôle, elle en reste à des généralités allusives : outre l'apostolat exercé à titre individuel « dans toutes les structures temporelles », il y a « les apostolats que dirigent les membres de l'Asso- ciation, avec la collaboration et l'aide de beaucoup d'autres personnes, à travers le monde entier ». Œuvres à finalité religieuse, mais accomplies, par des prêtres et des laïcs, « dans l'ordre professionnel et laïque », occupant a une place marquante dans la vie de l'Eglise et de la société civile », enfin « ouvertes sans aucune discrimination aux adeptes de tous les credos religieux et de toutes les idéologies » (p. 6). On souligne «l'esprit surnaturel et la cordialité humaine » du fondateur, son « sens du pluralisme », son « amour de la liberté », qui se traduit conjointement par un attache- ment tenace à son idéal et par « le don inépui- sable de comprendre et de coexister ».

La pensée de Mgr Escriva sur les prêtres- ouvriers confirme cette impression (p. 16-18) : affection pour les hommes, respect pour leur

opinion, mais désaccord sur le fond. « Le minis- tère du prêtre assure suffisamment par lui- même une présence légitime, simple et authen- tique... Le personnage classique du prêtre- ouvrier appartient maintenant au passé ». Son Institut préfère une autre voie : des ingénieurs- prêtres, des médecins-prêtres, des ouvriers- prêtres, c'est-à-dire des hommes qui ont tra- vaillé avant de recevoir le sacerdoce et qui, éventuellement, continuent de travailler, mais mus par de tout autres considérations. «Je n'en connais aucun qui ait jugé nécessaire - pour se faire écouter et estimer de la société civile, parmi ses anciens collègues et compa- gnons - de s'approcher des âmes en tenant en main une règle à calcul, un stéthoscope ou un marteau pneumatique. Il est vrai que parfois ils exercent - d'une manière compa- tible avec les obligations de l'état clérical - leur profession ou leur métier respectifs. Cepen- dant aucun d'eux ne pensent que cela soit nécessaire pour s'assurer une «présence dans la société civile », mais bien pour d'autres motifs... » On pourra penser que le désaccord est plus fermement affirmé qu'il n'est claire- ment élucidé, et qu'à la limite, la diversité de l'intention s'accommode assez bien d'une similitude d'apparence.

E .P.

207 Eurich (Nell). Science in Utopia. A Mighty Design. Cambridge, Harvard University Press, 1967, 332 p.

Quel est le statut fait à la science dans la tradition utopique ? Et corrélativement, quel est l'impact de ce statut sur celui de la religion ? Les questions étant telles, il était normal que l'A. prenne comme domaine central de son investigation la constellation utopique dominée par l'émergence des sciences au XVIIe siècle. Cette constellation est donc celle formée par Francis Bacon et sa Nouvelle Atlantide , Valentin Andreae et sa République Christia - nopolitaine , Campanella et sa Cité du Soleil (ce sont là les « nouveaux utopistes », p. 103- 144), dont les messages scientifiques sont étu- diés avec le plus grand détail. D'autres étoiles mineures sont intégrées à l'analyse : Samuel Hartlib et son Royaume de Macarie , Comenius et son projet de Pansophie , Abraham Cowley, autre utopiste de la recherche scientifique, R.H. et J. Glanwill, deux « continuateurs » de Nouvelles Atlantides, tous plus ou moins pionniers de collèges visibles ou invisibles qui auraient fait de l'utopie baconienne écrite une utopie post-baconienne pratiquée. A travers les textes abondants de cette popu- lation d'utopistes, nous est suggérée la lente

208

This content downloaded from 185.2.32.141 on Mon, 16 Jun 2014 21:43:37 PMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions