EQUIPIER SECOURS ROUTIER - SDIS,83

S E R V I C E D E P A R T E M E N T A L D ’ I N C E N D I E E T D E S E C O U R S D U V A R - G R O U P E M E N T F O R M A T I O N

Formation équipier SPV

Module secours routier Equipier secours routier

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FORMATION EQUIPIER DE SAPEUR-POMPIER VOLONTAIRE

MODULE SECOURS ROUTIER

EQUIPIER SECOURS ROUTIER

Fascicule stagiaire

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SOMMAIRE

1. Conduite générale d’une opération de secours routier

1.1 Généralités sur les opérations de secours routier Page 5

1.2 Protection, calage et balisage Page 15

1.3 La conception des véhicules Page 301.4 Désincarcération Page 37

1.5 Cas particuliers liés à l’énergie des véhicules Page 461.6 Cas particuliers liés à la nature des véhicules et aux

circonstances Page 55




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1 Conduite générale d’une opération de secours routier

1.1 Généralités sur les opérations de secours routier. � Principaux facteurs d’accidents Un accident, des causes Les accidents et la gravité de leurs conséquences s’expliquent par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, aux conditions de circulation, aux secours… Les facteurs humains, en particulier, apparaissent dans plus de 90% des accidents corporels. Certains facteurs sont relevés systématiquement par les forces de l’ordre après qu’un accident a eu lieu : alcoolémie, choc contre un obstacle fixe, conditions météorologiques etc. D’autres facteurs (et non des moindres) ne sont pas systématiquement recherchés car difficiles à déterminer avec précision : vitesse, fatigue, somnolence, distraction, téléphone au volant, distances de sécurité… Enfin, d'autres facteurs liés au comportement, à l'état du véhicule ou à celui des infrastructures, entrent également en jeu. Liste non exhaustive de facteurs relevés dans les accidents (Pour l'année 2012, sauf indication contraire ; ces mêmes données ne sont pas encore connues pour 2013.) Conduite sous influence de l’alcool L’alcoolémie positive d’un conducteur est présente dans les accidents causant

30,9% des tués sur la route.

Vitesse excessive Selon les estimations des forces de l’ordre, les excès de vitesse sont la cause principale d’au moins 25% des accidents mortels.

Distance de sécurité L’intervalle de sécurité entre deux véhicules doit être au minimum de 2 secondes. Or, dans la circulation, moins de 50% des véhicules respectent cette règle. Les collisions par l’arrière et en chaîne occasionnent 6,1% des tués de la route et 16,4% des blessés.

Défaut de ceinture / casque 21% des tués dans les véhicules n’avaient pas leur ceinture au moment de l’accident. Le port systématique de la ceinture permet de diviser par 2 le risque d'être tué en cas d'accident. D’autre part, 6% des usagers tués en deux-roues motorisés n’avaient pas de casque.

Téléphone au volant Ce facteur n’est pas comptabilisé dans les statistiques d’accidents. Le taux d’infraction (usage d’un téléphone tenu en main) est, en 2011, de 2% pour les automobilistes, et encore plus fréquent dans les véhicules utilitaires. Téléphoner au volant multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel.

Présence d’un obstacle fixe (arbre, véhicule stationné, glissières, mur, poteau, panneau de signalisation, bordure de trottoir, fossé etc.)

Facteur présent pour les accidents occasionnant 43% des tués. Protéger les usagers des arbres et poteaux situés à proximité immédiate de la chaussée permettrait d’épargner de nombreuses victimes.




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Fatigue et somnolence au volant La cause "malaise fatigue" apparaît dans 8% des accidents mortels sur

l'ensemble du réseau. C’est même l’un des principaux facteurs d’accidents sur les autoroutes. Ce risque apparaît de jour comme de nuit.

Conduite sous influence du cannabis Les tests relatifs aux stupéfiants appliqués aux victimes d'accidents sont en cours de déploiement et de perfectionnement Les contrôles réalisés en 2012 montrent que 14,5% des décès surviennent dans des accidents impliquant un conducteur consommateur de stupéfiant. Conduire après avoir consommé du cannabis multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. Le risque est multiplié par 14 en cas de consommation conjointe de cannabis et d’alcool.

Conduite sans permis / avec permis inadapté / sans assurance

Facteur présent pour les accidents occasionnant 4 % des tués (en 2011).

Source : http://www.preventionroutiere.asso.fr

� Types de véhicules Les véhicules légers Les contraintes auxquelles sont soumises ces véhicules lors des accidents sont principalement les suivantes : Tension, flexion, torsion, compression La déformation suite à un choc, entraîne une réaction mécanique, on parlera de points dur et points élastiques. Il faut en premier supprimer les points élastiques pour éviter les retours de coupe puis utiliser les points durs comme points d’appui. Si ces derniers n’existent pas il faut les créer.

Choc frontal La déformation du compartiment moteur et des principaux renforts de l’habitacle avec déclenchement de tous les systèmes de sécurité passive rendent la découpe plus difficile.

Choc latéral Choc très dangereux pour les passagers, c’est celui ou l’habitacle subit le plus de déformation. Il faudra privilégier l’abordage côté opposé.




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Retournement Le véhicule repose généralement sur le toit. Il présente un écrasement et rend l’accès aux victimes très difficile pour les sauveteurs.

Ecrasement Le calage sera la partie la plus importante lors de ce type d’intervention, des étais seront utilisés pour faciliter la manœuvre, mais également le relevage à l’aide d’une grue peut s’avérer indispensable.

Les véhicules lourds La diversité des situations d’accident impliquant des véhicules lourds entraîne des mesures particulières. Lors de désincarcérations, en plus de la hauteur du véhicule, des matériaux plus épais et donc plus résistants sont mis en causes. L’utilisation d’outils de grande puissance sera indispensable. Les poids lourds Comme pour les véhicules légers, les cabines de camions ont évolué et on y trouve des organes de sécurité comparables, airbag, montants renforcés etc… La hauteur de la cabine demandera l’utilisation d’échelles ou de plateformes, le calage se fera à la cabine mais aussi à la remorque. Lors de la reconnaissance à l’intérieur de l’habitacle ne pas oublier la couchette. Il faudra penser au coupe circuit, au réservoir de carburant contenant plusieurs centaines de litres de gas-oil, la cargaison peut également avoir une influence (transport de matières dangereuses, animaux, etc.)




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Les autobus et autocars Se sont des véhicules dits lourds qui ont la particularité d’avoir une partie haute très vulnérable en cas d’accident. Le principal problème lors d’accident de ce type de véhicule est la quantité et la gravité des victimes. Conduite à tenir La stabilisation et le calage du véhicule sont primordiaux, ensuite il faut favoriser les accès les plus faciles : portes, fenêtres, issues de secours situées sur le toit. La recherche des personnes sera faite à l’extérieur et surtout dans toutes les parties du véhicule (toilettes, couchettes, soute à bagage, sous les sièges…) Les manœuvres de dégagement consisteront surtout à créer un couloir d’évacuation pour les victimes.

Le matériel agricole Les techniques de désincarcération sont similaires aux poids lourds, les victimes seront souvent dégagées latéralement. Deux problèmes :

� La hauteur de l’engin, � L’exiguïté des habitacles,

Les sauveteurs devront adapter les techniques à chaque cas rencontré.




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� Les différents intervenants Les sapeurs-pompiers Lors d’opération de secours routiers, les sapeurs pompiers engagent différents véhicules afin de répondre adéquate à la demande de secours.

VSAV: véhicule de secours et d’assistance aux victimes pour la prise en charge des victimes,

VSR, VIPSR ou FPTLSR : véhicules de secours routiers pour la sécurité de la zone d’intervention (balisage, calage, éclairage) et le dégagement des victimes,

FPT, FPTL, VIP ou VIPL : véhicules de lutte contre l’incendie pour la protection incendie.

VL ou VTT : véhicules de commandement, ils sont notamment utilisés par les chefs de groupe.




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Le SAMU Les SAMU sont des services médicaux hospitaliers. Implantés dans des établissements hospitaliers publics, il en existe un par département duquel il coordonne les moyens médicaux dans le cadre de l’aide médicale urgente. Il dispose d’un ou plusieurs Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) rattachés à un ou plusieurs centres hospitaliers.

Missions du SAMU Le SAMU dispose d’un Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA) qui est chargé : � d’assurer une écoute médicale permanente � de déterminer et déclencher, dans un délai le plus rapide, la

réponse la mieux adaptée à la nature des appels � de s’assurer de la disponibilité des moyens d’hospitalisation,

publics ou privés, adaptés à l’état du patient, � d’organiser, le cas échéant, le transport dans un établissement

public ou privé en faisant appel à une entreprise privée de transports sanitaires ou à un service public,

� de veiller à l’admission du patient.

Le Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) Il assure 24h/24h la prise en charge des patients, sans distinction d’âge ni de pathologie, dont l’état requiert de façon urgente des soins médicaux et de réanimation lors de détresses vitales présentes ou potentielles ; Le cas échéant, il assure le transport vers un établissement de santé apte à assurer le suivi des soins. Les véhicules du SMUR sont des Véhicules Léger Médicalisé (VLM) ou des Unités Mobiles Hospitalières (UMH). L’équipe est généralement composée d’un médecin urgentiste, d’un infirmier et d’un conducteur. Leur principale mission, la médicalisation et la stabilisation de victimes lors d’opération de secours.




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Le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) Le SDIS dispose d’un SSSM, comprenant médecins, pharmaciens et des vétérinaires, qui participe aux missions de secours et à l’aide médicale urgente. Toute l’année les infirmiers du SSSM arment des véhicules légers infirmiers (VLI) et en saison un binôme médecin / infirmier complète l’équipage de l’hélicoptère de la sécurité civile basé sur la base du Cannet des Maures, « Dragon 83 ».

VLI – Véhicule léger infirmier

Dragon 83 – Hélicoptère de la sécurité civile




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Hélicoptères De la sécurité civile, du SAMU ou de la Gendarmerie, ils permettent de réaliser le transport sanitaire rapide des victimes, d’acheminer des équipes médicales sur les lieux d’accident et atteindre rapidement les zones peu accessibles.

La gendarmerie nationale Une partie de ses missions concerne la circulation routière, et les enquêtes en cas d’accidents.

La police nationale Dans ses zones de compétences (zones urbaines), elle assure les mêmes tâches que la gendarmerie, mais n’est pas militaire.

La direction interdépartementale des routes Méditerranée (DIR MED) Les DIR sont compétentes en matière d’entretien-exploitation et d’ingénierie routière pour les routes nationales et les autoroutes sans péage restant sous la responsabilité de l’Etat après le transfert d’une partie du réseau routier national aux conseils généraux. Ses équipes assurent le balisage, le nettoyage de la chaussée et la réparation des infrastructures routières dégradées lors d’un accident sur le réseau routier national. (exemple : autoroute A50 à Toulon)




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La direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) Le service des routes est compétent en matière d’entretien-exploitation et d’ingénierie routière pour les routes départementales. Ses équipes assurent le balisage, le nettoyage de la chaussée et la réparation des infrastructures routières dégradées lors d’un accident sur le réseau routier départemental.

Les patrouilleurs VINCI/ESCOTA Ils assurent le balisage, le nettoyage de la chaussée et la réparation des infrastructures routières dégradées lors d’un accident sur le réseau autoroutier VINCI/ESCOTA (Autoroutes Esterel Côte d’Azur)

Les services de dépannage Ils assurent l’enlèvement des véhicules accidentés. Ils peuvent également concourir au levage des véhicules accidentés.

Les secouristes et les ambulanciers privés Ils peuvent être sollicités dans le cadre d’un accident de la route impliquant de nombreuses victimes, dans le cadre de la montée en puissance du dispositif ORSEC – NOVI (Nombreuses Victimes)




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� Déroulement des opérations 1. Reconnaissance Elle se fera en fonction de la nature de l’intervention, les équipiers devront rechercher les victimes en commençant par le véhicule dans toutes les parties (coffre, couchette) et dessous. Puis la reconnaissance sera élargie à un périmètre de 50 mètres a priori et voir plus suivant que le chef d’agrès le décide et selon les circonstances (victime déclarée manquante par des témoins, accident en milieu aquatique…). 2. Protection Protection des intervenants, des impliqués et des badauds contre les risques de sur accident et d’incendie par la mise en place d’un balisage règlementaire et adapté, d’un calage adéquat et de mesures permettant de prévenir et de stopper le cas échéant tout feu. (Voir ci après 1.2 Protection, calage et balisage.) 3. Abordage, bilans, gestes d’urgence La victime est à l’extérieur du véhicule Elle est éjectée ou il s’agit d’un motard, d’un cycliste ou d’un piéton. Le bilan ou les gestes de secours se font comme ils sont enseignés en formation « secours à personnes ». La victime est à l’intérieur du véhicule Dans ce cas, les techniques enseignées à l’équipier secouriste ne sont pas toutes applicables du fait de la position de la victime et de la déformation du véhicule. 4. Désincarcération (si nécessaire) 5. Dégagement, relevage des victimes 6. Reconditionnement Missions générales de l’équipe du véhicule de secours routier :




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1.2 Protection, calage et balisage. � Les différentes mesures de protection Protection des intervenants et du chantier

Il est impératif que le conducteur respecte une méthode de balisage définie par le protocole opérationnel départemental, car la voie publique reste dangereuse, même après la survenue de l’accident.

L’équipage du véhicule de secours routier sera en tenue adaptée, à savoir :

� Casque, � Veste textile � Gants cuir � Sur pantalon




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Protection incendie

• Mettre en place d’un moyen d’extinction pour prévenir l’incendie suite au choc,

• Empêcher de fumer aux abords de l’accident,

• Recouvrir de produit absorbant ou à défaut de sable les hydrocarbures répandus sur le sol,

• Débrancher la batterie en commençant par la cosse négative (noir ou vert), couper toutes les alimentations, y

compris les polyvannes G.P.L., s’il s’agit d’un véhicule équipé G.P.L.

Ces actions peuvent être entreprises de façon simultanée.




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Protection contre les risques liés aux équipements techniques des véhicules Les airbags Identification : SRS, AIRBAG, AIRBAG, SRP, SIPS BAG, SIR, HPS, IC, WC, RS…

� Eviter tout déclenchement intempestif,

� Ne pas toucher ou déformer l’ECU (boitier de gestion électronique).

� Ne jamais agir ou poser du matériel sur l’emplacement d’un airbag,

� Eviter d’être dans la zone de déploiement.

� Un airbag déployé n’est pas forcément inerte : il peut se redéclencher.

� Un airbag n’est jamais sécurisé sauf avec un dispositif de protection.

� La batterie débranchée, les dispositifs de sécurité passive ne seront désactivés qu’après plusieurs minutes (10 à 15 environ)

� Ne pas remuer le véhicule




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Les renforts structuraux Sur certains aciers, le matériel de désincarcération actuel s’avère totalement inefficace.

Avant de couper, il faut savoir ce que l’on coupe et adapter son outil.

Les batteries de traction Deux risques principaux : • Le risque incendie • Le risque électrique. Certains véhicules dits hybrides, utilitaire ou haut de gamme, disposent de faisceaux électriques présentant des risques d’électrocution

� Ne jamais agir sur les réseaux électriques des véhicules hybrides ou électriques.

� Dans un véhicule hybride ou électrique, le poids des batteries modifie la répartition des charges et donc l’équilibre du véhicule,

� Dégagement de gaz toxiques en cas de feu,

� Dégagement de vapeurs toxiques en cas de rupture de la batterie.




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Les arceaux pyrotechniques Présents uniquement dans les cabriolets, ils s’identifient par le sigle ROPS.

Interdiction d’évoluer dans la zone de déploiement des arceaux.

Les prétensionneurs Les prétensionneurs sont équipés de cartouches pyrotechniques dont la mise à feu est électronique.

Cartouche pyrotechnique

Ne jamais agir sur les emplacements des prétensionneurs.

Les vitrages Les vitrages sont en verre trempé, verre feuilleté ou en polycarbonate. (Ce dernier est incassable)

Les vitrages peuvent occasionner des coupures, Les poussières de verre peuvent occasionner des lésions oculaires et respiratoires,

La protection du personnel et des victimes doit être adaptée au vitrage, ainsi que le matériel et la technique de pose employés.




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Les générateurs de capot actif Un impact entraine la mise à feu des systèmes pyrotechniques permettant de lever le capot. Dispositif destiné aux chocs avec les piétons, il est souvent couplé à un airbag extérieur.

Ne pas poser de matériel sur le capot d’un véhicule accidenté, Ne pas effectuer de calage sur le capot.

Les vérins hydrauliques Ces types de vérins sont utilisés pour absorber les chocs (derrière les pare chocs) ou pour faciliter le maintien du capot ou du hayon.

Vérins de capot BMW. Absorbeurs de pare choc BMW

Les vérins hydrauliques peuvent être projetés an cas d’incendie ou lors de la coupe.

Les métaux Certaines parties des véhicules sont en alliages.

En cas de feu :

� Projection de métal en fusion (jusqu’à 5 mètres)

� Réaction avec l’eau d’extinction.




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Les gaz réfrigérant de climatisation ou fluide frigorigène Les gaz utilisés dans les circuits de climatisation des véhicules peuvent inflammables voir toxiques.

Eviter l’inhalation en raison de la toxicité possible de ces gaz.

Les super-condensateurs Certains véhicules de type « stop and start », sont équipés de super-condensateurs, destinés à assurer le re-démarrage du véhicule, et contenant des matières dangereuses.

S’assurer de leur intégrité après les avoir localisé.

Les pneumatiques Lors d’un feu de véhicule, les pneumatiques peuvent éclater sous l’effet de la chaleur. Cet éclatement peut générer souffle, projection et bruit important présentant des risques pour les intervenants.




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Protection contre les risques liés aux matériaux transportés Les transports de matières dangereuses présentent un risque supplémentaire en cas d’accident. Leur transport est réglementé par des textes qui imposent notamment l’apposition de panneau sur les véhicules et les colis. Panneaux sur véhicules.

Code DANGER

Code MATIERE (N°ONU ou NIP)

Si aucun numéro n’est spécifié cela signifie qu’il y a présence de différents produits et de différents risques (transports de marchandises emballées ou citernes multi cuves).

Danger principal Danger secondaire Danger subsidiaire

Danger principal 2 Gaz 3 Liquide inflammable 4 Solide inflammable 5 matière comburante ou

peroxyde organique 6 Matière toxique 8 Corrosif (caustique)

Dangers secondaire et subsidiaire 0 Pas de signification 1 Explosion 2 Emanation de gaz 3 Inflammable 5 propriétés comburantes 6 Toxicité 8 Corrosivité (Causticité) 9 Danger de réaction violente résultant de la décomposition spontanée ou de la polymérisation

Codes spéciaux

22 Gaz réfrigérés 44 Solide inflammable fondu 423 Emet des gaz inflammables

au contact de l’eau 333 Liquide spontanément

inflammable 539 Peroxydes organiques




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Substances explosives

Gaz inflammables

Gaz non inflammables, non toxiques

Gaz toxiques

Substances liquides inflammables

Substances solides inflammables

Auto-inflammables

Gaz inflammables au contact de l’eau

Matières comburantes

Peroxydes organiques

Toxiques

Susceptible de produire une infection




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Radioactif

Corrosif

Autres matières dangereuses

Substance dangereuse pour l’environnement

Haute température

Panneaux sur colis.

Jusqu’en 2015 maximum




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Depuis le 1er décembre 2010

Risques respiratoires

Irritation et toxicité

Matières corrosives

Danger pour le milieu

aquatique

Matières comburantes

Matières toxiques

Matières explosives

Matières solides inflammables

Matières gazeuses

sous pression




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� Le calage Objectif : immobiliser un véhicule dans la position ou il se trouve pour éviter tout mouvement préjudiciable pour la ou les victimes lors de la manœuvre de découpe. Attention le calage doit être effectué en priorité, avant toutes autres opérations sur ou dans le véhicule accidenté. Son but est d’empêcher toute possibilité de mouvement de ce dernier lors de la désincarcération et de la sortie de la victime. Des mouvements non contrôlés pourraient aggraver l’état de la victime. Les véhicules se trouvant dans une situation de glissement, de basculement ou de retournement, mais également en fonction du relief, devront être arrimés.

Véhicules sur les roues Pour un calage correct, trois points sont nécessaires, voir quatre quand cela est possible.

Calage 4 points

Calage 3 points




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Véhicule sur le côté ou flanc

Parer à tout basculement du côté du pavillon en calant au niveau des montants A et C, pas au niveau des futures découpes. Caler du côté châssis en étayant soit avec des étais mécaniques, soit avec des étais hydrauliques ou pneumatiques.

Mettre en tension les étais, puis les sangles. Si vos étais sont mécaniques, les sécuriser en insérant un coin sous la semelle de ces derniers. Selon la situation il sera aussi nécessaire d’étayer le côté pavillon du véhicule.

Véhicule sur le toit Caler l’espace entre l’arrière et le sol. Caler de part et d’autre du véhicule au niveau de la base du montant A.




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� Le balisage En intervention sur la voie publique, le risque de sur accident est particulièrement présent. La configuration du terrain, la visibilité, la météorologie, le jour ou la nuit et les véhicules en cause sont autant de dangers à prendre en compte pour assurer la protection des victimes, des tiers et des équipes d’intervenants. La mise en sécurité de la zone d’intervention est un préalable à toute intervention en secours routier. Afin de créer une aire de sécurité, le balisage doit être rapidement mis en place. Il est placé de façon judicieuse en fonction :

- De la configuration du terrain - Du lieu - Du jour ou de la nuit - De la météo

Il doit tenir compte des distances d’arrêt.

Les services de police et la gendarmerie, prennent en charge la régulation de la circulation ou l’établissement d’une déviation. En attendant l’arrivée des forces de l’ordre, il est parfois nécessaire de renforcer le balisage par des moyens humains, placés en sécurité et faisant des signes pour ralentir la circulation. Les matériels de balisage :

� Les cônes de Lubeck, se disposent en amont et aval de l’intervention, la distance minimum entre eux est d’un mètre.

� Le triangle de signalisation, disposé en amont et aval de l’intervention, signale grâce à ses flashes lumineux l’imminence d’un accident. Placé par un équipier correctement équipé, qui se protègera durant la mise en place derrière les infrastructures routière (glissières, muret talus, bas côté, etc.…).

� Les feux à éclats, tournants ou fixes, participent activement au balisage de la zone d’intervention.




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� Les éléments luminescents permettent d’être repérés de jour comme de nuit.

La signalisation temporaire se divise en trois catégories :




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1.3 La conception des véhicules

1.3.1 Les véhicules légers : Les nouveaux matériaux mis au point par les constructeurs d’automobile, ont modifié considérablement la désincarcération. Les points faibles des voitures et camions ont été renforcés précisément aux endroits où normalement, en cas d’accident, une découpe était réalisée, entraînant l’apparition de nouveaux outils de travail aux performances accrues.

Pavillon Hayon

Montant C

Montant B

Montant A

Bas de caisse

Zone à déformation programmée

Zone à déformation programmée

Bas de caisse




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� Les zones renforcées :

Ce sont des parties renforcées, dans les véhicules permettant une zone de survie aux occupants.

Zones renforcées Zone renforcée pour protéger les membres inférieurs

Exemple Mercedes classe C :




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� Les zones d’absorption des chocs :

Zones prévues pour absorber une partie de l’énergie au moment du choc. Elles permettent également de protéger les piétons et les deux roues, particulièrement vulnérable lors des accidents. � Les systèmes de sécurité passive :

Un airbag (de l'anglais, littéralement « sac d’air »), coussin gonflable de sécurité ou simplement coussin gonflable, est une membrane ou une enveloppe flexible, dans laquelle de l’air ou un autre gaz est très rapidement injecté par une réaction chimique explosive (perchlorate), pour la gonfler et ainsi amortir un choc. L’ECU pour Electronic Control Unit, est un boitier électronique gérant la totalité des éléments pyrotechniques de sécurité passive. Il représente donc le cerveau central des systèmes de sécurité passive. S’ils ont déclenché : pas de danger particulier, aérer le véhicule.

• Airbags frontaux :

Coussins gonflables de sécurité situés dans le volant et le tableau de bord Il existe plusieurs types de systèmes, la dernière génération prend en compte, des paramètres comme la position du siège, la sévérité de l’impact ou l’absence de ceinture de sécurité.

• Airbags latéraux : Dans les portes, les montants, dans le siège mais aussi dans le toit.




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• Prétensionneurs :

Systèmes de sécurité, couplés aux airbags, destinés à resserrer les ceintures de sécurité, sur le passager afin de le plaquer au siège. Ils sont activés lors de chocs, provocant une déformation suffisante, pour que les capteurs décident du déclenchement.

• Limiteur de décélération : Dispositifs mécanique relâchant la pression de la ceinture de sécurité lors de chocs violents. Pièces, placées en général sur l’enrouleur de ceinture en partie basse, prédécoupée qui casse lors du déclenchement des systèmes de sécurité

• Zones de déformation programmées : Pour limiter les efforts qui s’appliquent aux occupants en cas de choc, l’idée est d’en faire absorber la plus grande partie possible par le véhicule. Pour cela, il est scindé en plusieurs zones au comportement mécanique différent vis-à-vis des déformations. L’avant et l’arrière sont conçus autour de structures déformables pour jouer le rôle d’amortisseurs lors de l’impact. L’habitacle, à l’opposé, est rigidifié pour constituer un espace indéformable. Ces zones, ont augmenté les chances de survie des victimes mais compliquent le travail des sauveteurs, pour la coupe et l’écartement.

• Localisation des batteries : Logées la plus part du temps dans la cellule moteur, ont les trouvent également, dans les véhicules de nouvelles génération dans la malle arrière, dans le passage d’aile avant, sous le boîtier à fusibles, sous la banquette arrière, etc. … Il existe également des systèmes de déconnexion automatique afin de ne pas avoir à couper les câbles sans raison.




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� Dangers spécifiques :

• Les sièges : Ils comportent un certain nombre de dispositifs de sécurité pouvant être préjudiciables pour la victime lors des manœuvres de désincarcération. Il est fortement conseillé de procéder au déshabillage des garnitures de sièges. • Les montants : Ils comportent des zones de renforcement importantes. Il est impératif de libérer les ceintures de sécurité en les coupant. Les véhicules possédant des airbags rideaux dont les générateurs de gaz sont situés dans les montants, devront faire l’objet d’une attention particulière lors de la découpe. • Systèmes automatiques de protection contre les tonneaux : Ils se déploient lorsque le véhicule commence à effectuer un tonneau. Ils présentent un risque pour les sauveteurs, s’ils se déploient accidentellement lors de la désincarcération. Il faudra utiliser des systèmes de protection passifs et déconnecter au plus vite la batterie.




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1.3.2 Les véhicules lourds :

Les poids lourds Comme pour les véhicules légers, les cabines de camions ont évolué et on y trouve des organes de sécurité comparables, airbag, montants renforcés etc.…

La hauteur de la cabine demandera l’utilisation d’échelles ou de plateformes, le calage se fera à la cabine mais aussi à la remorque. Lors de la reconnaissance à l’intérieur de l’habitacle ne pas oublier la couchette. Il faudra penser au coupe circuit, au réservoir de carburant contenant plusieurs centaines de litres de gas-oil, la cargaison peut également avoir une influence (transport de matières dangereuses, animaux, etc.) � Les autobus et autocars : Sont des véhicules dits lourds qui ont la particularité d’avoir une partie haute très vulnérable en cas d’accident. Cette partie est toutefois renforcée par une série d’arceau.




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� Le matériel agricole : Les techniques de désincarcération sont similaires aux poids lourds, les victimes seront souvent dégagées latéralement. Deux problèmes : La hauteur de l’engin, L’exiguïté des habitacles, Les sauveteurs devront adapter les techniques à chacun des cas rencontrés. Souvent le matériel devra être démonté, pour accéder à la victime afin de pouvoir la dégager.




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1.4 Désincarcération

Pour mieux décrire les techniques, les montants des véhicules ont été nommés comme suit :

Les techniques présentées ci-après sont issues des procédures utilisées lors des interventions de secours routier. La désincarcération dans le cadre de ces interventions ne constitue pas le seul aspect d’utilisation des matériels de coupe et d’écartement. En effet, leur mise en œuvre peut s’avérer nécessaire pour mener à bien d’autres missions telle que :

- Forcement, déblocage de cabine d’ascenseur - Dégagement de victime en site industriel - Forcement d’ouvrants renforcés lors des incendies.

L’équipier sapeur-pompier doit connaître les possibilités et les limites d’utilisation des agrès de désincarcération qu’il est susceptible d’utiliser dans les actions qui lui ont été commandées le chef d’agrès.

Les techniques développées dans ce chapitre ne constituent pas une base réglementaire. Elles doivent être adaptées aux matériels départementaux et respecter les procédures opérationnelles locales en vigueur.

1.4.1 Ouverture de porte Véhicule sur les roues

� Objectif : Dégager un accès suffisant pour accéder à la victime en vue de sa prise en charge. Cette ouverture peut être réalisée pour un dégagement immédiat si l’état de la victime le permet. Appréciation de la difficulté : la meilleure façon pour ouvrir une porte dépendra du type et de la nature de l’accident. Rappelez-vous que la première chose à faire est de s’assurer que la serrure n’est pas bloquée, tout simplement.




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1. écraser l’aile, au niveau le plus haut du passage de roue. Un évidemment se crée au niveau des charnières de la porte

2. entailler si nécessaire avec la cisaille pour plus dégager le passage

3. rabattre le morceau sur le capot 4. engager les lames de l’écarteur entre les charnières en les attaquant une après l’autre.

Si les becs de l’écarteur ripent sur les points de départ, arrêter et repositionner l’outil. Vous pouvez aussi couper les charnières à l’aide d’une cisaille à lames courbes.




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Une alternative pour une porte complètement disloquée : utiliser l’écarteur en le positionnant sur la portière et l’ouvrir en lui faisant prendre appui contre le montant A, ceci dégage la charnière haute de la porte.

Pour éviter que l’écarteur ne pénètre dans l’habitacle, assurez vous du placement correct des becs et de l’angle de l’outil.

Ouverture par la serrure 1. Avec le pied de biche créer une amorce d’espace afin d’engager l’écarteur entre la porte et le montant. 2. Engager ensuite l’écarteur entre la porte et le montant afin de faire sauter la serrure.

Véhicule sur le toit Pincer le bas de caisse (au milieu de la portière) engager la cisaille dans l’espace que vous venez de créer, écartez en vous reprenant si nécessaire.

Toujours contrôler la porte en vous assurant qu’elle ne rentre pas en contact avec la victime, l’équipier ou le sol au risque de bouger le véhicule.




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1.4.2 Ouverture latérale sur véhicule 5 portes ou césarisation latérale. Objectif : dégager un accès pour envisager une sortie de la victime par le côté du véhicule. La manœuvre consiste à dégager les portes pour créer un espace suffisant pour effectuer la sortie. Les portes retirées, couper le montant central B et protéger les coupes.

Avant de couper le rail de toit, le montant et le bas de caisse repérer les renforts.

1.4.3 Ouverture latérale sur un véhicule à 3 portes Même objectif que précédemment avec une difficulté supplémentaire : la porte arrière est une partie rigide. Après avoir retiré la porte avant, couper le montant B en haut et en bas replier la partie restante vers le bas. 1.4.4 Dépavillonnage Objectif : dégager la structure du toit pour libérer totalement l’habitacle en vue de l’extraction des victimes. Selon la configuration du choc et des lieux de l’accident, il n’est quelque fois pas nécessaire de dépavillonner complètement le véhicule. Les autres méthodes sont :

1. Le demi-pavillon avant 2. Le demi-pavillon arrière 3. Le demi-pavillon latéral (la charnière) 4. Le demi-pavillon inversé (véhicule sur le toit)




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Quelque soit la technique employée une préparation du véhicule est indispensable.

Retrait du pavillon

Retrait du pavillon par l’avant




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Demi-pavillon avant

Demi-pavillon arrière

Demi-pavillon latéral Des cales seront disposées au sol afin de recevoir le pavillon. Attention : La position du véhicule étant précaire, le calage doit impérativement être en place avant toute manœuvre de découpe.




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Des cales seront disposées au sol afin de recevoir le pavillon

Demi-pavillon inversé

La position du véhicule étant précaire, la calage doit impérativement être en place avant toute manœuvre de découpe.

Après avoir calé l’intérieur du véhicule avec un ou deux vérins (longueur à déterminer suivant l’écrasement du toit), il suffira de pousser pour créer l’espace. L’équipier se trouvant au vérin devra surveiller sa manœuvre.

Avant de couper le rail de toit, le montant et le bas de caisse repérer les renforts.




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1.4.5 Accès aux pédales Objectif : dégager les pieds et jambes de la victime en coupant une ou plusieurs pédales. Veiller aux mouvements de la cisaille durant cette opération, et s’assurer quelle ne vienne pas au contact de la victime. 1.4.6 Relevage du tableau de bord Objectif : dégager la victime de l’emprise du tableau de bord en l’élevant. Cette technique est particulièrement recommandée lorsque la victime est coincée par l’affaissement du tableau de bord. Après avoir contrôlé l’efficacité du calage, placer le support de vérin dans l’angle de la porte, puis positionner le vérin.

Césariser le bas du tablier, attention lors de cette manœuvre s’assurer que la cisaille ne percute pas le siège, la victime ou le vérin. De plus assurez-vous que la batterie est bien débranchée et qu’il ne s’agit pas d’un véhicule GPLc car les conduites de gaz peuvent passer à cet endroit.

Ajuster le calage au fur et à mesure. Si la manœuvre doit être stoppée, s’assurer de la position correcte de la poignée du vérin, afin de ne pas reployer celui-ci par accident. En l’absence du montant central, l’écarteur peut servir d’appui au vérin.




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1.4.7 Principes de la désincarcération sur les poids lourds Objectif : créer un espace suffisant, en coupant et en écartant la cabine d’un poids lourd, afin de libérer son occupant. Parce que ces véhicules sont destinés au transport de charges lourdes, leur construction est grandement différente des véhicules légers. La difficulté majeure étant la hauteur de la cabine, le travail sur la plate-forme par une équipe entraînée est une nécessité.

Le calage est la première chose à faire, commencer par les roues avant et la cabine. Pour un semi-remorque encore attelé caler sous l’essieu arrière du tracteur afin de casser l’ensemble. Retirer , pare-brise, portes, garnitures, etc.… Procéder ensuite à la désincarcération, retirer la porte, la mise en place du vérin, couper le montant avant en haut et à sa base.

Attention aux airbags, la protection correspondante doit être mise en place. Le retrait du panneau avant peut être envisagé afin d’aider au dégagement de la victime. Dans bien des situations, il sera nécessaire de repousser la colonne de direction. Un vérin judicieusement placé permettra cette manœuvre. L’utilisation de l’écarteur, combiné avec les chaînes est une solution à envisager.




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1.5 Cas particuliers liés à l’énergie des véhicules � Les véhicules hybrides Principe : Une automobile hybride est un véhicule faisant appel à plusieurs sources d'énergie distinctes pour se mouvoir. On parle généralement de moteur hybride dans le cas de l'association d'un moteur thermique et d'un moteur électrique. Toutefois l'utilisation d'une pile à combustible dans un véhicule entraîne également son association avec un dispositif de stockage électrique réversible (super condensateur ou batterie d'accumulateurs – électrolyte très corrosif – 300 volts environ). Identification :

En 2010 près de 10 000 modèles ont été vendues en France. Aujourd’hui il existe plus de 30 modèles hybrides commercialisées en Europe.

• Audi : A6 Hybride, A8 Hybride, Q5 Hybride ; • BMW: ActiveHybrid 5, ActiveHybrid 7 ; • Cadillac : Escalade Hybrid ; • Citroën : DS5 Hybrid4 ; • Honda : Jazz Hybrid, Insight, CR-Z ; • Infiniti : M35h ; • Lexus : CT200h, GS450h, LS600h, RX 450h ; • Mercedes : Classe E 300 Hybrid, Classe S 400 Hybrid ; • Peugeot : 3008 Hybrid4, 508 Hybrid4, 508 RXH ; • Porsche : Panamera Hybride, Cayenne II Hybride ; • Toyota : Yaris HSD, Auris HSD, Prius ; • Volkswagen : Touareg II Hybride.




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Risques :

Les conduites à tenir pour couper les alimentations électriques et intervenir sur le véhicule sont définies dans les notices des constructeurs ou dans des guides d’intervention. Exemple de la Toyota Prius Modèle 1997 : Document SP Vienne 2006

� Rechercher et observer l’alimentation du véhicule.

� Couper les alimentations (attendre 5 minutes après coupure)

� Observer et dégarnir les zones concernées par la découpe pour y visualiser et y repérer les contraintes éventuelles




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� Les véhicules au GPLc Principe : Le gaz de pétrole liquéfié (GPL) est un mélange d'hydrocarbures légers stocké à l'état liquide (4 bars à 20°). Le GPL-c (GPL-carburant), utilisé comme carburant pour véhicules, est la fraction lourde du GPL, mélange à 50% de butane et de propane (Vaporisation à – 30°, LIE = 1,9, LES = 9,1) Le GPL s'adapte "naturellement" aux moteurs fonctionnant à l'essence sans plomb. De fait, si on l'injecte dans le moteur, à la place de l'essence, celui-ci continue de tourner sans problème particulier. En revanche, le GPL ne s'adapte pas aux moteurs diesels. Le véhicule fonctionne toujours en bicarburation. En effet, c'est toujours l'essence qui est utilisée pour démarrer le moteur (le GPL ne le permettant pas dans cette configuration). Au bout de quelques secondes, le GPL peut prendre le relais automatiquement, mais le conducteur du véhicule peut choisir son mode de carburation, en agissant sur un "commutateur" placé sur le tableau de bord. Les principaux aménagements apportés au véhicule sont l'adjonction d'un réservoir séparé et d'un circuit d'admission propre. Le réservoir peut être installé dans le coffre du véhicule (sous la forme d'une bonbonne cylindrique) ou se loger à la place de la roue de secours (réservoir torique).




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Identification : Recherche dans le Fichier National des Immatriculations (FNI) par les forces de l’ordre.




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Risques :

Les conduites à tenir Mesures d’urgence (INRS) : En cas de contact du liquide avec la peau : • Arroser longuement la zone atteinte à l’eau tiède pour réchauffer doucement celle ci • Envelopper la partie lésée dans un linge stérile • Demander un avis médical En cas de contact du liquide avec les yeux : • Laver immédiatement et abondamment à l’eau pendant au moins 15 minutes • Couvrir l’œil avec une compresse stérile • Demander un avis médical En cas de fuite de gaz seule : • Couper le contact • Isoler le véhicule à l’air libre, à l’écart de toute habitation • Si la fuite ne peut être étanchée facilement, disperser le nuage de gaz avec un jet d’eau pulvérisé et maintenir une zone de protection non feu d’au moins 10 mètres autour du véhicule. • Supprimer toute source d’ignition et ne toucher à aucun appareil électrique

� Couper les énergies du véhicule (batterie et polyvannes)

� Observer et dégarnir les zones concernées par la découpe pour y visualiser et y repérer les contraintes éventuelles.




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� Les véhicules au GNV Principe : Le gaz naturel pour véhicules (GNV) est constitué d'environ 97% de méthane, il s'agit du même gaz que celui distribué en France sur le réseau de GrDF (Gaz réseau Distribution France) et qui est utilisé par les particuliers pour la cuisine ou le chauffage. Le GNV est généralement stocké sous pression dans des réservoirs spécifiques à l'intérieur du véhicule (200 bars). Il est aussi possible d'utiliser du méthane produit dans des stations de méthanisation (usines de traitement des ordures ménagères, stations d'épuration, digesteurs agricoles,…). Avantage du gaz naturel : il n'est pas, ou très peu, raffiné, préparé, avant d'être mis en vente. Les voitures par contre, doivent être sérieusement modifiées pour l'accepter.

Identification :

Recherche dans le Fichier National des Immatriculations (FNI) par les forces de l’ordre.




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Risques :

Les conduites à tenir (INRS) En cas de fuite : • Ne provoquer ni flamme ni étincelle, couper les téléphones portables. • Ouvrir la trappe du capotage qui recouvre le réservoir GNV si nécessaire • Rechercher l’origine de la fuite • Fermer les vannes manuelles situées sur les réservoirs GNV • Rechercher l’origine de la fuite • Ne jamais tenter de resserrer un raccord haute pression. • La détente du gaz peut faire descendre la température des éléments du circuit à -30° (port de gants et visière de sécurité) En cas de feu, les réservoirs GNV sont équipés de fusibles thermiques qui fondent à une température de 100° évacuant le gaz et faisant chuter la pression. Le risque de rupture de l’enveloppe du réservoir existe toutefois.

� Couper les énergies du véhicule (batterie)

� Observer et dégarnir les zones concernées par la découpe pour y visualiser et y repérer les contraintes éventuelles.




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� Les véhicules électriques Principe : Le véhicule électrique, autrement dénommé "véhicule à énergie embarquée", comporte une batterie pour stocker l'énergie, un moteur à courant continu avec un système de contrôle et un chargeur de batteries (Plomb, Lithium, Ni Cd, Zebra). Ainsi, le ou les moteurs électriques de traction sont reliés aux roues motrices. L'ordinateur contrôle, gère et régule la puissance. Une fiche de raccordement au réseau électrique permet le chargement des batteries via une prise traditionnelle. Identification :




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Risques :

Les conduites à tenir Projection d'acide sulfurique sur la peau : • Se protéger et éviter tout contact direct. • Aussi rapidement que possible, doucher délicatement l'endroit contaminé sous un jet d'eau tiède à basse pression pendant au moins 20 à 30 minutes dûment chronométrées. • Si l'irritation persiste, doucher à nouveau. NE PAS INTERROMPRE LA DOUCHE. • Sous la douche, enlever les vêtements, les chaussures et autres articles de cuir (p. ex. bracelets de montre, ceintures) contaminés. • Faire immédiatement transporter la victime à un établissement de soins d'urgence. • Jeter les vêtements, chaussures et articles de cuir contaminés. Projection d'acide sulfurique dans les yeux : • Se protéger et éviter tout contact direct. • Rincer immédiatement l'œil ou les yeux contaminés sous un jet d'eau tiède à basse pression pendant au moins 20 à 30 minutes dûment chronométrées en maintenant la paupière ouverte. Une solution saline neutre peut être introduite dans le traitement aussitôt disponible. • NE PAS INTERROMPRE LA DOUCHE. • Faire bien attention de ne pas éclabousser l'œil intact ou la figure avec de l'eau contaminée. • Si l'irritation persiste, doucher à nouveau. • Faire rapidement transporter la victime à un établissement de soins d'urgence. Pourquoi les batteries représentent-elles un risque d'explosion ? Le chargement des batteries au plomb peut être dangereux. Quand on recharge une batterie, il se dégage des vapeurs d'hydrogène qui, à concentration suffisante dans l'air, deviennent explosives (les limites d'inflammabilité et d'explosibilité se situent entre 4,1 et 72 % d'hydrogène dans l'air). Des mises à l'air libre qui retardent la formation des étincelles aident à ralentir le dégagement des vapeurs d'hydrogène mais ces dernières peuvent s'accumuler autour de la batterie si la ventilation est mauvaise. • Tenir les sources d'étincelles et de flammes loin des batteries. • Porter des lunettes de protection quand on travaille à proximité des batteries. • Ne pas couper le circuit électrique au niveau des bornes s'il est sous tension.




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1.6 Cas particuliers liés à la nature ou aux circons tances � Accident avec TMD

Signalétique, voir chapitre ce dessus : « Protection contre les risques liés aux matériaux transportés » Conduite à tenir Face à un accident de la route mettant en jeu des matières dangereuses, et dans l’attente des équipes spécialisées, les premiers intervenants doivent prendre les mesures d’urgences.




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Approche de l’accident

La protection individuelle Les équipes de VSAV et VSR n’étant pas équipées, elles pourront intervenir dans la limite de la protection de leurs EPI. En cas de danger important pour les victimes L’engagement des binômes doit se limiter : • aux sauvetages • aux reconnaissances • à la protection La présence de victimes doit être traitée en priorité sans pour autant mettre le sauveteur dans une situation dangereuse. Un dégagement d’urgence peut être entrepris sous certaines conditions : • protection individuelle maximale • pas d’exposition aux projections liquides et gaz toxiques, etc. • décontamination rapide




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� Accident avec de multiples victimes Ils sont particuliers, car ils mettent en causes de nombreuses victimes.

Exemple d’articulation d’une zone d’intervention avec nombreuses victimes :




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� Accidents sur autoroute et voie rapide Ils présentent des difficultés d’interventions supplémentaires • la densité de la circulation • la vitesse élevée des véhicules • les difficultés d’accès Consignes de sécurité Si l’accès se fait par un péage, entrer à allure modérée par la voie la plus à droite Si l’entrée se fait par un accès de service manœuvrer avec la plus grande prudence pour vous insérer au trafic. Le positionnement des véhicules de secours se fait selon le protocole prédéfini dans le département.




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Autoroutes et voies rapides dans le Var :




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� Accident sur voie ferrée Accidents ferroviaires Les accidents impliquant des convois sur rail sont généralement meurtriers. De plus l’accès aux voies est problématique, la protection de l’accident ne peut être faite que par des équipes de la SNCF et l’accès aux victimes n’est possible qu’après la confirmation de ces paramètres. Les accidents ferroviaires impliquent des convois constitués de wagons et de motrices. Ces convois peuvent être de différentes natures, intégrant une notion de vitesse (trains transportant de marchandise, autorail, TER, train à grande vitesse). Il peut aussi s’agir d’un choc impliquant un véhicule automobile (voiture, poids lourd…) et d’un train au passage à niveau.

Les accidents routiers sur voie ferrée Les accidents sur ou aux abords d’une voie ferrée peuvent se produire aussi bien sur des lignes grande vitesse que sur les tramways. Ils peuvent se produire au passage à niveau, aux abords ou sur la voie ou à la suite d’une chute d’un véhicule d’un pont. On peut également voir des promeneurs inconscients sur la voie.

• ne pas s’approcher à moins de 3 mètres de la caténaire • ne pas s’approcher des câbles tombés sur le sol • ne pas projeter de l’eau sur les câbles • n’intervenir qu’après confirmation par la SNCF de la coupure de l’alimentation électrique

2 guides techniques et d'intervention sur les réseaux de transports collectifs guidés sont disponibles auprès de la DGSCGC :

� Modalités d'intervention des services de secours sur le réseau ferré national � Accessibilité des secours sur les sites de tramways




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Le réseau ferré dans le Var :




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� Autres accidents avec des victimes incarcérées Chutes d’aéronef Les aéronefs peuvent être de différents types : Les avions à hélices ou à réacteurs, civils ou militaires, mais également à voilures tournantes les hélicoptères également civils et militaires.

Risques principaux Outre la configuration du terrain, nécessitant le plus souvent des matériels portables, les risques principaux lors d’une chute d’aéronef sont l’incendie ou l’explosion. Les techniques de coupe et d’écartement respecteront les mêmes principes que ceux appliqués à l’automobile.

13 juillet 2012 – Var Matin - Trois morts dans

un crash de jet privé au Castellet. 31 août 2009 – Var Matin - Un ULM s'écrase dimanche à Villecroze : deux blessés dont un

très grave

1er octobre 2013 : Les deux occupants d'un ULM se sont tués ce matin dans le crash de leur appareil sur l'aérodrome du Castellet.

Mars 2016 - Le pilote d’un petit avion de tourisme a trouvé la mort après avoir percuté des arbres, non loin de la piste de l’aérodrome

de Vinon-sur-Verdon.




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Les aérodromes dans le Var :

LFMC Aéroport du Luc - Le Cannet LFMF Aérodrome de Fayence LFMQ Aéroport du Castellet LFNF Aéroport de Vinon LFTF Aéroport de Cuers - Pierrefeu LFTH Aéroport de Toulon - Hyères - Le Palyvestre LFTZ Aéroport de La Môle - Saint-Tropez Source : http://www.aerodromes.fr




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Chutes d’ascenseur, Les ascenseurs même si la chute est rarissime, une porte palière peut se bloquée, un technicien rester coincé dans la gaine et rupture de câbles

Les chutes de grues, fait rarissime, sont dues au vent violent ou un mouvement de terrain sous son poids.

Les effondrements d’échafaudages Sont souvent dus au fort vent ou à une erreur de montage. Les constructions temporaires telles que passerelles, tribunes utilisent le même mode de construction et sont donc soumises aux mêmes risques d’accident. Les victimes seront enchevêtrées d’autres empalées, demandant aux sauveteurs beaucoup d’attention quand à l’accès de ces dernières et une vigilance accrue aux points de torsion et de flexion avant toute découpe.




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Rédacteur en chef Commandant Jean Claude POPPI

Création Eric ULRICH

Rédacteurs et metteurs en forme Eric ULRICH

Principales donnée(s) source(s)

Textes et règlements, Documents techniques Holmatro. Sites internet cités dans le document. Notices techniques des constructeurs.

Crédit photographique SDIS du Var

Mise à jour 21 avril 2016

Version 02

Imprimeur Imprimé par nos soins

Direction départementale des services d’incendie et de secours du Var 87, boulevard du colonel Michel Lafourcade, quartier le Fournas

CS 30255 83300 DRAGUIGNAN

04 94 60 37 00