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 ESCACH Tina BRUZZO Alexandra DELLA BOSCA Luc BERNE Adrien « Description et fonctionnement d’un écosystème ou milieu de votre choix : Le lagon aux requins du Musée Océanographique de Monaco » 

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ESCACH Tina

BRUZZO Alexandra

DELLA BOSCA Luc

BERNE Adrien

« Description et fonctionnement d’un écosystème ou

milieu de votre choix : Le lagon aux requins du Musée

Océanographique de Monaco » 

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SOMMAIRE :

I)  INTRODUCTION …………………………………………………....3 

II)  LES PARAMETRES ABIOTIQUES …………………………...…4   BIOTOPE D’UN RECIF CORALLIEN 

  La salinité

  La température

  La luminosité

  Les mouvements d’eau

  La concentration en nutriments

III)  LES INTERACTIONS ENTRE INDIVIDUS ET ENTRE

ESPECES ……………………………………………………………….12 

  DESCRITPION DE LA BIOCENOSE ET DU BIOTOPE

  LES INTERACTIONS

  Relations intraspécifiques

  Relations interspécifiques

  Réseau trophique

  PARAMETRES PHYSIQUES DE L’AQUARIUM 

  Caracteristiques techniques

  Entretient et nourrissage

IV)  INTERACTION BIOTOPE-BIOCENOSE ……………………22 

  RECYCLAGE DE LA MATIERE ORGANIQUE

  Le cycle de l’oxygène et du carbone 

  Le cycle de l’azote

  Le cycle du phosphore

  CIRCULATION DE L’ENERGIE 

V)  CONCLUSION ……………………………………………………….27 

VI)  REFERENCES ……………………………………….28 

VII)  ANNEXE ………………………………………………29 

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I)  INTRODUCTION :

Les écosystèmes sont des subdivisions de la biosphère constituéesd’un ensemble d’espèces et d’un milieu dans lequel elles se

déploient et interagissent. Qu’il s’agisse de micro-écosystèmes ou

de macro-écosystèmes, leur principe de fonctionnement reste le

même quelque soit leur localisation géographique. L’exemple

choisi et développé ici concerne « Le lagon aux requins », un

aquarium géant de près de 400 000 litres d’eau de mer, sur 6

mètres de profondeur et comptant plus de 70 espèces différentes,

situé au Musée Océanographique de Monaco, qui a joué un rôle

précurseur dans la maintenance et le développement des coraux

bâtisseurs de récifs. Cet écosystème à échelle réduite est une

reproduction d’un récif corallien typique de la zone Indo-Pacifique,

zone regroupant la plupart de ces écosystèmes sur le globe

terrestre. Même si ces récifs ne forment pas le plus gros de la

biomasse des océans, ils constituent en revanche la plus

importante biodiversité : ils abritent à eux seuls plus d’un tiers de

la biodiversité marine connue jusqu’ici (près de 93 000 espèces

parmi 270 000 répertoriées) alors qu’ils n’en représentent qu’une infime surface (0,2%).

Cette modélisation de récif corallien, à l’inverse de son état naturel, est cependant en

système fermé, par conséquent de nombreuses espèces animales et végétales n’ont pu être

introduites ou maintenues dans une telle structure, faute de moyens d’adaptations. Ne nous

les traiterons donc pas comme modèle d’exemple représentatif, mais nous nous tiendrons

aux études réalisées sur place.

Considérant la définition d’un écosystème comme l’addition d’un biotope et de sa biocénose

comme formule trop réductrice, nous parlerons plutôt de produit tensoriel entre les deux

qui permettra alors de schématiser le plan de notre étude du « Lagon aux requins ». Nous

verrons dans un premier temps les raisons pour lesquelles les espèces étudiées ont pu

survivre et se développer au fil des années dans l’aquarium : le rôle des paramètres

abiotiques. Ensuite, nous procèderons à une description des espèces types représentatives

du milieu afin de permettre l’étude de leurs interactions (entre elles, et avec

l’environnement). Enfin nous étudierons les liens biotiques et abiotiques entre les réservoirs

présents dans l’aquarium : les cycles biogéochimiques et les flux d’énergie. 

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Première étape : statique

Les espèces ne sont pas réparties au hasard. Il existe des

regroupements d’espèces animales et d’espèces végétales en

fonction des paramètres abiotiques (non vivant) du milieu.

II) LES PARAMETRES ABIOTIQUES :

L’un des principaux buts à atteindre dans la

maintenance d’aquariums récifaux devrait être de recréer aussi

fidèlement que possible le milieu naturel. Cependant, compte

tenu de la grande diversité existant dans les écosystèmes

récifaux, il est quasiment impossible d’établir des règles générales pour la reconstitution de

ces milieux en captivité. Avant d’essayer de reproduire les différentes conditions physiques

et chimiques qui règnent autour des récifs coralliens, il est essentiel de connaître le rôle de

ces paramètres dans la nature. La croissance du corail et la distribution globale des récifs

coralliens est déterminée par quelques facteurs clés :

  La salinité

  La température

  La luminosité (qualité et quantité)

  Les mouvements de l’eau 

  La concentration en nutriments

Une première partie sera concentrée sur l’étude de ces paramètres dans la nature et une

seconde partie sur les paramètres physiques de l’aquarium. 

 BIOTOPE D’UN RECIF CORALLIEN :

Les récifs coralliens sont normalement restreints aux eaux peu profondes, chaudes et

ensoleillées. Généralement, les conditions de température et de luminosité se rencontrent

entre les latitudes 30°N et 30°S même si certains récifs peuvent se trouver dans des zones

plus marginales. On notera cependant que la diversité diminue rapidement dans des écarts

de température et de salinité. On peut regrouper les récifs coralliens dans deux catégories

en fonction de l'origine de formation du récif, les récifs continentaux et les récifs océaniques.

Les premiers occupent le plateau continental qui entoure la plupart des terres émergées etles seconds proviennent d'un flanc de montagne sous-marine. On peut observer différents

types de récifs dans ces deux catégories.

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Il a été admis que les récifs frangeants, les récifs barrières et les Atolls sont les étapes

successives du développement récifal. Au fur et à mesure de l'affaissement des fonds marins,

le récif s'étend en hauteur et vers le large. Les coraux les plus profonds périssent et forment

un lagon entre la côte et la partie « active » du récif.

Notre exemple d'étude est un récif barrière (ex: la grande barrière de corail en Australie). Les

récifs barrières sont des formations qui sont plus au large du littoral. Ils subissent les assauts

de la mer et constituent, comme leur nom l’indique, une barrière qui protège la côte. En

arrière du récif barrière qui progresse vers le large, se situe un lagon de largeur variable

(jusqu’à plusieurs kilomètres) et profond de l’ordre de 10 à 70 m avant, parfois, un petit récif 

frangeant. Des petites îles coralliennes peuvent se former sur le récif.

  La salinité :

Parce que les coraux sont peu tolérants à une large gamme de salinité, la plupart des

récifs coralliens existent là où la salinité est stable et lorsqu’elle est comprise dans les valeurs

« normales » de l’océan, soit un optimum de 34-36 ppt. Après des périodes de fortes pluies

ou après le passage d’un cyclone, on observe une réduction de la salinité due à la dilution

des eaux du récif (particulièrement lorsque ceux-ci coïncident

avec la marée basse ou avec l’inondation des rivières côtières).

Par exemple, on a pu observer une réduction de la salinité de

4ppt dans l’atoll d’Onotoa (Kiribati ) après un jour de forte pluie.

Ou quand l’ouragan « Flora » frappa la Jamaïque en octobre

1963, il provoqua immédiatement une réduction de la salinité de

3ppt qui persista durant 5 semaines (à moins de 30ppt). Certaines colonies de coraux

persistent dans des eaux de très faible salinité avec un record minimum de 23.3 ppt (récifs

coralliens autour des « Moscos Island of Burma ») .

A l’opposé, des récifs coralliens subsistent dans des régions de forte salinité comme des

lagons fermés dans des Atoll du Pacifique. Les récifs du golfe persique sont connus comme

étant des environnements à très forte salinité (excédant 40ppt), ceci étant du à une forte

évaporation de l'eau et à un faible apport en eau douce. Même si certains coraux peuvent

survivre avec une salinité allant au dessus de 45 ppt, la formation de véritables récifs n’est

pas possible dans des eaux à concentration hyper osmotique.

Les coraux et certaines algues de récif (qui sont des espèces « osmoconformes »)

vont chercher à devenir iso-osmotiques avec l’eau environnante. Ils exercent un contrôle

sur le contenu de leur eau interne et sur la concentration intracellulaire en osmolytes. Ils

peuvent donc prévenir des dommages cellulaires et optimiser le rendement de réactions

biochimiques lorsqu’il y a fluctuation de la salinité externe en synthétisant des COOs

(compatible organic osmolytes).

Cependant, les coraux possèdent des limites d’osmorégulation et sont incapables de

tolérer un changement brutal ou extrême de salinité, en particulier lorsqu’il s’agit d’un stress

hypo-osmotique. Un stress hypo-osmotique, même minime, provoque une diminution de

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l’activité photosynthétique de l’algue symbiotique (ce qui implique la mort de la colonie à

long terme), voir si le stress est trop important, son expulsion par le corail hôte.

  La température :

Depuis toujours, la température est considérée comme l’un des premiers facteurs

déterminant de la distribution des récifs coralliens. Les récifs coralliens sont généralement

restreints aux eaux dont la température varie entre 18 et 36°C avec un optimum compris de

26-28°C. Des changements brutaux de température peuvent avoir des conséquences

dramatiques sur la vitalité du corail (blanchissement, inhibition de la

capacité reproductrice) et, dans les cas extrêmes, la destruction totale de

récifs entiers.

Les limites de distribution des récifs coralliens imposés par de basses températures

sont directement liées à leur physiologie. Une expérience faite sur des coraux d'origine

Hawaïenne et Australienne démontre que ces derniers ne peuvent survivre que 1 à 2

semaine à une température de 18°C. La diminution de la température affecte la capacité de

nutrition du corail.

Il faut comprendre que le corail constructeur de récifs vit en symbiose avec un

 jardinet d'algues unicellulaires du Genre Symbiodinium. Malheureusement, ces dernières ont

une chimie sensible aux variations de température. Lorsque celle-ci augmente, le système de

photosynthèse se perturbe et le végétal rejette des radicaux libres dans les tissus du corail.

Pour l'animal, cette agression chimique est inéluctablement vécue comme une cause de

divorce et va alors se débarrasser de ses algues symbiotiques. Ces dernières fournissant les

pigments colorant le récif, il devient alors aussi blanc qu'un squelette, c’est le

blanchissement. Par la suite, il lui faut vivre sans apport symbiotique pour sa nourriture et sa

respiration. Par la suite, il lui faut vivre sans apport symbiotique pour sa nourriture et sa

respiration, ce qui peut se révéler compliqué lorsque l’on sait que les zooxanthelles peuvent

fournir à leur hôte jusqu’à 70% de l’énergie nécessaire.

Cependant, certains coraux font preuves d’une étonnante capacité à s’adapter à des

conditions de température plus extrêmes. Cette adaptation, liée à la fois à la diversitégénétique des coraux et des zooxanthelles, permet la survie des récifs si les coraux

hébergent une algue thermo-tolérante. Les mécanismes physiologiques précis qui confèrent

une thermo-tolérance sont peu connus mais mettent en cause :

 _ les « Heat Shock Protein »

  _Des protéines anti-oxydantes qui désactivent les radicaux libres de l’oxygène

produit lors du stress thermique.

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  La luminosité :

Avec la température, l’illumination intense est l’autre condition essentielle au

développement des coraux. L’absorption de la lumière par l’eau limite les espèces

hermatypiques aux faibles profondeurs. En conséquence, leur nombre diminue au-delà de30m. Chaque espèce de corail a une tolérance différente pour les niveaux d’éclairement

maximum et minimum. L’intensité lumineuse conditionne donc à la fois leur distribution et

la structure de la communauté récifale.

La cause de ces limitations en profondeur étant bien sur, la symbiose avec les

zooxanthelles. En se basant sur la présence ou non de zooxanthelle, les coraux durs sont

divisés en deux groupes distincts. Ceux qui hébergent des algues

sont hermatypiques, les autres hermatypiques. Un fort taux de

luminosité ne permet aux coraux de pousser que dans la mesureoù l’eau est suffisamment limpide pour laisser pénétrer la

lumière. Par exemple, là où les eaux fluviales perturbent la zone

côtière (ex côte nord-est du Brésil).

Concernant la luminosité du lagon, ce dernier est illuminé par des lampes de 1000 à

2000 Watts (puissance lampe utilisée pour l’éclairage d’un stade de football). Cet apport

lumineux est suffisant pour permettre le développement des coraux du bac.

  Les mouvements de l’eau :

L’agitation de l’eau influence aussi la formation des récifs et le type de communauté qui s’y

constitue. Rares sont les espèces de coraux qui peuvent s’implanter dans les zones fortement

battues, constamment ou périodiquement par les vagues. Celles qui y parviennent

développent souvent des formes ramassées, sans rapport avec la morphologie des

spécimens de même espèce en zone protégées. De même, les pieds provenant de zones

soumises à un courant violent sont généralement différents de ceux poussant en eau calme.

Le mouvement de l’eau joue un rôle important dans la respiration, l’alimentation, laphotosynthèse et la calcification des coraux hermatypiques. Les courants rapides

augmentent la productivité. Trois principaux mouvements d’eau caractérisent

l’environnement récifal : la houle, la turbulence et le flux laminaire.

Au passage d’un vague, chaque particule d’eau accomplit un mouvement orbital dans

un plan vertical. Lorsque la vague arrive dans une zone peu profonde, le mouvement devient

elliptique, il est en quelque sorte « aplati ». Le va-et-vient engendré est illustré par les

mouvements d’avant en arrière des gorgones dans les zones récifales de haut fond. Cette

houle est un facteur déterminant de la biologie de nombreux organismes récifaux et,

notamment, les animaux et les végétaux souples et flexibles. Elle permet l’exposition d’une

plus grande surface à la lumière, favorise l’activité prédatrice des polypes et facilité les

échanges de métabolites et de gaz avec l’eau. 

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La turbulence est un mouvement aléatoire et omnidirectionnel, souvent causé par la

rencontre de deux courants opposés ou d’un courant avec un obstacle. 

Le flux laminaire est un mouvement unidirectionnel, typique des régions les plus

profondes du récif. C’est ce type de courant qui est le plus fréquemmen t généré dans les

aquariums.

Les courants conditionnent plusieurs phénomènes vitaux. L’eau apporte la nourriture aux

animaux, emporte les organismes morts et permet les échanges d’oxygène et le dioxyde de

carbone. Si le flux n’est pas suffisant, la perte de charge par frottement crée un

microenvironnement stagnant autour de chaque organisme, l’isolant du milieu et inhibant la

photosynthèse et respiration. Dans ce cas, l’animal absorbera tout l’oxygène de ce minci film

d’eau et étouffera littéralement dans ses propres déchets. Le mouvement de l’eau est

également essentiel à une bonne calcification.

Le battement a également une conséquence plus inattendue : l’alternance de

périodes sombres et lumineuses pour l’organisme. Pour beaucoup d’espèces flexibles, c’est la

va-et-vient de l’eau qui, exposant successivement un côté puis l’autre, évite qu’une face de

l’animal soit surexposée et que l’autre soit dans une pénombre permanente. Dans le récif,

mouvement de l’eau et lumière sont intimement associés. Cette remarque vaut même pour

les coraux durs. Les rides ou les vagues, agissant comme des prismes, créent des « lignes

brillantes » qui concentrent la lumière à certains moments et l’atténuent à d’autres. Leur

déplacement engendre un effet stroboscopique.

  La Concentration en nutriment :

La concentration de l’eau en nutriments (essentiellement en nitrates et phosphates) peut

aussi influer sur la distribution des récifs dans une région et sur le type de coraux que l’on y

observe. Dans les zones à fort taux de nutriments, les coraux durs tendent à se raréfier au

profit des coraux cuirs (ex : Sarcophyton spp.), des algues, des zoanthaires (anémones

coloniales) et des corallimorphaires.

C’est généralement le cas près des embouchures de fleuves ou dans les stations

subissant des pollutions d’origine humaine. Les récifs coralliens occupent une grande variété

de milieux océaniques et côtiers, depuis des eaux très pauvres en nutriments jusqu’à des

eaux fortement enrichies. Dans ces dernières, les algues supérieures sont favorisées et

peuvent facilement supplanter les coraux.

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  PARAMETRES PHYSIQUES DE L’AQUARIUM :

  Caractéristiques techniques :

Volume Bassin Lagon : 130 000 litres d’eau 

Volume Bassin plein mer : 270 000 litres d'eau

La vitre est composée de méthacrylate, un matériel étanche ou contrairement au verre, il n’y

a pas d’effet loupe. Côté lagon, l’épaisseur des vitres est de 10 cm (partie haute) et de 22,5

cm (partie basse). Côté pleine mer, elle est épaisse de 33,5 cm. Le poids total de l'ensemble

des vitres est de 33 tonnes.

La température du lagon est relativement constante à 25°C. Lors de notre dernière mesure,

la température était de 25.5°C. Le ph lui, était de 8,2 et La salinité était de 37.69 ppt.

La température du bassin partie pleine mer est de 23-24°C avec un pH de 7,8.

Le décor est naturel  car il est composé de « Pierres vivantes » : pierres coralliennes

naturelles en provenance du Vietnam, où de grandes quantités étaient amoncelées en bord

de mer à la suite de l’aménagement d’un site portuaire. Le décor en

pierres vivantes est un choix qui correspond à une spécificité, une

caractéristique et un savoir faire de l’aquarium de Monaco. Volonté de

se rapprocher d’une vision réaliste du milieu sous-marin (à relier aux

élevages de coraux et invertébrés pour représentation de l’écosystème

corallien). Ce décor est colonisé par coraux durs et mous et des

anémones qui sont présentés dans la partie biocénose.

Le développement des coraux hermatypique est possible par la présence

au dessus du bac de lampes de 1000 et 2000 Watts qui assurent une

luminosité suffisante pour le développement de l’algue. 

  Renouvellement de l’eau :

Tous les bacs du musée océanographique de Monaco ont un renouvellement permanent en

eau brute, c’est-à-dire de l’eau neuve, pompée directement devant le Musée à 55 m de

profondeur et 350 m au large. Cette eau est traitée pour être répartie dans les différents

bassins (entre 1 à 3% du volume du bac /heure).

Avant d’arriver dans l’aquarium, l’eau brute subie différents traitements dont la décantation,

le passage par des filtres mécaniques, une stérilisation UV, un autre passage par des filtres à

poches.

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Taux de renouvellement en eau brute de l’eau côté requins : 1,5 m3

/ heure. (environ 1% par

heure)

Taux de renouvellement en eau brute de l’eau côté corail : 2,6 m3

/ heure. (environ 2 % par

heure)

  Système de filtration :

En parallèle, chaque bac a son système de filtration:

- Premièrement, un système de filtration mécanique : pour

éliminer les particules en suspension dont la taille est supérieure à 30-

50 µm ; l’eau est ainsi plus claire. 

- Deuxièmement, une filtration biologique : des bactéries sont

responsables de la transformation et de l’élimination des substances dissoutes dans l’eau et

toxiques pour les animaux :

Matière organique -> Ammoniac -> Nitrite -> Nitrate. Un cycle qui sera plus amplement

détaillé dans la partie consacrée au cycle du nitrate.

L’eau est également passée sous rayons UV et subit un traitement thermique visant à limiter

l’invasion de parasites très difficiles à éliminer et à réchauffer l’eau provenant de la mer

méditerranée, pour l’adapter à des températures optimum pour le développement du corail. 

Le principe de filtration est tiré du système microcéan Jaubert pour la

partie corail (voir en annexe les schémas de filtration du bac corail).

Taux de filtration de l’eau de bassin côté requins  : 50 % de l’eau du

bassin filtrée en une heure

Taux de filtration de l’eau de bassin côté corail : 50 % de l’eau du bassin

filtrée en une heure

Tous les aquariums sont reliés à un système informatique appelé GTC (Gestion Technique

Centralisée) qui surveille en permanence la température, le pH, la salinité, la teneur en

oxygène,…. Si un paramètre varie trop fortement, une alarme se déclenche et les techniciens

doivent alors intervenir. En plus de ce système informatique, les mesures sont relevées

quotidiennement, et manuellement pour plus de sécurité car une baisse d’oxygène peut par

exemple s’avérer fatale pour les pensionnaires du bac. 

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  Entretient et nourrissage :

Côté lagon:

1 fois par jour, tous les jours : moules (entières et hachées), artémias

congelées, Krill, crevettes, salade, nori .

2 fois par jour, tous les jours : artémias vivantes.

Partie pleine mer :

1 fois par jour, tous les jours : salade, moules entières, (plus calamars, sèches et filet de

poisson les jours du grand nourrissage).

  Quantités de nourriture par jour :

Côté corail : environ 1 kg par jour

Côté requins : 6 kg (grand nourrissage) 2 kg

(petit nourrissage)

Les animaux sont nourris dans un ordre précis. Les techniciens

aquariologistes commencent par nourrir les plus gros poissons de façon à ce que, une fois

rassasiés, ils ne volent pas la nourriture aux plus petits.

  Nombre de plongées dans les bacs :

Au minimum 2 fois par semaine dans le bac corail et 1 fois tous les 15 jours du côté requin

pour l’entretien et le lavage de vitres. Plus fréquemment si autres interventions « urgentes »

(ex : animal malade, décor à replacer, etc..). Dans un aquarium de cette dimension il est

impossible d’utiliser les techniques classiques. L’entretien se fait donc en plongée en

scaphandre autonome. Les techniciens-aquariologistes doivent avoir un diplôme de plongée

professionnel pour effectuer ces tâches. La vitre du haut (côté lagon) se fait parfois avec un

aimant surpuissant.

  Anecdote:

Les techniciens-aquariologistes ont remarqué que certains poissons

manquaient à l'appel lors de contrôle quotidien effectué chaque matin.

Ceci étant dû à la prédation exercée par les requins (à pointe noir) sur

d'autres poissons qui, sont bien moins vif la nuit que le jour. Afin de

limiter ces pertes nocturnes de pensionnaires, il a été mis en place unéclairage spécial durant la nuit qui imite la clarté de la lune. Ainsi, le

cycle jour/nuit des occupants fut quand même respecté mais la prédation fut limitée car les

proies pouvaient voir leurs prédateurs et ainsi les esquiver.

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Deuxième étape : succession

Ces regroupements ne sont pas fixes et immuables dans le temps, ils

évoluent et correspondent à des stades différents, aboutissant

théoriquement à un climax. 

Dans notre système, il ne devrait pas y avoir d’évolution puisqu’il s’agit d’un système fixe et

contrôlé, par conséquent le climax ne pourrait être atteint. Cependant, nous avons observéune apparition d’espèces hybrides chez le poisson clown, prouvant qu’une certaine

« évolution » est tout de même envisageable. De plus, si des événements

« catastrophiques » surviennent (comme par exemple l’inondation survenue dans les

aquariums de Marineland) on pourrait observer une régression du système à son état initial.

Troisième étape : interactions

Les espèces végétales et animales ne sont pas « juxtaposées » ausein d’une association, des interactions (nombreuses) existent entre

elles : chaînes alimentaires; interactions abiotiques et biotiques.

III)  LES INTERACTIONS ENTRE INDIVIDUS ET ENTRE

ESPECES :

  DESCRIPTION DE LA BIOCENOSE :

La répartition des espèces dans les différents bacs n’est pas faite au hasard : en effet,

nous venons de voir précédemment qu’elles pouvaient survivre dans l’aquarium grâce à la

présence de certains facteurs qui ont été reproduits et maintenus d’une manière

parfaitement contrôlée, issus de leur milieu naturel. Ainsi, selon la profondeur, la quantité

de luminosité ou encore d’autres facteurs abiotiques, nous auront une répartition différentedes espèces.

Il faut tout d’abord savoir que l’aquarium

géant du « lagon aux requins » est en réalité divisé en

deux parties : le « bac corail » regroupant de petites

espèces de poissons (ne dépassant généralement pas

40cm), des coraux, des anémones ; et le « grand

bac » possédant les espèces les plus grandes, mais

aussi les plus dangereuses pour celles du « baccorail » : des requins, des carangues, tortue, mérou,

murène …

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La description des espèces réalisée dans cette étude, se limite aux principales familles

représentatives du récif corallien retrouvée dans le lagon dont nous utiliserons un code

couleur en fonction de leur niveau trophique : Producteurs primaires - herbivore  – 

carnivore  – omnivore  – détritivore (voir annexe pour la liste complète).

Le bac corail : 

  Les poissons

o  Les Acanthuridae : comprenant toutes les espèces de

poissons chirurgiens (à queue rayée, à épaulette, strié, à brosses, à voile) :

ces espèces ont la particularité de présenter de chaque côté du pédoncule

caudal une épine au repos et c’est justement la présence de ce scalpel

parfois rétractile, parfois incurvée, disparaissant dans une gorge, qui leur a

donné leur nom. Ce sont toutes des espèces herbivores.

On trouve également les nasiques (à éperons orange, bleu, de Vlaming,

poisson licorne), reconnaissables par une bosse frontale qu’ils

développent au stade adulte.

o  Les Pomacentridae : contiennent les différentes espèces

de demoiselles (bleue à queue jeune, à queue blanche, verte), les poissons

ange (à trois taches, des Indes, sombre, Golden, à croissant, empereur)

possédant généralement des couleurs très vives.

Mais aussi les poissons clown (clown à deux bandes, à trois bandes, noir àqueue jaune, rouge), connus pour leur relation symbiotique avec les

anémones. Les bassins en contiennent environ 29 espèces, dont 13 ont

cette relation de symbiose.

o  Les Ostraciidae : ce sont les poissons coffre (jaunes,

poisson-vache) présents dans l’aquarium, possédant une forme

caractéristique qui leur a valu leur nom.

 

 Zebrosoma scopas

Naso vlamingii 

Pomacanthus imperator 

 Amphipirion ocellaris

Ostracion cubicus

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  Les anthozoaires

o  Coraux : on ne retrouve que deux espèces dans le bac

corail, qui est le Turbinaria reniformis, un corail dur de l’espèce des

Dendrophylliidae, et le Stylophora pistillata, de la famille des

Pocilloporidae. La particularité des coraux et qu’ils sont constitués de

polypes, des petits animaux coloniaux qui vont se fabriquer une logettecalcaire dont les juxtapositions de plusieurs constituent le squelette

calcaire de la colonie. L’ensemble des colonies de ces coraux

constructeurs finissent par constituer une véritable barrière corallienne :

le récif qui constitue la base des écosystèmes tropicaux (nourriture, abri,

nurserie pour de très nombreuses espèces).

o  Anémones : on peut voir une colonisation d'une

seule anémone qui s’appelle  Entacmea quadricolor ou anémone de mer à

bulbe.

  Les algues

o  La présence d’algue est extrêmement limitée en raison du grand nombre

d’espèces herbivores. Cependant on retrouve les algues en relation

symbiotique avec les coraux présents et l’anémone : ce sont les

Zooxanthelles (Dinoflagellés).

  Les Echinodermes

o  les Holothuriidés : ce sont les concombres des mers, ou

holothurie : Holothuria tubulosa, que l’on retrouve sur le sol de l’aquarium,

qui se nourrissent de petits organismes morts ou de particules présents

dans le sable.

Le grand bac :

  Les requins

 

o  Deux espèces sont présentes dans le bac : le requin à pointe noire 

(Carcarhinus melanopterus) et le requin nourrice (Ginglymostama cirratum), qui

sont les plus grands prédateurs (atteignent presque 2m) du lagon. 

Turbinaria reniformis 

Entacmea quadricolor  

Holothuria tubulosa

Carcarhinus

melanopterus

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  Les carangues

o  Ce sont des poissons qui vivent en banc: les carangues gros

yeux (Caranx latus) pouvant atteindre une taille de plus de 40 cm, mais

également des carangues royales (Gnathanodon speciosus)

reconnaissables par leurs rayures transversales.

  La murène

o  De la famille des Muraeninae : nous avons pu observer la

murène léopard (Gymnothorax undulatus) et la murène javanaise 

(Gymnothorax javanicus) qui est la plus grosse murène connue du récif qui

peut atteindre plus de 2m à l’état adulte. Elles se nourrissent de poissons

majoritairement, et restent camouflée dans les cavités du récif, ne laissantgénéralement que sortir la tête.

  Les labres

o  Appartenant aux Libridae, nous retrouvons donc ces

poissons nettoyeur (Labroide dimidiatus) en interaction avec plusieurs

espèces du lagon (que nous étudierons ultérieurement), mais également

des espèces bien plus imposantes comme le Napoléon (Cheilinus

undulatus), qui a la capacité d’ingérer des proies toxiques, comme le

poisson coffre.

Le biotope quant à lui, est une reconstitution artificielle du milieu naturel. Il est constitué de

supports rocheux composé d’un châssis en PVC et une grille supportant les pierres fixées sur

cette structure. La similitude de l’environnement est capitale pour permettre aux espèces

introduites de retrouver des points de repère par rapport à leur récif corallien d’origine et de

permettre donc une meilleure adaptation pour une meilleure survie en système fermé.

Il est nécessaire également de noter que certaines espèces sont finalement devenues

omnivores en plus de leur régime trophique d’origine, car elles ne parviennent pas

exactement à subvenir à leur besoin naturels : elles ont dû s’adapter à la nutrition du bac :

salade, poulpes, épinard, artémia … 

Nous allons à présent nous intéresser aux relations qu’entretiennent les individus entre eux,

interactions intra et interspécifiques, et à la chaine trophique qui en résulte.

 

Caranx latus

Gymnothorax javanicus 

Labroide dimidiatus 

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  LES INTERACTIONS :

  Relations intraspécifiques :

Elles représentent toute relation qui s'établit entre des individus appartenant à une seule etmême espèce.

  Les relations négatives :

Elles sont caractérisées par une compétition avec sélection des individus, la défense d’un

territoire ou une lutte pour se nourrir. Le poisson ange à croissant en est un bel exemple de

par son comportement tres agressif envers ses congénères, mais pas envers les autres

espèces, et son comportement territorial. Son agressivité accroit plusieurs jours avant et

âpres la ponte de la femelle.

  Les relations positives :

C’est une association d’un nombre variable de congénères ayant différentes fonctions. 

  Association de 2 individus pour former un couple reproducteur :

C’est le cas pour le poisson empereur uniquement lors de la reproduction, il est solitaire tout

le reste du temps.

  Association de plus de 2 individus pour former un banc : 

Le poisson chirurgien se déplace en banc, ce qui lui confère un mode de

défense contre les prédateurs, tout comme le platax et les carangues.

  Association de plus de 2 individus pour former une société :

C’est le cas du poisson clown qui vit dans un groupe toujours basé sur une

hiérarchie avec une femelle au sommet.

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  Association de plus de 2 individus pour former une

colonie :

Les coraux vivent pour la plupart en colonie, donc issus d’un même géniteur

par bourgeonnement. Pour les coraux constructeurs de récif comme

Turbinaria et Stylophora, l’accumulation de squelettes externes forme un

récif corallien.

  Relations interspécifiques :

Elles représentent toute relation qui s'établit entre des individus appartenant à des espèces

différentes.

  Les relations positives :

  Commensalisme et phorésie :

Un bon exemple est celui de l’interaction entre le requin et la rémora :

cette dernière se colle au requin, bénéficiant ainsi d’un véhicule

(phorésie) et de déchets de chasse (commensalisme). Cette fixation

est possible grâce à une ventouse, anciennement une nageoire

dorsale.

  Inquilinisme :

Les poissons chirurgiens, et d’autres espèces qui en

sont dépendants comme les demoiselles, s’abritent en

groupe entre les branches des coraux pour se protéger.

Les madréporaires n’ont cependant qu’un rôle d’abris

ou de refuge, en aucun cas un rôle nutritif.  

  Mutualisme :

Le labre, ou poisson nettoyeur, a pour rôle de nettoyeur les poissons des récifs comme son

nom l’indique, les débarrassant ainsi de leurs parasites (il peut aussi nettoyer

leurs blessures). Cette association permet donc de nourrir le

poisson labre et de « nettoyer » les autres poissons, comme

le chirurgien ou même le mérou, la tortue et la murène. Afin

d’attirer les « clients », le labre fait une « danse du

nettoyage » qui peut varier selon les espèces.

Photos : des labres nettoyant un poisson ballon constellé (à gauche) et un poisson

chirurgie (à droite).

 

Photo: une colonie de

Turbinaria reniformis 

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  Symbiose : œufs 

Un exemple très connu est celui du poisson clown et de l’anémone 

(Entacmea quadricolor). Cette association est obligatoire pour les 2

partenaires et ils en tirent tous deux bénéfices. Le poisson clown

s’enrobe du mucus de l’anémone, ce qui l’immunise du pouvoir

urticant de son partenaire. Il va alors vivre et pondre dans l’anémone

qui lui offre ainsi un abri très efficace. En contre partie, le poisson

débarrasse son partenaire de petits parasites, lui fournit un apport en

nourriture et une protection. 

Un autre exemple est celui du corail (ou de l’anémone) et des zooxanthelles : c’est une

endosymbiose photosynthétique (déjà présentes dans l’œuf après fécondation). Les

zooxanthelles se développent en absorbant les déchets azotés et phosphorés libéré par lecorail et fournissent des nutriments en contre partie.

  Les relations négatives :

Elles sont caractérisées par l’existence de conflits : pour l’espace (comportement territorial

chez le poisson ange, le poisson napoléon et le poisson clown) et pour la nourriture

exploitée de façon simultanée. En effet lors du nourrissage dans le bac aux requins, il est

préférable de nourrir d’abord les gros poissons et ensuite les plus petits pour éviter des

conflits.

Relations proies-prédateurs :

La plupart des prédateur présents dans ces 2 bassins sont polyphages : herbivores, comme le

chirurgien, carnivores, comme la murène et la raie guitare, ou encore omnivore, comme le

poisson ange. Il est important de noter que dans les aquariums les organismes changent de

régime alimentaire (comme dit précédemment), mais nous prendrons en compte les

régimes alimentaires « naturels ».

 

Photo: le poisson clown ventilant ses

œufs 

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Dans notre étude, nous étudions des aquariums, ce qui implique que le but de ces structures

est avant tout une conservation et une protection des espèces. En effet, les proies sont

séparées des prédateurs par une vitre (bien que « non visible ») afin d’éviter toute perte

d’individus. Nous ne pouvons donc réellement parler de relations proies-prédateurs.

Il existe cependant des cas particuliers de ces interactions : la présence d’animal blessé,

l’interaction végétaux-herbivores et le parasitisme. Les herbivores vont se nourrir d’algues et

de végétaux, ce qui explique le faible nombre des ces derniers dans

les bassins. Un exemple de parasitisme est celui du cryptocaryon, un

parasite des branchies non spécifique d’espèces qui provoque la

« maladie des points blancs ».

Donc puisqu’il n’y a pas de prédation proprement dite, on ne peut parler de relation proie-

prédateurs. Cependant, si les individus ne sont pas suffisamment nourris par l’homme

(oublis de nourrissage, ou quantité moindre) on observera alors des comportements de

chasse, mais ceci ne rentre pas dans notre cadre d’étude.

  Réseau trophique :

Un écosystème aquatique produit constamment de la matière vivante qui est

progressivement transformée en matière organique morte, et qui sera ensuite totalement

ou en partie minéralisée.

Producteurs primaire : tous les végétaux, comme les algues, les végétaux microscopique qui

vivent en association avec les coraux et le phytoplancton (en faible quantité dans les bassins).

Consommateurs 1 : tous les consommateurs de végétaux, comme le zooplancton et autres

herbivores.

Consommateurs 2 : tous les carnivores, comme le corail et les poissons.

Consommateurs 3 : tous les omnivores qui constituent le plus haut maillon de la chaine

alimentaire.

Décomposeurs : micro-organismes (bactéries).

Détritivores : se nourrit d’organismes morts ou de matière organique tombée au fond de

l’océan, comme l’holothurie.

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  Représentation sous forme de pyramide des nombres :

Le rapport de la production sur la biomasse est très faible à cause des herbivores quiconsomment continuellement les producteurs primaires. Ceci induit donc une

pyramide des nombres inversée. Cependant le fait qu’il y ai des apports de l’homme

(nourrissage) dans le système renverse la pyramide, en augmentant le nombre de

consommateurs primaires.

 

Consommateurs 3

Consommateurs 2

Consommateurs 1

Producteurs

primaires

Intervention de l’homme 

(nourrissage)

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  Représentation du réseau trophique :

C’est un ensemble de chaînes alimentaires (ou trophiques) reliées entre elles au sein d'un

écosystème. 

: cette interaction existe en temps normal (dans la nature) mais pas dans

notre système comme dit précédemment (séparation des bassins).

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Quatrième étape : thermodynamique

Tous les liens entre abiotique et biotique sont quantifiables sur une

base énergétique

IV) INTERACTION BIOTOPE-BIOCENOSE :

Un écosystème existe et se maintient dans le temps grâce à deux processus fondamentaux :

 – Le recyclage de la matière : les cycles autonomes

 – La circulation d'énergie : la thermodynamique

  RECYCLAGE DE LA MATIERE ORGANIQUE :

La seule énergie inépuisable étant le soleil (du moins jusqu'à sa mort), la vie sur Terre repose

sur le recyclage des éléments chimiques essentiels, tels que l'eau, l'oxygène, le carbone,l'azote, le phosphore, etc., stockés dans des réservoirs biotiques ou abiotiques. Ces échanges

cycliques de matière font intervenir le biotope et la biocénose : on les appelle donc des

cycles biogéochimiques.

Ces mécanismes cycliques font passer les éléments de l'état organique à l'état minéral (et

inversement). Ils contribuent donc à assurer l'homéostasie et la durabilité de l'écosystème.

Dans un aquarium, les cycles biogéochimiques se mettent en place pendant les premières

semaines (période pendant laquelle on ne peut pas introduire de poissons). Une fois les

cycles établis, ceux-ci s'auto entretiennent pendant toute la durée d'existence de l'aquarium.

Mais nous verrons que dans ce type d'écosystème, l'homme devra parfois participer à sonmaintient en terminant la boucle du cycle.

  Le cycle de l'oxygène et du carbone :

En milieu marin, ce sont des cycles étroitement liés, donc nous préférons les traiter

ensemble.

L'oxygène et le carbone sont des éléments essentiels au cycle de la vie: l'un permet la

respiration et l'autre constitue l'élément fondamental de la plupart des molécules qui

composent les êtres vivants.

Dans un aquarium, l'oxygène est produit par la photosynthèse des algues photosynthétiques

ou du phytoplancton (algue verte microscopique). Ces algues captent le CO2 (atmosphérique,

ou CO2 rejeté par les êtres vivants), l'eau et la lumière, pour produire de l'oxygène.

CO2 + H2O + Lumière -> CH2O + O2

(et inversement pour la respiration)

En aquarium récifal, la concentration en oxygène doit être maintenue le plus proche possible

de la saturation (environ 7mgO2/l). La sursaturation peut être bénéfique à condition qu'elle

n'atteigne pas des niveaux toxiques pour les organismes.

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(Seulement 10% est transmis au niveau suivant, le reste sédimente)

Les plantes produisent donc l'oxygène vital aux animaux et bactéries, et les animaux

produisent le CO2 consommé par les plantes pour leur croissance. Cependant, l'aquarium

est un écosystème fermé où les cycles ne trouvent jamais leur équilibre. Pour accélérer les

échanges de gaz et éviter l'appauvrissement de l'eau en oxygène, l'homme doit intervenir et

mettre en place des systèmes de pompes qui brassent l'eau.

On peut également noter la production très faible d'oxygène par les rayons ultraviolets

(brisent les molécules d'H2O et de CO2 en O2)

  Le cycle de l'azote :

L'azote (N) est également un élément indispensable à la vie car il entre dans la composition

des acides aminés, des protéines et acides nucléiques. Il est aussi, pour les plantes, un

nutriment essentiel et souvent limitant.

Le réservoir principal d'azote est l'atmosphère, qui contient environ 79%

d'azote gazeux (N2)

L'azote existe sous la forme inorganique (NO3-, NO2-, NH4+, NH3)

et sous la forme organique (acide aminé, protéine...) assimilablepar les organismes.

La nourriture des poissons est très riche en

azote (environ 50% de protéines), ainsi à

chaque nourrissage, les organismes aquatiques

vont rejeter des déchets dans l'eau qu'il va

falloir recycler : c'est le départ du cycle de

l'azote. En effet, le filtre ne retient pas toute la nourriture

excédentaire. Celle-ci va être digérer par les bactéries présentes

dans l'aquarium, et ainsi entrer dans le cycle de l'azote.

 

Nourriture distribuée au bassin "lagon aux 

requins" 

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Le cycle de l'azote débute de deux manières:

 – Réduction de l'azote atmosphérique (N2) par les bactéries fixatrices présentes dans le sol

de l'aquarium : formation d'ammoniac (NH3) ou d'ammonium (NH4+).

 – Décomposition de la matière organique (déchets des poissons, surplus de nourriture...) par

des bactéries ammonifiantes : production de composés ammoniacaux (NH3, NH4+)

Ces composés NH3 et NH4+ sont très toxiques pour les organismes, heureusement, d'autresbactéries vont se charger de dépolluer l'aquarium.

• Des composés ammoniacaux aux nitrites (NO2-)

Se fait par des bactéries du genre Nitromonas, en condition aérobie.

Mais les nitrites produits sont également très toxiques pour les poissons, par chance, les

nitrites attirent une autre population bactérienne.

• Des nitrites aux nitrates (NO3-)

Transformation effectuée par des bactéries du genre Nitrobacter, en présence d'O2. Sous la

forme de nitrate, l'azote peut alors être assimilé par les plantes. Cependant, même un

aquarium bien planté ne suffit pas à séquestrer tous les nitrates qui s'accumulent et qui

deviennent dangereux pour la santé des poissons.

• Fin de la boucle : les changements d'eau 

C'est à ce stade du cycle que l'aquariophile intervient pour éliminer une grosse partie des

nitrates. L'idéal en aquarium récifal est de maintenir leur concentration en dessous de 1mg/l

d'azote nitreux.

Pour l'aquarium « Corail » environ 1,7 m3 d'eau est renouvelée par heure, et environ 2m3

pour le bac « lagon aux requins ».

Dans ces conditions, le cycle production /consommation de l'azote, se perpétue

indéfiniment et les plantes et animaux vivent en autarcie.

 

Système de surverse du bassin "lagon aux requins" 

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  Le cycle du phosphore :

Les organismes ont besoin de phosphore, l'un des principaux éléments des acides nucléiques,

des phospholipides, de l'ATP et autres molécules qui emmagasinent de l'énergie. Ce minéral

entre aussi dans la composition des os et des dents.

En milieu aquatique, le phosphore est présent sous forme d'ion phosphate (PO43-),

directement assimilable par les bactéries, les végétaux et le phytoplancton.

Les plus importantes accumulations de phosphore en aquarium se trouvent dans les

sédiments récifaux. L'action des organismes photosynthétiques, telles que les algues, libère

le phosphate du sédiment (les organismes possédant l'enzyme phosphatase sont également

capable de le libérer)Or il est gênant, en aquarium marin, de laisser s'accumuler le phosphate au delà de 0,1mg/l,

car une concentration élevée stimulera la croissance d'algues indésirables et portera

préjudice à la calcification des coraux.

La seule solution pour maintenir une concentration basse est de limiter les

apports et maximiser l'extraction : utilisation d’eau osmosée ou déminéralisée, éviter la

suralimentation, bonne qualité de la filtration...

Nous avons vu les cycles biogéochimiques des éléments indispensables à la vie, mais

d'autres composés, moins importants, suivent également un cycle, comme le silicium ou le

fer (facteurs limitant en milieu marin).

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En résumé, le recyclage de la matière dans un aquarium, fonctionne en

système fermé, c'est à dire que sans l'intervention de l'homme les cycles ne pourraient pas

se maintenir dans le temps et l'écosystème s'effondrerait. Cela est du au fait que l'aquarium

est un écosystème artificiel et donc ne reflète pas exactement le milieu naturel (bassin trop

petit, nombre d'espèces différentes trop important...)

Le recyclage de la matière n'est pas la seule condition du maintient d'unécosystème. Un autre processus intervient: la thermodynamique.

  LA CIRUCLATION DE L’ENERGIE :

Un écosystème est traversé en permanence par un flux d'énergie, qui accompagne le flux de

matière. L’énergie solaire est la plus importante. Elle permet la photosynthèse qui 

constitue le point de départ des réseaux trophiques et donc de la production de biomasse.

La nourriture consommée par un être vivant est utilisée de différentes façons : une partie

sert de matériaux de construction pour la croissance et une partie sert de source d'énergie

chimique assurant le fonctionnement de l’organisme (fermentations, respiration, maintien

d’une température constante...) 

D’autre part, les substances inutilisées (les déchets) sont rejetées. 

Enfin, une grande partie de l’énergie contenue dans l'alimentation est perdue sous forme de

chaleur (cette perte est évaluée à 90%)

Finalement, seule une faible fraction de la matière organique consommée se retrouve

incorporée dans les molécules organiques d’un organisme consommateur : les transferts de

matière organique qui s'effectuent entre un être vivant et celui qui le mange

s'accompagnent donc de pertes importantes liées au fonctionnement même des êtres

vivants. Ainsi le flux d'énergie au sein d'un réseau trophique s'accompagne de pertes

considérables. On estime qu'à peu près 10% de l'énergie d'un niveau est transmise au niveau

suivant (règle des 1/10eme de Lindeman).

En résumé, il existe 3 paramètres indispensables à la viabilité et la stabilité d'un écosystème :

-une circulation continue d'énergie

-une circulation continue de matière

(le cycle d'énergie entretient le cycle de matière)

-le recyclage de la matière organique

La rupture d'un de ces 3 paramètres entrainera la déstabilisation de l'ensemble.

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V) CONCLUSION :

En retraçant notre étude, nous avons mit en évidence que la présence de facteurs estnécessaire a la survie et au fonctionnement du système. Les paramètres abiotiques

permettent l’existence et le développement d’organismes vivants, qui entretiennent des

relations entre eux et avec le milieu. En effet, la lumière et la température par exemple,

 jouent un rôle prépondérant dans le développement des plantes photosynthétiques qui, à

leur tour, induisent la production de la matière organique indispensable à la vie animale.

Cependant, les paramètres abiotiques sont nécessaires mais insuffisants à la viabilité d’un

système. Pour que ce dernier s’auto-entretienne, il nécessite un recyclage de la matière

(cycle biogéochimique) rendu possible par un flux d’énergie adéquat.

Toutefois, il existe une limite à notre étude : l’aquarium du Musée Océanographique de

Monaco est une reconstitution artificielle, il nécessite donc une intervention régulière de

l’homme. Sachant qu’il est impossible de recréer fidèlement un milieu naturel, pouvons nous

alors considérer ce lagon comme un écosystème au sens strict du terme ?

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VI) REFERENCES :

(1)  http://www.reef-guardian.com

(2)  http://www.sb-roscoff.fr/ETSymbioses2008/pdf/Biofutur/40-44-

Furla299.pdf 

(3)  http://www.aquarium-portedoree.fr

(4)  Biologie, 7eme édition, Neil Campbell – Jane Reece

(5)  http://www.centrescientifique.mc/csmfr/corail_tropical/corail_tropic

al7.ph

(6)  http://www.astrosurf.com/luxorion/eau-ecosysteme3.htm

(7)  http://educ.csmv.qc.ca/pierre_brosseau/Mediatic/profs/Marcel/Revis

ion/pdf/circulation.pdf 

(8)  Les poissons des récifs coralliens de Patrick Durville

(9)  Structure Et Fonctionnement Du Récif Corallien de Dorothee Taddei

(10)  http://www.universalis.fr/encyclopedie/ecosystemes-et-flux-

energetique/

(11)  http://www.aquabase.org/articles/html.php3/cycle-azote=24.html

(12)  Entretien avec les techniciens du Musée océanographiques

(13)  Bibliothèque du Musée

(14)  http://www.reef-guardian.com/ (description espèces)

(15)  http://www.recifal.fr/recifs.htm

(16) 

http://outremer.mnhn.fr/la-ponte-du-corail/la-nouvelle-caledonie(17)  http://www.oceano.mc/

(18)  http://www.guadeloupe-parcnational.fr/?Recifs-coralliens-et-faune

(19)  http://scaphinfo.free.fr/bio/corail_rechauffement.html

(20)  J. Charles Delbeek et Julian Sprung. L’aquarium récifal. 

(21)  Charles Birkeland. Life and Death of Coral Reefs

(22)  Charles R.C. Sheppard, Simon K. Davy, and Graham M Pilling. The

Biology of Coral Reefs

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VII)  ANNEXE :

Liste des espèces présentes dans le « lagon aux requins » (dernier recensement datant du

28/08/09)

  Acanthuridae

o   Acanthurus blochii   – Chirurgien à queue rayé

o   Acanthurus olivaceus   – Chirurgien à épaulette

o  Ctenochaetus striatus  – Chirurgien strié

o  Naso brevirostris  – Nasique, poisson licorne

o  Naso elegans  – Nasique à éperons oranges

o Naso unicornis  – Nason à éperons bleus

o  Naso vlamingii   – Nasique de Vlaming

o   Zebrasoma scopas   – Chirurgien à brosses

o   Zebrasoma veliferum   – Chirurgien à voile

  Pomacentridae

o   Amphiprion bicintus   – Clown à deux bandes

o   Amphiprion clarkii   – Clown noir à queue jaune

o   Amphiprion frenatus   – Clown rouge

o   Amphiprion ocellaris  – Clown à trois bandeso   Apolemichtys trimaculatus   – Poisson ange à trois taches

o   Apolemichtys xanthurus   – Poisson ange des Indes

o  Centropyge heraldi   – Poisson ange Golden

o  Centrepyge bispinosa  – Poisson ange sombre

o  Chromis viridis  – Demoiselle verte

o  Chrysiptera cyanea  – Démon bleu

o  Chrysiptera hemicyanea  – Demoiselle d’azur 

o  Chrysiptera parasema  – Demoiselle bleue à queue jaune

o  Dascyllus aruanus  – Demoiselle à queue blanche

o  Pomacanthus imperator   – Poisson empereur

o  Pomacanthus maculosus  – Poisson ange à croissant

o  Pomacanthus xanthometopon  – Holocanthe à front jaune

  Caesionidae

o  Caesio lunaris  – Caesio à croissant

o  Caesio teres  – Fusilier à dos jaune et bleu

o  Pterocaesio chrysozona  – Caesio à ceinture d’or 

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  Chaetodontidae

o  Chaetodon rafflesii   – Poisson papillon treillagé

o  Chelmon rostratus  – Chelmon à long bec

o  Hemitaurichthys polylepis  – Poisson papillon pyramide

o  Hemitaurichthys zoster   – Poisson papillon pyramide noir

  Ostraciidae

o  Lactoria cornuta  – Poisson vache

o  Ostracion cubicuc  – Poisson coffre jaune

  Libridae

o  Labroides dimidiatus  – Poisson nettoyeur

o  Cheilinus undulatus - Napoléon

  Monodactylidaeo  Monodactylus sebae  – Breton africain

  Balistidae

o  Odonus niger   – Baliste bleu

o   Xanthichthys auromarginatus   – Baliste

  Nemipteridae

o  Pentapodus emeryii   – Double queue

o  Scolopsis bilineata  – Poisson virgule

  Serranidae

o  Pseudanthias dispar   – Anthias

o  Pseudanthias squamipinnis  – Barbier rouge

o  Pseudanthias tuka  – Perche de mer pourpre

  Apogonidae

o  Pterapogon kauderni   – Apagon des îles Banggaï 

o  Sphaeramia nematoptera  – Apogon pyjama

  Blenniidae

o  Salarias fasciatus  – Blennie rayée

  Scaridae

o  Scarus quoyi   – Poisson perroquet arc-en-ciel

o  Scarus sp. – Poisson perroquet noir

o  Siganus stellatus  – Poisson lapin tachetéo  Siganus vulpinus  – Tête de renard

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  Ginglymostomatidae

o  Ginglymostoma cirratum  – Requin nourrice

  Cheloniidae

o  Eretmochelys imbricata  – Tortue à écaille

  Carangidae

o  Caranx latus  – Carangue à gros yeux

o  Gnathanodon speciosus  – Carangue royale

o  Trachinotus falcatus  – Pompaneau plume

  Carcharhinidae

o  Carcharhinus melanopterus  – Requin à pointes noires

o  Triaenodon obesus  – Requin corail, à pointe blanche

  Lutjaninae

o  Lutjanus sebae  – vivaneau bourgeois

  Muraeninae

o  Gymnothorax undulatus  – Murène léopard

o  Gymnothorax javanicus  – Murène javanaise, murène géante

  Ephippidae

o  Platax orbicularis  – Poisson chauve-souris

  Rhinobatina

o  Rhinobatos typus  – Raie guitare géante

  Heamulidae

o  Plectorhincus obscurus  – Gaterin sombre

o  Plectorhincus gaterinus  – Digramme moucheté

  Stegostomatidae

o  Stegostoma fasciatum  – Requin léopard

  Scathophagidae

o  Scatophagus argus  – Pavillon tacheté

  Holothuriidae

o  Holothuria tubulosa – Holothurie tubuleuse

  Dendrophylliidaeo  Turbinaria peltata

o  Turbinaria reniformis

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T

r

a

n

c

h

é

e

GRANDBAC

CORAIL130 M3

Sable de corail

Filtre à poche 25 µm

Injection eaubrute

(2% par heure) Echangeur

Filtre à poche25 µm

CUVE EAU NEUVEPOMPAGE EN MER

90 M3

Eau de surverse(2% par heure)

Cuve debackwash

5 m3Egoût

3 Filtresmécaniques

Pompes

Contre lavage des filtres

Filtration(50% par heure)

Injection d'Oxygène

 

O2

SCHEMAFILTRATION

GRANDBAC CORAIL

PompeUV

UV

3 groupes chaud/froid

2 Filtresbiologiques

Niveau Aquarium-2

Niveau inférieur-3

  Milleporidae

o  Milepora : Corail de feu

  Parazoanthidae

o  Parazoanthus : Corail mou encroûtant

  Faviidae

o Echinopora

  Pocilloporidae 

o  Stylophora pistillata

Schémas du système de filtrage :

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3.8 M3/H

6 M3/H 1 M3/H

 

Localisation des récifs coralliens au niveau mondial :

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MERCI DE VOTRE ATTENTION

Un très grand merci aux aquariologistes du Musée Océanographique de Monaco : Raffaela,

Jean-Louis, Stéphanie et d’autres, et bien sûr à la bibliothécaire Anne-Marie, qui nous on

beaucoup aidé. Nous avons même put suivre une visite, initialement prévue pour un

nouveau stagiaire, qui nous a menée dans les coulisses du Musée, jusqu'à pouvoir participer

au nourrissage.