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Espal saison 2010 2011

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L’ouverture de la saison 2010-2011 est concomitante à l’ouverture du chantier de l’Espace Culturel des Jacobins. Construire ou reconstruire un théâtre reste un geste symbolique fort. Créer un nouvel outil - mieux adapté – au service des artistes et du développement culturel au Mans témoignent encore un peu plus de l’importance que la municipalité veut donner à l’art et à la culture, principalement dans ces temps difficiles.

Ainsi, malgré les contraintes économiques, depuis la crise notamment, la Ville du Mans s’est efforcée de maintenir son niveau d’engagement pour l’art et la culture. Nous avons jusqu’ici, fait en sorte que la culture ne devienne pas la variable d’ajustement du budget de la Ville. Gageons que nous puissions maintenir ce niveau d’exigence dans les années à venir et continuer ainsi à répondre à la demande d’un public croissant.

C’est pourquoi, une fois encore vous n’aurez peut-être pas assez de soirées pour profiter de tous les spectacles de la saison.

Belle saison !

Jean-Claude Boulard Maire du Mans

Président de Le Mans Métropole

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7 Une école de vie

10 Le cercle des Mécènes

théâtre 12 Beaucoup de bruit pour rien

exposition 14 Les traces du jour et de la nuit

musique 16 L’ivresse

danse 18 Nuda Vita

théâtre 20 Fabrice Luchini lit Philippe Muray

théâtre 22 La vieille & la bête

danse 24 Encor

musique 26 Les Automnales

musique 28 Rodolphe Burger

théâtre 30 Pendant que Marianne dort

danse 32 Et si j’étais moi !

danse 34 Happy Child

théâtre 36 Au Hommes

théâtre 38 J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie

théâtre 40 Le journal d’une autre

théâtre 42 Le prince de Hombourg

théâtre 44 Forces. Éveil, L’humanité

théâtre 46 Marcia Hesse

musique 48 Concert Franz Liszt

cirque 50 Appris par corps

52 Bonne Année 2011 !

théâtre 54 Les chaises

exposition 56 Sortie de l’ombre

danse 58 Les corbeaux

théâtre 60 Fièvre

théâtre 62 Seuls

théâtre 64 La panne

musique 66 A Hilliard songbook

musique 68 Deolinda

musique 70 Jaadu

musique 72 De passage à Prague

théâtre 74 Bobinette & Tricotine

théâtre 76 Charlie & Nemo

danse 78 La constellation consternée

théâtre 80 Merlin ou la terre dévastée

théâtre 82 La femme sans passé

exposition 84 Derrière les pseudos...

théâtre 86 Le jeu de l’amour et du hasard

théâtre 88 Pinocchio

théâtre 90 Hiroshima mon amour

marionnettes 92 La mano

marionnettes 94 Mon père, ma guerre

théâtre 96 Mamie Ouate en Papoâsie

théâtre 98 Terre océane

musique 100 Mistico mediterraneo

cirque 102 Sur la route...

104 Bienvenue à L’espal

105 Les expositions

106 À voir en famille

108 Vente, réservation & tarifs

110 L’abonnement, mode d’emploi

112 Les établissements scolaires (matinées, visites et tarifs)

118 Calendrier de la saison

Spectacles à L’espal

Expositions à L’espal

Spectacles hors les murs

Sommaire

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“CONSTRUIRE ENSEMBLE”

Le théâtre municipal vient d’être déconstruit, les travaux du nouvel édifice commencent. Ce chantier ouvre une nouvelle étape pour la vie artistique et culturelle de la ville. Il est l’expression d’un désir profond, d’une énergie nouvelle.L’actualité de ces derniers temps a montré le désir grandissant de se retrouver, de se sentir reliés pour fêter et célébrer, pour penser, pour agir.Des modalités et des formes nouvelles de rassemblement émergent et se multiplient tant dans des espaces virtuels que physiques comme les réseaux Facebook, Twitter, les blogs, ou encore les apéros géants, les flashmobs…

A n’en pas douter, de nouvelles aspirations se manifestent ainsi. Nous sommes collectivement appelés à un changement de paradigme. Notre rapport à l’autre et notre rapport au monde, évoluent, se transforment : un système de valeurs nouveau, une autre façon d’être, de vivre ensemble émergent, lentement, dans la durée mais de façon certaine ! Dans une échelle temps qui certes nous dépasse, une nouvelle civilisation se forge. C’est l’aventure humaine qui se poursuit au-delà et à travers sans doute aussi des accidents et des échecs...

A différentes occasions, Edgar Morin a parlé de métamorphose : “L’idée de métamorphose, plus riche que l’idée de révolution en garde la radicalité transformatrice, mais la lie à la conservation de la vie, de l’héritage des cultures (…).

Aujourd’hui, tout est à repenser. Tout est à recommencer.

Tout en fait a recommencé mais sans qu’on le sache. Nous en sommes au stade des commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie.” *

Alors, à nous tous de révéler ce désir en le vivant, de le trouver dans notre relation à l’autre. Nous avons – et aurons – les espaces pour l’accueillir tout au long de cette saison, et ainsi “construire ensemble”. Quelle belle opportunité s’offre à nous !

Harry RosenowDirecteur de L’espal - Théâtre du Mans

*Extrait de l’article «Eloge de la métamorphose» paru dans Le Monde du 10 janvier 2010

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Une ecol e d e v i e

“Une école de vie” telle qUe noUs l’entendons, s’apparente à Une manière d’être, Une attitUde face aU réel, face aU monde, face à l’aUtre. Une écoUte sensible et profonde dU moUvement intérieUr, de la sensation, de la parole… de l’intUition créatrice.l’approche de l’art, sa pratiqUe, en noUs rapprochant de noUs-mêmes, de notre sensibilité, de notre corps, de nos intUitions les plUs profondes, noUs éveille à noUs-mêmes, noUs condUit à être soi.

la danseLa danse contemporaine est une autre manière de percevoir l’espace, le temps, soi, son corps et les autres. La danse offre une perspective sur ce qui nous entoure et sur la façon dont nous pouvons appréhender le monde à travers nos émotions.Durant les ateliers, vous n’apprendrez pas de règles ni de techniques. Chacun éprouvera, ressentira, expérimentera, s’exprimera. Ce qui est juste en danse est ce qui fait sens. A chacun de donner, d’apporter son geste.

ICI avec Brigitte AsselineauImprovisation Composition InterprétationICI est un projet itinérant qui s’attache au rapprochement de trois groupes de danseurs adultes amateurs qui, au sein de diverses structures en France, ont une pratique soutenue de la danse contemporaine et avec qui Brigitte Asselineau partage une aventure humaine et artistique.

ICI dans trois villesCréation “peaux plurielles” en mars 2010 à NiceCréation “nous” en janvier 2011 à DijonCréation “lignes blanches” en mai 2011 au Mans

“Après 10 années de collaboration étroite avec L’espal, je souhaite fêter ce cheminement singulier en écrivant une pièce chorégraphique pour les danseurs qui m’ont suivie et fait confiance tout au long de ce parcours. Le point, la ligne et le plan seront les thématiques principales qui sous-tendront cette pièce.”

Brigitte Asselineauinscriptions en septembre

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Création pour les 13-20 ans avec Raphaël Soleilhavoup« Cette année nous questionnerons de nouveau notre mode de travail tout en gardant un lien cohérent et fort avec les créations précédentes (A présent, on cherche encore, l’âme des jours…). Il sera toujours question d’écriture abstraite et sensible. Pour le reste c’est l’expérience même de la création qui déterminera sa forme et peut-être même son sujet… Deux rendez-vous informels seront proposés sous forme de carte blanche afin de montrer le travail en cours avant la représentation en mai. Cette nouvelle création s’adresse en priorité aux collégiens, lycéens et étudiants.» inscriptions en septembre

Ateliers danse adultes débutants avec Brigitte Asselineau

Ateliers danse enfants avec Agathe Pfauwadel

De spectateur à danseur, il n’y a qu’un pas que nous vous invitons à franchir en participant à ces ateliers. Ils vous permettent d’expérimenter, d’éprouver, de ressentir, de chercher et de vous découvrir à travers la danse. inscriptions en septembre

Le théâtre, la voix, l’image, le sonRencontrer un texte c’est le faire résonner avec soi. C’est construire sa petite musique intérieure, son paysage intime. Le texte produit des images, des sons, des regards, des corps, des présences, des voix, des chansons. Chacun l’expérimentera, le laissera advenir, le vivra, le ressentira. Les ateliers théâtre et dramaturgiques sont des temps de recherche et d’élaboration pour construire une vision, essaimer une parole intime et collective.

Tout est si loin et tout vient d’arriver avec Pascale Nandillon et l’Atelier Hors ChampCréation avec des adultes présentée en novembre 2010 à L’espal

“Six solitudes, six partitions. Trois couples, trois âges, trois récits. Ou plutôt sept avec le silence, ses blancs et ses marges.Dans la trame que tissent les voix, un visage apparaît, disparaît, celui de la Fille, le sien, le tien, le nôtre. Variations sur la mort de Jon Fosse est l’histoire chorale d’une mort, d’une renaissance, d’une création. L’étrange et le mystère sont à l’œuvre sous la banalité des faits et des mots quotidiens. En spirale se déclinent les thèmes de nos vies extraordinaires, les rencontres, les séparations, les réconciliations. Toujours les mêmes, chaque fois différentes, les mots simples de Jon Fosse construisent, déconstruisent, reconstruisent le récit de nos vies.”

Autour du repas de famille avec Pascale Nandillon, Sophie Pernette et l’Atelier Hors ChampCréation avec des enfants présentée en mars 2011 à L’espal

Le thème du repas de famille, présent dans de nombreux contes, nous a permis d’explorer les relations parents/enfants, les interdits, les rituels qui l’accompagnent, la dévoration symbolique. A partir de cette scène de la vie quotidienne, lieu de partage, de rêveries, d’ennui, d’insolence, les enfants ont improvisé, dégagé des pistes d’écriture. Nous élaborerons et écrirons avec eux et la matière soulevée durant les ateliers, une forme théâtrale. Pascale Nandillon et Sophie Pernette

La Touravec Pascale Nandillon et l’Atelier Hors Champ

“Ouvert à la communauté des adultes et des enfants ayant déjà participé aux projets proposés par la compagnie hors champ, aux habitants de la tour hébergeant l’atelier, aux tours voisines, aux associations…, on y prendra le temps de chercher, on y enregistrera sous forme audio ou vidéo des extraits de textes et des images : romans, pièces de théâtre, poésies, fictions, documents d’actualités, extraits de dialogues de films, interviews, archives… Quels livres se cachent dans chaque appartement, accompagnent les vies de la tour, quels films, quelles images nourrissent l’imaginaire de chacun ?Ces recherches aboutiront à la création d’une pièce radiophonique et d’un feuilleton vidéo en plusieurs épisodes.” pascale nandillon et l’atelier hors champ

inscriptions en septembre

L’espal développe des projets avec des partenaires venus de tous horizons. Plusieurs actions sont menées vis à vis des publics jeunes avec les écoles primaires, maternelles, les collèges des Sablons et le lycée Le Mans sud, avec l’association Théâtre Pour l’Avenir, avec l’UNSS Danse, avec l’option théâtre du lycée Bellevue, avec l’Université. Les établissements de santé avec le projet “culture/santé”, l’association Cultures du Cœur et les travailleurs sociaux, l’association Montjoie et le C.E.F et d’autres encore sont des partenaires avec qui nous construisons, allons construire. Tous ces acteurs locaux, ces partenaires constituent une communauté et ensemble nous pensons, formulons, “construisons une école de vie”.

Pour tous renseignements et inscriptions, contactez-nous.L’espal 02.43.50.21.50

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Libertés ? des voix s’élèvent...…Pendant que Marianne dort, Fièvre, Charlie et Nemo

Pour la deuxième saison, ce cycle vous présente 3 spectacles avec le Théâtre de l’Ephémère.Au plus près des questionnements de notre époque, ces spectacles nous parlent de notre monde, ici et maintenant. Chaque pièce de théâtre traite d’une actualité, de ses injustices, des combats qui y sont menés, des voix qui s’élèvent pour témoigner, dénoncer ou défendre les libertés menacées.A travers leurs regards, les artistes nous invitent à une plus grande acuité, à une plus grande sensibilité à ce qui, d’humanité et de dignité, est aujourd’hui en danger, sur un autre continent ou dans la rue voisine …Les 3 spectacles ont lieu au Théâtre Paul Scarron

Les Nuits de la VoixL’Ivresse, A Hilliard Songbook, Deolinda, Jaadu, Mistico Mediterraneo

Les Nuits de la Voix composent, depuis plusieurs saisons, un cycle de concerts qui consacrent cet instrument unique du corps humain, la voix.Ces moments riches d’émotions et de vibrations célèbrent la voix dans tous ses états : voix du sacré, du peuple, voix porteuse d’une tradition, voix jeunes ou mûres, rauques ou virtuoses qui donneront à entendre des rencontres vocales inédites, des répertoires revisités…Cinq Nuits de la Voix pour tous ceux que la voix fascine.

Poésies nomadesLa poésie est à l’honneur cette saison avec 3 rendez-vous, trois invitations à la rêverie et au voyage :• Les traces du jour et de la nuit, la poésie des images et de la langue maya à travers l’exposition et la rencontre du poète guatémaltèque Humberto Ak’abal.• la poésie polyphonique et musicale de Rodolphe Burger avec un hommage au grand poète palestinien Mahmoud Darwich et à la poésie sacrée du Cantique des Cantiques.• La poésie comme acte de résistance et de liberté avec Le Journal d’une autre, spectacle d’Isabelle Lafon sur la grande poétesse russe Anna Akhmatova.

Le Cercle des mécènes de L’espal Parce que l’art nourrit l’imaginaire collectif et participe ainsi aux lentes mutations de la société, il est l’affaire de tous. Nous en sommes convaincus.

L’espal est un lieu de vie, de croisements artistiques et humains. Il vise à rassembler les acteurs de la cité pour développer un projet commun autour de l’art et de la culture.

“Construire ensemble” dans cet esprit ne sont pas de vains mots, mais bien un horizon qui s’offre à tous (spectateurs, entreprises, structures publiques…) pour inventer de nouvelles manières de “vivre ensemble”.

Eveiller à la curiosité par une programmation riche et éclectique…Développer des projets de pratiques artistiques avec la complicité des artistes associés…Rayonner sur un large territoire…S’associer à l’ensemble des acteurs de la collectivité…Participer à un rapprochement de ceux qui partagent des valeurs humanistes…Aller à la rencontre de soi et de l’autre à travers l’art…

Autant de ramifications qui convergent vers une même vision, une même “utopie nécessaire” telle que la qualifiait Jean Vilar. Cette même utopie qui lui a fait penser que le théâtre n’était pas un lieu “à côté de la vie” mais bien “le lieu de la vie même”, celui de la communauté en devenir, celui de la création d’une société…

Avec la participation de ceux qui, aujourd’hui, soutiennent le projet de L’espal et invitant ceux qui, demain, rejoindront l’ensemble des partenaires, nous poursuivons cette “utopie nécessaire”…

Pour rejoindre le Cercle des Mécènes,

contacter Julie Lecomte-Sineau au 02 43 50 34 34 – [email protected]

Le cercle desMÉCÈNESDE L’ESPALThéâtre du Mans

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Texte de ShakespeareMise en scène Philippe Pehenn26000 couverts

Théâtre

dramaturgie, adaptation : Judith Feyrner mètre-concept : Jacques Livchine scénographie : Aanthony Benjram matière sonore : Erich Mayerchorégraphie : Liliane Boucondirection, technique et construction : Alexandre Diaz& Michel Mugniercostumes : Camille Perreauperruques postiches : Milo Bodtszaris

Avec Karine Abela, Christophe Arnulf,Romain Belanger, Sebastien Chabane, Servane Deschamps, Sarah Douhaire, Pierre Dumur, Olivier Dureuil, Anne-Gaëlle Jourdain, Florence Nicolle, Philippe Nicolle, Emmanuelle Veïn, Valerie Veril, Jacques Ville

© Abdoul Aziz Soumai

Coproductions : Scènes du Jura (Lons-le-Saunier) – Pronomade(s) en Haute-Garonne – Chalon dans la Rue (Chalon-sur-Saône) – Le Parapluie / Eclat (Aurillac) – Le Fourneau (Brest) –

L’Atelier 231 / Vivacité (Sotteville-lès-Rouen) – Lieux Publics (Marseille)Avec le soutien de : la DMDTS / Ministère de la Culture, la Drac Bourgogne,

la Ville de Dijon, le Conseil Régional de Bourgogne et le Boulon (Vieux Condé). Et l’aide précieuse de Catherine Euvrard et Claire Lacroix

Depuis 15 ans, les 26000 couverts tracent un itinéraire artistique singulier, vers un théâtre de rue faisant la place pour l’acteur, entre pulsions satiriques débridées, burlesque dévastateur et poésie brute. Ils installent le théâtre là où on ne l’attend pas, touchent le spectateur qui s’ignore, détournent le regard et décalent le quotidien. Ils font des farces pour mieux s’emparer du sacré et bousculent joyeusement la routine, réveillant les esprits anesthésiés.

Etonnant virage, les voilà qui rentrent en salle. Et s’attaquent au monument du théâtre : Shakespeare !

Ils nous présentent leur interprétation de cette tragi-comédie de Cour peu connue en France, aux dialogues vifs et spirituels, mais sur laquelle planent la mélancolie et l’ironie. Autour de cette trame romanesque pleine d’histoires d’amour contrariées, les 26000 couverts déboulonnent et re-bricolent le mythe, questionnant toujours avec humour le sens du théâtre dans une adaptation qui, à coup sûr, n’aura rien de classique.

”Attention, spectacle irracontable… et très recommandable. La troupe des 26000 couverts – une des compagnies de théâtre de rue les plus créatives de France – ne pouvait certes pas mettre Shakespeare en scène de manière classique. [...] A leur manière, légère et futée, les 26000 couverts brouillent les repères […]. C’est bien vu. Et très drôle.”

Fabienne Darge – Le Monde

l’espal

20, 21, 22 septembre à 20h30 - 1h30

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exposition dU 20.09 aU 19.12 l’espal

retroUver hUmberto ak’abal le jeUdi 14 octobre :• à partir de 19h : visite de l’exposition & buffet guatémaltèque (sur réservation)

• à 20h30 : soirée poésie et musique suivie d’un échange avec humberto ak’abal

dimanche à l’espal12 déc. à partir de 11h

exposition installation poésies images

écrits : Humberto Ak’Abal photographies : Alain Szczuczynskimise en espace : Harry Rosenow Alain Szczuczynski

Indien maya-kiché du Guatemala, auteur de nombreux recueils de poèmes, traduits en plus de dix langues, c’est dire la reconnaissance internationale de cet homme qui nous ouvre à un monde de visions éblouies et de profondes résonances. La simplicité de la poésie d’Ak’abal n’a d’égal que sa force et sa concision. En quelques touches, Ak’Abal esquisse un paysage, évoque une atmosphère, dévoile un état d’âme, exprime une pensée.“Ces quelques vers / Sont le regard d’un enfant / Dans les paroles d’un homme.”On ne saurait résumer plus lucidement cette poésie profondément émouvante et qui rejoint l’universel à travers le plus quotidien.

MAYULI

Quand tu es avec moi

je ne sais plus o¥ e st le monde

MAYULI

Are chi at kÍ o wuk man wetaÍ m taj

jawi chi kakanaj wi ri uwech ulew

RI TZIJ

Ri kik’aslemal ri juyub

k’o ri’ pa ri koq’ej ri chikop.

Ri kitzij ri tinimit,

are ri’ ri kiajbixonel :

jun tinimit mem

jun kaminaqa tinimit ri’.

LA VOIX

La vie des forêts

est dans la voix de leurs oiseaux.

La voix des peuples,

ce sont leurs poètes :

un peuple muet

est un peuple mort.

KÍ O JACHIN KUREYEÍ J

KÍ o jachin kureyeÍ j ri kÍ isbal uwech ulew;

kÍ ixibal ke,xa majaÍ kakil riÍ :

che wa uwech ulewnajtir banom chÍ aqa taq chi re.

IL Y EN A QUI ATTENDENT

Il y en a qui attendentla fin du monde;

les pauvres,ils ne sÍ en sont pas rendu compte :

il y a longtempsquÍ il est en miettes.

PA RI KITZIJOBAL

Pa ri kitzijobal

ri rija taq che’

kinch’ob ri kitzij ri wati’t numam.

Ojer ajwaraj,

ri kiwaram k’o chuxe’ri ulew.

LA VOIX DES ARBRES

Dans les voix

des vieux arbres

je reconnais celles de mes ancêtres.

Veilleurs séculaires,

leur rêve est dans leurs racines.

Cette exposition vous est présentée dans le cadre de la 25ème heure du Livre

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Production Accords croisés www.accordscroisés.com Co-production Festival d’Ile de France et L’espal

Dorsaf Hamdani et ses musiciens (chant classique arabe)Conception : Saîd Assadi© Accords croisés

Alireza Ghorbani et ses musiciens (chant classique persan)

Pour cette première soirée des Nuits de la Voix, un cycle de concerts consacrés à cet incroyable instrument qu’est la voix humaine, nous vous proposons une très belle rencontre : “L’ivresse”. Le projet “L’ivresse” procède de la rencontre entre le chant classique persan et le chant classique arabe autour de la poésie du XI ème siècle d’Omar Khayyam.

Ce projet réunit deux vocalistes d’exception : Alireza Ghorbani (chant classique persan) et Dorsaf Hamdani (chant classique arabe) et leurs musiciens. Nous avions déjà pu découvrir les sonorités profondes du chant d’Alireza Ghorbani lors du concert Tahawol présenté à L’espal en 2006. Nous le retrouvons cette fois-ci en face à face avec Dorsaf Hamdani, chanteuse tunisienne à la voix puissante et envoutante.

Des similitudes dans les modes vocaux, dans les sources d’inspiration et dans le timbre de voix des chanteurs sont susceptibles de produire la création de formes musicales nouvelles, porteuses d’émotions fortes et singulières.

Au-delà de la dimension purement artistique du projet, le sens de “L’ivresse” se construit autour de la poésie de Khayyam qui porte un questionnement existentiel sur les hommes, sur la joie de l’existence et dans un sens plus mystique, sur la relation des hommes avec le Créateur. Finalement, la poésie de Khayyam et “L’ivresse” sont une incitation à profiter de la vie avec joie.

l’espal

1er octobre à 20h30 - 1h40

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Coproduction Arcadi, La Ménagerie de Verre-Paris, Biennale de la Danse de Lyon, Festival d’Automne à Paris, Théâtre de la Bastille–Paris, L’Espal scène conventionnée Le Mans,

Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais et RPF/RED Reggio Emilia Danza – Aperto Festival (IT).La compagnie a été accueillie en résidence de création à la Ménagerie de Verre dans

le cadre du studiolab, au CCN Roubaix Nord-Pas de Calais, à la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne la Vallée et L’Espal, scène conventionnée – Le Mans et a bénéficié d’une mise à disposition de studio au Centre National de la Danse –Pantin.La compagnie Caterina & Carlotta SAGNA est soutenue

par la DRAC Ile de France - Ministère de la Culture et de la Communication - au titre de l’aide à la compagnie. Création 1er et 2 octobre 2010 à la Biennale de la Danse de Lyon

Chorégraphie de Caterina Sagna et de Carlotta SagnaCompagnie Caterina & Carlotta Sagna

DanseInterprétation Alessandro Bernardeschi, Tijen Lawton, Carlotta Sagna, et Caterina Sagna.Texte Roberto Fratini SerafideCréation lumièrePhilippe Gladieux Création costumes Alexandra BertautConception sonore et musicale Arnaud SalléRégie généraleFrank CondatAdministration, production et diffusion Bureau CassiopéeProduction déléguée Al Dente

© Cie Caterina & Carlotta Sagna

Avec Nuda Vita, c’est la vie qu’elles mettent à nu. Elles, ce sont Caterina et Carlotta Sagna. Avec plus de sept pièces accueillies à L’espal, on aime leur acuité et leur audace à démasquer nos travers. C’est un simple dialogue à quatre personnages : un homme, trois femmes, (complices, amants, membres d’une famille…). Ils parlent, de tout, de rien et se mettent à danser. C’est un joyeux papotage qui se met en mouvement, comme si la danse était le moyen le plus imprévu et le plus naturel de dire les choses ou de ne pas les dire, justement…

Ce titre et cette manière si particulière qu’elles ont de traduire nos jeux sociaux nous font penser à un corps que l’on dénude, au sens de lui retirer ce qui le cache pour l’approcher dans son état brut, dans sa crudité. À côté des mots, la danse dessine ce maillage complexe, parfois risible, parfois cruel de nos rapports humains. Quand l’individu est-il dedans ou dehors, normal ou malade ? Au cœur de ce spectacle il y a la question de l’exclusion et le regard aigre-doux de deux sœurs.

“Mais tout dans Nuda Vita est si merveilleusement fluide qu’on se demande ce qui pue autant derrière tant de camaraderie, et si ceux qui parlent – ou dansent – perçoivent cette puanteur ; ou si la puanteur est tellement intrinsèque à leur nature qu’ils peuvent littéralement danser dessus sans que ce soit un scandale ; si ce qui est le plus sale ce sont les ordures ou le fait de s’en débarrasser tous les jours.”

l’espal

12 octobre à 20h30 création à la biennale de la danse de lyon 2010

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Fabrice Luchini aime les mots. Il aime les dire, les faire vibrer, avec sa verve pétillante et son talent de conteur. Au panthéon de ses auteurs fétiches, Valéry, Barthes, Céline, ceux pour qui la littérature est une arme contre la médiocrité, l’ignorance ou la bêtise.

Fabrice Luchini est devenu maître dans l’art de lire les textes de ces grands penseurs. Chaque lecture est une parole qui résonne de sens et de lucidité sur la condition humaine, mais aussi un jeu, une gourmandise verbale où l’acteur se délecte avec malice de la musicalité de la langue.

C’est à Philippe Muray que Luchini prête sa voix aujourd’hui. Lucide, désenchanté, le philosophe et chroniqueur, disparu en 2006, épinglait ses contemporains avec une plume trempée au vitriol. Au fil de ses écrits, Philippe Muray a peint sans concession et avec drôlerie une société des excès, du tout festif. A cette pensée éclairée et libre, Luchini y associe celles de Cioran et Péguy.Un florilège d’intelligence et d’humour…

l’espal

15 octobre à 20h30 - 1h20

Fabrice Luchini lit Philippe MurayMise en scène Cathy Debeauvais

ThéâtreEn accord avec “Voyez Mon Producteur”

© Thomas Brémon

Ce spectacle vous est présenté dans le cadre de la 25ème heure du Livre

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Production : Les Métamorphoses Singulières, Le Grand Parquet et Theater Meschugge.Coproduction, Théâtre de Vidy-Lausanne, La Grande Ourse / Scène Conventionnée pour les jeunes publics - Villeneuve lès Maguelone, L’Arche,

Scène Conventionnée pour l’enfance et la jeunesse, scène jeunes publics du Doubs et Centre culturel Pablo Picasso, scène conventionnée pour le jeune public, Festival Momix, Crea, Arcadi.

Avec le soutien de L’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières, la Ville de Paris, de la Drac Ile de France, de la Région Ile de France et de la Mairie du 18ème

ThéâtreAvec :Ilka SchönbeinmusicienneAlexandra Lupidirégie généraleSimone Decloedtrégie lumièreAnja Schimanskicréation lumièreSébastien Choriolassistants à la mise en scèneBritta Arste, Romuald CollinetNathalie Pagnac création musiqueAlexandra Lupidi

© Mario Del Curto

“Un spectacle rare, d’une beauté et d’une intelligence sans faille, qui parle de la mort comme d’une vieille copine sans gêne qui s’invite à dîner !”

Une vieille ballerine édentée, un âne joueur de luth ou bien Léna qui ne voulait pas aller en maison de retraite, Ilka Schönbein se glisse tour à tour dans la peau de ces personnages et défie la grande faucheuse. Un masque, quelques poignées de paille et un bon kilo de pommes et nous voilà partis aux côtés de cette vieille femme joueuse qui repousse aussi longtemps qu’elle peut l’inéluctable fin.Alexandra Lupidi, sorte de Madame Loyal, instrumentiste à la voix insolente nous accompagne dans ce cache-cache avec la mort.

Ces contes font l’effet d’une drôle de séance d’hypnose, nos yeux ébahis ne peuvent se détacher de cette femme qui se transforme, toujours plus surprenante. Malicieusement, la marionnettiste et la musicienne esquissent avec humour les contours de nos peurs, nous rappelant qu’avant de mourir il fait bon rire.

“ - Qui est là ? ai-je demandéLa mort ! répondit la mortAh non Mort ! Pas maintenant, je suis en pleine répétition ! dégage !”

Ilka Schönbein

Production : Les Métamorphoses Singulières, Le Grand Parquet et Theater Meschugge.Coproduction, Théâtre de Vidy-Lausanne, La Grande Ourse / Scène Conventionnée pour les jeunes publics - Villeneuve lès Maguelone, L’Arche,

Scène Conventionnée pour l’enfance et la jeunesse, scène jeunes publics du Doubs et Centre culturel Pablo Picasso, scène conventionnée pour le jeune public, Festival Momix, Crea, Arcadi.

l’espal

18 &19 octobre à 20h30 - 1h20

Création et interprétation Ilka Schönbein et Alexandra LupidiTheater Meschugge

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Production Association d’Octobre/Compagnie Catherine DiverrèsCoproduction Biennale de danse de Lyon, Théâtre national de Chaillot, Charleroy Danses.

Avec le soutien du Centre national de la danse / résidence de recherche

Chorégraphie Catherine DiverrèsConseil artistique et scénographie Laurent Peduzzi

DANSEMusiques : Jean-Luc Guionnet,Denis Gambiez, Marin Marais,Seiji MurayamaLumières : Catherine Diverrès, Pierre GaillardotRégie lumière : Eric CorlayCostumes : Cidalia Da CostaSon : Denis GambiezDirection technique : Marc Labourguigne

Avec :Carole GomesIsabelle KurziThierry MicouinRafael PardilloEmilio Urbina

© Rafael Pardillo

Entre gravité et légèreté, naissance et disparition, comment faire entendre par la danse le mot “Encore”, faire résonner l’écho de ses multiples sens?

“Aussi banal, anodin que soit ce mot, il porte force de désir, de transmission, de durée ... Et une certaine gravité”

Catherine Diverrès

A l’heure d’une certaine indépendance retrouvée (elle vient de quitter la direction du Centre Chorégraphique de Rennes), Catherine Diverrès se lance dans l’aventure de la commande artistique. Le mot “Encore” est le point de départ de cette pièce qui sera créée le 10 septembre 2010 à la Biennale de la danse de Lyon.Paradoxalement, elle trouve dans cette contrainte de la commande un monde où l’expérience de la liberté est totale, comme “une espèce de dégagement de moi-même...” souligne-t-elle.

l’espal

22 octobre à 20h30Création à la Biennale de la danse de lyon 2010

Entre passé et avenir, la chorégraphie devient une histoire de temps. Pendule qui oscille majestueusement entre deux pôles. A l’un de ses extrêmes se déploient les débordements de la fête. Images baroques agencées en un véritable défilé, avec ses jeux de masques et ses bouffoneries grotesques, l’occasion de retrouver les artifices du théâtre et ses fascinantes machineries. À l’opposé, l’espace vide, libre, à investir.

La danse de Catherine Diverrès envoûte d’un bout à l’autre. Elle est ardente, charnelle, incarnée dans le sens le plus précis du terme et La Maison du Sourd, la saison dernière, en fut un mémorable exemple. Danser avec puissance et conviction mais aussi avec doute et fragilité. Toutes ses chorégraphies sont forgées de ces contrastes. Alors, il ne nous en faut pas plus pour être impatients de découvrir cette pièce. Et voir ce mot “Encore” retentir comme la vie, la transmission et la force. “Encor”, un mot et un titre de promesse, gorgés de désir…

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Tchaïkovsky & Stravinsky Récital à 2 pianos Samedi 23 octobre à 16h

Piotr Ilyicht Tchaïkovsky (1840 – 1893) : “Casse-Noisette” (version pour 2 pianos de Nicolas Economou)

Igor Stravinsky (1882 – 1971) : “Petrouchka” (version pour 2 pianos du compositeur)

avec les pianistes de l’Ensemble Cénoman Anne Labrousse, Anna Goanec, Irina Chpirko, Caroline Goupil, Hélène Béquignon, Tania Lefebvre, Bruno Puren, Guillaume Fournier

Beethoven & ChostakovitchDimanche 24 octobre à 11h

Ludwig van Beethoven (1770 – 1827) : “Trio n° 5 en ré majeur, op. 70 n° 1 Les Esprits” (1808)

Dmitri Chostakovitch (1906 – 1975) : “Trio n° 2 en mi mineur, op 67” (1944)

avec la formation de chambre de l’Ensemble CénomanOlivier Mingam, violon, David Harlé, violoncelle, Caroline Goupil, piano

Berlioz & MendelssohnDimanche 24 octobre à 14h30

Hector Berlioz (1803 – 1869) : “Herminie”, cantate pour soprano et orchestreFélix Mendelssohn-Bartholdy (1809 – 1847) : “Symphonie n° 4 en la majeur, dite Italienne, op 90” (1833)

avec Véronique GENS, sopranoet l’Orchestre National des Pays de la Loiresous la direction de John AXELROD

Festival de musique classique

l’espal

23 octobre à 16h 24 octobre à 11h & à 14h30

Véronique GENS, sopranoet l’Orchestre National des Pays de la Loire sous la direction de John AXELRODL’ensemble Cénoman

© M Ribsin Classics

© Marc Roger / ONPL

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Musique & voixmusiqueRodolphe Burger, Julien Perraudeau, Mehdi Haddab, Yves DormoychantRuth Rosenthal, Rayess BeklumièresJérémie Cusenier sonPhilippe Dubich régieLudovic Millet

© Philippe Levy

Rodolphe Burger, guitariste, compositeur et chanteur, ancien leader du groupe Kat Onoma est un nomade du son. Musicien virtuose, complice d’Alain Bashung, Jacques Higelin ou Françoise Hardy, c’est un aventurier qui jette des passerelles entre les styles musicaux mais aussi entre les hommes et les cultures…

Entouré de musiciens français et algériens, d’une chanteuse israëlienne et d’un slameur libanais, il met en son deux longs poèmes, l’un issu du Cantique des Cantiques de la Bible, l’autre du grand poète palestinien Mahmoud Darwich. Deux chants d’amour essentiels nés sans doute sur le même sol quoique deux mondes, l’un judéo-chrétien, l’autre arabe.

Regarde l’hiver est fini la pluie a cessé elle s’en va On voit des fleurs dans ce pays le moment de la chanson est arrivéOn entend la voix des tourterelles dans notre pays

extrait du Cantique des cantiques, La Bible.

A travers le chant et la musique, Rodolphe Burger fait s’enchevêtrer le français, l’arabe et l’hébreu, se télescoper l’oud et la musique électronique, s’embrasser la poésie contemporaine de Darwich et celle sacrée de l’Ancien Testament. Une méditation vibrante et délicate, où le temps se suspend et oû la poésie se fait polyphonique et universelle.

Co-production : Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau, Compagnie Rodolphe Burger, Wart

l’espal

4 novembre à 20h30 - 1h15

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ThéâtreAvec Delphine Aranéga Thierry DelhommeSolenn Jarniou Didier Lastère Antoine Lesimple Jean-Pierre Niobé Sarah Reyjasse

Scénographie Jean-Louis Raynaud Costumes Christine Vallée Lumière Stéphane Hulot Régie générale Jean-Philippe Barrière

© Alain Szczuczynski

de Gilles Aufray et Jean-Louis Raynaud Texte Gilles Aufray Mise en scène Jean-Louis Raynaud

Pendant que Marianne dort, du sommeil de la raison*, des hommes courent, des femmes pleurent et des enfants tombent des fenêtres...Le bruit des pas, des pleurs, des chutes ne suffit pas à nous réveiller.Et mal-à-l’aise, peut-être, nous rêvons de vacances exotiques dans un pays lointain où il fait bon vivre, comme ici...* Le sommeil de la raison engendre des monstres titre d’une œuvre de Goya

La journaliste : Demain ils seront condamnés à être renvoyés, et ils iront directement du tribunal à l’aéroport où un avion les attend déjà. La première fois, un groupe s’interpose et empêche les gens de monter dans l’avion.

Une militante se dresse à la porte d’embarquement. Elle leur raconte l’histoire d’un homme, d’une femme et de leur fils. L’histoire de ce qu’on appelle une famille. Elle ajoute que cet homme, cette femme et leur fils ne sont pas exactement ce qu’ils semblent être, car ils sont d’ailleurs. Est-ce que c’est un crime d’être étranger ? Demande-t-elle aux 132 touristes. Et, un par un, personne par personne, elle arrive à convaincre la majorité de ces 132 touristes énervés que

Libertés ? des voix s’élèvent…

théâtre paUl scarron

5, 6, 9, 10 novembre à 20h30 11 novembre à 18h30 - 1h40

la vie de cette famille est plus importante que leurs vacances à la plage.

La deuxième fois, il n’y a pas de militante, elle est en garde-à-vue, mais il y a un commandant de bord un peu fatigué. Et ce vieux commandant refuse de décoller avec dans son avion des personnes menottées et des flics armés. Question de sécurité !

Puis il dira que ce n’est pas pour faire ça qu’il a choisi ce métier et, malgré les insultes des 132 touristes de plus en plus énervés d’être privés de vacances exotiques, l’avion ne décolle pas.

La troisième fois, il n’y aura pas de militante, elle sera toujours en garde à vue. Et le commandant aura été remplacé par un pilote de l’armée de l’air et les touristes pourront enfin prendre l’avion avec à son bord une famille pour qui c’est le dernier voyage.Extrait de “Pendant que Marianne dort”

“Si les richesses ne vont pas vers les hommes, alors les hommes iront naturellement vers les richesses.”

Alfred SauvyProduction Théâtre de l’Éphémère Avec le soutien de l’Adami

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Coproducteurs La Filature Scène nationale de Mulhouse, Le CREA, scène conventionnée Jeune Public- MOMIX 2010 - Kingersheim, La Méridienne - Théâtre de Lunéville, CCN Le Ballet de L’Opéra National du Rhin - Mulhouse (accueil studio 2009), le Théâtre Nuithonie - Fribourg, Suisse

Chorégraphie Catherine DreyfusDanseen collaboration avec les interprètesAssistant chorégraphique Christian SondereggerInterprétation Mélodie Joinville, Gaétan Jamard et Catherine DreyfusLumières Arnaud PoumaratMusique Stéphane ScottScénographie Arnaud PoumaratRéalisation scénographieJean-François Sturm / Les Ateliers de L’Opéra National du Rhin.

© Julien Schmitt© Raoul Gilibert© Guillaume Sadon

Coproducteurs La Filature Scène nationale de Mulhouse, Le CREA, scène conventionnée Jeune Public- MOMIX 2010 - Kingersheim, La Méridienne -

Chorégraphie Catherine DreyfusChorégraphie Catherine Dreyfus

Je suis crêpe quand je suis épuisée et que mon corps s’étale de tout son long.Je suis coquelicot quand je pétille d’enthousiasme. Je me sens shaker prêt à exploser quand je déborde d’émotions.Alors je suis qui moi ? Je suis tous ces personnages ?

Catherine Dreyfus nous offre une envoutante création sur la question de l’identité. Sur scène, trois danseurs, trois façons de se mouvoir, de vivre. Ils se rencontrent, se découvrent, se révèlent, s’amusent follement, frétillent de vie.

La danse comme un jeu d’enfant.

Et si j’étais moi ! est une invitation ludique et poétique à faire éclore l’être unique que nous sommes.

l’espal à partir de 6 ans

9 novembre à 19h - 50 min

matinées scolaires (voir p. 113)

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Cette création serait une sorte de

conte avec une énigme.

Il y aurait des chapitres, un

prologue et un épilogue, comme

les pages d’un livre que l’on

tourne. Il y aurait l’installation

de personnages, une présentation,

l’entrée dans une histoire, un récit.

Quelque chose qui puisse retenir

notre haleine, quand tout peut

basculer, passer de l’autre côté.

Même si à un moment donné les

pistes seront brouillées par des

échappées, le point de départ est

une histoire. Je voudrais évoquer le rapport à

la famille avec tous ses non-dits,

sa brutalité face au silence, et

puis le manque lié à l’absence, à la

disparition de la figure du père et

de la mère et paradoxalement à leur

rejet.Comment on se cache derrière

des masques, comment on devient

quelqu’un d’autre. Idée du masque,

du simulacre. Comme des enfants.

Instinctifs. Travailler vraiment sur

l’instinct.Une sorte de danse macabre en

famille….

Nathalie Béasse

Danse Avec :Etienne Fague, Karim Fatihi,Erik Gerken, Anne Reymann, Camille Trophème

Lumières Natalie GallardBande sonore Julien ParsyRégie son Xavier Genty

© Wilfried Thierry

Fragments de textes Poèmes et chants d’indiens d’Amérique du Nord, traduits par Jacques Roubaud et Florence Delay,

Partition rouge, anthologie, Le Roi Lear, Shakespeare. Ecriture collective de textes chants et comptines Musiques Mendelssohn, Tindersticks, The Stray Cats, Nancy Sinatra, Camille Trophème

Cette création est réalisée grâce au soutien en production et en résidence de création de Open Arts / Le Quai et du Centre National de Danse Contemporaine à Angers.

La compagnie Nathalie Béasse est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la communication /DRAC des Pays de la Loire, soutenue par la Région des Pays de la Loire,

le Département du Maine et Loire et la Ville d’Angers. Spectacle créé le 20 novembre 2008 au Quai/Open arts/CNDC à Angers

Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages,

temps fort pour les compagnies en région, manifestation soutenue

par le Conseil régional des Pays de la Loire.

l’espal

15 novembre à 20h30 - 1h15

Conception, mise en scène, scénographie Nathalie Béasse

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d’après les cahiers de Vaslav NijinskiMise en scène Pascale Nandillon

ThéâtreAvec Elie Baissat Ghislain de Fonclare Sophie Pernette Jean-Christophe Vermot-Gauchy

Lumières Cyril DesclésCollaboration artistique Guillaume Bureau, Céline FinidoriTexte français et adaptation de Christian Dumais-Lvowski en accord avec la Fondation Vaslav et Romola Nijinski.Les Cahiers Vaslav Nijinski sont publiés aux éditions Acte Sud.

© Fred Tétart

Le 19 janvier 1919, lors de sa dernière représentation, Nijinski reste un très long moment immobile sur une chaise, devant le public, avant d’entrer dans une danse évoquant l’agonie des soldats dans les tranchées. Après cette ultime apparition, il rentre chez lui, se met à sa table et écrit les quatre cahiers, d’une traite en trois mois. En pleine migration vers le “pays de la folie”, Nijinski écrit. Il ne dansera plus.

Notre adaptation de ces cahiers veut rendre compte de cette extraordinaire condensation de l’écriture où l’auteur veut tout dire dans un temps très court. Elle retrace le parcours incandescent de l’étoile Nijinski qui finit de se consumer : “Je veux tout dire, tout. Je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas quoi taire. Je veux dire dire je veux écrire et dormir j’écris écris écris. Tu écris écris.”

Le récit de ses promenades sont les moments charnières où l’écriture prend le relais du corps, comme si Nijinski marchait dans sa prose. La langue des poèmes est tendue entre les sonorités de l’enfance, la langue maternelle, le russe, et l’inventivité, l’énonciation folle proche de celle du schizophrène. On y entend des appels réguliers au sommeil, à la berceuse, et les leitmotivs débordants pleins du mot aimer.

“Je ne suis pas un mouvement, je ne suis pas un un temps, temps et temps et temps et temps, je ne pas du temps du temps, tu te tu le temps passera, tu te tu le temps passera, je ne suis je que un homme, Homme un home, …”

Vaslav Nijinski

Ce refrain pourrait être la musique de sa dernière danse, son équivalent …, l’implosion du corps.

Quatre acteurs, trois hommes et une femme sont à eux tous Nijinski, la femme de Nijinski, son médecin, son amant et impressario Diaghilev mais aussi une poule, un chat-femme ou encore un arbre, un cœur qui bat, un corps : une voix proliférante qui déjoue l’identification à la figure de Nijinski.

Restituer ce passage du mouvement du corps à celui de l’écriture c’est faire entendre les mots de Nijinski comme des oiseaux échappés de la phrase de la vie - la nécessité de “devenir toujours quelque chose pour ne jamais troquer la vie contre la mort” dans une parole dansée.

L’atelier hors champ

Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages,

temps fort pour les compagnies en région, manifestation soutenue

par le Conseil régional des Pays de la Loire.

Production : atelier hors champ.Co-productions : La Fonderie (Le Mans),

Théâtre des Bernardines, Actoral Montévideo (Marseille), Ramdam (Lyon),

L’Echangeur (Bagnolet), La Anis Gras (Arcueil) Avec le soutien de la Ville de Montreuil,

Voisinage : L’espal (Le Mans), Théâtre Universitaire, Le Grand T, (Nantes)

théâtre paUl scarron

17, 19 novembre à 20h30 18 novembre à 18h30 - 1h30

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Conception Ludovic Barth et Mathylde Demarez

Théâtreimage vidéo Catherine Breversconseiller artistique Fabrice Gorgerat

interprétationLudovic BarthCatherine BreversSébastien CourtoyMathylde Demarezcomposition musicale Ludovic Barth et Gregory Duretdirection technique Sébastien Courtoy ou Raphaël Noël

© Olivier Jeannin

Coproduction : Clinic Orgasm Society, Le Théâtre 2.21 - Lausanne, Centre Culturel Jacques Franck - Bruxelles,Microproduction - Bruxelles

Pour prouver son amour, on est prêt à toutes les folies : sauter en parachute alors qu’on a le vertige, tatouer son nom sur son bras même si on a peur des aiguilles… Tout est possible. Car l’amour transporte. Il nous fait agir, réagir parfois dans l’excès.

Dans ce spectacle au titre improbable, il est question de l’Amour, de cette belle et tendre union entre deux êtres et de ce qu’elle engendre. Donc, il était une fois, dans un appartement où règne un désordre magique, un homme et une femme qui s’aiment. Leur histoire semble idyllique. Mais, ils commencent à se disputer. L’histoire d’amour tourne au cauchemar.

Avec beaucoup d’inventivité et d’humour, ce collectif bruxellois dissèque la relation de couple, l’amour, l’image de la femme, celle de l’homme. Ils nous diront, nous révèleront tout. Pas de faux semblant, pas de secrets.

Comme dans tout conte de fée, la fin est heureuse. Ils vécurent heureux et… Mais avant d’en arriver là, rires, cascades, doutes, énorme surprise, bazar cosmique, créativité déjantée, guitare sont tous les ingrédients réunis sur scène. Il y a comme un air de folie, celui qui rime avec “je t’aime à la folie”.

l’espal à partir de 14 ans

1er décembre à 19h -1h matinées scolaires (voir p. 113)

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Le Journal d’une autred’après “Notes sur Anna Akhmatova” de Lydia TchoukovskaïaAdaptation Isabelle Lafon Valérie BlanchonMise en scène Isabelle Lafon

ThéâtreAvecIsabelle LafonJohanna Korthals Altes

LumièrePatrice LechevallierChargé de productionDaniel Schémann

© Fred Kihn

manifestation organisée ans le cadre de l’année France - Russie 2010www.france-russie2010.fr

Anna Akhmatova était une grande poétesse russe, “exilée de l’intérieur” par Staline, elle sera a plusieurs reprises interdite de publication et exclue de l’Union des écrivains soviétiques. Ses poèmes circulent sous le manteau, on les murmure, une poésie de résistance et de clandestinité où chaque mot est un danger.

Lydia Tchoukovskaïa, femme de lettre et admiratrice d’Anna, de 18 ans sa cadette vient la rencontrer “pour affaire”. On est en 1938, dans les pires années des purges staliniennes. Le fils d’Anna est dans un camp, le mari de Lydia vient d’être arrêté, ensemble elles cherchent le moyen de faire libérer leurs proches.Au fil de ces rendez-vous clandestins, elles parlent. De littérature, de poésie, de politique bien sûr, mais aussi des petites choses de la vie.

Productions Les Merveilleuses Théâtre Paris-Villette ARCADI ODDCAvec le soutien de la DRAC Ile-de-France et de la Ville de Paris

théâtre paUl scarron

5 décembre à 17h

6, 7 décembre à 20h30 - 1h15

Aucun mot ne se pose sur ce qui se passe entre ces deux femmes. Elles savent que se parler c’est se sauver.Anna Akhmatova ne peut garder chez elle les poèmes qu’elle écrit. C’est trop dangereux. Elle demande à Lydia de les apprendre par cœur, puis elle les brûle. Ce geste terrible et bouleversant éclaire ce qui les lie.

Isabelle Lafon

Lydia, l’admiratrice, la confidente, la mémoire, tiendra pendant plus de vingt ans le journal de leurs histoires. C’est à partir de ce journal qu’Isabelle Lafon a créé ce spectacle. On y retrouve quelque chose de rare qu’elle avait déjà incarné avec l’inoubliable Igishanga, une inaliénable force de vie et de résistance.

Une table couverte de livres, des chaises, deux actrices impliquées corps et âme dans ce face-à-face : Isabelle Lafon et sa partenaire Johanna Korthals Altes. Le théâtre dans ce qu’il a de plus élémentaire et irremplaçable. Une perfection.

Jacques Nerson Le Nouvel Observateur / juin 2009

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Texte Heinrich von KleistMise en scène Marie-José MalisCollaboration à la dramaturgie Alain Badiou

ThéâtreDistribution Pascal Batigne, Brice Beaugier, Olivier Coulon-Jablonka, Hélène Delavault, Sylvia Etcheto, Olivier Horeau, Jean-Claude Fontana, Victor Ponomarev, Didier Sauvegrain

Création lumière Jessy DucatillonCréation sonore Patrick JammesScénographie Jean-Antoine Telasco, Jessy Ducatillon, Adrien Marès, Marie-José MalisCostumes Zig et zagDiffusion Béatrice CambillauAdministration Jean-Christophe Boissonnade Nedjima IdirMarine Belier-Dezert

© Jean Guy Planes© François-Xavier Tourot

l’espal

8, 9 décembre à 19h30 - 3h30

Co-production Théâtre Garonne - Toulouse, Le Forum - Scène conventionnée de Blanc-Mesnil.Avec le soutien du Conseil Général des Pyrénées-

Orientales, du Conseil Régional Languedoc-Roussillon, de la DRAC Languedoc-Roussillon au titre des compagnies conventionnées, du Conseil Général

de la Seine Saint-Denis, et de L’ADAMI. Remerciements au Théâtre de la Cité Internationale

et au 104 Etablissement artistique de la ville de Paris. Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte de Diffusion interrégionale signée par l’ONDA,

l’ARCADI, l’OARA, l’ODIA Normandie et Réseau en scène Languedoc-Roussillon.

Prusse, seconde moitié du XVIIIème siècle. À la veille d’une importante bataille contre les Suédois, le Prince de Hombourg est surpris par la cour en pleine crise de somnambulisme. Le lendemain, il écoute distraitement les consignes militaires. Désobéissant aux ordres, il part à l’assaut et met les troupes suédoises en déroute. Malgré ces hauts faits, l’Électeur de Brandebourg le condamne à mort pour désobéissance. Mais comment faire autrement ? Celui-ci peut-il tolérer que les lois soient contredites, ne serait-ce qu’une seule fois?

Marie-José Malis nous embarque ainsi dans un véritable tourbillon. Réquisitoire contre le despotisme ou plaidoirie pour la discipline ? Les positions de chacun évoluent, s’affinent pour finalement revenir à ces questions qui, toujours, sont au fond de nous : Qu’est-ce qui nous

pousse à agir, ou pas ? A nous obstiner, ou à laisser faire ? Où est la part de justice et de justesse ? Jusqu’où pouvons-nous être nous-mêmes ?

Accompagnée dans son travail par le philosophe Alain Badiou, Marie-José Malis ouvre de nouvelles perspectives à cette pièce de Heinrich von Kleist, grand classique du théâtre romantique allemand, inspirée par l’histoire de la dynastie des Hohenzollern. Raccourcie et densifiée pour le travail de neuf comédiens, la pièce explore davantage la question de l’engagement, du destin collectif, de la démocratie. Comment construire ensemble ? Une hantise à la fois esthétique et politique.

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Textes August StrammMise en scène Pascale NandillonEn collaboration avec Céline Finidori

ThéâtreScénographie Fréderic TétartEn collaboration avec James BouquardRéalisation les Ateliers du Théâtre Vidy-LausanneLumière et son Frédéric TétartRégie générale, régie lumière Cyril DesclésCostumes Odile CrétaultVidéo Céline Finidori

AvecElie Baissat, Séverine Batier, Ghislain de Fonclare, Myriam Louazani, Sophie Pernette

© Atelier Hors Champ© Mario Del Curto

Coproduction L’Espal-Scène conventionnée (Le Mans) Théâtre Vidy-LausanneLa Fonderie (Le Mans)Atelier hors champAvec le soutien de l’Adami et de la Drac île de France

la fonderie

8, 9, 10 décembre à 19h3011 décembre à 17h

12 décembre 15h - 1h35

Après l’avoir présenté à L’espal la saison dernière, Pascale Nandillon présente ce triptyque à la Fonderie. Une occasion de se plonger de nouveau dans les mots de Stramm et l’univers sensoriel de l’atelier hors champ.

Un triptyqueNous présentons un triptyque composé de trois oeuvres d’August Stramm:Forces, Éveil, L’Humanité,trois textes de 1914 où résonne, comme venu d’un hors champ interdit aux jeux du théâtre, impossible à montrer, rétif aux séductions du spectaculaire, le fracas d’un monde qui se défait.

Forces

La pièce Forces est un drame bourgeois qui se délite, un lambeau de vaudeville à quatre voix. Les failles intérieures de LUI, ELLE, L’AMI et L’AMIE s’aiguisent jusqu’au paroxysme du meurtre, du suicide. Cette mascarade en huis-clos ne peut plus contenir le drame de l’être et les forces souterraines qui l’agissent. Le hors champ menace et hante l’aire de jeu. C’est toujours au dehors qu’a lieu l’acte : l’adultère, le meurtre. Les personnages sont régulièrement happés par les forces obscures du parc. Au-delà du parc qui entoure la maison gronde la guerre, le peuple et les révolutions à venir.

Eveil

Le premier mouvement d’Éveil démarre dans une torpeur trouble entre rêve et

éveil, entre folie et conscience. La brèche dans le mur déchire la membrane du rêve et libère ce qui est contenu en ELLE. Comme une digue qui cède, toute la violence du monde se déverse dans unprécipité vertigineux. Un miroir se brise, le monde se fragmente. Éveil nous plonge dans les mouvements de contagion hystériques d’une masse encline à l’émeute, à la révolution, au chaos, à s’inventer un homme providentiel...

L’Humanité

Le poème L’Humanité renaît des cendres de Forces et d’Éveil et des ruines du théâtre. Ce poème visionnaire, écrit juste avant la guerre, retourne au flux premier de la langue, nous ramène en deçà de la conscience, avant la forme. Finir sur L’Humanité, en dépit de la chronologie des textes, c’est mettre l’accent sur ce qui réchappe d’une œuvre travaillée par le chaos : l’humanité bien sûr, mais surtout ce qui la fait telle — un langage, désordonné ou réordonné mais qui, dans les mots désarticulés, identifie l’art à une force de résistance...

Stramm ressaisit le réel au plus près de sa combustion. Le désir de “vouloir tout dire, tout” dans un temps très court, de retrouver le monde à partir du fragment, de faire passer l’expérience physique dans le mot, de faire advenir le corps dans les mots sont au coeur de cette langue où signification, sons et rythmes ne font qu’un.

L’atelier hors champ

12 décembre à 17h à la fonderie

À chaque orage Pièce radiophonique Ici c’est partout, voyez Filmréalisés par l’atelier hors champdans le cadre d’une résidence autour de La pluie d’étéde Marguerite Duras et l’Ecclésiaste, traduction Henri Meshonnic

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ThéâtreAssistantes à la mise en scène Angélique OrvainAnne-Claude RomariScénographie Jack PercherAssistant à la scénographie Matthieu BlinCréation sonore Benoît PeléCostumes Anne PitardRégie lumière Jean-Charles EsnaultRégie plateau Rodrigue Montebran

Avec : Cindy Caplot, Margot ChâronPatrick Coulais, Laurence HubyPhilippe Languille, Fabrice LebertCamille Lorrain, Cassandre ManetLaurent Ménez, Thérèse RousselEmmanuelle Trégnier,Sandrine Weiss, Cédric Zimmerlin

©Rozenn Quéré

Ce spectacle a été subventionné par le Conseil Général de la Mayenne, La DRAC, Le Conseil Régional des Pays de La Loire, la Ville de Laval et l’Adami.

Des résidences de création ont eu lieu au Théâtre de l’Ephémère au Mans, à l’Espace Saint-Clément à Craon et au Théâtre de Laval.

Ce spectacle est une co-production Théâtre d’Air et Le Carré – Scène Nationale.

Vous connaissez cette sensation assez unique, mélange d’excitation et d’appréhension, qui surgit soudain juste avant un dîner en famille ? Alors vous y êtes…

Nous sommes au fin fond de la Bretagne le soir de la Saint Sylvestre. La pluie tombe battante sur la demeure familiale des Hesse. Elle a l’air bien vivante cette famille Hesse, treize personnes et un chapeau de paille, à se retrouver ce soir là autour de la table, autant dire que ça gronde, ça taquine et ça bouleverse, les mots fusent et les silences sont lourds. Il y a la grand-mère, la mère, le père, les enfants, les oncles, les tantes, les amis et puis… Marcia. On la voit qui va et vient. Discrète, elle suit les préparatifs de cette soirée. Attentive, elle écoute ceux qu’elle aime. On devine son nom tout prêt au creux des lèvres mais il n’est jamais prononcé.

“Melquiot a ce talent des grands auteurs de savoir parler des choses graves avec humour et poésie. Tous ses personnages sont drôles, attachants et tellement familiers ce qui nous donne des moments de dialogues jubilatoires et l’immense plaisir de se trouver sur cette île, un soir de tempête, dans cette famille réunissant mort et vivants.”

Virginie Fouchault

Un spectacle présenté dans le cadre de Voisinages,

temps fort pour les compagnies en région, manifestation soutenue

par le Conseil régional des Pays de la Loire.

A coup de règlements de compte, de révélations et de secrets enfouis, c’est une histoire de famille qui va vous être racontée, une famille qui pourrait être la nôtre, avec tout ce qu’il y a de disfonctionnements, de joie et d’amour.

“Je veux croire à cet art-ci du poète : l’art d’adoucir la vie des hommes. Sans pour autant sucrer le sang de ceux qui parlent, sans pour autant chercher le sens du poil, sans glorifier, mais en fouillant dans mon carquois, espérant cette flèche rare que Nietzsche nommait la flèche lente de la beauté.”

Fabrice Melquiot

l’espal

12 décembre à 17h 13, 14 décembre à 20h30 - 1h40

De Fabrice MelquiotMise en scène Virginie Fouchault

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Ensemble Cénoman

L’Ensemble Cénoman est un ensemble à géométrie variable réunissant des enseignants-artistes en résidence au Conservatoire du Mans et quelques complices venus d’autres horizons pour offrir aux manceaux des concerts symphoniques et des concerts de musique de chambre.

Comme lors de la saison dernière, la direction musicale de l’Ensemble a été confiée pour ce concert à un enseignant du Conservatoire.

C’est autour du compositeur et pianiste hongrois Franz Liszt (1811-1886) et de ses transcriptions d’œuvres d’autres compositeurs que s’articule ce concert. C’est montrer comment Liszt, à la manière d’un peintre copiant les chefs d’œuvres de Maîtres, se forge peu à peu son propre langage.

Bel hommage à ce formidable génie romantique, véritable passeur de culture, à travers une nouvelle forme de concert, le concert commenté.

Ou bien encore mettre en regard notes, mots et images pour souligner les liens qui se tissent entre transcripteur et compositeurs.Transcription entre tradition et filiation.

l’espal

17 décembre à 20h30

Ensemble CenomanConcert commenté

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CirqueEcriture collective :Arnaud Anckaert,Frédéric Arsenault, Alexandre FrayCompagnie Un loup pour l’hommeAcrobates Alexandre Fray,Frédéric ArsenaultMise en scène Arnaud AnckaertCréation lumière, scénographie Frantz LoustalotCréation son Hervé HerreroRegard Chorégraphique Mathilde Van VolsemCostumes Flora LoyauAccompagnement Peggy Donck

© Antoinette Chaudron

Ce spectacle a été produit par la Cie Un loup pour l’homme et coproduit par les Migrateurs / associés pour les Arts du Cirque - Alsace ; Equinoxe, Scène nationale de Châteauroux; Culture Commune,

Scène nationale du bassin minier du Pas de Calais.Spectacle accueilli en résidence par les Migrateurs / associés pour les Arts du Cirque & le Maillon -

Strasbourg; par Dommelhof / Neerpelt et par les Subsistances / Lyon.Avec le soutien de soutien de l’opération Jeunes Talents Cirque 2006, de Défi Jeunes / Pas-de-Calais, de

l’Espace Périphérique à Paris, des Subsistances de Lyon et de la TOHU cité des arts du cirque de Montréal.La compagnie Un loup pour l’homme est une compagnie du Nord Pas-de-Calais. Elle fait également partie du

Cheptel Aleikoum, collectif d’artistes et de compagnies installé dans le Loir et Cher.

Nous les avons découverts à L’espal

à l’automne dernier. Surprenant, vif,

poétique aussi, ce duo d’acrobates

nous a laissés pantois. Le souffle haletant, le regard droit, la

main dans la main, Frédéric Arsenault,

voltigeur et Alexandre Fray, porteur

nous racontent une histoire, de

fraternité et de sensualité. A coup

de corps, d’envols et de lâcher-prises

ils explorent ce qui nous lie, ce qui

nous attire et nous repousse chez

l’autre. Cette nécessité vitale de se

trouver, de se toucher, de s’attraper

et de se lâcher…

Ce couple inhabituel mène une

recherche autour du porté

acrobatique. Ils font de cette pratique

de cirque, le main à main, un véritable

langage des corps. Face à face, ils

nous entraînent dans les tumultes de

leur relation quasi-gémellaire. Avec un

alphabet de mouvements ils écrivent

la vulnérabilité, la dépendance mais

aussi la complicité et la complexité

qui unissent deux êtres. Intense et

fragile, leur duo emprunte à la danse,

au cirque et au théâtre. Dans ce

ring imaginaire, chacun oscille entre

volonté de se fondre dans l’autre et

tentation de lui échapper. Au-delà

de la beauté et de la virtuosité de ce

corps à corps, une profonde humanité

émane de ces deux frères d’armes qui

se tiennent à bout de bras.

l’espal à partir de 10 ans

18 décembre à 20h3019 décembre à 17h -1h

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Bonne année 2011 !

XALOLILO Invocation à l’esprit des montagnes

Xaaaaaalolilo…Xaaaaaalolilo… Lelele’ lelele’ lelele’ lelele’lelele’ lelele’ lelele’ lelele’lelele’eeeeee La k’el, la k’el la k’eeeeeellllll…Xaaaaaa, xaaaaaa, xaaaaaa…La k’eeeeeellllll… Xaaaaaalolilo…Xaaaaaalolilo… Lelele’ lelele’ lelele’ lelele’lelele’ lelele’ lelele’ lelele’lelele’eeeeee La k’el, la k’el la k’eeeeeellllll…Xaaaaaa, xaaaaaa, xaaaaaa… Xaaaaaalolilo…Xaaaaaalolilo… Xaw !

Humberto Ak’abal

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Ce qui caractérise le plus Luc Bondy, ce qui nous touche, c’est sans doute l’élégance de son travail. Les décors, les costumes, les personnages, tout est ciselé, épuré, subtile. Et c’est avec une même précision que Ionesco traite ici de l’absence, de l’impossibilité que nous avons à communiquer ensemble. Alors entre l’absurdité, les parodies, la drôlerie, la gravité du thème, c’est avec une belle minutie que ces deux artistes nous emmènent à la frontière de l’étrange et du surnaturel. Un tourbillon “fantastique” - car on n’en est pas loin - dans lequel nous nous jetons sans retenu. Quelques mots de l’histoire…Deux vieux, âgés de 94 et 95 ans, vivent isolés. Pour égayer leur solitude et leur amour désuet, ils remâchent inlassablement les mêmes histoires. Mais le vieil homme, auteur et penseur, détient un message universel qu’il souhaite révéler à l’humanité. Il a réuni pour ce grand jour d’éminentes personnalités du monde entier. Un à un, les invités invisibles se présentent à la porte de leur demeure et viennent prendre place sur les chaises préparées pour les accueillir. Submergés par ce flot de chaises vides qui ne cesse de monter, ils ne peuvent se rejoindre.

Texte Eugène IonescoMise en scène Luc Bondy

ThéâtreDécor et lumières Karl-Ernst HerrmannAssistante décor Claudia JenatschAssistant lumière Jean-Luc ChanonatCostumes Eva DessekerDramaturgie Dieter SturmMaquillage, coiffures Cécile KretschmarSon, musique André SerréCollaborateur artistiqueGeoffrey Layton (sous réserve)

Avec :Micha LescotDominique Reymond(distribution en cours)

© Mario Del Curto

Le texte est publié aux Editions Gallimard, collection “Folio”Production :Théâtre Vidy-LausanneCoproduction : Equinoxe, scène nationale de Châteauroux Wiener FestwochenCoréalisation : Théâtre Nanterre-Amandiers. Avec le soutien du Festival d’Automne à Paris

”Le thème de la pièce, c’est l’irréalité du monde. C’est une pièce sur l’absence. Il n’y a personne autour de nous, personne dans le monde, dans un monde évanescent qui disparaît, qui doit disparaître. Où est passé le passé ? Plus rien n’est et, ce qui revient au même, plus rien ne sera. Les deux vieillards qui sont là sont presque inexistants eux-mêmes. Ils ne sont là que pour manier des chaises, des dizaines de chaises, et pas pour exprimer le vide ontologique, qui est le vrai sujet de la pièce. Ces deux vieillards sont des ratés sociaux et dérisoires mais entre eux, il y a l’amour. Et il n’y a en ce monde que deux éléments essentiels : l’amour et la mort. C’est-à-dire que l’amour peut tuer la mort.”Eugène Ionesco

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l’espal 11, 12 janvier à 20h30création 2010 aU théâtre nanterre-amandiers

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exposition dU 14.01 aU 06.03l’espal

vernissage le 14 janvier à 18h30dimanche à l’espal 6 février à partir de 11h

“La première sensation à la découverte de l’œuvre d’Anna Sagna, artiste italienne fut une émotion remplie d’une intense humanité. De son travail se dégageait à la fois une grande force, de la justesse ainsi qu’une très grande liberté; fruits sans doute d’une quête inlassable et secrète de l’essence même de la nature humaine.

Une particularité du travail d’Anna Sagna réside peut-être dans la quantité d’autoportraits réalisés. Comme si Anna Sagna était partie de ce qui était au plus prêt d’elle-même – elle – pour mener son exploration de l’être humain dans ses multiples visages. Travail sans concession, libre… au plus prêt du vécu, juste sous la peau, dans l’instant, l’intime, secret. Elle nous permet, à travers cette mise à nu d’elle-même, de voir ou d’entrevoir quelque chose de notre propre quête, de nos combats, de nos aspirations les plus profondes.

Point d’égotisme ou de narcissisme dans ce travail qui témoigne d’une très grande exigence avec soi-même et qui génère – semble-t-il – de fait pour son auteur, une très grande vulnérabilité.

Pas étonnant, donc, qu’après l’une ou l’autre expérience d’exposition malheureuse, mal comprise, Anna Sagna ait préféré poursuivre, 30 années durant, son travail dans le secret de son atelier, n’exposant plus jamais.

Nous sommes fiers aujourd’hui de présenter cette rétrospective de l’œuvre d’Anna Sagna.”

HR

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Su carta semilucida, 1976(dimensioni 33,5x25 CM)Datato e firmato in basso a destra, Anna Sagna© Giovanna Zen

Autoritratto, 2006Sul retro c’è un altro dipinto : “Isaïa” del 1933, poi c’è un’altra data cancellata : agosto 1970. Foto originale, Anna Sagna© Giovanna Zen

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DanseChorégraphie Josef NadjComposition musicale Akosh Szelevényi (saxophoniste et poly-instrumentiste)Conception des lumières Rémi Nicolasassisté de Christian ScheltensDécors et accessoires Clément Dirat, Julien Fleureau et Alexandre De MonteMise en son Jean-Philippe DupontRégie générale et lumières Christian ScheltensRégie plateau Sylvain Blocquaux

© Tadeusz Paczula© Rémi Angeli

Ce speCtaCle vous est présenté en Co-réalisation aveC l’europa Jazz Festival

Performance de Josef Nadj et Akosh Szelevényi

Production : Centre chorégraphique national d’Orléans Coproduction : Théâtre Forum Meyrin - Suisse

Avec le soutien de la Scène Nationale d’OrléansLa première étape des Corbeaux a été présentée au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris le 11 juin

2008 dans le cadre d’une commande du “Festival Jazz Nomades – La Voix est Libre” / Production “L’Onde & Cybèle”. Les premières représentations de la version longue ont eu lieu

au Théâtre Forum Meyrin en Suisse les 20 et 21 mars 2010. Le Centre chorégraphique national d’Orléans est subventionné par le Ministère de la Culture et de la

Communication – DGCA - DRAC Centre, la Ville d’Orléans, la Région Centre, le Département du Loiret. Il reçoit l’aide de Culturesfrance (Ministère des Affaires Etrangères et Européennes)

pour ses tournées internationales. Le Centre chorégraphique national d’Orléans – direction Josef Nadj est membre de l’Association des

Centres Chorégraphiques Nationaux (ACCN).

Dans Les Corbeaux, Josef Nadj et Akosh Szelevényi, saxophoniste et poly-instrumentiste, poursuivent la conversation qu’ils avaient débutée, avec le spectacle Entracte. Ces deux-là sont deux drôles d’oiseaux qui nourrissent le rêve d’inventer, à travers leurs performances, la relation la plus étroite entre musique et danse.Dans leur recherche créative, l’improvisation libre retrouve sa pleine expression, avec ce qu’elle suppose d’unique et d’instantané, d’imprévisible et d’irrépétable. Avec aussi ce que cela demande à chacun d’écoute et de disponibilité, d’ouverture à l’autre et au moment présent.

Pour Les Corbeaux, les deux artistes-complices se tournent vers la nature de leur région natale, la Voïvodine (Serbie) avec l’observation patiente et minutieuse des corbeaux. C’est l’instant fugace où les corbeaux se posent, où s’opère la transition entre le vol et la marche, qui a nourri cette performance.

Dans le dialogue danse / musique, un troisième partenaire est invité à s’exprimer, à “réagir librement”, à faire parler sa voix silencieuse : une peinture noire, brillante, fluide, qui, dans le fil du geste musical et chorégraphique, déposera la trace, témoin ou empreinte, du passage des oiseaux.

Ainsi, par le mouvement dansé auquel il se livre au cours de cette improvisation – un mouvement qui engage progressivement sa main, son visage, son bras, puis son corps tout entier – l’état que Nadj cherche à atteindre est une préparation au geste pictural. Où son “devenir-oiseau” se confond avec un “devenir-pinceau”.

Myriam Blœdé

l’espal

14, 15 janvier à 20h30 - environ 1h

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Texte Wallace ShawnMise en scène Lars Norén

ThéâtreTraduction, adaptation Simona MaïcanescuInterprétation Simona MaïcanescuLumièreJean PoissonCostumeChatoonSonSophie BuissonCollaboration artistiqueNelly BonnafousAnne Seiller

© Clair de lune

Une Coproduction : Apocryphe Tendance Le Nouvel Olympia - CDR de Tours Théâtre de l’Espace - Scène Nationale de BesançonAvec le soutien de L’Athénée - Théâtre Louis Jouvet

théâtre paUl scarron

18, 19 janvier à 20h30 - 1h20

Cet arbre devant lequel vous passez tous les jours, vous le voyez ?Non. Il est là, il existe, il est réel, mais vous ne le voyez pas, vous ne le voyez plus, l’avez-vous même déjà réellement regardé ?

Fièvre c’est cela, ce qui est là, à côté de vous, de nous, et auquel nous ne prêtons aucune attention, par habitude, lassitude, ignorance, indifférence…Wallace Shawn, acteur et dramaturge américain a écrit ce texte pour tenter de rompre notre aveuglement collectif. Fièvre rend compte de l’injustice la plus viscérale et la plus banale de nos sociétés gavées, l’injustice économique.

Avec une sobriété et une tenue fascinante, la comédienne Simona Maïcanescu, porte ce texte qu’elle a adapté pour la scène.

Fièvre l’interpelle, elle, d’origine roumaine, issue d’un pays laminé par des années de communisme et happé par la jungle capitaliste. Avec la complicité du suédois Lars Norén, auteur et metteur en scène de renom, elle pose les questions dérangeantes et fondamentales d’une femme intranquille, qui ouvre peu à peu les yeux sur la pauvreté et les inégalités.Fièvre révoltée, que le théâtre rend contagieuse…

“Fièvre est un beau texte, majeur, terrifiant. Il nous est indispensable.Il décrit la vie, ou plutôt la fuite de la vie.Notre vie à nous et celle des autres dans la société occidentale.Ce que pour notre bien-être matériel nous sacrifions et détruisons. Il ne dit rien qu’on ne sache déjà mais il le dit avec une implacable rigueur.”

Lars Norén

Libertés ? des voix s’élèvent…

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Texte, mise en scène et jeu Wajdi MouawadThéâtredramaturgie, écriture de thèseCharlotte Farcetconseiller artistique François Ismertassistant à la mise en scène Alain Royscénographie Emmanuel Cloluséclairage Eric Champouxcostumes Isabelle Larivièreréalisation sonore Michel Maurermusique originale Michael Jon Finkréalisation vidéo Dominique Davietrégie générale et plateau Jean Fortunatorégie son Olivier Renetrégie lumière Annabelle Courtaudrégie vidéo Dominique Mankproduction Arnaud Antolinos

© Peinture : Pankov© Photo : Thibaut Baron

Production : un spectacle de Au Carré de l’hypoténuse, compagnie de création en coproductionavec l’Espace Malraux scène nationale de Chambéry et de la Savoie, le Grand T scène conventionnée Loire-Atlantique, le Théâtre 71 scène nationale de Malakoff, la Comédie de Clermont-Ferrand scène

nationale, le Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées, le Théâtre d’Aujourd’hui, MontréalRemerciements : Un remerciement tout particulier à Patrick Le Mauff, Robert Lepage, Nayla Mouawad,

Abdo Mouawad, Marie-Eve Perron, Alain Roy. Remerciements à Lynda Beaulieu, Marie Gignac et le Carrefour International de Théâtre de Québec, Pr. Jean-Pierre Farcet, Dr. Hassan Hosseini neurologue,

Georges Banu, Jean-François Dusigne, Marcel Martin, Rose Dibilio ;Aux équipes du Théâtre national de Toulouse, du Grand T à Nantes et de l’Espace Malraux scène nationale

de Chambéry et de la Savoie pour le travail accompli au cours des répétitions

“- Je m’appelle Harwan, mais ça n’a aucune importance et je pourrais bien m’appeler n’importe comment, comme n’importe qui. C’est comme ça.Ce n’est rien.Harwan, un étudiant montréalais d’une trentaine d’année, sur le point de soutenir sa thèse, se retrouve, suite à une série d’événements profondément banals, enfermé une nuit durant dans une des salles du Musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg. La nuit sera longue. Elle durera plus de deux mille ans et l’entraînera, sans qu’il ne puisse s’en douter une seconde, au chevet de sa langue maternelle oubliée il y a longtemps sous les couches profondes de tout ce qu’il y a de multiple en lui.Je m’appelle Harwan.”

Wajdi Mouawad

De ce spectacle en solo, Wajdi Mouawad en parle comme d’un chemin. Une polyphonie venue à lui, qui au fil de sa fabrication est devenue sons et silences, images et peintures, mots et poésie… Ce chemin sinueux et mystérieux, c’est celui de son identité, de sa langue, de son histoire, thèmes chers à l’artiste (Incendies, Forêts) mais cette fois-ci personne d’autre que lui ne pouvait être sur scène pour raconter cette histoire.

Au plus fort de son art de conteur contemporain, Wajdi Mouawad convoque ici le théâtre tel qu’il l’imagine, tel qu’il le rêve aujourd’hui, une explosion de sens et d’images qui jaillit de son humanité solitaire…

l’espal 28, 29 janvier à 20h30 - 2h

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Coproduction :Théâtre Vidy-Lausanne, Chat Borgne Théâtre (compagnie conventionnée par la DRAC Alsace), Théâtre de Carouge

Texte Friedrich DürrenmattMise en scène Jean-Yves Ruf

ThéâtreJeu Maurice AufairMichel Cassagne Roland Vouilloz,Bruno DaniRoland SassiLumière Christian DubetSon Jean-Damien RatelScénographie et accessoires : Laure PichatTraduction : Hélène Mauler et René ZahndLa traduction française est publiée aux Editions ZoéL’Arche est agent du texte représenté.

© Mario Del Curto

Fermez les yeux, et imaginez…Alfredo Traps est en voyage professionnel, dans sa voiture neuve. Le moteur a des ratés puis s’arrête. Il marche jusqu’au prochain village, dépose la voiture dans un garage et cherche un hôtel pour la nuit. La seule auberge est complète, il atterrit alors chez un juge à la retraite qui a une chambre. Il ne peut refuser l’invitation à manger. Nous nous retrouvons dans une étrange soirée, en compagnie de cet hôte et de trois autres invités, un ancien procureur, un ancien avocat, un ancien bourreau. Tous ont autour de 80 ans et se réunissent régulièrement pour organiser des procès fictifs. Ils lui proposent de jouer l’accusé, c‘est un jeu bien sûr et …il accepte.

Le procès est rythmé par les nombreux plats, plateaux de fromages et arrosé de bouteilles de grands crus. Ils s’amusent beaucoup - nous aussi. Ces quatre vieux sont insatiables, ils mènent les débats sans mollir et inspectent les moindres zones d’ombre des confidences du voyageur... L’avocat tente de le prévenir mais il est trop tard, le procureur sans pitié construit son acte d’accusation. Il traque une conscience sans défense et quelque peu troublée par les nombreux verres ingurgités. Alfredo découvre peu à peu son existence sous un angle encore jamais envisagé, ou qu’il s’était toujours refusé à envisager…

l’espal 31 janvier - 20h30 1er février - 1h20

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Avec l’Ensemble HilliardDavid Jamescontre-ténorRogers Covey-CrumpténorSteven HarroldténorGordon Jonesbaryton© Friedrun Reinhold

The Hilliard Ensemble est considéré comme l’un des plus talentueux quatuors vocaux ! Voici trente cinq ans que cet ensemble mythique explore le répertoire médiéval et renaissance, tout en mettant son talent au service de la création contemporaine. Pour cette Nuit de la voix à l’Abbaye de l’Epau, le quatuor prépare une nouvelle version de son “Hilliard songbook” : recueil qui mêle étroitement musique ancienne et musique d’aujourd’hui.

“ … des voix lumineuses et pures, d’une justesse et d’une finesse sans pareilles, qui confèrent à l’ensemble une identité sonore reconnaissable entre toutes.”

France Culture.com – septembre 2009

Ce concert vous est présenté en partenariat avec la Saison musicale de l’Epau – Centre culturel de la Sarthe

l’abbaye de l’epaU dortoir des moines

2 février à 18h30 le programme du réCital sera préCiséultérieurement.

Tarif exceptionnel 11 € (au lieu de 20 €) réservé aux spectateurs des Nuits de la voix à L’espal ( Deolinda le 4 février et/ou Jaadu le 6 février ).

Pour les personnes désirant assister à ce concert uniquement, l’achat des billets se fait auprès de la saison musicale de l’Epau .

centre-culturel-de-la-sarthe.com

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Fado & More – Portugal

Ana Bacalhau (chant), Pedro Da Silva (guitare), Zé Pedro Leitao (contrebasse), Luis Martin (guitare)© Rita Carmo

Deolinda est un projet en provenance de Lisbonne s’inspirant du fado et de ses racines pour créer un répertoire original basé sur la musique traditionnelle et populaire portugaise. Le groupe a été fondé en 2006 par quatre musiciens aux expériences et backgrounds musicaux divers (classique, jazz, musique traditionnelle ou même ethnique). Leur but : créer un son au croisement des différents langages musicaux. Leur premier album “Cançao ao Lado”, sorti en 2008, les a propulsés au rang de véritables stars au Portugal, où ils ont fait un nombre incroyable de concerts dans les salles les plus prestigieuses. Ils reviennent maintenant avec un 2ème

album “Dois selos e um carimbo” (EMI), sorti le 26 avril au Portugal. Il sortira en Europe le 27 septembre. Un immense succès en perspective !

“... Son nom est Deolinda et elle est assez âgée pour se rendre compte que la vie n’est pas aussi facile qu’il semble. Joyeusement célibataire, amoureuse et hors des circuits de l’amour, née à Lisbonne, elle habite un appartement de rez-de-chaussée quelque part en banlieue de la capitale.

Elle écrit ses propres chansons en jetant un coup d’œil par les rideaux de sa fenêtre, tirant l’inspiration des vieux albums pour phonographe qui appartenaient autrefois à sa grand-mère et par la vie bizarre et étrange de ses voisins. Elle vit avec 2 chats et un poisson rouge...”

l’espal

4 février à 20h30

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Production Accords croisés www.accords-croisés.com

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Faiz Ali Faiz : voix soliste, Titi Robin : bouzouq, robab, guitare,

Karamat Ali Asad voix et harmonium Francis Varis accordéonKashif Ali voix et harmoniumPascal “Kalou” Stalin gumbassZe Luis Nascimento percussionRizwan Ali tabla, ShahidNadeemMuhammad ArshadFayaz Hussain choeur.

© Louis Vincent

Production Accords Croisés

Après Qawwali-Gospel que nous avons reçu en 2008 à L’espal , voici Jaadu, la nouvelle création de Faiz Ali Faiz et Titi Robin. Jaadu signifie Magie en penjabi. Sous ce nom, deux artistes dépassent la simple rencontre pour créer, dans un même souffle, un écrin inédit où s’épanouit la poésie soufie.

Quand la fantaisie d’un musicien comme Titi Robin rencontre le chant d’un maître qawwali, Faiz Ali Faiz, la musique s’embrase, virtuose et puissante, débordante d’énergie, de lyrisme et d’émotion.Guitariste, joueur de oud et de bouzouq, depuis son premier disque “Gitans”, Titi Robin vagabonde entre les contrées musicales d’Andalousie et d’Orient. Il en a tissé un lien de connivence unique, une mosaïque tzigane nourrie de ses voyages et imprégnée de ses rencontres.

Salué comme digne successeur du grand Nusrat Fateh Ali Khan, Faiz Ali Faiz, chanteur hors pair, enivre par ses prouesses vocales mais aussi par un don de soi exceptionnel.

Jaadu est le titre de la rencontre de ces deux musiciens d’exception ; la “magie” d’un voyage inédit au coeur d’une nouvelle contrée, entre rêve et réalité, à mi-chemin d’influences populaires, d’accents de fête et d’arabesques orientales, de ferveur mystique et de virtuosité instrumentale. L’esprit des gitans ; une transe enivrante et spirituelle.

l’espal

6 février à 17h

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Ensemble CénomanDirection, Anne Sornay

musique

programmeDvorak, Symphonie n°8 en sol majeurJanacek, Sinfonietta pour orchestre

L’Ensemble Cénoman explore le répertoire tchèque et nous emmène à Prague à la fin du XIXe siècle. Un dicton tchèque affirme co Čech, to muzikant, “tel tchèque, tel musicien”. Comme beaucoup de capitales européennes, Prague, où se côtoient et s’affrontent tchèques, allemands et juifs, connaît une véritable effervescence culturelle. La musique y joue un rôle de tout premier plan. En effet, c’est en 1881 qu’est inauguré le Théâtre national tchèque, 1885 voit l’édification de la salle de concert Rudolfinum, et 1888 celle de l’Opéra d’Etat.

C’est le temps du “réveil des nationalités” ou encore du “printemps des peuples” favorisé par les revendications patriotiques et linguistiques d’un peuple tchèque incorporé à l’empire d’Autriche et sous domination germanique depuis des siècles. De grands musiciens tels que Smetana, Dvorak, ou encore Janacek portent ce mouvement, et font connaître leur musique hors de leurs frontières. C’est à Prague en 1874 que Janacek, 20 ans, rencontre Dvorak, 33 ans, et c’est le début d’une longue amitié.

Antonin Dvorak (1841-1904), grand voyageur, est aussi un compositeur et interprète prolifique. Ses périples le conduisent fort loin (Angleterre, Hongrie, Allemagne, Russie, Etats-Unis…) mais son œuvre reste imprégnée des références culturelles de son pays, témoignant à la fois de l’enracinement dans un territoire et de l’attachement aux traditions historiques et légendaires slaves. La 8ème symphonie en sol majeur, créée à Prague en 1890 sous sa propre direction est une symphonie heureuse. On y perçoit l’émerveillement poétique de l’homme devant la Création.

Leos Janacek (1854-1928), figure de l’enseignement musical à Brno, s’intéresse lui aussi de près au folklore de son pays. Epris de littérature qu’il met en valeur dans ses œuvres vocales, Janacek a réuni les traditions nationales-romantiques et les acquis d’un langage moderne qui en fait un découvreur au même titre que Kodaly ou Bartók.La Sinfonietta, son œuvre la plus populaire, fut conçue pour le festival de l’Organisation de gymnastique. Elle est encadrée et portée par des fanfares qui lui apportent une énergie stimulante. Poésie teintée de fantastique, thèmes populaires, accents douloureux… c’est pourtant bien la joie que se partagent la Sinfonietta et lLa 8ème symphonie, qu’elle ait la couleur paisible de la découverte chez Dvorak ou celle de la fraîcheur et de la jeunesse d’un homme de 72 ans chez Janacek.

l’espal

11 février à 20h30

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?!Mise en scène Gaëlle Bissellach-Roig et Daniel CosteCompagnie la Manœuvre

Théâtre

Avec Aurélie Gard et Gaëlle Bissellach-RoigMusiqueDaniel CosteCréation & régie lumièrePierre MontessuitRégie sonFranck FrançaiseDiffusion Si Par HasardLe rôle de Tricotine à été initialement crée avec Elodie Antoine, sculpteur textile.

© Florence Delahaye

ProductionLes Halles de Schaerbeek (Bruxelles), Le Théâtre d’Aurillac (15), Graines de Spectacle (63) et La Manoeuvre – Association l’Émouvance (63).

En partenariat avec Nil Obstrat / Centre de Création Artistique et Technique (93), avec le soutien à la résidence du Parapluie / Centre International de Création Artistique (15).

Et avec le soutien du Conseil Régional d’Auvergne et du Conseil Général du Cantal.

Faisant valser les bobines, cliqueter les ciseaux et virevolter les étoffes, Tricotine la couturière se lance dans une aventure ludique, pour créer sa propre poupée magique, Bobinette.

Celle-ci ne tarde pas à prendre vie. Telle une enfant curieuse, malhabile et espiègle, Bobinette découvre le monde qui l’entoure. Toutes deux finissent par vivre ensemble comme une mère et sa fille le feraient.

Mais voilà qu’un jour, Tricotine revient avec un beau mannequin de couture... Y aura-t-il de la place pour lui ?

Bobinette et Tricotine est un conte moderne, visuel, textile et sensitif qui allie danse, manipulation d’objets et d’images, créant ainsi un charmant spectacle de théâtre contemporain pour toute la famille.

Dans ce monde de tissus la compagnie aborde avec tendresse, légèreté et poésie le sujet des familles recomposées.

La Manœuvre est une compagnie auvergnate explorant de nouvelles formes de spectacles pour les petits et les grands, à travers les arts du cirque, le théâtre d’objet et les phénomènes d’illusions optiques.

l’espal à partir de 6 ans

15 février à 19h - 50 min

matinées scolaires (voir p. 113)

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Texte Bernard AllombertMise en scène François Rodinson

ThéatreCollaboration artistique Émeline Touron et Jean-Thomas BouillaguetScénographie Ézéquiel Garcia-RomeuLumière Christian PinaudBande son Hervé BiroliniMarionnettistesPascale PinamontiCatherine HugotRégie générale Philippe HarigaCharlie et Nemo est édité chez Lansman

© Eric Didym

Charlie, c’est une fille. Nemo, c’est un garçon. Sont-ils frère et sœur ? Sont-ils des amis d’enfance ? Qui sait… Ce qui est sûr, c’est que ce sont des enfants. Les enfants de leur âge jouent au loup, à cache-cache, à la bataille… Pour eux deux, ces jeux n’en sont plus. Leur réalité c’est la guerre, le conflit quelque part en Afrique. Charlie et Nemo sont des enfants-soldats.

Ce texte poignant et subtil de Bernard Allombert nous relate leur vie, leurs espoirs entre gravité et drôlerie, dureté et tendresse. Car même plongés dans cet enfer, ils rêvent. Au détour d’un chemin, dans les buissons, ils imaginent ce qui pourra les sauver, les rendre invisibles, les ramener près de leur famille.

Libertés ? des voix s’élèvent…

Production Théâtre de la Manufacture / CDN Nancy Lorraine, Centre Culturel André Malraux / Scène nationale de Vandoeuvre, Compagnie des Transports, Compagnie Liber Cordi, Compagnie MavraAvec le soutien de la DRAC Lorraine, du Conseil régional de Lorraine et du Conseil général de Meurthe-et-Moselle

théâtre paUl scarron à partir de 10 ans

15, 17 février à 20h30 - 50 min

16 février à 19h

Comment rendre audible et visible l’inadmissible ? François Rodinson, le metteur en scène, a choisi de faire vivre ce récit par les mains de deux manipulatrices. Elles activent, déclenchent la scénographie faite d’ombres, de figures et d’images. Pour faire entendre et vivre Charlie et Nemo, une bande sonore faite de voix d’adolescents, d’enfants, d’adultes a été réalisée. Ce parti pris de mise à distance soutient la force de ce récit : deux enfants rêvent le cœur battant malgré le tumulte qui gronde autour d’eux.

Charlie et Nemo bouleversent et illuminent.

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Chorégraphie Thomas LebrunCréation lumière Jean-Marc Serre

Compagnie Illico

“Le temps de briller” Solo – 2008

Interprétation : Raphaël Cottin Musique : Jean Sibélius - La Valse Triste

Introduction musicale : David MoreauCostume : Jeanne GuellaffProduction : Compagnie Illico

Coproduction : Les Subsistances, dans le cadre du Week-End “ça valse”

“Éclats de simulacre” Solo – 2009

Interprétation : Anthony Cazaux, Claudia MiazzoMusique : Création originale de David Moreau,

Pièce pour orchestre et courants électriques.Poème d’Adolf Böttger, Du Klarer stern , lu par Agniès Olier

Costumes : Jeanne GuellaffProduction : Compagnie Illico, avec le soutien de Danse à Lille/CDC

Coproduction : Les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis

“Fulgurances céans” Quintette– 2010

Interprétation : Anthony Cazaux, Raphaël Cottin, Anne-Emmanuelle Deroo,Claudia Miazzo, Anne-Sophie Lancelin

Musique : Benjamin Britten - Serenade for tenor , Création originale de David Moreau Pièce pour orchestre et voix enregistrées

(cor solo : Jean-Jacques Justafré ; hautbois et cor anglais, solo : François-Xavier Bourin)

Costumes : Jeanne GuellaffProduction : Compagnie Illico

Coproduction : Danse à Lille/CDC, Centre national de la danse ( Création en résidence), CCN Ballet de l’Opéra national du Rhin (accueil studio)

“L’étoile jaune” Solo – 2008

Interprétation : Anne-Sophie LancelinMusique : Samuel Barber - Adagio for Strings

Costume : Jeanne GuellaffLa Compagnie Illico est artiste associé à Danse à Lille/ CDC.

Elle reçoit le soutien de la DRAC Nord - Pas de Calais et du Conseil Régional Nord - Pas de Calais.

Administation / Production : Rostan ChentoufDiffusion / Communication : Caroline Boussouf

www.cieillico.fr

Interprétation : Anne-Emmanuelle DerooChant live : Emeline DerooMusique : Seb Martel, avec

l’aimable participation de Vincent Segal et GregSzlapczynski, Nick Cave

Costume : Jeanne GuellaffProduction : Compagnie Illico, avec le soutien de Danse à Lille/CDC

“Gwiazda” Solo – 2008 “La constellation de Thomas Lebrun n’est répertoriée sur aucune carte du ciel”. (Gilles Amalvi) Et pourtant, il s’agit d’étoiles que nous connaissons bien, qui brillent en nous ; celle de la réincarnation, l’étoile jaune, la star, l’étoile filante ou encore la bonne étoile. Cette constellation, en cinq pièces (trois soli, un duo et un quintette), marque la danse comme un art du lien et du partage avec ce paradoxe d’être à soi tout en étant au monde.

Ces cinq courtes pièces forment ainsi une constellation à la sensibilité exacerbée.“Un jour j’ai reçu un texto d’une amie qui avait perdu sa mère“ confie Thomas Lebrun. Elle avait écrit : “elle est devenue une étoile”. La première pièce est un hommage pour elle, intitulée Gwiazda (l’étoile en polonais), elle nous parle de l’atroce solitude qui étreint après la mort d’un être cher...Lors du deuxième solo, Le temps de briller, le ton change. Raphaël Cottin danse une variation sur le rêve d’une gloire fugace. Un danseur “étoile” en quelque sorte. Quant à l’espoir et la croyance, la bonne étoile et l’étoile filante, elles apparaissent dans Éclats de simulacre, qui croise

l’espal

18 février à 20h30 - 1h15

deux énergies antinomiques, tendues vers quelque chose qui les dépasse. Sonnant comme le titre d’un poème, ce duo annonce Fulgurances céans qui parachève la constellation. Un quintette en apesanteur qui trouve sa respiration dans la richesse des états intérieurs des danseurs.Car Thomas Lebrun est un fidèle. Il fait appel aux danseurs qu’il connaît, “je pensais aux interprètes en écrivant, c’est vrai ”. Cette sincérité réciproque est palpable sur scène. Consternée devant les sombres heures de l’Histoire, Anne-Sophie Lancelin y répond dans L’étoile jaune avec le visage d’une jeunesse fière défiant la barbarie. À chacun sa manière d’être danseur ou étoile. Thomas Lebrun nous offre dans cette constellation hypnotique la richesse de leurs états intérieurs et la palette délicate, ciselée, d’un jeune chorégraphe talentueux.

Danse

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De Tankred Dorst En collaboration avec Ursula Ehler

Création du Collectif Les Possédés Dirigée par Rodolphe Dana

Théâtretraduction Hélène Mauler et René Zahnd création collective du Collectif Les Possédés, dirigée par Rodolphe Dana scénographie, costumes et lumière Katrijn Baeten et Saskia Louwaard régie générale, régie lumière Wilfried Gourdin assistante mise en scène Pauline Ringeade assistante costumes Sara Bartesaghi Gallo stagiaire scénographie et costumes Elsa Dray-Farges

Avec Simon Bakhouche Laurent Bellambe * Julien Chavrial David Clavel Rodolphe Dana Françoise Gazio Katja Hunsinger Antoine Kahan Nadir Legrand Gilles Ostrowsky * Christophe Paou Marie-Hélène Roig * Ces comédiens seront remplacés lors de la tournée 2011. Recrutement en cours. © Jean Louis Fernandez

production Collectif Les Possédés coproduction : La Ferme du Buisson - Scène nationale de Marne-la-Vallée, Le Nouveau Théâtre d’Angers, Le Bateau Feu - Scène nationale de Dunkerque, le Théâtre de Nîmes, La Colline - Théâtre national et Arcadi. soutiens : DRAC Île-de-France et le Conseil Général de Seine-et-Marne. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National production/diffusion Made In Productions L’Arche Éditeur est le représentant théâtral du texte présenté Le Collectif Les Possédés est associé à La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne-la-Vallée.

“Je crois que sans utopie ou, pour le dire plus simplement, sans but dans l’existence, il est impossible de vivre. C’est déjà avec une petite utopie qu’on se lève le matin”. Tankred Dorst

On garde tous en mémoire les incroyables aventures de Merlin, du roi Arthur, de la reine Guenièvre et de Lancelot du Lac. Autant de personnages qui garnissent la fabuleuse légende des “Chevaliers de la table ronde”. C’est à partir de cette légende que Tankred Dorst écrit “Merlin ou la terre dévastée” un conte théâtral foisonnant où il réinterroge les mythes fondateurs de notre civilisation occidentale : la figure du héros, la trahison, l’utopie, la foi, le pouvoir, la tentation, la nature… Autant de thèmes qui viennent traverser cette curieuse épopée un peu bouffonne mais plus profonde qu’il n’y paraît. Il fallait certainement une petite touche de folie pour s’emparer de ce texte, mais les membres du Collectif Les Possédés ne reculent pas devant l’imminence de la bataille. Leur intention : “Partir de nous et nous confronter à un jeu qui nous caractérise, de l’incarnation à la distance. Et inversement. Osciller entre un jeu sincère, concret, simple, intime, en adresse au public et un jeu plus en dérision, grotesque, absurde, exubérant, mêlant chant et danse.”

La fiction se fabrique sous nos yeux avec peu de moyens mais beaucoup d’énergie; les corps se livrent, exultent, pleinement habités. La troupe nous entraîne sans relâche vers les tréfonds de l’âme humaine où les plus grands vices côtoient la noblesse et la grandeur d’âme.

l’espal

24, 25 février à 19h30 - 3h40 avec entracte

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l’espal 16, 17, 18 mars 20h30 - 1hcréation novembre 2010

“Cent existences en la nôtre enflamment la chair de tatouages qui n’apparaîtront pas.” René Char

Une femme brode des poupées, des tas de poupées, les accumule. Une question surgit : pourquoi je fais tout ça, d’où vient cette nécessité ?Face à ses gouffres, ses solitudes, ses héritages, elle part à la rencontre de ses ancêtres, de son histoire, de ce qui la compose. Elle s’invente sous nos yeux.

Jeanne Mordoj a rasé la barbe qu’elle exhibait malicieusement dans Eloge du Poil et nous revient entourée de ces personnages qu’elle fabrique, de ces objets auxquels elle donne vie, de ces fantômes invisibles et présents qui peuplent son univers.

Une femme de chair plonge avec sauvagerie et humour dans un monde irréel et fantasmagorique, celui de son passé et de son clan.Un curieux voyage, auquel vous invite Jeanne Mordoj, cette drôle de poètesse de la matière...

Compagnie Bal / Jeanne MordojConception, jeu, couture, broderieJeanne MordojCo-écriture et mise en scène Julie DenisseCollaboration à l’écriture François Cervantès

ThéâtreLumièresBernard RevelDécors et accessoiresMathieu DelangleMise en sonIsabelle SurelCostumesElisabeth CerqueiraToiles peintesCatherine RanklCollaboration chorégraphiqueCaroline MarcadéRégie générale et régie sonEric GrenotAdministration, production, diffusionCamille Mathieu

© Jeanne MordojProduction Compagnie Bal /Jeanne Mordoj.

Avec le soutien du Ministère de la Culture : DGCA et DRAC Franche-Comté.Coproduction : Le Merlan, scène nationale à Marseille -

Théâtre de l’Espace, scène nationale de Besançon - La Brèche, centre des arts du cirque de Basse-Normandie - Le Carré Magique, scène conventionnée de Lannion-Trégor -

Equinoxe, scène nationale de Châteauroux - Théâtre Populaire Romand à la Chauxde-Fonds (Suisse) - Parc de La Villette à Paris - Cirque -Théâtre d’Elbeuf, centre des arts du cirque de Haute Normandie -

Le Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre - Théâtre Anne de Bretagne à Vannes.

Aide à l’écriture : Association Beaumarchais-SACD.La Compagnie Bal /Jeanne Mordoj est conventionnée par la Région Franche-Comté et la Ville de Besançon.

www.jeannemordoj.com

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Pour cette dernière exposition de la saison, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir des artistes qui ont émergé dans notre région.

“Un artiste est un scarabée qui trouve, dans les excréments mêmes de la société, les aliments nécessaires pour produire les œuvres qui fascinent et bouleversent ses semblables. L’artiste, tel un scarabée, se nourrit de la merde du monde pour lequel il œuvre, et de cette nourriture abjecte il parvient, parfois, à faire jaillir la beauté.” Wajdi Mouawad

Exposition

Benjamin Massé - Peintures (www.primat.fr)

Stéphane Richard - Peintures, dessins (www.stepk.com)

Primat L’artiste qui se cache derrière ce pseudonyme est Benjamin Massé. Il ne se cache pas vraiment, joue plutôt avec l’identité, la sienne et plus généralement tente de proposer à travers son travail, une réflexion sur l’identité et la nature de l’artiste aujourd’hui. La démarche de Primat prend sa source chez les grands expressionnistes abstraits américains de l’après guerre. “C’est quand j’ai vu un De Kooning pour la première fois que j’ai voulu faire de la peinture” raconte-t-il. La peinture de Primat est vive, parfois sombre, lumineuse par moments, elle est brute et passionnée.

StepKComme une turbulence violente, en effraction vitale, les artistes de la défiguration s’attaquent à la tête (de l’art). Ils savent fort perturber nos tranquilles surfaces, quand l’art ne se découvre que par ses remous. Le paradis occidental, vidé de sa substance, cherche aux confins des visages de quoi étancher sa soif. Tout disparaît, sauf l’horreur de la disparition. Rituel d’apparition, innommable et sacrificiel.Quand il y a trop de béton dans les cultures, les marges de l’art répondent par des charges préverbales où se bousculent les traces chaotiques de l’essentiel. Entre vie brève et folle santé. Les gueules du chaos veillent, et trouent le vide. Dans l’imminence d’une autre naissance, et dans l’attente d’une autre humanité…Christian Noorbergen dans “Quand le visage perd sa face, la défiguration en art”.

Primat s’amuse à se présenter parfois comme un chaman pop, à savoir celui qui révèle au monde l’invisible à travers la peinture ou les dessins, celui qui, au temps de la Préhistoire, était dispensé de chasse pour peindre et faire rêver ses contemporains.

exposition dU 18.03 aU 30.06l’espal

vernissage le 18 mars à 18h30dimanche à l’espal10 avril à partir de 11h

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Texte MarivauxMise en scène Jean Liermier

ThéâtreJeu Cédric DorierDominique Gubser Joan Mompart François NadinAlexandra Tiedemann (distribution en cours)

Scénographie Philippe MieschCostumes Werner StrubEn collaboration avec Maritza GligoLumières Jean-Philippe RoySon Jean FaravelCoiffures et maquillages Katrin ZinggRéalisation costumes Maritza Gligo et Stéphane LaverneAssistanat à la peinture costumes Jean-Claude FernandezCollaboration artistique François RegnaultRégie de tournée et régie plateau Philippe BotteauRégie lumière Jean-Philippe RoyRégie son Jocelyn RaphanelHabilleuse et régie plateau Armelle Lopez© M. Vanappelghem

Production Théâtre de Carouge – Atelier de Genève

Silvia est promise à Dorante. Mais loin de se laisser imposer un mariage qui pourrait lui déplaire, elle propose à son père de découvrir son futur époux en se dissimulant sous l’habit de sa servante, Lisette. Hasard ou coup du destin, Dorante choisit également de se travestir et se présente à sa future famille sous les traits de son valet Arlequin. La curiosité des deux jeunes gens renverse alors le socle des conventions sociales : les maîtres deviennent les valets et les valets sont maîtres.

Les deux couples sont installés sur un plateau incliné, sorte de façade de maison bourgeoise à l’horizontale, dont les portes sont autant de trappes et de passages pour se dissimuler et épier le désordre amoureux.

Ecrite en 1730, la pièce Le Jeu de l’amour et du hasard marque un point d’équilibre dans l’œuvre de Marivaux. Cette notion forme également un des motifs de la pièce : les personnages se cachent derrière leurs doubles, se tiennent en équilibre entre ce qu’ils sont et ceux qu’ils composent. Mais la véritable prouesse réside dans l’équilibre parfait entre une structure dramatique en miroirs complexe et une pureté de style et de sentiments que l’on peut rapprocher de Racine. C’est une œuvre vertigineuse qui résiste à toute lecture linéaire, qui contredit ce qu’elle affirme et qui est naïve et sublime à la fois. Cette subtilité, propre au style précieux, poussée à une perfection inouïe par Marivaux dans les méandres de la psychologie amoureuse, l’a, on le sait, fait accuser par Voltaire de “peser des œufs de mouche dans des balances de toile d’araignée” .

Mise en scène Jean LiermierMise en scène Jean Liermier

l’espal 21, 22, 23 mars à 20h30 2h10 avec entracte

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Texte et mise en scène de Joël Pommerat d’après Carlo Collodi

ThéâtreAvecHervé Blanc, Jean-Pierre Costanziello, Daniel Dubois, Anne Rotger, Maya Vignando, Collaboration artistique : Philippe CarbonneauxScénographie Eric SoyerLumière Eric Soyer assisté de Renaud FouquetMannequins : Fabienne Killy Costumière : Marie-Hélène Bouvet assisté d’Elisabeth CerqueiraRéalisation du costume de la fée : Jean-Michel AngaysComposition musicales Antonin Leymarieenregistrée par Shan Lefrant soubassophone, tuba Brice Pichard trompette Adrien Amey sax Gabriel Levasseur accordéon, Fidel Fourneyron trombone Scaba Palotai guitare, Rémi Sciuto vents, scies musicales Mathieu Ha voix, Création son : François et Grégoire Leymarie, Yann PriestRégie plateau : Jean-Pierre Costanziello, Lorenzo GraouerRégie son : Yann PriestRégie lumière : Renaud FouquetConstruction du décor : Atelier de construction du CDN de Caen et Ateliers Berthier.Réalisation des accessoires : Thomas Ramon Texte édité chez Actes Sud, édition Heyoka.© Elisabeth Carecchio

Vous savez tous ce qui arrive à Pinocchio quand il ment ? oui, son nez grandit, grandit, grandit…. Dans cette histoire réécrite et modernisée par Joël Pommerat, ce petit homme fait de bois rêve d’aventures et ne veut en faire qu’à sa tête.Il part en courant, en fuyant sans écouter “ceux qui savent plus que lui ”. Enfant insatiable, jamais satisfait, capricieux, il veut tout, tout de suite. L’aventure , l’échec, la bonne résolution, nouvelle aventure, nouvel échec, nouvelle bonne résolution. La fée marraine n’est pas loin pour veiller sur ce pantin devenu de chair et de sang.

Ce Pinocchio-là en met plein les mirettes grâce à la puissance des images fantastiques et réelles. Petits et grands vontse réjouir et vont vitaminerleur imagination.

Production Compagnie Louis BrouillardCo productions L’Espace Malraux-Scène nationale

de Chambéry et de la Savoie, Le Centre Dramatique de Tours, Théâtre de Villefranche / Scène Rhône

Alpes / Scène conventionnée, La Ferme de Bel Ebat / Guyancourt, Théâtre Brétigny/ Scène conven-

tionnée du Val d’Orge, Le Gallia Théâtre / Scène conventionnée de Saintes, Théâtre National de

Bordeaux Aquitaine, Les Salins/Scène nationale de Martigues, Théâtre du Gymnase-Marseille, CNCDC -

Châteauvallon, Grenoble / Maison de la Culture Mc2, Cavaillon – scène nationale, Automne en Normandie,

CDN de Normandie - Comédie de Caen.La compagnie Louis Brouillard est conventionnée et reçoit le soutien du Ministère de la Culture/la Drac

Ile-de-France, de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France.

Joël Pommerat est artiste associé à l’Odéon - Théâtre de l’Europe et au Théâtre national de

Bruxelles. Pinocchio a été répété au CNCDC de Châteauvallon et au Théâtre Brétigny.

Création aux Ateliers Berthier-Odéon Théâtre de l’Europe en février 2008

l’espal à partir de 8 ans

30 mars à 19h - 1h15matinées scolaires (voir p113.)

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ThéâtreTexteMarguerite DurasMise en scène et scénographie Christine LetailleurAssistant à la mise en scène Pier LamandéLumière Stéphane ColinSon Fred MorierCréation vidéoJérôme Vernez

Avec Valérie Lang (Elle)Hiroshi Ota (Lui)Pier Lamandé

© Mario Del Curto

Texte Marguerite DurasMise en scène Christine Letailleur

Production déléguée : Théâtre Vidy-LausanneCoproduction : Théâtre Vidy-Lausanne, TNB - Centre européen théâtral et chorégraphique – RennesAvec le soutien de La Ménagerie de Verredans le cadre de Studiolab© Extraits de Pluie Noire de Shohei Imamura - Films sans frontières

Hiroshima mon amour. Trois mots que Marguerite Duras associe, trois mots chargés de sens et d’images qui disent l’humanité, toute sa beauté et toute sa violence. Ce titre contient à lui seul ce que Duras a, notamment, poursuivi au fil de son œuvre : faire se rencontrer l’histoire collective et l’histoire individuelle.

De Hiroshima, elle dira “Tout ce qu’on peut faire c’est de parler de l’impossibilité de parler de Hiroshima ”. Ne pas pouvoir en parler, alors en parler autrement, à travers une histoire d’amour, fugace, fulgurante.

Ils n’ont pas de nom, ils se nomment simplement Elle et Lui. “Elle” est venue au Japon pour tourner un film, elle vit en France où elle est mariée et a des enfants. Le film s’achève, elle repart donc dans peu de temps. “Lui” est japonais, architecte, également marié et père de famille. Ils se sont rencontrés, peu importe comment, ils se sont désirés et dans 24 heures ils se sépareront. Cet amour impossible, ils vont s’y abandonner pleinement, corps et âme…

Tiré du scénario écrit pour Alain Resnais en 1959, Christine Letailleur, la metteuse en scène, a plongé ses acteurs dans la langue charnelle et sensuelle de Duras. Jusque dans les corps des deux acteurs, Valérie Lang et Hiroshi Ota, on lit l’incandescence, l’urgence de vivre cette histoire, l’impossibilité de s’y soustraire. Au cœur même de la pièce, il y a la question, inépuisable et cruciale, du désir.

Œuvre poétique, philosophique et politique, Hiroshima mon amour, plus d’un demi-siècle après, vibre toujours de cette brûlure que Duras n’a cessé de saisir avec les mots…

l’espal

6, 7, 8 avril a 20h30 - 1h40

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Texte Javier García TebaMise en scène Martial AntonCompagnie Tro-Héol

MarionnettesTraduction de l’espagnol de D. Calvo Funes et S. FernándezCompagnie Tro-Héol Direction artistiqueMartial AntonDaniel Calvo Funes

AvecDaniel Calvo FunesSara FernándezMarionnettes et accessoires Daniel Calvo Funes

© Martial Anton

Production : Cie Tro-héolCoproduction : Très Tôt Théâtre

Avec le soutien de : DRAC Bretagne, Conseil Régional de Bretagne, Conseil Général du FinistèreLa Cie Tro-Héol est conventionnée avec le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Bretagne,

le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général du Finistère et la commune de Quéménéven.

Dans une boucherie, Ernesto découpe de la viande. Et soudain, une mouche insidieuse, agaçante produit un accident. Couic la main !Ernesto est conduit à l’hôpital où on lui greffe une main. La main est trop grande et Ernesto n’en veut pas. Mais il est trop tard, elle est là. Il ne l’aime pas du tout cette main et la main ne l’aime pas non plus. Car, c’est une main qui pense.

théâtre paUl scarron

à partir de 10 ans

10 avril à 17h

12 avril à 19h - 55 min

matinées scolaires (voir p.113)

Commence alors un dialogue étrange entre les deux. Peu à peu, les rires laissent la place à la peur. Cette main veut commander, devenir maître à bord. C’est comme si son corps ne lui appartenait plus. Pensée et corps sont séparés, en lutte.

Cette histoire nous est racontée avec des marionnettes et, grâce à elles, ce combat prend une dimension fantastique et vraisemblable. La mano est un délice oscillant constamment entre humour et cauchemar.

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l’espal à partir de 12 ans 15 avril à 19h

matinées scolaires (voir p.113)création aUtomne 2010

Théâtre & marionnettesCréation musicale Thomas GirardinInterprétation Daniel Calvo-FunesLeonor CanalesSarah FlochMusiciens sur scène Thomas Girardin Vincent GuerinScénographie Conception Martial Anton et Daniel Calvo-FunesFabrication Michel FagonAutomatismesYves RollotMarionnettes et accessoiresDaniel Calvo-Funes Alexandra-Shiva Mélisassistés de Juan Perez EscalaMasquesRosario AlarconTravail sur les rythmes flamencos Fernanda CabralCréation lumière Michel Fagon Martial AntonCostumesCréation Charlotte ParejaConfection Maryvonne Loury

© Collection Daniel Calvo Funes© Croquis Juan Perez Escala

Texte Ricardo MontserratMise en scène Martial Anton et Daniel Calvo-Funes

Enfant, Daniel Calvo-Funes n’a jamais vraiment entendu parler de son grand-père. A demi-mot, furtivement comme on cache un souvenir gênant,

on lui chuchota qu’il était mort en prison. Il s’invente alors un grand-père hors la loi. Une honte à cacher. Devenu adulte, il découvre ce grand-père résistant, combattant républicain, mort sous la dictature de Franco. Daniel Calvo-Funes est comédien-marionnettiste, co-directeur artistique avec Martial Anton de la Compagnie Tro-Héol, et de ce secret familial, de ces non-dits, ils vont faire un spectacle. Grâce à la puissance évocatrice de ses marionnettes, ils trouvent la distance juste pour raconter. Ricardo Montserrat, auteur engagé qui a connu la dictature de Pinochet, vient mettre en mots cette histoire. Il déploie son écriture poétique et trouve les mots pour briser le silence. Mon père, ma guerre est une lumière pour éclairer le chemin de la mémoire, un feu pour attiser la résistance, un souffle chaud pour apaiser.

Production Cie Tro-Héol Coproduction TJP de Strasbourg - Centre dramatique d’Alsace,

L’Archipel, Centre culturel - Fouesnant-Les-Glénan.Avec le soutien de Très-tôt-théâtre - Quimper, l’Arthémuse, centre culturel - Briec,

Remerciements à l’Arvest - Pleyben, la MPT de Kerfeunten – QuimperCe spectacle a bénéficié du soutien de l’Aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre.

La compagnie Tro-héol est conventionnée avec le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC de Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne,

le Conseil Général du Finistère et la commune de Quéménéven.

Le texte Mon père, ma guerre, commandé à Ricardo Montserrat, a reçu l’Aide à la création

du Centre national du Théâtre, à l’unanimité et avec les félicitations du jury.

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Comédie insulaire de Joël Jouanneau et Marie-Claire Le Pavec

ThéâtreMise en scène Joël Jouanneau

avecAlain Aithnard Mireille Mossé

© Christine Sibran

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Spectacle créé pour la première fois à Sartrouville en octobre 1990, repris au Théâtre du Jeu de Paume à la demande de Dominique Bluzet en octobre 2001, et en 2009 : avec une version légère pour aller rencontrer les

enfants dans les écoles et ailleurs, et aussi sur les plateaux des théâtres.Coproduction : Théâtre du Jeu de Paume – Aix-en-Provence / Cie l’Eldorado

Texte édité chez Actes Sud, Editions Heyoka

Mamie Ouate, lilliputienne blanche, vieille dame indigne est une entomologiste qui rêve de capturer “Virginia” l’énigmatique femelle Zalmoxis, un papillon dont les mâles se comptent par milliers.Sur l’île Blupblup, où elle a planté son laboratoire ambulant, elle est aidée par le seul habitant, ou le seul survivant, un géant noir du nom de Kadouma qui troque les services qu’il rend à Mamie Ouate contre du crabe et du foie gras. Joël Jouanneau

Mais la nourriture vient à manquer, l’île n’est plus approvisionnée : comment faire pour ne pas mourir ? L’un doit se sacrifier pour l’autre. Ils tirent à la courte paille…

Véritable antidote à la mauvaise humeur, Mamie Ouate en Papoâsie est plein d’humour ! Relation de travail entre une vieille dame blanche et un jeune indigène, alliance intéressée pour de l’argent, pour de la nourriture ? Finalement, autour d’une chasse fantastique au papillon rarissime, se noue une véritable amitié entre ces deux personnages antagonistes. La triste, mais onirique, chute donne encore plus de saveur à cette fable qui fustige le racisme et les fausses représentations européennes. Jeu sur les clichés, la comédie finit par un propos plus philosophique : ce que l’on souhaite devient réalité et la réalité n’est plus ce qu’elle paraît. Et c’est là que la pièce devient fantastique. Excellent style, jeux de sonorités permanents, le texte lui-même est un délice.

l’espal à partir de 8 ans

20 avril à 19h - 50 min

matinées scolaires (voir p.113)

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“ … J’ai cru longtemps que c’était mon cerveau qui guidait ma main, je sais maintenant que ma langue est dans mon pied, parce que c’est lui qui touche le sol et me relie à la terre-mère.” Daniel Danis

La vie d’Antoine bascule le jour de ses quarante ans, lorsqu’il découvre sur le pas de sa porte le jeune Gabriel, son fils adoptif, qu’il n’a pas vu grandir. L’heureuse surprise est vite assombrie par l’annonce que lui fait Gabriel : il est atteint d’une maladie et n’a plus que quelques mois à vivre.

L’évidence devient alors urgence. Antoine décide de quitter sa vie de citadin et emmène Gabriel dans les bois auprès de Dave son vieil oncle, homme sage un peu chaman. C’est dans la blancheur du Grand Nord, hors du temps, que les trois hommes vont s’apprivoiser et pas à pas accompagner l’enfant dans son voyage vers l’inconnu.

Daniel Danis réinvente notre langue pour nous faire entendre ce qui transpire du corps de ces trois hommes, issus de trois générations. On se laisse emporter par les images, la justesse des mots colle à l’émotion. On est surpris par un rire ou la douceur salée d’une larme. Et comme Gabriel, on aimerait plonger dans la terre océane, quitter nos vies contemporaines et retrouver une part d’essentiel.

“L’onirisme des images et des mots baigne toute la pièce dans une joyeuse lucidité, crue et tendre. L’émotion est un élan vital qui fait déborder l’imaginaire, loin de tout sentimentalisme affadi. La poésie de Daniel Danis permet d’aborder la vérité de la maladie, de l’amour ou de la peur avec la distance juste : celle des rêves.”

Texte Daniel Danis Mise en scène Véronique Bellegarde

ThéâtreAvecMichel BaumannCécile Bournay Géraldine Martineau, GabrielGérard Watkinscréation photographique et lumières Xavier Lamboursscénographie Véronique Bellegarde, Édouard Sautailumières Philippe Sazeratcréation musicale Médéric Collignonson François Vatineffets visuels, montage, vidéo Olivier Garoustecostumes Marie Pawlotskymaquillage et coiffure Catherine Saint-Severconseil chorégraphique Béatrice Warrandconstruction du décor Edouard Sautai, Antoine Raulin, Jean-François Leroy© Philippe Delacroix

Production déléguée MC2: GrenobleCoproduction MC2: Grenoble ; Le Théâtre de la Ville – Paris; Le Zéphyr

Avec la participation artistique du Jeune Théâtre NationalRésidence de recherche à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon / Centre national des écritures du spectacle

Avec l’aide à la création du Centre National du ThéâtreAvec le soutien de la DRAC Ile-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication

Remerciements : Fabienne Coulon, Aurélie Platroz, Laure Silfest, Laurence Vieille, la MC93, le festival La Mousson d’été L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté.

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9, 10 mai à 20h30 - 1h50

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Géant de la trompette jazz reconnu internationalement, après avoir entrecroisé les musiques de la Sardaigne (sa terre natale) et le jazz, dans des projets comme “Sonos e memoria” ou “etnografie”, Paolo Fresu poursuit son voyage à travers les sons de la tradition méditerranéenne et accoste en Corse pour une rencontre avec l’un des plus fameux ensembles vocaux de l’île, A Filetta !

Daniele di Bonaventura les accompagne dans cette rencontre unique avec son bandonéon, instrument d’air et de respiration, anneau de conjonction idéal entre la trompette (ou le bugle) de Paolo Fresu et les sept voix du Chœur d’A Filetta.

Cette rencontre unique, Mistico Mediterraneo, entre ce Chœur de sept voix d’hommes à la vision ardente et passionnée du chant sacré et profane, qui perpétue depuis presque trente ans la tradition orale corse mais qui n’ignore pas non plus d’autres domaines, plus contemporains, et le sarde virtuose Paolo Fresu, fils de Miles Davis et de Chet Baker, curieux de toutes les aventures musicales possibles, est un véritable bonheur musical !

Paolo Fresu & A Filetta& Daniele Di BonaventuraDans le cadre de la 32ème édition de L’EUROPA JAZZ

MusiquePaolo Fresu trompette,bugleDaniele Di Bonaventura bandonéonJean-Claude Acquaviva François Acquaviva Joseph Filippi Jean-Luc Geronimi Paul Giansily Jean Sicurani Maxime Vuillamier vocal

© Andrea Boccalini

Ce speCtaCle vous est présenté en Co-réalisation aveC l’europa Jazz Festival

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11 mai à 20h30

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CirqueAvec Sanja Kosonen Antoine RigotConception et mise en scène Antoine Rigotassisté de Cécile KohenChorégraphie Sanja KosonenDramaturgie Cécile KohenDesign sonore et régie son Stéphane ComonCréation lumièreet régie lumièreThomas BoureauCostumes Florie BelScénographie Patrick VindimianAntoine RigotConstruction Patrick Vindimian, Sylvain Georget, Philippe DidierDirection technique Patrick VindimianNicolas LegendreAdministration Fanny Du PasquierProduction, diffusion Valérie MustelSuivi vidéo Elsa Quinette© Sébastien Armengol

Conception et mise en scène Antoine RigotCompagnie Les Colporteurs

“Comment continuer à vivre, artiste physique au corps blessé ? Où est ma place ? Je sais qu’elle existe. Je ne veux pas exhiber mon corps blessé, je veux le faire danser. Je veux le faire exister dans sa nouvelle et différente beauté. Je veux inventer l’étrange langage de mon nouveau corps.

Toute ma vie, j’ai repoussé plus loin mes limites. Je retrouve en piste, en jeu, une énergie, une force qui n’existe qu’à ce moment-là. Avec mon corps, tel qu’il est aujourd’hui, je continue à me surpasser, à vivre des émotions fortes et à les partager avec le public. Je me sens toujours un “homme de cirque”…

Antoine Rigot

Cet artiste de cirque a fait du fil un art de vivre, quand en 2000 tout bascule. Suite à un accident, le corps blessé, il fait l’expérience du handicap, de la différence mais aussi de la mystérieuse force et foi que les autres lui communiquent pour se reconstruire et continuer à vivre, autrement…

Inspiré d’Œdipe sur la route, roman de l’écrivain et psychanalyste Henry Bauchau, ce spectacle réunit Antoine Rigot et une funambule finlandaise Sanja Kosonen. Au cœur d’une structure-sculpture faite de mâts et de fils de fer tendus, ils sont deux personnages en errance. Lui face à son destin, son corps comme bloqué de l’intérieur, il affronte ses ténèbres et elle, femme-sœur mystérieuse, sans qui rien n’est possible, pleine de grâce et de liberté, à l’engagement indéfectible.

A eux deux, ils font ce voyage intérieur, au fil duquel celui que l’on devine, Sur la route, n’est autre que soi-même…

Spectacle réalisé grâce au soutien des partenaires coproducteurs : Les Subsistances, Laboratoire International de création artistique de Lyon / Le Cirque-Théâtre d’Elbeuf, centre des arts du cirque de Haute-Normandie / Equinoxe,

scène nationale de Châteauroux / Le Carré Magique, Scène conventionnée de Lannion-Trégor / La Ferme du Buisson,

scène nationale de Marne-la-Vallée / Bonlieu, scène nationale d’Annecy / Le Maillon, Théâtre de Strasbourg /

L’Académie Fratellini, Saint-Denis / Le Cirque Jules Verne, Amiens / Les Migrateurs, associés pour les arts du cirque, Strasbourg. Et avec le soutien de : La Fonderie, Le Mans / Lieux Publics et le CREAC, Marseille / La Cascade, Bourg-

St-Andéol dont la compagnie Les Colporteurs est artiste associé. La compagnie Les Colporteurs est conventionnée

par la DRAC Rhône-Alpes, le Conseil régional Rhône-Alpes et le Conseil général de l’Ardèche. La Fondation BNP

Paribas soutient les projets de la compagnie.Avec nos remerciements pour leur précieuse

collaboration : Nicolas Bouchaud, Iris Bouche, Cerise Bustarret, Gilles Charles-Messance, Sylvain

Fornier, Christophe Lelarge, Emilie Piat, Alix Quoniam de Schompre, Kathleen Reynolds, Marie-France Robert,

Sandrine Rozier. www.lescolporteurs.com

l’espal

20, 21 mai à 20h30 22 mai 17h - 1h

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Bienvenue à L’espal ...…La salle de spectacle• L’espal est une salle en amphithéâtre de 511 places.• Le placement est libre.• Pour la majorité des spectacles, l’entrée dans la salle se fait par trois accès, une entrée à cour, une entrée à jardin et une entrée à l’étage• L’espal est une salle de spectacle modulable, au service des artistes invités elle offre

de nombreuses combinaisons possibles quand à la disposition scénique. Ainsi pour des raisons artistiques ou techniques, nous pouvons être amenés à modifier la disposition de la salle et l’accès du public.

• Une fois le spectacle débuté, les spectateurs retardataires ne sont pas admis dans la salle.• Les téléphones portables doivent être éteints pendant la durée du spectacle.• Tout enregistrement (sonore, vidéo, photo avec ou sans flash) est interdit,

sauf autorisation spéciale.

• L’espal dispose d’un ascenseur et est aménagé pour accueillir les personnes autrement valides.

• Pour votre confort et si votre venue au spectacle nécessite des dispositions particulières, n’hésitez pas à prévenir l’équipe d’accueil qui sera à votre disposition.

• La salle de spectacle de L’espal est équipée d’une boucle à induction magnétique destinée aux personnes malentendantes appareillées.

Le bar de L’espalLe bar est l’endroit privilégié pour prendre le temps ; boire un verre, se restaurer, se rencontrer, discuter d’un spectacle, savourer le présent tout simplement…Dès 19h30 chaque soir de spectacle, nous vous proposons des assiettes concoctées par nos soins à déguster dans un espace accueillant. Nous vous conseillons vivement de réserver 48 heures avant, par téléphone à l’accueil ou par courriel [email protected]

La Médiathèque de L’espalTél. 02 43 47 39 97 www.mediatheque.ville-lemans.fr - Contact : Christine RabinL’espal c’est aussi une médiathèque qui vous accueille avec des livres sur l’histoire, la nature, la cuisine, les arts, les sciences, des romans, des magazines et revues...Un espace consacré à la littérature jeunesse, un autre à l’image avec des DVD et cassettes vidéo de films français et étrangers (Australie, Afrique, Asie, Amérique ...), des films d’animation. La musique est aussi présente avec des bandes originales de films, des contes et chansons, des albums… mais aussi des expositions et animations tout au long de l’année (voir le programme des Médiathèques du Mans“De bouche(s) à oreille(s)”).

Le Cercle des lecteurs…Si vous êtes lecteur et que vous avez envie de partager vos coups de cœur littéraires, la Médiathèque de L’espal vous invite à des rencontres conviviales autour de vos lectures,le tout agrémenté des petits plats de chaque participant ! Renseignements à la Médiathèque.

Horaires d’ouverture :mardi : 14h - 18h30 / mercredi : 10h-12h30 et 14h - 18h30/ jeudi : réservé aux groupes / vendredi : 14h - 17 h / samedi : 10 h - 17 hSe renseigner pour les horaires d’ouverture pendant les vacances scolaires.Fermeture de la Médiathèque au public du 24 juillet au soir au 23 août 2010 inclus.

le tout agrémenté des petits plats de chaque participant ! Renseignements à la Médiathèque.

réservé aux groupes /

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Se renseigner pour les horaires d’ouverture pendant les vacances scolaires.Fermeture de la Médiathèque au public du 24 juillet au soir au 23 août 2010 inclus. Fermeture de la Médiathèque au public du 24 juillet au soir au 23 août 2010 inclus. Fermeture de la Médiathèque au public du 24 juillet au soir au 23 août 2010 inclus. Fermeture de la Médiathèque au public du 24 juillet au soir au 23 août 2010 inclus. Fermeture de la Médiathèque au public du 24 juillet au soir au 23 août 2010 inclus.

Les dimanches à L’espalL’équipe de L’espal vous accueille de 11h à 17h pour visiter seul ou en groupe l’exposition avec les artistes (sous réserve).Les visites guidées gratuites sont programmées à 11h30 et 15h30 et sont sur réservation auprès de l’accueil.

De 12h30 à 13h30, nous vous proposons de passer à table avec un brunch sucré-salé (tarif 5€) concocté par nos soins pour embellir ce dimanche passé ensemble.

Dimanche 12 décembre Les traces du jour et de la nuitDimanche 6 février Sortie de l’ombreDimanche 10 avril Derrière les pseudos ...

Merci de réserver (48h à l’avance) pour les visites guidées et les brunchs.

Les expositions

Les visites sont libres et gratuites aux heures d’ouverture.

Nous vous proposons des visites guidées pour les groupes et les publics scolaires. Elles sont gratuites et sur réservation auprès de l’accueil

Sans titre, dessin Anna Sagna© Giovanna Zen

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Charlie et NemoThéâtre au Théâtre Paul ScarronA partir de 10 ansMardi 15 et jeudi 17 février à 20h30, mercredi 16 à 19h

PinocchioThéâtre à L’espal A partir de 8 ansMercredi 30 mars à 19h

Derrière les pseudos...Peintures, dessins à L’espal Du vendredi 18 mars au lundi 30 mai

La manoMarionnettes au Théâtre Paul ScarronA partir de 10 ansDimanche 10 avril à 17hMardi 12 avril à 19h

Mon père, ma guerreMarionnettes à L’espal A partir de 12 ansVendredi 15 avril à 19h

Mamie ouate en PapoâsieThéâtre à L’espal A partir de 8 ansMercredi 20 avril à 19h

Tarifs famille voir p. 109Abonnements voir p. 110

À voir en FamillePour vos soirées ou journées en famille, nous vous proposons des spectacles et des expositions.

Une bonne idée pour partager un moment ensemble.

Pour vous aider dans vos choix, pour faciliter votre venue en famille, nous vous indiquons l’âge

à partir duquel le spectacle est conseillé. Nous vous invitons à respecter cette indication.

Cela permettra à chacun de profiter pleinement du spectacle.

Beaucoup de bruit pour rienThéâtre à L’espalA partir de 10 ansLundi 20, mardi 21 et mercredi 22 septembre à 20h30

Les tracse du jour et de la nuitPoésies et photographies à L’espalDu lundi 20 septembre au dimanche 19 décembre

Les AutomnalesMusique à L’espalA partir de 8 ansSamedi 23 octobre à 16h

Et si j’étais moi !Danse à L’espalA partir de 6 ansMardi 9 novembre à 19h

J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foieThéâtre à L’espalA partir de 14 ansMercredi 1er décembre à 19h

Appris par corpsCirque à L’espalA partir de 10 ansSamedi 18 à 20h30, dimanche 19 décembre à 17h

Sortie de l’ombreDessins et peintures à L’espal Du vendredi 14 janvier au dimanche 6 mars

Bobinette et TricotineThéâtre et danse à L’espal A partir de 6 ansMardi 15 février à 19h

Pour vous aider dans vos choix, pour faciliter votre venue en famille, nous vous indiquons l’âge

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Vente et réservation

Ouverture de la billetterie le 6 septembre 2010

Vente des billets Vous pouvez acheter vos billets à L’espal aux horaires d’ouverture.Vous pouvez régler en espèces, en chèque, en carte bancaire, avec un chèque Pass Culture ou avec un chèque Culture.Un justificatif vous sera demandé pour bénéficier de tout tarif réduit.Les billets ne peuvent être remboursés qu’en cas d’annulation du spectacle.Les billets ne sont ni repris, ni échangés.La vente en ligne est pour bientôt à L’espal. Nous vous tiendrons informés.

Réservation des billets Vous pouvez réserver par téléphone ou par courriel à L’espal, avec confirmation par unpaiement dans un délai de 3 jours. Au-delà de ce délai, la réservation sera libérée.

par courriel [email protected] préciser dans votre mail si vous bénéficiez d’un tarif réduit.Le justificatif vous sera demandé au retrait du billet à l’accueil.

par téléphonePour toute réservation téléphonique intervenant moins de 2 jours avant la représentation, le règlement se fera par carte bancaire (le paiement est sécurisé).Pour les règlements par correspondance : mentionner au dos du chèque libellé à l’ordrede la Régie de recettes, votre nom, la date et l’heure de la représentation, joindre unecopie de votre justificatif de tarif réduit.

Une fois le spectacle débuté, les spectateurs retardataires ne sont pas admis dans la salle.

[email protected]

Les tarifs

Plein tarif 20 €

Spectacles Famille pour l’adulte accompagnateur 13 €

Étudiants et lycéens 11 €

Jeunes -15 ans et demandeurs d’emploi 7,5 €

Pass Culture et Sport un chèque spectacle valable pour 1 spectacle

Les tarifs exceptionnels(hors abonnement)Les 3 spectacles Libertés ? des voix s’élèvent... au Théâtre Paul Scarron

Pendant que Marianne dortFièvreCharlie & Nemo

Les 3 concerts Les Automnales - Festival de musique classique à L’espal Tchaïkovsky & Stravinsky Beethoven & ChostakovitchBerlioz & Mendelssohn

Le spectacle à la Fonderie Forces, Eveil, L’Humanité

Le concert à l’Abbaye de l’Epau A Hilliard songbook

ATTENTION ! tarif réservé aux spectateurs des Nuits de la Voix de L’espal (DEOLINDA le 4 février ou/et JAADU le 6 février).

Chaque tarif indiqué est valable pour un seul des spectacles et / ou concerts proposés.

Tarif unique 7 €

Tarif unique 5 €

Tarif unique 11 € (au lieu de 20 €)

Plein tarif 5 €Etudiants et scolaires 3 €

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L’abonnement “mode d’emploi”

Quand s’abonner ?Du 1er juillet au 4 septembre 2010, vous êtes prioritaires pour vous abonner avant l’ouverture au public de la billetterie le 6 septembre.Les abonnements sont traités par ordre d’arrivée.

Comment s’abonner ?• Chaque abonnement est nominatif.• Remplir un formulaire par abonnement.• Aucun abonnement ne pourra être souscrit les soirs de spectacles.• Pour les étudiants, merci de joindre une copie de la carte étudiant.• Pour toute souscription d’une Carte Avantage, veuillez nous joindre 2 photos d’identité.

par correspondance• Adressez votre formulaire rempli et votre règlement par chèque libellé à l’ordre de la

Régie de recettes à L’espal.• Pour les étudiants merci de joindre une copie de la carte étudiant.• Vos billets et votre carte d’abonné vous seront envoyés à domicile contre frais de port.

Pratique !• Réglez votre abonnement ou votre carte Avantage en plusieurs

fois avec le prélèvement automatique• Montant minimum prélevé 15 €, en 5 prélèvements maximum

La Carte Avantage

• Cette carte vous donne accès à un tarif très avantageux pour l’ensemble des spec-tacles (hors tarif exceptionnel).

• La carte coûte 100€ et elle est valable pour la saison 2010/2011.

• Ensuite chaque billet vous coûtera 4,5€, dans la limite des places disponibles.

• La Carte Avantage est nominative.

• Vous ne pouvez en aucun cas faire bénéficier une tierce personne de vos billets,ni de votre carte.

• Votre carte vous sera demandée à l’entrée de la salle de spectacle.

Les abonnements prix par billet

OSER (à partir de 3 spectacles) 15 €

VIBRER (à partir de 5 spectacles) 12.5 €

CRAQUER (à partir de 8 spectacles) 11 €

OSER JEUNES – 15ans (à partir de 3 spectacles) 6 €

OSER ÉTUDIANTS ET LYCÉENS (à partir de 3 spectacles) 8.5 €

(3 spectacles) un chèque Pass Spectacle

Tous les billets achetés au cours de la saison, le seront au tarif des billets de l’abonnement choisi*

Vos avantages• La souscription de votre abonnement en priorité, dès le 1er juillet 2010

• De 25 à 45 % de réduction

• Le même tarif pour les spectacles choisis après la souscription, sur présentation de votre carte d’abonné

• Une information régulière, par newsletter et par courrier, sur l’actualité de L’espal

• La possibilité d’acheter des places, en supplément de l’abonnement, avant l’ouverture de la billetterie tout public (le 6 septembre 2010)*ATTENTION ! le tarif pour les billets supplémentaires ne s’applique qu’aux abonnés

L’idée Cadeau

Offrez un abonnement ou une Carte Avantageet permettez à vos proches de choisir leurs spectacles.

Pour vous c’est très facile, il vous suffit de venir à l’accueil et de régler l’abonnementcontenant le nombre de spectacles que vous souhaitez offrir.Vous recevrez une carte à remettre au bénéficiaire.Cette carte lui demandera de prendre contact avec nous pour choisir les spectaclesque vous lui offrez.Une belle manière de partager vos émotions...

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La Carte Avantage

• Cette carte vous donne accès à un tarif très avantageux pour l’ensemble des

spectacles (hors tarif exceptionnel).

• La carte coûte 100€ et elle est valable pour la saison 2010/2011.

• Ensuite chaque billet vous coûtera 4,5€, dans la limite des places disponibles.

• La Carte Avantage est nominative.

• Vous ne pouvez en aucun cas faire bénéficier une tierce personne de vos billets,

ni de votre carte.

• Votre carte vous sera demandée à l’entrée de la salle de spectacle.

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• Cette carte vous donne accès à un tarif très avantageux pour l’ensemble des

• Cette carte vous donne accès à un tarif très avantageux pour l’ensemble des

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Cette carte lui demandera de prendre contact avec nous pour choisir les spectacles

Pour vous c’est très facile, il vous suffit de venir à l’accueil et de régler l’abonnement

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Les établissements scolairesLes spectaclesLes spectacles programmés sur le temps scolaire sont un moment privilégié pour découvrir le spectacle vivant, la création contemporaine et partager un moment fort avec la classe et l’enseignant.

Théâtre, marionnettes, danse, du primaire au secondaire, à chacun de choisir son ou ses spectacles, à chacun de faire son programme. N’hésitez pas à nous contacter pour vous aider et vous conseiller dans vos choix.

Chaque demande de réservation se fait par courrier postal, courriel ou fax.

La réservation pour chaque groupe est obligatoire et se fait dès le mois de septembre :

• à partir du mardi 14 septembre pour les établissements jumelés, les écoles des Sablons, les enseignants membre de l’association Théâtre Pour l’Avenir, l’option théâtre du Lycée Bellevue et les enseignants membre de l’UNSS Danse

• à partir du jeudi 23 septembre pour tous les autres établissements

L’Ecole du spectateurL’école du spectateur est une démarche éducative par laquelle les élèves apprennent à devenir des spectateurs actifs et désirants. Il s’agit d’appréhender le théâtre comme une pratique artistique vivante, au-delà de la seule expérience de l’analyse littéraire des textes.

L’école du spectateur leur permet d’acquérir, dans le partage d’une culture commune, jugement esthétique et esprit critique.

Voir, lire et pratiquer le théâtre (la danse ou la musique...), constituent en effet les éléments indissociables d’une démarche globale d’éducation artistique et culturelle. L’expression « école du spectateur » présuppose que voir un spectacle relève en même temps d’une découverte sensible et émotionnelle, et d’un apprentissage concret et actif, tout aussi important que celui, par exemple, d’apprendre à lire un texte. Et qui, comme lui, est loin d’être inné.

Des outils pour préparer la venue des élèves dans les salles de spectacle et l’exploitation ensuite en classe vous sont envoyés (charte du spectateur, dossier du spectacle, articles de presse, photos…) dès que votre réservation est confirmée.

Cet accompagnement, réalisé dans le temps de la scolarité, a pour objectif de permettre aux élèves de partager leur expérience de spectateur par l’échange collectif en classe, et de mettre un spectacle en résonance avec de multiples centres d’intérêt et des références partagées.

Les matinées scolairesEt si j’étais moi !Danse du CP au CM2à L’espallundi 8 novembre à 10h et 14h30mardi 9 novembre à 14h30

J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foieThéâtre de la 3ème à la Terminaleà L’espallundi 29 et mardi 30 novembre à 14h30

Bobinette et TricotineThéâtre et danse de la GS au CE2à L’espallundi 14 février à 10h et 14h30mardi 15 février à 14h30

Charlie et NemoThéâtre du CM2 à la Terminaleau Théâtre Paul Scarronmardi 15 et jeudi 17 février à 14h30

PinocchioThéâtre du CE2 à la 5ème

à L’espalmardi 29 et jeudi 31 mars à 14h30

La manoMarionnettes de la 6ème à la 3ème

au Théâtre Paul Scarronlundi 11 avril à 10h et 14h30mardi 12 avril à 14h30

Mon père, ma guerreMarionnettes de la 4ème à la Terminaleà L’espaljeudi 14 et vendredi 15 avril à 14h30

Mamie ouate en PapoâsieThéâtre du CE2 à la 5ème

à L’espallundi 18 et jeudi 21 avril à 14h30mardi 19 avril à 10h et 14h30

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Les tarifs scolaires

prix par billet

Maternelles et primaires 3.5 €

Structures spécialisées pour enfants de 7 à 15 ans 3.5 €

Collégiens et lycéens 5.5 €

Structures spécialisées pour adolescents et adultes 5.5 €

Représentations sur le temps scolaire : 2 accompagnateurs exonérés par classe

Pass Culture et Sport

Le Pass Culture et Sport est une opération menée par le Conseil Régional des Pays de la Loire pour donner à tous les 15/19 ans, quel que soit leur statut, les moyens d’accéder plus facilement à la culture et au sport.

Pour tous renseignements :

www.passculturesport.com ou tél 02.28.205.205 ou fax 02.28.205.034

L’espal est partenaire de cette opération et accepte le paiement avec deux types

de pass.

Le pass spectacle

Accès à un abonnement pour 3 spectacles ou à une entrée pour 1 spectacle

Le pass classe ou groupe

Une entrée pour 1 spectacle dans le cadre d’une sortie de classe ou en groupe.

Pour la sortie dans le cadre d’une classe : les 2/3 des élèves de la classe doivent posséder le pass classe et le 1/3 restant s’acquitte de son droit d’entrée avec le pass classe, le pass spectacle ou le tarif lycéen à 11 €.

Pour la sortie dans le cadre d’un groupe : le groupe est constitué de minimum 6 élèves qui peuvent venir de niveaux ou d’établissements différents. Ils doivent tous posséder le pass groupe.

Les visites guidées des expositions pour publics scolaires

Des visites guidées en présence des artistes (sous réserve) et d’un médiateur culturel de L’espal sont proposées aux enseignants, aux animateurs :

Les traces du jour et de la nuitPoésies et photographies, mercredi 22 septembre à 14h30

Sortie de l’ombreDessins et peintures, vendredi 14 janvier à 17h30 et mercredi 19 janvier à 14h30

Derrière les pseudos...Peintures et dessins, vendredi 18 mars à 17h30 et mercredi 23 mars à 14h30

Ce sont des moments privilégiés pour rencontrer les artistes, découvrir leurs œuvres afin de préparer la venue prochaine des classes.Les visites guidées pour les groupes sont gratuites et sur réservation.Un dossier pédagogique réalisé conjointement par le conseiller pédagogique en arts visuels, la Médiathèque et le médiateur de L’espal vous est proposé. Vous pouvez le retirer à l’accueil de L’espal.

Informations et réservations :Céline Guinot tél 02.43.50.34.32 fax 02.43.50.21.59 [email protected]

Darkethanblue Peinture, Primat

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Les partenaires culturels de la saison

Téléphone. 02 43 43 89 89 - Fax. 02 43 43 97 21 Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 13h et de 14h à 18h [email protected] / www.theatre-ephemere.fr

Vous êtes les bienvenus à la présentation de la saison 2010/2011 du Théâtre Paul Scarron le vendredi 17 septembre à 18h30

L’Europa Jazz Festival : BP 25010 - 72005 Le Mans Cedex 1 Téléphone 02 43 23 78 99 - Fax. 02 43 23 44 43 Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30 [email protected] / www.europajazz.fr La 32e édition de l’Europa Jazz se déroulera toute la saison 2010-2011 avec un “Europa Jazz” final du du 14 mars au 15 mai 2011.

Saison musicale de l’Epau – Centre culturel de la Sarthe Billetterie - 70 avenue du Général de Gaulle - 72000 Le Mans Téléphone 02 43 27 40 60 Ouvert du mardi au vendredi de 13h à 18h (sauf jours fériés) www.centre-culturel-de-la-sarthe.com

Cinéma Les Cinéastes Place des Comtes du Maine au Mans 02.43.51.28.18 - [email protected]

La Fonderie 2, rue de la Fonderie 72000 Le Mans 02.43.24.93.60 - www.lafonderie.fr [email protected]

L’équipe de L’espal, théâtre du Mans :LE CONSEIL D’ADMINISTRATIONMme Nicole Villelégier, PrésidenteMme Catherine Brule-Delahaye, Mme Muriel Cabaret, Mme Rolande Lancien, Mme Audrey Coco, M. Rémy Le Guillerm, Mme Jaqueline Pedoya, M. Marcel Pons, M. Valentin Villarmé.

LES ARTISTES ASSOCIÉESBrigitte Asselineau danseuse chorégraphePascale Nandillon metteuse en scène directrice de l’atelier hors champ.

L’ÉQUIPE PERMANENTEYvon Agobert directeur technique 02 43 50 21 52 [email protected] Allet régie lumièreCéline Billault accueil et billetterie 02 43 50 21 50Aurore Chassagnon gestion du personnelBenoît Chaudet directeur technique adjoint [email protected] Demay technicien lumièreChrystelle Freulon accueil et billetterie 02 43 50 21 50Céline Guinot médiatrice culturelle et programmation Jeune Public 02 43 50 34 32Fathi Laanaya médiateur du quartier des Sablons 02 43 50 34 33Bertrand Lebouleux maintenance et diffusionJulie Lecomte-Sineau secrétaire générale - responsable de la communication 02 43 50 34 34Pascale Marchetti assistante secrétariat général et accueil des artistesCatherine Mary presse et communication audiovisuelle 02 43 50 21 56Avec le concours d’Emmanuelle TraversYan-Emmanuel Moser *yemo webmaster et responsable de l’e-pôle laboratoire et fabrique multimédia [email protected] Nardeux-Benoist accueil et billetterie 02 43 50 21 50Elisabeth Pareja attachée à l’administrationLoïc Richard régie plateauHarry Rosenow directeurAurélie Rousseau programmation, expositions et accueil des artistes 02 43 50 21 55Véronique Sow administratriceElise Thomas secrétaire de direction 02 43 50 21 51Sylvie Deraedt et Patricia Gypteau assurent l’entretien de L’espal (Société Deca France).

La saison 2010-2011 de L’espal, Théâtre du Mans est réalisée en collaboration avec les vacataires et les intermittents du spectacle.

Réalisation de la plaquette de saison 2010–2011direction de la publication : Harry Rosenow / rédaction : Céline Guinot, Julie Lecomte-Sineau, Catherine Mary, Harry Rosenow, Aurélie Rousseau.création graphique et réalisation : Rachel Hipszman - [email protected] © Alain Szczuczynski - photographies déconstruction Théâtre municipalphotogravure et impression : ITF – Imprimeurs (imprim,vert)

La fonderie

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L 20 20h30 Beaucoup de bruit pour rien Les traces du jour et de la nuitM 21 20h30 Beaucoup de bruit pour rienM 22 20h30 Beaucoup de bruit pour rienJ 23V 24S 25D 26L 27M 28M 29J 30

V 1 20h30 L’ivresseS 2D 3L 4M 5M 6J 7V 8S 9D 10L 11M 12 20h30 Nuda VitaM 13J 14 19h Poésie & musiqueV 15 20h30 F. Luchini lit P. MurayS 16D 17L 18 20h30 La vieille & la bêteM 19 20h30 La vieille & la bêteM 20J 21V 22 20h30 EncorS 23 16h Les AutomnalesD 24 11h & 14h30 Les AutomnalesL 25M 26M 27J 28V 29S 30D 31

L 1M 2M 3J 4 20h30 Rodolphe BurgerV 5 20h30 Pendant que Marianne dortS 6 20h30 Pendant que Marianne dortD 7L 8M 9 20h30 Pendant que Marianne dort 19h Et si j’étais moi !

M 10 20h30 Pendant que Marianne dortJ 11 18h30 Pendant que Marianne dortV 12S 13D 14L 15 20h30 Happy childM 16M 17 20h30 Au HommesJ 18 18h30 Au HommesV 19 20h30 Au HommesS 20D 21L 22M 23M 24J 25V 26S 27D 28L 29M 30

M 1 19h J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foieJ 2V 3S 4D 5 17h Le journal d’une autreL 6 20h30 Le journal d’une autreM 7 20h30 Le journal d’une autreM 8 19h30 Le Prince de Hombourg 19h30 Forces. Éveil, L’humanitéJ 9 19h30 Le Prince de Hombourg 19h30 Forces. Éveil, L’humanitéV 10 19h30 Forces. Éveil, L’humanitéS 11 17h Forces. Éveil, L’humanitéD 12 17h Marcia Hesse 15h Forces. Éveil, L’humanitéL 13 20h30 Marcia HesseM 14 20h30 Marcia HesseM 15J 16V 17 20h30 Concert Franz LisztS 18 20h30 Appris par corpsD 19 17h Appris par corpsL 20M 21M 22J 23V 24S 25D 26L 27M 28M 29J 30V 31

S 1D 2L 3M 4M 5J 6V 7S 8D 9L 10M 11 20h30 Les chaisesM 12 20h30 Les chaisesJ 13V 14 18h30 Sortie de l’ombre vernissage

20h30 Les corbeauxS 15 20h30 Les corbeauxD 16L 17M 18 20h30 FièvreM 19 20h30 FièvreJ 20V 21S 22D 23L 24M 25M 26J 27V 28 20h30 SeulsS 29 20h30 SeulsD 30L 31 20h30 La panne

M 1 20h30 La panneM 2 18h30 A Hilliard songbookJ 3 V 4 20h30 DeolindaS 5D 6 17h JaaduL 7M 8M 9J 10V 11 20h30 De passage à PragueS 12D 13 L 14M 15 19h Bobinette & Tricotine 20h30 Charlie & NemoM 16 19h Charlie & NemoJ 17 20h30 Charlie & NemoV 18 20h30 La Constellation consternéeS 19D 20L 21M 22M 23J 24 19h30 Merlin ou la terre dévastée

V 25 19h30 Merlin ou la terre dévastéeS 26D 27L 28

M 1M 2J 3V 4S 5D 6L 7M 8M 9J 10V 11S 12D 13L 14M 15M 16 20h30 La femme sans passéJ 17 20h30 La femme sans passéV 18 18h30 Derrière les pseudos... vernissage

20h30 La femme sans passéS 19D 20 20h30 Le jeu de l’amour et du hasardL 21 20h30 Le jeu de l’amour et du hasardM 22 20h30 Le jeu de l’amour et du hasardM 23J 24V 25S 26D 27L 28M 29M 30 19h PinocchioJ 31

V 1S 2D 3L 4M 5M 6 20h30 Hiroshima mon amourJ 7 20h30 Hiroshima mon amourV 8 20h30 Hiroshima mon amourS 9D 10 17h La manoL 11 M 12 19h La manoM 13J 14 V 15 19h Mon père, ma guerreS 16D 17L 18 M 19 M 20 19h Mamie Ouate en PapoâsieJ 21

Pendant que Marianne dortPendant que Marianne dort

Appris par corps

ma grenouille dans ton foie J’ai gravé le nom de

Appris par corps

Forces. Éveil, L’humanité

Happy child

Forces. Éveil, L’humanité

Rodolphe BurgerPendant que Marianne dort

Beaucoup de bruit pour rien

Poésie & musiquePoésie & musique

Pendant que Marianne dort

Les traces du jour et de la nuitLes traces du jour et de la nuit

F. Luchini lit P. Muray

Beaucoup de bruit pour rienBeaucoup de bruit pour rien

Pendant que Marianne dortEt si j’étais moi !

vernissage

20h3020h30 Les corbeaux

De passage à Prague

La panne

M 11 20h3020h30 Les chaises

Le jeu de l’amour et du hasard

Le jeu de l’amour et du hasard

L 28

L 11

Le jeu de l’amour et du hasard

M 12 19h 19h La mano

Derrière les pseudos... Derrière les pseudos... vernissage

M 13J 14

S 16D 17

Mamie Ouate en Papoâsie

V 22S 23D 24L 25M 26M 27J 28 V 29S 30

D 1L 2M 3M 4J 5V 6S 7D 8 L 9 20h30 Terre océaneM 10 20h30 Terre océaneM 11 20h30 Mistico MediterraneoJ 12V 13S 14D 15L 16M 17M 18J 19V 20 20h30 Sur la route...S 21 20h30 Sur la route...D 22 17h Sur la route...L 23M 24M 25J 26V 27S 28D 29L 30M 31

V 20 20h30 20h30 Sur la route...

Spectacles à L’espal

Expositions à L’espal

Spectacles hors les murs

Vacances scolaires zone A

septembre 2010

mars

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décembre

janvier 2011

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L’espal, théâtre du Mans60-62 rue de l’Estérel - 72058 Le Mans Cedex 2Billetterie 02 43 50 21 50 - Secrétariat 02 43 50 21 51Fax 02 43 50 21 59 - courriel : [email protected]

Horaires d’ouvertureLundi 14h-17h / Mardi et Mercredi 10h-18h30 / Jeudi 14h-18h / Vendredi 10h-18hSamedi 10h-17h (le samedi, la billetterie est fermée entre 13h-13h45)Les soirs de spectacle la billetterie est ouverte sans interruption.

Horaires d’ouverture (pendant des vacances scolaires)

Lundi 14h-17h / Mardi et Mercredi 10h-12h30 et 13h30-18h30Jeudi 14h-17h / Vendredi 10h-13h et 14h-17hSamedi 10h-17h (le samedi, la billetterie est fermée entre 13h-13h45)Fermeture de L’espal au public du 24 juillet au soir au 22 août 2010 inclus

Accès à L’espal L’espal est situé dans le quartier des Sablons, à proximité de l’Abbaye de l’Epau, en face de l’Usine des Eaux et de la Maison de quartier Edith Piaf.

En voiture du centre villePrendre l’avenue Bollée (direction Paris) jusqu’à la sortie du Mans.Puis aux feux juste avant le panneau de sortie du Mans, prendre à droite.

En voiture par l’autoroute (A11) en venant de Angers, Rennes, Tours, ou ParisPrendre la bretelle d’Autoroute A 28 direction Tours.Prendre la sortie n°23 – Le Mans centre puis suivre la direction Centre ville.Après quelques kilomètres, vous arrivez directement au Mans par Béner.Au deuxième feu, juste après le panneau d’entrée dans “Le Mans”, prendre à gauche.

En tramway : prendre la ligne Espal et descendre au terminus.

En bus : prendre la ligne 12 Saint-Martin/Répubique et descendre à l’arrêt Espal.Informations et horaires : www.setram.fr - Tél. 02.43.24.76.76

En vélo...

www.espal.net

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