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www.saintpoldeleon.fr N° 77 mai - juin 2015 Essor Breton 16 ans après, de retour à Saint-Pol P. 4 K astell Pa o l

Essor Breton - Saint Pol de Léon · rock, DJ, rockabilly, piano voix, etc.) et de danse (hip-hop, danse africaine, zumba). Flânez, laissez-vous porter par les notes et les différentes

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www.saintpoldeleon.frN° 77 mai - juin 2015

Essor Breton 16 ans après, de retour à Saint-Pol P. 4

Kastell Paol

éditoPennad-stur

www.saintpoldeleon.fr mairie.saintpoldeleon

Directeur de la publication : Nicolas Floch • Rédacteur en chef : Stéphane Cloarec • Mise en page : Mot compte triple • Rédaction : Léon’Art Conseil, Mélanie Urien • Impression : Prim

Pour toute information et suggestion : Hôtel de Ville, place de l’Évêché, 29250 Saint-Pol-de-Léon • Tél : 02 98 15 85 00, Fax : 02 98 69 25 41 • [email protected]

Ce magazine est imprimé avec des encres végétales sur papier l a b e l PEFC - gestion responsable et durable des forêts.

Kenavo Naïg...

C'est une grande dame de la culture bretonne qui nous a tout récemment quittée. Naïg Rozmor d'origine saint-politaine, écrivain et poète faisait danser et chanter les mots de notre langue bretonne. J'ai découvert le poète et son œuvre sur le tard ainsi que son impressionnante diversité. Le talent, la carrière, la personnalité de Naig Rozmor rendent incontournable un hommage solennel de sa ville natale à cette femme engagée. Dans son dernier ouvrage "les fins dernières d'un poète" Chantal Gombert (co-auteur) écrit ceci : "cette dernière œuvre d'auteur (...) est le miroir d'une femme intelligente et aimante, fragilisée certes par la maladie mais restée habitée par la poésie, sa compagne de vie depuis le berceau". Depuis notre rencontre en juillet 2014 lors de l'exposition qui lui fut dédiée à Ti Kastelliz, j'ai eu l'occasion de lire quelques poèmes de Naïg; aussi à la fin de cet éditorial j'ai souhaité partager l'un d'entres eux avec vous. Il y est décrit le quotidien de nos ancêtres, de notre histoire paysanne commune. Dans "Douarn va zad" (Les mains de mon père) elle décrit si parfaitement et si poétiquement le dur travail de l'agriculteur léonard aux mains abîmées par la terre; je cite : "déformées par les rudes labeurs, mais quand elles nous coupaient le pain, comme celles du prêtre à l'offertoire, les mains de mon père versaient des grâces". Ainsi pour rendre hommage, je souhaite nommer la salle principale d'expositions de notre maison Prébendale "salle Naïg Rozmor", c'est la moindre des choses pour se souvenir d'une saint-politaine dont les vers résonnent encore aux quatre coins de la Bretagne.Avant de vous laisser découvrir ce poème en breton, je fais une rapide parenthèse sur notre PLU. Le dernier conseil municipal vient d'approuver le Plan Local d'Urbanisme. Mon adjoint Francois MOAL y revient largement dans la page d'opinion à la fin de ce magazine, aussi en marge de ses propos je vous exprime ici quelques remarques qui me tiennent à cœur sur un dossier que nous élaborons depuis quelques années. Si ce document répond aux exigences de la Loi Littoral il réussit néanmoins à trouver un réel équilibre avec le développement économique de notre territoire communal. Cet équilibre se retrouve également entre la nécessité de conservation des terres agricoles tout en assurant une projection d'urbanisation raisonnée. Sur le plan patrimonial, trois flèches de granit majestueuses se dressent pour former l'emblème du Léon, il fallait donc que ce document préserve les différents axes de vue vers ces édifices. Vous l'avez compris "équilibre" a été le mot clé de l'élaboration de ce document, un équilibre entre les aspirations diverses et variées et la réalité des possibles du fait de la diversité des textes régissant l'urbanisme. Un beau travail pour un bel avenir !

Nicolas FLOCH,votre maire

SommairE Talbenn

P. 3 CULTURE ET ANIMATIONs

P. 4 - 5 -14 INfOs MUNICIPALEs - ÉTAT CIVIL

P. 6 - 7 PORTRAITRémy Merret, chercheur en biologie moléculaire

P. 8 - 9 sCOLARITÉDeux collèges à saint-Pol

P. 10 PATRIMOINED'insolites mascarons

P. 11 HIsTOIRELa bataille de Kerguidu

P. 12 - 13 ARTIsANATserge Marzin, graveur-buriniste

P. 15 OPINION

P. 16 PATRIOTIsME Congrès départemental de la fnaca

" Daouarn va zad"An dour a deu e va daoulagad Pa zoñjan e daouarn va zad !

Daouarn eur houer, Rouz ha fraillet

Evel an douar pa vez skarnilet Gand avel pud an hanternoz.

Ledean'oant evel golvaziou digoret Gant ar gwall labouriou

Med padrohent deom or bara, Evel re ra beleg d'ar gorreou,

Daouarn va zad A skuille grasou

" Les mains de mon père "Les larmes me montent aux yeux

Quand je pense aux mains de mon père Des mains de paysan, rousses et crevassées,

Comme la terre quand elle se fissure Sous l’âpre vent du nord.

Elles étaient larges comme des battoirs, Déformées par les rudes labeurs,

Mais quand elles nous coupaient le pain, Comme celles du prêtre à l’offertoire,

Les mains de mon père versaient des grâces.Naïg Rozmor - Poèmes

SommairE Talbenn

P. 3 CULTURE ET ANIMATIONs

P. 4 - 5 -14 INfOs MUNICIPALEs - ÉTAT CIVIL

P. 6 - 7 PORTRAITRémy Merret, chercheur en biologie moléculaire

P. 8 - 9 sCOLARITÉDeux collèges à saint-Pol

P. 10 PATRIMOINED'insolites mascarons

P. 11 HIsTOIRELa bataille de Kerguidu

P. 12 - 13 ARTIsANATserge Marzin, graveur-buriniste

P. 15 OPINION

P. 16 PATRIOTIsME Congrès départemental de la fnaca

Ferme de Kerguelen06 23 73 67 05 legumes-project.com

"BEURK des légumes !" Tous les jours jusqu’au 9 mai et tous les mercredis - 10 h 30 Qu'est-ce qui leur donne le goût, comment ça pousse, les légumes ont une famille ? 5 € / adulte – 3,50 € / Jusqu'à 5 ans - Gratuit - Sur inscription

Atelier gastronomique avec Jean-Yves Crenn Samedi 6 juin - 10 h ou 15 h (durée 2 h)Fruits et Légumes d'été à l'honneur 38 € / personne - Sur inscription

"L'Esprit du rivage" de Raoul GaillardJusqu'au 14 juinMercredi, vendredi, samedi et dimanche De 14 h à 18 h Raoul Gaillard est un conteur d’histoires, d’histoires de mer, d’aventures, de tempêtes qui nous ont fait rêver lorsque nous étions enfants. Laissons-nous porter par la magie. Entrée libre La Maison Prébendale - Rue de la Rive Place de l’été 44 - 02 98 69 01 69 [email protected] www.laprebendale.fr

Les encres de Ronan Guivarch Du 4 mai au 20 juinDu mardi au vendredi - De 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h. Le samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Vernissage le 7 mai à 18 h Librairie Livres In Room - 29, rue du Général Leclerc - 02 98 69 28 41

Sites archéologiques en Pays Léonard, recherches et découvertesLundi 18 mai – 14 h 30 Par Daniel Roué 3 € / Gratuit pour les adhérents Association Histoire et Archéologie de Saint-Pol-de-Léon et de sa région Espace socio-culturel Ti Kastelliz 1, rue de Plouénan - 02 98 29 03 40

Légumes project

Expositions

Conférence

CULTURE - ANIMATIONS Sevenadur - abadennoû

fêTE DE LA sAINT-JEAN

Samedi 27 juin - Tregondern- 14 h : pétanque- Fest-noz animé par le groupe Brainstorming (de la région de Brest) suivi d'un tantad. Gratuit

- Sandwich et buvette Comité des fêtes de Tregondern - Christine Le Garzic - 02 98 29 14 16

PATRIMOINE

Visite commentée d’un manoir breton inspiré du XVIe siècle, en cours de constructionDimanches 24 mai et 21 juin - 17 h (durée 1 h 30) - Sur place au lieu-dit Keloumad Par Marie-Jo et Yves Mével, bénévoles de Pays.

Balade commentée Trégondern à travers le Moyen-Age, de Kerigou au moulin de Landounic Samedi 20 juin – 14 h - Rdv sur le parking de la chapelle de KerigouPar Daniel Roué et Maryvonne Quéméneur, bénévoles de Pays. Distance : 3 km. Prévoir des chaussures de marche ne craignant pas l’eau de mer.

Visite d’un manoir des XVe et XVIe siècles en cours de restauration, les dernières découvertes Dimanche 21 juin - Visites commentées à 10 h 30, 14 h, 15 h et 16 h. Visite commentée en breton à 15 h - Rdv à Vilargrenn – Manoir de KermoruzPar Saïg Jestin, Christine et Jean-Pierre Quioc, bénévoles de Pays. Dans le cadre des journées du patrimoine de pays et des moulins, sur le thème "Le Moyen-Age encore présent".

Balades accompagnées : les Breiz'ters ! De septembre à juin - Réservation obligatoireAccueil touristique individuel et gratuit proposé aux visiteurs (1 à 5 personnes) désireux de découvrir Saint-Pol-de-Léon au cours d’une balade accompagnée par un habitant de la commune.3 circuits sont proposés :

- Le centre-ville, ses quartiers ses commerces, son identité.- Les petites voies et quartiers pittoresques qui mènent du centre-ville au bord de mer (entre 3 et 5 km).- Le bord de mer par les sentiers de randonnée (entre 8 et 10 km).

Visites gratuites - Office de tourisme - 02 98 69 05 69 - [email protected] roscoff-tourisme.com

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fêTE DE LA MUsIqUE

CENTRAL PARk - DANSE, MUSIqUE

îlot Sainte-Anne - 14 h Tout Public - Durée 30 min

"Central Park" est une performance musicale et dansée, imaginée par la chorégraphe Julie Nioche et le musicien Alexandre Meyer. Une mise en perspective d’un paysage, d’une musique et d’une danse.En collaboration avec Résodanse et l’école intercommunale de musique et danse.

A DéCOUVRIR AU DéTOUR DES RUES

Centre-ville piéton - De 18 h à minuitParcourez le centre-ville à la rencontre de groupes de musique de tous styles (fanfare, bagad, rock, DJ, rockabilly, piano voix, etc.) et de danse (hip-hop, danse africaine, zumba).Flânez, laissez-vous porter par les notes et les différentes ambiances proposées dans les rues, bars et restaurants.L’Hermine, Le Parvis, Vite une crêpe et Le Bucail prendront part à la fête !

Gratuit et ouvert à tous - Service culturel Hôtel de ville - 02 98 15 85 70 / 02 98 15 85 52 [email protected]

mairie.saintpoldeleon

Samedi 20 juin

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Naïg Rozmor est le pseudonyme emprunté par Anne Corre, née Le Bihan en 1923 à Saint-Pol. Atteinte depuis quelques années de la maladie d’Alzheimer, elle s’est éteinte à l’âge de 91 ans à la maison de retraite de Kersaudy. Poétesse, actrice, écrivaine, elle a marqué le monde bretonnant par ses textes touchants et la publication de plus d’une trentaine d’ouvrages. L'écrivain a obtenu de nombreux prix littéraires comme le grand prix des Écrivains Bretons, le prix de poésie en langue bretonne, le prix de la société des poètes et artistes de France, le prix Imram, le prix Per Roy, etc. En outre, elle a été décorée du Collier de l'Ordre de l'Hermine en 1998. Malgré sa maladie, elle poursuivait son œuvre. Aidée de Chantal Gombert, psychologue-psychothérapeute intervenant à la maison de retraite de Kersaudy, elle a édité en 2013 un livre émouvant intitulé "Les fins dernières d’une poète"*, recueil de souvenirs partagés entre les deux femmes. "Démantibulée et terrassée par la maladie", Naïg était, au moment de leur rencontre, triste, agressive et enfermée ; il a

paru impossible à Chantal Gombert de la laisser dans cet isolement. La psychothérapeute a alors fait le pari fou que sa poésie était tout simplement enfouie et qu’elle pouvait surgir sous une autre forme. Les m é t h o d e s classiques ne fonctionnant pas, elle lui a proposé un travail artistique notamment avec des pinceaux. Ces derniers ont ressuscité de façon spontanée et improvisée la poésie de Naïg."Naïg de Rozmor, c’est mon nom de plume, mais je n’ai jamais eu la particule ! Rozmor, ça veut dire « le domaine du bord de la mer ». J’ai toujours eu la mer dans mon paysage". Ainsi débute son ultime œuvre. "Naïg c’était le petit nom qu’on me donnait à la ferme. C’était plus court, c’était plus simple. Anne, c’était trop commun"...

*Editions Skol Vreizh – 2013 - Illustré par Jean-Pierre Guiriec et traduit en breton par Bob Simon, compagnons de route de la poétesse.

" Dans ma vie il y a eu du soleil car je savais chasser la pluie "

Vendredi 8 et samedi 9 mai à Saint-Pol-de-LéonParrain 2015 : Laurent Madouas. Parrain de l'arrivée à Saint-Pol : Loulou Floch.Le cyclisme a toujours tenu une place de choix à saint-Pol-de-Léon notamment avec l’association cycliste léonarde. Cette année les licenciés du club seront fiers d’accueillir à Saint-Pol la 57e édition de l’essor breton, 16 ans après son dernier passage dans la ville et 17 ans après la dernière victoire d'un Saint-Politain à Brest, François Urien (Cyclisme en Finistère). Née en 1958, il s’agit de la plus ancienne course par étapes du calendrier amateur français, une des plus convoitées dans le milieu du cyclisme. C’est l’association sportive de saint-Marc qui est à l’origine de l’Essor breton avec la création d’une épreuve cycliste interrégionale individuelle à étapes sur 3 jours réservée aux coureurs toutes catégories indépendants et amateurs de 18 à 25 ans. Il faudra attendre 1971 pour que d’'interrégional l'Essor breton devienne national, toujours en individuel. Deux ans après, la formule change et l’épreuve se fait par équipe, puis, en 1989, passage en international. Cela ne durera que 3 ans car afin de mettre en avant les coureurs français et bretons, la course redevient nationale, et ce jusqu'en 1994. Elle est classée Elite en 1995, puis en 2005 Elite open afin d'accueillir les équipes continentales françaises avec la possibilité d'inviter 3 équipes internationales. L'appellation exacte est aujourd'hui Elite nationale.La formule actuelle est 4 jours, 4 étapes en ligne et un contre-la-montre par équipe. Chaque étape s’achève par un circuit final de 5 à 8 km dans la commune d’arrivée. L’épreuve est ouverte aux coureurs Elite amateurs, au premier niveau professionnel national et à 3 équipes étrangères. Dix-huit équipes de six coureurs participeront à cette édition. Le spectacle sera au rendez-vous et le sprint final pour les premières places à ne pas manquer…

[email protected] - www.essor-breton.fr essor.breton

Programme de l’édition 2015• Jeudi 7 mai, 1ère étape – Plougastel-Daoulas – Gouesnou - 150,200 km• Vendredi 8 mai, 2e étape – Contre-la-montre Brest - Saint-Thonan - 29,900 km.

3e étape – Saint-Thonan – Saint-Pol-de-Léon - 97,800 km. Arrivée place de l’Evêché. Arrivée à 16 h 30 à Saint-Pol, puis 5 tours de circuit.

• Samedi 9 mai, 4e étape – Saint-Pol-de-Léon (présentation des coureurs dès 12 h, rue de l'Evêché. Départ en défilé vers la gare à 12 h 50) – Pont l’Abbé - 162 km

• Dimanche 10 mai – 5e étape – Plougourvest – Plougourvert - 155,200 kmLe vendredi 8 mai, la course d'attente sera réservée aux écoles de cyclisme. Le circuit sera délimité au centre-ville de Saint-Pol avec un départ à 14 h et une arrivée prévue place de l’Evêché.ATTENTION : des gens mal intentionnés pourraient essayer de vendre du nougat en prétendant le faire pour le compte de l'Essor breton, ce qui est totalement faux.

Essor breton : 16 ans après, de retour à Saint-Pol

Naïg Rozmor, "Les fins dernières d’une poète"

INFOS MUNICIPALESKeleier kêr

Appel est lancé aux bénévoles pour assurer la sécurité pour la course d'attente et l'Essor breton. 06 09 62 11 91

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Jumelage franco-allemand : venue d’un groupe de VechtaDu mercredi 13 au samedi 16 maiLes personnes désireuses de rejoindre le comité de jumelage, et même de participer à ces journées, peuvent contacter l’association.

02 98 29 92 65 (Christine Armbruster) ou 02 98 69 17 97 (Roger Candela)[email protected]

Enquête sur l'emploi, le chômage et l'inactivité - INSEEJusqu’au 20 maiFrançoise Kervran, enquêtrice INSEE, munie d’une carte officielle, interroge par téléphone ou par visite quelques administrés. Ceux-ci sont prévenus par courrier. Les réponses fournies sont anonymes et confidentielles.

02 99 29 33 33

Portes ouvertes

école Diwan - Vendredi 22 mai - De 9 h à 12 h

et de 13 h 30 à 17 h - Samedi 23 mai - De 9 h à 13 h

Directrice : françoise Guillou 4, rue Verderel - 02 98 69 28 78

école Pierre et Marie Curie- Vendredi 29 mai - De 17 h à 19 h - Samedi 30 mai - De 10 h à 12 hVisite des locaux, rencontre avec l’équipe des enseignants et des A.T.S.E.M., découverte des projets... Pour les inscriptions, se munir du carnet de santé, du livret de famille et d’un certificat de radiation, le cas échéant.

Directrice : Katell Grappe 46, avenue des Carmes - 02 98 69 03 54

école Sainte-MarieSamedi 30 mai - De 10 h à 12 hPour les inscriptions, se munir du carnet de santé, du livret de famille

Directrice : Nancy Billant Responsable de site : Claudie Autret Rue de l’école sainte-Marie quartier de la gare - 02 98 69 16 65

Baby-sittingAfin de créer le fichier baby-sitting de la commune, l'office de tourisme invite tous/tes les baby-sitters à se faire référencer. Il suffit d’être âgé(e) d’au moins 16 ans. Pour figurer dans ce listing, merci d’envoyer par courriel, téléphone ou voie postale, les informations suivantes : - Nom(s) et prénom(s), âge.

- Adresse et numéro(s) de téléphone.- Périodes de disponibilités.Date limite de dépôt des candidatures le 15 juin 2015.

Du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30. Office de tourisme. Place de l’Evêché [email protected] 02 98 69 05 69

Lecture à voix hauteTous les mardis - De 15 h à16 hMédiathèque de KeroulasAssociation l’Embellie. Pour les personnes isolées ou ayant des difficultés visuelles.

Gratuit, ouvert à tous - 02 98 69 14 74

Danger : dégradations sur la voie ferrée De nombreux passages clandestins dans les emprises ferroviaires sont constatés par les services de la SNCF et les services municipaux sur la commune de Saint-Pol-de-Léon. Accéder à ces emprises est illégal (loi 2007-297 du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance) et expose les contrevenants à de nombreux risques (risque de heurt, risque électrique, risque pénal, risque financier, etc.). A cela s'ajoute le risque que d'autres personnes, des enfants par exemple, profitent de ce "raccourci" et soient heurtées par un train ou autres.En complément des trains réguliers, des circulations peuvent être rajoutées (pour des travaux de maintenance par exemple). En plus d’être illégal, il n’est pas acceptable d’un point de vue sécurité de cheminer ou de traverser les voies, par habitude, entre les circulations ferroviaires. Pour pallier à ces risques, la SNCF et la mairie, chacun dans leur domaine, ont mis en place des clôtures ou des murs, notamment dans les lieux fortement urbanisés.Certaines de ces clôtures (ou murs) sont régulièrement vandalisés pour gagner quelques secondes et éviter de faire un détour à pied (rue Keralivin, Keloumad). Ces dispositifs sont (et seront) remis en place autant de fois que nécessaire. Cela a un coût pour la collectivité mais surtout ce temps gagné est très faible au regard des risques pris.

Office Municipal des Sports (OMS) : remise des récompensesMercredi 17 juin -18 h - Cinéma Le MajesticTraditionnelle remise des récompenses pour les sportifs les plus méritants.Un verre de l'amitié sera servi à la suite de la cérémonie.

[email protected]

Marché Tous les mardis – De 8 h à 14 hPlace A. Gourvennec

Restos du cœur Le vendredi - De 9 h à 11 h Le 1er et 8 mai tombent un vendredi, la distribution se fera les jeudis 30 avril et 7 mai.Maison des permanences à Keroulas

Michel Dugal - 06 02 38 88 21 [email protected]

Compagnons bâtisseurs : atelier d'apprentissageLundi 4 mai - De 14 h à 17 hMaison des permanences de KeroulasRedonner une seconde vie à votre mobilier, réparation de petits mobiliers (colle, presse, vernis, peinture). N’oubliez pas d’amener votre petit meuble (table de nuit, commode, chaise...).Gratuit et ouvert à tous

06 33 92 99 18 - 02 98 43 21 22

Jardiner au naturel, ça coule de source Profitez du pouvoir des fleurs pour un potager sain sans produits chimiques. Mariez l'œillet d'Inde avec les tomates, les choux, les haricots, les carottes, les pommes de terre et les poireaux pour son effet nématicide et contre les aleurodes (mouches blanches). Les capucines attirent les pucerons, tant qu’ils sont dans les capucines, ils ne sont pas sur les légumes. Placez-les donc en bordure du potager. Le souci chasse les nématodes et héberge les syrphes dont les larves dévorent les pucerons. Mariez-le aux carottes, aux choux et aux laitues. La bourrache, en plus de charmer les abeilles et divers autres insectes pollinisateurs, protège le chou de la chenille de la piéride et repousse les limaces. Le romarin et le thym tiennent éloignés les pucerons et la piéride du chou. La lavande et la menthe tiennent à distance les fourmis et les pucerons. N’hésitez pas à demander conseil auprès des vendeurs des magasins engagés dans la charte jardinage au naturel.

Syndicat mixte du Haut-Léon, 02 98 79 64 89

CérémoniesRdv devant la mairie- Commémoration armistice. Vendredi 8 mai - 11 h- Appel du 18 juin. Jeudi 18 juin - 18 h

secrétariat maire - 02 98 15 85 09

INFOS MUNICIPALESKeleier kêr

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Comme tout Léonard, Rémy Merret a des semelles de vent. Et c'est avec plus de facilité qu'il ne l'imaginait lui-même qu'il s'est coulé dans la société de la lointaine Taïwan où il a débarqué en novembre dernier. Il y est actuellement chercheur en biologie moléculaire à l'Academia Sinicà de Taipei, la capitale. Nouvelle façon de vivre et nouvel environnement de travail.

" Même si le pays est occidentalisé, la vie à Taïwan est déroutante. Le taïwanais est extrêmement accueillant. Dans le cadre de mes activités de recherche, j'apporte mes compétences à ce nouveau laboratoire pour aider à comprendre les mécanismes cellulaires qui permettent à une plante de survivre à des augmentations de température ".

FASCINé PAR LA BIOLOGIE...

D u Léon à l'Extrême-Orient, le parcours a été celui d'un cycle d'études brillantes. Originaire de Saint-Pol, aujourd'hui âgé de 31 ans, le jeune homme a

passé toute son enfance à l'ombre des clochers, entre bancs du collège Sainte-Ursule et celui du lycée du Kreisker. La vocation scientifique n'était pas évidente au départ. " J'ai passé un bac S sans trop savoir ce que je voulais faire par la suite. Mais le déclic s'est produit avec les cours de Mme Léon-Bourven, professeur de biologie. Elle avait une manière de présenter et d'aborder la science qui m'a immédiatement marqué et fasciné. Grâce à elle, je me suis dirigé vers la biologie ". Le bachelier s'inscrit alors en Fac de Sciences à l'Université de Bretagne Occidentale et y décroche avec aisance une licence de Biologie des Organismes et des Populations.

Au gré de rencontres avec des enseignants spécialistes de la biologie des plantes, Rémy Merret décide alors d'orienter ses études vers cette spécialisation. Où

dénicher des formations axées sur les sciences du végétal ? Le stage de 1re année de Master qui se déroule tout naturellement à la Station Biologique de Roscoff lui donne une première vision du milieu de la recherche et le confirme dans son choix.

SUR LES RACINES DU PEUPLIER

L'Université de Brest ne proposait pas de diplôme de Master axé sur la biologie végétale. L'étudiant en prospecte d'autres sur l'hexagone susceptibles de répondre à ses attentes. Cap est mis très vite sur l'Université de Strasbourg où il accomplit également un stage de recherche à l'Institut de Biologie Moléculaire des Plantes. Sa vocation de chercheur est, cette fois-ci, définitivement affirmée. Le Saint-Politain démarre en octobre 2007 un doctorat en biologie moléculaire végétale à Nancy au sein du Laboratoire Ecologie et Ecophysiologie Forestières. Il y travaillera pendant trois ans sur les conséquences de la sécheresse sur la croissance des racines du peuplier.

" Confrontées à un déficit en eau, les plantes doivent prospecter le sol pour y chercher de nouvelles ressources. Mon doctorat visait à comprendre comment le peuplier, un arbre d'intérêt agronomique, parvient à maintenir une croissance de ces racines dans un milieu pauvre en eau ". Biologiste moléculaire, exerçant donc en laboratoire, Rémy Merret se passionne pour l'infiniment petit, c'est-à-

PORTRAITPoltred

Rémy Merretchercheur en biologie moléculaire à taïwan

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dire le niveau cellulaire. " Je voulais comprendre quels mécanismes moléculaires se mettent en place dans la cellule et lui permettent de répondre à un environnement changeant, ici la sécheresse. "

DOCTEUR EN BIOLOGIE MOLéCULAIRE

Désormais docteur en biologie moléculaire en 2010 après 8 ans d'études, il décroche un contrat de chercheur dans le laboratoire Génome et Développement des Plantes à l'Université de Perpignan où il travaillera pendant quatre ans. Il s'intéresse alors à l'effet du stress thermique - l'augmentation de la chaleur - sur le développement des plantes. " Face aux augmentations progressives des températures sur le globe, il est important de comprendre comment les plantes répondent à ces changements de température ". Ses recherches portent, cette fois-ci, sur l'arabette des dames, dont le cycle de vie n'excède pas trois mois.

" Il était temps à présent pour moi de partir à l'étranger pour découvrir de nouvelles façons de travailler, d'aborder d'autres problématiques scientifiques... " Précisément, des collaborations existaient entre l'université et un laboratoire d'un spécialiste mondial en thermotolérance des plantes à Taïwan qui s'intéresse, lui aussi, à la résistance des plantes face à l'accroissement des températures.

Le Léonard décroche une bourse du Ministère de la recherche taïwanaise pour venir travailler dans ce laboratoire. " Et c'est pourquoi je suis à Taipei... "

Son brillant parcours lui permet de revenir définitivement en France dès septembre. Il intégrera de nouveau le laboratoire de Perpignan, mais cette fois-ci sur un CDI en tant que chercheur.

L'arabette des dames ou en latin "Arabidopsis thaliana".

[email protected]

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SCOLARITéSkoliataerezh

Le collège Sainte-Ursule

Le passage de l’école primaire au collège est une étape clé dans la scolarité des jeunes élèves. La commune de Saint-Pol-de-Léon est pourvue d’établissements de qualité et offre le choix à ses habitants et ceux des villes alentours d’intégrer soit un collège public soit un collège privé : Sainte-Ursule ou Jacques Prévert.

1984 marque un tournant dans l’histoire des Ursulines : la mixité scolaire. Jusque-là, les filles étudiaient à Sainte-Ursule et les garçons dans le bâtiment du Kreisker. Placé sous tutelle diocésaine, le collège privé de Sainte-Ursule fait aujourd’hui partie de l’ensemble scolaire le Kreisker dirigé par François Boulic. Cet ensemble regroupe également le Collège Notre-Dame d'Espérance à Cléder et les Lycées d'Enseignement Général et Technologique et Professionnel. Rénové en 2006, le collège est accessible pour tous avec l’idée forte que chaque élève est une personne et mérite un accompagnement privilégié, l’avantage étant de pouvoir proposer une continuité entre le collège et le lycée.

Le fonctionnement L’ensemble scolaire est placé sous contrat d’association avec l’éducation nationale. Ce sont les contributions des familles et quelques subventions du conseil départemental qui permettent de financer l’établissement. L’Etat rémunère les enseignants. Le collège est dirigé par Marie-Hélène Royer. Il regroupe environ 620 élèves et 62 enseignants. Les collégiens proviennent d’une vingtaine d’écoles primaires différentes. Des cours de culture religieuse (1 heure tous les 15 jours) sont dispensés en 6e, abordant toutes les religions. Ceux qui le désirent peuvent préparer leur profession de foi. Les élèves sont mobilisés sur des temps forts notamment une cause caritative. Le conseil d’établissement se réunit tous les deux mois pour aborder les choix pédagogiques et créer des passerelles entre les matières permettant des échanges enrichissants tant pour les élèves que pour les enseignants.

Un respect du rythme de l’élève Pour François Boulic, il existe un projet pour tous. Différentes sections permettent d’adapter les programmes aux élèves. Le collège reçoit environ 10 % de "Dys"*, ce sont des élèves à besoins éducatifs particuliers. Des auxiliaires de vie scolaire aident les collégiens pendant les cours afin de les rendre autonomes. Les 6e et 3e qui ont des difficultés peuvent intégrer une section spécifique. Pendant les heures de cours, ils peuvent être accueillis dans une classe réduite pour certaines matières. Une section bi-langue allemand (dès la 6e) et une section européenne anglais (pour les 4e et 3e) sont ouvertes sur dossier. C’est une charge de travail supplémentaire. La section européenne permet la préparation du Diplôme Européen des Collèges Catholiques de Bretagne (DECCB). Ces élèves ont l’opportunité d’effectuer plus de voyages linguistiques. Pour les

sportifs, il existe une section basketball, avec un entraînement soutenu de la discipline.

Les temps périscolaires L’agora est un espace de détente ouvert à la pause méridienne pour les 4e et 3e. Ils peuvent également, tout comme les 6e et 5e, profiter des ateliers mis en place par les enseignants : culture, informatique, sport, théâtre, comédie musicale, sciences, etc. Les professeurs sortent de leur spécialité et créent de nouveaux liens avec leurs élèves. Les 1re viennent animer des jeux de société. Ces ateliers regroupent environ 150-200 élèves. Le centre de documentation et la salle multimédia sont ouverts à la pause déjeuner. 22 postes donnent accès à Internet. C’est le poumon de l’établissement selon son directeur.

Une prise en charge complète Les élèves ont la possibilité de rester à l’internat dès le collège. Sortir de l’établissement est strictement interdit même pour les demi-pensionnaires. Les assistants d’éducation sont présents pour surveiller le respect des règles mises en place. Les parents ont accès au cartable numérique de leur enfant via un portail école directe. Cela permet un suivi annuel du parcours scolaire du collégien. L’accompagnement est une notion qui prime.

51, rue Verderel - 02 98 69 02 23 [email protected] lekreisker.fr

* Personnes qui souffrent de troubles Dys, troubles cognitifs spécifiques et de l’apprentissage (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyspraxie, etc.)

6e – 155 élèves5e – 137 élèves

4e – 186 élèves3e – 136 élèves

Effectifs 2014/2015 62 enseignants

Total : 614 élèves

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Le collège Jacques PrévertPlacé sous la direction de Jean-François Kuspert depuis 2013, le collège public Jacques Prévert continue sa modernisation en partenariat avec le conseil départemental. Après une restructuration achevée en 2013, les projets se poursuivent. Prochaines étapes : restauration de la Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA) et création d’un self. Les nouvelles technologies s’intègrent dans les classes affirmant la politique de l’établissement : un enseignement moderne et gratuit pour tous.

Le fonctionnement Le collège saint-politain a une capacité d’accueil de 400 élèves. Le collège de Perharidy est rattaché à Jacques Prévert. Les adolescents hospitalisés bénéficient d’une petite structure à Roscoff pour poursuivre leur scolarité. Cela représente environ 50 élèves annuellement en sus de ceux de Jacques Prévert. L’établissement situé rue des Carmes est composé d’une partie collège avec 12 classes et d’une SEGPA dirigée par Jean-Paul Lefebvre. La SEGPA offre un enseignement spécifique de la 6e à la 3e à des élèves dont les difficultés scolaires nécessitent un parcours adapté pour un projet professionnel construit en collaboration avec les parents. A partir de la 4e, une découverte de plusieurs champs professionnels est proposée grâce aux pôles horticulture et Hygiène, Alimentation, Services (H.A.S.). Après leur parcours à la SEGPA, les élèves s’engagent dans une formation visant au minimum un Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) dont l’un, le CAPA (CAP productions horticoles), est proposé dans la section lycéenne du collège.

L’offre pédagogique En 6e, les collégiens profitent d’une journée d’intégration à l’île-de-Batz pour se familiariser entre eux et découvrir l’environnement local. Ils peuvent choisir d’étudier le latin en option. L’ouverture sur l’Europe prime avec notamment l’apprentissage des langues étrangères (allemand, espagnol et anglais). De la 5e à la 3e des voyages d’une semaine sont possibles en Espagne, Irlande, Berlin ou Angleterre. En plus des matières générales, le collège offre la possibilité à certains élèves d’intégrer une classe européenne à partir de la 4e. L’enseignement de l’anglais y est plus intensif. Ces collégiens ont la possibilité d’effectuer plus de voyages scolaires (Irlande, Angleterre ou Suède). Une seconde classe spécifique existe, la DP3 ; elle permet aux 3e de découvrir le monde professionnel de façon plus avancée : visites d'entreprises et de lycées professionnels, stages, etc. Ces collégiens bénéficient d’un accompagnement plus personnalisé dans le montage de leur projet d'orientation.

Différents types d’aide sont offerts toute l’année en français, mathématiques, langues, méthodologie, aide aux devoirs, tutorat, soutien, etc. Les cours sont assurés dans des salles munies de tableaux blancs interactifs. Le principal espère pouvoir équiper chaque élève d’un ordinateur en classe, évitant ainsi le transport de cartables trop lourds. Pour ces mêmes raisons, les 6e et 5e resteront dans une même classe toute l’année scolaire à la rentrée prochaine.

Des temps ludiques et instructifs En dehors des heures de cours, les collégiens peuvent pratiquer de nombreuses activités. Un foyer est ouvert en libre accès. Les élèves peuvent s’inscrire aux divers clubs animés par les enseignants sur les temps de pause méridienne : robotique, créatif, vidéo, philo, théâtre, danse, futsal, initiation aux langues. Un large choix d’ouvrages, une bibliothèque de prêt et Internet sont accessibles au centre de documentation et d’information.

Le sport : une place de choix Le collège dispose d’installations sportives complètes à proximité immédiate (complexe sportif des Carmes, piscine intercommunale). L’association sportive de Jacques Prévert est extrêmement dynamique (1/3 des élèves sont licenciés). Elle participe à de nombreuses compétitions : surf, futsal, basket, volley, badminton, judo, cross, etc. Les très bons résultats, récompensés par le trophée sportif de la ville de Saint-Pol l’an dernier, sont une fierté pour l’établissement.

Le bien-être et la sécurité Le collège dispose d’une infirmerie récemment renouvelée et qui jouxte le bureau de l’assistante sociale. Une conseillère d’orientation-psychologue est présente un jour par semaine pour rencontrer les élèves et les aider dans leurs choix scolaires. Le site Internet du collège permet aux familles de suivre le parcours de l’enfant via un lien sécurisé : devoirs, cahier de texte, emploi du temps, absences et retards, etc.

6e – 69 élèves5e – 82 élèves

4e – 74 élèves3e – 71 élèves

Segpa – 62 élèvesCAPA – 13 élèves

Effectifs 2014/2015 38 enseignants certifiés ou agrégés

Total : 371 élèves

58, rue des Carmes - 02 98 69 14 43 - [email protected] college-jacquesprevert-saintpoldeleon-ac-rennes.fr

PATRIMOINE Glad

au hasard des rues : d'insolites mascarons

Ces éléments décoratifs sont appelés mascarons, c'est-à-dire, selon la définition qu'on en donnait au XVIIe siècle, des " têtes chargées ou ridicules, faites à fantaisie, comme une grimace... " Le mot vient de l'italien Mascharone, lui-même issu de l'arabe Mascara, bouffonnerie .

MASqUE OU MASCARON ?

Masque ? Mascaron ? Il existait autrefois une différence de fond entre le mascaron et le masque. Le mascaron est une bouffonnerie, une caricature réservée à des ouvrages secondaires. On pouvait les trouver aussi, en ronde-bosse ou en bas-relief, sur les clefs d'arcs, les chapiteaux, les entablements, les fontaines... Le masque est une décoration de bon goût sur la façade d'un hôtel particulier, d'un palais. Ainsi les visages taillés de part et d'autre de la porte d'entrée de la Maison Prébendale pourraient-ils rappeler les traits des opulents bâtisseurs d'alors, les frères Richard, chanoines et archidiacres ! Toutefois, dans la pratique, masques et mascarons finiront par se fondre dans la fonction commune de décoration et de divertissement des passants.

PROTECTION ET DéCORATION

Ces détails pittoresques s'inscrivent dans le prolongement d'une longue histoire. L'Antiquité grecque, puis romaine, utilisait la représentation du visage sous forme de masques grotesques, voire effrayants pour chasser les esprits malins. La mythologie raconte que Persée offrit la tête de Gorgone à Athéna qui en orna son bouclier alors investi d'un pouvoir protecteur. C'est ainsi que les masques figurent sur les cuirasses et les boucliers des guerriers, les tombeaux, la vaisselle, les temples... De la fonction protectrice le masque gagne aisément la fonction décorative. La Renaissance, redécouvrant l'Antiquité, remettra à la mode ces représentations de visages humains.

A PARTIR DU XVIe SIèCLE

Même si le Moyen-Age n'avait pas totalement oublié les représentations de têtes humaines ou fantastiques, le XVIe siècle revisitera pleinement cet ornement architectural. Les mascarons, dans un parti pris de relief soutenu qui augmente leur expressivité, font alors leur apparition dans toutes les villes de France. Force est de constater que les quelques éléments qui subsistent à Saint-Pol le sont sur des demeures de la Renaissance bretonne jusqu'au XVIIIe siècle. Rue Rozières et rue Saint-Yves, par exemple, on remarque des visages à la barbe ou la moustache envahissante. Ces figures de faunes à barbe végétale viennent rompre l'austérité des façades. Elles devaient être bien plus nombreuses autrefois : d'antiques et belles demeures ont été frappées d'alignement notamment au début du XXe siècle, perdant du même coup ces motifs insolites. Ces éléments du décor urbain étaient aussi une signature des lieux.

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Au hasard des promenades dans le centre-ville de Saint-Pol, l'œil débusque, surmontant quelques portes, ciselés sur une lucarne de pierre ou sur l'angle d'une maison, des visages comme autant de masques grotesques, voire parfois hideux.

Maison Prébendale

Ancienne maison de ville

Ancienne maison de ville

Maison Prébendale

Rue Rozières

Hôtel Kermenguy

Clos Saint-YvesRues Lin-Eaux

Maison Prébendale

Rue Verderel

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L a Révolution fut d’abord plutôt bien accueillie dans le Léon. Mais les motifs de mécontentement s’accumulèrent bientôt : constitution civile du clergé, suppression de l’évêché du

Léon, fuite en Angleterre de l’évêque du Léon, Monseigneur de la Marche, en mars 1791… Ce qui mit le feu aux poudres, ce fut le décret de la Convention du 24 février 1793 stipulant la levée de 300 000 hommes. Des émeutes se produisirent contre le recrutement pour l’armée, aux environs de Saint-Pol-de-Léon et de Plabennec. Le point culminant de cette agitation fut la bataille de Kerguidu, le 24 mars 1793.

Le pont de Kerguidu, situé entre Plougoulm et Tréflaouénan, était à l’époque un pont stratégique puisque la route de Saint-Pol à Lesneven passait par ce pont. Les paysans opposés au recrutement détruisirent ce pont vers le 21 mars 1793, pour empêcher la venue à Saint-Pol du général Canclaux, chef de l’armée républicaine, qui se trouvait alors à Lesneven pour réprimer l’insurrection de Plabennec. Apprenant cette nouvelle, Canclaux décida de se rendre à Saint-Pol plus tôt qu’il ne l’avait prévu. Le 24 mars à 6 heures du matin, le commandant du bataillon du Calvados, résidant à Saint-Pol, reçut de Canclaux l’ordre de marcher vers le pont de Kerguidu, où le général devait le rejoindre, et de faire travailler au rétablissement de ce pont s’il arrivait le premier. Cet ordre fut exécuté ; 60 hommes des gardes nationales de Morlaix et de Saint-Pol furent ajoutés aux 340 volontaires du bataillon du Calvados. Ils partirent avec une pièce de canon et 12 canonniers de Morlaix, à neuf heures du matin. Avec eux partirent aussi des ouvriers pour la réédification du pont de Kerguidu, avec le bois nécessaire à cette reconstruction. Ils arrivèrent à 11 heures et demie à Kerguidu. Les ouvriers se mirent aussitôt à l’ouvrage sous la protection d’un piquet de grenadiers. Le détachement fut alors assailli de tous côtés par les insurgés : il tenta de résister, mais l’essieu de la pièce de canon se brisa. L’issue du combat restait incertaine quand le général Canclaux, à la tête de 300 soldats, arriva à une

heure et demie de l’après-midi. Le général effectua sa jonction avec le détachement de Saint-Pol et fit tirer plusieurs coups de canon sur les révoltés. L’acharnement des insurgés était tel que ce n’est qu’après un combat de 4 ou 5 heures que le général parvint à les disperser. Les forces armées comptèrent un officier, un sergent, et huit hommes blessés ; d’après les commissaires du district de Morlaix, plus de 150 paysans furent tués dans ce

combat. Les deux détachements reprirent ensuite la route de Saint- Pol, tout en étant harcelés par les insurgés. Enfin, l’armée arriva à Saint-Pol aux environs de 6 heures du soir.

La bataille de Kerguidu marque la fin de l’insurrection léonarde. Une convention signée le 26 mars 1793 stipule que les communes de Plougoulm, Sibiril, Cléder, Plouvorn et Tréflaouénan doivent fournir des "otages de choix". En outre, elle décide que les frais de l’emploi de la force armée et autres dépenses nécessitées par la révolte des paroisses insurgées seront payés par les communes de Plougoulm, Cléder, Sibiril, Plouvorn, Plouzévédé, Saint-Vougay, Tréflaouénan et Plouescat.

Le 12 avril 1793, les otages des paroisses insurgées sont remis en liberté, après avoir toutefois promis de reconnaître la République, d’en suivre les lois et de recommander dans leurs paroisses la paix et la tranquillité. Mais la bataille de Kerguidu aura fortement marqué les esprits dans le Léon. En 1877 et 1878, Lan Inisan, prêtre de Plounévez-Lochrist, faisait paraître, en deux parties, Emgann Kergidu, pour garder la mémoire de cet événement : cet ouvrage, qui prend des libertés avec la vérité historique, est devenu l’un des classiques de la littérature en langue bretonne.

Jean-Louis Autret Article écrit à partir de textes publiés par J.-L. Autret dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, de 2004 à 2014.

La bataille de Kerguidu 24 mars 1793

HISTOIREHistor

Le général Canclaux

Kerguidu à Tréflaouénan

ARTISANATartizanerezh

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"Le burin à la main, tel le sismographe de mon émotion, j’inscris sur ma matrice en cuivre poli l’empreinte d’un silence." Tel un poète, Serge Marzin, artiste graveur et imprimeur d’art, fraîchement installé 9, rue Rozières, fait vivre sa passion à qui l’interroge. Aujourd’hui, il ne reste qu’une cinquantaine de burinistes en France. Des irréductibles, des artistes un peu fous, mais surtout un clan composé de personnes généreuses, car c’est un art qu’il faut savoir transmettre de maître à disciple. "Ce métier compagnonnique n’est sans doute plus en adéquation avec le monde moderne, nous confie Serge Marzin. Pour pratiquer cet art, il faut aimer la lenteur, la méditation, être partisan du zen. C’est ici et maintenant. Le temps s’arrête pour laisser place à l’infinie présence du silence."

LA PASSION DU TRAIT

q uand j’avais 12 ans, ma mère a été hospitalisée une année entière en chambre stérile. Je ne la voyais qu’à travers une vitre, c’est là que je me suis attaché au

visage humain et me suis pris de passion pour le dessin. Je m’interdisais la gomme. Ce qui fait écho à la gravure ; il n’y a pas de seconde chance, on ne peut effacer et recommencer. Il n’y a pas de repenti avec le burin, si ce dernier dérape, il raye la matrice. A 18-20 ans, je gagnais ma vie en faisant des portraits dans des bars et lieux communs. S’ensuivirent vingt années de peinture sur chevalet. J’avais un atelier dans le Val-de-Marne. Mes peintures représentaient surtout le monde de la pêche. La gravure est arrivée peu à peu. Tous les midis, je passais devant un atelier de gravure. J’observais les personnes buriner et puis j’ai commencé à m’acheter des outils. Je n’ai aucune formation mais j’ai un don de mimétisme. Je gravais sur des matrices sans jamais les imprimer. C’est une rencontre avec Mikel Chaussepied, un artiste-peintre-graveur, qui m’a permis de révéler ma première matrice. Le soir même j’achetais une presse. La peinture est passée en second plan jusqu’à presque s’éteindre. Mais je conserve certaines habitudes. A mes débuts, avant chaque gravure, j’utilisais mon carnet de croquis mais quelque chose m’échappait au niveau de l’émotion. J’utilise désormais le pinceau sur mes matrices. Je grave au burin en interprétant le trait du pinceau.

UN ARTISANAT D’ARTGraver, c’est voir le monde à l’envers, regarder le reflet dans le miroir et le retranscrire sur un support appelé matrice. Le graveur grave son sujet à l’envers. Il faut d’une certaine façon être ambidextre. Dans un atelier de gravure, il existe 4 postes de

travail : l’établi du buriniste - où se trouve le matériel -, le poste propre - lieu où l’on trempe le papier -, le poste d’encrage - appelé également poste sale - et le dernier poste, lieu où la magie opère sous le passage des rouleaux de la presse taille-douce, la matrice engendre une estampe. C’est un mot générique qui désigne toutes les techniques d’impressions à plat faites manuellement. Il s’agit soit de la lithographie, de la sérigraphie ou bien encore de la gravure.

LE GRAVEUR, à LA RECHERCHE D’UNE BELLE EMPREINTE…Lors du travail au burin, le graveur pose sa matrice sur un coussin de cuir rempli de sable de rivière. Cette base stable permet la rotation de la matrice par l’autre main. En effet, le burin est un outil qui va droit devant sur la matrice. Cette dernière peut être en acier ou de différents alliages tels que le cuivre, le zinc, le laiton. Le carton, le plexiglass peuvent aussi servir de supports. Toute surface permettant une incision et résistante à la pression convient. Dans ce cas de figure il s’agit de techniques de gravure taille-douce. Une fois la matrice terminée, le graveur, lorsqu’il est imprimeur (dit taille-doucier), tiédit sa matrice et malaxe l’encre. Pour les graveurs, le noir est une couleur. Il en existe 10 sortes. Ce dernier est extrapolé dans les tons chauds et froids en y ajoutant du bleu et du rouge. L’artiste nourrit le creux de la taille généreusement avec l’encre, puis, avec une servante appelé vulgairement dans les ateliers "torche-cul" (papier de soie), il enlève le surplus d’encre. La matrice est essuyée dans un premier temps avec une bourre de tarlatane. Avec du blanc de Meudon, le graveur assèche ses mains et caresse la matrice pour faire le paumage. Les chanfreins sont soigneusement

Serge Marzin, graveur-buriniste La lumière du creux du noir

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Comprendre la gravurenettoyés. La matrice est ensuite passée sous presse avec un papier rendu amoureux. Le papier doit être détrempé pour acquérir en élasticité et souplesse sinon la fibre pourrait se rompre. Les graveurs utilisent du papier d’art, d’origine française, anglaise, allemande, pur chiffon. Il faut éviter de le martyriser sous la pression. Le principe de fonctionnement d’une presse taille-douce est de transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation. Le travail d’impression laisse sur les mains du graveur des traces d’encre. Afin de ne pas salir l’estampe, il utilise des mitaines. Le graveur enlève la feuille, appelée désormais l’estampe. L’œuvre d’art est prête, il ne reste qu’à la sublimer.

UN ATELIER à SAINT-POL…" Je suis breton, né à Brest. J’ai beaucoup voyagé car mon père était militaire. J’ai ouvert un atelier à Saint-Méen en 2008. En 2014, durant 15 jours, il a été inondé 7 fois. J’ai lancé une souscription pour reconstruire un nouvel atelier dans cette même ville. Et puis, j’ai décidé de me lancer dans un nouveau projet à Saint-Pol. C’est une ville qui m’attirait par sa taille humaine. Elle représente bien mon métier, elle est dans l’Histoire.Être buriniste est un choix de vie et d’existence. Il faut apprendre à vivre modestement quand on est artiste. Pourtant c’est un art démocratique, à la portée de chaque bourse. Les gens rentrent sur la pointe des pieds dans mon atelier. Mais j’aime à leur expliquer mon travail. La gravure est un travail de minutie, de perfection et parfois de miniaturisation. C’est un art d’ascèse dans un univers de contemplation. Il n’y a rien d’obsolète, c’est simplement un vieux métier avec une écriture moderne. "

Atelier du graveur buriniste Mardi de 10 h à 19 h Du mercredi au samedi de 14 h à 19 h 9, rue Rozières - 06 37 75 40 38 - buriniste29.blogpsot.fr

Dialogue avec l’indicible"Je rentre au matin dans cet atelier. Le silence qui y règne matérialise l’émotion de l’instant. Avec frénésie, je prends place devant ma matrice. Affûte mes burins, porte l’aventure du jour. Pour graver, il faut vivre au rythme de l’instant présent. Je cesse cette conversation burinée. Je passe mon tablier de cuir noirci par les encres pour devenir le temps d’un instant le spectateur de l’engendrement. Lorsque la matrice révèle ce dialogue avec l’invisible. L’estampe, cette porte ouverte sur l’émotion humaine."

Diverses sortes de gravure :

•La taille-douce ou gravure du creux. Ce qui est creux est révélé sur le papier.

•La taille d’épargne. Le sujet est épargné. Il n’y a pas de pression mais du relief qui peut être obtenu dans du bois de fil ou du bois de bout.

Divers instruments et techniques :

•Techniques directes : burin, manière noire dite mezzotinto avec un brunissoir et un grattoir pour descendre les barbes dans la gamme des gris, un berceau pour révéler un noir velouté et la technique de la pointe sèche (diamant ou acier trempé).

•Techniques indirectes : utilisation de divers acides selon la morsure voulue sur la matrice. Il faut dégraisser la matrice et appliquer un vernis. Ce dernier est retiré avec une pointe mais sans entrer dans le métal, c’est un procédé de gravure à l’eau-forte. Il en existe plusieurs comme l’aquatinte.

La technique est au service de l’émotion. Le matériau est choisi selon la sensibilité que l’artiste désire partager.

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Services techniquesAménagement des ruesEn 2013, une nouvelle voie rue Parc Besquellec a été créée dans le prolongement de la rue Per Jakes Hélias. La mairie a réalisé des travaux de renouvellement des conduites et branchements d’eau potable rue des Vieilles Ursulines en 2014. L’aménagement des rues va être finalisé en visant 3 objectifs :• sécuriser le cheminement piéton et assurer le

déplacement des personnes à mobilité réduite,• favoriser le déplacement des cycles dans

l’ensemble de ces aménagements,• ralentir les véhicules par :

- l’aménagement d’une zone 30 rue des Vieilles Ursulines et un maintien en sens unique vers le château d’eau.

- la mise en sens unique des rues du Parc Besquellec et du Château Gaillardin vers la rue de Kerrom. Des trottoirs seront aménagés et la largeur de la rue sera de 3 m.

- la diminution de la largeur de la rue Per

Jakes Hélias. Elle restera en double sens et n’aura qu’une largeur de 5 m, le reste étant réservé aux piétons et cycles.

Pendant les travaux l’accès aux propriétés sera maintenu, le ramassage des ordures ménagères assuré et les rues seront obligatoirement rendues à la circulation chaque soir, sauf incident de travaux. La ville interdira toute intervention privée pendant 5 ans (renouvellement de branchement par exemple ou une demande auprès de GRDF). Si vous avez des projets, prenez contact avec les concessionnaires (Lyonnaise, GRDF, ERDF, France Telecom). Ces opérations menées par Eurovia démarreront en mai et devraient s’achever mi-juillet. L’aménagement de la rue des Vieilles Ursulines est de 81 286 € TTC, de la rue du Parc Besquellec de 59 590 € TTC et de la rue Per Jakes Hélias de 71 000 € TTC.

Programme de voiries courantesEn campagne - 125 000 € TTC• Entrée SICA plantes au niveau de la RD

Enrobés pour poids-lourds : 8 680 € TTC

• Route de Kerangouez - Reprofilage en enrobé : 26 000 € TTC

• Kerantraon - Enrochement du point d’eau : 4 250 € TTC

• Chemin communal de Port Louis - Revêtement tri-couche : 11 307 € TTC

• Zone de Kerranou, Feunteun Ven, RD 788 à la centrale EDF, de Kerglaz à l’entrée de Lambervez - Enrobés : 74 763 € TTC

En ville - 89 079 € TTC• Chemin de Prat Cuic, rue du 4 août

Aménagement : 42 097 € TTC • Entrée de Kerglaz, avenue des Carmes,

avenue de la Mer, la Groue, rue de la Rive Enrobés : 23 275 € TTC

• Rue de Kerglaz - Aménagement accès personnes à mobilité réduite : 16 056 € TTC

• Carrefour La Poste/ Avenue des Carmes Revêtement pour cars : 7 651 € TTC

service technique - 02 98 15 85 01

INFOS MUNICIPALESKeleier kêr

éTAT CIvIL Marilh ar boblañs

BIENVENUE AUX P’TITS LéONARDS ! • Cléa MEAR, née le 09 février,• Ruben MARC, né le 14 mars,• Marcus ESMANGART DE BOURNONVILLE, né le 21 mars,• Jade De MONCUIT de BOISCUILLE, née le 21 mars,• Dolcé ZIEGLER BOGEY, née le 23 mars,• Louann GAGNEUX, née le 25 mars,• Sïnai CLAUDI, née le 09 avril,• Kenzo LE CAM JACQ, né le 05 avril.

ILS SE SONT UNIS • Alban DE CACQUERAY-VALMÉNIER et Anne-Solenne GRIVAUX.

DANS NOS PENSéES • Paulette LE BIHAN veuve de Marcel KERGRIST, 82 ans,• Jean QUÉMÉNER, 91 ans,• Michel STÉPHAN, 61 ans,• Catherine AZOU veuve de Henri SEITÉ, 97 ans,• Madeleine MARCHALAND épouse Mathieu GUIVARCH, 82 ans,• Marie-José DUBREIL épouse de Jean-Yves QUERE, 61 ans,• Anne HERRY veuve de François LE SAOUT, 90 ans,• Michel NICOL, 54 ans,• Renaud MICHEL, 55 ans,• Daniel MÉVEL, 71 ans,

• Jeanne MASSON veuve de Charles CRENN, 100 ans,• Thérèse HÉNAFF veuve Ernest URVOAS, 79 ans,• Marie CAROFF veuve de Jean BÉCHU, 81 ans,• Marie SIMON veuve de Joseph LE GUEN, 100 ans,• Jean ZELIKOVSKI, 72 ans,• Pierre ARGOUARCH, 93 ans,• Françoise GUIRRIEC veuve de François TOUX, 91 ans,• Anna RUMEUR veuve de Yves KERBRAT, 91 ans,• Jean GUÉGUEN, 75 ans,• Christelle LE NAN, 40 ans,• Yvette YVIN épouse de Paul CRENN, 81 ans,• Jeannine RANNOU veuve de Jacques MOUÉS, 77 ans,• Anne LE SANN veuve de Claude SOURIMANT, 84 ans,• Anne LE BIAN veuve de Emile CORRE, 91 ans,• Joseph-Marie PINVIDIC, 82 ans,• Marie PERSON veuve de François DINER, 80 ans,• Edmonde BARDON veuve de Georges FOUCREAU, 84 ans,• Christian BOLÂTRE, 79 ans,• Paul JACQ, 56 ans,• Suzanne AUTRET, 83 ans,• Yvette MASSON veuve de Ernest RIOU, 89 ans,• Yves COLLIN, 60 ans,• Albertine PELLÉTER veuve de Yves BLÉAS, 96 ans,• Marcelline COUSQUER veuve de Mathieu CRÉACH, 86 ans,• Yvonne CHEVAUCHER veuve de Yves MOAL, 95 ans.

L’atelier menuiserie Au détour des ronds-points, aires de jeux, rues et ruelles chacun a pu apercevoir des cabines de plage fleurir çà et là, des tables de pique-nique pimpantes, des petits personnages de Noël en bois ou des bancs reluisants. Ces travaux d’aménagement de l’espace urbain sont l’œuvre du service technique et plus particulièrement de l’atelier menuiserie. Embauchés depuis plus de 20 ans à la mairie, Bruno Salaün et Patrick Person forment un véritable binôme. Scie toupie, scie radiale, dégauchisseuse, raboteuse, perceuse à bandes et autres petits matériels sont à leur disposition ainsi qu’une scierie. Patrick se consacre exclusivement à la menuiserie alors que Bruno a également des tâches de manutention. Ce sont eux qui entretiennent les bâtiments communaux et y créent le mobilier en bois. Cloison, placo, isolation, parquets flottants, placards, etc. sont également de leur ressort. De plus, ils aident les associations comme la compagnie de tir à l’arc en leur fabriquant les cibles. Gregory André apporte la touche finale avec ses pinceaux. La ville s’égaye aux différentes périodes de l’année avec la mise en place de leur fabrication.

Bruno Salaün et Patrick Person

Rond-Point de Kerjean

OPINIONSoñjoù

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Plan Local d’Urbanisme (PLU) et mutualisation du service urbanisme

Après plusieurs années d’études, le PLU arrive à son terme. Elaboré par le bureau d’études Léopold, en lien avec le groupe de travail composé d’élus et du service urbanisme, il fixe les orientations urbaines de la commune pour les 15 prochaines années. Le 4 juin 2014, le PLU a été arrêté par le conseil municipal. Depuis, le dossier a été soumis à l’avis des personnes publiques associées et à l’enquête publique. Les recommandations du commissaire enquêteur ont ensuite été prises en compte par le maire. Les orientations de ce document d’urbanisme permettent par exemple l’implantation des gens du voyage à Kerranou. Le projet du golf a quant à lui été suspendu. Le zonage prévoit cependant une valorisation du vallon de Pempoul. L’aménagement d’un giratoire entre le carrefour de Kerglaz et le quartier de Créach al Léo fait l’objet d’un emplacement réservé pour un futur aménagement. Le dossier finalisé sera soumis à l’approbation du conseil municipal le 29 avril et sera ensuite envoyé au préfet qui a deux mois pour exercer son contrôle de légalité. Le PLU deviendra exécutoire après la transmission en préfecture et la dernière mesure de publicité de l'approbation.

Le service urbanisme de la mairie de Saint-Pol-de-Léon va connaître des changements importants. L’instruction des dossiers d’autorisation du droit des sols sera assurée par un service instructeur commun situé à la Communauté des Communes du Pays Léonard (CCPL). Ce nouveau service est créé pour assurer les missions que les services de l’Etat

n’assumeront plus pour le compte des communes à partir du 1er juillet. Il ne s’agit pas d’un transfert de compétence de l’Etat vers les collectivités mais plutôt de la fin d’un service qui devait n’être que transitoire mais qui aura duré 33 ans. Dans le cadre de la mutualisation des services, à partir du 1er juin, pour pouvoir répondre aux demandes des huit villes de la CCPL, Cathy Colléau, actuelle responsable du service urbanisme en mairie, et Anne-Laure Péran, agent du service, deviennent des agents communautaires et s’installent dans les bureaux de la CCPL. Régine Chapalain, de la mairie de Roscoff, renforcera l’équipe. Chargées d’instruire tous les actes de la communauté de communes, elles pourront conseiller et accueillir le public uniquement sur rendez-vous. Par ailleurs, le dépôt des dossiers (permis de construire, certificat d’urbanisme, déclaration préalable, etc.) est conservé en mairie. Une fois le dossier vérifié et enregistré, l’agent de la mairie remettra le récépissé de dépôt du dossier au demandeur. Il sera ensuite transmis à la CCPL pour l’analyse réglementaire et la proposition de décision. Le maire reste compétent et délivre les actes liés à l’occupation des sols.

François Moal, adjoint à l'urbanisme, au cadre de vie et au déplacement urbain.

Quantité ou qualité environnementale, gustative et nutritionnelle ?Ici, les tenants du modèle agricole dominant ne jurent toujours qu'en termes de volumes de production, de conquêtes de marché, de compétitivité, etc.

Le projet de la plate-forme Sica à Vilar Grenn s'inscrit dans cette logique. Or l'avenir n'est pas dans la production de masse de produits standardisés de basse qualité gustative et nutritionnelle. La tomate industrielle sans goût en est l'exemple type, qui veut manger ça ?

Pourtant, M. le maire et sa majorité municipale ont fait le choix de soutenir unilatéralement ce modèle en faisant tout pour intégrer le projet de Vilar Grenn dans le PLU, en créant une zone 1AUt, sur la base de dérogations aux règles de l'urbanisme. (Rappelons que les tribunaux ont rendu 3 jugements identiques pour annuler l'ancien permis de construire).

D'autres groupes coopératifs de poids, comme Terrena en Loire-Atlantique, réfléchissent autrement et ouvrent une autre voie, celle de la valorisation qualitative de leurs produits et du lien avec le consommateur.

Nous pouvons, nous tous, agir concrètement. Des circuits courts existent sous différentes formes, développons les en leur réservant nos achats en priorité. Privilégions la qualité et la proximité pour nos restaurants scolaires, nos EPHAD, nos foyers.

Ce n'est pas revenir au passé et ce n'est pas délocalisable, c'est bon pour nos emplois, pour l'environnement et cela revalorise l'image agricole de la Bretagne.

Pour exemple d'initiative, suivez les avancées des groupes de travail "Mangez local en Pays de Morlaix"!

Les élus de AGIR AUTREMENT

A SAINT-POL, DEPUIS 1972Le congrès sera l'occasion d'exprimer, de façon solennelle, tout le respect et la reconnaissance envers des hommes partis se battreen Algérie pour la France alors qu’ils n’avaient à peine, pour la plupart, qu’une vingtaine d’années. " Les adhérents de la Fnaca sont la mémoire bien vivante des hommes qui ont porté, et portent encore, des valeurs dans lesquelles nous pouvons assurément – cela transcende les questions générationnelles - tous nous reconnaître, car ce sont les valeurs de la République ", assure Loulou Henry, président sortant de l'association, qui rappelle qu'il a fallu attendre 1972 pour qu'un comité se mette en place à Saint-Pol sous l'impulsion de Bertrand Nicolas, son premier président.

Sans doute beaucoup sont peu au fait des tragiques combats qui se sont déroulés en Afrique du nord de 1952 à 1962, longtemps qualifiés d’opérations " de pacification ", de " maintien de l’ordre ", ou encore " d’événements ". Autant de dénominations qui s’inscrivent dans le silence qui a longtemps entouré cette période récente de notre histoire.

DES DROITS LéGITIMESLa guerre terminée, une autre bataille a alors commencé pour les rescapés et les proches des disparus : le combat pour la reconnaissance et le travail de mémoire. L’adoption de la loi consacrant la reconnaissance légale et officielle de la guerre d’Algérie a permis de poser la première pierre d’une prise de conscience individuelle et collective. Ce fut le passage obligé pour que cicatrisent les blessures et que puisse être enfin parcouru le chemin de la réconciliation de deux peuples.

" Cette histoire est la nôtre. Elle est une partie indissociable de l’histoire de notre nation et par là même, de notre mémoire

collective, à travers les âges, à travers les générations. Comment imaginer nous tourner sereinement vers l’avenir, sans avoir au préalable appréhendé, accepté, intégré, avec franchise et humanité, ce qui s’est passé il y a seulement un peu plus de 50 ans ? ", ajoute Gilles Rident.

Reconnue journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, depuis novembre 2012, la journée du 19 mars fait mémoire des 30 000 soldats tombés en Afrique du Nord.

Le congrès départemental dressera le bilan des dernières mesures relatives aux droits des anciens combattants, comme l’allocation différentielle au profit des conjoints survivants démunis, le budget de l’office national des Anciens Combattants et victimes de guerre, l’extension du bénéfice de la carte du Combattant aux militaires ayant servi en Afrique du Nord pendant 4 mois, la prise en charge des invalides mutilés grâce au financement intégral de prothèses nouvelle génération, le traitement des dossiers des rapatriés et anciens combattants harkis, le renforcement de la politique mémorielle...

" Le travail mené au quotidien par la Fnaca pour transmettre l’expérience de ses membres, leurs souvenirs, leurs réflexions, leurs valeurs, est nécessaire pour rappeler aux générations qui n’ont connu que la paix, que celle-ci a été gagnée au prix du sacrifice de générations entières ", souligne Loulou Henry.

DéROULEMENT DE LA JOURNéE

8 h 30 : messe à la Cathédrale Pol Aurélien – M. l'Abbé Alain Chateau, curé Doyen.

9 h 30 : cérémonie au monument des fusiliers, place de l’été 44

9 h 45 : défilé rue Général Leclerc jusque la place du Kreisker

11 h 15 : ouverture de la séance plénière - Amphithéâtre de Kerisnel. Maître de cérémonie : Olivier Balcon. Mots de bienvenue, rapports, remise des diplômes d'honneur de la Fnaca, passation du drapeau départemental, allocutions. Vin d'honneur des personnalités

14 h : banquet de clôture avec tirage de la tombola

Programme des épouses, en parallèle de la séance plénière

10 h 40 : promenade découverte de la région Léonarde

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PATRIOTISME Brogarantez

Fnaca du Finistère :600 congressistes attendus à Saint-Pol

Inscription au congrès avant le 10 mai auprès de Gilles Rident 02 98 78 18 90 - [email protected]

Saint-Pol accueillera, pour la première fois, le vendredi 29 mai le congrès départemental annuel de la Fnaca (Fédération Nationale des Anciens Combattants d'Algérie, Maroc, Tunisie). A titre indicatif, la Fédération regroupe actuellement quelque 7 000 adhérents dont près de 350 sur le secteur de Saint-Pol - Taulé et moins d'une centaine, incluant 11 veuves adhérentes, sur la seule commune de Saint-Pol. Plus de 600 participants sont attendus. C'est dire si la mobilisation est importante au sein du comité local que préside Gilles Rident.