Etang Renan) - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-36966-FR.pdfRenan) H. Taibo S. Paradis (U.B.O.) juillet 1993 R 36 966 Bre 93-06 BRGM DIRECTION REGIONALE ATLANTIQUE Agence Bretagne

BRGM

SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES EAUXDE KERMORVAN - KERSAUZON (29)

étude du contexte et des conditionsde protection de la qualité de l'eau

Etang de Pontavennec (29-Saint Renan)

H. TaiboS. Paradis (U.B.O.)

juillet 1993R 36 966

Bre 93-06

BRGMDIRECTION REGIONALE ATLANTIQUE

Agence Bretagne4 rue du Bignon, 35000 RENNES - Tél. 99 86 84 84 - Fax. 99 51 40 04

BRGM

SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES EAUXDE KERMORVAN - KERSAUZON (29)

étude du contexte et des conditionsde protection de la qualité de l'eau

Etang de Pontavennec (29-Saint Renan)

H. TaiboS. Paradis (U.B.O.)

juillet 1993R 36 966

Bre 93-06

BRGMDIRECTION REGIONALE ATLANTIQUE

Agence Bretagne4 rue du Bignon, 35000 RENNES - Tél. 99 86 84 84 - Fax. 99 51 40 04

SYNDICAT DE3 EAUX DE KERMORVAN-KER3AUZON (29)Etang de Pontavennec (St Renan)

TABLE DES MATIERES

RESUME 5

1. CONTEXTE DE L'ÉTANG DE PONTAVENNEC 61.1. Présentation 6

1.1.1. Cadre général 6

1.1.2. Localisation 6

1.2. Cadre physique 8

1.2.1. Contexte géologique 8

1.2.2. Morphologie 10

1.2.3. Hydrographie 101.2.4. Contexte climatique 10

2. LES EAUX DE L'ÉTANG ET DE SON ENVIRONNEMENT PROCHE 172.1. Origine de la ressource 17

2.2. Qualité de l'eau de Pontavennec et de sa ressource 17

2.2.1.Etang et rivière 17

2.2.2 Eau de la nappe 21

2.3. Suivi de mai et juin 1992 24

3. INTERROGATION SUR L'AVENIR DE LA QUALITEDE L'EAU DE PONTAVENNEC 30

3.1. Avenir du 1er étage de la filière 31

3.2. Eutrophisation de l'étang 31

4. ETUDE DU BASSIN VERSANT 32

4.1. Occupation des sols 32

4. 1.1. Secteur agricole 34

4. 1.2. Secteur urbanisé 41

4. 1.3. Secteur industriel 41

4. 1.4. Autres activités et installations 47

4.2. Constat de la qualité des eaux 48

5. CONCLUSIONS 57

Rapport BRGMR 36 966 (Bre 93-06)

SYNDICAT DE3 EAUX DE KERMORVAN-KER3AUZON (29)Etang de Pontavennec (St Renan)

TABLE DES MATIERES

RESUME 5

1. CONTEXTE DE L'ÉTANG DE PONTAVENNEC 61.1. Présentation 6

1.1.1. Cadre général 6

1.1.2. Localisation 6

1.2. Cadre physique 8

1.2.1. Contexte géologique 8

1.2.2. Morphologie 10

1.2.3. Hydrographie 101.2.4. Contexte climatique 10

2. LES EAUX DE L'ÉTANG ET DE SON ENVIRONNEMENT PROCHE 172.1. Origine de la ressource 17

2.2. Qualité de l'eau de Pontavennec et de sa ressource 17

2.2.1.Etang et rivière 17

2.2.2 Eau de la nappe 21

2.3. Suivi de mai et juin 1992 24

3. INTERROGATION SUR L'AVENIR DE LA QUALITEDE L'EAU DE PONTAVENNEC 30

3.1. Avenir du 1er étage de la filière 31

3.2. Eutrophisation de l'étang 31

4. ETUDE DU BASSIN VERSANT 32

4.1. Occupation des sols 32

4. 1.1. Secteur agricole 34

4. 1.2. Secteur urbanisé 41

4. 1.3. Secteur industriel 41

4. 1.4. Autres activités et installations 47

4.2. Constat de la qualité des eaux 48

5. CONCLUSIONS 57


SYNDICAT DES EAUX DE KERMORVAN-KERSAUZON (29)Etang de Pontavennec (3t Renan)

DOCUMENTS OU SERVICES CONSULTES

. DDA - plans d'épandage"Etude de l'Etang de Pontavennec - Etat des connaissances, février 1991'

- Mairie : POS, permis de construire des exploitations agricolesBRGM : recensement des forages

- DDASS : contrôle sanitaire des eaux. PREFECTURE : installations classées

CUB : station épuration. RGA (recensement agricole)- A.D.A.S.E.A (devenir des exploitations agricoles)- Annuaire hydrologique (débit Aber Ildut)

ANNEXES

1- Bilan hydrique année par année (1978-1988)

2- Piézomètres : coupes et tableaux d'analyses

3- Inventaire des points d'eau

4- Recensement agricole de Guilers, Plouzané et St Renan

5- Liste des exploitations agricoles

6- Analyses

7- Station d'épuration de Plouzané



DOCUMENTS OU SERVICES CONSULTES

. DDA - plans d'épandage"Etude de l'Etang de Pontavennec - Etat des connaissances, février 1991'

- Mairie : POS, permis de construire des exploitations agricolesBRGM : recensement des forages

- DDASS : contrôle sanitaire des eaux. PREFECTURE : installations classées

CUB : station épuration. RGA (recensement agricole)- A.D.A.S.E.A (devenir des exploitations agricoles)- Annuaire hydrologique (débit Aber Ildut)

ANNEXES

1- Bilan hydrique année par année (1978-1988)

2- Piézomètres : coupes et tableaux d'analyses

3- Inventaire des points d'eau

4- Recensement agricole de Guilers, Plouzané et St Renan

5- Liste des exploitations agricoles

6- Analyses

7- Station d'épuration de Plouzané


SYNDICAT DES EAUX DE KERMORVAN-KERSAUZON (29)Etang de Pontavennec (St Renan)

RÉSUMÉ

L'étang de Pontavennec en Saint Renan, isolé des apports directs par les cours d'eau, est alimenté

pour partie par la nappe d'eau souterraine et pour partie (probablement de façon prépondérante),

par l'infiltration des eaux véhiculées par l'Aber Ildut dont le cours, canalisé, le surplombe en

moyenne de 0,7 m. L'étang a une superficie de l'ordre de 11 ha et une profondeur moyenne de 5 à

5,5 m ; il faut y ajouter deux petits étangs, d'une superficie totale de l'ordre de 3 ha, beaucoup

moins profonds, qui s'y déversent par surverse. L'ensemble représente une réserve totale voisine de

600.000 m3.

Au trop plein de l'étang (contrôles DDAF - subdivision de Brest, de octobre 1990 à février 1991),

le débit ne semble pas descendre au dessous de 1500 m^/jour en étiage (1800 m^/jour le 23/10/90)

: en hautes eaux, il dépasse 4 000 m^/jour. Sur la base d'un débit moyen de 2 000 à 3 000 m^/Jour,le volume écoulé armuellement par le trop plein est de 700 000 à 1 million de m^, soit un temps de

séjour (ou de renouvellement) de 0,5 à 0,8 an.

Du point de vue physico-chimique, l'eau est d'une excellente qualité que ne peuvent expliquer les

conditions d'environnement, comme le confirment les différentes mesures (concentrations en

nitrate, en particulier) effectuées sur des prélèvements d'eaux de nappe et d'eaux superficielles en

divers points du bassin versant.

On est conduit à penser que la bonne qualité de l'eau de Pontavennec est liée à des situations et des

phénomènes locaux dont la pérermité n'ât pas assurée.

Au terme de quelques années, la qualité de l'eau de l'étang devrait se rapprocher de celle de l'Aber

Ildut, conditionnée par les pratiques et activités existant sur l'ensemble du bassin versant. D'une

superficie de 19 km^, ce bassin est occupé à 80 % par l'agriculture. L'élevage bovin est l'activité

la plus développée, les élevages porcins hors sol sont également très représentés avec 300 hectares

de terres en plans d'épandages. On trouve également sur le bassin versant quelques activités

industrielles, une station d'épuration au fonctionnement apparement défectueux, ainsi qu'une

décharge de produits verts qui serait à réhabiliter.



RÉSUMÉ

L'étang de Pontavennec en Saint Renan, isolé des apports directs par les cours d'eau, est alimenté

pour partie par la nappe d'eau souterraine et pour partie (probablement de façon prépondérante),

par l'infiltration des eaux véhiculées par l'Aber Ildut dont le cours, canalisé, le surplombe en

moyenne de 0,7 m. L'étang a une superficie de l'ordre de 11 ha et une profondeur moyenne de 5 à

5,5 m ; il faut y ajouter deux petits étangs, d'une superficie totale de l'ordre de 3 ha, beaucoup

moins profonds, qui s'y déversent par surverse. L'ensemble représente une réserve totale voisine de

600.000 m3.

Au trop plein de l'étang (contrôles DDAF - subdivision de Brest, de octobre 1990 à février 1991),

le débit ne semble pas descendre au dessous de 1500 m^/jour en étiage (1800 m^/jour le 23/10/90)

: en hautes eaux, il dépasse 4 000 m^/jour. Sur la base d'un débit moyen de 2 000 à 3 000 m^/Jour,le volume écoulé armuellement par le trop plein est de 700 000 à 1 million de m^, soit un temps de

séjour (ou de renouvellement) de 0,5 à 0,8 an.

Du point de vue physico-chimique, l'eau est d'une excellente qualité que ne peuvent expliquer les

conditions d'environnement, comme le confirment les différentes mesures (concentrations en

nitrate, en particulier) effectuées sur des prélèvements d'eaux de nappe et d'eaux superficielles en

divers points du bassin versant.

On est conduit à penser que la bonne qualité de l'eau de Pontavennec est liée à des situations et des

phénomènes locaux dont la pérermité n'ât pas assurée.

Au terme de quelques années, la qualité de l'eau de l'étang devrait se rapprocher de celle de l'Aber

Ildut, conditionnée par les pratiques et activités existant sur l'ensemble du bassin versant. D'une

superficie de 19 km^, ce bassin est occupé à 80 % par l'agriculture. L'élevage bovin est l'activité

la plus développée, les élevages porcins hors sol sont également très représentés avec 300 hectares

de terres en plans d'épandages. On trouve également sur le bassin versant quelques activités

industrielles, une station d'épuration au fonctionnement apparement défectueux, ainsi qu'une

décharge de produits verts qui serait à réhabiliter.



1 . Contexte de l'etang de pontavennec

1.1. PRESENTATION

1.1.1. Cadre général

Le Syndicat des Eaux de Kermorvan, situé sur la commune de TREBABU, dessert

7 communes à l'extrémité Nord-Ouest du Finistère et compte 7 200 abonnés.

Ses ressources en eau potable sont constituées par :

- la prise d'eau de Kermorvan

- la prise d'eau de Pont l'Hôpital (Aber Ildut) en appoint d'été

- les 2 forages de Pen ar Prat (Trebabu)

Afin de pallier aux manques de ressources en période d'étiage et d'améliorer la qualité del'eau desservie, le Syndicat envisage d'utiliser l'étang de Pontavennec comme appoint.

1.1.2. Localisation

L'étang de Pontavennec se situe sur la commune de St-Renan en bordure du cours actuel de

l'Aber-Udut.

U se localise à l'emplacement d'un ancien gisement alluvionnaire exploité par

INTERMINE.

D'après les premières données de jaugeage et de qualité, il semble qu'une doublealimentation intervienne pour l'étang de Pontavennec : une alimentation par la nappe et une

alimentation par l'Aber Ildut, ce qui entraîne à prendre en compte comme aired'alimentation la totalité du bassin versant de l'Aber Ildut, soit, une surface non négligeablede 19 km2.

Ce bassin se situe sur 3 communes : Plouzané au sud, Guilers à l'est et St-Renan pour des

surfaces respectivement de 985, 700 et 235 ha (fig 2).



1 . Contexte de l'etang de pontavennec

1.1. PRESENTATION

1.1.1. Cadre général

Le Syndicat des Eaux de Kermorvan, situé sur la commune de TREBABU, dessert

7 communes à l'extrémité Nord-Ouest du Finistère et compte 7 200 abonnés.

Ses ressources en eau potable sont constituées par :

- la prise d'eau de Kermorvan

- la prise d'eau de Pont l'Hôpital (Aber Ildut) en appoint d'été

- les 2 forages de Pen ar Prat (Trebabu)

Afin de pallier aux manques de ressources en période d'étiage et d'améliorer la qualité del'eau desservie, le Syndicat envisage d'utiliser l'étang de Pontavennec comme appoint.

1.1.2. Localisation

L'étang de Pontavennec se situe sur la commune de St-Renan en bordure du cours actuel de

l'Aber-Udut.

U se localise à l'emplacement d'un ancien gisement alluvionnaire exploité par

INTERMINE.

D'après les premières données de jaugeage et de qualité, il semble qu'une doublealimentation intervienne pour l'étang de Pontavennec : une alimentation par la nappe et une

alimentation par l'Aber Ildut, ce qui entraîne à prendre en compte comme aired'alimentation la totalité du bassin versant de l'Aber Ildut, soit, une surface non négligeablede 19 km2.

Ce bassin se situe sur 3 communes : Plouzané au sud, Guilers à l'est et St-Renan pour des

surfaces respectivement de 985, 700 et 235 ha (fig 2).


COMMUNES SITUEES SUR LE BASSIN VERSANTéchelle : 1/50000

F K ^ " CoauelJ^^isj^l

ilgwri«.,^^^^^^^r"?-^ ^ „ ' ^ ^ W ^ M ^ ! : ? g i > ' ^ A f T ; ^ ^

J 'I't/iD.i àgf .-PLaÙZANE

1. v.

?* du Grand Aliñou

T .Rapport BRGMR 36 966 (Bre 93-06)


1.2. CADRE PHYSIQUE

1.2.1. Contexte géologique

La lithologie

La zone d'étude appartient aux formations cristallophyliennes du Pays du Léon récoupéespar des massifs granitiques hercyniens (carte 3).

Les formations cristallophyliennes développées aux dépens des formations précambriennescomme les schistes briovériens sont constituées par deux grands ensembles lithologiques :

- les Gneiss de Brest et du Conquet- les Micaschistes du Conquet

Les Gueiss de Brest ont des origines géologiques diverses : niveaux gréseux du Briovérien,bancs de quartzites de l'Ordovicien, ensemble magmatique qui leur confère différents faciès.

Les Micashistes du Conquet issus de roches détritiques sédimentaires, sont caractérisés par laprésence de grenats almandins et de staurotides.

Les formations hercynieimes sont représentées principalement par le massif granitique de St RenanKersaint et par les granodiorites de Tregana.

Le massif granitique de St-Renan est un granite bleu gris à grains fins, à biotite et raremuscovite. Il se caractérise par une métallogénie variée (oxyde d'étain et de fer).

Le granite de Kersaint présent en bordure des Gneiss de Brest a un faciès plus porphyroïde.

La tectonique

Non loin de la limite communale de St-Renan Plouzané, on observe une zone decisaillement orientée grossièrement EW caractérisée par la présence de roches indurées(gneiss de Brest écrasé et granité de Kersaint mylonitisé), développée en fin d'orogenèsehercynienne.

De nombreuses fractures transversales NW SE matérialisées sur le terrain par des filons dedolérite, microgranite et quartz, affectent toute la zone d'étude. Elles se sont formées lorsde la montée des granits hercyniens.



1.2. CADRE PHYSIQUE

1.2.1. Contexte géologique

La lithologie

La zone d'étude appartient aux formations cristallophyliennes du Pays du Léon récoupéespar des massifs granitiques hercyniens (carte 3).

Les formations cristallophyliennes développées aux dépens des formations précambriennescomme les schistes briovériens sont constituées par deux grands ensembles lithologiques :

- les Gneiss de Brest et du Conquet- les Micaschistes du Conquet

Les Gueiss de Brest ont des origines géologiques diverses : niveaux gréseux du Briovérien,bancs de quartzites de l'Ordovicien, ensemble magmatique qui leur confère différents faciès.

Les Micashistes du Conquet issus de roches détritiques sédimentaires, sont caractérisés par laprésence de grenats almandins et de staurotides.

Les formations hercynieimes sont représentées principalement par le massif granitique de St RenanKersaint et par les granodiorites de Tregana.

Le massif granitique de St-Renan est un granite bleu gris à grains fins, à biotite et raremuscovite. Il se caractérise par une métallogénie variée (oxyde d'étain et de fer).

Le granite de Kersaint présent en bordure des Gneiss de Brest a un faciès plus porphyroïde.

La tectonique

Non loin de la limite communale de St-Renan Plouzané, on observe une zone decisaillement orientée grossièrement EW caractérisée par la présence de roches indurées(gneiss de Brest écrasé et granité de Kersaint mylonitisé), développée en fin d'orogenèsehercynienne.

De nombreuses fractures transversales NW SE matérialisées sur le terrain par des filons dedolérite, microgranite et quartz, affectent toute la zone d'étude. Elles se sont formées lorsde la montée des granits hercyniens.



Fig. n ° 3 - carte lithologique (éch. 1/80.000)

/ Í I Í . V ^ S L ' J L A ^ Í U - \W/ii*intrttiiiftdrf-n+ rr ^tX ̂ T t e T ^ ^

rpn

GRANITE ARENISE: de St renart-Kereain-Aberlldutgranodiofite de Tregana

GRANfTE PEU AREN1SE: gneiss de Bresi

G N S S S : de Brest et du Conquet

MICASCHISTES: du Conque!

SCHISTES INOURES: Briovéneri

FAILLE

ROCHES INDUREES

Echelle : 1/80.000

mnMR 36 966 (Bre 93-06)


1.2.2. Morphologie

Le plateau Léonard, au droit du bassin versant, est profondément entaillé par la vallée de

l'Aber Ildut, orientée SE-NW.

A l'Est et à l'Ouest le plateau domine à 90 m. La vallée présente une altitude moyenne de40 m (fig. 4).

Cette dernière se prolonge à l'Est vers la Penfeld par une vaste dépression témoignant del'existence antérieure d'un grand bras de mer reliant la rade de Brest à la Manche. Lors decette immersion, des dépôts de 8 à 15 m d'épaisseur ont recouvert la vallée. Il s'agit dedépôts tertiaires comportant des argiles, sables et galets actuellement exploités commeremblais. Au-dessus, dans l'axe de la vallée, on trouve 2 à 4 m d'alluvions périglaciaires etdes formations tourbeuses atteignant parfois 2 m d'épaisseur où se développent des zoneshumides (carte 5).

D'autre dépressions orientées SW-NE ravinnent le plateau Léonard de part et d'autre de larivière. Elles ne sont formées lors du rejeu des failles hercyniennes.

1.2.3. Hydrographie

Le réseau hydrographique est relativement dense. En amont du bassin versant le cours del'Aber Ildut a été dévié vers la Penfeld.

D'après des critères physicochimiques, l'Aber Ildut est classé en IB dans les objectifs dequalité des eaux superficielles du Finistère ; il s'agit d'une eau de bonne qualité.

1.2.4. Contexte climatique

Le climat est soumis à la succession des perturbations atlantiques dormant de fortesprécipitations dont la hauteur dépend essentiellement de la proximité de la frange côtière etde l'altitude. A St-Renan, elles atteignent en moyenne 1 000 mm/an (carte 6).

La période de précipitations fortes, supérieures à 100 mm par mois, s'étend généralementd'octobre à mars. Fréquemment le mois de janvier comptabilise le plus grand nombre dejours de pluie, alors que juillet apparaît comme le mois le plus sec.

Rapport BRGMR 36 966 (Bre 93-06) 10


1.2.2. Morphologie

Le plateau Léonard, au droit du bassin versant, est profondément entaillé par la vallée de

l'Aber Ildut, orientée SE-NW.

A l'Est et à l'Ouest le plateau domine à 90 m. La vallée présente une altitude moyenne de40 m (fig. 4).

Cette dernière se prolonge à l'Est vers la Penfeld par une vaste dépression témoignant del'existence antérieure d'un grand bras de mer reliant la rade de Brest à la Manche. Lors decette immersion, des dépôts de 8 à 15 m d'épaisseur ont recouvert la vallée. Il s'agit dedépôts tertiaires comportant des argiles, sables et galets actuellement exploités commeremblais. Au-dessus, dans l'axe de la vallée, on trouve 2 à 4 m d'alluvions périglaciaires etdes formations tourbeuses atteignant parfois 2 m d'épaisseur où se développent des zoneshumides (carte 5).

D'autre dépressions orientées SW-NE ravinnent le plateau Léonard de part et d'autre de larivière. Elles ne sont formées lors du rejeu des failles hercyniennes.

1.2.3. Hydrographie

Le réseau hydrographique est relativement dense. En amont du bassin versant le cours del'Aber Ildut a été dévié vers la Penfeld.

D'après des critères physicochimiques, l'Aber Ildut est classé en IB dans les objectifs dequalité des eaux superficielles du Finistère ; il s'agit d'une eau de bonne qualité.

1.2.4. Contexte climatique

Le climat est soumis à la succession des perturbations atlantiques dormant de fortesprécipitations dont la hauteur dépend essentiellement de la proximité de la frange côtière etde l'altitude. A St-Renan, elles atteignent en moyenne 1 000 mm/an (carte 6).

La période de précipitations fortes, supérieures à 100 mm par mois, s'étend généralementd'octobre à mars. Fréquemment le mois de janvier comptabilise le plus grand nombre dejours de pluie, alors que juillet apparaît comme le mois le plus sec.



CARTE MORPHOLOGIQUEéchelle: 1/30000

Rapport BRGMR 36 966 (Bre 93-06) H

MUHHHULUlilb Ub5 AMUNI 5 Ub L AUbHI 1LUU I

d'aprç£ B.Hallégouët7gT0

Côte d'altitude

Cours d'eau

Tracé abandonné

Capture

Rebord du plateau léonard

Rupture de pente concave

Replats situés en contrebas du plateau léonardet surplombant la rivière de Pont Cabioch

Galets dans les formations superficielles

Ligne de sondage

Sondage

«rourten

53 g 7*

53fl?7

53g76

53g 7S

g 78

Sable affleurant sous moins de 2 m . de formationsargilo. limoneuses à cailloutisSable masqué par plus de 2 m . d e formations pérlglaclalresextension probableCoupe

53g 77

53 g 76

S00 ÎOOOm

7g70 7g65


Les précipitations efficaces (partie des précipitations qui, non reprise parl'évapotranspiration, reste disponible pour le ruissellement et/ou l'infiltration et la rechargedes nappes), moyennes calculées pour la période 1946-1976 sont de l'ordre de 500 mm(fig. 6).

Le régime de l'Aber Ildut est contrôlé par le SRAE à Kéringar en aval de Pontavannec surla commune de Plouarzel, pour la période 1979-1990 ; la lame d'eau écoulée annuellementest de 525 mm en moyenne.



Les précipitations efficaces (partie des précipitations qui, non reprise parl'évapotranspiration, reste disponible pour le ruissellement et/ou l'infiltration et la rechargedes nappes), moyennes calculées pour la période 1946-1976 sont de l'ordre de 500 mm(fig. 6).

Le régime de l'Aber Ildut est contrôlé par le SRAE à Kéringar en aval de Pontavannec surla commune de Plouarzel, pour la période 1979-1990 ; la lame d'eau écoulée annuellementest de 525 mm en moyenne.



29 FINISTERE I

f


MINISTERE DE L'AGRICULTURES.R.A.E. BRETAGNE

ABER ILDUT

CARACTERISTIQUES GENERALES SITUATION GEOGRAPHIQUE

BASSIN VERSANT

ALT. ZERO ECHELLE

CODE HYDROLOGIQUE

DATE D'IMPLANTATION

NATURE LITHOLOGIQUE

89.5 Km»25.00 Ditrec

J3323OIO

NOVE 1977

GRANITE DOMINANT

COMMUNE

LIEU DIT

PLOUARZEL

KERINGAR

DEBITS INTERANNUELS PERIODE DE REFERENCE 1979 1990 ANNEES MANQUANTES :

¡m3/sjlA/K

2.8531.885.5

3.4238.292.5

2.4527.473.5

2.0222.658.5

1.2313.736.8

.7858.75

22.7

.4785.35

14.3

.3684.11

11.0

.3934.3g

11.4

.7057.90

21.1

1.1412.733.0

2.2124.766.0

Le bilan hydrique calculé avec les données météorologiques (température, ensoleillement)relevées à la station de Guipavas et les données pluviométriques qui existent sur St-Renandepuis 1978, fournit les résultats suivants :

BUan hydrique 1978-1988 :

SEPTEMBREOCTOBRENOVEMBREDECEMBREJANVIERFEVRIERMARSAVRILMAIJUINJUILLETAOUTTOTAUX

ETP68402316152234628094

10187

643

P70

11510116813792

1166183534661

1105

RFU2

77100100100100100991005930

DRFU2

75230000

-11

-41-56-3

Pe00

561521237081

02000484



MINISTERE DE L'AGRICULTURES.R.A.E. BRETAGNE

ABER ILDUT

CARACTERISTIQUES GENERALES SITUATION GEOGRAPHIQUE

BASSIN VERSANT

ALT. ZERO ECHELLE

CODE HYDROLOGIQUE

DATE D'IMPLANTATION

NATURE LITHOLOGIQUE

89.5 Km»25.00 Ditrec

J3323OIO

NOVE 1977

GRANITE DOMINANT

COMMUNE

LIEU DIT

PLOUARZEL

KERINGAR

DEBITS INTERANNUELS PERIODE DE REFERENCE 1979 1990 ANNEES MANQUANTES :

¡m3/sjlA/K

2.8531.885.5

3.4238.292.5

2.4527.473.5

2.0222.658.5

1.2313.736.8

.7858.75

22.7

.4785.35

14.3

.3684.11

11.0

.3934.3g

11.4

.7057.90

21.1

1.1412.733.0

2.2124.766.0

Le bilan hydrique calculé avec les données météorologiques (température, ensoleillement)relevées à la station de Guipavas et les données pluviométriques qui existent sur St-Renandepuis 1978, fournit les résultats suivants :

BUan hydrique 1978-1988 :

SEPTEMBREOCTOBRENOVEMBREDECEMBREJANVIERFEVRIERMARSAVRILMAIJUINJUILLETAOUTTOTAUX

ETP68402316152234628094

10187

643

P70

11510116813792

1166183534661

1105

RFU2

77100100100100100991005930

DRFU2

75230000

-11

-41-56-3

Pe00

561521237081

02000484



La hauteur moyenne des précipitations est de 1 100 mm, soit 11 000 m3/ha.

L'évapotranspiration potentielle (E.T.P.) est calculée d'après la formule de TURC.

Le solde pluie-ETP est négatif de mai à août.

H I I I I I I I I I I

SE OC NO DE JA FE M AY M JU JU AO

En considérant une réserve en eau facilement utilisable (RFU) de 100 mm, on note unexcédent pour le sol de novembre à mars.

La valeur moyenne annuelle des pluies efficaces sur 10 ans est de 484 mm.

En confrontant ces différents résultats, il apparaît que l'on peut retenir la valeur de 500 mmcomme représentative des pluies efficaces moyennes annuelles arrivant sur le bassin del'Aber Ildut.



La hauteur moyenne des précipitations est de 1 100 mm, soit 11 000 m3/ha.

L'évapotranspiration potentielle (E.T.P.) est calculée d'après la formule de TURC.

Le solde pluie-ETP est négatif de mai à août.

H I I I I I I I I I I

SE OC NO DE JA FE M AY M JU JU AO

En considérant une réserve en eau facilement utilisable (RFU) de 100 mm, on note unexcédent pour le sol de novembre à mars.

La valeur moyenne annuelle des pluies efficaces sur 10 ans est de 484 mm.

En confrontant ces différents résultats, il apparaît que l'on peut retenir la valeur de 500 mmcomme représentative des pluies efficaces moyennes annuelles arrivant sur le bassin del'Aber Ildut.



2. Les eaux de l'etanget de son environnement proche

2.1. ORIGINE DE LA RESSOURCE

On est conduit à admettre que l'étang est alimenté majoritairement par des infiltrations depuisl'Aber Ildut, minoritairement par la nappe :

- il n'y a pas de « bassin versant » individualisé, propre à l'étang, et d'une superficie suffisante (ilfaudrait au moins 200 à 250 ha) pour expliquer une production de l'ordre de 1.000.000 dem^/an.

- les eaux de l'étang et de l'Aber Ildut sont de composition pratiquement identiques, lesdifférences portant principalement sur le paramètre nitrate, alors que les eaux de nappe auvoisinage de l'étang apparaissent quelque peu différentes, plus minéralisées.

2.2. QUALITE DE L'EAU DE PONTAVENNEC ET DE SA RESSOURCE

2.2.1. Etang et rivière

Sur les deux tableaux qui suivent sont reportés les résultats d'analyses (Laboratoire Municipal deBrest) réalisés sur des prélèvements effectués au trop plein de Pontavennec et à Pont Corff pour cequi concerne l'Aber Ildut (un prélèvement par mois en 1991 et quelques prélèvements antérieurs).Les compositions des deux eaux sont très semblables, sauf pour les nitrates dont les concentrationssont nettement plus faibles dans l'étang et montrent des variations très amorties.

Rapport BRGMR 36 966 (Bre 93-06) 1 7


2. Les eaux de l'etanget de son environnement proche

2.1. ORIGINE DE LA RESSOURCE

On est conduit à admettre que l'étang est alimenté majoritairement par des infiltrations depuisl'Aber Ildut, minoritairement par la nappe :

- il n'y a pas de « bassin versant » individualisé, propre à l'étang, et d'une superficie suffisante (ilfaudrait au moins 200 à 250 ha) pour expliquer une production de l'ordre de 1.000.000 dem^/an.

- les eaux de l'étang et de l'Aber Ildut sont de composition pratiquement identiques, lesdifférences portant principalement sur le paramètre nitrate, alors que les eaux de nappe auvoisinage de l'étang apparaissent quelque peu différentes, plus minéralisées.

2.2. QUALITE DE L'EAU DE PONTAVENNEC ET DE SA RESSOURCE

2.2.1. Etang et rivière

Sur les deux tableaux qui suivent sont reportés les résultats d'analyses (Laboratoire Municipal deBrest) réalisés sur des prélèvements effectués au trop plein de Pontavennec et à Pont Corff pour cequi concerne l'Aber Ildut (un prélèvement par mois en 1991 et quelques prélèvements antérieurs).Les compositions des deux eaux sont très semblables, sauf pour les nitrates dont les concentrationssont nettement plus faibles dans l'étang et montrent des variations très amorties.

Rapport BRGMR 36 966 (Bre 93-06) 1 7


TENEURS EN NITRATES

-D-EtangAber ildut à Pont Corff

4- 4- 9- 10- 1- 2- 3- 4- 5- 6- 7- 8- 9-67 89 89 90 91 91 91 91 91 91 91 9t 91

On peut également remarquer, ce qui sera utile plus loin :

les teneurs en sulfate (S04) sont comparables dans l'étang et dans l'Aber, plutôt plus faibles dansl'étang.

les teneurs en fer sont, en moyenne, nettement plus .faibles dans l'étang.

Pont Corf est à l'amont de l'étang et à l'aval de la sablière G.S.M.



TENEURS EN NITRATES

-D-EtangAber ildut à Pont Corff

4- 4- 9- 10- 1- 2- 3- 4- 5- 6- 7- 8- 9-67 89 89 90 91 91 91 91 91 91 91 9t 91

On peut également remarquer, ce qui sera utile plus loin :

les teneurs en sulfate (S04) sont comparables dans l'étang et dans l'Aber, plutôt plus faibles dansl'étang.

les teneurs en fer sont, en moyenne, nettement plus .faibles dans l'étang.

Pont Corf est à l'amont de l'étang et à l'aval de la sablière G.S.M.


Sa

I

U,0\Va

Ii2I

PARAMETRES

Turbidité

PH

Conductlvité à 20«C

02 cédé par K Hn 04

Oxygène dissous

TH

TA

TAC

Chlorures

Sulfates

Orthophosphâtes PD4

Asioniua (NH4)

Nitrites (N02)

Nitrates (ND3J

Fer (Fe)

.UNIT

NTU

s/ca

19/1

sg/l

F

F

F

og/l

Dg/1

sg/l

ag/1

ng/l

ag/l

sg/l

2B/04/87

-

7,3

240

2,75

-

i,5

0

2,2

50

2&

-

0

0,04

23

0,01

03/04/B9

-

7,8

247

2,2

-

5,2

0

2,7

4B

18

-

0,05

0,04

21

0,24

04/09/89

7,35

272

4,7

-

4,2

0

3,2

4&

21

< 0,01

0,04

0

14

0,26

25/10/90

5

7,2

270

2,7

8,6

-

0

3,9

48

16

0,10

0,06

0,06

12

0,12

22/01/91

4

6,9

255

3,6

10,3

6,2

0

2,9

43

25

0,04

0,03

< 0,01

16

0,10

20/02/91

3

6,8

250

3,0

11,0

6,7

0

2,5

36

-

0,01

0,02

18

0,18

DATES

26/03/91

5

7,25

253

7,0

9,7

6,4

0

2,6

43

23

-

0,06

0,03

20

0,15

25/04/91

5

7,2

252

1,7

9,9

6,5

0

2,6

43

21

-

0,02

0,03

20

0,0B

29/05/91

2

6,8

260

2,4

8,7

6,4

0

2,7

48

23

-

0,04

0,07

22

0,07

27/06/91

4

6,5

258-

12,2

9,4

5,9

0

2,9

46

22

-

< 0,01

0,09

19

< 0,01

31/07/91

3

7,2

235

9,4

-

6,0

0

2,8

34

22

-

0,02

0,09

19

0,09

29/08/91

3

8,9

242

6,7

-

6,2

0,5

3,0

43

19

-

0,02

0,08

20

0,25

26/09/91

3

8,9

251

3,1.

8,5

6,3

0,4

3,5

43

18

-

0,03

Ô,'l0

19

0,09

H30O

I

TJP-m

Z

Co

I2D

55 plsr Co

3 rn

2 ^So

^§

§

Sa

I

U,0\Va

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PARAMETRES

Turbidité

PH

Conductlvité à 20«C

02 cédé par K Hn 04

Oxygène dissous

TH

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Chlorures

Sulfates

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Asioniua (NH4)

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Fer (Fe)

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s/ca

19/1

sg/l

F

F

F

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Dg/1

sg/l

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ng/l

ag/l

sg/l

2B/04/87

-

7,3

240

2,75

-

i,5

0

2,2

50

2&

-

0

0,04

23

0,01

03/04/B9

-

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247

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0

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18

-

0,05

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21

0,24

04/09/89

7,35

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4&

21

< 0,01

0,04

0

14

0,26

25/10/90

5

7,2

270

2,7

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-

0

3,9

48

16

0,10

0,06

0,06

12

0,12

22/01/91

4

6,9

255

3,6

10,3

6,2

0

2,9

43

25

0,04

0,03

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16

0,10

20/02/91

3

6,8

250

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11,0

6,7

0

2,5

36

-

0,01

0,02

18

0,18

DATES

26/03/91

5

7,25

253

7,0

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6,4

0

2,6

43

23

-

0,06

0,03

20

0,15

25/04/91

5

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21

-

0,02

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0,0B

29/05/91

2

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-

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22

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27/06/91

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-

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19

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31/07/91

3

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-

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19

0,09

29/08/91

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-

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26/09/91

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43

18

-

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Ô,'l0

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Turbidité

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Nitrites (N02)

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06/09/89

-

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-

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0

1,3

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16

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B

-

0

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46

20

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22/01/91

15

6,7

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0

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51

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20/02/91

15

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DATES

26/03/91

24

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-

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0,04

34

0,20

2<m:30 :m

>CDm:30

D


2.2.2. Eau de la nappe

6 piézomètres ont été réalisés autour de l'étang ; localisés sur l'extrait cadastral à 1/5.000 ci-après.Profonds de 9 à 15 m, ils ont été forés dans des granites (granite de St Renan ) pouvant être trèsaltérés (arènes) ; ils s'adressent à la nappe qui participe à l'alimentation de l'étang.

Les résutats des analyses réalisées (Laboratoire Municipal de Brest) sur des échantillons d'eauprélevés le 21 juillet 1992 sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Pl

P2

P3

P4

P5

P6

pH

5,8

6,2

6,2

6,2

6,0

5,7

Cond

/iS

311

297

335

286

376

291

TH

D°F

9,5

7,8

9,0

6,4

7,0

6,5

CL

mg/l

38

48

52

50

64

54

P04

mg/l

0,05

0,13

0,08

0,21

0,08

0,11

N03

mg/l

69

56

68

47

93

63

S04

mgA

57

28

41

44

59

40

Fe

mgA

0,7

0,6

0,8

1,2

0,9

0,7



2.2.2. Eau de la nappe

6 piézomètres ont été réalisés autour de l'étang ; localisés sur l'extrait cadastral à 1/5.000 ci-après.Profonds de 9 à 15 m, ils ont été forés dans des granites (granite de St Renan ) pouvant être trèsaltérés (arènes) ; ils s'adressent à la nappe qui participe à l'alimentation de l'étang.

Les résutats des analyses réalisées (Laboratoire Municipal de Brest) sur des échantillons d'eauprélevés le 21 juillet 1992 sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Pl

P2

P3

P4

P5

P6

pH

5,8

6,2

6,2

6,2

6,0

5,7

Cond

/iS

311

297

335

286

376

291

TH

D°F

9,5

7,8

9,0

6,4

7,0

6,5

CL

mg/l

38

48

52

50

64

54

P04

mg/l

0,05

0,13

0,08

0,21

0,08

0,11

N03

mg/l

69

56

68

47

93

63

S04

mgA

57

28

41

44

59

40

Fe

mgA

0,7

0,6

0,8

1,2

0,9

0,7



Les eaux sont très semblables entre elles et à la composition des eaux de l'étang; elles sontcependant légèrement plus minéralisées. Les teneurs en nitrate sont fortes, une seule valeur (P4, 47mg/l N03) étant inférieure à 50 mg/l.

On observe que les teneurs en sulfate sont anormalement élevées et accompagnées par desconcentrations en fer non négligeables, ce qui semble correspondre à des phénomènes dedénitrification naturelle (cf. note infra-paginale) existants au sein de l'aquifère granitique.Toutefois, cette dénitrification est insuffisante pour provoquer un abattement important des nitrates,au niveau atteint par les piézomètres ; il est possible qu'elle s'amplifie en profondeur mais, les eauxde l'étang étant beaucoup moins riches en sulfate que celles de la nappe, on peut exclure qu'il soitalimenté prioritairement par des eaux profondes.

Les apports de la nappe à l'alimentation de l'étang de Pontavennec ne peuvent donc expliquer sabonne qualité.

NOTA : Principe de la dénltrlGcation naturelle

La présence de fer dans l'eau souterraine peut èiie l'indice d'un phénomène de dónitriñcation naturelleau sein de la nappe et l'eau exhaurdc, si elle est riche en fer, ne contient pas alors de nitrates. Pour lasanté, ces derniers sont néfastes alors que le fer ne l'est pas, mais il entraîne des problèmes deprécipités dans le forage et les installations. Son traitement est beaucoup plus aisé et moins onéreuxque celui des nitrates.

Les études menées sur le site de la Coopérative Laitière de Ploudaniel (29) et au laboratoire de Chimiedes Nuisances et Génie de l'Environnement (Ecole Natíonale de Chimie de Rennes) ont démontré lesphénomènes de dénitriGcation naturelle : en milieu réducteur et en présence de pyrite (FeS2), tmeréaction se produit, fortement ampliñée par l'activité biologique de Thiobacillus Dcnitrifîcans, quilibère du fer et du sulfate en consommant l'oxygène du nitrate (l'azote s'échappe alors sous formegazeuse).

L'eau ainsi dénitrifîée est fermgincuse et doit être traitée (les procédés de déferrisation sont bienconnus, très au point depuis des décennies, d'un coût de fonctionnement inférieur à la dénitiificatíonprovoquée ; en outre, ils n'ont pas l'inconvénient majeur des résines dénitrifiantes, de produire deséluats de régénération très polluants). Les travaux de laboratoire (Thèse Docteur-Ingénieur, NadiaABDI-HEIDER, Rennes 3 - Novembre 1986) ont montré que la réaction de dénitrification naturelle laplus probable s'écrivait sous cette forme :

Thiobacillus14 NO3- + 5 FeS2 + 2H2O 8 N2 + SFcOOH + 10 SO42- + 4h+

Dénitrificans

Il y a consommation de pyrite. Selon les hypothèses que l'on peut émettre quant à la teneur moyenneen pyrite de ces aquifères dénitrifiants, on esdme que la durée de vie de la réaction en réponse à unsoutirage assez intense de l'eau (1000 m-'jour pour un site) pourrait être de plusieurs décennies. Cephénomène ayant une durée de vie finie, il ne dispense pas de mettre en oeuvre les efforts nécessairesà la restauration de la qualité des eaux infiltrées pour qu'à terme, on retrouve de l'eau sans nitrate nifer.

La pyrite est cependant un élément très fréquent en Bretagne et cette dénitrification naturelle doit êtreprésente dans de nombreuses formations géologiques du Massif Armoricain mais non encorerépertoriées pour ce phénomène à ce jour.



Les eaux sont très semblables entre elles et à la composition des eaux de l'étang; elles sontcependant légèrement plus minéralisées. Les teneurs en nitrate sont fortes, une seule valeur (P4, 47mg/l N03) étant inférieure à 50 mg/l.

On observe que les teneurs en sulfate sont anormalement élevées et accompagnées par desconcentrations en fer non négligeables, ce qui semble correspondre à des phénomènes dedénitrification naturelle (cf. note infra-paginale) existants au sein de l'aquifère granitique.Toutefois, cette dénitrification est insuffisante pour provoquer un abattement important des nitrates,au niveau atteint par les piézomètres ; il est possible qu'elle s'amplifie en profondeur mais, les eauxde l'étang étant beaucoup moins riches en sulfate que celles de la nappe, on peut exclure qu'il soitalimenté prioritairement par des eaux profondes.

Les apports de la nappe à l'alimentation de l'étang de Pontavennec ne peuvent donc expliquer sabonne qualité.

NOTA : Principe de la dénltrlGcation naturelle

La présence de fer dans l'eau souterraine peut èiie l'indice d'un phénomène de dónitriñcation naturelleau sein de la nappe et l'eau exhaurdc, si elle est riche en fer, ne contient pas alors de nitrates. Pour lasanté, ces derniers sont néfastes alors que le fer ne l'est pas, mais il entraîne des problèmes deprécipités dans le forage et les installations. Son traitement est beaucoup plus aisé et moins onéreuxque celui des nitrates.

Les études menées sur le site de la Coopérative Laitière de Ploudaniel (29) et au laboratoire de Chimiedes Nuisances et Génie de l'Environnement (Ecole Natíonale de Chimie de Rennes) ont démontré lesphénomènes de dénitriGcation naturelle : en milieu réducteur et en présence de pyrite (FeS2), tmeréaction se produit, fortement ampliñée par l'activité biologique de Thiobacillus Dcnitrifîcans, quilibère du fer et du sulfate en consommant l'oxygène du nitrate (l'azote s'échappe alors sous formegazeuse).

L'eau ainsi dénitrifîée est fermgincuse et doit être traitée (les procédés de déferrisation sont bienconnus, très au point depuis des décennies, d'un coût de fonctionnement inférieur à la dénitiificatíonprovoquée ; en outre, ils n'ont pas l'inconvénient majeur des résines dénitrifiantes, de produire deséluats de régénération très polluants). Les travaux de laboratoire (Thèse Docteur-Ingénieur, NadiaABDI-HEIDER, Rennes 3 - Novembre 1986) ont montré que la réaction de dénitrification naturelle laplus probable s'écrivait sous cette forme :

Thiobacillus14 NO3- + 5 FeS2 + 2H2O 8 N2 + SFcOOH + 10 SO42- + 4h+

Dénitrificans

Il y a consommation de pyrite. Selon les hypothèses que l'on peut émettre quant à la teneur moyenneen pyrite de ces aquifères dénitrifiants, on esdme que la durée de vie de la réaction en réponse à unsoutirage assez intense de l'eau (1000 m-'jour pour un site) pourrait être de plusieurs décennies. Cephénomène ayant une durée de vie finie, il ne dispense pas de mettre en oeuvre les efforts nécessairesà la restauration de la qualité des eaux infiltrées pour qu'à terme, on retrouve de l'eau sans nitrate nifer.

La pyrite est cependant un élément très fréquent en Bretagne et cette dénitrification naturelle doit êtreprésente dans de nombreuses formations géologiques du Massif Armoricain mais non encorerépertoriées pour ce phénomène à ce jour.



2.3. SUIVI DE MAI ET JUIN 1992

Un suivi de la qualité de l'eau, à pas de temps plus serré, a été réalisé en mai et juin 1992 sur lespoints suivants :

- Etang de Pontavennec à son trop plein- Aber Ildut au droit de l'étang- Carrière G.S.M. (exhaure)- Aber Ildut à son apex (amont de la carrière G.S.M.)

Nota : Carrière G.S.M.Le Groupe des Sablières Modernes exploite, à 1 km en amont de Pontavennec les sables et gravierscontenus dans le flat de l'Aber Ildut. L'exploitation, réalisée actuellement jusqu'à environ 9 m deprofondeur, se fait à sec, au moyen de pompages d'exhaure (5.000 à 6.(XX) m^/jour). Rejetés aprèsdécantadon dans l'Aber, à l'aval de la carrière, ces pompages, qui créent une dépressionimportante, sont alimentés principalement par les infiltrations depuis l'Aber Ildut, mélangées àl'eau de la nappe.

Les résultats obtenus (teneurs en nitrate) sont reportés sur le tableau ci-dessous et le graphique pagesuivante ; pendant cette période, la C.E.O. a effectué également quelques analyses de l'eau del'étang, les prélèvements étant faits non pas à l'exutoire, mais en rive sud.

SUIVI DES TENEURS EN NITRATES

durant les mois de Mai et Juin

DATE

5-Mai

6-Mai

8-Mai

12-Mai

15-Mai

26-Mai

29-Mai

1-Juin

9-Juin

11-Juin

18-Juin

26-Juin

ETANG

21

28

26

21

22

21

18

24

26

29

26

22

ABER ILDUT/étang

30

47

40

40

39

39

40

40

42

48

42

40

CARRIERE

31

42

34

33

34

34

31

31

33

36

42

35

ABER ILDUT/apex

51

62

44

47

53

53

43

51

57

65

48

48



2.3. SUIVI DE MAI ET JUIN 1992

Un suivi de la qualité de l'eau, à pas de temps plus serré, a été réalisé en mai et juin 1992 sur lespoints suivants :

- Etang de Pontavennec à son trop plein- Aber Ildut au droit de l'étang- Carrière G.S.M. (exhaure)- Aber Ildut à son apex (amont de la carrière G.S.M.)

Nota : Carrière G.S.M.Le Groupe des Sablières Modernes exploite, à 1 km en amont de Pontavennec les sables et gravierscontenus dans le flat de l'Aber Ildut. L'exploitation, réalisée actuellement jusqu'à environ 9 m deprofondeur, se fait à sec, au moyen de pompages d'exhaure (5.000 à 6.(XX) m^/jour). Rejetés aprèsdécantadon dans l'Aber, à l'aval de la carrière, ces pompages, qui créent une dépressionimportante, sont alimentés principalement par les infiltrations depuis l'Aber Ildut, mélangées àl'eau de la nappe.

Les résultats obtenus (teneurs en nitrate) sont reportés sur le tableau ci-dessous et le graphique pagesuivante ; pendant cette période, la C.E.O. a effectué également quelques analyses de l'eau del'étang, les prélèvements étant faits non pas à l'exutoire, mais en rive sud.

SUIVI DES TENEURS EN NITRATES

durant les mois de Mai et Juin

DATE

5-Mai

6-Mai

8-Mai

12-Mai

15-Mai

26-Mai

29-Mai

1-Juin

9-Juin

11-Juin

18-Juin

26-Juin

ETANG

21

28

26

21

22

21

18

24

26

29

26

22

ABER ILDUT/étang

30

47

40

40

39

39

40

40

42

48

42

40

CARRIERE

31

42

34

33

34

34

31

31

33

36

42

35

ABER ILDUT/apex

51

62

44

47

53

53

43

51

57

65

48

48


70 T

/L


TENEURS EN NO3

ostial

06-Haí

OS-

Mai

Í2-Mâi

15-Mai

26-tiai

29-Mâi

01-Jui

09-Jirf

11-Jui

18-Jut

26M

---- Etang-n- Aber Ildut / étang-


On observe un parallélisme certain des évolutions, montrant qu'elles sont dépendantes les unes desautres :

- à l'amont du système, l'Aber-Ildut a une teneur variant de 43 à 65 mg/l N03 (valeur moyene :52,3 mg/l).

- l'exhaure de la carrière, constituée pour la large part d'eau de l'Aber Ildut infiltré à travers lessables et graviers, varie de 31 à 43 mg/l N03, avec une concentration moyenne de 34,9 mg/l(soit un abattement moyen de 17 points). Cette eau de meilleure qualité est rejetée dans l'Aberdont elle reconstitue le débit, en l'augmentant probablement (apports de la nappe récoltés par lepompage).

- Au droit de Pontavennec, l'Aber Ildut, en quelque sorte régénéré par la carrière, varie de 30 à48 mg/l (valeur moyenne : 41 mg/l).

- Au trop plein de Pontavennec, l'amplitude des variations ne va que de 21 à 29 mg/l N03, avecune valeur moyenne de 23.7 mg/l, soit un nouvel abattement de 17 points.

Au total, le système est gouverné, d'une façon qui paraît incontestable par l'amont. On constate unedouble amélioration, au passage dans la gravière et au passage dans l'étang, ayant pour résultats unamortissement important des pointes de concentration et une diminution des teneurs en nitrates de28,6 mg/I N03 en moyenne (- 53 % de la concentration amont). Les processus d'épurationsemblent différents :

Processus Carrière - Comparaison de la composition des eaux d'exhaure et de la rivière :

06/05/92 Aber

Exhaure

11/06/92 Aber

Exhaure

pH

7,3

6,9

6,7

6,7

TH

D°F

8,4

6,6

8,7

6,7

Cond.

fis

360

315

360

320

Cl

mg/l

56

48

51

48

P04

mgA

0,12

0,01

0,28

0,09

N03

mg/l

62

42

65

36

S04

mg/l

17

24

14

25

Fe

mg/l

0,09

0,06

0,08

0,49

La diminution des nitrates de l'Aber vers l'exhaure s'accompagne d'une augmentation des sulfatesde 7 et 1 1 points, correspondant assez bien à ce que laissent prévoir les équations théoriques ;l'évolution du fer est moins nette, mais l'eau d'exhaure est largement en contact avec l'oxygène del'air ambiant et le fer a pu précipiter avant le lieu de prélèvement.

On a donc toutes les raisons de penser que l'eau de l'Aber Ildut est améliorée par son passage àtravers les sables, par des phénomènes de dénitrification (voire plus haut), liés à la présence desulfure. Les sables exploités, datées du Pliocène, présentent en effet souvent des niveaux riches enpyrite.



On observe un parallélisme certain des évolutions, montrant qu'elles sont dépendantes les unes desautres :

- à l'amont du système, l'Aber-Ildut a une teneur variant de 43 à 65 mg/l N03 (valeur moyene :52,3 mg/l).

- l'exhaure de la carrière, constituée pour la large part d'eau de l'Aber Ildut infiltré à travers lessables et graviers, varie de 31 à 43 mg/l N03, avec une concentration moyenne de 34,9 mg/l(soit un abattement moyen de 17 points). Cette eau de meilleure qualité est rejetée dans l'Aberdont elle reconstitue le débit, en l'augmentant probablement (apports de la nappe récoltés par lepompage).

- Au droit de Pontavennec, l'Aber Ildut, en quelque sorte régénéré par la carrière, varie de 30 à48 mg/l (valeur moyenne : 41 mg/l).

- Au trop plein de Pontavennec, l'amplitude des variations ne va que de 21 à 29 mg/l N03, avecune valeur moyenne de 23.7 mg/l, soit un nouvel abattement de 17 points.

Au total, le système est gouverné, d'une façon qui paraît incontestable par l'amont. On constate unedouble amélioration, au passage dans la gravière et au passage dans l'étang, ayant pour résultats unamortissement important des pointes de concentration et une diminution des teneurs en nitrates de28,6 mg/I N03 en moyenne (- 53 % de la concentration amont). Les processus d'épurationsemblent différents :

Processus Carrière - Comparaison de la composition des eaux d'exhaure et de la rivière :

06/05/92 Aber

Exhaure

11/06/92 Aber

Exhaure

pH

7,3

6,9

6,7

6,7

TH

D°F

8,4

6,6

8,7

6,7

Cond.

fis

360

315

360

320

Cl

mg/l

56

48

51

48

P04

mgA

0,12

0,01

0,28

0,09

N03

mg/l

62

42

65

36

S04

mg/l

17

24

14

25

Fe

mg/l

0,09

0,06

0,08

0,49

La diminution des nitrates de l'Aber vers l'exhaure s'accompagne d'une augmentation des sulfatesde 7 et 1 1 points, correspondant assez bien à ce que laissent prévoir les équations théoriques ;l'évolution du fer est moins nette, mais l'eau d'exhaure est largement en contact avec l'oxygène del'air ambiant et le fer a pu précipiter avant le lieu de prélèvement.

On a donc toutes les raisons de penser que l'eau de l'Aber Ildut est améliorée par son passage àtravers les sables, par des phénomènes de dénitrification (voire plus haut), liés à la présence desulfure. Les sables exploités, datées du Pliocène, présentent en effet souvent des niveaux riches enpyrite.



Processus Etang :

Les analyses d'eau ne fournissent pas d'indices de dénitrification en sous sol par les sulfures, lesconcentrations en sulfate étant même légèrement plus faibles dans l'étang que dans la rivière.L'abattement des concentrations en nitrate est dû à un début d'eutrophisation du plan d'eau.

En situation eutrophe, on assiste à des développements d'algues (Cyanophycées, en particulier),utilisant les nitrates (situation bien connue à Kermorvan). Le développement algal est lié à lalumière, à l'inertie du réservoir (le temps de renouvellement ici de 0,5 à 0,8 an), à la présence denutriments, nitrate et phosphore, lequel est l'élément limitant. En l'absence d'arrivée directeconnue, on ignore l'origine du phosphore ; il a cependant été mesuré une fois 0,45 mg/l (P04) autrop plein de l'étang (le 6/05/92), les autres mesures montrant des teneurs nulles ou très faibles.

D'après le diagramme de Vollenweider, dans le cas de Pontavennec (profondeur moyenne 5 m,temps de rétention 0,5 à 0,8 an, la limite dangereuse d'eutrophisation serait atteinte pour desapports de phosphore (apports diffus, Uibutaire non connu, phosphates existant dans les sables quisubsistent et relargués en été lorsque les couches du fond sont en situation d'anoxie ?) de 0,45 à0,6 g/m^/an, ce qui correspondrait à des teneurs moyennes des apports de l'ordre de seulement0,07 mg/l (P) soit 0,2 mg/l P04, ce qui reste assez faible.

lOD

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10

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LtO.'zo L-O.IS

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Il convient également de citer, s'il était besoin d'un argument supplémentaire, l'identificationeffecmée par la CEO en juin 1992 :

Identification et numération algale

02 - Jun - 92

numérotation : 112 500 cellules/litre

identification : 99 % Gomphosphaeria lacustris (CYANOPHYCEES)

1 % Anabaena

Staurastrum gracile

Fraguarla crotonensis

Asterionella formosa

22 - Jun - 92

identification : 99 % Gomphosphaeria lacustria

1 % Microcystis aeruginosa CYANOPHYCEES

Aphanizomenon flos aquae

16 -Jul -92

identification : 99 % Gomphosphaeria lacustris CYANOPHYCEES

1 % Anabaena



Il convient également de citer, s'il était besoin d'un argument supplémentaire, l'identificationeffecmée par la CEO en juin 1992 :

Identification et numération algale

02 - Jun - 92

numérotation : 112 500 cellules/litre

identification : 99 % Gomphosphaeria lacustris (CYANOPHYCEES)

1 % Anabaena

Staurastrum gracile

Fraguarla crotonensis

Asterionella formosa

22 - Jun - 92

identification : 99 % Gomphosphaeria lacustria

1 % Microcystis aeruginosa CYANOPHYCEES

Aphanizomenon flos aquae

16 -Jul -92

identification : 99 % Gomphosphaeria lacustris CYANOPHYCEES

1 % Anabaena



3. Interrogation sur l'avenirde la qualite de l'eau de pontavennec

Finalement, la qualité de l'eau de Pontavennec à son exutoire est due à une filière de traitement endeux phases : une phase de traitement souterrain (dénitrification par pyrite et tiiiobacillesdénitrificans) et une phase de traitement en surface, biologique, par eutrophisation.

NO3 S2mg/I > Aber Ddut NO3 41mg/l

'- 1 Idénibificatiçn, pyrite

+Tliiobacillus EÍímtrificansI II II I

NO3 24mg/l

Gravière G.S.M. Etang

:SCHEMA DEUV 'FlUEREDËifRÀltÊMENt'^^

Remarque : de façon très approximative (en négligeant les apports souterrains d'une part, lesapports superficiels supplémentaires arrivant à l'Aber entre l'exhaure de la gravière et l'étang dePontavennec d'autre part, ces deux types d'apports pouvant se compenser), en considérant lesteneurs en nitrate en amont, à l'exhaure de la gravière et au droit de l'étang, on peut estimer que 65% du débit de l'Aber Ildut sont passés par le sous-sol, vers l'exhaure de la gravière.



3. Interrogation sur l'avenirde la qualite de l'eau de pontavennec

Finalement, la qualité de l'eau de Pontavennec à son exutoire est due à une filière de traitement endeux phases : une phase de traitement souterrain (dénitrification par pyrite et tiiiobacillesdénitrificans) et une phase de traitement en surface, biologique, par eutrophisation.

NO3 S2mg/I > Aber Ddut NO3 41mg/l

'- 1 Idénibificatiçn, pyrite

+Tliiobacillus EÍímtrificansI II II I

NO3 24mg/l

Gravière G.S.M. Etang

:SCHEMA DEUV 'FlUEREDËifRÀltÊMENt'^^

Remarque : de façon très approximative (en négligeant les apports souterrains d'une part, lesapports superficiels supplémentaires arrivant à l'Aber entre l'exhaure de la gravière et l'étang dePontavennec d'autre part, ces deux types d'apports pouvant se compenser), en considérant lesteneurs en nitrate en amont, à l'exhaure de la gravière et au droit de l'étang, on peut estimer que 65% du débit de l'Aber Ildut sont passés par le sous-sol, vers l'exhaure de la gravière.



3.1. AVENIR DU PREMIER ETAGE DE LA FILIERE

L'exploitation des sables et graviers extrait les matériaux et diminue le trajet souterrain des eauxinfiltrées. On peut craindre que l'effet de dénitrification diminue progressivement avec l'extensionde la gravière.

A la fin de l'exploitation, l'arrêt des pompages de maintien hors d'eau, supprimant les infUtrationsdepuis l'Aber Ildut vers la gravière, entraînera l'arrêt de la dénitrification et, au droit de l'étang, ondevrait assister à une augmentation brutale, d'au moins 10 mg/l N03, de l'eau de la rivière. L'arrêtde l'exploitation est prévu vers 2002, 2006.

3.2. EUTROPHISATION DE L'ETANG

L' eutrophisation est un inconvénient en soi qui doit être combattu. Des pompages importants dansl'étang de Pontavennec (5.(XX) à 6.(XX) m3/jour) y contribueraient, en diminuant l'inertie duréservoir, les concentrations en nitrate risquent alors d'augmenter d'une quinzaine de mg/l,s'ajoutant au « gain » de 10 mg/l du à l'arrêt de l'exploitation de sables et graviers.

Même si certains points seraient à vérifier et à préciser, il apparaît clairement que la qualitéde l'eau du trop plein de Pontavennec résulte d'un équilibre fragile et pour partie artificiel,dont la pérennité est plus que douteuse. C'est finalement l'Aber Ildut, son environnement et lesactivités existant sur son bassin versant qui commandent entièrem^it à terme (terme que l'onpeut estimer ne pas être supérieur à une dizaine d'années), la qualité de la ressource.



3.1. AVENIR DU PREMIER ETAGE DE LA FILIERE

L'exploitation des sables et graviers extrait les matériaux et diminue le trajet souterrain des eauxinfiltrées. On peut craindre que l'effet de dénitrification diminue progressivement avec l'extensionde la gravière.

A la fin de l'exploitation, l'arrêt des pompages de maintien hors d'eau, supprimant les infUtrationsdepuis l'Aber Ildut vers la gravière, entraînera l'arrêt de la dénitrification et, au droit de l'étang, ondevrait assister à une augmentation brutale, d'au moins 10 mg/l N03, de l'eau de la rivière. L'arrêtde l'exploitation est prévu vers 2002, 2006.

3.2. EUTROPHISATION DE L'ETANG

L' eutrophisation est un inconvénient en soi qui doit être combattu. Des pompages importants dansl'étang de Pontavennec (5.(XX) à 6.(XX) m3/jour) y contribueraient, en diminuant l'inertie duréservoir, les concentrations en nitrate risquent alors d'augmenter d'une quinzaine de mg/l,s'ajoutant au « gain » de 10 mg/l du à l'arrêt de l'exploitation de sables et graviers.

Même si certains points seraient à vérifier et à préciser, il apparaît clairement que la qualitéde l'eau du trop plein de Pontavennec résulte d'un équilibre fragile et pour partie artificiel,dont la pérennité est plus que douteuse. C'est finalement l'Aber Ildut, son environnement et lesactivités existant sur son bassin versant qui commandent entièrem^it à terme (terme que l'onpeut estimer ne pas être supérieur à une dizaine d'années), la qualité de la ressource.



4. Etude du bassin versant

4.1. OCCUPATION AU SOL

La carte de l'occupation des sols (carte n° 7), réalisée d'après les plans d'occupation des sols desconununes de Guilers, Plouzané et St-Renan, permet de distinguer les principaux secteurs du bassinversant de Pontavennec.

- La zone agricole NC couvre près des 2/3 du bassin et regroupe :

les secteurs NCe : secteurs agricoles faiblement constructibles en raison de la sensibilité del'envirormement,

les secteurs NCf : secteurs d'activité agricole avec toutes les constructions nécessaires,

les secteurs de carrière NCa, très développés le long de l'Aber Ildut, couvrent 120 ha,

les secteurs de captage NCB,

- La zone urbanisée comprend la frange nord de Plouzané et le Sud-Ouest de Guilers avec unesurface totale de 165 ha, soit 9 % du bassin versant.

Ont été regroupées sous ce terme :

les zones Na = zones banales de fiitures urbanisations,

les zones Ua : zones agglomérées,

les zones Ucb : zones destinées à accueillir de l'habitat individuel groupé de moindre densité

les Z.A.C, : zones d'aménagement concerté.

- La zone à vocation industrielle

Cette zone est peu développée (42 ha ) et s'étend sur 2 communes :

- Guilers, le long de la D5,

- St-Renan, sur Mespaol et Tregorff.



4. Etude du bassin versant

4.1. OCCUPATION AU SOL

La carte de l'occupation des sols (carte n° 7), réalisée d'après les plans d'occupation des sols desconununes de Guilers, Plouzané et St-Renan, permet de distinguer les principaux secteurs du bassinversant de Pontavennec.

- La zone agricole NC couvre près des 2/3 du bassin et regroupe :

les secteurs NCe : secteurs agricoles faiblement constructibles en raison de la sensibilité del'envirormement,

les secteurs NCf : secteurs d'activité agricole avec toutes les constructions nécessaires,

les secteurs de carrière NCa, très développés le long de l'Aber Ildut, couvrent 120 ha,

les secteurs de captage NCB,

- La zone urbanisée comprend la frange nord de Plouzané et le Sud-Ouest de Guilers avec unesurface totale de 165 ha, soit 9 % du bassin versant.

Ont été regroupées sous ce terme :

les zones Na = zones banales de fiitures urbanisations,

les zones Ua : zones agglomérées,

les zones Ucb : zones destinées à accueillir de l'habitat individuel groupé de moindre densité

les Z.A.C, : zones d'aménagement concerté.

- La zone à vocation industrielle

Cette zone est peu développée (42 ha ) et s'étend sur 2 communes :

- Guilers, le long de la D5,

- St-Renan, sur Mespaol et Tregorff.


I [ 20HEAGR1C0U

^ SECTEDR DE CÀSBIEBE[7^ SECIEOfi DE CAPIACE

\'c7W. fm ^^^^ DIlBiKISEE ODi^^lKI tr- ILLÜ DE rUTORE DaBlWISATIOM


Elle comprend

les zones UI : zones urbaines, zones d'activité destinée à regrouper les établissements àcaractère principalement artisanal, commercial et industriel.

les secteurs Nai : secteurs destinés à l'urbanisation future à vocation industrielle globale

les secteur Naj : secteurs à vocation industrielle probable

zone Uc : zone banale d'activité et d'emploi.

La zone à protéger

- Zone ND : zone banale à protéger avec notamment les secteurs NDs : parcs et espaces vertsouverts au public.

- Le secteur NAL : zone à vocation de loisir, sport et tourisme correspond aux secteurs occupés ettransformés par la COMIREN et qui ont été réaménagés par la commune pour recevoir diversesactivités sportives, loisirs et de tourisme.

Sur le bassin versant la zone à protéger comprend environ 2(X) ha.

L'occupation du sol se répartit donc comme suit :

Zone agricole

Zone urbanisée

Zone à vocation industrielle

Zone à protéger

Surface

(ha)

1513

165

42

200

% du bassin

79

9

2

10



Elle comprend

les zones UI : zones urbaines, zones d'activité destinée à regrouper les établissements àcaractère principalement artisanal, commercial et industriel.

les secteurs Nai : secteurs destinés à l'urbanisation future à vocation industrielle globale

les secteur Naj : secteurs à vocation industrielle probable

zone Uc : zone banale d'activité et d'emploi.

La zone à protéger

- Zone ND : zone banale à protéger avec notamment les secteurs NDs : parcs et espaces vertsouverts au public.

- Le secteur NAL : zone à vocation de loisir, sport et tourisme correspond aux secteurs occupés ettransformés par la COMIREN et qui ont été réaménagés par la commune pour recevoir diversesactivités sportives, loisirs et de tourisme.

Sur le bassin versant la zone à protéger comprend environ 2(X) ha.

L'occupation du sol se répartit donc comme suit :

Zone agricole

Zone urbanisée

Zone à vocation industrielle

Zone à protéger

Surface

(ha)

1513

165

42

200

% du bassin

79

9

2

10



4.1.1. Secteur agricole

Ce secteur couvre près de 80 % du bassin versant de l'étang de Pontavennec.

Le recensement agricole de 1988 sur les communes de Plouzané, Guilers et St-Renan détermine lesorientations de cette agriculture (cf recensement en annexe) :

Utilisation du sol (planche n° 8)

Environ 60 % du sol est utilisé pour le fourrage

20 à 30 % " les céréales (blé, orge et maïs)

5 à 10 % " l'herbage

< 10 % " légumes, jachères et jardins familiaux



4.1.1. Secteur agricole

Ce secteur couvre près de 80 % du bassin versant de l'étang de Pontavennec.

Le recensement agricole de 1988 sur les communes de Plouzané, Guilers et St-Renan détermine lesorientations de cette agriculture (cf recensement en annexe) :

Utilisation du sol (planche n° 8)

Environ 60 % du sol est utilisé pour le fourrage

20 à 30 % " les céréales (blé, orge et maïs)

5 à 10 % " l'herbage

< 10 % " légumes, jachères et jardins familiaux



COnnUNE DE PLOUZANEUTILISATIONS DE LASUPERFICIEAGRICOLF FN 1988 Fig. n° 8

4,50%11,50^

32%CEREALES

D FOURRAGES

M CHAMPS EN HERBE

S AUTRES

52%

COnriUNE DE GUILERSUTILISATIONS DE LA SUPERFICIE AGRimi F FN 1988

7,50%24,50%

CEREALES

D FOURRAGES

H CHAMPS EN HERBE

S AUTRES

66%

COMMUNE DE ST RENANUTILISATION DE LA SUPERFICIE AGRICOLE EN 1 988

5,50% 19,50%

CEREALES

D FOURRAGES

CHAMPS EN HERBE

S AUTRES

67%



COnnUNE DE PLOUZANEUTILISATIONS DE LASUPERFICIEAGRICOLF FN 1988 Fig. n° 8

4,50%11,50^

32%CEREALES

D FOURRAGES

M CHAMPS EN HERBE

S AUTRES

52%

COnriUNE DE GUILERSUTILISATIONS DE LA SUPERFICIE AGRimi F FN 1988

7,50%24,50%

CEREALES

D FOURRAGES

H CHAMPS EN HERBE

S AUTRES

66%

COMMUNE DE ST RENANUTILISATION DE LA SUPERFICIE AGRICOLE EN 1 988

5,50% 19,50%

CEREALES

D FOURRAGES

CHAMPS EN HERBE

S AUTRES

67%



Cheptel (1988)

Nombre d'exploitations

Plouzané

Guilers

St-Renan

Porcins

70

12

18

Volailles

76

21

25

Bovins

83

38

29

Ovins

12

6

-

Lapins

38

-

8

L'élevage bovin est l'activité la plus développée, puis viennent les élevages hors-sol : porc et

volaille.

Le nombre d'exploitations a considérablement diminué depuis les recensements de 1970 et 1979 etdurant cette période, les productions de volaille ont fortement chuté, les élevages de bovinsévoluent peu, seuls les effectifs de porcins sur Plouzané ont augmenté.

L'étude sur le devenir des exploitations agricoles des communes de Plouzané, Guilers et St-Renaneffectuée par l'A.D.A.S.E.A. en 1990 souligne deux points :

L'âge des exploitations en 1990 (en %) :

Plouzané

Guilers

St Renan

- 35 ans

18,1

20,8

16,2

35-50

25,5

25

29,7

50-55

10,6

8,3

24,3

55 ans et 4-

45,7

45,8

29,7

Les moins de 35 ans représentent moins de 20 % des exploitants. Dans les 5 ans, ce sont 45 % desexploitants qui sont susceptibles de cesser leur activité sur Plouzané et Guilers.

L'âge moyen des exploitants est de 48 ans.



Cheptel (1988)


Plouzané

Guilers

St-Renan

Porcins

70

12

18

Volailles

76

21

25

Bovins

83

38

29

Ovins

12

6

-

Lapins

38

-

8

L'élevage bovin est l'activité la plus développée, puis viennent les élevages hors-sol : porc et

volaille.

Le nombre d'exploitations a considérablement diminué depuis les recensements de 1970 et 1979 etdurant cette période, les productions de volaille ont fortement chuté, les élevages de bovinsévoluent peu, seuls les effectifs de porcins sur Plouzané ont augmenté.

L'étude sur le devenir des exploitations agricoles des communes de Plouzané, Guilers et St-Renaneffectuée par l'A.D.A.S.E.A. en 1990 souligne deux points :

L'âge des exploitations en 1990 (en %) :

Plouzané

Guilers

St Renan

- 35 ans

18,1

20,8

16,2

35-50

25,5

25

29,7

50-55

10,6

8,3

24,3

55 ans et 4-

45,7

45,8

29,7

Les moins de 35 ans représentent moins de 20 % des exploitants. Dans les 5 ans, ce sont 45 % desexploitants qui sont susceptibles de cesser leur activité sur Plouzané et Guilers.

L'âge moyen des exploitants est de 48 ans.



Le devenir des exploitations :

Plouzané

Guilers

St-Renan


en 1990

84

43

34

Nombre de disparitions

en 1995

23

9

7

Taux de disparition

27,4

20,9

20,6

Avec la disparition des exploitations, la surface agricole unitaire moyenne va augmenter ; elle estde 24 ha en 1990 et passera à environ 38 ha en 1995 sur Plouzané et Guilers.

Exploitations agricoles

38 exploitations agricoles sont recensées sur le bassin versant (cf. liste en annexe).

Cuillers

St-Renan

Plouzané

Nb

d'exploitations

9

5

24

Polyculture

5

12

Porcs

2

3

11

Aviculture

1

1

Autre

1 maraîchage

1 (cheval)

Les 3/4 des exploitations se situent sur la rive gauche de l'Aber Ildut et en grande partie sur lacommune de Plouzané (cf. carte n" 9).



Le devenir des exploitations :

Plouzané

Guilers

St-Renan


en 1990

84

43

34

Nombre de disparitions

en 1995

23

9

7

Taux de disparition

27,4

20,9

20,6

Avec la disparition des exploitations, la surface agricole unitaire moyenne va augmenter ; elle estde 24 ha en 1990 et passera à environ 38 ha en 1995 sur Plouzané et Guilers.

Exploitations agricoles

38 exploitations agricoles sont recensées sur le bassin versant (cf. liste en annexe).

Cuillers

St-Renan

Plouzané

Nb

d'exploitations

9

5

24

Polyculture

5

12

Porcs

2

3

11

Aviculture

1

1

Autre

1 maraîchage

1 (cheval)

Les 3/4 des exploitations se situent sur la rive gauche de l'Aber Ildut et en grande partie sur lacommune de Plouzané (cf. carte n" 9).



Une dizaine d'exploitations agricoles sont classées (cf carte n° 9) :

- Commutie de CuillersLouazaouen Michel - Meznoalet -

Commune de St-RenanGourmelon François - TregorffLesnevan - Keredec

Commune de PlouzanéGac Jean-Claude - Arc'heumHinare Alain - Pen ar C'hoatLars Yves - Prat LoasLouzaouen - KerversMoguer Richard - Le Moguer

élevage

porc

porc

porc

porc

porc

porc

porc

avicole - autorisé

- autorisé- autorisé

- autorisé- autorisé- déclaré- déclaré- autorisé

Les épandages agricoles autorisés couvrent environ 300 hectares et sont concentrés à Pont Corff surSt- Renan et au sud du bassin sur Plouzané (cf fig 10).



Une dizaine d'exploitations agricoles sont classées (cf carte n° 9) :

- Commutie de CuillersLouazaouen Michel - Meznoalet -

Commune de St-RenanGourmelon François - TregorffLesnevan - Keredec

Commune de PlouzanéGac Jean-Claude - Arc'heumHinare Alain - Pen ar C'hoatLars Yves - Prat LoasLouzaouen - KerversMoguer Richard - Le Moguer

élevage

porc

porc

porc

porc

porc

porc

porc

avicole - autorisé

- autorisé- autorisé

- autorisé- autorisé- déclaré- déclaré- autorisé

Les épandages agricoles autorisés couvrent environ 300 hectares et sont concentrés à Pont Corff surSt- Renan et au sud du bassin sur Plouzané (cf fig 10).


*-" 'Üf * v f tJ *\

ACTIVITES AGRICOLéchelle

Etang de Pontavennec (St Renan) Y

PLAN DEPANDAGE AUTORISEéchelle: 1/25000

Fig. n°


Commune de Guilers* Magueur Jean-Claude - Keraudren* Petton Claude

Commune de St-RenanGourmelon FrançoisLesvenan Gael

Commune de PlouzanéGac Jean-ClaudeGourmel Yves *Hindre AlainLars YvesLouzaoven AndréGaec Moguer

TregorffKeredec

ArheunKerarmerienPen ar c'hoatPrat LoasKerbersMoguer

Surface épandage

(en ha)

618

18,730

314765,828,92438

4.1.2. Secteur urbanisé

Les secteurs urbanisés de Guilers et Plouzané couvrent 9 % du bassin versant.

Les habitations sont rattachées au réseau d'assainissement collectif de Guilers ou de Plouzané.

4.1.3. Secteur industriel

Les installations industrielles implantées sur le bassin versant se situent dans le secteur nord sur lescommunes de Guilers et de St-Renan. Elles sont principalement regroupées le long de la D5, àKérébars, et sur les rives de l'Aber Ildut à Pont Corff en amont de l'étang de Pontaveimec.

Le secteur de Mespaol, sur le versant ouest de l'étang de Pontavennec, est depuis peu classé enzone Nai sur le P.O.S de St-Renan. Ce secteur à vocation industrielle probable n'est pas aménagé.

On dénombre une dizaine d'installations industrielles classées sur le bassin versant (cf. carte 1 1).

* plus en activité, les terres ont été reprises.



Commune de Guilers* Magueur Jean-Claude - Keraudren* Petton Claude

Commune de St-RenanGourmelon FrançoisLesvenan Gael

Commune de PlouzanéGac Jean-ClaudeGourmel Yves *Hindre AlainLars YvesLouzaoven AndréGaec Moguer

TregorffKeredec

ArheunKerarmerienPen ar c'hoatPrat LoasKerbersMoguer

Surface épandage

(en ha)

618

18,730

314765,828,92438

4.1.2. Secteur urbanisé

Les secteurs urbanisés de Guilers et Plouzané couvrent 9 % du bassin versant.

Les habitations sont rattachées au réseau d'assainissement collectif de Guilers ou de Plouzané.

4.1.3. Secteur industriel

Les installations industrielles implantées sur le bassin versant se situent dans le secteur nord sur lescommunes de Guilers et de St-Renan. Elles sont principalement regroupées le long de la D5, àKérébars, et sur les rives de l'Aber Ildut à Pont Corff en amont de l'étang de Pontaveimec.

Le secteur de Mespaol, sur le versant ouest de l'étang de Pontavennec, est depuis peu classé enzone Nai sur le P.O.S de St-Renan. Ce secteur à vocation industrielle probable n'est pas aménagé.

On dénombre une dizaine d'installations industrielles classées sur le bassin versant (cf. carte 1 1).

* plus en activité, les terres ont été reprises.


«»DECLAREES•AUTORISÉESQ I I DECLARES, HI AUTORISES

INSTALLATIONS CLASSEES AGRICOLES\ ADECLAREES

-\\ AUTORISEES

échelle: 1/25000


Sur la commune de St-Renan :

1. S.A. Ets Castel - Pont Corff - parcelle 168.

Il s'agit d'une installation autorisée (3 mai 1990) pour le dépôt de produits de préservation de boiset matériaux dérivé.

3 types de traitements y sont effectués :

- par trempage courtCapacité totale du dépôt 7 000 kg :- une cuve 5 000 1 (xylamon)- 2 000 kg en fûts (RA SILIT-VB)

- par immersionCapacités utiles des blocs :- 8 000 1 (xylamon)- 19 000 1 X 2 en alternance (RASILIT - UB)

- par autoclave, RASILIT-CL, quantité maximale 35 (XX) 1.

Cette entreprise d'importation et de négoce de bois en produit 30(X) à 4000 m3/an et compte16 salariés.

2. QUENA - Carrière de Tregorff

Cette installation industrielle est soumise à déclaration pour le dépôt et la carrière (arrêté du25.11.1986) de liquide inflammable de 2e catégorie comprenant : 1 cuve de G.O, de 2 500 1 et 2cuves de FOD de 5 000 1, soit

Documents

Etang Renan) - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-36966-FR.pdfRenan) H. Taibo S. Paradis (U.B.O.) juillet 1993 R 36 966 Bre 93-06 BRGM DIRECTION REGIONALE ATLANTIQUE Agence Bretagne