Etat des lieux du transport de marchandises et de la logistique en Martinique

Restitution aux acteurs économiques et institutionnels

11 mars 2015

Samarcande Transport-Logistique-Territoire 50-52 rue Edouard Pailleron 75019 Paris Tél : 01 53 19 81 02 – fax : 01 53 19 06 36 e-mail : samarcande@samarcande.fr site web : www.samarcande.fr

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Schéma général de l’étude

PHASE 1 : ETAT DES LIEUX

Contexte et système logistique - Contexte - Positionnement et caractérisation - Interfaces économiques - Système et flux de transport - Générateurs et interfaces spatiales

Analyse du transport de matériaux

- Analyse des travaux - Analyse des données - Entretiens - Pistes de réflexions et recommandations - Plan d’actions

Analyse de l’offre - Recensement - Transport terrestre - Transport maritime - Transport aérien - Logistique

Analyse de la demande

- Typologie - Analyse besoins - Enquête

PHASE 2 : PROSPECTIVE, SCENARIOS, PLAN D’ACTION

Diagnostic partagé

AFOM

Enjeux

Scénarios - Scénarios de contexte - Scénarios d’action

Plan d’actions - Orientations stratégiques - Pistes d’action

2

3

Un diagnostic logistique global avec une dimension systémique : toutes les interfaces de la logistique appréhendées (économie, flux et transport, aménagement, infrastructures, développement social, emploi, formation…)

Une dimension qui concerne tous les domaines liés à l’avenir de la Martinique

Plus de 100 acteurs martiniquais publics ou privés rencontrés, plus de 700 approchés

Une démarche qui a beaucoup mobilisé les corps économique et institutionnel martiniquais

De fortes attentes de débouchés concrets pour résoudre un certain nombre de questions clés posées à la Martinique

Une investigation sans précédent

1. Eléments de diagnostic

2. Démarche stratégique et scénarios

3. Le Plan d’actions

4

Système Logistique

martiniquais

Démographie

Production

Localisation géo-stratégique

Échanges transcontinentaux

Interne Externe

Logistique de distribution régionale

Logistique agricole et industrielle

Logistique régionale et

internationale

L’importance de l’économie des échanges

5

6

Une logistique des très grandes et des petites distances

7000 km

80 % des importations 45 % des exportations

60 km

• L’essentiel des échanges interrégionaux de marchandises se fait avec la France métropolitaine, la distance moyenne est donc au moins de 7 000 km (+ pré/post acheminements) • En France métropolitaine, la distance moyenne des transports interrégionaux est de 244 km

• L’exiguité de l’ île fait que les distances maximales de transport sont très courtes (Ste Anne-Le Prêcheur : 100 km) • 80 % de l’économie des échanges situés dans un périmètre de 10 km, ce qui induit des distances extrêmement courtes

7

La Martinique dans son environnement régional

• Une aire d’échanges privilégiée : les DFA (1 M hab) aux caractéristiques de marché communes • Une aire régionale voisine essentiellement insulaire : l’arc caribéen (20 M hab) • Une aire de proximité essentiellement Sud-américaine (Venezuela, Guyana, Surinam, Brésil, Colombie) + Cuba • Un bassin d’échanges : la mer des Caraïbes • Une perspective : de nouveaux courants d’échanges entre l’Asie, l’Amérique et l’Europe (élargissement du canal de Panama)

8

Une démographie stagnante et vieillissante

Une domination de la logistique de distribution

Prégnance de la logistique énergétique

Une logistique agricole décisive pour les produits export (banane)

Une logistique industrielle modeste mais décisive pour les filières existantes (IAA)

Des logistiques émergentes : reverse (déchets, recyclage), énergies renouvelables (biomasse)

Une faible pénétration du marché caribéen

Logistique inter-continentale : à l’écart des grands flux d’échanges

La demande logistique

Les activités de flux : 30 % de la VA, mais 50 % de l’emploi et 57 % des entreprises

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Générateurs de flux : localisation des sites industriels

Une hyperconcentration sur l’espace central

Robert : seule concentration significative hors centre (IAA et métallurgie)

Les autres territoires, des industries isolées (IAA)

Le Nord plus industrialisé que le Sud

10

L’analyse des flux de marchandises

• Une enquête auprès de 103 entreprises

• 3 sites sur 5 se situent dans une zone d’activité

• 57 % des entreprises externalisent leur transport (80

% en France métropolitaine

• Difficultés de circulation, notamment sur le secteur

centre imposant une organisation particulière

(horaires de livraison entraînant des problèmes de

performance)

• Les coûts liés au transport à l’import et à l’export sont

élevés

• Fort de France et Lamentin : 61 % des distributions

et 72 % des approvisionnements, 26 % des trafics

internes à l’ensemble FdF-Lamentin

• Près de 40 % des mouvements sont réalisés par des

véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes

Les carrières sont sous-estiméesLes carrières sont sous-estimées

Distributions

Approvisionnements

Une « industrie structurante » : l’énergie et en particulier le pétrole

Industries « loco-dépendantes », fondées sur la valorisation de ressources locales : rhum, produits agricoles valorisés, matériaux de construction

Industries « de consommation », fondées sur la consommation locale et très importatrices : IAA, BTP et produits pour la maison, automobile (réparation, services)

Industries « exo-dépendantes », dépendent des flux (appro et distribution) : aucune en Martinique

La logistique des filières

Industries

structurantes

Énergie

Industries loco-

dépendantes

Agriculture, rhum,

matériaux constr Industries de

consommation

IAA, BTP, auto

Industries exo-

dépendantes

aucune

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BTP en baisse (commande publique) : baisse de demande de transport

Filières de production très dépendantes de la grande distribution

Grande dépendance de la métropole qui agit sur les rythmes d’approvisionnement, sur les délais, sur les volumes et les couts de stockage

Surstockage avec commandes regroupées 2 à 3 fois par an

Systèmes logistiques internalisés et peu collaboratifs

Efforts nécessaires pour faire de la logistique une fonction stratégique

Structuration des services logistiques : recrutements jeunes diplômés

Une logique de massification des flux dans la grande distribution, avec un concours soutenu de grossistes.

Le port et l’accès au port , passage obligés, sont une contrainte forte

Le cout du fret maritime est un frein (quasi-monopole de CMA-CGM)

L’aide au fret initiée par le Conseil Régional : pas effets escomptés (procédures complexes, longues et lourdes, paiements trop tardifs..)

Les projets de développement limités par le foncier disponible

Croissance à l’export, moyennant des investissements financiers lourds

Fret inter-iles : offre insuffisante en régularité et volume

L’appontement du Robert : attentes importantes pour un véritable port 12

Synthèse filières

Les enjeux de l’externalisation de la logistique

13

Faiblesse de taille du marché et des

entreprises

Faiblesse volumes achetés, produits

distribués

Difficultés réaliser des économies

d’échelle

Pèse sur coûts logistiques

Nécessité de

massifier les flux

Mais induit des

stocks importants

Besoin d’excellence

logistique

Externalisation

logistique

Individualisme des

principaux acteurs

économiques

Vision étendue des

chaînes logistiques

pas généralisée

Mutualisation

Faible maturité

logistique

Compétitivité, Qds

Commissionnaires de

transport

Pure players

Filiales de chargeurs

Entreprises indépendantes

Geodis Wilson Log Services Frigodom

Schenker

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GPM, cœur du système logistique martiniquais

Des atouts naturels et techniques exceptionnels et des aménagements de grande qualité

Trafic déséquilibré et système régulé par la banane

Point de passage obligé assure la quasi-totalité des échanges extérieurs

Le port de Fort de France n’a pas le monopole du trafic : 77 % des trafics (100 % des conteneurs)

Son insuffisante fiabilité a longtemps affaibli le poids logistique de la Martinique, mais les trafics reprennent (+ 23 % en 2014)

Des relations inter-acteurs difficiles = Port otage du moindre conflit

Les enjeux de la mise en service des nouvelles écluses de Panama permettent un positionnement, raisonnable mais réel du GPMM sur les flux Sud-Caraïbes

Le port et les enjeux du transport maritime

Atouts Position géo Poids de l’export Profondeurs d’accès Qualité des investissements

Faiblesses Position périphérique Aménagements d’espaces à réaliser Le port : moyen de pression utilisé par tous

Opportunités Plaque tournante échanges européens Hub régional Petites Antilles

Menaces Développement des ports concurrents Feederisation à partir d’autre hub caribéen

Transport routier de marchandises : un système complexe techniquement et socialement

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Multiplicité et incomplétude des données : Quels trafics ? Où ? Liés à quelles activités ? Quel parc, pour quels usages ? Une absence d’information très préjudiciable à l’établissement d’un état des lieux partagé

Les enjeux où nécessité d’action sans avoir de données précises dans contexte de relations sociales complexes

L’importance du compte propre (notamment pour le BTP) n’est pas une spécificité martiniquaise

Importance des VUL TRM : potentiel fermé, surcapacité une fatalité ?

Économie ilienne, peu possibilités diversification, faible contractualisation, congestion, parc peu polyvalent

Les enjeux sociaux du TRM : la cessation d’activité Pas d’accès aux données financières brutes, pas de

possibilités de croisement des enjeux Vieillissement des transporteurs et cotisations

insuffisantes pour une retraite à taux plein, Difficultés économiques menaçant la pérennité des

entreprises, paperasserie, dépendance des groupes, scepticisme sur solutions

TRM : synthèse des enjeux

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Une nécessité de sérier les problèmes D’en avoir une vision systémique … Sans chercher à les lier mécaniquement

Des dirigeants d’entreprises de transport âgés qui n’ont pas suffisamment cotisé (21 % + de 63 ans, 7 % + de 70 ans)

Un enjeu social de court terme

Développement du maritime pour les matériaux de Saint Pierre Plus largement développement du maritime intra-Martinique et en relation avec le maritime longue distance

Un enjeu environnemental de moyen terme, à inscrire dans un projet global

Réguler l’entrée sur le marché du transport sur un territoire exigu à faible opportunités de diversification de la demande

Un enjeu de long terme

Le calcul mécanique d’une sur-capacité, certes admise par tous, ne doit pas être le paramètre qui donne du sens à l’ensemble de ces enjeux

Emploi, formation, recherche

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L’emploi logistique et transport, un niveau plus faible que la moyenne nationale

o 600 entreprises au registre

marchandises/commissionnaires

o 6919 emplois salariés branche transport et logistique : 5,6

% des emplois, inférieur à 7,4 % de la moyenne nationale

o Légère baisse depuis 2009 comme le nombre total d’actif

Des besoins d’emploi de plus en plus qualifié

o Branche à faible niveau de qualification

o Evolution vers des emplois plus qualifiés chez les

transitaires

o Forte demande de formation en compétences logistiques

o Forte demande de conceptualisation logistique des

problématiques internes

o Demande de formation aux spécificités insulaires et du

bassin caribéen de la Logistique

o Demandes d’aide à l’ouverture de lignes d’échanges sur le

bassin caribéen

La formation et la recherche : une offre incomplète

La logistique et le transport de marchandises, l’appareil digestif du territoire

Aéroport

PORT

IMPORT

EXPORT

Polaristion

touristique,

plaisance

Enjeux énergie et

environnement

Dépendance du

Centre pour nourrir

la périphérie Polarisation

embryonnaire au

Robert

Dynamique

démographique et vide

économique du Sud

Recul démographique

et faiblesse

économique du Nord

Le port, point

unique d’entrée

et de sortie

Hyperconcentration et

saturation du centre

18

19

Logistique & production indissociables

Une logistique interne liée à la consommation

et aux importations

Pratiques nouvelles et innovation logistique

Contraintes externes Système de production

Globalisation Crise

Economie locale Réseaux Acteurs

Low cost

Compétition

externe

Délocalisations

Savoir-faire

Localisation

Coopération

Gouvernance

Outils

Transport multimodal

Nouvelles interfaces physiques

Excellence logistique des firmes

Optimisation locale,

mutualisation

Nouvelles filières

Logistique : activité

spécifique et levier

pour le système

économique régional

Des logistiques diversifiées

et des compétences

Logistique caribéenne

L’activité économique et le fonctionnement du territoire dépendent d’une logistique efficace

20

Merci pour votre attention pour cette restitution du diagnostic

Questions, réponses, échanges, débat autour du diagnostic

21

1. Eléments de diagnostic

2. Démarche stratégique et scénarios

3. Le Plan d’actions

22

La démarche stratégique

Axes stratégiques Actions Scénario d’action :

« Développement raisonné péyi »

Scénario de contexte

Enjeux

Diagnostic

Projets

23

26 projets identifiés

Efficacité transport

Volume transport

Mondialisation asymétrique

Décroissance choisie

Fil de l’eau

Nouvelles glorieuses

Développement durable

Plus de transport, dégradation des conditions de vie

Moins de transport, révolution des conditions vie

Plafonnement du transport,

stagnation des conditions de vie

Plus de transport, progression des

conditions de vie

Moins de transport, mutation des

conditions de vie

-

-

+

+

24

5 scénarios pour le transport et la logistique à l’horizon 2040

Développement raisonné péyi

25

2015-2020 Gérer le fil de l’eau

Entamer une mutation

éco-logistique de la

Martinique dans un

contexte d’incertitude et

de faible croissance

Forger les outils pour

préparer une nouvelle

dynamique économique

et sociétale

2020-2040

Entamer une nouvelle

ère : le développement

raisonné péyi fondé sur

une meilleure articulation

de la relation avec la

métropole et l’ouverture

caribéenne

Faire du développement

durable l’axe structurant

de la dynamique de

croissance locale

Ruptures globales

économiques, énergétiques,

écologiques, sociétales et

sociales

Une stratégie en deux temps

1. Promouvoir la logistique comme levier et accélérateur du développement des filières industrielles et commerciales de la Martinique

2. Développer de nouvelles filières éco-logistiques pour conforter un développement plus autonome

3. Mettre en place le hub euro-caribéen

4. Faire de la zone portuaire un pôle de développement intégré générateur de valeur et moteur d’une nouvelle économie

5. Développer le transport multimodal local terrestre-maritime

6. Moderniser le TRM, notamment le transport de matériaux

7. Promouvoir un aménagement logistique structuré et novateur permettant le désaturation du centre de la Martinique

8. Faire de la recherche, de l’innovation et de la formation un pilier de l’excellence logistique martiniquaise

26

Les 8 axes stratégiques

2014 2020 2030

27

Les 13 actions

Action N°1 : Mettre en place une logistique mutualisée performante pour les IAA

Action N°2 : Rationaliser et mutualiser la logistique pour une distribution plus équitable et plus durable

Action N°3 : Optimiser la logistique pour une politique énergétique autonome

Action N°4 : Développer la supply chain pour l’économie circulaire et le recyclage

Action N°5 : Réseau de PF logistiques multimodales

Action N°6 : Mettre en place une plate-forme logistique pour un hub euro-caribéen

Action N°7 : Développer le port du Robert

Action N°8 : Mettre en place une liaison de cabotage maritime intra-martiniquaise avec 5 PF multimodales

Action N°9 : Mettre en place l’AOT pour les marchandises

Action N°10 : Réaliser un programme d’optimisation de la construction et de la logistique des matériaux

Action N°11 : Créer trois pôles logistiques multimodaux d’équilibre (Nord Caraïbe, Nord Atlantique, Sud)

Action N°12 : Optimiser les fonctions logistiques pour désaturer le Centre de la Martinique

Action N°13 : Créer un Pôle d’excellence de formation et recherche transport et logistique pour la Martinique et la Caraïbe

8 axes, 13 actions

1. Logistique levier

dev. indus et

commercial

2. Dev. nvelles

filières

éco-logistiques

3. Hub franco-

caribéen

4. Zone portuaire

pôle dev. moteur

nvelle économie

5. Dev.

multimodalité

terrestre maritime

6. Modernisation

TRM et matériaux

7. Aménagement

log désaturation

centre

8. Recherche,

innovation,

formation

Action 2 : rationaliser et mutualiser la logistique pour

une distribution plus équitable et plus durable

Action 5 : développer la logistique export des services et équipements

urbains et environnementaux

Action 13 : faire de la recherche, de l’innovation et de la formation un pilier de l’excellence logistique

Action 1 : mettre en place une logistique mutualisée pour les

IAA

Action 3 : optimiser la logistique pour une politique énergétique autonome

Action 4 : développer la supply chain de l’économie circulaire et

du recyclage

Action 6 : mettre en place une PF logistique pour un hub caribéen

Action 7 : développer le port du Robert

Action 8 : mettre en place une liaison de cabotage maritime intra-

martiniquaise avec 5 PF multimodales

Action 9 : mettre en place l’AOT pour les marchandises

Action 10 : réaliser un programme d’optimisation de la construction et

de la logistique des matériaux

Action 11 : créer 3 pôles logistiques multimodaux d’équilibre (Nord Caraïbe, Nord

Atlantique, Sud)

Action 12 : optimiser les fonctions logistiques pour désaturer le centre de

la Martinique

Action 12 : optimiser les fonctions logistiques pour désaturer le centre de

la Martinique

Action 10 : réaliser un programme d’optimisation de la construction et

de la logistique des matériaux

27

29

1. Eléments de diagnostic

2. Démarche stratégique et scénarios

3. Le Plan d’actions

Axe 1 : promouvoir la logistique comme levier et accélérateur du développement des filières industrielles et commerciales de la Martinique

Action N°2 : Construction de chaines logistiques équitables et durables, favorisant les pratiques collaboratives, la mutualisation des flux, l’adoption de normes HQE, la valorisation des déchets…

Action N°1 : Mise en place de solutions de logistique mutualisée dans le secteur de l’IAA, à l’import comme à l’export, avec l’aide d’Inovagro

Action N°10 : Réalisation d’un programme d’optimisation de la construction et de la logistique des matériaux, agissant sur la régulation, le rééquilibrage des relations entre les acteurs, la mise en place de leviers normatifs et réglementaires et de nouvelles solutions modales

29

Axe 2 : développer de nouvelles filières éco-logistiques pour conforter un développement plus autonome

Action N°3 : Mise en place d’une logistique maritime et terrestre optimisée et mutualisée pour l’approvisionnement des centrales électriques martiniquaises, dans le cadre de la mise en place d’une politique énergétique autonome

Action N°4 : Développement de la supply chain de l’économie circulaire et du recyclage, amélioration de l’organisation des collectes et du groupage des déchets et valorisation locale à l’échelle de la Caraïbe

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Axe 3 : mettre en place un hub euro-caribéen

Action N°5 : Développement d’une logistique export de services et d’équipements urbains et environnementaux dans la Caraïbe, valorisant les compétences intellectuelles et techniques martiniquaises dans le domaine des « industries systémiques (énergie, eau, environnement, BTP, télécom…)

Action N°6 : Mise en place d’une plate-forme logistique portuaire mutualisée pour l’espace caribéen (hub euro-caribéen), assurant l’interface flux maritime – flux terrestres, à l’usage des acteurs désireux d’optimiser leur logistique import et export

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Axe 4 : faire de la zone portuaire un pôle de développement intégré générateur de valeur et moteur d’une nouvelle économie

Action N°5 : Développement d’une logistique export de services et d’équipements urbains et environnementaux dans la Caraïbe, valorisant les compétences intellectuelles et techniques martiniquaises dans le domaine des « industries systémiques (énergie, eau, environnement, BTP, télécom…)

Action N°6 : Mise en place d’une plate-forme logistique portuaire mutualisée pour l’espace caribéen (hub euro-caribéen), assurant l’interface flux maritime – flux terrestres, à l’usage des acteurs désireux d’optimiser leur logistique import et export

Action N°12 : Optimisation accélérée de l’aménagement des ZA (création de zones logistiques, requalification de zones existantes) et de leurs accès routiers afin de désaturer l’espace central martiniquais

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Axe 5 : développer le transport mutimodal local terrestre-maritime

Action N°7 : Développer le port du Robert, en tant que pôle multimodal mer route de la façade atlantique, permettant l’accueil de navettes maritimes intra-martiniquaises et d’une zone logistique plate-forme portuaire complète

Action N°8 : Mettre en place une liaison

de cabotage maritime intra-martiniquaise,

avec 5 plates-formes multimodales, et

développer des pôles logistiques autour

de ces terminaux, permettant la création

de nouvelles polarisations logistiques pour

déconcentrer le centre martiniquais

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Axe 6 : moderniser le TRM, notamment le transport de matériaux

Action N°9 : Mise en place d’une Autorité Organisatrice des Transports (AOT) permettant d’adapter et de régulariser le Transport Routier de Marchandises (TRM), d’aider à la recherche d’autres solutions modales pertinentes, l’élaboration et l’application du contrat de progrès et plus globalement une prise en compte du rôle de la « filière » comme élément d’une stratégie de développement économique de la Martinique

Action N°10 : Réalisation d’un programme d’optimisation de la construction et de la logistique des matériaux, agissant sur la régulation, le rééquilibrage des relations entre les acteurs, la mise en place de leviers normatifs et réglementaires et de nouvelles solutions modales

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Axe 7 : promouvoir un aménagement logistique structuré et novateur, permettant la désaturation du centre de la Martinique

Action N°11 : Création de 3 pôles multimodaux d’équilibre (Nord Caraïbe, Nord Atlantique, Sud), de déconcentration des fonctions logistiques, pérennisation de ces pôles par le développement d’opérations logistiques (stockage, empotage / dépotage…) afin de rééquilibrer la Martinique hors de son espace central

Action N°12 : Optimisation accélérée de l’aménagement des ZA (création de zone logistique, requalification de zones existantes) et de leurs accès routiers afin de désaturer l’espace central martiniquais

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Axe 8 : faire de la recherche, de l’innovation et de la formation un pilier de l’excellence logistique martiniquaise

Action N°13 : Faire de la recherche, de l’innovation et de la formation un des piliers de l’excellence logistique martiniquaise, en s’appuyant sur les principaux acteurs de la formation en Martinique, en favorisant la collaboration avec les autres structures de l’espace caribéen et le renforcement avec le secteur privé

36

37

Classification thématique et temporelle des actions

Action 1 : logistique mutualisée pour les IAA

2014 2020 2030

Action 2 : une distribution plus équitable et plus

durable

Action 4 : supply chain de l’économie et du recyclage

Action 10 : optimisation de la construction et des

matériaux

Action 3 : une politique énergétique autonome

Action 12 : désaturer le centre

Action 5 : logistique export des services et

équipements urbains

Action 6 : PF logistique pour un hub caribéen

Action 7 : développer le port du Robert

Action 8 : liaison de cabotage maritime avec 5

PF multimodales

Action 9 : AOT pour les marchandises

Action 11 : 3 pôles logistiques multimodaux

Action 13 : recherche, innovation, formation

Logistique

Éco-logistique

Hub franco-caribéen

Zone portuaire

Multimodalité

TRM mat.

Aménagement

Recherche

Interactions majeures

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Synthèse spatialisée des axes stratégiques

40

Merci pour votre attention

Questions, réponses, échanges, débat autour des conclusions de l’étude