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Etude expérimentale de l’érosion de contactau sein des digues
Rémi BEGUINDoctorant en 2ème année de thèse
LTHE, Saint Martin d’Hères, le 11 mars 2010
Directeurs de thèse :
Yves-Henri FAURE ( Equipe TRANSPORE- LTHE )Pierre PHILIPPE ( Cemagref Aix en Provence )
Encadrement EDF : Jean-Robert COURIVAUD
2
2
Érosion de contact : – Érosion interne à l’interface entre deux couches de sol de
granulométries différentes en présence d’un écoulement d’eau
Contexte et localisation possibles :
Critère de filtre géométrique non respecté
Introduction
3
3 Plan
Introduction
1. Échelle intermédiaire : Lois d’érosion et caractérisation des sols
2. Échelle microscopique : Écoulement à l’interface (fin 2009)
3. Grande échelle : Comportement d’un ouvrage (2010)
Conclusion
4
4 Dispositif expérimental
Dimensions de la cellule : 30x70x25 cmCharge constante : ~2mDébit maximum : 1.4l/s
5
5
Cellule
Bac à niveauconstant
Pompe
Turbidimètre
DébitmètreAcquisition
Mise en pressionde la vessie
6
6
Brauns (1985),
Wörman (1992),
Van Der Meulen (1984),
De Graauw (1983)
Sols testés, littérature
Sols fins :
Sols grossiers :
B1 : Argile (Illite)B2 : Limon d’OrlyB3, B5 : Mélanges de sable et de 20% et 10% d’IlliteB4 : Sablon de l’IsèreB6: Mélange de sable et de 25% de SablonB7 : Sable de Fontainebleau (NE34)
C1 à C4 : Graviers de 2 à 15mm
7
7 Observations
Sens de l’écoulement
Vitesse = 2,4cm/s
T=20min
T=50min
T=0min
8
8
u (c
m/s
)
Érosion transitoire, brefs pics de turbidité
Résultat expérimental typique
Vitesse critique, définie par une turbidité non nulle après
30min de palier
Érosion importante, modification de la géométrie de l’interface
9
9
Observations :
- Transport par charriage sur une épaisseur de grain grossier
- Transport en suspension dans toute la couche de sol grossier
Processus d’érosion de contact
Érosion de surface particulière
Seuil d’initiation de l’érosion ?Cinétique de l’érosion ?
10
10 Seuil d’érosion en fonction de la granulométrie du sol fin
+
−=
²17.0
HH
w
wscr d
gdnu βρρρ
Guidoux et al, 2010
Gravier d50=20mm
11
11 Seuil d’érosion en fonction du D50 du gravier
- Peu dépendant de la granulométrie du gravier- Régime de Forchheimer
12
12
Sablon de l’Isère :
Limon d’Orly :
>−
=sinon0si)( cCerk ττττ
ε
3
1
k 2.10 /c
er
Pas m
τ−
≈
≈
Argiles :Matériau cohésif
Sables :Matériau non-cohésif
Limons
Le détachement contrôle le processus
Modèles semi-empiriques basés sur le nombre de Shields, modèles
diphasiques…
La capacité de transport contrôle le processus
4
15
k 3.10 /c
er
Pas m
τ−
≈
≈
Exemples…
d
Adaptation de modèles d’érosion…
Sollicitation hydraulique sur le sol fin ?...
13
13 Spécificités de l’érosion de contact
Effondrement du gravier :
Configuration sol fin sur sol grossier :Rôle inversé de la gravité
Apparition de cavités :Initiation d’un renard ?
Tri granulométrique observé :
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14 Evolution dans le temps : sols à granulométrie étendue
Sol naturel à granulométrie étendue :
Pavage de surface qui ralentit l’érosion
15
15 Plan
Introduction
1. Échelle intermédiaire : Lois d’érosion et caractérisation des sols
2. Échelle microscopique : Écoulement à l’interface (fin 2009)
3. Grande échelle : Comportement d’un ouvrage (2010)
Conclusion
16
16
Objectifs :
Caractériser la sollicitation hydraulique sur le sol fin
– Profil de vitesse à l’interface entre deux milieux poreux– Variabilité– Dépendance aux conditions géométriques ( Diamètres ? )
Étude à échelle micro de l’érosion de contact
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17 Banc d’essais
Pompe à engrenage : Débit constant
Nappe laser
Cellule de 8x8x40cm
Billes de borosilicate
18
18 Milieu iso-indice
Ajuster l’indice de réfraction des deux milieux pour éviter la diffraction (Loi de Descartes)
n1 # n2
n1 = n2
Billes de verre n1=1,5Eau n2=1
Billes de verre borosilicate n1=1,414Huiles minérales n2=1,414
19
19 Particle Image Velocimetry
Image brute
50 im/sec500 images1024x1024
?
20
20 Champ de vitesse
21
21 Résultats : Profils de vitesse et de porosité
Variabilité spatiale importante
Corrélation porosité / Vitesse
22
22 Distributions de vitesse :
Vitesses verticalesVitesses horizontales
Données d’entrée pour un modèle d’érosion ?
xx ττ ˆ
Contrainte de cisaillement
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23 Modélisation de l’érosion de contact pour un sol cohésif
Sollicitation
Résistance du sol
On suppose une loi d’érosion locale de la forme :
On utilise la distribution de contrainte comme entrée : >−
=otherwise0if)( cCerk ττττ
ε
τ
ε Loi localeLoi globale
Possibilité d’enrichissement du modèle avec- une distribution de résistance- évolution de la résistance au cours de l’érosion
Résistance du sol
Sollicitation
Temps
ε
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24 Plan
Introduction
1. Échelle intermédiaire : Lois d’érosion et caractérisation des sols
2. Échelle microscopique : Écoulement à l’interface (fin 2009)
3. Grande échelle : Comportement d’un ouvrage (2010)
Conclusion
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25 Essais à grande échelle à la CNR (Lyon)
Gravier (20cm)
Limon compacté
2m
~ 8mLargeur : 3-4m
Instrumentation : - Topographie- Turbidité- Débit
Echantillonage
13
Recharge pour la stabilité
26
26
Conclusions :
Observation et identification des mécanismes liés à l’érosion de contact
Adaptation de modèles classiques d’érosion de surface
Caractérisation de l’écoulement moyen à l’interface mais aussi de sa variabilité
Perspectives :
Modélisation statistique du phénomène
Evolution dans le temps de l’érosion
Validation à grande échelle à la CNR à partir de mai 2010
Communications :
Article sous presse dans «Journal of Geotechnical and GeoenvironmentalEngineering »Communications orales : European Work Group on Internal Erosion 2009, Congrès Français de Mécanique 2009, Comité Français de Mécanique des sols
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