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Étude financière

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Text of Étude financière

  • 03 Prambule05 Le client, la banque et la toile06 Principaux enseignements12 LInternet comme canal dinformation du client20 LInternet comme canal de vente de produits financiers28 Typologie des consommateurs internautes32 Annexes35 Contacts

    Sommaire

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  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    3

    Prambule Chaque anne, depuis 1999, Capgemini Consulting, lEfma,Microsoft et Novamtrie tudient limpact des technologies delinformation et de la communication dans le secteur bancaire. Ldition 2006, mene en partenariat avec le Crdit Agricole, tablitun diagnostic complet de lincidence de lInternet sur le comportementdachat des consommateurs de services financiers. Objectif ? Mieuxconnatre les attentes des clients et mieux valuer les impacts del'Internet sur le dveloppement du multicanal pour les banques.Points de vue croiss, angles varis. Afin doffrir le tableau le plus justeet le plus complet, trente dirigeants de banques europennes ont tinterrogs en juin et juillet 2006. Paralllement, 4 020 utilisateurseuropens de services financiers en ligne ont t interviews sur lesmmes thmes en France, en Italie, au Royaume-Uni et en Sude.Ltude confronte lanalyse et lanticipation des banquiers aucomportement, la satisfaction et aux attentes de leurs clients.Parti pris. Les consommateurs interviews sont tous des utilisateursoccasionnels ou frquents des services financiers sur lInternet. Lechoix de cet chantillon spcifique, compos de clients bancairesavertis, offrant une vision prospective, relve dun parti pris fort deltude. Trois considrations principales lont motiv : chaque banquier interrog reconnat que lInternet sest

    dfinitivement implant dans le modle oprationnel bancaire ; ilest donc logique de se tourner vers ceux qui en ont un usageoccasionnel ou rgulier ;

    lchantillon des clients interrogs, cible privilgie des banques,constitue galement une population pertinente pour analyser lestendances actuelles en matire de consommation de servicesfinanciers en ligne et dceler les comportements de demain ;

    cest naturellement au sein de cet cosystme de clientle quesont organises les oprations marketing sur lInternet.

    Dvoile au Pavillon Ledoyen, Paris, le 8 novembre 2006 et Lisbonne lors de la confrence Efma du 11 dcembre 2006, laprsente tude a suscit un vif intrt de la part des dirigeantsbancaires et trouv un fort cho dans la presse. Et cela na riendtonnant ! Le sujet nest-il pas au cur des proccupations desprofessionnels et des consommateurs ?

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  • Efma16, rue dAguesseau75008. Paris

    Tel.: +33 1 47 42 52 72Fax: +33 1 47 42 56 76

    www.efma.com

    Novamtrie33,rue Galile75016. Paris

    Tl.: +33 1 44 43 54 45Fax: +33 1 45 77 38 28

    www.novametrie.com

    Microsoft France18, avenue du Qubec91957. Courtabuf 1 cdexTl.: 0825 827 829 ** 0,15 par minute

    www.microsoft.com/france/servicesfinanciers

    Capgemini ConsultingCur Dfense - Tour A110, esplanade du gnral de Gaulle92931 Paris - La Dfense CedexTel. : +33 1 49 67 30 00

    www.fr.capgemini.com/conseil

    Fdration nationaledu Crdit Agricole48, rue La Botie75008. ParisTl. : +33 1 49 53 43 65

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  • 5Le client, la banqueet la toile

    Vu densemble, le commerce lectronique connat un trs bonniveau de progression, confort par plusieurs relais decroissance : lmergence de concepts innovants sur la toile, ledveloppement soutenu de lachat en ligne sur des familles deproduits jusque-l marginalement reprsentes et, bien sr,lapparition de nouveaux profils de consommateurs. Dans ce contexte gnral, comment volue le-commerce bancaire ?Quelle est sa progression en Europe et y est-elle uniforme ? Quelssont ses freins, ses atouts et ses perspectives ? Cest ce qua vouluapprofondir notre tude, en centrant sa septime dition sur limpactde lInternet sur le comportement dachat de services financiers .Quatre constats dominent, riches denseignements pourlavenir proche. Dune part, lInternet exerce sur linnovation bancaire un effet de levierdont la nature est envisage avec une maturit diverse. Outilstratgique pour les banques sudoises et britanniques, le web restesurtout un levier de productivit et de performance interne du ctdes Franais et des Italiens. Dautre part, mieux inform grce au web financier, le client devenuexpert attend de sa banque un conseil pointu et une relation pluspersonnalise. LInternet lui sert galement grer sa banque auquotidien mais encore peu souscrire des produits financiers. Car sila demande existe partout, loffre ne suit pas toujoursLanalyse des potentialits de lachat en ligne souligne ce dcalage,prononc en France et en Italie, entre la vision des banques et lesattentes des clients. Souhaitant une volution vers le modle dessites de-commerce, la moiti des internautes interrogs effectueraientvolontiers leurs achats bancaires sur le web lhorizon 2010, quandles banques nentrevoient, moyen terme, quune pntration de10 % de la vente sur ce canal. De faon globale, le client semble donc avoir adopt la toile plus viteque son banquier ! Il prsente cependant des profils varis, plus oumoins matures et souvent lis sa culture scandinave, anglo-saxonneou latine. Preuve, une nouvelle fois, que le dveloppement du servicefinancier en ligne passe par une approche segmente et diversifiepar pays, par tablissement et type de clientle.

    L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

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  • 6Principaux enseignements LInternet : levier stratgique, levier de performancemarketing ou levier de performance interne ?LInternet exerce sans conteste un effet de levier sur linnovationbancaire. Mais la porte et la nature mme de cet effet sontenvisags diffremment au fil du temps et dun pays lautre.Question de maturit, de culture ?

    Le rgulateur europen va faire tomber les barrires entre lestats de lEurope financire. Ds lors, les nouveaux acteurs

    entreront plus facilement et lInternet prendra toute sadimension de levier de conqute.

    Alain Bellaiche, directeur du fonctionnement et des technologies,Fdration Nationale du Crdit Agricole.

    En 2004, les dirigeants associaient les technologies lInternet desoutils de performance marketing en Italie, des leviers stratgiquesau Royaume-Uni et des outils de comptitivit et de performanceinterne en France. Les pays scandinaves, quant eux, constituaientdj un laboratoire danalyse en utilisant le web dans toutesses dimensions. En 2006, le panorama a volu, tout en perptuant les mmesdiffrences culturelles. Les dirigeants scandinaves et anglaiscontinuent de voir dans les technologies de lInternet un levierstratgique pesant sur les rgles du jeu concurrentiel et les businessmodels. linverse, les dirigeants franais et italiens restent dans unschma o lInternet est envisag comme un levier de productivit etun levier de performance pour le marketing oprationnel.

    Pour un tiers desclients, lInternettransforme larelation avec leconseiller.

    Figu

    re 1

    2004 2006

    FranceFrance

    Scandinavie

    Italie

    LEVIER STRATGIQUEimpact sur le jeu concurrentiel

    et le business model

    LEVIER DE COMPTITIVITET PERFORMANCE INTERNE

    Vecteur de diminution de cots

    LEVIER DE COMPTITIVITET PERFORMANCE INTERNE

    Vecteur de diminution de cots

    LEVIER DE PERFORMANCE MARKETINGET DE RELATION CLIENTvolution des pratiquesde marketing oprationel

    LEVIER DE PERFORMANCE MARKETINGET DE RELATION CLIENTvolution des pratiquesde marketing oprationel

    Italie

    Scandinavie

    LEVIER STRATGIQUEimpact sur le jeu concurrentiel

    et le business model

    Royaume-Uni

    Royaume-Uni

    Source Novamtrie

    Apport des technologies de lInternet

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  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    7

    Le nouveau paradigme du client expert et la ncessaireredfinition de la relation clientLInternet est un outil largement plbiscit par les clients : en premierlieu pour sinformer, ensuite pour grer la banque au quotidienet, enfin, dans une moindre mesure, pour souscrire desproduits financiers. Plus des trois quarts des clients grent leur banque au quotidien parlInternet. Moins dun quart, en revanche, grent leurs produitsdinvestissement, leurs assurances et leurs crdits par lInternet. Pources trois produits, les Sudois se distinguent avec 30 % desrpondants qui dclarent grer en ligne, contre 20 % seulement dansles autres pays. Lcart rvlerait-il un problme doffre ? Car si lademande semble bien merger dans chaque pays, loffre en revanchenest pas toujours au rendez-vous.Pour plus de la moiti des dirigeants, lutilisateur du web financier semue en un client expert. Ce client se prsente dsormais en agenceen possession dinformations multiples. De mme, pour un tiers des clients, le web transforme la relation avecle conseiller. Lexpertise du client instaure en effet un nouvel quilibredans la relation commerciale avec la banque et repositionne les rlesde chacune des parties. Linternaute dcrit ce changement commele passage dune relation subie et oblige une relation choisie. Ilexprime de nouvelles attentes spcifiques dans son rapport labanque et souhaite trouver un interlocuteur pdagogue, humain,proche de lui, mme de lui fournir des conseils aviss et objectifset de jouer le rle de relais dinformation.

    Informer

    Crdits (crdits consommation, crdits immobilier)

    Produits d'investissement (actions, obligations, SICAV)

    Assurance (automobile, habitation, sant et vie)

    pargne (livrets, compte pargne, plan d'pargne logement)

    Banque au quotidien (compte courant, carte bancaire)

    Crdits

    Pdts d'invest.

    Assurance

    pargne

    Banque au quotidien

    Souscrire Grer

    80% 10 %19%

    80% 13 % 22%

    73% 20 % 24%

    60% 11 % 48%

    45% 16 % 76%

    Parmi les services financiers suivants, quel est celui pour lequel vous utilisez l'Internetpour vous informer, pour souscrire et pour grer vos oprations courantes?

    Figu

    re 2

    Source Novamtrie

    >>>

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  • La demande en matire desouscription en ligne estrelle sur tous les types deproduits.Un tiers des internautes se dclareprt effectuer ses achats deproduits financiers et bancaires enligne. lhorizon 2010, ces clientspensent mme effectuer prs de lamoiti de leurs achats bancairessur le web.

    8

    Les clients cherchent sur le web des rponses plusperformantes que celles quils trouvent traditionnellement

    dans leur rseau. Quand ils arrivent en agence, ilssont beaucoup mieux informs quauparavant. Les conseillers

    doivent donc monter en comptence pour rpondre auxclients qui posent de nouvelles questions, qui connaissent

    mieux leurs droits et les tarifs des concurrents.

    Jean-Philippe Bolle, directeur des tudes, Boursorama

    Dans la plupart des tats-majors bancaires, les rseaux vont devoirsadapter cette nouvelle donne. Pour lemporter, les banques auront largir leurs comptences en innovant et en dveloppant leurcapacit dexpertise.

    Pour les clients qui ont grandi avec lInternetet les nouvelles technologies, nous avons tout un savoir-faire mettre en uvre. Cest lenjeu de la relation de demain.

    Hughes Brasseur, directeur du march des particuliers,Crdit Agricole SA

    Le dcalage entre loffre des banquiers et la demandedes clientsLtude a crois les points de vue des dirigeants et des clients sur lespotentialits de lachat en ligne produit par produit. Dune maniregnrale, la demande en matire de souscription en ligne est relleet cela sur tous les types de produits. Un tiers des internautes sedclare en effet prt effectuer ses achats de produits financiers etbancaires en ligne. lhorizon 2010, ces clients pensent mmeeffectuer prs de la moiti de leurs achats bancaires sur le web.

    Il y a trois ans, jai lanc un appel doffre pour crer BoursoramaVie. Autour de moi, on disait que lassurance vie ne pouvait pas sevendre sur lInternet... Un demi milliard de capitaux plus tard, je

    suis votre disposition pour rpondre aux questions !

    Jean-Philippe Bolle, directeur des tudes, Boursorama

    Pourtant, du ct des dirigeants, on nentrevoit moyen terme quunepntration avoisinant les 10 % de la vente sur lInternet. Mais tousne font pas les mmes prvisions. Banquiers franais et italiensparient peu sur lachat en ligne. linverse, leurs homologues sudoiset britanniques semblent dj entrs de plain-pied dans la rvolutionde la vente en ligne de produits financiers. Ainsi, ct client,lattractivit de la souscription dun crdit immobilier se situe, lhorizon 2010, 36 % pour la France et 49 % pour la Sude. Or,selon les dirigeants franais, la vente en ligne de crdits immobiliersreprsentera 2 % du march en 2010, contre 50 % pour lesdirigeants sudois.

    >>>

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:31 Page 8

  • 9L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    La ralit dpasse souvent les pronostics. Qui, par exemple, auraitpu prvoir que lassurance-vie pourrait se vendre sur lInternet ?

    Alain Bellaiche, directeur du fonctionnement et des technologies,Fdration Nationale du Crdit Agricole

    Dune faon gnrale, le dcalage entre la demande des clients et lavision des dirigeants bancaires est particulirement prononc en Franceet en Italie. Consommateurs franais et italiens expriment en effet defortes attentes pour que le march bancaire volue vers le modle dessites web de-commerce. Mais les marchs bancaires de ces deuxpays, plus traditionnels que leurs voisins britanniques et sudois, nesemblent pas encore avoir pris en compte ces attentes leur justemesure dans leur stratgie de dveloppement. Notons que lanalyse structurelle de loffre, pays par pays, fera lobjetdun diagnostic dtaill dans ldition 2007 de ltude. >>>

    Figu

    re 3

    Divergences dopinion

    Ven

    tes

    en lig

    ne

    atte

    nd

    ues

    en

    201

    0 su

    rle

    to

    tal d

    es v

    ente

    s

    Attractivit de la souscription en ligne

    100%

    100%

    Vis

    ion

    ban

    qu

    e

    Vision client

    Produits d'pargne financire

    Cartes bancaires Produits d'pargne courante

    Crdit consommation

    Crdit immobilierOuverture de compte

    Ven

    tes

    en lig

    ne

    atte

    nd

    ues

    en

    201

    0 su

    rle

    to

    tal d

    es v

    ente

    s

    Attractivit de la souscription en ligne

    100%

    100%

    Vis

    ion

    ban

    qu

    e

    Vision clients

    Produits d'pargne financire

    Cartes bancairesProduits d'pargne courante

    Crdit consommation

    Crdit immobilier

    Ouverture de compte

    Royaume-Uni Scandinavie

    Ven

    tes

    en lig

    ne

    atte

    nd

    ues

    en

    201

    0 su

    rle

    to

    tal d

    es v

    ente

    s

    Attractivit de la souscription en ligne

    100%

    Vis

    ion

    ban

    qu

    e

    Vision clients

    Produits d'pargne financire

    Cartes bancairesProduits d'pargnecourante

    Crdit consommation

    Crdit immobilierOuverture de compte

    Italie

    100%

    Ven

    tes

    en lig

    ne

    atte

    nd

    ues

    en

    201

    0 su

    rle

    to

    tal d

    es v

    ente

    s

    Attractivit de la souscription en ligne

    100%

    Vis

    ion

    ban

    qu

    e

    Vision clients

    Produits d'pargne financire

    Cartes bancaires Produits d'pargnecourante

    Crdit consommation

    Crditimmobilier Ouverture de compte

    France

    100%

    Source Novamtrie

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  • >>>

    10

    Lhtrognit des profils de consommateurs entrepays europens En matire de web financier, lEurope reste faire ! Car si ltudeidentifie sept profils de consommateurs, chacun est reprsent dansdes proportions radicalement diffrentes dans les divers pays consults.

    Figu

    re 4

    Rpartition globale et par pays des diffrents profils

    France Italie Royaume-Uni Sude

    CLASSE A = les rservs

    CLASSE B = les autonomes ludiques

    CLASSE C = les cadres ngociateurs avertis

    CLASSE D = les immatures

    CLASSE E = les souscripteurs occasionnels

    CLASSE F = les aficionados experts

    CLASSE G = les pratiques monofonction

    18% 23%

    11%

    15%11%

    10%

    12%

    21%44% 36% 34%

    7%13%

    33%36%

    4% 5% 2%5%8%

    30%40%

    10%

    7%35%

    7%10%

    15%14%

    3%2%

    1%

    2%

    6%

    3%

    3%

    Source Novamtrie

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  • 11

    L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    En Sude, 49 %des internautesprfrent effectuerle maximum dedmarches enligne. Ce ratiotombe 31 %en France.

    Les comportements dachat varient fortement dun pays europen lautre. La France (proche en bien des points du modle italien) secaractrise avant tout par une majorit de rservs (44 %), de cadres ngociateurs avertis (15 %) et d immatures (14 %). La Sude, au contraire, se distingue par une forte proportion d aficionados experts (40 %) et de souscripteurs occasionnels (30 %). Notons quen Sude, 49 % des internautes prfrenteffectuer le maximum de dmarches en ligne, tandis que cepourcentage tombe 31 en France. Le modle britannique reste,quant lui, atypique avec une plus forte prsence des autonomes ludiques (34 %). Cette typologie des internautes (dtaille page 28), qui montre queles profils des consommateurs de lInternet bancaire restent atomiss,remet en vidence la ncessit de dvelopper une approchesegmente, diversifie et gradue par pays, par tablissement et partype de clientle.

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  • Une source dinformation incontournableLInternet saffirme comme premire source dinformation pour lachatde produits financiers devant tous les autres canaux dinformation.Ainsi, en vue de souscrire un produit financier, 77 % des clientsconsultent le web avant de se tourner vers leurs proches, leurconseiller financier attitr, la presse spcialise ou les banques autresque leur banque principale. Divergences culturelles ? Les proches sont davantage consults queles conseillers bancaires en Sude (74 %) et au Royaume-Uni (61%)tandis quen France, le conseiller bancaire joue encore un rleimportant dans la prise dinformation (67 %).

    12

    LInternet comme canal

    De cette analyse, se dgagent trois comportements dominants :dlgataire, validateur et autonome. Prt de six interviews sur dixdclarent prendre leur dcision seuls avant la souscription dun produitfinancier (sept sur dix en Sude et au Royaume-Uni). Quatre sur dixprennent lavis de leur conseiller avant toute dcision (cinq sur dix enItalie et en France). Enfin, 2 % dlguent la totalit du processus(4 % en Italie).

    Figu

    re 5

    Oui

    0% 20% 40% 60% 80% 100%

    Internet

    Des proches

    Votre conseiller financier attitr

    La presse spcialise

    Des banques autres quevotre banque principale

    Non

    77% 23%

    62% 38%

    52% 48%

    40% 60%

    34% 66%

    Avant de souscrire un produit financier, vous consultez :

    Source Novamtrie

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:31 Page 12

  • 13

    L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    dinformation du clientPrparation la souscription de produits financiers

    68%30%

    2%

    67%30%

    3%

    47%49%

    4%

    45%54%

    1%

    57%41%

    2%

    AUTONOMES = Prendre vos dcisions seul

    VALIDATEURS = Avoir l'avis de votre conseiller avant toute dcisionDLGATAIRES = Tout dlguer votre conseiller

    En ce qui concerne votre rflexion avant de souscrire un produit financier, vous prfrez :

    Source Novamtrie

    Figu

    re 6

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:31 Page 13

  • 14

    Mieux informs, les consommateurs ressentent moins le besoin derencontrer leur conseiller financier pour faire leurs choix. AveclInternet, en effet, la relation au conseiller se recentre sur lessentielpour les deux tiers des sonds et cela permet de se rencontrer moinssouvent. Ce nouveau comportement ne traduit pas une insatisfactiondes clients lgard de leur conseiller. Au contraire, huit Sudois surdix et les trois quarts des Franais se dclarent satisfaits delaccompagnement dont ils bnficient.

    On est en train de passer dune dimension information produit une approche conseil centr sur le besoin du client. Il va falloirensuite aller vers une formulation du besoin, en partant dune

    logique de dcouverte du client. Ce chemin que nous devons tousparcourir, cest lavenir de la valeur ajoute de la relation.

    Hughes Brasseur, directeur du march des particuliers,Crdit Agricole SA

    Pour plus de la moiti des dirigeants, les utilisateurs du web financierdeviennent des clients experts. Ils arrivent de mieux en mieux prparslors dactes engageants et se rvlent experts sur certains produits,comme le crdit la consommation ou le crdit immobilier. Le client,en somme, nest plus dmuni, bien au contraire , constatent lunisson les dirigeants bancaires.

    >>>

    Figu

    re 7

    Oui

    Me permet d'aller l'essentiel avec mon conseiller

    Me permet de voir moins souvent mon conseiller

    M'incite aller consulter d'autres banques

    Me permet de mieux ngocier les tarifs

    L'incite tre la fois plus expert et plus pdagogue

    M'apporte plus de confiance et de srnit dans la relation

    Modifie profondment ma relation

    Non

    65% 35%

    63% 37%

    55% 45%

    55% 45%

    47% 53%

    46% 54%

    34% 66%

    0% 20% 40% 60% 80% 100%

    Diriez-vous que l'Internet...

    Source Novamtrie

    Lvolution de la relation client-conseillerLInternet modifie la relation avec le conseiller pour un tiers despersonnes interroges. Ce taux est particulirement significatifen Italie o il slve 44 % et en Sude, o il descend au contraire 25 %.

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  • 15

    Le net a beaucoup davenir pour les produits engageantfortement le client, comme le crdit immobilier ou la souscription

    dune assurance vie. Lorsque les sommes en jeu sontimportantes, le client est prt passer du temps pour trouver leprix le plus bas. Le net lui permet, beaucoup plus simplement

    quavant, de comparer les offres et les prix.

    Olivier Ducass, directeur associ, Capgemini Consulting

    Certains professionnels nuancent lexpertise du client en rappelantquelle sexerce avant tout sur les produits comparables, le crditimmobilier ou le crdit la consommation. Les internautes dont laculture financire couvre tous les domaines (bourse, pargne, fiscalitet assurance) demeurent minoritaires. Quoi quil en soit, la prise encompte de cette clientle experte constitue pour les banques lun desgrands enjeux des prochaines annes. Dun dirigeant lautre, lescommentaires se font cho : Le conseiller doit monter en expertise,cerner les besoins du client pour lui proposer une offre la hauteurde ses attentes , dit lun. Un management spcifique simpose. Nosquipes doivent transformer leur perception de la relation clientle ,complte un autre. Le mtier bancaire doit suivre les volutions desclients en se focalisant sur la qualit du conseil , poursuit un troisime.La capacit prendre en considration cette clientle laisse entrevoirles dfis venir. LInternet permet au client dtre mieux inform surles produits et services financiers. Ses exigences poussent la banque accrotre le niveau dexpertise financire et de comptencerelationnelle des conseillers de clientle.

    La comptence des collaborateurs en agence se mesure biensr la justesse du conseil, lexpertise financire, mais

    aussi la qualit humaine, la capacit dempathieavec le client. Le face face reste un moyen dtre proche du

    client, mais ce nest plus le seul : tous les canaux et le-mail enparticulier sont vecteurs de proximit y compris humaine.

    Alain Bellaiche, directeur du fonctionnement et des technologies,Fdration Nationale du Crdit Agricole

    La multiplication des canaux de distribution suppose une parfaitecoordination de lensemble de manire rendre le dispositiftransparent pour le client. Le poste de travail du conseiller en

    agence ou en centre de contacts est un lment cl de la stratgiemulticanale. Il doit contribuer la mise en cohrence des

    informations et interactions clients issues des diffrents canaux. Ilest le principal moyen pour le conseiller de disposer dune vision

    unique et la plus complte possible de son client qui lui permettradapporter celui-ci le service prcis quil attend.

    Pascal Mazure, directeur banque et assurance, Microsoft France

    L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    >>>

    Les utilisateurs duweb financier servlent experts surcertains produitscomme le crdit la consommationou le crditimmobilier.

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 15

  • 16

    La place des sites bancaires face la diversit dessources dinformationLa satisfaction des clients pour le site de leur banque principaleplafonne, en moyenne, 7/10. Dans le dtail, Anglais, Franais etSudois se montrent particulirement satisfaits du niveau de scuritet de la possibilit deffectuer des oprations de gestion courante enligne. Mais le niveau de satisfaction baisse de faon significative auRoyaume-Uni et en Italie quant aux modalits des oprations degestion courante elles-mmes. Enfin, tous pays confondus et de faontrs marque en France, on se montre moins enthousiaste sur lavaleur ajoute des services, lergonomie des sites et la qualit delinformation propose.

    >>>

    NOTE GLOBALE

    Niveau de scurit

    Possibilit d'effectuer desoprations de gestion courante

    Oprations de gestion courante

    Convivialit-Ergonomie-Navigation

    Possibilit de souscrire en ligne

    Diversit des offres de produits et services

    Richesse d'information

    7,0

    France

    SudeRoyaume-Uni

    Italie

    0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

    8,0

    7,9

    7,8

    6,5

    6,3

    6,3

    6,2

    Quelle note de satisfaction donnez-vous au site internet de votre banque principale?

    Source Novamtrie

    Figu

    re 8

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 16

  • 17

    Deux proccupations mergent du ct des dirigeants : dune part,la ncessit de se rendre visible sur la toile parmi les nombreux sitesweb et, dautre part, lexigence de qualit des contenus mis en ligne. La difficult sortir du lot, consquence dune offre informativeillimite sur lInternet, amne les sites bancaires rechercher desstratgies de diffrenciation. Celles-ci passent par la mise en uvredergonomies spcifiques dont laxe majeur est le gain de temps.La concurrence informative sur la toile engendre galement unproblme de visibilit et de localisation du site bancaire. La grandemajorit des banques en est consciente et la part des investissementsconsacre au rfrencement va croissante. La richesse et la qualit des contenus tendent par ailleurs se placerau cur du dispositif web. Linformation est en effet le point dentreprincipal du site : un dfaut dattractivit sur ce terrain peut avoir uneincidence directe sur les performances commerciales du site. Les dirigeants voquent galement la modification des pratiques demarketing oprationnel, avec la mise en place de systmes dalertes,lenvoi rgulier de newsletters, le recours frquent lemailing et lamise en uvre de diffrentes stratgies de prsence telles que : la segmentation des sites par types dutilisateurs les plus frquents ;

    certaines banques font ainsi le choix de ne cibler sur le web quunnombre restreint de catgories, par exemple les jeunes ou lescatgories socioprofessionnelles suprieures ;

    la transformation dun site web purement informatif en un outil dedcision pour le client dans sa relation sa banque ;

    la personnalisation des pages daccueil en fonction du profil duclient existant et de son parcours de navigation.

    >>>

    Face loffre informativeillimite que proposelInternet, un des enjeuxpasse par une bonnevivibilit des sites. La grande majorit des banquesen est consciente et la part desinvestissements consacre aurfrencement va croissante.

    L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 17

  • 18

    Les services facilitant la vente en ligneComment capter efficacement le client qui s'informe sur lInternet etse dit prt faire des achats en ligne ? De la part des clients, il ressortune forte attente gnrale pour plus d'information en ligne et plus depersonnalisation de la part de leur banquier.Les services qui semblent les plus attractifs pour aider lesconsommateurs dans la souscription de produits financiers sont lenvoidinformations personnalises sur des produits et services financiers,par e-mail ou newsletter (70 %), et la prsentation de nouveauxproduits cibls via des systmes dalertes (58 %).

    >>>

    Des informations personnalisessur les produits et services financiers,

    par e-mail ou newsletter

    Non

    Oui

    Non

    Oui

    La prsentation de nouveaux produitscibls via des systmes d'alertes

    23%77%

    27%

    73%

    31%

    69%

    63%37%

    36%64%

    25%

    75%42%

    58%

    30%

    70%

    Quels services vous semblent attractifs pour vous aiderdans la souscription d'un produit financier ?

    Source Novamtrie

    Figu

    re 9

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 18

  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    19

    Pour maintenir un lien qualitatif et convivial avec le conseiller lesinternautes voquent la demande dun rappel tlphonique immdiatgratuit (souhaite dans 57 % des cas) et le dialogue sur unemessagerie instantane (voque par 50 % des sonds). Pour assurer la prsence de la banque au moment de lacte dachatfinal, les dirigeants voquent les stratgies multicanal et citent lesaxes daction suivants : augmenter le trafic en amont sur le site ; associer le rseau de distribution au dveloppement de la banque

    en ligne ; installer la banque dans le parcours dachat du client et cela le plus

    en amont possible ; connatre encore mieux le client afin daccrotre la personnalisation

    des offres ; assurer un contact permanent pour rpondre tout moment aux

    questions potentielles ; optimiser le processus de navigation pour arriver le plus rapidement

    et le plus simplement possible loffre ; tester et mesurer la performance des enchanements multicanaux.

    Lenjeu dvolution des sites bancaires est de passer dun siteinformatif o linternaute est assez passif un sitepersonnalis et interactif qui apporte une forte valeurau client. Avec les bons outils de communication et

    dinteraction, linternaute devient acteur et simpliquede plus en plus dans la relation. Un outil comme Le Bot

    via la messagerie instantane par exemple rpondaux questions en direct, donnant limpression

    linternaute de sadresser une personne physique.Lenjeu pour la banque ou assurance distance est aussi de

    remplacer la proximit physique du rseaupar lintimit ressentie du virtuel.

    Pascal Mazure, directeur banque et assurance, Microsoft France

    Pour maintenir laqualit du contactavec le conseiller, lesinternautes voquentle rappel tlphoniqueimmdiat gratuitet le dialogue sur unemessagerieinstantane.

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 19

  • 20

    LInternet comme canal de vente Les produits financiers figurent dans le peloton de tte des achats enligne en Europe. Ils se classent, trs prcisment, en quatrimeposition des achats rguliers ou occasionnels raliss sur lInternet(42 %), tous domaines confondus, derrire linformatique, les voyageset les vtements.

    Apptence des clients pour la souscription en ligneLes acheteurs potentiels de produits financiers sur lInternet formentplus du tiers des personnes interroges (39 %) et prs de 50 % enSude. Cette population prfre effectuer le maximum de dmarchesen ligne. Un tiers des interviews mnent une recherche dinformations en ligneet se dplacent pour lachat. Les autres, enfin, ne sestiment pasprts ou pas concerns.

    Apptence pour la souscription en ligne

    49%

    Je ne suis pas du tout prt pour l'achat en ligne

    Je fais une recherche d'information en ligneet je me dplace pour l'achatJe prfre faire le maximum en ligne

    Je ne suis pas concern par l'achatde produits financiers en ligne

    Concernant la souscription de produits financiers sur l'Internet, dans quelle catgorie vous classeriez-vous ?

    30%

    19%

    1%

    16%

    34% 49%

    12% 8%

    31%

    44%

    16% 12%

    28%

    39%

    16% 12%

    33%

    31%

    17% 12%

    40%

    Source Novamtrie

    Figu

    re 1

    0

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 20

  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    21

    de produits financiersOn observe une corrlation directe entre le niveau de risque peru etle degr dapptence pour la souscription en ligne de produits etservices financiers. Quatre interviews sur dix prfrent utiliser au maximum le canal delInternet quand il sagit de souscrire des produits financiers. Poureux, le niveau de risque peru lachat en ligne est faible (3,6/10). Un tiers effectue une recherche dinformation sur le web, puis sedplace en agence pour lachat. Pour ceux l, le niveau de risqueperu se situe juste la moyenne, avec une note de 5/10. Enfin, pour trois interviews sur dix qui ne se sentent ni concerns,ni prts pour lachat en ligne, le niveau de risque peru est lev, sesituant respectivement entre 5,6/10 et 6,3/10.Dautres critres, dont le prix et la praticit, sont galement citslorsquon interroge les consommateurs sur les motivations de leurchoix, dans le cadre de la souscription dun produit et service financiersur lInternet.

    Plus des deux tiers des clients ont le sentiment que la politique detarification est plus avantageuse sur lInternet quen agence.Lavantage prix sur le web est cependant moins peru en Francequailleurs en Europe (49 %). >>>

    Figu

    re 1

    1

    Le prix

    La praticit

    La possibilit de rester chez moi

    Le gain de temps

    La libert (dans la gestion de vos affaires)

    Le manque de confiance en mon banquier

    63%

    56%

    54%

    54%

    41%

    46%

    0% 20% 40% 60% 80% 100%

    Dans le cadre de la souscription d'un produit et service financier sur l'Internet,quels sont vos trois principaux critres de choix ?

    4%

    Source Novamtrie

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 21

  • 22

    >>> Analyse par ligne de produitsUn croisement entre lattractivit pour la souscription en ligne et lasouscription effective rvle quil existe un potentiel dedveloppement sur tous les produits, particulirement les cartesbancaires et les produits dpargne courante et de placement.Cest en Sude que lapptence et la souscription effective sont lesplus dveloppes. En France et au Royaume-Uni, le taux dattractivitest similaire, mais la souscription effective reste infrieure danslhexagone, sans doute en raison dun relatif retard de loffre.

    Les produits et critres de choix pour la souscription en ligne

    Attractivit pour la souscription en ligne

    Souscription effective

    Attractivit et souscription en ligne durantles douze derniers mois par produit

    55%

    73% 65%82%

    83%

    79%

    66%

    67%

    49%69%

    66%

    47%

    46%

    35%47%

    66%

    55%

    52%

    35%36%

    53%

    54%

    48%

    63%13% 29%

    31%

    29%

    29%20%17%

    13%27%

    27%

    32%

    12%

    13%7%16%

    13%

    17%

    6%19%

    11%18%

    4%

    14%

    France Italie Royaume-Uni Sude

    22%

    Carte bancaire

    Crdit immobilier Produit d'pargne courante

    Ouverture de compte

    Produit d'pargne financire

    Crdit consommation

    69%

    39%

    55%

    56%

    65%

    66%25%

    23%

    24%15%16%

    8%

    La vision des clients

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    Carte bancaireAProduit d'pargne couranteBOuverture de compteC

    Produit d'pargne financireDCrdit consommationECrdit immobilierF

    Source Novamtrie

    Figu

    re 1

    2

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 22

  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    23

    >>>

    Lorsquil sagit de fournir des perspectives prcises et chiffres lhorizon 2010, les dirigeants se montrent peu prcis dans leursrponses. Les banques semblent tre en pleine phase deractualisation de leurs stratgies multicanal. Leurs rflexions tendent rajuster les moyens allous au canal de lInternet.

    Notre rythme dinvestissement sur les canaux alternatifsest-il la mesure des modifications de comportement en

    profondeur que nous navons pas suffisamment anticipes ?

    Hughes Brasseur, directeur du march des particuliers,Crdit Agricole SA

    Les dirigeants ont t interrogs, produit par produit, sur ce quilspensaient du potentiel de vente en ligne. Leurs rponses laissentapparatre un dcalage entre leur vision et celle des clients, comme siles professionnels de la banque, focaliss sur les schmas dhier et lemodle actuel, nintgraient pas suffisamment les volutions dj encours qui prfigurent le web financier de demain. Le risque ? Assister la perce, non anticipe, de nouveaux entrants plus intuitifs

    Potentiel de dveloppement

    Vente en ligne

    Potentiel de dveloppement en 2010

    Carte bancaire

    25%20%15%10%5%0%

    La vision des dirigeants

    Potentiel de dveloppementen Europe

    France Italie Royaume-Uni Sude

    A B C D E F

    AProduit d'pargne couranteBOuverture de compteC

    Produit d'pargne financireDCrdit consommationECrdit immobilierF

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    C

    B

    D

    E

    F

    A

    12% 2%

    46% 50%

    45%

    13%

    90%

    35%

    50%44%

    13%

    55%

    18%

    8%3%

    2%

    75%

    6%

    10%

    9% 9%14%

    3%

    19%

    7%

    12%

    80%

    16%

    2% 2% 2%

    45%

    4%

    4%

    65%

    1%1%1%

    1%

    31%

    25%

    8%

    80%

    35%

    40%

    30%

    17%

    35%

    6%10%

    3%

    Source Novamtrie

    Figu

    re 1

    3

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 23

  • 24

    >>> Les produits de transactions boursires, louverture de comptetitre, de PEA, lachat et la vente de titres, ont dj atteint un bonniveau en ligne dans lensemble des pays tudis. Ils reprsententdores et dj entre 30 et 35 % du total des ventes mme si, dansle dtail, les rsultats rvlent des disparits entre Sude et Royaume-Uni dune part, France et Italie dautre part. Quoi quil en soit, partoutces niveaux qui devraient, selon les dirigeants, progresser dici 2010,conservent un potentiel de dveloppement de 19 %.

    Les ouvertures de compte, actuellement un niveau faible, nedevraient pas beaucoup progresser selon les dirigeants qui jugent leweb peu appropri pour un acte aussi fondateur de la relation avecson banquier. Les banques directes, dont le business model repose sur un schmaorganisationnel fondamentalement diffrent, font cependant lexception. Les banques ayant des rseaux faiblement maills sontgalement plus enclines dvelopper louverture de comptes en ligne.

    Lachat en ligne de cartes bancaires tmoigne galement desdivergences de vues entre, dune part, dirigeants sudois et anglais,dautre part dirigeants franais et italiens. Pour lensemble, cependant,le nombre de transactions en ligne savre dj significatif et le volumeamen crotre dici 2010. Il convient cependant de distinguer lachat dune premire cartebancaire, moins frquemment pratiqu en ligne que lachat de cartesbancaires complmentaires ou le renouvellement.

    Louverture de livret dpargne liquide a atteint une certainematurit : le nombre dj important de souscriptions reprsente cejour jusqu la moiti des ventes de certaines banques. Cettemoyenne semble tre celle quune majorit de banques pourraitatteindredici 2010.

    Les crdits la consommation (prt personnel, prt affect,revolving) sont des produits de plus en plus porteurs, avec dessouscriptions en ligne denviron 10 15 %, en moyenne, en Europe. En moyenne car Italie, France et Royaume-Uni noscillent quentre1 et 10 % de souscription effective (pour des prvisions de 10 18 % en 2010), tandis que la Sude affiche un score de 30 % et desprvisions de 35 %. On remarque ici que la possibilit de comparer les taux en lignestimule la croissance. En outre, limportance prise auprs de certainescatgories de population par des organismes de crdit laconsommation augmente lusage et la pratique de la souscriptionen ligne.

    La souscription en ligne de crdits immobiliers apparat commeun march porteur, mme si, l encore, les disparits nationales sontimportantes. LItalie, la France et le Royaume-Uni ne dclarent que

    La souscription en lignedassurance vie dcolle.

    Certains dirigeants insistent surla complexit du produit tandisque dautres estiment possiblede se passer de lappui dunconseiller.

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  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    25

    * Tendances dgagespar ltude qualitative.

    de 1 3 % de souscriptions effectives et nen prvoient pas plus de8 % lhorizon 2010, quand la Sude se situe dj 35 % desouscriptions et table sur 50 % dans trois ans. La possibilit de comparer les taux grce des outils ddis anotamment entran une pratique importante de la part de futursacqureurs de biens immobiliers. Ce produit reste particulirementconcurrentiel entre banques et constitue un des enjeux majeurs desannes venir.

    Les courtiers en ligne connaissent un essor important. Lesbanques doivent tirer parti de ce canal dapport

    grandissant, en traitant rapidementet efficacement les demandes qui arrivent ainsi.

    Olivier Ducass, directeur associ, Capgemini Consulting

    La souscription en ligne dassurance vie dcolle*. Certainsdirigeants insistent sur la complexit du produit tandis que dautres, linverse, estiment possible de se passer de lappui dun conseiller.

    La souscription dassurances de biens et de personnes (IARD,prvoyance) se banalise*. Le travail ralis par les assureurs en ligneinflue en effet sur les usages et pratiques de la clientle potentielle. Le taux de pntration diverge cependant selon les produits :lassurance automobile arrive en tte, suivie des assurances IARD.Les complmentaires sant, plus difficilement lisibles et comparablesdans leurs prestations de remboursement, ferment la marche.

    Les banques ayantdes rseauxfaiblement maillssont plus enclines dvelopperlouverture decomptes en ligne.

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 25

  • 26

    >>> Vente en ligne de produits financiers :menace ou opportunit ?Les tendances dgages ne peuvent masquer les diffrences de natureculturelle observes entre pays europens. Ainsi, pour dcrire les possibilits et perspectives offertes par le canalde lInternet, dirigeants sudois et franais recourent des termes trsdiffrents. Les premiers parlent de potentiel , d accessibilit , de mise en uvre quand les seconds voquent davantage les obstaclesrglementaires, lgislatifs, la rsistance des clients, voirelimpossibilit technique.

    Apprciation du potentiel par produit

    Modle franais

    Ouverturecompte titres,

    PEA, achatet vente de titres

    Ouverturelivret d'pargne

    Achatou renouvellementcarte bancaire

    Souscriptioncrdit

    consommation

    Souscriptioncrdit

    immobilier

    Modle sudois

    L'Internet est le canal le plus rapide informatif, le plus sret le moins cher.

    Le canal internet n'a pas plus devaleur qu'un autre canal.

    Ce serait frustrant que les gensdemandent une carte bancaireet qu'on leur rpondengativement sur le web.

    Si les problmes de signaturelectronique sont rsolus, l'Internetsera le medium idal en 2010.

    Je n'y crois pas pour l'instant.l'Internet reste faillible pource produit.

    L'Internet rpond parfaitement ces produits.

    C'est un produit qui possdeun vrai potentiel sur l'Internet.

    C'est un produit qui esttotalement accessible en ligne.

    Le crdit consommateur estadapt l'internet.

    Nous mettons en uvreplusieurs dispositifs.

    Source Novamtrie

    Figu

    re 1

    4

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 26

  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    27

    Lorsque les banques se projettent cinq ans, elles voquent undplacement de la consommation de lagence vers le net. Ceglissement vers un canal qui semble incontournable, rend ncessairela formalisation dune offre ddie, adapte aux volumtries venir.

    La rvolution ne fait que commencer ! Cest pour cela quil nefaut pas envisager lInternet daujourdhui comme une

    constante, mais au contraire intgrer dans nos raisonnementsles volutions venir. Le web nen est qu son ge de pierre !La palette doffres de services financiers en ligne est encore

    pauvre mais elle va se dvelopper grands pas.

    Pascal Mazure, directeur banque et assurance, Microsoft France

    moyen terme, la question de la vitesse dadoption reste centrale.Qui, des acteurs institutionnels ou des nouveaux entrants, pourrarconcilier loffre et la demande ? Doit-on toujours attendre limpulsiondes seconds ?

    En se projetant cinqans, les banquesvoquent undplacement de laconsommation delagence vers le net.

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 27

  • 28

    Typologie des consommateurs La typologie dtaille ci-aprs tablie une cartographie des profilstypes dacheteurs en ligne. Elle fournit aux banques un outil pourcaractriser les consommateurs qui composent leurs fondsde commerce.Lanalyse typologique caractrise des ensembles homognes partirde plusieurs variables : profil socio-bancaire du consommateur (pays, ge, revenu, sexe,

    catgorie socioprofessionnelle, multi-bancarisation) ; usage gnral de lInternet (anciennet dabonnement, type et

    frquence dachat en ligne) ; comportement dachat (validateur, dlgataire ou autonome,

    recherche dinformation, attitude par rapport la banque principale) ; apptence pour la souscription en ligne (prfrence pour le tout en

    ligne, achat effectu dans les douze derniers mois, critres de choixpour lachat en ligne, perception du prix sur lInternet).

    Typologie des consommateurs

    A - LES RSERVSC - LES CADRES

    NGOCIATEURS AVERTIS

    G - LES PRATIQUESMONOFONCTION

    B - LES AUTONOMES LUDIQUES

    D - LES IMMATURES E - LES SOUSCRIPTEURS OCCASIONNELS

    F - LES AFICIONADOS EXPERTS

    ITALIE

    FRANCE

    ROYAUME-UNI

    SUDE

    Source Novamtrie

    Figu

    re 1

    5

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 28

  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    29

    internautes

    >>>

    La typologie fait ressortir sept profils au sein de trois catgoriesprincipales : les acheteurs en ligne, les acheteurs en ligne potentielset les non acheteurs en ligne.Les acheteurs en ligne actuels : ce sont les early adopters de lasouscription en ligne de produits financiers. Deux profils dinternautesse distinguent pour cette catgorie : les aficionados experts etles souscripteurs occasion nels . Les acheteurs en ligne potentiels : ces clients-l dclarent prfrereffectuer le maximum de dmarches en ligne, montrent beaucoupdintrt pour lachat sur lInternet mais nont pas ou ont peu souscritde produits financiers sur lInternet. Deux profils ressortent :les autonomes ludiques et les cadres ngociateurs avertis . Les non acheteurs en ligne : ils ne souscrivent pas de produit financier enligne et ne montrent pas dapptence le faire. Trois profils composent cettecatgorie : les rservs , les immatures et les pratiquesmono-fonction .

    Les acheteurs en ligne actuels Les aficionados experts souscrivent en ligne tous les produitsfinanciers, du plus simple au plus complexe. Majoritairement Sudois, dge mr, ils sont pour la plupart employset, pour une minorit dentre eux, cadres suprieurs. Le revenumensuel net de leur foyer est lev et leur usage de lInternet ancien.Ils sont totalement autonomes dans la souscription sur le web. Ilsdclarent prfrer effectuer le maximum en ligne et prendre seuls leur dcision. Ils souscrivent en ligne crdits immobiliers, produits de placement,pargne, cartes bancaires, produits dinvestissement, crdits laconsommation, assurances et ralisent galement des ouvertures decompte. Ils grent leur banque au quotidien et sinforment en lignesur les crdits immobiliers, la bourse, les produits de placement,lpargne et les cartes bancaires. Leurs critres de choix pour lasouscription sont la possibilit de rester chez soi, le gain de temps etla praticit.Les souscripteurs occasionnels ne font pas de demandedinformation pralable. Ce sont principalement des ouvriers sudoisdge moyen, dont le revenu du foyer est plutt lev. Leur utilisationde la banque en ligne est sporadique, relevant gnralement desouscriptions de commodits. Ils ne grent pas leur banque auquotidien en ligne et ne sinforment pas sur lInternet des produits etservices financiers. Les ventuelles recommandations reuesproviennent des proches, pas de la presse spcifique ni de lInternet. Lors dune ventuelle souscription, leur choix du canal de lInternetrepose sur la possibilit de rester chez soi. Par ailleurs, ils prfrentprendre seuls leur dcision.

    Les aficionadosexperts souscriventen ligne tous lesproduits financiers,du plus simple auplus complexe.

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  • 30

    Les acheteurs en ligne potentielsLes autonomes ludiques prsentent une affinit pour linformation,la gestion et la souscription en ligne. Ce sont en majorit des femmesbritanniques dge moyen aux revenus levs. Leur apptence pourlInternet comme moyen de souscription, dinformation et de gestionsimples est forte. Leur pratique est galement rgulire.Lautonomie de ces clients est grande : leur conseiller nest pasconsult avant la souscription dun produit financier. LInternet est enrevanche une source dinformation systmatiquement consulte pourles achats. Les autonomes ludiques prfrent faire le maximumen ligne dans le cadre dune souscription. Leur anciennet dutilisation de lInternet est moyenne, ce qui rvleune prise en main rapide. Leurs critres de choix dans le cadre de lasouscription dun produit ou dun service financier sur lInternet sontdabord le prix, puis le gain de temps et enfin laspect pratique.Les cadres ngociateurs avertis effectuent une veille constante enmatire dinformation financire. Ce sont surtout des chefsdentreprise et cadres suprieurs italiens dge mr, dont les revenus,plutt levs, sont placs dans plusieurs banques. Ils sont laiseavec lInternet mais consultent en premier lieu des sources expertesavant de souscrire un produit financier. Ils prfrent connatre lavisde leur conseiller avant toute dcision et sont enclins, ensuite, tout lui dlguer. En ligne, ils sinforment sur la bourse, lpargne, lassurance vie, lesproduits de placement et dinvestissement. Ils ralisent des achatsinformatiques, jouent en bourse et voyagent beaucoup. Constamment

    >>>

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  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

    31

    en qute dinformation pour une meilleure matrise de leurs projetsfinanciers, ils attendent de leurs conseillers quils montenten comptence.

    Les non acheteurs en ligneLes rservs : en qute dinformation, ils refusent la souscriptionen ligne. Ce sont majoritairement de jeunes actifs de catgoriesocioprofessionnelle et revenus moyens, tablis en Europe du Sud(France, Italie). Ils ont besoin dinformations concernant les produitsfinanciers directement lis leur cycle de vie et consultent lInternet titre informatif. Ils grent galement leurs oprations courantes enligne. Mais ils ne souscrivent jamais de produits financiers surlInternet. Dans lhypothse o ils souscriraient en ligne, ils iraientdabord consulter leur conseiller attitr.Les immatures font preuve, sagissant du web financier, de lacuneset dun manque dintrt lis leur jeune ge et leur manquedexprience et de culture financires. Ce sont en majorit de jeunesfemmes inactives, revenu faible, mono-bancaires. LInternet estutilis pour grer la banque au quotidien et pour lachat de vtements.La souscription de produits financiers en ligne ne les concerne pas.Dans lhypothse dune souscription, les recommandations viendraientdes proches. Lattractivit de lInternet nest perue ni sur laspectprix ou le potentiel de comparaison, ni en matire dexpertise et deconfiance vis--vis du conseiller.Les pratiques mono-fonction neffectuent en ligne que la gestionde compte et ne manifestent aucun autre besoin. Ce sont surtoutdes hommes retraits britanniques dont lutilisation de lInternet enmatire financire concerne exclusivement la gestion de leur banqueau quotidien. Rsolus, ils nont aucun besoin en matire dinformationen ligne, ni de souscription de produits ou services financiers. Ils necomparent pas, estiment que lInternet ne permet pas de ngocierde tarifs. Ils dclarent que ce canal ne les pousse pas consommerdavantage. Dans lhypothse dune souscription en ligne, ils citentcomme critres de choix la praticit et la libert.

    En qute dinformation,les rservs refusent lasouscription en ligne.Ce sont majoritairement dejeunes actifs de catgoriesocioprofessionnelle et revenusmoyens, tablis en Europe duSud (France, Italie).

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  • 32

    Annexes

    Il est important de prciser que lchantillon des consommateursinterrogs est issu dune population dinternautes qui consultergulirement ou occasionnellement le site de sa banque oude son assurance. Lautre caractristique saillante de lchantillon est le niveau lev derevenus dclars pour le foyer. Un tiers des sonds a des revenuscompris entre 1 500 et 3 000 euros nets mensuels par foyer. Un autretiers a des revenus compris entre 3 000 et 6 100 euros nets mensuels. Prs de six interviews sur dix sont des hommes et prs de la moiti(45 %) ont entre 35 et 54 ans. Un tiers est employ, 20 % sont retraitset 20 % cadres suprieurs ou chefs dentreprise. La moiti delchantillon est cliente dune autre banque en plus de sabanque principale.Ltude quantitative a t mene suivant trois grandes squences : le baromtre du comportement dachat des consommateurs

    internautes ; la typologie des consommateurs internautes au regard de la

    souscription de produits financiers en ligne ; lanalyse de la satisfaction et des attentes des consommateurs par

    rapport la souscription en ligne de produits financiers.

    Intervalle de confianceLe tableau ci-dessous indique lintervalle de confiance que lon peutaccorder un rsultat chiffr, selon la taille de lchantillon interrog,sur la base dchantillons alatoires.Pour un chantillon de 1 000 personnes reprsentant une populationdonne, une rponse fournie par 25 % des personnes interrogescorrespond, par exemple, un intervalle de confiance de 2,8 %.En dautres termes, il y a 95 chances sur 100 pour que cettemme rponse soit fournie par 22,2 27,8 % de lensemble dela population tudie.

    Figu

    re 1

    6

    chantillons et mthodes danalyse quantitative

    Source Novamtrie

    Procdure denqute LInternet

    chantillon4 020 utilisateurs de services financiers

    en ligne : 25 % en France ; 24 % en Italie ;25 % au Royaume-Uni ; 26 % en Sude

    Dates du terrain Du 7 au 20 juillet 2006.

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  • L i m p a c t d e l I n t e r n e t s u r l e c o m p o r t e m e n td a c h a t d e s e r v i c e s f i n a n c i e r s

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    5

    ou

    95

    10

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    90

    15

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    85

    20

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    35

    ou

    65

    40

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    60

    45

    ou

    55

    50

    ou

    50

    50 6,2 8,5 10,1, 11,4 12,3 13,0 13,5 13,9 14,1 14,2

    75 5,0 6,9 8,2 9,2 10,0 10,5 11,0 11,3 11,4 11,5

    100 4,4 6,0 7,1 8,0 8,7 9,2 9,5 9,8 9,9 10,0

    150 3,6 4,9 5,9 6,6 7,1 7,5 7,8 8,1 8,1 8,2

    200 3,1 4,3 5,1 5,7 6,1 6,5 6,8 7,0 7,0 7,1

    250 2,7 3,8 4,5 5,0 6,2 6,2 6,2 6,2 6,2 6,2

    300 2,5 3,5 4,1 4,6 5,0 5,3 5,5 5,7 5,8 5,8

    400 2,2 3,0 3,6 4,0 4,3 4,6 4,8 4,9 5,0 5,0

    500 2,0 2,7 3,2 3,6 3,9 4,1 4,3 4,4 4,5 4,5

    600 1,8 2,5 2,9 3,3 3,6 3,8 3,9 4,0 4,1 4,1

    800 1,5 2,1 2,5 2,8 3,0 3,2 3,3 3,4 3,5 3,5

    1 000 1,4 1,9 2,3 2,5 2,8 2,9 3,1 3,1 3,2 3,2

    1 200 1,3 1,7 2,1 2,3 2,5 2,7 2,8 2,8 2,9 2,9

    1 500 1,1 1,6 1,8 2,1 2,3 2,4 2,5 2,5 2,6 2,6

    2 000 0,96 1,3 1,6 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,2 2,2

    2 500 0,87 1,2 1,4 1,4 1,7 1,8 1,9 2,0 2,0 2,0

    3 000 0,79 1,1 1,3 1,4 1,6 1,7 1,7 1,8 1,8 1,8

    4 000 0,69 0,95 1,1 1,3 1,4 1,4 1,5 1,5 1,6 1,6

    5 000 0,62 0,8 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,4 1,4 1,4

    7 500 0,50 0,69 0,82 0,92 1,0 1,1 1,1 1,1 1,1 1,2

    10 000 0,44 0,60 0,71 0,80 0,87 0,92 0,95 0,98 0,99 1,0

    Pourcentagesde dclaration

    Taillede lchantillon

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  • 34

    France AXA Banque, Guillaume Gozlan, responsable e-banking. Barclays, Christophe Martel, responsable Internet. BNP Paribas, Philippe Laulanie, responsable du dpartement dveloppements multicanaux. BNP Paribas, Jrme de Labriffe, responsable canaux Internet et mobile. Caisse dpargne le-de-France, Isabelle Boinon, directrice adjointe banque distance. Cofinoga, Jean-Luc Zappatini, responsable Business Process Improvement. Crdit Agricole S.A., Jacques Sainctavit, directeur analyse stratgique. Crdit Mutuel, Claude Pace, responsable nouveaux canaux. Groupe Banque Populaire, Patrick Maheut, directeur du dveloppement. Groupe Caisse dpargne, Jacques Schumacher, directeur marketing stratgique NT. HSBC France, Stphanie Sonolet, directrice distribution multicanale. ING Direct, Ariel Steinmann, Senior Vice President Marketing. ING Direct, Tiphanie Serret, responsable marketing Internet. LCL, Odile Chalmin, responsable services marchands Internet. Macif, Yann Schmitz, directeur Internet. Socit Gnrale, Christian Poirier, directeur marketing et stratgie.

    Italie Bancaperta-Credito Valtellinese Banking Group, Alfredo Bertolini, Director

    Virtual Banking. Banca Popolare Di Bergamo, Silvia Gamba, Resp Home Banking. BNL Direct, Massimo Cicardo, Chief of Retail Direct Channel Services. Unicredit, Alessandro Colafranceschi, Marketing Director in charge of Internet Channel.

    Pays scandinaves DnB Nor, Therese Kolflaath, Sales Manager Online Banking. ING Direct, Jeroen Hoevers, Marketing Director. Nordea Bank (Finland), Matti Karvonen, Internet Manager. Nordea Netbanks (Finland), Juha Risikko, Product Manager, New Channels,

    Nordea Netbanking. Nordea (Sweden), Thomas Neckmar, Executive Vice President, Head of Poland

    & Baltic Countries. Danske Bank, Anders M. R. Sorensen, Head of Marketing.

    Royaume-Uni Abbey Group, John Goddard, Managing Director of Internet operations for Cahoot and

    abbey.com. HBOS Halifax, Richard Henderson, Head of Channel Development for Retail

    e-Commerce. Lloyds TSB, Anita Hockin, Head of Internet & Online Sales. Nationwide Building Society, Beth Hughes, Retail Strategy Senior Manager.

    Liste des leaders dopinion interrogsen juin et juillet 2006

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  • 2007 Novamtrie

    La reproduction partielle ou totale des donnes publies dans cette tudedoit comporter la mention :

    Limpact de lInternet sur le comportement dachat de services financiersen partenariat avec Capgemini, le Crdit Agricole,

    lEfma, Microsoft et Novamtrie.

    C O N T A C T S

    Alain Bellaiche, directeur du fonctionnement et des technologies,Fdration Nationale du Crdit AgricoleTl. : 01 49 53 44 [email protected]

    Hugues Brasseur, directeur du march des particuliers, Crdit Agricole SATel : 01 43 23 20 [email protected]

    Daniela Cordier, responsable marketing banque et assurance, Microsoft FranceTl. : 01 69 86 47 [email protected]

    Patrick Desmares, dlgu gnral EfmaTl. : 01 47 42 69 [email protected]

    Olivier Ducass, directeur associ Capgemini [email protected]

    Christophe Excoffier, directeur gnral NovamtrieTl. : 01 44 43 54 [email protected]

    Pascal Mazure, directeur banque et assurance Microsoft FranceTl. : 01 69 86 44 [email protected]

    Frdric Perrin, directeur Capgemini [email protected]

    Novame?trie_V4.qxd:study#4 29/03/07 17:32 Page 35

  • Limpact de lInternet sur le comportement dachatde services financiers

    couve Novame?trie.qxd:study#4 29/03/07 16:56 Page 1

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