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ÉTUDE MOBILITÉ VERS L EMPLOI DANS LES HAUTES-ALPES Organiser les déplacements ou organiser les solutions de proximité ? État des lieux et propositions d'actions Juin 2010 Réalisation : ADRETS 1 Maison de l'Emploi des Hautes-Alpes Immeuble le Doyenné 5 Rue du Doyenné 05000 Gap 04 92 24 99 30 www.mde05.fr

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ÉTUDE MOBILITÉ VERS L’EMPLOI

DANS LES HAUTES-ALPES

Organiser les déplacements ou organiser les solutions de proximité ?État des lieux et propositions d'actions

Juin 2010

Réalisation : ADRETS

1

Maison de l'Emploi des Hautes-AlpesImmeuble le Doyenné

5 Rue du Doyenné05000 Gap

04 92 24 99 30www.mde05.fr

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TABLE DES MATIÈRES

Les attendus de cette étude..........................................................4

Tableaux de synthèse des difficultés et des propositions..............5Synthèse « Organiser les déplacements »....................................................5

Synthèse « Organiser des solutions de proximité »......................................6

Synthèse par public......................................................................................7

Introduction : un cadre d'analyse élargi........................................8

I- Le diagnostic : connaître les besoins, les pratiques et les difficultés pour accéder à l'emploi.................................................9

Approche par territoire.................................................................................9Hautes-Alpes : la voiture ancrée dans les habitudes de déplacement..................9

Quelques données de cadrage...................................................................9Les déplacements domicile-travail dans les Hautes-Alpes.............................10

Zone d'emploi de Briançon : besoins et modes de déplacement........................11Zone d'emploi de Gap : besoins et modes de déplacement.............................14

Les pôles d'habitation et les pôles d'emploi (INSEE 2006)............................14Les pôles de services..............................................................................14Les flux domicile-travail..........................................................................15

Approche par mode de déplacement et leurs difficultés..............................16Les différents modes de déplacement et leurs difficultés..................................16

Transports en commun publics.................................................................16Véhicules individuels...............................................................................17Le transport collectif d’entreprises............................................................17Covoiturage...........................................................................................18L'autostop ............................................................................................19

Les différents modes de non-déplacement et leurs difficultés...........................20Offres de logement sur place...................................................................20L'adaptation des horaires.........................................................................20L’utilisation des TIC pour le travail à distance ou le télé-service....................20

Aides financières individuelles......................................................................21

Zoom sur la petite enfance.........................................................................22

II- Initiatives existantes et solutions possibles...........................241- Carte des initiatives existantes (hors réseaux trains et cars).................24

2- Fiches-actions « Organiser les déplacements »......................................25Transports collectifs publics.........................................................................25

Développer une centrale d'information multimodale inter-AOT......................25Simplifier les tarifications des transports publics.........................................26Adapter les navettes touristiques aux travailleurs saisonniers (horaires et tarifs)...........................................................................................................27

Transports collectifs privés..........................................................................28Mutualiser l'offre de transports entre entreprises et AOT..............................28

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Proposer une ingénierie-conseil aux entreprises en matière de transports et de déplacements........................................................................................28

Actions « Voiture individuelle »....................................................................29Centraliser les différentes aides individuelles à la mobilité (guide).................29Élargir les actions « taxicode ».................................................................30Adapter les temps d'apprentissage du code aux publics en difficultés.............30Mettre en place de la plateforme d'aide à la mobilité vers l'emploi.................31Amoindrir le coût de la voiture individuelle en élargissant les aides...............32Amoindrir le coût de l'entretien par un garage associatif..............................32

Actions « Covoiturage »..............................................................................33Développer les aires de covoiturage..........................................................33Produire un guide du covoiturage dans les Hautes-Alpes..............................34Soutenir et sécuriser la pratique de l'autostop............................................35Mettre en place une coordination départementale de covoiturage..................36

3- Fiches-actions « Organiser les solutions de proximité ».........................37Recommandation générale ......................................................................37

Actions « Logement ».................................................................................37Accroître l'offre de logement temporaire pour l'emploi ou la formation...........37Améliorer la lisibilité de l'offre locale de logement.......................................38Centraliser les différentes aides au logement (guide)..................................38

Actions « Petite Enfance »...........................................................................39Accroître la diversité de l'offre de garde Petite enfance................................39

Actions « services emploi-insertion en proximité ».........................................40Développer une ingénierie emploi-formation territorialisée...........................40

Actions « TIC : la substitution au déplacement »............................................41Projet Visio Rendez-vous.........................................................................41Visiocommunication pour le travail à distance.............................................41Projet de Formation à Distance mutualisée entre organismes de formation.....41Télétravail.............................................................................................41

Actions « public spécifique »........................................................................42Généraliser les mallettes d'accueil du travailleurs saisonniers.......................42Service à la personne : expérimenter la mise à disposition de véhicule par l'association employeuse.........................................................................42

Actions « entreprises »...............................................................................43Transports, logement, petite enfance...quelques actions possibles.................43Un outil spécifique aux entreprises : le plan de déplacement........................44

BIBLIOGRAPHIE..........................................................................45

ANNEXES.....................................................................................46Statistiques issues du questionnaire Conseil Général Hautes-Alpes, Service de l'Insertion et de l'Économie Solidaire: ..........................................................46Statistiques issues des questionnaires ADRETS - Maison de l'Emploi des Hautes-Alpes : mobilités entreprises, mobilités organismes insertion - formation - emploi...............................................................................................................49

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LES ATTENDUS DE CETTE ÉTUDE

Entre 2008 et 2010, la Maison de l'Emploi des Hautes Alpes a initié une démarche de diagnostic territorial partagé sur l'emploi en partenariat avec une douzaine de communautés de communes. Sur l'ensemble du département, ces diagnostics locaux ont mis en évidence les difficultés d'accès à l'emploi et aux services qui lui sont liés.La Maison de l'Emploi a donc décidé de mener une étude "Mobilité vers l'emploi" pour mieux cerner les besoins et les initiatives déjà existantes. La réalisation de cette étude étant confiée à l'ADRETS.

Cette étude vise à:• Mieux connaître les besoins : au regard des pôles emplois existants, comment se

déplacent les différents publics (en emploi, demandeurs d'emploi, en formation, jeunes,...). Est-ce satisfaisant ?

• Identifier clairement des pistes de solutions en matière de mobilité, existantes ou en développement : transports collectifs publics (TER, LER, bus départementaux, transports à la demande), transports collectifs privés (interne à l'entreprise), covoiturage, aide individuelle aux personnes, prêt de véhicule, solutions de substitution aux déplacements (proximité logement, emploi, télétravail, téléservices, formation à distance,....)

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TABLEAUX DE SYNTHÈSE DES DIFFICULTÉS ET DES PROPOSITIONS

SYNTHÈSE « ORGANISER LES DÉPLACEMENTS »Modes Difficultés repérées Propositions Détail

Transports collectifs public

Information non-coordonnée et peu lisible pour l'usager

Développer la centrale d'information multimodale

Lien p. 25

Horaires inadaptés aux travailleursCorrespondances entre les différents transportsFréquences insuffisantes

Démarche en cours par 05 Voyageurs, à poursuivre

Lien p. 25

Tarification différenciée selon chaque AOT Simplifier et harmoniser les tarifications des transports publics

Lien p. 26

Navettes touristiques inadaptées aux saisonniers (horaires et tarifs)

Adapter les navettes touristiques aux travailleurs saisonniers

Lien p. 27

Transports collectifs privés

Transports privés accessibles aux seuls salariés et navettes touristiques parfois en doublons

Mutualiser l'offre de transports entre entreprises et AOT

Lien p.28

Difficultés pour les entreprises de connaître l'offre de transports collectifs existante

Proposer une ingénierie-conseil aux entreprises en matière de transports et de déplacements

Lien p.28

Véhicule individuel

Aides financières non-coordonnées et peu lisibles Centraliser les différentes aides individuelles à la mobilité

Lien p.29

Difficultés d'accès (géographique) à l'autoécole Élargir les actions « taxicode » Lien p.30

Difficultés de rythme d'apprentissage pour certains publics

Adapter les temps d'apprentissage du code aux publics en difficultés

Lien p.30

Obstacle (coût) à l'achat d'un véhicule individuel Mettre en place de la plateforme d'aide à la mobilité vers l'emploi

Lien p.31

Coût d'entretien (assurance) d'une voiture Amoindrir le coût de la voiture individuelle en élargissant les aides

Lien p.32

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

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Coût d'entretien (réparation) d'une voiture Développer un un garage associatif Lien p.32

Covoiturage

Pas de système de mise en relation de l'offre et de la demande

Plateforme Internet porté par la Ville de Gap => en cours

Lien p.33

Peu/pas d'endroits pour laisser sa voiture et se retrouver

Développer les aires de covoiturage Lien p.33

Manque d'information sur les aspects pratiques et juridiques

Produire un guide du covoiturage dans les Hautes-Alpes

Lien p.34

Manque de souplesse du covoiturage « classique » (contraintes horaires)

Soutenir et sécuriser la pratique de l'autostop

Lien p.35

Multiplication des initiatives de covoiturage : non-coordonnées donc inefficaces

Mettre en place une coordination départementale de covoiturage

Lien p.36

SYNTHÈSE « ORGANISER DES SOLUTIONS DE PROXIMITÉ »Type de solution Difficultés Propositions Détails

Logement

Difficulté à trouver des logements temporaires (la proximité du logement évite le déplacement)

Accroître l'offre de logement temporaire pour l'emploi ou la formation

Lien p.37

Difficulté à trouver un logement locatif localement Améliorer la lisibilité de l'offre locale de logement

Lien p.38

Problème de lisibilité de l'ensemble des aides au logement

Guide d'information sur l'ensemble des aides

Lien p.38

Petite Enfance

Difficulté pour les travailleurs à trouver un mode de garde adapté à leurs besoins

Accroître la diversité de l'offre de garde petite enfance

Lien p.39

Manque de lisibilité de l'offre de garde (où trouver une crèche ou une assistante maternelle ?)

Portail de géolocalisation de l'offre de garde => en cours

Lien p.39

Services Emploi- insertion en proximité

Services concentrés dans les villes (accessibilité) Poursuivre le soutien aux services mutualisés de proximité (RSP, MDS...)

Lien p.40

Manque d'informations et de stratégies locales sur Développer une ingénierie emploi- Lien p.40

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

Projet PER ?

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les compétences et les ressources humaines formation territorialisée

TIC : substitution au déplacement

4 initiatives en cours : visioguichet, travail à distance, formation à distance, télétravail

Lien p.41

SYNTHÈSE PAR PUBLIC

Public Difficultés Propositions

Jeunes - Accès au permis et à la voiture- Besoin de formation

- cf propositions « véhicule individuel »- cf propositions « FOAD » ou « logement »

Femmes- Garde d'enfants- Accès au permis et à la voiture- Accès à la formation

- cf propositions « petite enfance »- cf propositions « véhicule individuel »- cf propositions « FOAD » ou « logement »

Publics en difficulté sociale ou psychique

- Apprentissage de la situation de mobilité- Apprentissage adapté du permis

Adapter les temps d'apprentissage du code aux publics en difficultés : Lien p.30

Personnes à mobilité réduite

Contraintes de déplacements fortes Actions issues du schéma départemental accessibilité aux transports en commun

Personnes en situation de handicap

Actions via Cap Emploi

Entreprise Être accompagné sur les questions de mobilité Actions spécifiques « entreprises » page 43 et 44

Opportunité PER : Pôle d'Excellence RuraleUn projet de Pôle d'Excellence Rurale « services à la population et services numériques » est actuellement en réflexion au sein du conseil général des Hautes-Alpes.Les PER sont essentiellement ciblés sur des dépenses d'investissement, nous avons proposé les actions qui pourraient intégrer ce PER. Il va de soi qu'aucune décision n'a encore été prise, les actions indiqués « PER » sont donc à débattre...

Projet PER ?

Projet PER ?

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INTRODUCTION : UN CADRE D'ANALYSE ÉLARGI

1- Analyse globale de la mobilité vers l'emploiLe cadre d'analyse que nous avons retenu est volontairement large. En effet, la question de la mobilité ne signifie pas uniquement la mobilité des personnes, mais également la mobilité des services ou l'accès à distance aux services et à l'emploi.Le schéma ci-dessous résume cette approche. L'ensemble des solutions (organiser les déplacements ou organiser la proximité) est détaillé dans la partie « II- Initiatives existantes et solutions possibles ».

2- Approche par mode de déplacement et par zone d'emploiL'ensemble des modes de déplacement a été étudié sur le département, publics et privés, individuels ou collectifs. Les possibilités de connexions (intermodalité) entre plusieurs modes de déplacement ont également été prises en compte.

L'approche géographique est par zone d'emploi, mais peut être complétée par des approches plus ciblées le cas échéant.

8

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I- LE DIAGNOSTIC : CONNAÎTRE LES BESOINS, LES PRATIQUES ET LES DIFFICULTÉS POUR ACCÉDER À

L'EMPLOI

APPROCHE PAR TERRITOIRE

Hautes-Alpes : la voiture ancrée dans les habitudes de déplacement

Quelques données de cadrage

9

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Les déplacements domicile-travail dans les Hautes-Alpes

3/4 des actifs ayant un emploi utilisent la voiture pour se rendre à leur travail (chiffre équivalent pour la région PACA)

Parmi l'ensemble de ces actifs ayant un emploi, Près de 6 sur 101 (59,9%) travaillent en dehors de leur commune d’habitation. (54% en région PACA – DADS 2004). Les graphiques ci-dessous montrent que la voiture individuelle est très largement majoritaire dans les déplacements domicile-travail, notamment lorsqu'il est nécessaire de sortir de sa commune pour aller travailler.

1 INSEE , recensement 2006

10

Ensemble des actifs ayant un emploiHautes-Alpes PACA

Moyen de transport nombre % nombre %Pas de transport 3359 6,1% 66879 3,6%Marche à pied 8229 14,9% 173526 9,4%Deux roues 1471 2,7% 98406 5,3%Voiture, camion, fourgonnette 40525 73,5% 1338222 72,7%Transports en commun 1519 2,8% 163638 8,9%Ensemble 55104 100,00% 1840672 100,0%

0,4% 1,1% 1,4%

94,7%

2,4%

Déplacement domicile-travail dans les Hautes-AlpesSi commune de travail # commune de résidence

Pas de transportMarche à piedDeux rouesVoiture, camion, fourgonnetteTransports en commun

9,9%

24,1%

3,6%59,9%

2,5%

Déplacement domicile-travail dans les Hautes-AlpesSi Commune de travail = commune de résidence

Pas de transportMarche à piedDeux rouesVoiture, camion, fourgonnetteTransports en commun

Pour les personnes travaillant dans la commune où ils résident, 6/10 utilisent la voiture pour se rendre au travail, et un quart préfèrent la marche à pied.

Ce chiffre atteint presque 95% lorsqu'on doit sortir de sa commune pour aller travailler

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Zone d'emploi de Briançon : besoins et modes de déplacementLa zone d'emploi de Briançon correspond au Pays du Grand Briançonnais.

11

Attractivité des services

Briançon

L'argentière

Guillestre

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12

5457 = 51 % des salariés résidant dans la zone d’emploi de Briançon travaillent dans une autre commune que celle où ils résident, soit légèrement

moins que la moyenne régionale.

4212 = 39 % quittent leur commune de résidence mais restent dans leur zone d’emploi,

894 = 8 % quittent cette dernière pour aller dans une autre zone d’emploi de la région, notamment dans celle de Gap (6 %).

910 = 8 % des emplois de la zone d’emploi de Briançon sont occupés par des salariés résidant dans des zones d’emploi extérieures à la région et à sa

périphérie.

Commune résidence Commune de travail

Zone d'emploi BriançonBriançon 420Briançon 335Briançon 314

Briançon La Salle les Alpes 269Briançon 180

Puy-Saint-André Briançon 144Puy-Saint-Pierre Briançon 135Briançon Montgenèvre 126Briançon 118

Vars 108La Salle les Alpes 101

Nb de personnes concernées

Villar-Saint-PancraceSaint-ChaffreySaint-Martin-de-Queyrières

L'Argentière-la-Bessée

Saint-ChaffreyGuillestreSaint-Chaffrey

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Sur la zone d'emploi de Briançon, les deux grands générateurs de flux de déplacement sont

➔ la ville-centre de Briançon➔ les stations de ski d'autre part (Serre-Chevalier, Montgenèvre, Puy St Vincent,

Vars-Risoul, Queyras...)

Les chiffres des graphiques ci-dessous sont similaires aux chiffres des Hautes-Alpes, avec cependant une part relative de la voiture inférieure de 3 points, au bénéfice de la la marche à pied.

13

0,9% 1,5% 1,3%

93,2%

3,2%

Flux domicile-travail - Zone d'emploi BriançonCommune de travail # commune de résidence

Pas de transportMarche à piedDeux rouesVoiture, camion, fourgonnetteTransports en commun

10,5%

28,5%

2,5%

56,1%

2,4%

Flux domicile-travail - Zone d'emploi BriançonCommune de travail=commune de résidence

Pas de transportMarche à piedDeux rouesVoiture, ca-mion, four-gonnetteTransports en commun

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Zone d'emploi de Gap : besoins et modes de déplacementLes chiffres présentés précédemment pour l'ensemble des Hautes-Alpes restent largement vérifiés pour la zone d'emploi de Gap.

Les pôles d'habitation et les pôles d'emploi (INSEE 2006)

Les pôles de servicesGap est le seul pôle urbain de la zone d'emploi, les autres sont des pôles ruraux secondaires. Le pôle urbain en bas de carte est Sisteron (04)

14

Emplois 2006

St Bonnet

Veynes

Serres

Laragne

Attractivité des services

Embrun

Chorges

Savines

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Les flux domicile-travailLes principaux flux domicile-travail sur la zone d'emploi de Gap (flux supérieurs à 100 personnes - 1999)

15

0,2% 0,9% 1,4%

95,4%

2,0%

Flux domicile-travail - zone d'emploi de GapCommune de travail#commune de résidence

Pas de transportMarche à piedDeux rouesVoiture, ca-mion, four-gonnetteTransports en commun

45 % des salariés résidant dans la zone d’emploi de Gap travaillent dans une autre commune que celle où ils résident, ce taux est très inférieur à la moyenne régionale (les superficies importantes de certaines

communes – gap par exemple- expliquent en

partie ce chiffre : les salariés franchissent moins

les limites de leur commune car celle-ci est

grande)

33 % quittent leur commune de résidence mais restent dans leur

zone d’emploi

9 % quittent cette dernière pour aller dans une autre

zone d’emploi de la région, notamment dans celles de

Digne (3 %) et de Manosque (2 %).

Commune de résidence

La Bâtie-neuve Gap 334Tallard Gap 290Chorges Gap 245Veynes Gap 165Saint Bonnet Gap 164Embrun Gap 158La Roche des Arnauds Gap 157Briancçon Gap 157La Saulce Gap 147Gap Aix-en-Provence 142Gap La Bâtie-neuve 117Gap Tallard 112Neffes Gap 101

Commune de travail

Nombre de personnes concernées

9,6%

22,5%

4,0%61,3%

2,6%

Flux domicile-Travail - Zone d'emploi de GapCommune de travail = commune de résidence

Pas de transportMarche à piedDeux rouesVoiture, camion, fourgonnetteTransports en commun

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APPROCHE PAR MODE DE DÉPLACEMENT ET LEURS DIFFICULTÉS

Les différents modes de déplacement et leurs difficultés

Transports en commun publicsil existe plusieurs offres de transports en commun suivant les différentes autorités organisatrices de transports (AOT).

SNCF (ligne de nuit Briançon-Paris)TER – trains express régionaux (Conseil Régional)LER – lignes express régionales (Conseil Régional)Cars des Hautes Alpes (Conseil Général)Bus urbains : Briançon et GapTransports locaux – CC du Pays des Ecrins, SIVU du Queyras, Navettes de Serre-Chevalier, Navettes des Baronnies, Navettes de l’Avance, ainsi que de nombreuses navettes touristiques (OT Embrun, Champsaur, Névache...)

- Difficultés liées à l’utilisation de ces transports publics collectifs

* Les personnes sont souvent obligées de faire coïncider les horaires des enfants (garderie, aide maternelle, école maternelle, école) avec leurs horaires de travail. Les circuits et les horaires de transports, les détours en véhicule personnel, posent des questions d’adéquation qu’il est difficile parfois de résoudre.

* L’information sur les horaires. L’information du public sur les horaires de dessertes est éparse. Il n’y a pas encore de plateforme intermodale ou multimodale permettant d’avoir l’ensemble des offres de transport pour relier deux points du département, ou un point du département et un point de la région.

* Dessertes insuffisantes. Un certain nombre de communes ne sont pas desservies par les transports en commun publics. Ce sont la plupart du temps des communes isolées. Cette question se pose

notamment pour les communes limitrophes des villes ; les villes sont équipées de transports urbains et les communes voisines n’en bénéficient pas bien qu’une majorité de la population se rende dans la ville centre pour y travailler et pour les services.Cette question se pose également dans les communes disposant d'une gare hors-service (autour de Gap).

* Fréquences insuffisantesLes horaires de travail s'étalent sur une plage horaire de deux heures le matin et le soir. Pour répondre aux divers besoins individuels, les fréquences des transports collectifs sont insuffisantes. Un arbitrage doit être fait en continu entre fréquence importante et taux de remplissage des véhicules.

* Horaires inadaptés : les horaires des différents transports publics collectifs ne sont pas toujours adaptés aux horaires d’ouverture des services ou aux horaires de travail des entreprises. Il est évident que les lignes régulières ne peuvent pas arriver à 08 heures ou 09 heures dans toutes les villes desservies.

* L’adaptation des horaires pose aussi des questions de correspondances entre les différents modes de transports.

* Le problème des correspondances : les correspondances ne sont pas systématiquement organisées tant du point de vue des lieux multimodaux de transferts que des horaires. Le principe de non-concurrence aboutit à des interdictions du « cabotage », à des aberrations sur le terrain : un car venant de Montgenèvre ne peut s’arrêter qu’à la gare de Briançon, alors que certains usagers désireraient s’arrêter au champ de Mars. Aller de la gare au champ de

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Mars entraîne un délai supplémentaire d’au moins une demi-heure pour le public.

* Non-respect des horaires : les usagers, notamment de la SNCF, se plaignent de très nombreux retards sur la ligne Briançon–Marseille, qui rend peu fiable l’utilisation du train pour des usages professionnels.

* Le coût : pour certains publics, le coût des transports en commun reste élevé. Ce coût est très disparate suivant les types de transports. Des réductions sont accordées à certains publics (jeunes, séniors, personnes en difficultés). Des abonnements existent pour les travailleurs. Cependant, ces réductions ou ces abonnements ne sont valables que sur un seul type de transports. Chaque AOT2 dispose en effet de sa propre tarification. Le conseil général propose une tarification par zone (3€/zone en plein tarif), avec des tarifs réduits pour certains publics (jeunes, bénéficiaires RSA « socle ») ou pour les détenteurs d'une carte annuelle de réductions. Le conseil régional a une tarification au kilomètre, avec des réductions par type public spécifique (carte Jeunes, carte solidarité, carte tout public), mais les passerelles n'existent pas entre LER et TER : un abonnement TER permet d'emprunter un LER, mais l'inverse n'est pas possible. Les transports urbains de Gap sont gratuits, et les navettes touristiques ont des tarifications libres.Il n’y a pas d’accord entre les différents AOT pour que ces abonnements puissent être multimodaux.

* Accès pour l'intermodalité : vélo, piéton

Véhicules individuelsLe véhicule individuel reste le principal moyen de locomotion pour les habitants des Hautes-Alpes, comme le montrent les

2 Autorité Organisatrice de Transports

statistiques détaillées précédemment.

- Les limites du mode de transport individuel

* Les limites écologiques et collectives. L’utilisation par la majorité de la population de véhicules individuels entraîne des nuisances environnementales (émission de gaz à effet de serre) et des nuisances urbaines (embouteillages, pollution).L’utilisation d’un véhicule individuel est source d’insécurité (accident de la route).

* Le coût d’entretien d’un véhicule est un obstacle pour les personnes les plus fragiles, les jeunes, les personnes en difficulté d’emploi. Cela peut entraîner des problèmes de non-assurance, de non-respect des contrôles techniques avec des incidences importantes sur la sécurité. Ce coût concerne également l’achat d’un véhicule qui est hors de portée d’un certain nombre de ménages. Une étude Fubicy-ADEME3 montre que le coût moyen d'une voiture par an est de 5300€ au minimum : cela comprend amortissement de l'achat, assurance, entretien, carburant...

* Enfin, l’accès au permis de conduire : les jeunes, les femmes, les personnes d’origine étrangère, ont des difficultés d’accéder au permis de conduire. Ces difficultés sont dues à des obstacles d’une part d’ordre financier, d’autre part d’ordre pédagogique (maîtrise du français et des concepts pour passer le code), enfin un problème d’accessibilité aux auto-écoles pour les territoires ruraux les plus enclavés.

Le transport collectif d’entreprisesUn certain nombre d’entreprises organisent le ramassage des salariés ou mettent à disposition des véhicules

3 Consultable sur http://www.fubicy.org/IMG/pdf/VC97_budget_velo_pp8-10.pdf ou http://www.ademe.fr/particuliers/Fiches/se-deplacer-malin/rub4.htm

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d’entreprises. Les remontées mécaniques, les entreprises de nettoyage, les entreprises de BTP, mettent souvent en place un ramassage des salariés. C’est le cas notamment des remontées mécaniques de Serre-chevalier, de Montgenèvre, des Orres, de Vars-Risoul. Certains salariés de petites entreprises bénéficient d’un véhicule d’entreprise qu’ils utilisent pour ramener leurs collègues et rentrer chez eux, notamment dans les petites entreprises du BTP.

* Les limites de ces dispositifs : ils sont réservés à un type de salariés et ne sont pas du tout mutualisés entre plusieurs entreprises la plupart du temps, d’autre part, ils créent un lien de dépendance entre le salarié et l’employeur, notamment avec le prêt de véhicule de société.

CovoiturageLe covoiturage est une pratique qui pour l’instant est plutôt informelle. Il dépend de l’organisation par territoire ou par entreprise des actifs ou des salariés. Le covoiturage est pratiqué notamment par les saisonniers du tourisme dans l’hôtellerie, dans les différentes stations. Le covoiturage est repérable à la sortie des grandes villes ou des stations avec des parkings d’échanges. Le covoiturage est également pratiqué par des personnes qui viennent en formation et qui s'organisent pour se regrouper afin de se rendre dans les bourgs centres.

* Les limites du covoiturage sont nombreuses. Étant informel, le covoiturage reste limité aux collectifs, aux entreprises ayant suffisamment de personnels, ou qui permettent une interconnaissance mutuelle importante. Le covoiturage des personnes en difficulté pose des problèmes d’assurance et de sécurité. Certaines personnes en difficulté ne sont pas à jour de leur assurance ou de leur contrôle technique et ce qui entraîne des problèmes de responsabilité en cas d’accident.

* Sentiment de sécurité : outre les problèmes de sécurité réel, il se pose la

question du sentiment de sécurité, les gens ne sachant pas avec qui ils vont covoiturer, ils peuvent avoir des réticences. Les femmes ou les parents voulant covoiturer, ayant des enfants, utilisent leur voiture pour porter leurs enfants à la crèche ou à l’école. Cela pose des problèmes pour le covoiturage notamment sur le nombre de sièges enfants, et la place du siège enfant. Une question de légalité juridique et de sécurité est aussi à régler.

* Problème d’aires de covoiturage : la plupart des aires de covoiturage ne sont pas conçues pour cela. On assiste à la prise de possession sauvage d’un certain nombre de parkings ou d’espaces. Cela n’étant pas organisé, ils ne sont pas systématiquement reliés aux transports en commun.

* Illisibilité des différents systèmes de covoiturage : de nombreux projets sont en cours ou en projet sur le département (Planète Champsaur, Pays Serre-ponçon Ubaye Durance, Mobil'idées, Ville de Gap, 05 voyageurs...). Ces projets ne sont pas inter-connectés les uns aux autres, ce qui rend impossible la mutualisation des bases de données des utilisateurs. Pourtant, l'une des clés de réussite du covoiturage est d'atteindre une masse critique d'utilisateurs : plus nombreux seront les utilisateurs, plus facilement chacun trouvera un covoitureur adapté à ses horaires. La multiplication des systèmes de covoiturage indépendants les uns des autres rend chacun de ces projets isolé et peu efficace, et rend l'ensemble illisible pour l'usager (même problème que pour l'information sur les transports en commun)

A l'heure actuelle, le covoiturage s'organise en petits collectifs. Mais la difficulté d’information ne permet pas de généraliser des dispositifs pour l’ensemble des besoins des salariés.Pôle Emploi Briançon organise les rendez-vous de façon à favoriser le covoiturage. Pour les territoires les plus éloignés, toutes les personnes habitant sur ce

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territoire sont convoquées durant la même demi-journée, de sorte à leur permettre de covoiturer entre elles. Le problème est que Pôle Emploi n'a pas le droit de communiquer les identités des personnes convoquées (obligation de confidentialité)

L'autostop Forme de covoiturage spontané, l'autostop est pratiqué souvent par les jeunes et les saisonniers notamment. Il est difficile à chiffrer.

* La morphologie des Hautes-alpes, organisée autour de la vallée de la Durance, est favorable à la pratique de l'autostop, car les flux de véhicules sont concentrés sur un petit nombre de routes (notamment entre Gap et Briançon sur le RN 94).

* Les limites du stop : le stop parait difficile pour les horaires atypiques (en soirée par exemple). Le stop peut poser des problèmes de sécurité. Certains stoppeurs utilisent des aires aménagées à la sortie des villes. Dans certains cas, la sortie des villes ne permet pas un arrêt en toute sécurité des véhicules, ce qui pose des problèmes de sécurité routière qu’il serait aisé de régler par l’aménagement de parkings et d’aires d’arrêt. Le stop pose aussi des problèmes d’assurance pour lesquelles un système de charte ou de garantie publique pourrait être organisée pour vérifier et garantir l’assurance tant du point de vue des chauffeurs que des stoppeurs.

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Les différents modes de non-déplacement et leurs difficultés

Offres de logement sur placeUne des manières permettant de régler les problèmes de la mobilité est d’offrir un logement proche du lieu de travail ou du lieu de formation. D’une part, cette pratique concerne notamment l’offre de logement pour les saisonniers logement collectif, foyer des jeunes, logements saisonniers (Orcière-Merlette, la Vallouise, Les Orres, Montgenèvre). Un certain nombre d’employeurs notamment dans le tourisme social ou dans l’hôtellerie restauration proposent des logements.

A noter enfin que les employeurs de saisonniers agricoles peuvent bénéficier d’aides pour le logement de ces travailleurs saisonniers. Voir avec la DDA et la Direction du Travail sur l’utilisation de ces aides ou pour avoir des chiffres.

En ce qui concerne les formations, un certain nombre d’organismes proposent un logement temporaire. C’est notamment le cas des organismes de formation Cret, Chantoiseau (centre de coordination à Briançon), AFPA à Gap. Enfin, les structures du type foyers des jeunes permettent de proposer des logements temporaires à des apprentis, ou des personnes en stage, temporaires sur le territoire.

* La limite de ces dispositifs concerne certains territoires qui n’ont pas d’offre de logements, et les entreprises sont trop petites pour ouvrir ce service. La salubrité des logements n’est pas toujours garantie.La prise en charge financière des logements temporaires reste problématique pour les opérateurs.L’offre de logement reste sectorisée. Notamment en ce qui concerne les centres de formations.Un certain nombre de personnes en formation ou en stage sont obligées de rechercher de l’information sur les logements disponibles. Il n’y a pas de lieu

d’information centralisé pour faciliter la recherche.

L'adaptation des horairesUn certain nombre de services publics ou d’entreprises adaptent leurs horaires pour faciliter la mobilité de leurs salariés et réduire les déplacements. On peut citer notamment les horaires décalés, ou la possibilité de faire la journée continue.

* Difficultés : ces adaptations d’horaires ou ces tolérances sont utiles. Elles ne règlent pas pour autant les problèmes des modalités de transports ni de leurs coûts. Ces aménagements d’horaires restent ponctuels et propres à chaque entreprise. Il est difficile de négocier avec les entreprises et les entreprises de transport pour faire une adéquation. Les initiatives du bureau des temps, expérimentées dans différentes villes françaises, seraient intéressantes mais seraient lourdes à mettre en place.Le PDIA de la ville de Gap devrait permettre peut-être d’avancer dans ce domaine comme dans celui du covoiturage organisé.

L’utilisation des TIC pour le travail à distance ou le télé-service

L’accès aux services de l’emploi peut se faire à distance par des visio-guichets et des télé-services à partir de points d’accès de proximité ou même du domicile. Il en est de même pour des organismes de formation. En ce qui concerne le travail, un certain nombre de salariés peuvent travailler à distance grâce aux TIC.Les expériences dans le domaine des télé-services se développent bien sur le territoire grâce à la maison de l’emploi et du conseil général. Les séances de formations à distance restent timides et nécessitent une formation des organismes de formation et un appui du conseil général et des financeurs. Des expérimentations sont

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prévues dès 2010.Les expériences de télé-travail pour des salariés de grandes entreprises restent isolées et occasionnelles dans les Hautes-Alpes.

* Limites : tous les services et les emplois ne peuvent pas bénéficier de travail à distance.Les employeurs sont réticents pour des raisons de contrôle. Le travail à distance peut être un obstacle à la constitution de collectifs de travail. Cependant, le travail à distance peut être occasionnel et non pas forcément permanent. Le travail à distance nécessite enfin des connexions Internet de très bonnes qualités qui ne sont pas toujours garanties sur le département. Le travail à distance peut se faire à domicile avec comme question la séparation de la sphère de travail et la sphère de la vie privée. Un travail a été mené par Hautes-Alpes Développement et le comité du bassin de l’emploi du Buëch pour faire venir des télétravailleurs.

Aides financières individuellesPour se déplacer, des aides financières sont proposées par Pôle emploi, Conseil Général, les services sociaux, la mission jeunes, ou encore le FASTT (fonds d'action sociale du travail temporaire).

Ces aides financières sont d’une part mal connues du grand public. La lisibilité des logiques de ces aides reste difficile. Enfin, les aides financières ne règlent pas la question de l’accès à un mode transport adapté et sécurisé.

Concernant le FASTT, gestionnaire du dispositif Mouv'Emploi : ce dispositif apporte une aide financière aux travailleurs intérimaires ayant des difficultés de déplacements vers l'emploi. Mouv'Emploi a des accords avec des loueurs privés (location marchande de voiture) ou avec des plateforme de mobilité sociale (type AME 04). Dans les

Hautes-Alpes, il n'existe pas de plateforme de mobilité sociale, seules les loueurs marchands sont présents.Or, sur le département, les chiffres 2009 montrent un problème d'accès à ces services : 35 demandes, 0 satisfaites. Les loueurs existant sont en effet implantés dans les plus grandes villes, c'est à dire hors d'atteinte des personnes qui en ont réellement besoin.

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ZOOM SUR LA PETITE ENFANCELa garde des enfants est le deuxième principal frein à l'emploi et à la formation. En effet, sur les lieux de résidence ou sur les lieux de travail, l'offre de garde ne répond souvent pas à l'ensemble des besoins :

➢ Besoins quantitatifs : les crèches et assistantes maternelles sont débordées et les listes d'attentes sont longues. Les places disponibles sont souvent insuffisantes.

➢ Besoins qualitatifs : des besoins particuliers sont inhérents à certains emplois. Les travailleurs saisonniers (et les touristes) ont besoin de faire garder leurs enfants dans les stations de ski durant les quatre mois d'hiver, mais pas le reste de l'année. Les crèches saisonnières répondent à ce besoin. Les salariés travaillant dans des secteurs à horaires décalés (propreté, hôpitaux, grande distribution, hôtellerie-restauration) ont des besoins variables pour faire garder leurs enfants. Les crèches à horaires décalés peuvent constituer des réponses à ces besoins. Les crèches familiales ou associatives peuvent encore apporter d'autres pistes.

Comment évaluer le besoin ?Sur les Hautes-Alpes, on pourra s'appuyer sur plusieurs études traitant des services petite enfance (offre et demande) :

➔ Schéma départemental de la petite enfance (2007-2011) – conseil général des Hautes-Alpeshttp://www.cg05.fr/include/viewFile.php?idtf=1287&path=WEB_CHEMIN_1287_1196785871.pdf

➔ Schéma de services pays SUD ( 2005) – en cours de réactualisation – Pays Serre-Ponçon Ubaye Durance : le schéma recense l'ensemble des services présents ou accessibles sur le territoire, évalue les besoins et les affine par des enquête-population, puis propose des stratégies de développement.

➔ Schéma de services pays gapençais ( 2007) : idem ci-dessus http://adrets-asso.fr/?Le-schema-des-services-au-public

➔ Étude petite enfance Pays grand Briançonnais

➔ Schéma de services pays Sisteronnais Buech -en cours 2009-2010 : idem ci-dessus

➔ Actes de la rencontre Petite enfance et territoires -ADRETS 2009 : ce guide présente les problématiques principales de la petite enfance, ainsi des expériences pour répondre à l'ensemble des besoins. http://adrets-asso.fr/?Guide-pratique-Petite-enfance-et

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Source : schéma départemental Petite enfance du CG05 - 2007 -

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II- INITIATIVES EXISTANTES ET SOLUTIONS POSSIBLES

1- CARTE DES INITIATIVES EXISTANTES (HORS RÉSEAUX TRAINS ET CARS)

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2- FICHES-ACTIONS « ORGANISER LES DÉPLACEMENTS »Nombre des propositions qui sont détaillées sont issues des deux réunions de co-construction réalisées en mai 2010 sur les Hautes-Alpes. Ces réunions ont rassemblé des acteurs de différents domaines : emploi, insertion, entreprises, collectivités territoriales, transports, social... Ces propositions sont donc celles identifiées comme prioritaires par les acteurs des territoires.

Transports collectifs publics

Développer une centrale d'information multimodale inter-AOTCe qui existe

En 2009, le conseil général a reformé sa politique transports publics. Parmi les nouveautés, une centrale d'information, 05 voyageurs. Par un numéro de téléphone ou par son site Internet, elle peut aujourd'hui informer sur l'ensemble de l'offre du conseil général (scolaire et non-scolaire).

Ce qui est en projet

Pour proposer une réelle simplification pour l'usager, 05 Voyageurs a vocation à intégrer l'ensemble de l'offre de transports publics du département. Des négociations sont en cours, avec les autres autorités organisatrices de transports AOT afin d'intégrer leurs offres de transports respectives dans cette centrale d'information : TER et LER gérés par le conseil régional, transports urbains gérés par les villes de Gap et Briançon.

Propositions pour aller plus loin

Sur l'exemple d'Itinisère (www.itinisere.fr), on pourrait imaginer une centrale d'information qui intègre toute l'offre de transports existante sur le département, de sorte à optimiser l'information, et donc faciliter l'accès aux transports en commun. Au-delà du travail réalisé actuellement par 05 Voyageurs sur le transport public, l'offre de covoiturage - développé par ailleurs par la ville de Gap et le conseil général - pourrait être intégrée à 05 Voyageurs, ainsi que les offres de transports locaux et/ou touristiques.

Porteur : le conseil général, via 05 voyageurs

Partenaires : l'ensemble des AOT (région, réseaux urbains Gap et Briançon), ainsi que les collectivités ou structures locales ayant une offre de transports en commun (CC Pays des Écrins et nombreuses navettes touristiques), Maison de l'emploi.

Coût : travail d'ingénierie, mise à jour permanente des informations horaires.

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EN COURS

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A NOTER1- L'étude fait ressortir deux autres difficultés sur les transports publics : - horaires inadaptés aux heures de travail- correspondances entre trains et cars non-prévuesIl est à noter que 05 Voyageurs effectue durant le 1er semestre 2010 des réunions sur les territoires afin de ré-étudier de très près l'offre et, notamment, de résorber ces deux difficultés.Par ailleurs, les cinq Pays de l'axe de la Durance (Grand Briançonnais, SUD, Gapençais, Sisteronais-Buëch et Haute-Provence) lancent une réflexion concertée sur ces questions.

2- D'autres faiblesses ont été pointées, telles que la difficulté de combiner Vélo+ transports publics, les fréquences des cars/ trains insuffisantes ou encore le non-respect des horaires (notamment trains). Les solutions pour répondre à ces difficultés sont connues et exigent des moyens importants. Elles relèvent davantage d'une politique « transport » que d'une politique « emploi »

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Simplifier les tarifications des transports publicsCe qui existe

Comme expliqué précédemment, il n'existe aujourd'hui pas d’accords entre les différentes autorités organisatrices de transports (AOT) pour que les titres de transports soient valables sur différents réseaux de transports publics. Le problème ne se pose pas pour la Ville de Gap, où les transports urbains sont entièrement gratuits.

Hors du département, des initiatives existe localement en région Rhône-Alpes (région grenobloise) ou dans les Alpes-maritimes.

Propositions pour aller plus loin

Afin de rendre plus accessible, donc attractive, l'offre de transports en commun, une première étape pourrait être d'harmoniser les abonnements et cartes spécifiques :

➢ les abonnements de travail pourraient donner accès à n'importe quel transports en commun circulant dans le département. Cela nécessite un accord entre les différentes AOT

➢ les cartes de réduction : la carte « solidarité » de la Région n'est pas coordonnée avec les réductions qui sont faites aux bénéficiaires RSA sur l'offre départementale. Sur le même principe que les abonnements, la détention d'une carte « solidarité » de la Région pourrait automatiquement donner accès aux tarifs réduits dans les cars 05 Voyageurs sans davantage de démarches administratives.

Porteur : 05 Voyageurs, au titre de leur démarche de décloisonnement des AOT

Partenaires : toutes les AOT (conseil régional, conseil général, organisateurs locaux de transports, offre saisonnière), Maison de l'emploi

Coût : coûts de coordination, coût liées aux extensions des réductions à déterminer selon l'ambition de cette harmonisation.

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A NOTERLa prime Transport pour les trajets domicile-travail : ce dispositif vise à inciter les salariés à utiliser les transports en commun. Ainsi, si son employé dispose d'un abonnement de travail en transport collectif, l'employeur se doit de prendre en charge 50% du coût de cet abonnement.

Plus de détails sur le site de Localtis

Fiche Action

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Adapter les navettes touristiques aux travailleurs saisonniers (horaires et tarifs)

Ce qui existe

De nombreuses stations de ski mettent en place des navettes touristiques durant la saison d'hiver (Serre-Chevalier, Montgenèvre, Puy-Saint Vincent, Queyras, Vars-Risoul, Les Orres, Orcières-Merlette …). Par les horaires et/ou par les tarifs pratiqués, ces navettes ne sont pas adaptées aux travailleurs saisonniers pour un usage quotidien.

Certaines stations proposent des avantages : à Serre-Chevalier (SIVM), l'amplitude des navettes a été élargie, et toute personne disposant d'un forfait saison peut prendre gratuitement la navette (1 trajet = 3€, soit 6€/jour aller-retour). Certains saisonniers disposent de ce forfait saison, d'autres non.

Une navette relie Briançon à Montgenèvre. Un aller coute 6€, soit 12€/jour pour un aller-retour.

En cours : une étude est actuellement menée sur la Vallée de la Guisane par le SIVM Serre-Chevalier. Elle devrait sans doute prendre en compte la problématique Mobilité vers l'emploi. Elle sera rendue mi-juin 2010.

Contact : SIVM Serre-Chevalier, 12 rte Pont Levis 05330 SAINT CHAFFREY ; 09 79 34 47 13

Propositions pour aller plus loin

Travailler collectivement entre employeurs, organisateurs des navettes, transporteurs et représentants des saisonniers pour adapter les navettes :

➢ Sur les horaires : l'ensemble des horaires décalés (restauration notamment) ne pourra sans doute pas être couvert, mais il est possible de caler les premiers départs des navettes sur les horaires de travail du plus grand nombre. Idem pour les retours en soirées.

➢ Sur les tarifs : préciser des systèmes de badges ou carte « Transports saisonniers » qui permettent un accès gratuit, ou à tarif adapté a minima, aux travailleurs saisonniers.

Porteur : groupe de travail animé par la maison de l'emploi ou la commission paritaire départementale

Partenaires : employeurs, organisateurs des navettes (communes, remontées mécanique, offices de tourisme), transporteurs et représentants des saisonniers

Coût : Variable selon les décisions prises sur chaque territoire. A évaluer par le groupe de travail.

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Transports collectifs privés

Mutualiser l'offre de transports entre entreprises et AOTCe qui existe

Sur plusieurs territoire, l'étude a montré que des systèmes de transports publics (collectivités) et de transports privés (entreprises) coexistaient, sans coordination et parfois en doublon. C'est le cas sur plusieurs stations du Nord du département (Les Orres, Montgenèvre...). Ces deux offres sont aujourd'hui cloisonnées, l'offre publique étant surtout destinée aux touristes et l'offre privée exclusivement destinée à transporter les salariés sur leur lieu de travail.

Propositions pour aller plus loin

Les propositions sont

➢ d'une part d'ouvrir le transport de salariés de l'entreprise organisatrice aux salariés d'autres entreprises (mutualisation entre employeurs)

➢ d'autre part d'adapter les horaires des navettes touristiques aux horaires des travailleurs saisonniers (exemple de Serre-Chevalier, hormis horaires décalés)

Porteur : Maison de l'Emploi des Hautes-Alpes (animation de la démarche, réunions)

Partenaires : 05 voyageurs (connaissance du territoire), employeurs locaux, stations, office de tourisme organisant du transport

Coût : Il s'agit prioritairement d’optimiser l'offre existante. Si une offre supplémentaire (amplitude horaire élargie) est décidée, le financement serait partagé entre employeurs et collectivités.

Lien à faire avec l'action « Plan de déplacement inter-entreprises », voir p.44

Proposer une ingénierie-conseil aux entreprises en matière de transports et de déplacements

Ce qui existe

Les entreprises connaissent mal l'offre de transports collectifs existante. Pourtant, certaines entreprises sont intéressées, mais ne savent pas à qui s'adresser. Par exemple, la chargée de mission « mobilité » à la ville de Gap reçoit parfois des appels d'entreprises en recherche de conseils et d'accompagnement sur la question de la mobilité. Ce rôle n'étant pas prévu dans ses missions, elle ne peut satisfaire pleinement ces demandes.

Propositions pour aller plus loin

Pour satisfaire ces demandes et développer des actions entreprises ou inter-entreprises sur la mobilité, la création d'un poste d'animation semble nécessaire, ou à défaut de création de poste, la nomination d'une personne-ressource sur cette question. Ce poste (ou cette fonction) pourrait être assumé par une structure ayant déjà des relations avec les entreprises.

Porteur : Chambre de commerce et d'industrie (création d'un poste dédié)

Partenaires : Maison de l'emploi, conseil général, conseil régional, ADEME (nombreuses ressources), Services économies des territoires de projets (ComCom, Pays...)

Coût : un équivalent temps plein

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Actions « Voiture individuelle » Comment rendre la voiture individuelle plus accessible ?

Centraliser les différentes aides individuelles à la mobilité (guide)Ce qui existe

Aide pour déménager ou passer un entretien, aide pour passer la partie « code » du permis de conduire, aide pour passer la partie « conduite » du permis, aide à la location de véhicule, aide exceptionnelle à la réparation ou encore prime transport versée par l'employeur, les aides financières directes sont nombreuses ... et illisibles ! Les organismes qui les attribuent sont multiples (Pôle Emploi, Conseil général, Mission Jeunes, employeur...) et les critères d'attribution divergent d'un organisme à l'autre.

Chacun de ces organismes connait plus ou moins les aides des autres organismes.

Proposition pour aller plus loin

Sur le modèle du Guide de la création/reprise d'entreprise, un guide synthétique qui concentrerait l'ensemble des aides et les rendrait plus lisibles pourrait être réalisé. Un guide sur Internet permettrait une actualisation plus aisée des informations.

Une approche par territoire pourra être privilégiée, afin de répondre au mieux à la demande des usagers. Ce guide sera ensuite diffusé et valorisé auprès du grand public d'une part et auprès de toutes les structures recevant du public afin de mieux orienter les personnes.

Porteur : Maison de l'Emploi des Hautes-Alpes

Partenaires : Pôle Emploi, Mission Jeunes, Conseil général, FASTT, entreprise d'insertion.

Coût : à l'instar du guide « création/reprise d'entreprise », cette action nécessite essentiellement un travail de centralisation et de coordination de l'information. Les OPCA, FAF propreté, FAFEM pourraient être contactés pour d'éventuels financements de cette action.

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A NOTERLa plateforme mobilité de l’Autunois Morvan a repris un travail de « guide des aides à la mobilité ». II est destiné à l’ensemble des structures d’accueil, de formation et d’insertion du territoire.

Il classe les aides selon 4 besoins : - aides aux déplacements - aides au permis de conduire - aides ciblées, ponctuelles - aides à l’hébergement

Lien vers le guide :http://www.ijbourgogne.com/Guide-des-aides-a-la-mobilite-en

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Élargir les actions « taxicode »Ce qui existe

En l'absence de véhicule personnel, les jeunes sont très touchés par les problèmes de mobilité, y compris pour se rendre à l'autoécole! Pour leur faciliter le passage du permis, la Mission Jeunes 05 propose sur certains territoires (Champsaur et Buëch) d'aller chercher les jeunes et de les amener à l'autoécole en groupe, grâce à un taxi.

Proposition pour aller plus loin

Ces actions Taxicode pourraient être élargies à d'autres territoires. En effet, les jeunes de l'ensemble du département sont soumis à ces mêmes difficultés.

Porteur : Mission Jeunes 05

Partenaires : taxis locaux, autoécoles, Maison de l'emploi,

Coût : fond d'aide aux jeunes, ou enveloppe régionale « mobilité » des jeunes ?

Adapter les temps d'apprentissage du code aux publics en difficultés

Ce qui existe

La capacité d'apprentissage est un facteur bloquant pour l'accès au permis de conduire, et donc à la voiture. Du point de vue pédagogique (capacité à apprendre) ou psychologique (se mettre dans une dynamique de mobilité), de nombreuses personnes ont besoin de temps d'apprentissage plus adapté pour passer le permis conduire.

Portée par 2 Mains Chez Vous, l'expérience Mobicar (à Gap) a été proposée à une dizaine de bénéficiaires. Cette expérience présente des rythmes adaptés d'apprentissage du code. A l'heure actuelle les résultats semblent positifs.

Propositions pour aller plus loin

Deux types d'actions sont possibles :

➢ étendre les actions telles que Mobicar, en regroupant les bénéficiaires par territoire (proximité)

➢ passer des appels d'offre auprès d'auto-écoles classiques, pour des rythmes d'apprentissage adaptés.

Porteur : 2 Mains chez Vous

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Mettre en place de la plateforme d'aide à la mobilité vers l'emploiLe véhicule individuel reste le principal mode de déplacement

domicile-travail pour les habitants des Hautes-Alpes. Pourtant, pour un public déjà fragilisé, ce mode de déplacement reste inaccessible pour des raisons de coût : coût transport, coût du permis de conduire, coût achat/entretien/assurance véhicule, barrière de la langue, apprentissage plus long,....

Ce qui existe

A.M.E 04 (basée à Chateau-Arnoux) intervient sur le sud des Hautes-Alpes (Laragnais) pour répondre à une demande forte. Ces besoins sont partagés sur l'ensemble du territoire des Hautes-Alpes, mais les autres territoires n'ont pas de solutions à proposer aux personnes en difficulté face à la mobilité.

Ce qui est en projet

A l'instar de l'association A.M.E 04, le projet SAIME (Solidarité Accueil Initiatives Mobilité Emploi) se propose d'intervenir sur ces problématiques entre emploi-insertion et mobilité. Le projet dispose de plusieurs volets :

➢ volet accompagnement: favoriser l'accès aux transports et à la mobilité nécessaire à l'insertion sociale/professionnelle (auto école sociale, apprentissage/formation préparation au permis,...

➢ volet mobilité: favoriser le lien social et les démarches des usagers, étudier et permettre à tout usager de trouver un moyen de mobilité adapté à ses déplacements (mise à disposition de 2 / 4 roues, mise en œuvre de covoiturage, mise en œuvre de transport micro-collectif,...)

➢ volet sécurité routière : action de prévention, de sensibilisation à une conduite responsable, entretien de base des véhicules,...

Proposition pour aller plus loin

Le projet SAIME étant prêt et répondant aux besoins constatés sur le terrain, il semble opportun de l'amorcer, pour tout ou partie des trois axes proposés.

Porteur : SAIME

Partenaires : AME 04, Pôle Emploi, Mission Jeunes, Maison de l'Emploi, les RSP-SLA du département, MDS

Coût : l'investissement initial important a été l'une des principales raisons du retard dans le démarrage du projet. Le Pôle d'Excellence Rurale (PER) en réflexion par le conseil général pourrait être une opportunité de financement de cet investissement.

Le dossier du projet ainsi que le budget sont disponibles auprès de Christian FAYOLLET : [email protected] , 06 77 81 23 59

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Amoindrir le coût de la voiture individuelle en élargissant les aidesCe qui existe

Le coût moyen réel d'une voiture est évalué à 5300€ annuel. L'accès au permis ne permet donc pas automatiquement d'acheter une voiture. De même, l'achat d'une voiture ne signifie pas automatiquement avoir les moyens de l'utiliser (carburant, assurance, entretien...)

Le conseil général dispose d'une aide d'urgence, qui peut - entre autre - être utilisée pour faire réparer une voiture, lorsque celle-ci constitue un maillon indispensable dans la chaîne de l'insertion.

Proposition pour aller plus loin

L'ensemble des mutuelles dispose de fonds sociaux, abondés par les éventuels bénéfices réalisés durant l'année (les bénéfices des mutuelles ne peuvent pas être redistribués, mais doivent être ré-injectés dans des œuvres sociales par exemple). Par concertation avec ces mutuelles, on pourrait imaginer certaines aides aux personnes (aides directes ou indirectes) ou certaines actions financées par ces fonds sociaux mutualistes.

Porteur : Maison de l'emploi des Hautes-Alpes (animation de la démarche)

Partenaires : mutuelles présentes sur le département, conseil général, Pôle Emploi, Mission Jeunes...

Coût : coût d'animation de la démarche.

Amoindrir le coût de l'entretien par un garage associatifCe qui existe

Dans la même problématique du coût d'une voiture, les coûts de réparations sont souvent trop élevés pour être assumés par son/sa propriétaire, le/la privant de fait de véhicule personnel.

L'exemple d'AME 04 montre qu'un garage associatif peut répondre à ses obstacles. Cet axe « garage associatif » est prévu dans le projet SAIME.

Propositions pour aller plus loin

Deux solutions peuvent être développées en parallèle :

➢ le lancement du projet SAIME (plate forme de mobilité ci-dessus), intégrant le pôle « garage associatif ».

➢ des conventions passées avec des garages privés du secteur marchand. En effet, le garage associatif de SAIME ne pourra pas rayonner sur l'ensemble du département. Une solution peut donc être de s'appuyer sur le maillage déjà existant de garages privés. Un travail doit être fait avec ceux-ci pour élaborer le contenu un modèle de convention.

Porteur : SAIME

Partenaires : garages privés, financeurs projet SAIME.

Coût : à déterminer

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Actions « Covoiturage »

Développer les aires de covoiturageCe qui existe

Les personnes pratiquant déjà le covoiturage n'ont généralement pas de parking identifiés où se retrouver. On assiste parfois à une occupation sauvage de l'espace, potentiellement dangereux. Pour les personnes qui ne pratiquent pas le covoiturage, des aires bien identifiées (signalétique claire et bien visible) et judicieusement placées constituent un élément de communication autour du covoiturage.

Bénéficiant de Programmes d'Aménagement Solidaires (PAS, dispositif du conseil régional), la C.C. du Laragnais et la C.C. de l'Embrunais ont aménagé ou vont aménager des aires de covoiturage. La Ville de Gap a aménagé des parkings - relais aux entrées de ville, et le Pays SUD projette d'aménager des aires dans le cadre de son projet Trajeco (www.trajeco.org).

Proposition pour aller plus loin

La généralisation de ces aires semble pertinente, avec l'objectif d'avoir une cohérence sur l'ensemble du territoire départemental. La signalétique pourrait renvoyer vers le service de plateforme Internet évoqué précédemment (Ville de Gap/conseil général) ou vers 05 Voyageurs. Ces aires devraient être conçues comme des mini-pôles d'échanges, situées à proximité des arrêts de bus, des gares afin de faciliter la multimodalité. Elles pourront également servir dans le cadre du projet d'autostop organisé évoqué page 35.

Ainsi ces aires pourront être au service de l'ensemble des modes de déplacement : covoiturage, bus, trains, autostop vélo...

Porteurs : communes ou communauté de communes

Partenaires (financement) : conseil général, conseil régional (PAS), Maison de l'emploi, Pays

Coût : variable en fonction de la taille de l'aire et de la signalétique associée...

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A NOTERUne Plateforme Internet de covoiturage portée par la Ville de Gap (service emploi), et en relation avec le conseil général 05, devrait être lancée à la rentrée scolaire 2010. Ce site devrait rapidement avoir une ambition départementaleContact Ville de Gap : Emmanuelle REBIS, 04 92 53 24 92 [email protected]

Sur le département, Planète Champsaur, le BIJ de Gap et l'association Mobil'idées proposaient déjà des systèmes de covoiturage. Plus récemment, l'Ubaye a lancé www.trajeco.org

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Produire un guide du covoiturage dans les Hautes-AlpesCe qui existe

Comment fonctionne le covoiturage ? A qui m'adresser ? Quels sont les risques que cela comporte, notamment pour l'assurance ? Nombreuses sont les questions autour du covoiturage, y compris sur les questions juridiques.

En dehors du département, de nombreuses ressources grand public existent pour expliquer ce qu'est le covoiturage et apporter des conseils pratiques pour pallier simplement au problème d'assurance par exemple.

Proposition pour aller plus loin

Afin de vulgariser la pratique du covoiturage, d'inciter à sa pratique et de répondre aux questions les plus fréquentes, un « guide du covoiturage dans les Hautes-Alpes » pourrait être produit. Il pourrait être décliné pour les salariés ou demandeurs d'emploi (grand public) et pour les entreprises (employeurs).

De même que les aires, ce guide s'appuiera sur un préalable : la plateforme Internet de covoiturage portée par la Ville de Gap, en lien avec le conseil général.

Porteur : conseil général ou association mobil'idée

Partenaires : Conseil général, Ville de Gap, Maison de l'emploi

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Fiche Action

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Page 35: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

Soutenir et sécuriser la pratique de l'autostopCe qui existe

L'autostop est une pratique assez courante dans le département. Pourtant, elle pose des questions de sécurité : sécurité routière au bord de la route, sécurité vis à vis de la personne prise en autostop ou vis à vis du conducteur, questions autour de l'assurance du conducteur comme du passager...

Ce qui est en cours

L'association Mobil'idées est porteuse d'un concept de « covoiturage instantané », à la croisée entre autostop et covoiturage classique. Grâce à des aires d'arrêt et des bornes de covoiturage instantané (basée sur les arrêts de car par exemple), grâce à un système d'adhésion et d'identification de l'autostoppeur, le projet vise à renforcer la sécurité et le sentiment de sécurité autour de l'autostop.

L'association Chemins de Traverse expérimente actuellement ce projet dans le Champsaur.

Propositions pour aller plus loin

Aujourd'hui exclusivement associatif, ce projet pourrait être étendu à d'autres territoires, avec le soutien des collectivités. Ce soutien apporterait la crédibilité nécessaire à la réussite du projet. Le dispositif semble peu coûteux et s’inscrit dans une complémentarité avec la plateforme de covoiturage développée par la Ville de Gap.

En amont du projet les actions ci-dessous mentionnées (et précédemment détaillées) pourrait être lancées. Elles concourront à garantir la réussite d'un tel projet d'autostop sécurisé et organisé.

➢ Lancement de la plateforme Internet de covoiturage (Ville de Gap) : le lancement du covoiturage ne peut être que favorable et complémentaire au projet d'autostop organisé.

➢ Aménagement d'aire de covoiturage : sécurisation de la pratique de l'autostop par l'aménagement d'aires et d'arrêts de covoiturage

Porteur : association Mobil'idées

Partenaires : communes, intercommunalités et structure publiques locales (association, centres sociaux, relais de services publics) pour la mise en œuvre et le relais de communication ; Maison de l'emploi ; conseil général; conseil régional et ADEME pour le soutien financier, Pays

Coût : voir dossier de Mobil'idées en ligne (lien ci-dessous)

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A NOTER

Association Mobil'idées : [email protected] ; www.mobilidees.org

Détails sur le projet : http://mobilidees.org/?-Moins-d-auto-

Association Chemin de Traverse : [email protected]

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Mettre en place une coordination départementale de covoiturageCe qui existe déjà

Les systèmes existant ou en cours de développement (Champsaur, pays SUD, ville de Gap, Mobil'idées) répondront aux besoins et permettront de lancer le covoiturage sur le département. Pourtant, comme évoqué précédemment (lien vers page 36), un pilotage départemental semble nécessaire pour mettre les différents projets de covoiturage en cohérence : en effet, des projets non-coordonnés deviennent illisibles pour la population et perdent donc leur efficacité. L'enjeu est de mettre en place un outil départemental, tout en laissant la liberté à chaque territoire de s'engager ou non dans le dispositif.

Ce qui est en projet

Le projet de la ville de Gap est présenté au conseil général et à 05 Voyageurs pour qu'il deviennent également support de la politique départementale de covoiturage.

Propositions pour aller plus loin

En se basant sur le projet porté par la Ville de Gap, le conseil général (ou conseil régional) construit un outil informatique unique pour l'ensemble de son périmètre de compétence, avec des versions déclinables pour chaque échelon territorial inférieur. Par exemple, le conseil général met en place un site départemental d'information multimodale (sur la base d'un « 05 Voyageurs » élargi : covoiturage, car, train, transports urbains, vélo...) et les collectivités infra (pays, communautés de communes ou communes) utilisent ce même outil à l'échelle de leur territoire. De la sorte, toute offre de covoiturage renseignée à l'échelle d'une commune ou d'un département vient automatiquement abonder le site départemental. Inversement, toute l'offre du département et de l'ensemble des autres collectivités est facilement disponible, même à l'échelle d'une commune au plus proche de la population.

Un tel outil laisse la possibilité aux collectivités volontariste de se lancer dans des projets de covoiturage, avec leur propre charte graphique, mais elles utiliseront un outil (déclinaison de l'outil départemental) déjà conçu et interconnecté avec les autres réseaux.

Cet outil pourrait par ailleurs servir aux ambitions de « plan de déplacement entreprise/inter-entreprises » détaillé page 44

Porteur : conseil général, conseil régional

Partenaires : Ville de Gap, Maison de l'emploi, intercommunalités, Pays, Parcs Naturels, associations, entreprises et toute structure intéressée par la mise en place de covoiturage

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A NOTER

Recommandations « covoiturage » dans le rapport Jamet sur les finances départementales : Lien vers le rapport (voir page 83)

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3- FICHES-ACTIONS « ORGANISER LES SOLUTIONS DE PROXIMITÉ »Recommandation générale En amont du choix des actions, rappelons qu'un aménagement du territoire équilibré permet de limiter les déplacements. Anticiper l'aménagement du territoire plutôt que de réparer les excès a posteriori.

L'intégration systématique de cette problématique « proximité/déplacement» dans les documents d'urbanisme à moyen terme (PLU, SCOT, PAS, politiques foncières, étalement urbain, schémas de développement économique...) semble donc cruciale.

Actions « Logement »

Accroître l'offre de logement temporaire pour l'emploi ou la formation

Ce qui existe

Les stations de Montgenèvre, Puy-Saint Vincent, et prochainement les Orres et Orcières-Merlette proposent des hébergements spécifiques pour les travailleurs saisonniers. Selon le Pôle Emploi Briançon, environ 50% des offres d'emploi dans la vallée de la Guisane sont logées.

Enfin, des opérations Volets Clos ont été menées à Orcières et aux Deux-Alpes (38), par l'ADECOHD notamment, et ont permis d'identifier les logements vacants et d'inciter les propriétaires à louer.

Propositions pour aller plus loin

Plusieurs propositions peuvent permettre d'accroître le nombre de logement.

➢ Construction de logements spécifiques saisonniers/formation/ temporaire : à l'instar des opérations de Puy Saint-Vincent, de Montgenèvre, d'autres logements saisonniers pourraient être construits

Porteurs : Communautés de communes, stations

Financement via le 1% logement.

➢ Étendre les opérations volet Clos : voir expérience ADECOHD (voir encadré)

➢ Soutenir des expérimentations de cohabitation : sur d'autres territoires, des actions de logement mono ou intergénérationnel ont été conduite. (voir encadré)

➢ Mutualisation des places entre les organismes : par exemple, Chantoiseau dispose d'un centre d'hébergement pour ces stagiaires. Il serait envisageable de mutualiser ces places avec d'autres organismes (emploi ou formation) afin d'optimiser le taux de remplissage de ce centre.

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A NOTER

Des fiches de synthèse sur les expériences citées sont accessibles via les liens suivants : - Opération Volets Clos : http://adrets-asso.fr/IMG/pdf/Fiche_expe_Volets_Clos.pdf - Cohabitatons : http://adrets-asso.fr/IMG/pdf/Fiche_experience_AIDER.pdf

D'autres fiches sont disponibles : http://adrets-asso.fr/?Fiches-d-experience-sur-les

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Améliorer la lisibilité de l'offre locale de logementCe qui existe

Afin de faciliter la recherche de logement sur un territoire, des recensements locaux peuvent être faits, suivis ou non de mise en relation. Le Relais Services Publics du Queyras recense l'offre locale de logement.

En Maurienne (Savoie), le Calpact Maurienne a construit le Fichier Interactif Logement (FIL) qui met en lien direct les loueurs et les locataires. La recherche se fait par le biais d'un moteur de recherche et selon plusieurs critères: type de logement, meublé ou non, zone géographique ...

Proposition pour aller plus loin

Un système de mise en relation via un site Internet pourrait être mis en place, sur tout ou partie du territoire des Hautes-Alpes, et notamment dans les zones soumises à la pression de la location saisonnière. Ce système permettrait aux demandeurs d'emploi de trouver plus facilement un logement à proximité de leur lieu d'emploi, et ainsi de lever le frein à l'emploi que constitue le déplacement.

Porteur : ADIL ou territoires (Pays) séparément

Partenaires : Pays, Communautés de communes, conseil général, Maison de l'emploi

Coût : voir expérience FIL (encadré)

Centraliser les différentes aides au logement (guide)Ce qui existe

Aide au déménagement, allocations logement, aide à la pierre, Pass Foncier ou Locapass, Fonds Solidarité Logement... Les aides au logement sont également nombreuses et émanent d'acteurs divers.

Or le non-recours à ces aides peut amener certains demandeurs d'emploi à refuser des emplois, faute de moyens pour pouvoir se loger à proximité du lieu d'emploi. La lisibilité de ces aides est alors un axe de progrès important notamment pour l'emploi.

Proposition pour aller plus loin

A l'instar du Guide de la création/reprise d'entreprise et du guide sur les aides à la mobilité mentionnés précédemment, un guide synthétique qui concentrerait l'ensemble des aides au logement et les rendrait plus lisibles pour le public pourrait être réalisé. Ce guide pourra être en version papier ou version Internet.

Porteur : ADIL

Partenaires : Maison de l'Emploi des Hautes-Alpes, acteurs de l'habitat (OPH, CALHAURA, CAUE, Association Bâtir...)

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A NOTER

La fiches de synthèse sur l'expérience du Ficher Interactif Logement est accessible via le lien suivant : http://adrets-asso.fr/IMG/pdf/Fichier_interactif_logement_Maurienne.pdf

D'autres fiches « logement » sont disponibles : http://adrets-asso.fr/?Fiches-d-experience-sur-les

Fiche Action

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Actions « Petite Enfance »

Accroître la diversité de l'offre de garde Petite enfanceCe qui existe déjà

Les services Petite Enfance sont en déficit d'offre chronique. Pour répondre à cela, des structures de garde s'ouvrent sur les territoires. Comme indiqué sur les cartes (lien vers page 23), les micro-crèches, crèches saisonnières, les crèches à horaires décalés ou encore l'installation d'assistantes maternelles maillent bien le département. Elles doivent être renforcées pour accroître les capacités d'accueils.

Propositions pour aller plus loin

Une forme de crèche n'existe pas dans le département : la crèche d'entreprise, ou inter-entreprise. Répondant directement aux besoins des salariés de concilier vie familiale et vie professionnelle, des expériences existent en dehors du département.

Dans le cadre de la Maison de l'Emploi et en s'appuyant sur la démarche PDIA (Plan de Déplacement Inter-Administrations) actuellement en cours à Gap, des crèches d'entreprises ou inter-entreprises pourraient être créées.

Porteur : Communes ou communautés de communes

Partenaires financiers : conseil général, CAF (fonctionnement), État (investissement)

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A NOTER

1) Pour améliorer la lisibilité de l'offre de garde de la petite enfance dans les Hautes-Alpes, le conseil général devrait inaugurer prochainement un portail Internet de géolocalisation des différents modes de garde (crèche familiale, municipale, saisonnière, à horaires décalés, Assistantes maternelles...). Cela permettra ainsi de trouver plus facilement le mode de garde qui convient et à proximité.

2) Une fiche de synthèse de l'expérience de crèches inter-entreprises est disponible en ligne : http://adrets-asso.fr/IMG/pdf/Fiche_expe_-_Bambilac_-_09-07-08.pdf

D'autres expériences sont accessibles : http://adrets-asso.fr/?Dossier-petite-enfance-en-milieu

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Actions « services emploi-insertion en proximité »

Développer une ingénierie emploi-formation territorialiséeFace à l’impact sur l’emploi des mutations économiques, les

acteurs locaux mettent en œuvre des stratégies visant à répondre aux besoins en compétences des entreprises et à accompagner les parcours professionnels des salariés : c'est la Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences, qui s'inscrit davantage dans une démarche préventive, pour accompagner les mobilités professionnelles des salariés, les besoins en compétences des entreprises.

Ces démarches, récentes, ne sont pas aujourd'hui à l’œuvre dans les Hautes-Alpes. Elles pourraient peut-être se faire via une approche par bassin d'emploi.

Porteur : Maison de l'Emploi

Partenaires : l'ensemble des partenaires déjà associés dans la Maison de l'Emploi, issus de l'emploi, de l'insertion, du monde économique, de la formation...

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A NOTER

Les Hautes-Alpes disposent d'un maillage de points d'accueil du public assez fin, entre les Relais Services Publics (également SLA de la maison de l'emploi) et les Maisons Des Solidarités du conseil général. Grâce à ces lieux, les usagers peuvent accéder à un large panel de services publics et au public en proximité, donc sans se déplacer. Cette organisation décentralisée des services en milieu rural apporte une plus-value importante pour la populationCes structures doivent donc être soutenues et pérennisées

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Page 41: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

Actions « TIC : la substitution au déplacement » Les actions décrites ici sont en cours ou vont débuter prochainement, mais peuvent intégrer le projet de Pôle d'Excellence Rurale en réflexion.

Projet Visio Rendez-vousPorté par le conseil général des Hautes-Alpes, ce projet vise à rapprocher les services au public de l'usager, notamment grâce à la visiocommunication. Des entretiens en visiocommunication reproduisant au plus proche un entretien en face à face seront possibles grâce à des bornes visio simplifiées. Une commune sur trois devrait en être équipée à terme.

Contact : Céline DISDIER, chef de projet Visio Rendez-vous (CG05), 04 92 40 38 60, [email protected]

Visiocommunication pour le travail à distanceDans la dynamique du projet Visio Rendez-vous évoqué ci-dessus, la Maison de l'Emploi a décidé d'équiper les structures locales d'accueil du public (les Relais Services Publics) en matériel de visioconférence, afin de faciliter le travail à distance entre professionnels.

Contact : Marie-Agnes Orciere-Matuszak ou Eric SOTOCA, 04 92 24 99 31, [email protected]

Projet de Formation à Distance mutualisée entre organismes de formationCe projet a pour objectif de proposer aux populations des territoires ruraux (salariés et demandeurs d'emploi) une offre coordonnée de formations inter-organismes en formation à distance (visiocommunication) accessible dans le réseau des lieux d'accueil (type Relais de Services Publics) des Hautes-Alpes. Grâce à un travail avec les organismes de formation, certaines formations seront adaptées puis dispensées en visioconférence. Les bénéficiaires pourront suivre ces formations depuis plusieurs points-relais sur le département.

Contact : ADRETS (Jean Horgues-Debat), 04 92 51 07 19 ou 06 85 05 80 22, [email protected]

TélétravailUne étude sur le télétravail a été menée par le Comité d'Expansion et Hautes-Alpes Développement. Des leviers et des points de vigilance avaient été repérés. Consultez le site dédié pour plus de détail : http://teleactivites.leader-plus.com/

Par ailleurs, le Syndicat Mixte des Baronnies Provençale a réalisé une étude (rendue début 2010) sur le développement du télétravail. http://www.baronnies-provencales.fr/accueil/120-rendu-de-letude-teletravail-teleactivites

Sur la base des acquis de ce projet, le PDIA (Ville de Gap, conseil général, Hôpital et préfecture) actuellement en cours pourrait proposer des actions de télétravail, au moins ponctuelles.

Contact étude : Fabien HAREL, 04 92 53 30 56, [email protected]

Contact PDIA : Caroline FOUNCHOT (Ville de Gap), 04 92 53 18 10, [email protected]

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Actions « public spécifique »

Généraliser les mallettes d'accueil du travailleurs saisonniersCe qui existe

Les saisonniers arrivant sur un territoire sont souvent démunis face aux informations pratiques pour s'installer : emploi, logement, formation, transports, droits...

Certains territoires se sont organisés pour rendre ces informations plus lisibles et plus accessibles pour les saisonniers : dans les Hautes-Alpes, le Pays SUD et le RSP du Queyras ont produit une mallette du saisonniers, qui regroupe l'ensemble de ces informations de la vie quotidienne.

Proposition pour aller plus loin

Chaque territoire pourrait organiser son information locale via ces mallettes d'accueil pour faciliter l'installation de travailleurs saisonniers.

Porteurs : Communautés de communes

Partenaires : Pays, Maison de l'emploi

Service à la personne : expérimenter la mise à disposition de véhicule par l'association employeuse

Les métiers des services à la personnes impliquent de nombreux déplacements quotidiens pour se rendre au domicile des clients. Plus que les trajets pendulaires domicile-travail, ces déplacements se font en voiture. Or, bien que pris en charge, le coût du véhicule représente un obstacle pour les salariés de ce secteur.

Les associations pourraient s'emparer du problème en expérimentant la mise à disposition de véhicule pour leurs salariés

Porteur : Associations employeuses des services à la personnes

Financement : CPER ligne IV.2.2. « services à la personne ». Cette ligne est sous-consommée et pourrait être sollicitée pour ces actions d'amélioration des métiers des services à la personne.

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A NOTER

Lien vers le CPER : http://adrets-asso.fr/?Instruments-financiers , cliquez « CPER PACA », puis page 3.

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Page 43: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

Actions « entreprises »

Transports, logement, petite enfance...quelques actions possiblesSur les questions de mobilité et d'emploi, les entreprises

constituent de toute évidence des partenaires privilégiés, influant largement sur l’évolution des pratiques de travail et de la mobilité.

Quelques exemples d'actions :

➢ mise en place de transports collectifs internes pour les salariés

➢ mise en œuvre et promotion du covoiturage

➢ proposition de logement à proximité du lieu de travail

➢ adaptation des horaires de travail en fonction des gardes d'enfants et en fonction des horaires de transports publics (journée continue, horaires aménagés...)

➢ garde d'enfants : crèches d'entreprises (ou inter-entreprises), assistantes maternelles à domicile (financées par les CESU prépayés par exemple)

➢ aide financière directe aux salariés (logement, transports, garde d'enfants)

➢ essais de télétravail

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Fiche Action

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Page 44: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

Un outil spécifique aux entreprises : le plan de déplacementCe qui existe

Le plan de déplacement entreprises ou inter-entreprises (PDE ou PDIE) permet de diagnostiquer la mobilité dans chaque entreprise, et de proposer des actions concrètes pour améliorer la situation et faire évoluer les habitudes de déplacements. Les actions mentionnées ci-dessus peuvent trouver leur place dans un tel PDE.

Une ingénierie est nécessaire pour développer ces plans de déplacements. En effet, ces démarches nécessitent d'être animées et accompagnées par une structure compétente.

Propositions pour aller plus loin

Mettre en place une ingénierie pour initier et accompagner les entreprises volontaires. Cette ingénierie extérieure à l'entreprise est nécessaire pour apporter des compétences « mobilité » spécifiques et pour assurer des articulations et de la cohérence entre les différents PDE ou PDIE mis en place.

Par ailleurs, les Hautes-Alpes pourraient développer une notion nouvelle de « Plan de Déplacement Stations » qui serait un PDIE appliqué aux importants pôles d'emplois que constituent les stations de sports d'hiver.

Il nous semble important de concevoir ces plans de déplacements à l'échelle de plusieurs entreprises (zone d'activité, stations de ski...) afin d'atteindre une taille critique de salariés suffisante.

Porteur : CCI

Partenaires : Maison de l'emploi, Commission paritaire interprofessionnelle départementale (CPID), chambres consulaires, associations mobilité...

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A NOTERD'abondantes ressources existent en ligne sur les PDE ou les PDIE.- Le guide « Réaliser un plan de déplacement entreprise » de l'ADEME : http://www.ademe.fr/paca/Pdf/guide_PDE_ADEME.pdf- Le guide « PDIE, un outil de managment de la mobilité sur les zones d'activités » de OREE : http://www.oree.org/_script/ntsp-document-file_download.php?document_file_id=169 - Le guide « Réussir son plan de déplacement entreprise » de l'ARENE IDF : http://www.areneidf.org/medias/fichiers/promobilite-guide-pde.pdf

Et bien d'autres....

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Page 45: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

BIBLIOGRAPHIE

Diagnostics de territoire

- Diagnostic mobilité & déplacements, projet de SCoT Briançonnais (non abouti) - Septembre 2003

- Diagnostic déplacements & mobilités, SCoT Aire Gapençaise (groupe de travail en cours) - Mars 2009

- Diagnostics PLU de Briançon & PLU de Gap- Diagnostic PDU ville de Gap, fiche mobilité - 2007

Études sur les territoires de Provence-Alpes-Côte d'Azur

- Colloque "Quelles mobilités durables dans les zones de faible densité en PACA" - décembre 2009

- Information Multimodale en Provence - Alpes - Côte d'Azur, état des lieux en 2006 - CERTU - octobre 2006

- Étude sur les déplacements "domicile - travail" des résidents des quartiers CUCS de la Ville de Gap - OSL - janvier 2010

- Étude sur le PDIA en cours de Gap - 2010- Etude sur le Val de Durance (élément de cadrage démographique &

économique) - INSEE - 2008- Rapport de présentation & PADD du SCot Pays des Ecrins - septembre 2006

Études sur les territoires ruraux

- Les déplacements durables dans les territoires péri-urbains & ruraux. Quels aménagements des territoires & quelles solutions de mobilités ? - DIACT/DGMT/DGAS/ETD - mars 2006

- Connaissance d'un territoire & des déplacements vers l'emploi et les services - INSEE Rhône-Alpes - septembre 2009

Cadre juridique

- Décret 2008 - 1501 du 30 décembre 208, trajets domicile - travail, pris en charge par l'employeur.

Données statistiques

- Questionnaire Conseil Général Service de l'Insertion & de l'Économie Solidaire - 2008

- Questionnaire ADRETS "entreprises" & "organismes insertion, formations, emplois" - 2010

- Données sur le CESU dans les Hautes-Alpes- Statistiques sur la saisonnalité - ADECOHD- Statistiques INSEE

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Page 46: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

ANNEXES

Statistiques issues du questionnaire Conseil Général Hautes-Alpes,Service de l'Insertion et de l'Économie Solidaire:

Questionnaire diffusé auprès des Maisons des solidarités du département, afin de diagnostiquer les problèmes de mobilités des personnes accueillies au sein de ses structures. Les statistiques suivantes sont issues du dépouillement des 200 questionnaires réceptionnés.

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Territoire / situation familiale

Gap Veynes Laragne SaintBonnet

Briançon Embrun Guillestre Argentière

Total

Couple sans enfant

Couple avec enfant

Seul(e) sans enfant

Seul(e) avec enfant

Total

5 4 2 2 0 0 0 0

8 9 7 6 0 1 0 0

42 32 20 12 8 10 2 1

17 6 6 4 4 1 0 0

13

31

127

38

72 51 35 24 12 12 2 1 209

Territoire / statut

Gap Veynes Laragne SaintBonnet Briançon Em brun Guillestre Argen

tière Total

RSA

Stagiaire de la formation

AAH

Assedic

API

Sans ressources

Intérim

Emploi

Ayant droit RSA

Contrat aidé

Invalidité

Total

65 38 29 24 10 10 2 1

2 5 0 0 0 0 0 0

2 2 0 0 0 0 0 0

0 2 1 0 0 1 0 0

1 0 0 0 1 1 0 0

0 1 2 0 0 0 0 0

0 2 0 0 0 0 0 0

2 0 0 0 0 0 0 0

0 0 1 0 0 0 0 0

0 0 0 0 1 0 0 0

0 1 0 0 0 0 0 0

179

7

4

4

3

3

2

2

1

1

1

72 51 33 24 12 12 2 1 207

Page 47: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

47

Territoire / mode déplacement

Gap Veynes Laragne SaintBonnet

Briançon Em brun Guillestre Argentière Total

Voiture personnelle

Train

Bus

Cyclomoteur

Vélo

Co-voiturage

AME

Auto-stop

Autres

Total

21 15 5 17 1 3 1 1

14 14 5 0 1 4 0 0

25 3 5 4 2 3 0 0

4 5 2 1 0 0 1 0

1 1 2 1 0 0 0 0

13 14 14 0 3 1 0 0

1 4 2 0 0 0 0 0

7 10 8 2 3 3 1 0

25 17 14 5 5 5 0 0

64

38

42

13

5

45

7

34

71

111 83 57 30 15 19 3 1 319

Voiture personnelleTrainBusCyclom oteurVéloCo-voiturageAMEAuto-stopAutres

100%

33,3% 33,3% 33,3%

15,8% 21,1% 15,8% 5,3% 15,8% 26,3%

6,7% 6,7% 13,3% 20% 20% 33,3%

56,7% 13,3% 6,7% 16,7%

8,8% 8,8% 8,8% 24,6% 14,0% 24,6%

18,1% 16,9% 6,0% 16,9% 4,8% 12,0% 20,5%

18,9% 12,6% 22,5% 11,7% 6,3% 22,5%Gap

Veynes

Laragne

SaintBonnet

Briançon

Em brun

Guillestre

Argentière

Territoire / validité du permis

Gap Veynes Laragne SaintBonnet

Briançon Em brun Guillestre Argentière

Total

Perm is valide

Perm is suspendu

Pas de perm is

Total

32 26 12 17 6 5 1 1

6 6 2 3 1 1 0 0

34 19 21 4 5 6 1 0

100

19

90

72 51 35 24 12 12 2 1 209

Perm is validePerm is suspenduPas de perm is

100%

50% 50%

41,7% 8,3% 50%

50% 8,3% 41,7%

70,8% 12,5% 16,7%

34,3% 5,7% 60%

51,0% 11,8% 37,3%

44,4% 8,3% 47,2%Gap

Veynes

Laragne

SaintBonnet

Briançon

Em brun

Guillestre

Argentière

Page 48: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

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Types de déplacements/solutions

Voiturepersonnelle

Train Bus Cyclom oteur Vélo Co-voi

turage AME Auto-stop Autres

Professionnel

Dém arches liées à la santé

Dém arches adm inistratives

Vie fam iliale

Loisirs socio-culturels

47 29 37 11 4 35 5 25 58

22 20 20 6 2 24 3 20 30

39 23 27 8 4 31 5 28 48

15 10 16 4 0 15 1 8 24

15 20 15 5 2 16 0 8 12

16,1% 21,5% 16,1% 5,4% 17,2% 8,6% 12,9%

16,1% 10,8% 17,2% 4,3% 16,1% 8,6% 25,8%

18,3% 10,8% 12,7% 3,8% 14,6% 13,1% 22,5%

15,0% 13,6% 13,6% 4,1% 16,3% 13,6% 20,4%

18,7% 11,6% 14,7% 4,4% 13,9% 10,0% 23,1%Professionnel

Dém arches liées à la santé

Dém arches adm inistratives

Vie fam iliale

Loisirs socio-culturels

Situation familiale / solutions déplacements

Voiturepersonnelle

Train Bus Cyclom oteur Vélo Co-voi

turage AME Auto-stop Autres Total

Couple sans enfant

Couple avec enfant

Seul(e) sans enfant

Seul(e) avec enfant

Total

5 3 1 0 0 4 1 3 5

14 2 4 1 0 4 0 3 13

30 25 26 11 5 30 4 25 42

15 8 11 1 0 7 2 3 11

22

41

198

58

64 38 42 13 5 45 7 34 71 319

20,1% 11,9% 13,2% 4,1% 14,1% 10,7% 22,3%

25,9% 13,8% 19,0% 12,1% 3,4% 5,2% 19,0%

15,2% 12,6% 13,1% 5,6% 15,2% 12,6% 21,2%

34,1% 4,9% 9,8% 9,8% 7,3% 31,7%

22,7% 13,6% 4,5% 18,2% 4,5% 13,6% 22,7%Couple sans enfant

Couple avec enfant

Seul(e) sans enfant

Seul(e) avec enfant

Total

Page 49: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

Statistiques issues des questionnaires ADRETS - Maison de l'Emploi desHautes-Alpes : mobilités entreprises, mobilités organismes insertion - formation - emploi

Mobilités entreprises : le questionnaire a été diffusé aux entreprises du territoire des Hautes - Alpes, 18 d'entre elles en ont fait un retour.

49

Sur quel territoire êtes-vous situé ?

Nb % obs.

Argentièrois/Pays des Ecrins 2 11,8%Briançonnais 5 29,4%

Champsaur 2 11,8%

Chorges/Vallée de l'Avance 1 5,9%

Embrunais 1 5,9%

Gap 6 35,3%Guillestrois 1 5,9%

Laragnais 2 11,8%

Pays de Serre-Ponçon 1 5,9%

Serrois 1 5,9%Tallard-Barcillonnette 4 23,5%

Veynois 1 5,9%

Queyras 1 5,9%

Autre 0 0,0%

Dévoluy 2 11,8%Total 17

11,8%

29,4%

11,8%

5,9%

5,9%

35,3%

5,9%

11,8%

5,9%

5,9%

23,5%

5,9%

5,9%

0,0%

11,8%

Commune(s) d'implantation du (ou de vos)établissement(s) ?

Nb % cit.

Gap 6 30,0%

Montgenèvre 2 10,0%Saint 2 10,0%

Saulce 2 10,0%

Briançon 1 5,0%Dévoluy 1 5,0%

Etienne 1 5,0%

Laragne 1 5,0%Orcières 1 5,0%

Puy 1 5,0%

Tallard 1 5,0%Vincent 1 5,0%

Total 20 100,0%

30,0%

10,0%

10,0%

10,0%

5,0%

5,0%

5,0%

5,0%

5,0%

5,0%

5,0%

5,0%

Moyens de transports

0% - de 10% de 10 à 50% de 50 à 90% + de 90% NSP

Pied / Vélo

Autostop / Covoiturage

Transports en commun

Transports en commun privés

Véhicules individuels

Total

1 10 2 2 0 1

1 5 3 0 0 7

4 4 3 0 0 5

4 1 1 1 0 9

0 3 4 5 4 0

10 23 13 8 4 22

18,8% 25% 31,3% 25%

25% 6,3% 6,3% 6,3% 56,3%

25% 25% 18,8% 31,3%

6,3% 31,3% 18,8% 43,8%

6,3% 62,5% 12,5% 12,5% 6,3%Pied / Vélo

Autostop / Covoiturage

Transports en commun

Transports en commun privés

Véhicules individuels

Page 50: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

50

Pouvez-vous identifier les difficultés

0% - de 10% de 10 à50%

de 50 à90%

+ de 90% NSP

Pas de perm is

Coût du véhicule personnel (achat, entre

Desserte de transport inadaptée

Horaires de transport inadpatés

Coût du transport

Blocages

Autre

Total

2 0 3 0 2 9

1 1 2 0 1 11

0 1 3 2 1 9

0 1 1 1 0 13

2 1 0 0 0 13

3 1 0 0 1 11

2 0 1 0 0 13

10 5 10 3 5 79

12,5% 6,3% 81,3%

18,8% 6,3% 6,3% 68,8%

12,5% 6,3% 81,3%

6,3% 6,3% 6,3% 81,3%

6,3% 18,8% 12,5% 6,3% 56,3%

6,3% 6,3% 12,5% 6,3% 68,8%

12,5% 18,8% 12,5% 56,3%Pas de permis

Coût du véhicule personnel (achat, entre

Desserte de transport inadaptée

Horaires de transport inadpatés

Coût du transport

Blocages

Autre

Salariés permanents

Moyenne Somme % Médiane Effectif

Nombre de salariés permanents dans votre entreprise ? 62,56 1 001 54,5% 27,50 16

Dont nombre de femmes 39,94 639 34,8% 5,50 16

Dont salariés venant de communes extérieures 16,42 197 10,7% 8,00 12

Nombre de salariés permanents dans votre entreprise ? 1 001,00

Dont nombre de femmes 639,00

Dont salariés venant de communes extérieures 197,00

Salariés temporaires - saisonniers

Moyenne Somme % Médiane Effectif

Nombre de salariés temporaires/saisonniers dans votre entreprise ? 53,85 700 52,8% 23,00 13

Dont nombre de femmes 18,36 202 15,2% 15,00 11

Dont salariés venant de communes extérieures 42,40 424 32,0% 12,50 10

Nombre de salariés temporaires/saisonniers dans votre entreprise ? 700,00

Dont nombre de femmes 202,00

Dont salariés venant de communes extérieures 424,00

Page 51: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

Questionnaire organismes "insertion, formation, emploi" : le questionnaire a été diffusé aux divers organismes du territoire Haut-Alpin, 16 d'entre eux ont été retourné.

51

Dans quelles communes recevez-vous du public ?

Nb % obs.

Aiguilles 0 0,0%

L'Argentière 3 20,0%

Briançon 3 20,0%

Chorges 0 0,0%

Em brun 3 20,0%

Gap 9 60,0%

Guillestre 2 13,3%

Laragne 2 13,3%

Serres 1 6,7%

Saint Bonnet 1 6,7%

Tallard 1 6,7%

Veynes 2 13,3%

Autre 3 20,0%

Total 15

0,0%

20,0%

20,0%

0,0%

20,0%

60,0%

13,3%

13,3%

6,7%

6,7%

6,7%

13,3%

20,0%

Principalement, à quel titre recevez-vous le public ?

Nb % obs.

form ation 8 53,3%

recherche d'em ploi 13 86,7%

besoins spécifiques (public en diff iculté) 9 60,0%

autre 5 33,3%

Total 15

53,3%

86,7%

60,0%

33,3%

Type de public / nombre de public accueilli

form ation recherche d'em ploi besoins spécif iques(public en difficulté)

autre

Moins de 2 000

De 2 000 à 3 999

De 4 000 à 5 999

De 6 000 à 7 999

De 8 000 à 9 999

10 000 et plus

Total

2 6 3 1

2 2 2 1

0 0 0 0

1 1 1 1

1 1 1 1

0 0 0 0

6 10 7 4

Page 52: Etude mobilite vers_l_emploi_dans_les_hautes_alpes_-_finalise

52

Proposez-vous à votre public des aides à la mobilité ?

Nb % obs.

Aide financière individuelle à la mobilité 8 53,3%

Logement 2 13,3%

Déplacements à domicile 1 6,7%

Permanences délocalisées 5 33,3%

Organisation du covoiturage 2 13,3%

Pratique ou essai de services à distance 6 40,0%

Aménagement des horaires 2 13,3%

Information sur les transports existants 6 40,0%

Autres 2 13,3%

Total 15

53,3%

13,3%

6,7%

33,3%

13,3%

40,0%

13,3%

40,0%

13,3%

Moyens de transports

0% - de 10% de 10 à 50% de 50 à 90% + de 90% NSP

Pied / Vélo

Autostop / Covoiturage

Transports en commun

Transports en commun privés

Véhicules individuels

Total

1 5 4 1 0 4

0 7 2 0 0 6

1 4 3 1 0 6

7 1 0 0 0 7

0 0 5 4 2 4

9 17 14 6 2 27

12% 22,7% 18,7% 8% 36%

33,3% 26,7% 13,3% 26,7%

46,7% 6,7% 46,7%

6,7% 26,7% 20% 6,7% 40%

46,7% 13,3% 40%

6,7% 33,3% 26,7% 6,7% 26,7%Pied / Vélo

Autostop / Covoiturage

Transports en commun

Transports en commun privés

Véhicules individuels

Total

Les difficultés liées à la mobilité

Parm i votre public, com bien sont concernés par les diff icultés de m obilité suivantes (estim ation) ?

0% - de 10% de 10 à 50% de 50 à 90% + de 90% NSP

Pas de perm is

Coût du véhicule personnel (achat, entre

Desserte de transport inadaptée

Horaires de transport inadpatés

Coût du transport

Blocages

Autre

Total

0 5 8 0 0 1

1 3 5 3 0 3

1 1 6 3 1 3

1 3 4 2 0 5

1 5 2 0 1 6

2 5 2 0 0 6

0 1 0 0 0 13

6 23 27 8 2 37

12% 22,7% 18,7% 8% 36%

33,3% 26,7% 13,3% 26,7%

46,7% 6,7% 46,7%

6,7% 26,7% 20% 6,7% 40%

46,7% 13,3% 40%

6,7% 33,3% 26,7% 6,7% 26,7%Pied / Vélo

Autostop / Covoiturage

Transports en com mun

Transports en com m un privés

Véhicules individuels

Total