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3S62 SYMPOSIUM — SFA 2003 24. STEENBRUGGE F, VERDONK R, VERSTRAETE K : Long-term assessment of arthroscopic meniscus repair: a 13-year fol- low-up study. Knee, 2002, 9, 181-187. 25. ROCKBORN P, GILLQUIST J : Results of open meniscus repair. Long term follow up with a matched uninjured con- trol group. J Bone Joint Surg (Br), 2000, 82, 494-498. 26. EGGLI S, WEGMULLER H, KOSINA J, HUCKELL C, JACOB RP : Long term results od Arthroscopic meniscal repair. An analysis of isolated tears. Am J Sports Med, 1995, 23, 715-720. 27. LERAT JL, IMBERT P, MOYEN B, BRUNET-GUEDJ E, BOCHU M : Résultats des sutures du ménisque interne asso- ciées à la reconstruction du ligament croisé antérieur dans les instabilités chroniques du genou. Rev Chir Orthop, 1995, 81, 514-527. 28. JENSEN NC, RIIS J, ROBERTSON K, HOLM AR : Arthro- scopic repair of the ruptured meniscus. One to 6.3 year fol- low up. Artrhroscopy, 1994, 10, 211-214. 29. BEAUFILS P, BASTOS R, WAKIM E, CHO SH, PETIT-JOUVET C: La lésion méniscale dans le cadre de la ligamentoplastie de substitution du ligament croisé antérieur : suture méniscale ou abstention. Rev Chir Orthop, 1992, 78, 285-291. 30. SARAGAGLIA D, TOURNE Y, CHAMSEDDINE A, BUTEL J: Les sutures méniscales associées à la réfection du ligament croisé antérieur. Rev Chir Orthop, 1990, 76, 170-176. 31. DE HAVEN KE, BLACK KP, GRIFFITHS HJ : Open meniscus repair. Technique and two to nine year results. Am J Sports Med, 1989, 6, 788. 32. POUGET G: Réinsertion méniscale sous arthroscopie. Résultats 1 à 5 ans. Rev Chir Orthop, 1989, 75 (suppl. 1), 143. Étude prospective arthroscanographique des réparations méniscales F. KELBERINE *, P. CANDONI * Si la réparation méniscale a une raison clinique, une base biologique et une technique éprouvée, qu’en est-il de la cicatrisation anatomique ? Pour juger de la réalité de cette cicatrisation, nous avons mené une étude prospective anato- mique, la première à notre connaissance. MÉTHODE L’IRM n’est pas pertinente car elle retrouve très souvent un hypersignal de grade 3 après réparation [Deutsch et al. (1), Farley et al. (2), Eggli et al. (3)]. Il nous est donc apparu nécessaire d’utiliser un produit de contraste [Ghelman et al. (4)]. Nous avons opté pour l’arthroscanner sensible et spécifique à plus de 90 % [Manco et al. (5, 6), Verdonk et al. (7)], reproductible entre observateur à 99 % [Van de Berg et al. (8)] en particulier après suture ménis- cale [Lippert et al. (9), Lerat et al. (10)]. L’arthroscanner autorise une analyse objective de tout le ménisque, segment par segment, encore plus précise quand il est spiralé. Deux difficultés doivent être reconnues. Le ménisque latéral est interprétable de part et d’autre du hia- tus poplité ; donc quand la tête de la fibula (à l’aplomb du hiatus) est absente du cliché. Quant au récessus postéro- supérieur du ménisque médial, il est parfois difficile à diffé- rencier d’une lésion ou d’une cicatrisation incomplète [Lippert et al. (9)]. Enfin, afin de préciser l’aspect à l’arthroscanner d’un ménisque après suture, nous avons mené une étude anato- mique cadavérique. Un fil d’Ethibon ® a été mis en place sous arthroscopie dans des ménisques non lésés de genoux frais (fig. 13). Un scanner spiralé a été réalisé sans, puis avec injection. Le fil seul n’est pas visible, mais son trajet intra-méniscal est finement perméable au produit de contraste (fig. 14) ce qui pourrait expliquer la présence d’image d’addition horizontale après réparation d’où la possible surestimation des lésions après chirurgie [Mutschler et al. (11)]. MATÉRIEL Notre étude prospective a inclus 65 lésions verticales méniscales réparties en 4 groupes selon que la lésion était médiale ou latérale et que le genou était stable ou associé à une ligamentoplastie. Cette lésion de longueur moyenne 20,31 (± 6 mm), réparée sous arthroscopie, a été contrôlée par arthroscanner avec un recul minimum de 6 mois. La lecture a été réalisée par plusieurs observateurs selon les critères précités en choisissant les images de qualité et les coupes jointives ou spiralées. L’état fonctionnel a été appré- cié par le score subjectif IKDC. RÉSULTATS Soixante-deux bilans de contrôle étaient interprétables. Selon Henning et al. (12), les résultats globaux étaient 42 % de cicatrisation complète, 31 % d’incomplète et 27 % d’échec. La cicatrisation (complète ou partielle) était simi- laire que la lésion soit en zone rouge-rouge (73 %), ou rouge-blanche (70 %). Quarante-trois dossiers permettaient de juger de la surface de cicatrisation (selon les critères précités) ; 37 % présentaient une cicatrisation complète, * Clinique la Provençale, 67, Cour Gambetta, 13100 Aix-en-Provence.

Étude prospective arthroscanographique des réparations méniscales

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3S62 SYMPOSIUM — SFA 2003

24. STEENBRUGGE F, VERDONK R, VERSTRAETE K : Long-termassessment of arthroscopic meniscus repair: a 13-year fol-low-up study. Knee, 2002, 9, 181-187.

25. ROCKBORN P, GILLQUIST J : Results of open meniscusrepair. Long term follow up with a matched uninjured con-trol group. J Bone Joint Surg (Br), 2000, 82, 494-498.

26. EGGLI S, WEGMULLER H, KOSINA J, HUCKELL C,JACOB RP : Long term results od Arthroscopic meniscalrepair. An analysis of isolated tears. Am J Sports Med, 1995,23, 715-720.

27. LERAT JL, IMBERT P, MOYEN B, BRUNET-GUEDJ E,BOCHU M : Résultats des sutures du ménisque interne asso-ciées à la reconstruction du ligament croisé antérieur dansles instabilités chroniques du genou. Rev Chir Orthop, 1995,81, 514-527.

28. JENSEN NC, RIIS J, ROBERTSON K, HOLM AR : Arthro-scopic repair of the ruptured meniscus. One to 6.3 year fol-low up. Artrhroscopy, 1994, 10, 211-214.

29. BEAUFILS P, BASTOS R, WAKIM E, CHO SH, PETIT-JOUVET C :La lésion méniscale dans le cadre de la ligamentoplastie desubstitution du ligament croisé antérieur : suture méniscale ouabstention. Rev Chir Orthop, 1992, 78, 285-291.

30. SARAGAGLIA D, TOURNE Y, CHAMSEDDINE A, BUTEL J :Les sutures méniscales associées à la réfection du ligamentcroisé antérieur. Rev Chir Orthop, 1990, 76, 170-176.

31. DE HAVEN KE, BLACK KP, GRIFFITHS HJ : Open meniscusrepair. Technique and two to nine year results. Am J SportsMed, 1989, 6, 788.

32. POUGET G : Réinsertion méniscale sous arthroscopie.Résultats 1 à 5 ans. Rev Chir Orthop, 1989, 75 (suppl. 1), 143.

Étude prospective arthroscanographique des réparations méniscales

F. KELBERINE *, P. CANDONI *

Si la réparation méniscale a une raison clinique, une basebiologique et une technique éprouvée, qu’en est-il de lacicatrisation anatomique ? Pour juger de la réalité de cettecicatrisation, nous avons mené une étude prospective anato-mique, la première à notre connaissance.

MÉTHODE

L’IRM n’est pas pertinente car elle retrouve très souventun hypersignal de grade 3 après réparation [Deutschet al. (1), Farley et al. (2), Eggli et al. (3)]. Il nous est doncapparu nécessaire d’utiliser un produit de contraste[Ghelman et al. (4)]. Nous avons opté pour l’arthroscannersensible et spécifique à plus de 90 % [Manco et al. (5, 6),Verdonk et al. (7)], reproductible entre observateur à 99 %[Van de Berg et al. (8)] en particulier après suture ménis-cale [Lippert et al. (9), Lerat et al. (10)].

L’arthroscanner autorise une analyse objective de tout leménisque, segment par segment, encore plus précise quandil est spiralé. Deux difficultés doivent être reconnues. Leménisque latéral est interprétable de part et d’autre du hia-tus poplité ; donc quand la tête de la fibula (à l’aplomb duhiatus) est absente du cliché. Quant au récessus postéro-supérieur du ménisque médial, il est parfois difficile à diffé-rencier d’une lésion ou d’une cicatrisation incomplète[Lippert et al. (9)].

Enfin, afin de préciser l’aspect à l’arthroscanner d’unménisque après suture, nous avons mené une étude anato-mique cadavérique. Un fil d’Ethibon® a été mis en place

sous arthroscopie dans des ménisques non lésés degenoux frais (fig. 13). Un scanner spiralé a été réalisésans, puis avec injection. Le fil seul n’est pas visible,mais son trajet intra-méniscal est finement perméable auproduit de contraste (fig. 14) ce qui pourrait expliquer laprésence d’image d’addition horizontale après réparationd’où la possible surestimation des lésions après chirurgie[Mutschler et al. (11)].

MATÉRIEL

Notre étude prospective a inclus 65 lésions verticalesméniscales réparties en 4 groupes selon que la lésion étaitmédiale ou latérale et que le genou était stable ou associé àune ligamentoplastie. Cette lésion de longueur moyenne20,31 (± 6 mm), réparée sous arthroscopie, a été contrôléepar arthroscanner avec un recul minimum de 6 mois. Lalecture a été réalisée par plusieurs observateurs selon lescritères précités en choisissant les images de qualité et lescoupes jointives ou spiralées. L’état fonctionnel a été appré-cié par le score subjectif IKDC.

RÉSULTATS

Soixante-deux bilans de contrôle étaient interprétables.Selon Henning et al. (12), les résultats globaux étaient 42 %de cicatrisation complète, 31 % d’incomplète et 27 %d’échec. La cicatrisation (complète ou partielle) était simi-laire que la lésion soit en zone rouge-rouge (73 %), ourouge-blanche (70 %). Quarante-trois dossiers permettaientde juger de la surface de cicatrisation (selon les critèresprécités) ; 37 % présentaient une cicatrisation complète,* Clinique la Provençale, 67, Cour Gambetta, 13100 Aix-en-Provence.

RÉPARATION MÉNISCALE 3S63

12 % un échec, 21 % une cicatrisation partielle de plus de lamoitié de la lésion primitive et 12 % une cicatrisation par-tielle de moins de la moitié.

Les résultats spécifiques des réparations médiales rap-portaient pour 17 genoux stables, 9 cicatrisations complè-tes, 2 partielles et 4 échecs avec un avis subjectif IKDCnon significativement modifié (respectivement 79, 68 et73). Les 24 réparations méniscales médiales sur genouxinstables ont abouti à une cicatrisation complète pour10 cas et partielle pour 6 avec de bons scores subjectifs(80 et 85). Les 8 échecs ont obtenu un avis subjectif signi-ficativement faible de 67. Les résultats analytiques desréparations latérales ont montré pour 11 genoux stablesune cicatrisation complète dans 2 cas (score IKDC à 76),partielle dans 4 (IKDC à 94) et inexistante dans 5 (IKDC à82). Pour les 10 genoux instables, tous ont cicatrisé soitcomplètement (5 cas) soit partiellement (5 cas) avec desavis subjectifs en rapport (80, 70).

En résumé, la cicatrisation anatomique est contrôlableprécisément par arthroscanner. Une fois sur 3 le ménisquene cicatrise pas. Cet échec est plus fréquent et moins bientoléré du côté médial. Du côté latéral, la ligamentoplastieparaît protéger la réparation puisque nous ne déploronsaucun échec. La cicatrisation incomplète y est aussi plusfréquente peut-être en rapport avec la mobilité de ceménisque.

La notion de surface semble plus appropriée que les cri-tères de Henning et al. (12) car une cicatrisation partiellelongitudinale peut transformer une lésion instable en unestable avec un bon résultat fonctionnel.

Dans notre série, la cicatrisation n’a pas influé sur lerésultat fonctionnel mais le recul était faible pour réelle-ment apprécier le résultat clinique.

Références

1. DEUTSCH AL, MINK JH, FOX JM, ARNOCZKY SP,ROTHMAN BJ, STOLLER DW, CANNON WD JR : Peripheralmeniscal tears: MR findings after conservative treatment orarthroscopic repair. Radiology, 1990, 176, 485-488.

2. FARLEY TE, HOWELL SM, LOVE KF, WOLFE RD,NEUMANN CH : Meniscal tears: MR and arthrographic find-ings after arthroscopic repair. Radiology, 1991, 180, 517-522.

3. EGGLI S, WEGMULLER H, KOSINA J, HUCKELL C,JAKOB RP : Long-term results of arthroscopic meniscalrepair. An analysis of isolated tears. Am J Sports Med, 1995,23, 715-720.

4. GHELMAN B : Meniscal tears of the knee: evaluation byhigh-resolution CT combined with arthrography. Radiology,1985, 157, 23-27.

5. MANCO LG, KAVANAUGH JH, LOZMAN J, COLMAN ND,BILFIELD BS, FAY JJ : Diagnosis of meniscal tears usinghigh-resolution computed tomography. Correlation witharthroscopy. J Bone Joint Surg (Am), 1987, 69, 498-502.

6. MANCO LG, BERLOW ME : Meniscal tears: comparison ofarthrography, CT, and MRI. Crit Rev Diagn Imaging, 1989,29, 151-179.

FIG. 13. – Genou anatomique avec suture en place.

FIG. 14. – a) Trajet perméabilisé de la suture sur sujetanatomique (flèche). b) Échec de réparation méniscaleverticale. Nouvelle lésion horizontale ? (flèche).

ab

3S64 SYMPOSIUM — SFA 2003

7. VERDONK R, MEIRE D, VAN DE VELDE C,DE MEULEMEESTER C, VAN EETVELDE G, CLAESSENS H : CTscan of the knee: correlation with clinical and arthroscopicfindings. Acta Orthop Belg, 1991, 57 (suppl 1), 49-55.

8. VAN DE BERG BC, LECOUVET FE, POILVACHE P, DUBUC JE,BEDAT B, MALDAGUE B, ROMBOUTS JJ, MALGHEM J :Dual-detector spiral CT arthrography of the knee: accuracyfor detection of meniscal abnormalities and unstable menis-cal tears. Radiology, 2000, 216, 851-857.

9. LIPPERT MJ, PAAR O, RUPP N : Results of meniscus suturesin the framework of reconstruction in combined injuries of theknee joint: clinical aspects, arthrosonography, arthrographyand computerized tomography. Chirurgie, 1990, 61, 803-807.

10. LERAT JL, IMBERT P, MOYEN B, BESSE JL, BRUNET-GUEDJ E,BOCHU M : Résultats des sutures du ménisque interne associ-ées à des reconstructions du ligament croisé antérieur dans lesinstailitiés chroniques du genou. À propos de 42 cas dont 30contrôlés par arthrographie. Rev Chir Orthop, 1995, 81,514-526.

11. MUTSCHLER C, VANDE BERG BC, LECOUVET FE,POILVACHE P, DUBUC JE, MALDAGUE B, MALGHEM J :Postoperative meniscus: assessment at dual-detector rowspiral CT arthrography of the knee. Radiology, 2003, 228,635-641.

12. HENNING CE, LYNCH MA, CLARK JR : Vascularity of heal-ing of meniscus repairs. Arthroscopy, 1987, 3, 13-18.

Résultats des réparations méniscales sur genoux laxes

T. AÏT SI SELMI *, C. HULET **

MATÉRIEL ET MÉTHODE

L’étude rétrospective comprenait 107 ruptures du ligamentcroisé antérieur sur 203 patients au total. Le recul moyen étaitde 39 mois. Dans l’étude prospective, 38 patients qui présen-taient une rupture du ligament croisé antérieur sur 75 ont étéinclus. Dans tous les cas, quelle que soit l’étude, tous cespatients avaient une réparation méniscale.

L’attitude vis à vis du LCA

Dans l’étude rétrospective, la réparation du ligamentcroisé antérieur était faite par une greffe du ligament croisédans 89 % des cas et dans les 11 % restants une plastieexterne était réalisée. Dans 9 % des cas, le LCA n’était pasreconstruit. Pour l’étude prospective, il s’agissait dans 9 cassur 10 d’une greffe du ligament croisé antérieur et une foissur 10 d’une abstention thérapeutique. Lorsqu’une plastiede reconstruction du ligament croisé antérieur était réaliséele tendon rotulien était utilisée dans respectivement 57 et66 % des cas, le DIDT dans 27 et 16 % des cas et une autregreffe dans 5 et 8 % des cas en fonction de l’étude rétro etprospective.

La lésion méniscale

L’ancienneté de la lésion méniscale était en moyenne de12 mois quelle que soit l’étude. Il est important de constaterque dans 40 % des cas de l’étude rétrospective le délai étaitinférieur à 12 semaines, le délai était entre 12 semaines etun an pour 31 % des cas et supérieur à un an dans 27 % descas. Les chiffres sont strictement superposables pourl’étude prospective (tableau XI).

Dans l’étude rétrospective, les lésions méniscales intéres-saient dans 93 % des cas le ménisque médial et dans 7 % leménisque latéral. Dans l’étude prospective, le ménisquelatéral était intéressé dans 32 % des cas, soit plus fréquem-ment que dans l’étude rétrospective. Le ménisque médialétait lésé dans 68 % des cas.

La lésion méniscale était le plus souvent une lésion verti-cale qui intéressait la partie postérieure et moyenne duménisque concerné.

La distance entre la lésion méniscale et le mur périphéri-que était de 1,9 ° 1,2 mm dans l’étude rétrospective contre2,1 ° 1,9 mm dans l’étude prospective sans différencesignificative entre les deux groupes.

En fonction des 4 zones [jonction ménisco synoviale,zone 1 (rouge-rouge), zone 2 (rouge-blanc) et zone 3(blanc-blanc)], dans les deux études, 68 % des patientsétaient situés en zone ménisco synoviale ou rouge-rougedans l’étude rétrospective contre 73 % dans l’étude pros-pective. Il est important de constater que 31 % des lésionssiégeaient en zone rouge blanc dans l’étude rétrospective et24 % dans l’étude prospective.

Le mode de réparation

La longueur moyenne de la lésion méniscale était enmoyenne de 18 mm dans l’étude rétrospective contre19 dans l’étude prospective avec un moyen de fixation tousles 7 mm contre un moyen de fixation tous les 10 mm dansl’étude prospective.

Dans l’étude rétrospective, les attaches étaient utiliséesdans 40 % des cas, les fils dans 38 % des cas, les modes defixation hybride dans 19 % et les techniques combinées dans2 % des cas seulement. Pour l’étude prospective, ce sont lestechniques hybrides qui ont été les plus utilisées, 76 % descas suivi par les fils, les techniques combinées (8 %), fils11 % et les attaches dans 5 % des cas (tableau XII).

* Centre Hospitalier de la Croix Rousse, Livet, 69300 Lyon.** CHU de Caen, avenue de la Côte-de-Nacre, 14000 Caen.