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ETUDE RÉTROSPECTIVE DES TUMEURS …lebanesemedicaljournal.org/articles/64-A/doc17.pdf · L’appareil digestif constituait la deuxième localisation la plus fréquente (27,9% des

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ETUDE RÉTROSPECTIVE DES TUMEURS NEUROENDOCRINES AU LIBANSELON LES DERNIÈRES CLASSIFICATIONS DE L’OMShttp://www.lebanesemedicaljournal.org/articles/64-A/doc17.pdf

1Rassy M, 1Ghorra C, 1Kesrouani C, 2Kourie H, 2Kattan J

1Pathology Department2Hematology-OncologyDepartmentMedical SchoolSaint-Joseph University Hôtel-Dieu de FranceHospitalBeirut, Lebanon

Lebanese Medical Journal • September 2016 • Vol 64 (Abstracts) S25

Introduction • Les tumeurs neuroendocrines sont ubiquitaires. À ce jour, leur distributiondans les populations du Moyen-Orient reste inconnue.Méthodes • Toutes les tumeurs neuroendocrines diagnostiquées à l’hôpital Hôtel-Dieu deFrance (Beyrouth, Liban) entre janvier 2001 et décembre 2015 ont été revues. Elles ont étéclassées selon les dernières classifications de l’OMS.Résultats • En 15 ans, 649 tumeurs neuroendocrines (TNE) ont été diagnostiquées chez 646patients. L’âge moyen du diagnostic était de 61,6 ans et le sex ratio homme/femme (H/F)était de 1,3.Le poumon représentait la localisation la plus fréquente (57% des TNE). Ces TNE étaientréparties comme suit : carcinomes à petites cellules (70,3%), carcinoïdes (10%), carcinomesà grandes cellules (6,7%), carcinomes combinés à petites cellules (6,5%), carcinomes com-binés à grandes cellules (3,5%) et carcinoïdes atypiques (3%). L’âge moyen du diagnosticdes tumeurs carcinoïdes typiques et atypiques (53,9 ans) était inférieur à celui des carci-nomes neuroendocrines pulmonaires peu différenciés (65 ans). Les carcinomes combinés àgrandes cellules, les carcinomes à grandes cellules et les carcinomes combinés à petites cel-lules possédaient les sex ratios H/F les plus élevés (respectivement 3,3; 2,1 et 2.0). Par contre,les tumeurs carcinoïdes typiques et atypiques présentaient les plus bas sexe ratios (respective-ment 0,5 et 0,6).L’appareil digestif constituait la deuxième localisation la plus fréquente (27,9% des TNE).L’âge moyen du diagnostic de ces tumeurs était de 58,3 ans. Les TNE du système digestifétaient classées en: G1 (54,1%), G2 (12,7%), G3 (22,1%), Carcinome mixte endocrine-exocrine (10,5%) et un cas de tumeur neuroendocrine (G2) sur adénome (dysplasie de hautgrade) (0,6%). En passant de G1, G2, G3 à carcinome mixte endocrine-exocrine, l’âgemoyen du diagnostic augmentait progressivement (respectivement 55,3; 59,3; 62,3 et 63,4).Les TNE de grade G2 étaient particulièrement plus fréquentes chez les femmes, avec un sexratio H/F de 0,5.En 3e position par ordre de fréquence, les métastases sans primitif connu comptaient pour4,9% des TNE; le siège des métastases était : le foie, les ganglions, l’os, le cerveau et lapeau. En quatrième position arrivaient les TNE du système génital féminin et du sein(2,9%). Les cancers médullaires de la thyroïde représentaient 2,5% de l’ensemble des TNE.Les TNE de l’appareil urinaire (1,7%) étaient suivies par le thymus (1,1%). Les trois loca-lisations les moins fréquentes étaient l’appareil génital masculin (0,8%), les carcinomes àcellules de Merkel (0,6%) et la sphère ORL (0,6%).Si parmi les TNE pulmonaires, les carcinomes pulmonaires (87%) étaient 6 fois plusfréquents que les tumeurs carcinoïdes typiques et atypiques, dans l’appareil digestif le ratioétait inversé avec 67,4% de TNE de grade G1 et G2.Conclusion • Le carcinome à petites cellules du poumon était diagnostiqué chez 260patients, dépassant à lui seul l’ensemble des TNE digestives. La nouvelle classification destumeurs pulmonaires (OMS 2015) regroupe les carcinomes à petites cellules, les carcinomesneuroendocrines à grandes cellules et les carcinoïdes typiques et atypiques dans un mêmegroupe intitulé TNE. Ce changement met le poumon en première localisation par ordre defréquence des TNE, sachant que la majorité de ces TNE sont des carcinomes peu différen-ciés. A l’opposé, les TNE du tube digestif, en deuxième position par ordre de fréquence, sontplus souvent de bas grade (G1 et G2). Est-ce que ce changement d’ordre de fréquence,attribué à la nouvelle classification des TNE pulmonaires, est reproductible dans d’autrespopulations?Mots-clés: tumeurs neuroendocrines; poumon; tumeur carcinoïde; carcinome; système digestif

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A RETROSPECTIVE REVIEW OF NEUROENDOCRINE TUMORS IN LEBANON ACCORDING TO THE LATEST WHO CLASSIFICATIONShttp://www.lebanesemedicaljournal.org/articles/64-A/doc17.pdf

1Rassy M, 1Ghorra C, 1Kesrouani C, 2Kourie H, 2Kattan J

Introduction • Neuroendocrine tumors occur in multiple systems of the human body. Theirgeneral distribution has not yet been described in the Middle East.Methods • All neuroendocrine tumors diagnosed at Hôtel-Dieu de France (Beirut, Lebanon)between January 2001 and December 2015 were reviewed; they were classified accordingto the adequate latest WHO Classification.Results • During 15 years, 649 neuroendocrine tumors (NET) were diagnosed in 646patients. These patients had a mean age at diagnosis of 61.6 years and a male/female (M/F)sex ratio of 1.3.The most frequent localization was the lungs, with 57.5% of all NET. They consisted of:Small cell carcinoma (69.7%), carcinoid (9.9%), large cell carcinoma (6.7%), combinedsmall cell carcinoma (6.4%), atypical carcinoid (3.8%) and combined large cell carcinoma(3.5%). Lung carcinoid and atypical carcinoid tumors had lower mean ages at diagnosis(54.3 years), compared to lung neuroendocrine carcinomas (65.0 years). Combined largecell carcinomas, large cell carcinomas and combined small cell carcinomas had the highestM/F sex ratios (respectively 3.3, 2.1 and 2.0). Carcinoid tumors had the lowest M/F sex ratio(0.5).The second most common localization was the digestive system with 27.9% of all NET anda mean age at diagnosis of 58.3 years. They were classified into: G1 (54.1%), G2 (12.7%),G3 (22.1%), Mixed adenoneuroendocrine carcinoma (MANEC - 10.5%) and one case of amixed neuroendocrine tumor (G2) and adenoma (high grade dysplasia) (0.6%). The meanage at diagnosis gradually increased in G1, G2, G3 and MANEC (respectively 55.3, 59.3,62.3 and 63.4). A female predominance was noted in G2 tumors, with a M/F sex ratio of 0.5.The next category in frequency included metastases of unknown origin (4.9%) diagnosed inliver, lymph nodes, bone, brain or skin. NET of the female genital organs and breast fol-lowed with 2.9%. Thyroid medullary cancer represented 2.5% of all NET. Bladder and kid-ney NET accounted for 1.7% of all NET, followed by thymic NET with 1.1%. Last threecategories were male genital organs (prostate and testis - 0.8%), Merkel cell carcinoma(0.6%) and one case of middle ear carcinoid tumor (0.1%).Overall, neuroendocrine carcinomas (86.3%) represented the majority of pulmonary NET,occurring six times more often than carcinoid tumors (typical and atypical) (13.7%).However, in the digestive system, neuroendocrine tumors grade G1 and G2 (67.4%) pre-vailed compared to neuroendocrine carcinomas (32.6%), occurring twice more.Conclusion • Small cell carcinoma of the lung accounted for 260 cases, exceeding by itselfthe count of all digestive NET. The 2015 WHO classification of lung tumors includes thesmall cell carcinoma within neuroendocrine tumors. This shift made pulmonary NET themost frequent NET in our population, followed by digestive NET. Furthermore, pulmonaryNET are now characterized by a striking predominance of neuroendocrine carcinomas,unlike the digestive NET; in the latter, neuroendocrine tumors grade G1 and G2 still pre-dominate. Is the shift of pulmonary NET into the most frequent NET, due to the new WHOclassification, reproducible in other populations?

Keywords: neuroendocrine tumors; lung; carcinoid tumor; carcinoma; digestive system

S26 Lebanese Medical Journal • September 2016 • Vol 64 (Abstracts)