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Etude technico-économique Réduction des polluants atmosphériques en particulier les COV
Cette étude technico-économique fait suite à une demande de la DREAL dans son courrier
du 16 octobre 2012.
1 Introduction et champ de l’étude
Dans le cadre de cette étude les Meilleurs Techniques Disponible (M.T.D) ont été étudiées
à partir des BREFs ci-dessous:
« Produits organiques fabriqués en grand volume » (Février 2003)
« Systèmes communs de traitement des eaux et gaz résiduaires dans l’industrie
chimique » (Février 2003)
Le champ de l’étude demandé dans le courrier de la DREAL englobe les émissaires n°2 et
n°3 qui représentaient, au moment de la demande, 60% des rejets de COV du site. Seuls
ces deux émissaires seront étudiés par la suite. De plus, l’étude ne porte que sur les
Composés Organiques Volatils, les autres types de polluants atmosphériques ne seront
pas intégrer par la suite.
Des modifications ont été apportées sur ces deux émissaires depuis la demande de 2012.
Le point de rejet n°2, a depuis été rassemblé avec le point de rejet n°1 sous la
dénomination d’émissaire n°1. Les effluents de ce point subissent déjà un
prétraitement (dépoussiéreur et filtration).
Le point 3 vient d’être modifié (mai 2016). En effet, un caisson de filtration a été
rajouté sur ce point. Son impact sur les quantités de COV rejetées n’est donc pas
encore connu.
La 1ère campagne de mesure des rejets atmosphériques a été réalisée le 2 juin pour
ce point. Le rapport de cette analyse ne sera donc pas pris en compte pour la suite
de cette étude.
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2 Paramètre à étudier pour le choix des MTD :
Analyse des effluents réalisée sur les années 2012 à 2015 (soit 8 campagnes de
mesures)
Le taux de variation a été calculé entre la valeur minimum et maximum de la plage de
donnée
Point 1 Point 3 Nombre d’heure de fonctionnement annuel
7224 h 7224 h
Débit de gaz humide (m3/h) valeur moyenne : 20 028 plage : [17 472 – 23 645] taux de variation : 35%
valeur moyenne : 48 849 plage : [40 183 – 56 446] taux de variation : 40%
Débit de gaz sec aux conditions normales (mo3/h)
valeur moyenne : 17 612 plage : [15 000 – 20 749] taux de variation : 38%
valeur moyenne : 42 980 plage : [35 400 – 49 367] taux de variation : 39%
Types de polluant et concentrations au point d’entrée (mg/ mo3)
COV totaux : valeur moyenne : 93,46 plage : [67,3 – 121,8] taux de variation : 81%
COV totaux : valeur moyenne : 132,15 plage : [92,80 – 173,8] taux de variation : 87%
Quantité annuelle COV totaux rejetée
1 646 g/h 11,89 T / an 5 680 g/h 41,03 T / an
Types de polluant et concentrations au point d’entrée (mg/ mo3)
COV non méthaniques : valeur moyenne : 92,83 plage : [66,8 - 121] taux de variation : 79%
COV non méthaniques : valeur moyenne : 131,28 plage : [91 – 173,20] taux de variation : 90%
Quantité annuelle COV non méthaniques rejetée
1 635 g/h 11,81 T / an 5 642 g/h 40,76 T / an
Présence d’impuretés (e.g. vapeur d’eau, poussière, substances corrosives)
Concentration en poussière très faible Vapeur d’eau ~ 0.9 % du volume
Concentration en poussière faible Vapeur d’eau ~ 1 % du volume
Concentration permise à l’échappement
110 mg/m3 (2 février 1998) Pour les COV non méthaniques
Sécurité Risque majeur : l’incendie généralisé des unités de production Zone ATEX à proximité
Contraintes Aménagement de l’usine – disponibilité des utilités
Pas de perte de charge admissible (les ventilations permettent d’assurer la sécurité des travailleurs dans l’unité de production) L’encombrement doit être limité, ces émissaires se trouvent à un emplacement compliqué :
- manque de place - zone de circulation à proximité
Un investissement de 105 k€ vient d’être réalisé sur l’émissaire n°3, aucun budget n’a été provisionné pour un investissement futur sur ces installations
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3 Détermination des techniques disponibles
3.1 COV – techniques génériques issues des BREFs
Le tableau suivant récapitule les Meilleurs Techniques Disponibles qui sont préconisées dans les 2 BREFs préalablement cités
Techniques Taux de
performance
Limites d’application Applicable (OUI/NON)
Commentaires Débit
Concentration en COV
Autres
Séparation membranaire sélective
90 à 99,9% COV < 20 mg/m³
1 à 10 g COV / m3
Le rendement peut être altéré en présence, par exemple, de produits corrosifs, de gaz poussiéreux ou de gaz proches de leur point de rosée
NON
Concentration en COV trop faible sur nos émissaires (inférieure à 0,2 g COV/Nm3)
Condensation Condensation :
50 à 98 % + dépollution complémentaire
100 à 100 000 Nm3/h
50 à 100 g COV/m3 exempt d'eau pour les condensations à températures < à 0°C
NON
Concentration en COV trop faible sur nos émissaires (inférieure à 0,2 g COV/Nm3)
Cryo-condensation :
95 à 99,95% 10 à 1 000 Nm3/h
200 à 1 000 g COV/m3
20 mbar à 6 bars NON Débit trop élevé
Adsorption
Charbon actif (CAG) :
80-95 % de COV 100 à 100 000 Nm3/h
max 25% de la LIE 20 atm OUI
Etude sur la solution de mise en place de CAG Zéolites : 80-95 % de COV
< à 100 000 Nm3/h
max 25% de la LIE
Laveur par voie humide (ou absorption)
95 à 99,9% 100 à 50 000 Nm3/h
0,3 à 5g COV/m3 NON Concentration en COV trop faible sur nos émissaires
Incinération thermique 95 à 99,9% COV < 1 à 20 mg/m³
1000 à 100 000 Nm3/h
0,2 à >10 g COV/m3 NON Limite basse de fonctionnement
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Techniques Taux de
performance
Limites d’application Applicable (OUI/NON)
Commentaires Débit
Concentration en COV
Autres
Oxydation thermique
Direct : 98 à 99,9% COV 900 à 86 000 Nm3/h
< 25 % de la LIE
Température : - 750 à 1000 °C - 980 à 1200 avec les composés dangereux
OUI Régénératif : 95 à 99% COV
Récupératif : 98 à 100% COV
Oxydation catalytique
Direct : 95 à 99% COV 1 200 à 86 000 Nm3/h
< 25 % de la LIE
Température : - 300 à 500 °C avant le catalyseur - 500 à 700 °C après le catalyseur
OUI Régénératif : 90 à 99% COV
Récupératif : 90 à 86 000 Nm3/h
Torchage
Au niveau du sol :
> 99 % 600 à 210 000 Nm3/j 0-100 % de la LIE
avec équipement de sécurité sinon 0-50 % de la LIE
Utilisé pour le brûlage courant
NON Débit trop élevé
Torches hautes :
> 99,5 % 0 à 1 800 000 Nm3/h
Utilisé pour brûler les gaz en cas d'urgence ou les gaz de décharge
NON
L'utilisation ne convient pas et les coûts sont très élevés sur une installation existante
Biofiltration Classique : sur les hydrocarbures : 75 à 95%
100 à 400 Nm3/h par m2 de surface filtrante; jusqu'à 200 000 Nm3/h
200 à 2 000 mg d'hydrocarbure/m3
teneur en poussières, graisse (risque de colmatage) Composé N, S, Cl (risque d'acidification) Condition climatique
OUI
Biolavage 80 à 90% COV
1 000 à 3 000 Nm3/h par m2 de surface de colonne
100 à 2 000 mg de COV /Nm3
15-40°C => Température optimale : 30-35°C
NON Débit trop élevé
Filtrage percolateur 80 à 95% COV 400 à 2 000 mg/Nm3 de COV
NON Concentration en COV trop faible
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Les éléments sortant de l’analyse des BREFs sont donc :
L’adsorption
L’oxydation thermique
L’oxydation catalytique
La biofiltration
3.2 COV – techniques génériques issues de l’INRS
Le graphique, extrait du guide ED 4260 de l’INRS (publié en 2005), nous a permis de
déterminer plus précisément quelles techniques étaient applicables sur les émissaires 1
& 3.
Emissaire 1 Emissaire 3 Concentration (g/Nm3) [0,067 – 0,121] [0,093 – 0,174] Débit (Nm3/h) [15 000 – 20 749] [35 400 – 49 367]
Les traitements envisageables selon le dossier de l’INRS sont donc :
Le traitement biologique,
et l’adsorption
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4 Analyse des techniques déterminées
A la suite du recueil des techniques, il a été déterminé d’analyser 3 méthodes parmi les MTD :
L’oxydation thermique
L’adsorption (par filtre à charbon actif)
Le traitement biologique (biofiltration)
4.1 Oxydation thermique
Une analyse a été réalisée pour la mise en place d’un oxydateur thermique direct.
4.1.1 Avantages et inconvénients de la technique
Avantages Inconvénients
Performances élevées et constantes.
Principe simple.
Fonctionnement fiable.
Possibilité d’intégration de procédés de production de vapeur ou de
chaleur résiduaire.
« Tous » les COV peuvent être incinérés
Émission de monoxyde de carbone et d’oxydes d’azote.
Risque de formation de dioxines, lorsque des composés chlorés sont
incinérés.
Traitement du gaz de combustion nécessaire pour les COV contenant
du soufre et/ou des halogénures.
Combustible auxiliaire nécessaire, au moins au démarrage, et si la
concentration en COV est inférieure au point d’autoinflammation.
Coûts importants (investissement, énergie, maintenance)
4.1.2 Coût de la technique
On considérera un amortissement sur 10 ans de l’investissement initial.
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Type de coûts Coût pour un oxydateur
thermique direct Remarques
Point 1 Point 3
Coûts de capital
Investissement 700 000 € Demande d'évaluation du coût de mise en place sur Savigneux
Coûts de fonctionnement (Annuels)
Coûts d'exploitation annuels 545 600 € 1 333 000 € Moyenne des coûts annuels déterminés dans les BREFs (31 000 € pour 1 000 Nm3/h) rapportée au débit moyen
Main d'œuvre 8 320 € 1/2 journée par semaine pour un technicien de maintenance (taux horaire : 40 €/h)
Utilité - -
Consommable - -
Gains Annuels
Rentabilité 21 164 € 73 033 € Moyenne des rentabilités annuelles déterminées dans les BREFs (1 780 € par tonne de polluant et par an) rapportée au tonnage moyen
Coût total annuel Coût annuel du traitement 602 756 € 1 338 287 € Coûts - Gains
Ratio coût annuel du traitement / quantité de COV à traiter
50 694 € / T de COV à traitée
32 617 €/ T de COV à traitée
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4.2 Adsorption (par filtre à charbon actif)
Une analyse a été réalisée pour la mise en place d’une filtration au charbon actif.
4.2.1 Avantages et inconvénients de la technique
Avantages Inconvénients
Rendement d’épuration et de récupération des COV élevé.
Technique simple et robuste.
Degré de saturation de l’adsorbant élevé.
Facilité d’installation.
Facilité d’entretien
Procédé éprouvé et fiable,
Procédé applicable à de nombreux polluants,
Commercialisation actuelle de nombreux modèles de capacités
nominales diverses,
Le procédé n’est pas sensible à de faibles fluctuations des
concentrations en contaminants en amont (tant que ces
concentrations ne sont pas trop élevées),
Rendements épuratoires importants.
La présence de particules dans l’effluent gazeux peut causer des
problèmes.
Les mélanges peuvent rapidement provoquer un
dysfonctionnement.
Ne convient pas pour les effluents gazeux humides.
Le lit peut s’enflammer (auto-ignition aux fortes concentrations)
Risque de polymérisation des composés organiques non saturés
sur le CAG.
Procédé physique non destructif, lorsque le charbon est saturé, il
doit être remplacé,
Les coûts d’exploitation et régénération ne sont pas négligeables,
Le pourcentage d’épuration dépend des propriétés des
contaminants : certains COV fortement polaires et/ou volatiles et
certains COV de petites tailles s’adsorbent peu sur le charbon
actif
Le procédé est d’autant plus efficace que les débits sont
faibles et les concentrations sont inférieures à 200 ppmv (ce qui
nécessite parfois l’utilisation d’un prétraitement),
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4.2.2 Coût de la technique
On considérera un amortissement sur 10 ans de l’investissement initial.
Dimensionnement des unités de traitement (fonction du débit à traiter) :
Point 1 Point 3
Taille du caisson : 20 m2 d'équivalent façade (ex : 4m*5m)
Profondeur 5m
50 m2 d'équivalent façade (ex : 10m*5m)
Profondeur 5 m
Quantité de CAG nécessaire : 8 m3 de CAG 20 m3 de CAG
Poids du CAG : 4,5 T de CAG 12 T de CAG
Changement des caissons : Tous les 4 à 6 mois
(étude réalisée pour un changement tous les 6 mois soit 2 fois par an)
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Estimation des coûts :
Type de coûts Coût pour une installation de
filtre à charbon actif Remarques
Point 1 Point 3
Coûts de capital
Investissement 132 000 € 322 500 € Moyenne des coûts d'investissement déterminés dans les BREFs (7 500 € pour 1 000 Nm3/h) rapportée au débit moyen
Coûts de fonctionnement (Annuels) Coûts d'exploitation annuels - -
Main d'œuvre
8 320 € Coût de suivi : 1/2 journée par semaine
1 920 € Coût de maintenance : 3 journées par changement des filtres
Utilité - -
Consommable 37 800 € 100 800 € Moyenne des coûts du consommable : 3500 €/T (données fournisseurs) + coût de destruction (approximativement 20% du prix d'achat)
Gains Annuels Rentabilité - -
Coût total annuel Coût annuel du traitement 61 240 € 143 290 € Coûts - Gains
Ratio coût annuel du traitement / quantité de COV à traiter
5 151 € 3 492 €
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4.3 Biofiltration
4.3.1 Avantages et inconvénients de la technique
Avantages Inconvénients
Construction simple.
Si associée aux procédés d’adsorption et d’absorption, peut
convenir aux composés faiblement solubles.
Grande efficacité pour les composés biodégradables, par exemple
les substances odorantes.
Faible coûts (investissement, fonctionnement)
Peut convenir à des débits élevés et des concentrations faibles.
Les lits filtrants en tourbe séchée et en compost sont difficiles à
ré-humidifier.
Conception relativement volumineuse. (temps de contacts
importants emprise au sol élevée)
L’empoisonnement et l’acidification de la biomasse doivent être
évités.
Les variations de l’effluent gazeux ont une grande incidence sur
les performances
Le garnissage est très sensible au colmatage dû aux poussières.
Cinétique de dégradation lente
Il peut être nécessaire de faire des apports d’éléments nutritifs.
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4.3.2 Coût de la technique
On considérera un amortissement sur 10 ans de l’investissement initial.
Type de coûts Coût pour une installation
de biofiltration Remarque
Point 1 Point 3
Coûts de capital
Investissement 220 000 € 537 500 € Moyenne des coûts d'investissement déterminés dans les BREFs (12 500 € pour 1 000 Nm3/h) rapportée au débit moyen
Coûts Annuels
Coûts d'exploitation annuels 7 634 € 18 629 € 4 kW pour chaque 10 000 m3/heure d’air à traiter rapporté au débit moyen
Main d'œuvre 2 160 € 1 h par semaine et par filtre + 2 jours par an
Utilité - -
Consommable - - 200 € par m3 de matériau filtrant En général, durée de vie du garnissage > 10 ans
Gains Annuels Rentabilité - -
Coût total annuel Coût annuel du traitement 31 794 € 74 539 € Coûts - Gains
Ratio coût annuel du traitement / quantité de COV à traiter
2 674 € / T de COV traitée
1 817 € / T de COV traitée
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5 Comparatif
Oxydation thermique Adsorption (CAG) Biofiltration
Coût annuel du traitement par tonne de COV traitée
Point 1 :
50 694 € 5 151 € 2 674 €
Point 3 :
32 617 € 3 492 € 1 817 €
Impact du coût Procédé onéreux (en termes
d'investissement et d'exploitation)
Les coûts d'exploitation ne sont pas négligeables
Procédé "bon marché" en termes de fonctionnement et
d'investissement
Taux de performance 98 à 99,9% COV 80-95 % de COV
60-95 % de COV (dans des conditions optimales :
supérieur à 85 %) Rendement épuratoire moins élevé que pour les traitements physiques
et thermiques
Délais de traitement de l'ordre de 1 s
(faible concentration) Quelques secondes
Quelques secondes pour le passage de l'air
La dégradation des composés piégés peut durer de quelques
jours à quelques semaines
Encombrement NON
Les oxydateurs sont dimensionnés en fonction des débits à traiter
OUI En raison des débits à traiter les caissons de filtrations seraient
d'une taille conséquente
OUI Conception relativement
volumineuse
Application à des débits importants
OUI OUI OUI
Impact des variations de débit (taux de variation de l'ordre de 40% sur nos installations)
NON Le procédé tolère relativement bien les fluctuations de débit
gazeux
NON OUI
Le procédé est sensible aux variations de débit
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Oxydation thermique Adsorption (CAG) Biofiltration
Application à des concentrations faibles en polluant (de l'ordre de 1g/m3)
OUI, MAIS Pour des faibles concentrations en
COV (procédé non autothermique), le procédé est
plus énergivore
OUI OUI
Impact des variations de concentration en polluant (taux de variation de l'ordre de 80-90 % sur nos installations)
NON Le procédé tolère relativement
bien les fluctuations de concentration de contaminants
NON Tant que les concentrations ne sont
pas trop élevé les variations n'impact pas l'efficacité du procédé
OUI Le procédé est sensible aux
variations de concentration en polluant
Risque d'incendie OUI
OUI Les phénomènes d'adsorptions sur le charbon actif sont exothermique
le lit peut s'enflammer
NON
Impact de la température NON
OUI Si la température est supérieure à 38-40°C, la capacité d'adsorption
est diminuée
OUI Le procédé est sensible aux variations de températures
Impact de l'humidité OUI
Impact sur la consommation de carburant
En générale, NON Si l'humidité est supérieure à 50 %,
la capacité d'adsorption est diminuée
OUI Le procédé est sensible aux
variations d'humidité (optimum entre 40 et 60 %)
Production de déchet NON
Ce procédé est destructif
OUI Ce procédé est non destructif, le charbon une fois saturé doit être
remplacé
NON Ce procédé est destructif
Le procédé peut nécessiter une élimination des microorganismes
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Oxydation thermique Adsorption (CAG) Biofiltration
Consommation d'énergie
OUI Le procédé est énergivore et consomme une quantité de carburant importante pour des concentrations en COV faible (procédé autotherme si la concentration en COV est de l'ordre de 10 g/m3)
OUI 130 à 260 kWh / tonne de solvant
OUI en moyenne : 4 kW pour chaque 10
000 m3/heure d’air à traiter
Besoin en main d'œuvre Besoin d'un entretien régulier et
d'une haute technicité Besoin d'un suivi régulier
Le procédé nécessite une expertise et un suivi fin (de nombreux
paramètre peuvent influer sur le taux d'efficacité)
Problèmes possibles
Le procédé peut produire des émissions nocives en cas de mauvais fonctionnement
La combustion produit des émissions atmosphériques de monoxyde de carbone et d'oxyde d'azote
Un colmatage du filtre peut avoir lieu en cas de développement bactérien, de transport de poussière ou en présence de certains composés inorganiques
Le procédé peut générer des sous-produits de dégradation parfois toxique
Certains composés peuvent être toxiques pour les microorganismes
En cas d'anomalie, il est difficile de diagnostiquer le problème et de relancer le traitement rapidement
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6 Conclusion
Au dire de l’étude, il apparait qu’aucune des MTD étudiées n’est applicable sur notre site
industriel.
Plusieurs facteurs entrent en jeu :
Coût et entretient (Oxydation thermique),
Place au sol et coût (Adsorption au charbon actif),
Place au sol et sensibilité extrême du système face aux variations de concentration
et composition en COV (Filtration biologique).
De fait aucune MTD n’apparait techniquement et financièrement viable.