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A50 contre 40 % des poulets du groupe « placebo » et 100 % des poulets du groupe « pinéalectomie ». Ces derniers présentaient une scoliose plutôt thoracolombaire. Conclusion.— Cette étude a permis de développer un modèle de poulet vestibulo-lésé, ainsi qu’une échelle comportementale per- mettant d’objectiver ce déficit. Cette étude a aussi permis d’étayer l’hypothèse de l’influence de l’appareil vestibulaire sur la survenue d’une scoliose. Cette scoliose est principalement cervicale, ce qui ne correspond pas au modèle actuel de scoliose thoraco-lombaire retrouvée chez le poulet pinéalectomisé. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.129 125 Modèle animal d’hydrops Y. Pavier a,, N. Saroul a , F. Giraudet b , L. Gilain a , P. Avan b , T. Mom a a Service d’ORL et chirurgie cervicofaciale, hôpital Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, France b Laboratoire de biophysique neurosensorielle, UMR Inserm 1107, université d’Auvergne, Clermont 1, Clermont-Ferrand, France Auteur correspondant. But de la présentation.— Le déphasage de signaux cochléaires a récemment été mis en évidence en cas de crise de maladie de Menière, et signe vraisemblablement l’hydrops. Une vérification de ce déphasage en cas d’hyperpression endolymphatique est ainsi intéressante à effectuer sur modèle intégré in vivo. Matériel et méthodes.— L’animal utilisé est la gerbille de Mongo- lie. Le contrôle auditif est effectué par électro-cochléographie. Après anesthésie générale permettant une ventilation spontanée de l’animal, la bulle auditive est ouverte afin de visualiser le tour basal de la cochlée. Sous fort grossissement une micropipette en verre est avancée progressivement dans la scala media. Une augmenta- tion de pression hydrostatique peut être effectuée à la demande. Chez certains animaux, la vascularisation cochléaire a été contrô- lée par vélocimétrie laser Doppler au cours de créneaux de pression endolymphatique et de pression intracrânienne. Pour augmenter la pression intracrânienne, une canule remplie de sérum physiologique était insérée à travers le vertex. Résultats.— Les différents essais montrent la faisabilité des mesures. L’augmentation de pression endolymphatique jusqu’à 15 cm d’eau n’entraîne pas d’ischémie cochléaire (n = 3). L’augmentation de pression endolymphatique du même ordre n’entraîne pas de déphasage (n = 4). Mais un créneau rajouté d’hyper pression intracrânienne entraîne un déphasage typique (n = 6). Au-delà de 15 cm d’eau d’augmentation de la pression endolymphatique, le signal électrophysiologique cochléaire s’effondre (n = 8). L’augmentation de pression endolymphatique perturbe le rapport potentiel de sommation/potentiel d’action composite-SP/AP) mais par diminution de l’amplitude de l’AP seulement (n = 3). Conclusion.— La mesure directe de la pression endolymphatique sur modèle intégré permet de contrôler simultanément les effets d’une hyperpression endolymphatique. Les résultats préliminaires montrent qu’il n’y a pas d’effet sur la vascularisation cochléaire. L’AP se montre très sensible à l’augmentation de pression. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.130 126 Ototoxicité de la vancomycine seule et en combinaison avec de la gentamicine chez le cochon d’Inde I. Saliba , S. Belhassen , M. Alzahrani , L. Gaboury Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada Auteur correspondant. But de la présentation.— L’ototoxicité secondaire à la vancomycine demeure un sujet de controverse. Initialement, celle-ci aurait été associée aux impuretés présentes dans sa préparation. Les études plus récentes sont divergentes, et il semblerait qu’elle ne serait pas ototoxique lorsque administrée seule, mais qu’elle potentialiserait l’effet ototoxique des aminoglycosides. Notre objectif principal est donc d’étudier l’effet ototoxique de la vancomycine lorsque admi- nistrée seule, d’une part et, d’autre part, en combinaison avec de la gentamicine. Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude animale prospective menée sur trente cochons d’Inde divisés en trois groupes, ayant subi une série de trois injections transtympaniques. Dans le pre- mier groupe (n = 10), celles-ci consistaient en des injections de gentamicine 40 mg/mL d’une oreille (contrôle positif) et de normal salin 0,9 % dans l’oreille controlatérale (contrôle négatif). Le second groupe (n = 10) a rec ¸u des injections de vancomycine 20 mg/mL d’un côté, comparé à des injections de normal salin dans l’oreille controlatérale. Finalement, le troisième groupe (n = 10) a rec ¸u de la vancomycine combinée à de la gentamicine aux même concen- trations d’un côté, comparé à des injections de gentamicine dans l’oreille controlatérale. Nous avons procédé à des potentiels évo- qués auditifs du tronc cérébral (PEATC) avant, et une semaine suivant la série d’injections. Une fois ceci terminé, les cochlées ont étés disséquées et analysées par immuno-histochimie. Résultats.— La comparaison des pertes auditives mesurées par PEATC était statistiquement significative en comparant notre groupe contrôle positif au groupe contrôle négatif, avec une dif- férence de perte moyenne de 66,25 dB (p = 0,001). De plus, la moyenne des différences En revanche, la combinaison de van- comycine et de gentamicine n’a pas démontrée une différence statistiquement significative sur les pertes (perte moyenne de 22,8 dB, p = 0,101) La captation de caspase-3 (marqueur apopto- tique), était négative dans notre groupe ayant rec ¸u des injections de normal salin, alors que celle-ci était positive dans le groupe gentamicine. Les cochlées ayant étés exposées à la vancomycine ont démontré une captation positive de caspase-3, ainsi que la combinaison de vancomycine et de gentamicine, mais ce à moindre mesure. Conclusion.— À la lumière de notre étude, nous concluons qu’il existe bien un potentiel ototoxique associée la vancomycine, mais que cette dernière ne potentialiserait pas l’ototoxicité secondaire à la gentamicine. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.131 127 Évaluation de l’ototoxicité secondaire au bleu de méthylène chez le cochon d’Inde I. Saliba , S. Belhassen , M.U. Nader , M. Alzahrani , L. Gaboury Université de Montréal, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada Auteur correspondant. But de la présentation.— L’émergence grandissante de la résistance aux traitements d’antibiothérapie standards a favorisé la recherche de nouvelles avenues thérapeutiques. La thérapie photodynamique antimicrobienne consiste à utiliser des agents photosensibilisants, tels le bleu de méthylène, qui une fois photo-activés seraient effi- caces pour l’éradication de plusieurs germes multirésistants, tels le SARM (staphylococcus aureus résistant à la méthycilline). L’objectif de cette étude est d’étudier le potentiel ototoxique du bleu de méthylène, afin de préciser son utilisation comme agent photosen-

Évaluation de l’ototoxicité secondaire au bleu de méthylène chez le cochon d’Inde

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Page 1: Évaluation de l’ototoxicité secondaire au bleu de méthylène chez le cochon d’Inde

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contre 40 % des poulets du groupe « placebo » et 100 % des pouletsdu groupe « pinéalectomie ». Ces derniers présentaient une scolioseplutôt thoracolombaire.Conclusion.— Cette étude a permis de développer un modèle depoulet vestibulo-lésé, ainsi qu’une échelle comportementale per-mettant d’objectiver ce déficit. Cette étude a aussi permis d’étayerl’hypothèse de l’influence de l’appareil vestibulaire sur la survenued’une scoliose. Cette scoliose est principalement cervicale, ce quine correspond pas au modèle actuel de scoliose thoraco-lombaireretrouvée chez le poulet pinéalectomisé.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.129

125Modèle animal d’hydropsY. Pavier a,∗, N. Saroul a, F. Giraudet b, L. Gilain a,P. Avan b, T. Mom a

a Service d’ORL et chirurgie cervicofaciale, hôpitalGabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, Franceb Laboratoire de biophysique neurosensorielle, UMR Inserm 1107,université d’Auvergne, Clermont 1, Clermont-Ferrand, France∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le déphasage de signaux cochléaires arécemment été mis en évidence en cas de crise de maladie deMenière, et signe vraisemblablement l’hydrops. Une vérificationde ce déphasage en cas d’hyperpression endolymphatique est ainsiintéressante à effectuer sur modèle intégré in vivo.Matériel et méthodes.— L’animal utilisé est la gerbille de Mongo-lie. Le contrôle auditif est effectué par électro-cochléographie.Après anesthésie générale permettant une ventilation spontanée del’animal, la bulle auditive est ouverte afin de visualiser le tour basalde la cochlée. Sous fort grossissement une micropipette en verreest avancée progressivement dans la scala media. Une augmenta-tion de pression hydrostatique peut être effectuée à la demande.Chez certains animaux, la vascularisation cochléaire a été contrô-lée par vélocimétrie laser Doppler au cours de créneaux de pressionendolymphatique et de pression intracrânienne. Pour augmenter lapression intracrânienne, une canule remplie de sérum physiologiqueétait insérée à travers le vertex.Résultats.— Les différents essais montrent la faisabilité desmesures. L’augmentation de pression endolymphatique jusqu’à15 cm d’eau n’entraîne pas d’ischémie cochléaire (n = 3).L’augmentation de pression endolymphatique du même ordren’entraîne pas de déphasage (n = 4). Mais un créneau rajoutéd’hyper pression intracrânienne entraîne un déphasage typique(n = 6). Au-delà de 15 cm d’eau d’augmentation de la pressionendolymphatique, le signal électrophysiologique cochléaires’effondre (n = 8). L’augmentation de pression endolymphatiqueperturbe le rapport potentiel de sommation/potentiel d’actioncomposite-SP/AP) mais par diminution de l’amplitude de l’APseulement (n = 3).Conclusion.— La mesure directe de la pression endolymphatiquesur modèle intégré permet de contrôler simultanément les effetsd’une hyperpression endolymphatique. Les résultats préliminairesmontrent qu’il n’y a pas d’effet sur la vascularisation cochléaire.L’AP se montre très sensible à l’augmentation de pression.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.130

126Ototoxicité de la vancomycine seuleet en combinaison avec de lagentamicine chez le cochon d’Inde

I. Saliba , S. Belhassen ∗, M. Alzahrani ,L. GabouryUniversité de Montréal, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’ototoxicité secondaire à la vancomycinedemeure un sujet de controverse. Initialement, celle-ci aurait étéassociée aux impuretés présentes dans sa préparation. Les étudesplus récentes sont divergentes, et il semblerait qu’elle ne serait pasototoxique lorsque administrée seule, mais qu’elle potentialiseraitl’effet ototoxique des aminoglycosides. Notre objectif principal estdonc d’étudier l’effet ototoxique de la vancomycine lorsque admi-nistrée seule, d’une part et, d’autre part, en combinaison avec dela gentamicine.Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude animale prospectivemenée sur trente cochons d’Inde divisés en trois groupes, ayantsubi une série de trois injections transtympaniques. Dans le pre-mier groupe (n = 10), celles-ci consistaient en des injections degentamicine 40 mg/mL d’une oreille (contrôle positif) et de normalsalin 0,9 % dans l’oreille controlatérale (contrôle négatif). Le secondgroupe (n = 10) a recu des injections de vancomycine 20 mg/mLd’un côté, comparé à des injections de normal salin dans l’oreillecontrolatérale. Finalement, le troisième groupe (n = 10) a recu dela vancomycine combinée à de la gentamicine aux même concen-trations d’un côté, comparé à des injections de gentamicine dansl’oreille controlatérale. Nous avons procédé à des potentiels évo-qués auditifs du tronc cérébral (PEATC) avant, et une semainesuivant la série d’injections. Une fois ceci terminé, les cochléesont étés disséquées et analysées par immuno-histochimie.Résultats.— La comparaison des pertes auditives mesurées parPEATC était statistiquement significative en comparant notregroupe contrôle positif au groupe contrôle négatif, avec une dif-férence de perte moyenne de 66,25 dB (p = 0,001). De plus, lamoyenne des différences En revanche, la combinaison de van-comycine et de gentamicine n’a pas démontrée une différencestatistiquement significative sur les pertes (perte moyenne de22,8 dB, p = 0,101) La captation de caspase-3 (marqueur apopto-tique), était négative dans notre groupe ayant recu des injectionsde normal salin, alors que celle-ci était positive dans le groupegentamicine. Les cochlées ayant étés exposées à la vancomycineont démontré une captation positive de caspase-3, ainsi que lacombinaison de vancomycine et de gentamicine, mais ce à moindremesure.Conclusion.— À la lumière de notre étude, nous concluons qu’ilexiste bien un potentiel ototoxique associée la vancomycine, maisque cette dernière ne potentialiserait pas l’ototoxicité secondaireà la gentamicine.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.131

127Évaluation de l’ototoxicité secondaireau bleu de méthylène chez le cochond’IndeI. Saliba , S. Belhassen ∗, M.U. Nader ,M. Alzahrani , L. GabouryUniversité de Montréal, CHU Sainte-Justine, Montréal, Canada∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’émergence grandissante de la résistanceaux traitements d’antibiothérapie standards a favorisé la recherchede nouvelles avenues thérapeutiques. La thérapie photodynamiqueantimicrobienne consiste à utiliser des agents photosensibilisants,tels le bleu de méthylène, qui une fois photo-activés seraient effi-caces pour l’éradication de plusieurs germes multirésistants, tels leSARM (staphylococcus aureus résistant à la méthycilline). L’objectifde cette étude est d’étudier le potentiel ototoxique du bleu deméthylène, afin de préciser son utilisation comme agent photosen-

Page 2: Évaluation de l’ototoxicité secondaire au bleu de méthylène chez le cochon d’Inde

Communications orales du dimanche 13 octobre A51

sibilisant en tant que modalité de traitement alternatif de l’otitechronique résistante.Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude animale prospec-tive sur vingt cochons d’Inde divisés en deux groupes, un groupeexpérimental et un groupe contrôle, ayant subi une série de troisinjections transtympaniques. Dans le groupe contrôle, (n = 10),celles-ci consistaient en des injections de gentamicine 40 mg/mLd’une oreille (contrôle positif) et de normal salin dans l’oreillecontrolatérale (contrôle négatif). Le groupe expérimental (n = 10) arecu des injections de bleu de méthylène 300 mcg/mL d’une oreille,comparé à des injections de normal salin dans l’oreille controlaté-rale. Nous avons procédé à des potentiels évoqués auditifs du tronccérébral (PEATC) avant, et une semaine suivant la série d’injection.Une fois ceci terminé, les cochlées ont étés disséquées et analyséespar immuno-histochimie.Résultats.— La comparaison des pertes auditives mesurées parPEATC était statistiquement significative en comparant le groupecontrôle positif au groupe contrôle négatif, avec une différencede perte moyenne mesurée à 66,25 dB (p = 0,001). En revanche, ladifférence de perte moyenne dans le groupe bleu de méthylènecomparée au normal salin était de 1,50 dB, et celle-ci n’a pas étédémontrée comme étant statistiquement significative (p = 0,688).La captation de caspase-3 par immuno-histochimie (marqueur apop-totique) était négative dans notre groupe ayant recu des injectionsde normal salin, alors que celle-ci était positive dans le groupe gen-tamicine. Les cochlées ayant étés exposées au bleu de méthylènen’ont pas démontré une captation significative de caspase-3.Conclusion.— À la lumière de nos résultats, les injections transtym-paniques de bleu de méthylène n’ont pas été démontrées commeayant un potentiel ototoxique. Par conséquent, nous recommandonsdes études supplémentaires afin de préciser l’utilisation de la théra-pie antimicrobienne photodynamique dans le traitement de l’otitechronique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.132

128Profil de sécurité de deux traitementsantifibrotiques dans la cochlée de ratH. Jia a,∗, F. Venail b

a Service d’ORL, hôpital Xinhua, Shanghai, Chineb Service d’ORL B, hôpital Gui-de-Chauliac, Montpellier, France∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Plusieurs stratégies pharmacologiques surdes modèles animaux permettent de prévenir la fibrose cochléaire.Elles ont pour but de favoriser la survie des cellules sensorielles etdes neurones restants, survie compromise en cas de développementexcessif de fibrose. Pour permettre la survie de ces cellules, il estnécessaire de montrer que ces traitements ne sont pas toxiquespar eux-mêmes. Le but de cette présentation était d’évaluer latoxicité de la dexaméthasone et de l’aracytine sur la survie descellules ciliées dans un modèle in vitro de fibrose et in vivo aprèsimplantation d’un fil de platine gainé de silicone.Matériel et méthodes.— Nous avons utilisé un modèle in vitrod’explants de cochlée de rat pour évaluer la survie des cellulesciliées après application pharmacologique. Nous avons testé deuxdrogues, la dexaméthasone (DXM 3, 30 et 300 �M) et l’aracytine(Ara-c 1, 10 et 100 �M) pour bloquer respectivement la cas-cade inflammatoire ou la prolifération cellulaire induite parl’inflammation chronique. Nous avons ensuite évalué ces droguesin vivo sur un modèle d’implantation de corps étranger cochléaire(fil de platine). Les évaluations histologiques ont été conduitesin vitro (cinq jours) et in vivo (un mois), ainsi que les évaluationsfonctionnelles in vivo (PEA et PEA électriques) pour évaluer la toxi-cité de ces deux drogues délivrées par pompe osmotique pendantsept jours dans la cochlée. Nous avons estimé le profil de sécuritéde ces deux drogues en fonction de leur efficacité.

Résultats.— In vitro, la survie des cellules ciliées internes enfonction de la fibrose était de y = 0,083x + 11 pour l’Ara-c contrey = 0,033 + 8,1 avec la DXM. La survie des cellules ciliées externesen fonction de la fibrose était de y = 0,232x + 9,7 pour l’Ara-c contrey = 0,120 + 4,8 avec la DXM. Les courbes de régression de préserva-tion des cellules ciliées en fonction de l’efficacité antifibrotiquesont meilleures avec l’Ara-C qu’avec la DXM (p < 0,001 Spearman).In vivo, l’amplitude de l’onde III des PEA électrique était significati-vement plus élevée avec des taux de réduction de fibrose supérieursavec l’Ara-C par rapport à la DXM (p < 0,01, MANOVA). La perte neu-ronale était plus élevée dans le groupe DXM par rapport au groupeAra-C mais aussi par rapport au groupe contrôle (p < 0,001, ANOVA).Conclusion.— Si la dexaméthasone et l’aracytine ont une activitéantifibrotique certaine, le profil de sécurité est meilleur avec l’Ara-C.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.133

Chirurgie cervicofacialeDimanche 13 octobre 2013 14 h 30 — 16 h 00Salle : 343Sous l’égide de l’Association francaise decarcinologie cervicofacialePrésident de séance : S. Moriniere, P.-H. Ceruse

129Intérêt diagnostique des séquencesIRM dynamiques de perfusion et dediffusion dans le bilan des tumeursparotidiennesJ. Massoubre a,∗, N. Saroul a, N. Hoarau b,J. Gabrillargue c, T. Mom a, L. Gilain a

a Service d’orl et chirurgie cervicofaciale, hôpitalGabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, Franceb Service de radiologie, hôpital Estaing, Clermont-Ferrand, Francec Service de neuroradiologie, hôpital Gabriel-Montpied,Clermont-Ferrand, France∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— L’objectif principal est d’évaluer l’intérêtdes séquences dynamiques de perfusion en IRM dans la caractéri-sation des tumeurs parotidiennes. Les objectifs secondaires sontd’évaluer la pertinence de l’analyse de cette séquence de per-fusion combinée à l’analyse morphologique des séquences d’IRM« classiques », et enfin de définir si la diffusion a un intérêt dansla caractérisation des tumeurs parotidiennes en complément del’analyse morphologique et dynamique.Patients et méthodes.— Trente patients présentant une tumeurparotidienne ont bénéficié d’une IRM préopératoire comportant desséquences morphologiques en pondération T1, T2 et une séquencedynamique de perfusion 3D injectée. Quinze de ces patients ontégalement bénéficié d’une séquence de diffusion. Le diagnosticIRM s’appuie d’abord sur la morphologie (diagnostic 1), puis surl’analyse de la perfusion combinée à la morphologie (diagnostic 2).Des valeurs d’ADC sont recueillies sur les séquences de diffusion.Ces résultats, ainsi qu’une analyse simplifiée de la perfusion, sontconfrontés aux données anatomopathologiques.Résultats.— Lors de l’analyse morphologique seule, le taux deconcordance est de 56,67 % et le Kappa de 0,4242. L’analyse sim-plifiée de la perfusion donne un taux de concordance de 83 % etun Kappa de 0,77. Enfin l’analyse combinée aboutit à un taux deconcordance est de 93,3 % et un Kappa de 0,8770. L’ADC médianet le rapport ADC lésion/ADC glande normale sont de 2,05 × 10-3 etde 1,37 pour l’adénome pléomorphe, de 1,28 × 10—3 et 0,76 pour le