Evaluation des masters de l'Université de Bretagne sud · alliance est judicieuse et laisser augurer d’une bonne consolidation scientifique et institutionnelle dans la période

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Bretagne sud

juin 2008

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université de Bretagne sud

juin 2008

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : RENNES

Établissement : Bretagne Sud

Demande n° 20080652

Domaine : Arts, lettres, langues

Mention : Etudes européennes et internationales

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) L’avis est favorable pour cette mention, plus orientée vers les spécialités professionnelles que vers celles de la

recherche. Le projet soumis est globalement riche et détaillé, et la justification, cohérente et documentée, est convaincante. L’offre de formation apparaît aboutie, et propose des parcours originaux. L’ouverture professionnelle se fait sur la base de savoirs disciplinaires et de compétences pratiques dispensées par des spécialistes. Ces formations semblent adaptées à des besoins spécifiques et identifiés. Malgré la diversité des filières, un grand caractère de cohérence se dégage du présent projet. L’effort de mutualisation des enseignements et visible et fonctionnel.

Les objectifs pédagogiques spécifiques au niveau de la mention gagneraient à être précisés. Cependant, les objectifs professionnels quant à eux semblent bien pensés par rapport à l’environnement régional.

L’évolution irrégulière des effectifs au cours du dernier quadriennat rend difficile toute prévision pour les années à venir. L’absence de bilans pour toutes les spécialités prive les évaluateurs mais aussi les porteurs du projet, d’un outil important. La responsabilité de le mantion et de chacune des spécialités est également mal lisible.

L’ouverture internationale est tout à fait appréciable en direction de l’Allemagne, l’Espagne et le Canada. L’absence d’un partenaire anglophone est un point faible eu égard à l’importance de la langue anglaise dans ce master.

Un adossement recherche existe et l’équipe pédagogique apporte un encadrement multinational, composé d’enseignants issus des différentes spécialités et d’intervenants professionnels : l’équipe est nombreuse, mais la proportion d’enseignants chercheurs est relativement faible.

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Points forts :

• Filières ciblées correspondant à des besoins identifiés ; rapports étroits avec le monde professionnel et bon taux d’insertion dans le monde professionnel pour les étudiants issus des spécialités professionnelles.

• Existence de passerelles entre la spécialité indifférenciée et les spécialités professionnelles (« unité semestrielle de professionnalisation »).

• La dimension internationale avec l’intervention d’enseignants issus des universités étrangères est extrêmement bénéfique.

Points faibles :

• Les co-habilitation de diplômes en cours de signature devront être menées à bien dans les délais prévus (pour certains, septembre 2008).

• La spécialité indifférenciée - qui compte environ 70 % des étudiants de ce master - gagnerait à être définie plus clairement.

• L’adossement à la recherche demanderait à être détaillé davantage.

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Avis par spécialité

Communication et échanges européens

Appréciation : B

L’avis est favorable pour ce projet construit et globalement cohérent, centré sur un aspect actuellement prépondérant des « relations internationales » : l’Europe. La co-habilitation envisagée avec Magdeburg (Allemagne) semble un appui scientifique et institutionnel précieux, en bonne cohérence avec la visée internationale de la formation.

Le dossier donne peu d’éléments pour évaluer les objectifs scientifiques spécifiques de la formation cependant, et les objectifs professionnels devraient être définis avec plus de précision : dans quel domaine devraient intervenir les « chargés de relations internationales » ? (Dans le domaine économique comme peut le laisser penser la qualité professionnelle de certains intervenants ? mais dans ce cas, il faudrait donner une formation économique plus poussée aux étudiants.). La justification du diplôme demanderait également plus d’argumentation documentée.

Si l’on excepte les cours de langues étrangères, les contenus d’enseignement présentés donnent une impression de « saupoudrage » (les cours sont certes consacrés aux institutions européennes mais aussi à une « approche interculturelle » avec les autres continents : « zone asiatique », « zone pacifique », « zone latino-américaine », « zone nord-américaine », à raison de 8h par « zone », ce qui est trop (pour un master normalement centré sur les échanges européens) ou trop peu si l’on considère que cette dimension est importante. Même remarque au sujet de la formation économique dispensée aux étudiants.

Le lien entre intervenants professionnels et diplôme n’est pas toujours convaincant pour ce qui concerne la professionnalisation. Le dossier ne donne aucun élément de bilan, et les prévisions de flux pour le prochain quadriennat semblent un peu optimistes.

L’adossement recherche et le souci de la formation à la recherche sont plutôt limités mais la spécialité est clairement orientée davantage vers le monde professionnel.

Points forts :

• Spécialité centrée sur l’Europe et les affaires européennes.

• Ouverture internationale, partenariats forts avec des universités étrangères.

Points faibles :

• Une impression de « saupoudrage » en ce qui concerne les contenus d’enseignement.

• Certains points sont mal lisibles dans le dossier : analyse des flux, responsabilité du diplôme, justification.

Littératures et langages

Appréciation : B

Avis favorable pour cette spécialité riche et bien construite : spécialité recherche qui ménage clairement une passerelle professionnalisante permettant aux étudiants de se réorienter le cas échéant vers des milieux autres que l’enseignement et la recherche. Le cursus est conçu dans le droit fil du parcours L, dans le sens d’un approfondissement et d’une spécialisation. C’est une orientation classique mais cohérente.

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La formation semble à même de souffrir d’un certain éclatement mais elle essaie néanmoins de concilier des débouchés fort différents (recherche, concours de l’enseignement, réorientation en FLE, métiers de l’édition ou carrières administratives).

Le cursus est bien structuré, avec peut-être une prise en compte trop limitée pour les étudiants qui se destinent véritablement à la recherche.

L’adossement recherche et l’équipe pédagogique sont satisfaisants. Les flux indiquent une légère diminution des effectifs au cours du dernier quadriennat mais restent satisfaisants ;on regrette d’autant plus l’absence de bilan concernant le suivi des diplômés.

Points forts :

• Cursus diversifié et spécialisé

• Existence d’une passerelle professionnalisante qui facilite la réorientation des étudiants.

Points faibles :

• Formation qui souffre d’une certain éclatement.

• Des partenariats étrangers devraient être recherchés plus activement pour cette spécialité.

Responsable du développement à l’international

Appréciation : A

L’avis est favorable pour cette formation, mais des données plus cohérentes sur les flux et les débouchés consolideraient le dossier.

Il s’agit d’une spécialité solide et adaptée, aux objectifs pédagogiques cohérents et aux objectifs professionnels correctement définis. Le positionnement de la formation est également bien défini par rapport à l’environnement régional (nombreux stages et liens aux le monde professionnel). La demande étudiante est conséquente. La bi-diplômation est en cours de signature avec l’Université de Moncton (Canada) pour un MBA : cette alliance est judicieuse et laisser augurer d’une bonne consolidation scientifique et institutionnelle dans la période quadriennale à venir.

Aucun bilan des diplômes n’est fourni, et l’évaluation des flux est difficile, dans la mesure où les données fournies par les différents tableaux ne coïncident pas toujours. La responsabilité du diplôme n’est pas lisible dans le dossier.

L’adossement recherche est plutôt limité mais nous sommes dans le cas d’une spécialité orientée davantage vers le monde professionnel.

Points forts :

• Parcours cohérent et construit.

• Bon adossement aux milieux professionnels.

Point faible :

• Difficultés à connaître les flux.

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Traduction et interprétariat juridique et judiciaire

Appréciation : B

Avis favorable pour cette spécialité pointue répondant à des besoins très spécifiques et identifiés, avec cependant une réserve concernant les connaissances limitées des étudiants de LLCE en matière juridique. Une mise à niveau devrait être inscrite dans le cursus explicitement.

En dehors de cet aspect, la formation se présente comme extrêmement cohérente ; le projet est bien élaboré et bien positionné dans l’offre de formation régionale. Le projet de partenariat avec les Universités de Magdeburg (Allemagne) et Vigo (Espagne) est intéressant et prometteur. Le cursus est équilibré et adapté aux objectifs.

La part proprement professionnelle de la formation est bien organisée par le système de stages, mais il n’est pas précisé quels sont les partenaires professionnels qui accueillent les stagiaires.

Adossement recherche plutôt limité mais la situation est acceptable dans une spécialité orientée davantage vers le monde professionnel. L’équipe pédagogique, variée, fait intervenir enseignants chercheurs et professionnels, français et étrangers.

Il est cependant difficile de faire des prévisions sur les flux. Les flux en licence sont-ils suffisants pour envisager la création d’une nouvelle spécialité ? Etant donné la qualité pédagogique de l’encadrement, l’expérience vaut certainement d’être tentée.

Points forts :

• Double capacité linguistique et technique.

• Partenariats avec des universités étrangères.

Points faibles :

• La mise à niveau dans les matières juridiques mériterait d’être encore renforcée pour faire face à un public de non-juristes.

• Les données concernant les flux (en L3 en particulier) ne sont pas fournies. Il est donc difficile de prévoir combien d’étudiants s’inscriront dans cette spécialité.

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Recommandations

• Un bilan complet du devenir des diplômés devrait être consitué, pour la période écoulée, mais surtout prévue pour la période quadriennale à venir. Des outils de suivi sont à mettre en place.

• La spécialité indifférenciée, qui compte environ 70 % des étudiants de ce master, gagnerait à être définie plus clairement.

• « Communication et échanges européens » : la réalité des débouchés annoncés devrait être attestée de manière plus précise.

• « Traduction et interprétariat juridique et judiciaire » : veiller à insister sur la mise à niveau d’étudiants de LLCE dont les connaissances en matière juridique sont limitées. Apporter une information plus complète au dossier concernant les flux de L3, pour une analyse plus poussée des prévisions d’effectifs.

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Établissement : Bretagne-Sud


Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit et managment

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) La mention de master permet l’analyse transversale des organisations publiques et privées, en particulier

PME/PMI sous l’angle des Sciences de Gestion et des Sciences Juridiques.

Points forts :

• La transversalité.

• La progression pédagogique.

• Une bonne ouverture à l’international (délocalisation de diplômes, programmes d’échanges nombreux, stages à l’étranger, mobilité enseignante, UE consacrée à l’environnement international ).

Par contre, on déplore que le montage relève plus parfois d’une juxtaposition entre le droit et le management que la recherche d’une synergie entre ces deux disciplines. Il n’y a pas assez d’enseignements « communs » au droit et au management en M1 et un manque de complémentarité entre les certaines spécialités de M2.

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Commerce et vente en banque et assurance

Appréciation : B

Les objectifs sont classiques à ce type de formation : former aux métiers de commerciaux du secteur bancassurance.

Points forts :

• Développement de compétences.

• Qualité de l’insertion des étudiants diplomés.

Points faibles :

• Risque de redondance ou avec la spécialité « Marketing et vente en PMI-PME ».

• Manque de partenariat professionnel (notamment sur ce type de formation qui cible un secteur particulier).

Il faudrait développer davantage des enseignements spécifiques à cette spécialité en particulier en banque et assurance et en particulier dans les techniques de négociation avec les clientèles et le marketing des services bancaires.

Commerce et vente en PMI-PME

Appréciation : B

Les objectifs sont classiques à ce type de formation : former aux métiers de commerciaux.

On ne distingue pas les différences claires avec la spécialité précédente.

Points forts :

• Formation très professionnalisante.

• De nombreux partenariats entreprises.

Point faible :

• Positionnement pas suffisamment différenciateur de la spécialité « Commerce et vente en banque et assurance »

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Comptabilité, contrôle et audit

Appréciation : A

Points forts :

• Nombreux partenariats.

• Mobilité européenne pour les étudiants.

• Bon adossement à la recherche.

Excellente organisation cohérente et adaptée aux besoins du marché local.

Contrôle de gestion et systèmes d’information

Appréciation : B

Les objectifs pédagogiques sont clairs et cohérents et les contenus de la spécialité pertinents.

Point fort :

• Organisation de la formation.

Points faibles :

• Adossement à la recherche.

• Risque de redondance avec CCA si certains cours ne sont pas plus ciblés.

Il y a beaucoup d’heures de cours dont le nombre peut être allégé et il faudrait proposer des enseignements plus différenciés par rapport à la spécialité CCA.

Gestion de projets, destinations et clientèles touristiques

Appréciation : C

Points faibles :

• Les enseignements ne sont pas assez orientés autour du tourisme (seules 96H en M2 y sont consacrées de près ou de loin) : nécessité d’adapter certains contenus de M1 à la sphère « tourisme » et de renforcer le M2.

• Par ailleurs, toujours sur les contenus, il est surprenant que des enseignements de marketing ne figurent pas dans la maquette en M2.

• Manque d’adossement à la recherche.

• Faiblesse du nombre d’étudiants.

Trop de lacunes dans le dossier, l’avis n’est pas favorable en l’état.

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Droit et administration des collectivités territoriales

Appréciation : B

Point fort :

• Dossier cohérent.

Point faible :

• Effectifs étudiants très faibles.

L’avis est réservé.

Des mécanismes destinés à renforcer l’attractivité du parcours en M1, alimentant cette spécialité, doivent être mis en place. A défaut, on peut s’interroger quant à la pérennité de cette formation.

Droit de l’entreprise et des affaires (PMI-PME)

Appréciation : C

La référence PME-PMI n’apparaît pas sur le dossier examiné.


Une fusion de cette spécialité avec la spécialité « DTIC » proposée à la création est à envisager.

Des mécanismes destinés à renforcer l’attractivité de cette spécialité doivent être mis en place. A défaut, on peut s’interroger quant à la pérennité de cette formation.

Droit des technologies de l’information et des communications

Appréciation : C


Il s’agirait de fusionner cette spécialité avec la spécialité « Droit de l’entreprise et des affaires » en proposant dans une seule spécialité deux options, à savoir « Droit de l’entreprise et des affaires » et «DTIC » avec un tronc commun pour 1/3.

Des mécanismes destinés à renforcer l’attractivité de cette spécialité doivent être mis en place. A défaut, on peut s’interroger quant à la pérennité de cette formation.

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Management des ressources humaines

Appréciation : A

Points forts :

• Contenus adaptés.

• Adossement à la recherche qui pourrait être amélioré.

Il y a une excellente organisation cohérente et adaptée aux besoins du marché local.

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Recommandation

Améliorer la cohérence de l’organisation en recherchant davantage de synergie entre le droit et le management sur les plans pédagogique et recherche : rechercher plus d’enseignements en M1 qui intègrent les deux disciplines droit et management.

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Établissement : Bretagne-Sud


Domaine : Sciences Humaines et Sociales

Mention : Histoire et géographie

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Dans un établissement largement dominé par les disciplines scientifiques et techniques, l’histoire a développé

une réelle capacité de structuration de l’offre de formation en SHS. C’est dans cette perspective qu’il faut prendre en compte cette mention à trois spécialités. Elle vise à former des étudiants ayant des connaissances solides et des compétences globales, managériales et techniques dans les secteurs de l'Histoire (territoires côtiers) de l'Aménagement et du Patrimoine. La formation délivrée permet une large professionnalisation, y compris grâce à la préparation à des concours administratifs.

Une attention toute particulière a été apportée par les responsables de la formation aux objectifs professionnels et aux débouchés, y compris dans la spécialité qui n’est pas étiquetée comme professionnelle mais qui comporte également des parcours de professionnalisation, d’où son appellation de indifférenciée.

Points forts :

• Le travail réalisé dans le cadre du conseil de perfectionnement avec les acteurs du monde professionnel de la mention a permis de dégager des grands champs de compétences transversales qui constituent le bagage d'un cadre de formation à bac + 5.

• Le souci d'articuler la recherche académique et la valorisation de la recherche en direction des collectivités locales et des milieux économiques. Ainsi Histoire maritime, Patrimoine et Aménagement sont au cœur d'une politique de pôle de compétences sur "les usages et les conflits d'usages sur le littoral" établi dans le cadre d'une convention entre l'Université et le Conseil général du Morbihan pour établir l'interface entre compétences des chercheurs et la demande des collectivités et des entreprises.

• Un solide adossement à la recherche à travers le CERHIO (Centre de recherches historiques de l'Ouest) UMR 6258, auquel appartiennent les enseignants chercheurs des spécialités recherche "histoires et sciences sociales des régions littorales et de la mer" et professionnelle "métiers du patrimoine" et L'EA GEOARCHITECTURE de l'Université de Bretagne Occidentale.

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• La spécialisation de la formation, que ce soit dans les spécialités professionnelles ou non, autour de l’histoire maritime et des métiers liés à l’administration des questions en relation avec les littoraux et la mer.

Points faibles :

• Le volume horaire et le choix des options n’apparaissent pas très clairement dans la maquette.

• C’est l’envers même du dernier point fort souligné. La mention présente peut-être une spécialisation trop marquée autour de la mer qui peut rebuter les étudiants qui souhaitent une formation plus généraliste dans le cadre des concours de l’enseignement par exemple, dont la préparation est assurée dans le cadre du master recherche. On peut cependant rétorquer que ces derniers ont à leur disposition d’autres universités plus grandes (Rennes, Nantes) dans un environnement proche.

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Histoires et sciences sociales des régions littorales et de la mer (spécialité indifférenciée - recherche avec trois parcours de professionnalisation)

Appréciation : A

Cette spécialité était à l'origine une spécialité de DEA habilitée en 2000, avant d'être intégrée dans la mention "Hommes, territoires et sociétés". Le choix de professionnaliser cette spécialité recherche doit permettre aux étudiants désireux de faire un travail de recherche, d'acquérir au terme du cursus les compétences spécifiques pour suivre une autre voie que celle de l'enseignement et de la recherche, notamment en direction des métiers qui relèvent de la fonction publique d'Etat ou des collectivités locales et territoriales.

Points forts :

• Cette spécialité est en phase avec la niche de recherche développée dans le CERHIO et appuyée par la création d'un GIS d'Histoire maritime.

• La formation intègre à la fois :

o Des séminaires de recherche et de spécialités.

o Des enseignements théoriques des concepts, des institutions et des organisations.

o Des enseignements de spécialités.

o Des enseignements méthodologiques.

Point faible :

• Une baisse sensible des effectifs entre M1 et M2. On ignore ce que deviennent les étudiants inscrits en M1 et qui ne poursuivent pas en M2.

Métiers du patrimoine : politiques patrimoniales et développement culturel

Appréciation : A

Cette spécialité vise à fournir aux étudiants les connaissances nécessaires et les capacités pour concevoir, organiser, gérer des structures ou des évènements liés aux politiques patrimoniales et au développement culturel des territoires.

La formation est basée sur des cours théoriques (Patrimoine - identités des territoires - diagnostic territorial...), sur des modules de pré - professionnalisation (Communication - marketing culturel - médiations...), sur une pratique de Junior entreprise, au sein même d'une structure de développement culturel et patrimonial, pour un tiers.

Points forts :

• L'ensemble du programme et du suivi pédagogique est assuré par des enseignants - chercheurs, et par des professionnels reconnus.

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• La formation s'appuie sur un socle d'IUP qui a, depuis une dizaine d'années, développé des réseaux spécifiques avec les milieux professionnels. Des dizaines de structures, publiques ou privées, sont ainsi concernées et impliquées dans la formation tant au niveau des interventions de professionnels que de l’accueil en stage des étudiants.

Points faibles :

• Cette spécialité, classique, voire banale dans l’offre de formation nationale actuelle, souffre peut- de la comparaison avec l’autre spécialité professionnelle de la mention.

• Manque de précisions quant au nombre de Professeurs et d’HDR impliqués dans la formation.

• L’Enquête de l'Observatoire de l'Insertion Professionnelle et de l'Observatoire Régional des Enseignements Supérieurs en Bretagne 2007 indique que si 86% des diplômés en 2005 sont en activité, 3% seulement le sont en CDI. Signe des difficultés des formations dans le champ patrimonial, même en cycle M, à offrir à leurs diplômés des emplois perennes dans ce domaine d’activité.

Aménagement des territoires maritimes et littoraux (spécialité professionnelle)

Appréciation : A

L'objectif de cette spécialité est de former des professionnels capables d'élaborer et de mener des stratégies de développement territorialisé. Les missions auxquelles elle prépare concernent principalement le diagnostic territorial, le montage et la gestion de projets de développement en partenariat avec des acteurs institutionnels et économiques, la participation à l'élaboration de plans d'aménagement, l'animation du milieu économique, environnemental, social et culturel local et/ou territorial.

Points forts :

• La spécialité "Aménagement des territoires maritimes et littoraux" contribue à la cohérence de l'ensemble de la formation qui porte sur les activités humaines spatialisées des régions littorales et sur les interrogations suscitées par l'impact territorial des mutations de tout type. La construction sociale des territoires s'insère dans le contexte de développement local et de la recomposition des espaces et de la problématique plus globale de l'aménagement durable.

• La liaison entre le master et la licence mention "Histoire - Géographie" est bien établie. De même que les possibilités de poursuite en thèse au sein de l'EA GEOARCHITECTURE notamment.

• Selon l’enquête de l'Observatoire de l'Insertion Professionnelle et de l'Observatoire Régional des Enseignements Supérieurs en Bretagne 2007 : 83% des diplômés en 2005 sont en activité (40% en CDI), 17% à la recherche d'un emploi.

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Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Sciences de la cognition et de l’information

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

La formation vise à faire acquérir des connaissances en linguistique informatique, en gestion documentaire et éditoriale, en analyse de discours et en linguistique appliquée et en ingénierie de formation, sur la base d’une réorganisation de formations existantes. Les objectifs professionnels sont de former des étudiants dans les métiers de l’édition, de la conception et la gestion du document en particulier dans les techniques et savoir-faire des éditeurs de dictionnaire et de matériels d’apprentissage ainsi que dans les secteurs de recherche associés à ces domaines.

70 étudiants sont attendus, venant d’une licence mention sciences de la cognition, sciences de l’éducation, sciences exactes et naturelles ainsi que ceux issus de la formation : professorat des Ecoles de l’IUFM.

Le cursus s’organise en 3 spécialités qui ont un M1 identique, la spécialisation se développant au niveau du M2. ECN (Edition contemporaine et numérique), DTIC (Documentation, technologie de l’information et de la communication), IF (Ingénierie de la formation) qui présentent pour certaines des parcours au niveau du M2. IF propose ainsi 4 parcours : FLE (Français langue étrangère), LSAD (langues pour spécialistes d’autres disciplines), BLS, Breton langue seconde ; PEC (Pédagogie et communication). Un tronc commun global est proposé en M1 au semestre 1 et ce principe est poursuivi au niveau du M2 avec des variations selon les parcours.

L’équipe pédagogique est pluridisciplinaire, composée d’enseignants-chercheurs issus des sections CNU, 16,9 27, 71, 11, 61, 7 et de professionnels issus du monde de l’édition, du journalisme, de la politique culturelle régionale et de la formation.

L’ouverture à l’international est assez forte. Elle commence par la cohabilitation avec l’Université de Kaunas (Lituanie) pour le parcours de recherche en linguistique. Elle se traduit aussi par les échanges ERASMUS.

Les laboratoires d’appui sont l’EA950 Héritages et constructions: Equipe de recherche Linguistique de Corpus et des Ressources Numériques et le groupement PPF Traitement informatique, Cognitif et Linguistique de l’Information (en cours de demande).

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En conclusion, le parcours recherche en linguistique est bien ancré dans sa discipline et bénéficie d’un encadrement favorable en matière d’expérience de la recherche, enseignants chercheurs laboratoire et relations internationales. L’avis est donc très favorable pour ce parcours (avis A).

Pour le parcours professionnel Documentation l’avis est défavorable en l’absence d’enseignant chercheur en 71e section spécialiste de la médiation documentaire. Compte tenu du très faible volume horaire des universitaires de cette section, les formations proposées ne sont, en effet, pas adaptées au niveau Master 2 (avis C).

Points forts :

• Objectifs scientifiques et professionnels bien articulés dans les secteurs linguistiques.

• Souci d’équilibre dans la répartition entre enseignants-chercheurs et professionnels.

Points faibles :

• Le manque d’assise dans la discipline de référence, les sciences de l’information et de la communication, pour toutes les spécialités et parcours pro concernés, pose un vrai problème (22h seulement en infocom et absence des sciences de l’éducation pour la spécialité IF), cela conduit à des erreurs et à des insuffisances du point de vue des contenus.

• La multiplicité des parcours surtout dans la spécialité IF complexifie la mention et la détournerait presque des objectifs scientifiques et professionnels proposés. Les contenus ne justifient pas le choix de 4 parcours.

• Il y a un manque d’information sur le devenir des étudiants pour l’ensemble des spécialités.

• Les intervenants propres à chaque spécialité ne sont pas clairement identifiés.

• Il est à noter que la présentation du dossier ne facilite pas la lecture et la compréhension de l’offre de formation.

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Document et technologie de l’information et de la communication

Appréciation : B

Il s’agit essentiellement d’une préparation à l’entrée en formation de bibliothécaire (niveau non précisé) ou une formation continue dans le domaine, même si d’autres débouchés sont annoncés : chargé de l’intelligence économique, veilleur, webdesigner, webmaster, ergonome des systèmes d’information et chargé de communication. Les étudiants auront la capacité de maîtriser des savoirs dans les domaines de l’ergonomie cognitive : ingénierie cognitive, conception et évaluation de documents, de l’informatique : bases de données, informatique avancée, réseaux, analyse de corpus, de la gestion documentaires : stratégies et techniques documentaire, des relations sociales et organisationnelles : informations et organisations, communication et expression.

On relèvera une faible adéquation du contenu avec les débouches visés (poste de responsabilité en documentation, communication…). La formation en sciences de l’information et de la communication est ainsi presque absente (22h). Les connaissances en documentation sont donc exclusivement techniques et apportées par des bibliothécaires.

Faut-il y voir une des raisons de la faiblesse et de la baisse des flux d’étudiants (21,19 puis 14) ? Mais sur 9 étudiants suivis depuis 2005, 7 ont un emploi.

L’adossement à la recherche dans la discipline concernée est inexistant.

Points forts :

• Un parcours recherche en linguistique de bon niveau.

Points faibles :

• Inadéquation entre le projet annoncé : fondement de cette formation sur « la connaissance théorique de ce qu’est fondamentalement un document », et la réalité du contenu. Pas d’apport sur la théorie du document ni sur la théorie des SIC en général.

• N’étant pas annoncés comme le prolongement d’une formation L3 en information communication (spécialité documentation), le M1 et le M2 ne se présentent pas comme visant à l’acquisition d’un diplôme à bac +5 dans la spécialité (absence de progression)

• L’association dans une même spécialité d’un M2 pro Documentation et d’un M2 recherche Linguistique de corpus n’est pas lisible au niveau international. La science de l’information (terminologie internationale) au niveau européen (et mondial) se distingue de la linguistique.

Edition contemporaine et numérique

Appréciation : B

Les objectifs pédagogiques sont justifiés pour l’informatique mais restent insuffisants en sciences de l’information et de la communication.

La formation, centrée essentiellement sur le livre, conduira à un épuisement rapide des débouchés d’autant que cette spécialisation existe ailleurs et avec des forces d’encadrement plus soutenues. Une diversification sera

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nécessaire notamment vers les revues. Les débouchés visés se trouvent en effet, dans les domaines traditionnels de la conception de la maquette, de la typographie, de l’infographie, etc., avec toutefois une ouverture vers le champ nouveau de l’édition en ligne et de la numérisation des ouvrages anciens.

La part des professionnels est majoritaire dans cette formation universitaire, les partenariats semblent fondés sur des relations nombreuses venant peut être de la formation qui a précédé cette proposition.

L’implication d’enseignants chercheurs de SIC (71e) est très insuffisante. L’adossement à l’équipe de recherche est marginal.

Points forts :

• Bonne implication des professionnels.

Points faibles :

• La formation en sciences de l’information et de la communication presque absente.

• Adossement à la recherche non précisé.

• La responsable de formation est peu impliquée dans les enseignements.

Ingénierie de la formation

Appréciation : B

Il s’agit d’une formation commune aux universités bretonnes et à l’IUFM. L’objectif pédagogique revient à être capable de concevoir des ressources didactiques et d’enseigner des langues régionales et étrangères ; associations qui ne vont pas de soi.

Les objectifs professionnels sont en adéquation avec la formation application de l’informatique dans la conception et la réalisation de matériel pédagogique. Mais, comme pour la formation ECN, elle est vouée à une saturation rapide du marché étant donné la multiplication de formations à l’édition tous supports.

Le cursus est cohérent et à forte dominante d’applications informatiques. Mais il faut regretter la faiblesse de la part des sciences de l’information et de la communication pour une formation à l’édition, et l’absence préjudiciable des sciences de l’éducation pour une formation à la conception d’outils pédagogiques.

Les flux d’étudiants sont faibles.

Point fort :

• Le voisinage des autres formations ce qui permet un tronc commun

Points faibles :

• Grande diversité dans les parcours qui nuit à la cohérence de la spécialité.

• L’absence de contenus pour la concrétisation des parcours.

• Le manque d’ancrage en sciences de l’information et de la communication (71e section) et en sciences de l’éducation ( 70e).

• Aucun devenir des étudiants n’est présenté.

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Recommandations

• Il aurait été intéressant que le parcours recherche soit plus transversal et concerne l’ensemble des orientations présentes dans le master.

• La notion de parcours devrait être revue dans la spécialité IF.

• Il convient de distinguer, au niveau du parcours document, le M2 recherche, bien appuyé sur une équipe de recherche reconnue relevant de la linguistique, du M2 professionnel qui doit s’appuyer sur des contenus relevant des sciences de l’information et de la communication et des enseignants chercheurs de cette discipline.

• Un partenariat avec un laboratoire ou une équipe de recherche en sciences de l’éducation et une équipe de recherche en sciences de l’information et de la communication permettrait d’étoffer les contenus de formation et de rendre plus crédible ces diplômés sur le marché de l’emploi.

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Domaine : Sciences humaines et sociales

Mention : Management des organisations sanitaires et sociales

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le vieillissement de la population et la progression des situations de précarité exigent des compétences dans le

domaine relevant des affaires sanitaires et sociales. L’objectif de cette formation, qui est de former des cadres administratifs intermédiaires et supérieurs du secteur tertiaire-social, est justifié. Il s’agit de la demande de création d’une mention « Management des organisations sanitaires et sociales » à partir d’une spécialité « Ingénieries des interventions sociales et de santé » existante lors de l’habilitation précédente dans le master mention « Hommes, territoires et sociétés ».

Le nom de la spécialité correspond mieux au contenu de la formation que le nom de la mention. De plus, cette mention n’étant constituée que d’une spécialité, il est inutile de donner le nom d’une mention puis d’une spécialité, il est préférable de demander la création de la mention « Ingénierie des interventions sociales et de santé ».

La demande de création de mention est pertinente car ce master propose une offre de formation dont le contenu en savoir-faire correspond à un besoin du domaine socio-sanitaire. Cependant, le diplôme est uniquement porté par des équipes de recherche en psychologie et sociologie qui ont cependant une activité de recherche dans le champ.

Le projet est excellent en tant que master professionnel. En revanche, ni l’environnement, ni l’enseignement, ni les débouchés ne permettent d’envisager la création d’un master de recherche.

Points forts :

• Cette formation correspond à un réel besoin.

• Elle accueille un nombre important d’étudiants dont environ la moitié en formation continue.

• La formation est portée par une équipe d’enseignants-chercheurs compétents.

• Les contenus pédagogiques sont adaptés.

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• Les flux d’étudiants et leur devenir sont satisfaisants : 106 étudiants attendus dont 60 en M1 et 46 en M2, issus de L3 mention Action sociale, Sciences humaines et sociales, AES, Economie, Gestion de l’UBS et hors UBS.

• Les nombreux débouchés professionnels et la bonne insertion des étudiants à l’issue de la formation.

• La bonne ouverture internationale avec la possibilité de réaliser des stages à Montréal, Québec, Bruxelles et Madagascar.

Points faibles :

• Les parcours suivis par les étudiants ne sont pas clairement exposés dans le dossier, surtout en ce qui concerne leur formation avant le master et la période de choix entre le parcours Recherche et Professionnel.

• Le devenir des étudiants doit être précisé.

• La dénomination « Management » ne couvre pas l’ensemble du champ du management.

• La mention est portée par des laboratoires de psychologie et sociologie mais par aucun laboratoire dans le champ du management.

• Le faible adossement à la recherche : une seule structure de recherche (EA) dont l’activité de publication est faible.

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Ingénierie des interventions sociales et de santé – Spécialité professionnelle et recherche

Appréciation : B

La demande de création de mention est pertinente car ce master propose une offre de formation dont le contenu en savoir-faire correspond à un besoin du domaine socio-sanitaire. Cependant, le diplôme est uniquement porté par des équipes de recherche en psychologie et sociologie qui ont cependant une activité de recherche dans le champ.

Il n’y a qu’une spécialité dans cette mention, avec deux parcours professionnel et recherche. Les milieux professionnels sont investis dans cette formation (conseil de perfectionnement, participation aux enseignements) et elle est repérée dans les divers schémas régionaux établis par la DRASS.

Cependant, la mention porte le management mais dans les laboratoires d’appui labellisés, il s’agit uniquement de laboratoires de psychologies ou de sociologie et de recherche historique. Le parcours recherche de cette formation n’est pas développé et l’appui « Management » est peut-être fragile.

Points forts :

• Cette formation correspond à un réel besoin.

• Le nombre important d’étudiants dont environ la moitié en formation continue.

• Les contenus pédagogiques sont adaptés.

• Le nombre d’étudiants inscrit en M1 a récemment augmenté, passant de 40 à 60 étudiants entre 2004 à 2007. Cette augmentation se fait aussi sentir en M2 passant de 30 en 2004 à 46 en 2007-2008. A la lecture du tableau de flux, il semble que le flux extérieur, c'est-à-dire différent de la 1ère année pour une entrée en 2ème année, soit important pour la rentrée 2007. Environ 1/3 des étudiants sont issus d’une université autre que celle de Bretagne Sud.

• L’UFR dispose d’un service de stage qui accompagne les étudiants dans leurs recherches.

Points faibles :

• Les parcours suivis par les étudiants ne sont pas très bien exposés dans le dossier, surtout en ce qui concerne leur formation avant le master et la période de choix entre le parcours Recherche et professionnel.

• La présentation des poursuites en doctorat ou en recherche pour le parcours Recherche est peu claire.

• Le bilan du devenir des diplômés n’est pas fourni.

• La dénomination « Management » ne couvre pas l’ensemble du champ du management.

• La mention est portée par des laboratoires de psychologie et sociologie et par aucun laboratoire dans le champ du management.

• L’adossement à des équipes de recherche est insuffisant.

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Recommandations

• Se rapprocher d’équipe de recherche en management.

• Trouver d’autres équipes de recherche pour s’y adosser.

• Le contenu en méthodes de recherche doit être plus structuré.

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Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences pour l’ingénieur

Avis Aeres



Cette mention ″Sciences pour l’ingénieur″ constitue un cursus de formation pluridisciplinaire à l’interface de la science des matériaux, de l’énergie, du génie mécanique et du génie civil en intégrant des préoccupations environnementales.

L’objectif est de transmettre aux étudiants des compétences transversales, notamment la capacité d’assurer des responsabilités liées à la création ou à la reprise d’entreprises, le management de projet, l’innovation et la veille technologique, le développement durable et la gestion de projet.

Cette mention propose six spécialités : la spécialité professionnelle Génie mécanique et matériaux, la spécialité professionnelle Génie civil, la spécialité recherche Mécanique et génie civil, la spécialité indifférentiée Matériaux, la spécialité indifférentiée Energétique et la spécialité professionnelle Gestion et pilotage de production.

Cette mention résulte de l’association de deux anciennes mentions : Génie des systèmes et des procédés industriels et Génie mécanique et génie civil qui ont, par le passé, démontré leur attractivité vis-à-vis du monde industriel. L’intérêt de les associer est d’avoir d’une meilleure lisibilité au niveau régional.

L’organisation de la mention est cohérente, même si elle demande quelques aménagements.

Les spécialités professionnelles sont bien adaptées.

Points forts :

• Regroupement d’anciennes spécialités pour une meilleure lisibilité.

• Bonne professionnalisation.

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Points faibles :

• Peu d’informations sur le cursus et la validation des UE.

• Pour les spécialités indifférentiées, la distinction entre les parcours recherche et professionnel est peu explicite.

• La participation d’intervenants industriels est peu importante dans les spécialités professionnelles.

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Matériaux

Appréciation : B

Cette spécialié est associée à l’Université de Rennes 1 et à l’Université de Nantes pour le parcours C Nano. Elle est composée de deux parcours :

• Le parcours Eco-conception des polymères et composites qui a pour objectif de former à la conception, au développemnt et à l’industrialisation des éco-matériaux polymères et composites, intégrant à la fois des spécifications techniques et environnementales. Les industries visées sont celles qui utilisent traditionnellement des plastiques et des composites, mais aussi des industries de hautes technologies.

• Le parcours C Nano a pour objectif de former des cadres capables de mener des projets de recherche et développement de matériaux ou de technologies innovants dans le domaine des nanosciences. Cette spécialité permet aussi de poursuivre en thèse de doctorat.

Les objectifs scientifiques et pédagogiques sont bien définis et identifiés.

Les flux annoncés d’étudiants ainsi que le suivi après le diplôme semblent bons.

Point fort :

• Fédération de plusieurs laboratoires en adossement du parcours C Nano.

Points faibles :

• L’indifférenciation entre M2 professionnel et M2 recherche du parcours Eco-conception des polymères et composites.

• La part d’intervenants industriels est faible (M2 professionnel).

Recommandations

• Il conviendrait de bien clarifier les différences entre parcours recherche et parcours professionnel.

• L’intervention d’industriels dans les parcours professionnels doit être amplifiée.

Mécanique et génie civil

Appréciation : B

Cette spécialié est associée à l’Université de Rennes 1 et à l’INSA. Il s’agit d’une spécialité à finalité recherche qui a pour objectif de former des scientifiques dans le domaine de la recherche et du développement des matériaux et des composants de structures pour les domaines du génie civil et du génie mécanique. Cette spécialité a pour objectif de mener un pourcentage significatif des étudiants vers le doctorat.

Les métiers visés sont : ingénieur de recherche et d’étude dans le secteur du génie mécanique, cadre en recherche et développement dans l’industrie mécanique, de l’innovation et des matériaux.

Les objectifs scientifiques et pédagogiques sont bien définis, la formation est cohérente et bien adaptée aux besoins de recherche.

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Point fort :

• Fédération de plusieurs laboratoires.

Point faible :

• Pas de bilan sur le suivi des étudiants après l’obtention du diplôme.

Recommandations :

• Il conviendrait de mettre en place une procédure sérieuse de suivi du devenir des étudiants après l’obtention du diplôme.

• Il faudrait également clarifier les flux d’étudiant qui suivent cette spécialité.

Gestion et pilotage de la production

Appréciation : B

Cette spécialité est à finalité professionnelle. Elle a pour objectif de former des étudiants capables d’analyser, de piloter et de gérer des systèmes de pilotage et de gestion de production au travers des différentes méthodes d’analyse et de conception : analyse fonctonnelle, qualité, mainenance industrielle, entreprise de production, management et droit, gestion financière et marketing, recherche opérationnelle, conception et gestion des systèmes de production.

Le contenu est bien adapté aux besoins professionnels ; cependant, il est regrettable que l’intervention de professionnels ne se résume qu’au niveau du stage.

Le flux annoncé est de 30 étudiants et les débouchés des étudiants semblent assurés.

Point fort :

• Spécialité intéressante et correspondant aux besoins de l’industrie.

Point faible :

• Peu d’intervenants extérieurs.

Recommandations :

• Il semble que le placement des étudiants soit de bonne qualité ; cependant, il conviendrait de mettre en place une procédure sérieuse de suivi du devenir des étudiants après l’obtention du diplôme, type d’entreprise et niveau de qualification à l’embauche.

• Il faut renforcer la participation d’intervenants industriels.

Génie mécanique et matériaux

Appréciation : B

Cette spécialité a pour objectif de donner aux étudiants une double compétence en génie mécanique et matériaux alliée à une maîtrise des outils numériques industriels de conception et de fabrication des pièces

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mécaniques. Elle vise à former des cadres scientifiques et techniques de haut niveau pour intégrer les secteurs de la mécanique, du génie mécanique et des matériaux. Les métiers visés sont la recherche et le développement, l’innovation en matériaux, la conception de production en mécanique ou en procédés d’élaboration des matériaux.

Le contenu de la spécialité est cohérent et bien adapté aux besoins industriels. La participation d’intervenants industriels reste faible pour une spécilaité à finalité professionnelle.

Le flux annoncé est de 30 étudiants par an, et l’insertion des étudiants semble bonne d’après les bilans réalisés sur les spécialités antérieures.

Point fort :

• Spécialité correspondant à un besoin industriel.

Point faible :

• Faible participation d’intervenants industriels.

Recommandations :

• Il semble que le placement des étudiants soit de bonne qualité ; cependant, il conviendrait de mettre en place une procédure sérieuse de suivi du devenir des étudiants après l’obtention du diplôme, avec analyse du type d’entreprise et du niveau de qualification à l’embauche.


Génie civil maîtrise de projet

Appréciation : B

A l’issue de cette formation l’étudiant accède à des fonctions de cadre scientifique et technique de haut niveau dans les domaines de la maîtrise de projets en bâtiments et conduite d’opérations. Il peut ainsi collaborer à tous niveaux avec l’ensemble des intervenants dans les métiers du bâtiment.

La spécialité est bien organisée avec des objectifs scientifiques et pédagogiques bien identifiés. La participation d’intervenants industriels reste faible pour une spécialité à finalité professionnelle.

Point fort :

• Spécialité correspondant à un besoin industriel.

Points faibles :

• Peu d’intervenants extérieurs.

• Certains enseignants-chercheurs sont trop chargés.

Recommandations :

• Il semble que le placement des étudiants soit de bonne qualité ; cependant, il conviendrait de mettre en place une procédure sérieuse de suivi du devenir des étudiants après l’obtention du diplôme (type d’entreprise, niveau de qualification à l’embauche).


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Energétique

Appréciation : B

Cette spécialité à finalité professionnelle et recherche forme des étudiants au dimensionnement, à la conception et à la gestion de systèmes et de procédés énergétiques de façon à réduire la consommation énergétique ainsi que les impacts environnementaux qui en découlent. Deux secteurs sont particulièrement visés : l’industrie et l’habitat. Les compétences visées sont le transfert de chaleur et de matière dans différents secteurs : génie industriel, production d’énergie, procédés de transformation de la matière et génie climatique. La conception de bâtiment respectant le label Haute Qualité Environnementale ainsi que l’audit énergétique sont aussi des objectifs visés.

Les objectifs professionnels sont bien décrits ; cependant, la distinction entre les parcours professionnel et recherche nécessite une différentiation plus prononcée.

Pour le parcours professionnel, l’intervention d’industriels reste trop marginale.

La spécialité proposée est innovante et de bonne lisibilité

Point fort :

• Spécialité originale et intéressante.

Points faibles :

• L’indifférenciation entre M2 professionnel et M2 recherche.

• La part d’intervenants industriels est faible (M2 professionnel).

Recommandations :

• Il conviendrait de bien clarifier les différences entre parcours recherche et parcours professionnel.


• Les stages en laboratoire et en mileu professionnel doivent être clairement indiqués respectivement pour M2 professionnel et M2 recherche.

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Recommandations

• Il conviendrait de bien clarifier les parcours recherche des parcours professionnels pour les spécialités énergétique et matériaux. Ces parcours recherche gagneraient à l’introduction de plus de modules optionnels en vue d’offrir un choix plus grand aux étudiants.


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Mention : Mathématiques-STIC

Avis Aeres



Cette mention de master regroupe sous un même intitulé un ensemble très varié de formations. On dénombre quatre spécialités à finalité professionnelle :

• MPS : Management de projets statistiques.

• S2ID : Système d’information et ingénierie dimensionnelle.

• SIPDYN : Système d’information des processus dynamiques naturels.

• DGTSI : Design graphisme et traitement du son et de l’image.

Et trois autres à finalité indifférenciée, recherche ou professionnelle :

• ELT : Electronique.

• INF : Informatique.

• MTH : Mathématiques.

Les objectifs reprennent ceux des formations existantes avec ajout de trois spécialités demandées en création (S2ID, SIPDYN et DGTSI) pour « répondre à la demande croissante du marché de l’emploi ».

Globalement, la formation porte sur la modélisation mathématique, informatique et sur le traitement de l’information pour les différents domaines des sciences de l’ingénieur (médias numériques, réseaux, électronique, biologie, sciences de l’environnement) et pour l’aide à la prise de décision à partir de données hétérogènes en milieu industriel ou dans le tertiaire. Elle forme des spécialistes capables d’analyser, de modéliser, de simuler numériquement et de visualiser des phénomènes complexes. Les métiers visés sont ceux des ingénieurs généralistes, statisticiens, managers de projet. Certaines spécialités, telle la spécialité MTH, proposent un parcours recherche débouchant naturellement sur la formation doctorale.

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Les laboratoires support du master sont, d’une part, les pôles thématiques de recherche constituant le pôle Math-STIC : Lab-STICC, CNRS FRE 3167 (LESTER, VALORIA, GRESICO), le Laboratoire de Mathématiques et Application des Mathématiques (LMAM), EA 3885, et, d’autre part, les laboratoires suivants : Laboratoire d’ingénierie des matériaux de Bretagne (LIMAT, EA) en appui de la spécialité SISDYN et le Laboratoire d’ergonomie des systèmes de traitement de l’information et du comportement (LESTIC) en appui du parcours IHM de la spécialité informatique.

Les unités d’enseignement (UE) se déroulent en moyenne sur 45 H et délivrent 5 ETCS. Elles comprennent des UE obligatoires (UEO) transversales à l’ensemble des spécialités et les UE de parcours (UEP). Les UEO sont les unités de culture générale (communication, droit, économie, gestion des entreprises), les cycles de conférences professionnelles, l’enseignement de langue, les projets/stages courts et le stage final.

L’organisation générale est la suivante :

• S1 : 4 UEO (dont 1 UECG) et 2 UEP.

• S2 : 4 UEO (dont 1 UECG et 1 projet ou stage court) et 2 UEP.

• S3 : 1 UEO (UECG) et 5 UEP.

• S4 : 1 stage long comptant pour 30 ETCS.

Durant le précédent quadriennal, les effectifs ont été successivement de 95, 97, 77 et 53 étudiants en M1 et de 153, 215, 172 et 127 en M2. Le flux prévisionnel est d’environ 200 en M1 et 290 en M2. Ces chiffres prévisionnels semblent très optimistes, car ils impliquent un doublement des effectifs par rapport à la meilleure année du quadriennal précédent. Les effectifs prévus pour chaque spécialité sont surestimés. Certaines hypothèses, comme le fait que tous les étudiants de M1 passent en M2 (recrutement interne) paraissent irréalistes (les meilleurs pouvant rejoindre une école d’ingénieurs et les moins bons pouvant ne pas rejoindre le M2 non plus…).

En M1, selon les spécialités, sont admis de plein droit les titulaires d’une licence de Math-Info-Statistiques, de Sciences de la vie et de la Terre et de Physique-Chimie-Sciences de l’ingénieur de l’UBS. Les étudiants d’autres licences scientifiques ou technologiques peuvent être admis sur dossier.

En M2, l’accès se fait de plein droit pour les titulaires d’un M1 de même spécialité que celle demandée pour le M2 . L’accès « automatique » des titulaires d’un M1 de l’UBS, sans tenir compte de la mention acquise en M1, semble curieux, notamment pour les spécialités recherche. L’accès se fait sur dossier pour les autres titulaires d’un M1.

En conclusion, le regroupement sous une même mention d’un ensemble hétérogène de formations rend le dossier de cette mention particulièrement difficile à lire. Les effectifs attendus dans les différentes spécialités de cette mention sont parfois irréalistes et la création de nouvelles spécialités risque de venir diluer les flux actuels (quel sera l’effet de la création de S2ID sur MPS ?). Les parcours professionnels envisagés semblent construits pour répondre à des besoins du marché de l’emploi sans que toutefois la démonstration en soit faite (partenariats avérés entre l’industrie et des équipes de recherche bien identifiées). L’offre de formation du point de vue des mathématiques est parfois peu lisible et l’adossement à la recherche n’apparaît pas toujours clairement.

L’UBS est une université avec deux sites principaux (Lorient et Vannes), qui doit notamment pour les spécialités recherche, coopérer avec les grosses universités régionales (Rennes et Nantes) ainsi qu’avec Brest. Dans un tel contexte multi-sites, l’organisation d’un master cohérent n’est pas simple.

Les parcours recherche des différentes spécialités sont donc tous co-habilités avec des établissements du grand Ouest. Cette approche est complètement justifiée compte tenu des faibles effectifs des parcours à finalité recherche pendant le précédent quadriennal. Les parcours professionnels sont propres à l’université (à une exception près).

Points forts :

• Organisation cohérente d’un master incluant Math, Informatique et EEA.

• Approche interdisciplinaire, avec équipe pédagogique à spectre large incluant de nombreuses sections du CNU (même si la majorité est évidemment Math – Info – EEA).

• Formations professionnelles visant à la fois les entreprises nationales et les PME régionales de Lorient et Vannes.

• Mutualisation au niveau régional pour les parcours recherche.

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Points faibles :

• Les flux étudiants prévus sont très surestimés compte tenu des effectifs du précédent quadriennal.

• Par rapport à l’ensemble du domaine Math-Info-EEA, certaines spécialités semblent assez voisines, comme MPS (orientée statistiques avec de l’aide à la décision) et S2ID (orienté aidee à la décision avec des statistiques).

• Les dispersions géographiques entre les différents sites conduisent à « comptabiliser » des déplacements enseignants en « heures statutaires ».

• Certaines modalités de contrôle de connaissances sont particulières : absence de notes éliminatoires.

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Mathématiques

Appréciation : B

Cette spécialité forme des mathématiciens généralistes ouverts aux développements récents des mathématiques appliquées aux sciences de l’ingénieur. C’est une formation de mathématiciens à large spectre maîtrisant les outils de la modélisation, de la simulation et de l’optimisation. Elle comporte deux parcours :

• MAM : parcours professionnel.

• MFA : parcours recherche. Pour ce dernier, qui est co-habilité avec Angers et Nantes, les étudiants et les enseignants sont invités à se déplacer à Nantes pour les cours du S3.

Les métiers ciblés, hormis la poursuite en doctorat pour le parcours MFA, sont l’ingénierie mathématique et les métiers de l’enseignement.

L’adossement à la recherche se fait au travers du LMAM, EA 3885 (13 membres) qui a pour objectif de rentrer dans la fédération CNRS 2962 de recherche en Mathématiques Atlantique et Pays de Loire (bâtie sur une EA et deux UMR de mathématiques). L’équipe pédagogique n’est pas clairement identifiée, elle est pour l’essentiel composée de membres de ce laboratoire.

Le partenariat avec le monde professionnel n’est pas visible.

Les contenus sont cohérents avec les objectifs pour le parcours professionnel MAM, et à géométrie variable en M2 pour le parcours recherche MFA.

Les flux d’étudiants sont respectivement pour le M1 : 14-16, prévus : 20 et pour le M2 : 11-19, prévus : 25. Les flux prévisionnels paraissent très optimistes. Le bilan du devenir des étudiants est établi (en 2007) pour 2005. Ce bilan a le mérite d’exister, mais reste beaucoup trop globalisé pour juger réellement de l’insertion professionnelle au regard de la formation.

Cette spécialité, demandée en renouvellement, est issue d’un master « Mathématiques et informatique ». Les indicateurs principaux de la formation sont corrects et l’on peut penser que le parcours « professionnel » de la spécialité continuera à fonctionner correctement. Toutefois, la pérennité du parcours « recherche » n’est pas évidente. Ce dernier devra faire ses preuves avec un mode d’organisation relativement compliqué. Des efforts de lisibilité des parcours et de visibilité de la spécialité au sein de la mention devront être réalisés : en particulier les finalités professionnelles et le suivi du devenir des étudiants devront être développés.

Point fort

• Des cours professionnels en lien avec les spécificités du LMAM (notamment le traitement mathématique des images).

Points faibles :

• Les flux attendus sont surévalués.

• Il manque des informations sur les intervenants extérieurs dans le parcours professionnel.

• Les parcours indifférenciés professionnel et recherche sont peu lisibles.

• La part d’option est importante sur les S1, S2 et S3 sans justification pédagogique.

• Le suivi du devenir des étudiants doit être nettement amélioré.

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Management de projets statistiques (MPS)

Appréciation : B

Il s’agit d’une formation faisant naturellement suite à une licence et tirant ses origines d’un ancien IUP. Elle est alimentée par une licence spécialisée en statistique et par deux licences professionnelles liées à la statistique. Uniquement professionnelle, cette spécialité ne débouche pas sur une formation doctorale. Elle forme des individus capables de traiter un projet statistique dans son ensemble (analyse et gestion de projet) ; les savoirs sont la maîtrise des techniques statistiques fondamentales. Les métiers visés sont ceux des ingénieurs et chefs de projet dans les secteurs industriels.

L’adossement aux laboratoires de recherche est extrêmement léger : l’ex SABRES ne revendique pas l’adossement et le LMAM indique « apporter des compétences » à travers l’intégration de membres du SABRES…

L’adossement au milieu socio-professionnel consiste en un stage ou projet en deuxième semestre, puis un stage de 4 à 6 mois en quatrième semestre. Les liens avec le monde professionnel semblent présents, mais ne sont pas lisibles spécifiquement pour cette spécialité, car les indications sont globalisées pour la mention. De même, il est difficile de juger l’équipe pédagogique dans son ensemble, car seuls des individus sont associés à des enseignements sans que l’on connaisse nécessairement leur laboratoire de rattachement.

Les contenus des cours sont cohérents avec les objectifs. La part des enseignements optionnels est de 29 % d’UE réparties sur les trois premiers semestres.

Les flux attendus en M1 sont de 45 étudiants, mais on constate une moyenne de 32 étudiants seulement sur 3 ans… En M2, les flux attendus sont de 50 avec une moyenne constatée de 30 sur 3 ans. Le flux actuel est convenable (forte baisse en M1 en 2007), mais les flux attendus sont déraisonnablement optimistes.

Le bilan du devenir des étudiants est établi en 2007 pour l’année de 2005. Il a le mérite d’exister, mais reste beaucoup trop globalisé pour juger objectivement de l’insertion professionnelle au regard de la formation.

En conclusion, l’environnement de l’UBS est sans doute propice au fonctionnement de cette formation de par les licences existantes. Toutefois, la demande de création de la spécialité S2ID risque d’affecter les effectifs de cette formation qui pourrait souffrir de ne pas être adossée clairement à une équipe de recherche. Il n’apparaît pas d’équipe pédagogique clairement identifiée et cohérente, prenant en main la formation, même si plusieurs enseignants-chercheurs de qualité interviennent dans la formation. Les objectifs scientifiques dégagés ne laissent pas apparaître de véritable spécificité de la formation, mais en général, pour ce type de formation l’accès à l’emploi constaté pour ces diplômés reste correct.

Points forts :

• Flux potentiels intéressants au regard des licences existantes.

• Double compétence « statistique » et informatique « systèmes d’information et aide à la décision ».

Points faibles :

• Il est difficile de juger de l’insertion professionnelle au regard de la formation (suivi réalisé sur 1 an seulement).

• L’adossement à la recherche est peu lisible, ce qui se traduit par « peu de spécificité » au niveau des objectifs scientifiques.

• Les flux à venir sont surévalués, d’autant plus que la spécialité S2ID risque de rentrer en concurrence avec cette formation.

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Design graphisme et traitement du son et de l’image (DGTSI)

Appréciation : B

Cette formation vise à donner une double compétence artistique et scientifique dans le domaine du multimédia. Les métiers visés sont ceux de chef de projet ou concepteur pour l’aspect scientifique, créateur ou auteur d’art, directeur scientifique ou designer graphique pour l’aspect artistique. L’adossement à la recherche n’est pas précisé.

L’organisation pédagogique du cursus oblige l’étudiant à être inscrit en DNSEP (diplôme d’art de l’Ecole supérieure d’Art de Lorient). Le M1 et le premier semestre de M2 suivent les mêmes structures que celle de la mention (à l’exception d’une UE de M2 à 10 ETCS et 90H d’enseignement). Le deuxième semestre de M2 est évalué de manière distincte pour le DNSEP et la spécialité. La majorité des cours ont lieu à l’ESA. Pour des raisons de matériel, une partie des cours de traitement du son et de l’image pourront avoir lieu à l’UBS. Les cours obligatoires sont ceux du DNSEP. Les cours optionnels sont les cours les plus informatiques, avec deux modules parmi trois aux semestres 7, 8 et 9 et un module de préparation au stage suivi du stage au semestre 10.

Les contenus des UEP sont essentiellement des cours d’introduction à la programmation, au traitement du signal et des images, aux systèmes communicants, au traitement de la vidéo, à la modélisation et aux bases de données. C’est certainement inévitable compte tenu de la formation « non scientifique » au niveau licence, mais le contenu technique de cette spécialité est plus un « vernis » qu’une véritable formation technique.

L’équipe pédagogique n’est pas précisée.

Cette spécialité étant en demande de création, il n’apparaît donc pas d’analyse sur le devenir des étudiants, mais il est clair que cette formation est intéressante et susceptible de conduire à des débouchés professionnels, même si elle va conduire à des spécialistes plutôt formés dans les domaines « artistiques » ayant des connaissances techniques plutôt qu’à des spécialistes ayant une véritable double compétence. Elle mérite d’être expérimentée, quitte à s’apercevoir plus tard qu’il faut une mise à niveau technique plus conséquente à l’entrée du M1 ou préalablement au M1.

Points forts :

• L’aspect complémentaire « technique » et « artistique » dans le domaine du contenu multimédia est séduisant.

• Les débouchés sont certains.

Point faible :

• La formation initiale scientifique et technique des étudiants de l’ESA (formation artistique) est certainement insuffisante pour espérer que la formation « technique » finale dépasse le stade d’une bonne vulgarisation.

Electronique

Appréciation : B

Cette spécialité est centrée sur les systèmes embarqués et l’informatique industrielle. Les savoirs sont la maîtrise des disciplines relevant du génie informatique et des technologies utiles aux systèmes temps réel, notamment les systèmes mobiles, avec une focalisation sur les systèmes embarqués et la Conception Assistée sur Ordinateur (C.A.O) , notamment au niveau recherche.

L’informatique industrielle pour les applications mobiles, pour la conception et la fabrication de systèmes de communication, de surveillance et de tests automatiques de systèmes et de composants sont des domaines à forts débouchés.

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La structure du cursus consiste en un M1 commun et trois parcours en M2 (un professionnel et deux recherche.) :

• Parcours professionnel et recherche : Systèmes embarqués et informatique industrielle pour les applications mobiles (SIAM).

• Parcours recherche Micro-technologies, architectures, réseaux et systèmes de communication (I-MARS). Ce parcours est défini par l’établissement principal (INSA Rennes).

En fonction des effectifs, un seul des deux parcours recherche est susceptible d’être ouvert chaque année.

L’adossement à la recherche se fait sur le laboratoire LESTER. Les axes choisis dans cette spécialité électronique sont cohérents avec les compétences des équipes support (notamment le LESTER) et les besoins industriels. On remarque comme formation à la recherche, une UEP d’initiation à la recherche au semestre 9 pour le parcours SIAM recherche (il est curieux que cette UEP ne soit pas obligatoire). Il y a de plus un stage de recherche en M10.

Les liens avec le milieu socio professionnel se font à travers un stage tuteuré en M1 (8 semaines) et un stage professionnel de 4 à 6 mois. Les partenariats avec le monde industriel ne sont pas décrits de façon plus détaillée-

L’organisation pédagogique du parcours SIAM de cette spécialité suit la structure générale de la mention, avec des UE obligatoires et des UE de parcours. En S7 et S8, il y a deux UEP à choisir parmi quatre. En S9, il y a cinq UEP à choisir parmi huit. Le contenu des cours montrent qu’en M1, les UEO obligatoires, hormis les UE de culture générale, concernent les fondements de l’électronique embarquée, de l’informatique industrielle, du traitement du signal et abordent les réseaux locaux et les processeurs. Les UE de parcours permettent d’aborder des aspects plus particuliers de l’électronique (temps réel, transmissions, analogique), de l’informatique (programmation OO, UML, BD), des mathématiques (automates et décidabilité, probabilités), et de la physique des composants. Le M2 permet d’approfondir dans les systèmes temps réels ou en informatique industrielle, en fonction des choix d’UEP.

Les flux et le devenir des étudiants ns sont pas précisés pour le quadriennal précédent. Le flux prévu pour le parcours SIAM est de 30 en M1 et 35 en M2. Cent pour cent des étudiants de la promotion 2005 dans cette spécialité ont trouvé un emploi.

En conclusion, cette spécialité est bien définie, avec des objectifs pédagogiques et professionnels clairs, s’appuyant sur un laboratoire renommé dans les axes choisis pour la spécialité.

Points forts :

• La focalisation sur les systèmes embarqués (notamment temps réel) et sur l’informatique industrielle est judicieuse.

• L’environnement de recherche est significatif (LESTER).

Points faibles :

• L’équipe pédagogique 61ème est relativement restreinte, avec uniquement deux professeurs et quatre maîtres de conférence.

• L’éloignement de Rennes pour la spécialité recherche I-MARS est regrettable.

• Les effectifs prévus sont surestimés.

Informatique

Appréciation : B

Les objectifs pédagogiques et scientifiques sont centrés sur les systèmes, les réseaux et médias numériques, l’architecture et l’ingénierie des logiciels pour les systèmes autonomes et adaptatifs, l’autonomie et l’intelligence des systèmes interactifs distribués, et l’interaction homme-machine.

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La structure générale consiste en un M1 commun suivi d’un M2 comportant trois parcours : un parcours professionnel : Informatique des images et des réseaux (IIR), un premier parcours recherche : Interaction humain Machine (IHM) et un deuxième parcours recherche : Informatique.

Les métiers ciblés sont ceux des ingénieurs combinant les compétences informatiques pointues relatives aux systèmes et réseaux et des connaissances propres aux médias numériques.

L’adossement à la recherche se fait au travers du Laboratoire Vannes-Lorient Recherche en Informatique et ses Applications (VALORIA , EA 2593).

Les liens avec le milieu socio-professionnel s’établissent par un stage tuteuré dès le M1 (8 semaines), puis un stage professionnel de 4 à 6 mois. Les partenariats avec le monde industriel ne sont pas décrits.

L’organisation pédagogique est la suivante : le parcours IIR suit la structure générale de la mention, avec des UE obligatoires et des UE de parcours. En S7 et S8, il y a deux UEP à choisir parmi quatre. En S9, il y a cinq UEP à choisir parmi huit. Le parcours Informatique (sur le site de Vannes) comporte deux options de quatre UE (« Architecture et ingénierie des systèmes logiciels » et « systèmes informatiques intelligents autonomes communicants » et une UE mutualisée. S’y ajoutent deux UE de tronc commun partagées par l’ensemble des sites. Le parcours IHM distingue trois UE de tronc commun (ENSTB et UBS) de 24H et 2 UE optionnelles de 36 H à valider (quatre matières de 18 H). Les UE optionnelles définissent trois orientations différentes : Informatique et interaction, Décision et statistique, et Sciences humaines et sociales. S’y ajoutent les activités d’initiation à la recherche. L’organisation est cohérente compte tenu des compétences locales et de la mutualisation des compétences régionales pour la formation par la recherche.

Les flux d’étudiants pour le précédent quadriennal, en M2 ont été successivement de 31, 65, 45, et 37 étudiants. Le flux prévu est de 40 étudiants en M1 et de 80 en M2. Le chiffre annoncé pour M2 est de toute évidence très surestimé.

Le devenir constaté des étudiants montre que cent pour cent des étudiants de « génie informatique » en 2005 ont trouvé un emploi.

Points forts :

• Le parcours professionnel IIR est bien ciblé sur les systèmes réseaux pour images et multimédia.

• Le parcours recherche IHM est bien ciblé sur un domaine qui est particulièrement important.

• Les parcours correspondent bien aux compétences du laboratoire support et à des domaines de l’informatique d’actualité.

• Les débouchés sont croissants.

Points faibles :

• Le parcours recherche RINF apparaît plus flou que les deux autres, à cause notamment des différents sites régionaux.

• Les effectifs prévus sont surestimés.

• Les parcours recherche ont une organisation différente de l’organisation générale du master, ce qui est probablement inévitable compte tenu des nombreuses co-habilitations de ces parcours : à préciser.

Systèmes d’information des processus dynamiques naturels

Appréciation : B

Cette spécialité nouvelle est une formation intéressante, de type bioinformatique, combinant informatique, statistique et biologie. Les compétences se situent plus particulièrement en modélisation, simulation, analyse et traitement de données de systèmes biologiques et d’écosystèmes, ainsi qu’en bases de données génomiques,

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métaboliques et banques d’images. Elle forme de futurs ingénieurs pour des projets pluridisciplinaires (mathématiques, statistique, informatique, sciences biologiques) dans l’étude globale de la dynamique des processus naturels (par exemple biologie intégrative, dynamique des écosystèmes).

L’adossement à la recherche se fait à travers le Laboratoire d’Ingénierie des Matériaux et du Vivant (LIMAT, EA). Les liens avec le milieu socio-professionnel s’établissent par un projet tuteuré de 45 H en M1, suivi d’un stage professionnalisant de 4 à 6 mois en M2.

La structure générale de cette formation montre un M1 commun et un seul parcours M2 pro. Cette spécialité « SIPDYN » suit la structure générale de la mention, avec des UE obligatoires et des UE de parcours. En S7 et S8, il y a deux UEP à choisir parmi quatre. En S9, il y a cinq UEP à choisir parmi huit. En M1, en plus des cours communs à toutes les spécialités, les enseignements obligatoires portent sur les fondements informatiques, du calcul scientifique, du traitement des données et des statistiques ainsi qu’un cours sur les systèmes dynamiques. Les cours d’option portent sur l’informatique, les statistiques et trois cours de biologie. Par le choix des options, un étudiant peut obtenir le M1 sans aucun cours de biologie, ce qui est curieux pour une formation orientée vers cette discipline. Les UEP de M2 introduisent plus de cours orientés vers la biologie, mais à nouveau un étudiant peut, par un choix de ses cinq UEP obtenir un M2 en suivant uniquement des cours orientés « systèmes d’information » et « statistiques ». Ce n’est pas la nature de UEP qui est en cause, mais le fait qu’un étudiant puisse éviter la majorité des cours qui sont la spécificité de cette option qui pose problème…

Cette spécialité étant nouvelle, il n’y a pas de bilan sur le devenir des étudiants. Concernant les flux, ils sont estimés à 30 étudiants en M1 et 40 étudiants en M2. Ces chiffres annoncés semblent optimistes.

Point fort :

• La pluridisciplinarité « bioinformatique » au sens large (biologie intégrative, écosystèmes).

Points faibles :

• Cette spécialité a sa place dans la mention, mais il serait judicieux de rendre obligatoire un certain nombre de cours de biologie.

• Les effectifs annoncés paraissent surestimés.

Système d’information et ingénierie décisionnelle (S2ID)

Appréciation : B

Cette spécialité, en demande de création, permettra d’acquérir et de développer les compétences nécessaires pour formaliser, développer et mettre en œuvre les systèmes d’aide à la décision au service des directions opérationnelles : commerciales, marketing, contrôle de gestion, logistique, ressources humaines, etc. Elle développe l’aide à la décision à partir de données hétérogènes. Les métiers visés sont, de façon générale, tous ceux d’ingénieur en aide à la décision.

L’adossement à la recherche se fait au travers du Laboratoire Vannes Lorient Recherche en Informatique (VALORIA, EA 2593).

Les liens avec le milieu socio-professionnel s’établissent dès le M1 par un projet tutoré (45 H ETD), suivi d’un stage professionnalisant de quatre à six mois en M2.

La structure générakle de cette formation consiste en un M1 commun et un seul parcours M2 professionnel. Cette spécialité S2ID suit la structure générale de la mention, avec des UE obligatoires et des UE de parcours. En S7 et S8, il y a deux UEP à choisir parmi quatre. En S9, il y a cinq UEP à choisir parmi huit. En M1, en plus des cours communs à toutes les spécialités, les UEO sont essentiellement des cours de systèmes d’information (4) et XWeb (1). Les UEP, sauf une, sont empruntées à d’autres spécialités. En M2, il y a trois UEP spécifiques à la mention et cinq dans les autres spécialités (dont deux MPS).

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Les flux prévus sont de 30 étudiants en M1 et 40 étudiants en M2. Ces chiffres paraissent clairement surestimés.

En conclusion, cette formation est intéressante : elle combine une composante « statistiques » à une forte composante informatique « systèmes d’information et aide à la décision ». On peut cependant s’interroger sur la pertinence de deux spécialités distinctes MPS et S2ID dans la même mention. MPS apparaît comme une formation très « statistique » avec un peu d’aide à la décision alors que S2ID apparaît comme une formation très « fouille de données et aide à la décision » avec un peu de statistique. Les deux spécialités ne mettent pas l’accent sur la même chose, mais compte tenu des effectifs étudiants prévisibles dans les deux spécialités, il n’est pas évident que ces deux spécialités se justifient simultanément.

Point fort :

• La double compétence « statistique » et informatique « systèmes d’information et aide à la décision ».

Points faibles :

• Cette formation pourrait être réorganisée en une seule spécialité avec MPS en laissant le choix aux étudiants de faire plus de statistiques ou plus de systèmes d’information.

• Il n’y a pas de professeur dans l’équipe pédagogique.

• Le flux prévu fortement est surévalué.

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Mention : Biotechnologies

Avis Aeres


Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le master « Biotechnologies » de l’université de Bretagne Sud représente une formation axée sur la gestion des

bio-ressources marines et la valorisation des produits de la mer. Il vise à former des cadres ayant des compétences pluridisciplinaires en chimie, microbiologie et biotechnologies appliquées, capables de concevoir des stratégies de valorisation des ressources naturelles et d’évaluer des stratégies économiques intégrant les préoccupations environnementales.

Cette thématique qui s’articule autour de la gestion l’aménagement des ressources biologiques, la qualité de l’eau, des problématiques littorales ainsi que la valorisation des ressources biologiques au moyen des biotechnologies et la génomique marine, s’inscrit dans le cadre des préoccupations régionales de la Bretagne Sud et du positionnement de la jeune l’université de Bretagne Sud dans son environnement marin et côtier.

Le projet de master « Biotechnologies » de l’UBS s’appuie sur une habilitation antérieure obtenue en 2002 pour une spécialité professionnelle. Le dossier propose maintenant trois spécialités : deux professionnelles et une Recherche.

On notera cependant qu’il existe des formations voisines dans d’autres universités de la côte atlantique française ; ce que souligne d’ailleurs l’une des lettres de soutien figurant en annexe.

L’originalité de ce master réside sans doute dans son approche pluridisciplinaire avec des UE mutualisées enseignés dans un master d’Histoire – Géographie et un master de Maths-STIC, et une ouverture internationale avec des accords bilatéraux avec une université canadienne et une université Malaisienne qui envisageraient, par le biais d’échanges d’enseignants-chercheurs et d’étudiants, la délivrance de co-diplômes.

Toutefois, les précisions apportées par le dossier sont nettement insuffisantes pour se faire une idée exacte de la solidité du projet. De nombreux points auraient mérité d’être précisés :

• La place du projet dans le cadre du prochain contrat d’établissement de l’université Bretagne Sud et son articulation avec les autres masters proposés.

• Les flux Licence-Master.

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• Les raisons de l’évolution de l’offre de formation proposée dans le domaine considéré. En particulier, pourquoi deux spécialités professionnelles différentes au lieu de deux parcours dans une même spécialité, la lisibilité pour une insertion professionnelle différente n’apparaissant pas clairement.

• Une présentation soignée des spécificités de chaque spécialité avec des fiches RNCP nettement différenciées.

• L’adossement Recherche : par exemple, le laboratoire d’appartenance des enseignants-chercheurs de l’équipe pédagogique, le statut précis des laboratoires mentionnés (EA, UMR…), le nombre d’HDR et de PEDR.

• Pour le master Recherche, les laboratoires d’accueil pour les stages de recherche.

• Pour le master professionnel, le bilan sur les stages réalisés et l’insertion professionnelle des promotions précédentes (secteur, CDD ou CDI, nature de l’emploi occupé…) ainsi que des lettres de soutien d’entreprises du secteur prêtes à accueillir des étudiants en stage.

• Une description détaillée des enseignements (UE), des UE mutualisées, des passerelles possibles entre spécialités ou mention.

• Des précisions sur l’équipe pédagogique : dans quelles UE interviennent les différents enseignants-chercheurs et les professionnels, les volumes horaires ; pour les intervenants extérieurs, le niveau de compétence et de responsabilités professionnelles exercées (IR, IE, directeur...) et leur intervention dans le master.

• Où seront effectués les enseignements : sur quels sites, Vannes, Lorient, Pontivy ?

Cette formation telle qu’elle est présentée souffre d’un déficit d’informations qui nuit à la lisibilité des spécialités proposées. On peut se demander aussi si elle n’est pas redondante avec d’autres masters ayant trait aux biotechnologies marines existant dans les diverses régions maritimes françaises.

Points forts :

• La demande est fondée sur la présence, au sein de l’université, de laboratoires dont l’activité correspond aux objectifs du master, ainsi que sur la place privilégiée de l’UBS dans un environnement propice.

• L’apport des entreprises et instituts régionaux intervenant dans ce domaine est non négligeable.

• Les débouchés pouvant être espérés, sont certainement réels.

• Le contrôle des flux d’étudiants permet de ne pas atteindre une saturation rapide.

• L’approche pluridisciplinaire : une mutualisation est mentionnée avec le master « Histoire – Géographie », spécialité « Aménagement et développement des territoires maritimes et côtiers » de l'UBS et le master « Maths-STIC », spécialité « Système d’information des processus dynamiques naturels ».

• L’approche internationale : des accords en vue d’une « bi-diplômation » sont envisagés avec l’UQAR (Université du Québec à Rimouski) et l’université Malaisienne de Terengganu (UMT) ainsi qu’une possibilité d’une nouvelle collaboration avec l’université Romulo Gallegos Republica Bolivariana de Venezuela à Estado Guarico.

Points faibles :

• La présentation du dossier est peu lisible.

• L’organisation de la formation est peu détaillée.

• Les responsables de spécialité ne sont pas identifiés et leur rôle n’est pas précisé.

• La cohérence des flux Licences-Master n’est que peu évoquée.

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• Le dossier de présentation du projet est confus et imprécis ou insuffisant sur de nombreux points. On note :

o L’absence de présentation de la place du projet dans le cadre du prochain contrat d’établissement de l’université Bretagne Sud. La localisation des enseignements entre les sites de Lorient, Vannes et Pontivy n’est d’ailleurs pas indiquée.

o L’absence de présentation de la raison de l’évolution de l’offre de formation proposée dans le domaine considérée. A aucun moment, un bilan depuis l’habilitation en 2002 n’est proposé, si ce n’est un tableau trop général d’insertion professionnelle réalisée au niveau des services communs de l’université.

o L’absence de présentation des spécificités de chaque spécialité. Cette confusion se traduit dans la rédaction des fiches RNCP (exemple p 27 et 28 du document UBSMBIO08.PDF et p 35/36 et 37 relatives au master Recherche).

o L’absence de description détaillée des enseignements.

o L’absence d’indication des passerelles possibles.

o L’absence d’indication sur les laboratoires d’accueil du master Recherche.

o L’absence d’indication sur l’insertion professionnelle précise des étudiants (secteur, CDD ou CDI, nature de l’emploi occupé…).

o Les absences d’indication sur la nature des stages réalisés dans le cadre de la formation antérieure.

o Les absences d’indication sur l’intervention dans les UE des différents enseignants-chercheurs et les professionnels, les volumes horaires ; pour les intervenants extérieurs, le niveau des responsabilités professionnelles exercées, et leur intervention dans le master (visites terrain, conférences ?).

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Biologie et chimie moléculaires des milieux biologiques complexes

Appréciation : C

Le dossier tel que présenté ne permet pas de se faire une opinion étayée de la pertinence de la spécialité Recherche. La faiblesse du dossier rend difficile l’analyse spécifique de chacune des spécialités, considérées séparément. Ces lacunes soulignées ci-dessus et détaillées dans chacune des rubriques amènent à donner un avis réservé.

Point fort :

• L’ouverture internationale ERASMUS Mundus et les universités étrangères.

Points faibles :

• La lisibilité de l’organisation de l’offre de formation.

• Les éléments permettant de préjuger du niveau de cette spécialité Recherche sont insuffisants.

• Le lien avec le master « Erasmus Mundus » est ambigu.

• L’équipe pédagogique est composée de 17 membres permanents de l’UBS et de 47 membres extérieurs ; l’intervention de la totalité des extérieurs paraît peu crédible.

• L’absence de données relatives au bilan du devenir des diplômés.

• La spécialité « Recherche » ne pourra valablement concerner qu’un nombre limité d’étudiants. Leur « désignation » (dès la 1ère année (cf. plus haut) peut être problématique.

• L’absence d’information sur les laboratoires d’accueil.

• L’imprécision sur l’équipe pédagogique impliquée dans la spécialité Recherche.

Gestion des ressources biologiques

Appréciation : B

La demande d’habilitation de cette spécialité s’inscrit dans une problématique régionale forte (environnement maritime et sa gestion « durable ») et semble s’intégrer dans la politique scientifique de l’UBS. Toutefois, le dossier met peu en valeur ces éléments.

Points forts :

• Une spécialité à visée professionnalisante adaptée à la problématique locale (environnement marin et sa gestion).

• Les débouchés sont probables.

• L’apport certain de la part des intervenants extérieurs.

• L’ouverture internationale aux universités étrangères.

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Points faibles :

• Le manque de lisibilité de l’organisation de l’offre de formation.

• L’absence d’information sur la professionnalisation.

• L’absence d’information sur les entreprises d’accueil.

• Le flux des étudiants pour la spécialité n’est pas mentionné.

• L’imprécision sur l’équipe pédagogique impliquée dans la spécialité.


Valorisation des ressources biologiques

Appréciation : B

La demande d’habilitation de cette spécialité s’inscrit dans une problématique régionale forte (environnement maritime et sa gestion « durable ») et semble s’intégrer dans la politique scientifique de l’UBS. Toutefois, le dossier met peu en valeur ces éléments.

Points forts :

• Une spécialité à visée professionnalisante adaptée à la problématique locale (environnement marin et sa valorisation « durable »).

• Les débouchés sont probables.

• L’apport certain des intervenants extérieurs.

• L’ouverture internationale aux universités étrangères.

• La demande de master se justifie par la situation géographique de l’UBS, la proximité de la « ressource », son importance et la nécessité de sa valorisation, dans l’esprit du développement durable.

Points faibles :

• Le manque de lisibilité de l’organisation de l’offre de formation.


• L’absence d’information sur la professionnalisation.

• L’absence d’information sur les entreprises d’accueil.

• Le flux des étudiants pour la spécialité n’est pas mentionné.

• L’imprécision sur l’équipe pédagogique impliquée dans la spécialité.

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Recommandations

• L’originalité de la formation et les partenariats internationaux qui se mettent en place sont à approfondir.

• L’intitulé du master devrait, à l’image du dossier, être plus précis, la spécificité du master étant orientée sur les biotechnologies appliquées aux milieux marins et littoraux, et aux biomolécules marines.

• L’organisation de la formation doit être mieux détaillée.

• Les responsables de spécialité doivent être identifiés et leur rôle précisé.

• Le partenariat avec le monde professionnel qui semble réel doit être précisé et accentué.

• La présentation des UE doit être améliorée pour une meilleure lisibilité par les étudiants.

• Pour les spécialités « Gestion des ressources biologiques » et « Valorisation des ressources biologiques » :

o Le stage long (master 2) doit impérativement être effectué en entreprise.

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Réponse du vice-président Réponse du vice-président

REPONSES AUX MASTERS

DEMANDE N°20080652 Domaine Arts, Lettres, Langues Mention Etudes Européennes et Internationales Il existe depuis 2004 un Observatoire d’Insertion Professionnelle (OIP). Il faut cependant tenir compte de ce que l’OIP analyse le taux d’insertion professionnelle deux ans après la fin de la formation.

Concernant les 3 spécialités :

1. « Communications et échanges européens » (responsable : Jörg Ulbert, MCF) : Une nouvelle distribution horaire remédiera à l’impression de « saupoudrage » ressentie par les experts. D’autres aspects de cett impression tiennent à la nature même d’une formation qui doit préparer à des missions particulièrement diverses. Dans cette optique, les liens avec les intervenants professionnels seront encore resserrés.

2. « Littératures et langages » (responsable : Norbert Col, PR) : L’impression d’éclatement naît partiellement des origines variées des étudiants (Lettres Modernes, LCE anglais, LCE espagnol) et du caractère pluridisciplinaire de l’EA 950 qui soutient le Master. L’articulation entre recherche et professionnalisation tient compte de la variété des aspirations des étudiants. Divers partenariats déjà existant en Licence, en recherche et en co-tutelle de thèse vont permettre des partenariats en Master.

3. « Traduction et interprétariat juridique et judiciaire » (responsable : Jean Peeters, PR) : La spécialité, qu’il s’agisse du Master ou de la Licence, est en attente d’ouverture, ce qui explique l’absence d’analyse de flux. En ce qui concerne les stages, de nombreux partenariats ont été établis entre les universités qui participent à la formation et les tribunaux. Des cours de mise à niveau sont programmés pour les étudiants qui n’auraient jamais fait de droit, en plus de l’important volume horaire inscrit dans la formation.

DEMANDE N°20080657 Domaine Droit, Economie, Gestion Mention Droit et Management L’Université de Bretagne Sud se félicite de l’évaluation de l’AERES sur le master Droit et Management, positive quant à la progression pédagogique, la transversalité et l’ouverture à l’international. Le Master est développé au sein de la faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion et à ce titre bénéficie en terme de recherche de l’adossement au laboratoire IREA (Institut de Recherche sur les Entreprises et les Administrations) : ce laboratoire est une EA reconnue par le ministère et fédérant juristes, économistes et gestionnaires. Les programmes mettant en jeu les deux disciplines pour la période 2008-2011 sont d’abord liés à l’entreprise et ses acteurs : la gouvernance d’entreprise, la criminalité d’entreprise, la santé au travail, les entreprises innovantes. D’autres programmes

transversaux (gouvernance et participation, l’influence de l’âge, la qualité des normes…) contribueront à la qualité de la formation. Concernant les spécialités : « Commerce et Vente en Banque Assurance » et « Marketing et Vente en PME-PMI » : Les deux spécialités – pour lesquelles l’AERES a relevé la qualité de l’insertion des diplômés et le caractère très professionnalisant – préparent aux métiers commerciaux de 2 secteurs où les compétences nécessaires diffèrent en grande partie :

Les commerciaux en banque et assurance, interviennent dans de grandes structures et n’ont pas l’obligation d’être polyvalents. Par ailleurs, ils doivent avoir des connaissances approfondies concernant les produits bancaires et d’assurance et les techniques de financement. Dans le domaine du marketing, un volume horaire spécifique orienté vers le secteur de la bancassurance est proposé.

En revanche, du fait de la petite taille des structures, les commerciaux en PME-PMI doivent être polyvalents et avoir de bonnes connaissances à la fois en marketing et en négociation-vente mais aussi dans des disciplines connexes (Gestion de production, Logistique, Gestion de la qualité…).

Concernant la spécialité « banque et assurance », plus de la moitié de l’enseignement est effectuée par des professionnels. Le conseil de perfectionnement intègre plusieurs représentants du domaine de la bancassurance. En outre, la formation a créé et pérennisé des relations privilégiées avec de nombreux bancassureurs du Grand Ouest, garantissant la qualité de l’insertion professionnelle. « Comptabilité, contrôle et audit (CCA) » et « Contrôle de gestion et systèmes d’information (CGSI) » : Ces 2 spécialités font l’objet d’une excellente évaluation en particulier « CCA » pour laquelle l’ouverture à l’international est remarquable.

Si ces 2 spécialités présentent un tronc commun elles diffèrent cependant par un certain nombre de compétences visées très spécifiques : la spécialité CGSI propose notamment un approfondissement en contrôle de gestion dans le secteur banque et assurances, le secteur de la grande distribution, le secteur public. L’enseignement « Management des systèmes d’information », introduit les concepts d’« Analyse et conception d’un système d’information » et de « Bases de données ».

« Gestion de projets, destinations et clientèles touristiques » Il est important de signaler que toutes les disciplines classiques (droit, gestion, économie, marketing) enseignées dans cette spécialité sont orientées sur le secteur du tourisme, ce qui constitue près des deux tiers des enseignements (sans compter les conférences, les stages et les projets tuteurés).

D’autre part, la spécialité a été conçue comme axée prioritairement sur le management de projet et l’aménagement touristiques, ce qui constitue sa spécificité. L’enseignement marketing ne constitue qu’un élément de la Gestion de projet

La spécialité étant née en septembre 2007, l’adossement à la recherche est donc récent au sein du Laboratoire IREA, de même qu’au niveau des politiques en matière touristique des collectivités territoriales, partenaires de la spécialité.

Enfin, un choix de limitation des promotions à 20 étudiants maximum par année permet d’assurer le meilleur encadrement et suivi personnalisé pour l’insertion professionnelle, ce d’autant plus que la formation est largement ouverte à la VAE.

« Droit et administration des collectivités territoriales » La spécialité fait l’objet d’une excellente évaluation.

Une stratégie de communication doit permettre de renforcer l’attractivité de la formation. A ce titre, il est envisagé de développer d’autres partenariats avec les acteurs du monde de l’emploi (collectivités territoriales, intercommunalités, autres organismes publics…).

« Droit des affaires et des nouvelles technologies» Un recentrage sur le droit des affaires tout en intégrant les aspects essentiels du droit des nouvelles technologies est effectué à travers le choix d’une spécialité « Droit des affaires et des nouvelles technologies », en synergie avec son adossement au laboratoire IREA.

Pour renforcer l’attractivité de cette spécialité, la maquette déjà présentée intègre d’importants changements en particulier au niveau M 1 afin de correspondre davantage aux orientations professionnelles des étudiants titulaires d’une licence en droit. D’autres actions seront intégrées, et notamment l’ouverture à la formation continue, le développement du volet international de la formation (en particulier grâce à un partenariat de codiplômation avec l’Institut de gestion appliquée du Maroc), et l’intégration de cours en ligne.

Enfin, pour renforcer encore l’attractivité de la spécialité et son intégration dans la mention de master « Droit et management », des enseignements supplémentaires de management dans les deux années de la formation sont prévus.

« Management des ressources humaines » L’Université de Bretagne Sud se félicite de l’évaluation de l’AERES sur cette spécialité : celle-ci souligne tout particulièrement l’adéquation entre la formation et les besoins du marché, qualité garante d’une bonne insertion professionnelle.

DEMANDE N°20080662 Domaine Sciences Humaines et Sociales Mention Histoire Géographie L’Université de Bretagne Sud (UBS) se félicite de l’évaluation de l’AERES sur le master Histoire-Géographie : celle-ci souligne tant la qualité de la formation et de son adossement aux laboratoires de recherche associés que l’effort de professionnalisation et par conséquent d’insertion des diplômés.

DEMANDE N°20080663 Domaine Sciences Humaines et Sociales Mention Sciences de la Cognition et de l’Information Le Master se positionne sur deux pôles forts : l'édition et la documentation, liés par une recherche en linguistique appliquée. Il est issu d'une fusion entre une maîtrise spécialisée dans l'ergonomie des documents et un diplôme universitaire sur des métiers de l'édition. Le dossier de formation est le fruit de réflexions menées à la suite de l'expérience des quatre années de l'habilitation en cours. Le domaine abordé par le Master se situe autour de la Cognition et la Gestion de l'Information. Il implique la formation aux outils de la linguistique, de l’ingénierie cognitive et du traitement automatique des langues.

DEMANDE N°20080664 Domaine Sciences Humaines et Sociales Mention Management des Organisations Sanitaires et Sociales L’évaluation du Master « Management des Organisations Sociales et de Santé » a souligné la pertinence du positionnement de la formation. Pour la dénomination management : Le Master peut également s’adosser au laboratoire de droit/management de l’UBS (IREA) ; les enseignants-chercheurs de ce laboratoire couvrent de nombreux enseignements relevant du champ du management et de la gestion notamment le marketing social, la gestion financière, le management interne et les ressources humaines. Concernant le pour le parcours recherche : sa formalisation s’avèrera effective en cours de contrat quadriennal, s’appuyant notamment l’équipe du master « droit-management » de l’université. Une orientation de problématiques de recherches communes aux 2 laboratoires d’adossement autour des séniors, de la consommation durable, l’insertion professionnelle et le marketing social est en cours de construction.

DEMANDE N°20080665 Domaine Sciences, Technologies, Santé Mention Sciences Pour l’Ingénieur L’évaluation du Master « Sciences Pour l’Ingénieur » a souligné la qualité de la professionnalisation et le positionnement bien adapté des spécialités. Cette professionnalisation est le fait de stages (7 mois sur l’ensemble du cursus), de la participation d’intervenants industriels (représentant en moyenne plus de 20% du volume horaire de la formation). Dans le cadre des différents cursus sont également organisées des visites d’entreprise, de chantiers et de salons spécialisés. Les compétences ainsi acquises à l’issue des deux années de Master permettront aux jeunes diplômés de s’orienter sur divers métiers, soit par une insertion directe dans l’industrie en tant que cadre, soit par la préparation d’un doctorat (en perspective d’une intégration dans l’enseignement supérieur et la recherche en tant qu’enseignant-chercheur ou chercheur d’un grand organisme). Concernant les spécialités indifférenciées (Energétique et Matériaux), la distinction entre les parcours recherche et professionnel s’effectue en 2ème année, au travers d’un projet (axé

sur une thématique recherche ou industrielle) et du stage réalisé dans un laboratoire de recherche ou en entreprise. En outre, le parcours «Eco-Conception Polymères & Composites (ECPC)» se différencie par des enseignements communs avec le Master C’Nano, co-habilité avec les Universités de Nantes et de Rennes1 ; quant au parcours «Energétique», il se différencie par une unité d’enseignement qui vise à renforcer les bases scientifiques. DEMANDE N°20080666 Domaine Sciences, Technologies, Santé Mention Mathématiques-STIC

L’Université de Bretagne Sud (UBS) se félicite de l’évaluation de l’AERES sur le master Math-STIC, positive quant au projet pédagogique et à la qualité scientifique de l’encadrement. Les problèmes notés se rapportent à des aspects administratifs et juridiques qui seront résolus par les instances compétentes de l’UBS. Précisons deux points importants : - Les flux étudiants sont des objectifs fixés pour la fin du prochain contrat quadriennal, certes ambitieux mais qui reposent sur des éléments justifiés. En pratique l’UBS décidera de l’ouverture d’une filière en fonction des effectifs réellement constatés ; - La demande des deux spécialités MPS et S2ID se justifie par un profil de recrutement d’étudiants et par des métiers différents, mais l’UBS envisage de les regrouper en une spécialité unique comportant deux parcours. Concernant la spécialité Mathématiques (MTH) Cette spécialité bénéficie de partenariats actifs, au niveau de la recherche et de l’enseignement, avec des entreprises françaises et avec des universités chinoises. Le partenariat avec la Chine est en extension régulière (avec notamment l’Université Normale de Pékin) et la part des étudiants chinois devrait croître. Parallèlement des mesures d’accompagnement permettant aux étudiants français du master d’effectuer un semestre d’étude en Chine sont à l’étude. Concernant la spécialité Management de projets statistiques (MPS) Cette spécialité bénéficie de l’adossement des laboratoires supports Lab-STICC (CNRS FRE 3167) pour la thématique statistique appliquée et système d’information et LMAM (EA 3885) pour la thématique probabilités et statistique mathématique. Par rapport à la spécialité « Statistique » actuelle, la spécialité MPS se repositionne sur un projet pédagogique plus en phase avec les attentes des professionnels, à l’instar de l’ancien IUP Génie Informatique et Statistique (GIS). Concernant la spécialité Design graphisme et traitement du son et de l’image (DGTSI) Les étudiants de l’École Supérieure d’Art de Lorient suivront une formation scientifique particulière avant d’intégrer la spécialité DGTSI. De fait l’ouverture de la spécialité n’est pas prévue avant 2009-2010. Cette spécialité bénéficie de l’adossement à la recherche des laboratoires Lab-STICC, LMAM et VALORIA (EA 2593). Concernant la spécialité Électronique (ELT) L’équipe pédagogique de cette spécialité comprend également les enseignants-chercheurs de l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Bretagne Sud (ENSIBS), composante de l’UBS. Concernant la spécialité Informatique (INF) Le parcours Recherche INFormatique (RINF) du master régional de recherche en informatique regroupant les principaux établissements bretons est proposé uniquement sur

le site de Vannes. Il s’appuie sur l’ensemble des axes de recherche du VALORIA et en particulier sur Architecture logicielle et Interactions, Image et Intelligence. Concernant la spécialité Systèmes d’information des processus dynamiques naturels (SIPDYN) Cette nouvelle spécialité « bioinformatique » bénéficiera d’un potentiel d’étudiants considérable, avec une hausse régulière du nombre d’étudiants en licence de biologie intéressés par les sciences de l’environnement. Elle est de plus adaptée à un public d’origine variée, essentiellement des biologistes avec un complément de formation en mathématiques et informatique, mais aussi des mathématiciens et informaticiens avec un complément de formation en biologie. Concernant la spécialité Système d’information et ingénierie décisionnelle (S2ID)

Cette nouvelle spécialité participe au « pôle décisionnel » vannetais en cours de structuration et qui s’enrichit du recrutement d’enseignants-chercheurs spécialistes de ce domaine (un professeur et un maître de conférences en 2008). Bien que relevant plus du domaine de l’informatique que de la statistique, la spécialité S2ID pourrait effectivement fusionner avec celle de statistique (MPS) pour donner une unique spécialité avec deux parcours, pour laquelle la communication devra s’efforcer d’offrir la lisibilité nécessaire ;

DEMANDE N°20080667 Domaine Sciences, Technologies, Santé Mention BIOTECHNOLOGIES Le Master "Biotechnologies", seul nouveau Master de l’Université de Bretagne-Sud, doit offrir une poursuite d'étude attractive pour un grand nombre d’étudiants inscrits en Licence de Biologie notamment ceux de l’université (93 étudiants en 2007-08). Ce master, adossé à des laboratoires dont les compétences dans le domaine des biotechnologies sont reconnues, est soutenu par des entreprises de toute la Bretagne et ouvert à l'international (notamment Canada, Malaisie, Vénézuela).

Concernant les 3 spécialités : - L'approche moléculaire et microbiologique de la valorisation durable des organismes marins constitue l'originalité de la spécialité professionnelle "Valorisation des ressources biologiques". - La seconde spécialité professionnelle "Gestion des ressources biologiques" propose une approche pluridisciplinaire de l'environnement littoral et de sa gestion, qui s'incrivent dans une problématique régionale forte. - Enfin la spécialité "Biologie et chimie moléculaires des milieux biologiques complexes" (proposée notamment à l'issue du M1 "Valorisation des ressources biologiques") offre une formation orientée recherche ; elle s'appuie sur un partenariat déjà engagé entre le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines (UBS) et la Station Biologique de Roscoff (Université Pierre et Marie Curie, Paris VI).

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Evaluation des masters de l'Université de Bretagne sud · alliance est judicieuse et laisser augurer d’une bonne consolidation scientifique et institutionnelle dans la période