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0 EVALUATION DU PROJET CENTRE SOCIAL GUIDE d’appropriation du Référentiel CNAF/CIRESE Doc. Novembre 2008

EVALUATION DU PROJET CENTRE SOCIAL GUIDE d’appropriation

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Page 1: EVALUATION DU PROJET CENTRE SOCIAL GUIDE d’appropriation

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EVALUATION

DU PROJET

CENTRE SOCIAL

GUIDE

d’appropriation du

Référentiel

CNAF/CIRESE

Doc. Novembre 2008

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I. LE PROJET DU CENTRE SOCIAL. ......................................................................................... 3

II. LE CENTRE SOCIAL ET SON TERRITOIRE. ...................................................................... 6

III. LA GESTION DES RESSOURCES INTERNES. ................................................................. 7

IV. LA MOBILISATION DES RESSOURCES EXTERNES. .................................................... 9

V. L’IMPACT ET L’EFFICACITE DU CENTRE SOCIAL. ...................................................... 11

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Préambule La Caisse d’Allocations Familiales de la Charente-Maritime souhaite s’appuyer sur le Référentiel d’évaluation conçu par le CIRESE pour faire évoluer les pratiques de l’évaluation des projets des Centres sociaux du département. Pour mémoire, ce référentiel commandé par la CNAF a été présenté dans un premier temps à Bordeaux en 2003 lors d’une rencontre à laquelle ont participé des représentants des Centres sociaux du réseau 17. Dans un second temps, le Groupe Technique Départemental1 a organisé une nouvelle présentation en avril 2007 en direction des responsables bénévoles et des directeurs des Centres sociaux, C’est à la suite de cette rencontre que la Fédération Départementale a ouvert un chantier pour décrypter et s’approprier la démarche et les outils proposés afin de les adapter et les rendre opératoires. Un groupe, composé de Centres sociaux2 en renouvellement de projet, s’est saisi de ce travail et a réalisé une lecture du Référentiel. Ce document en présente une analyse critique et apporte des propositions complémentaires pour chacune des cinq entrées. Pour les membres de ce groupe, le Référentiel d’évaluation CNAF-CIRESE est globalement bien construit. Il nécessite cependant un travail d’appropriation relativement lourd. Les références de la CNAF sont posées clairement et de façon détaillée. Elles déterminent le cadre dans lequel s’inscrit le projet Centre social. Les cinq portes d’entrée sont pertinentes et recouvrent l’ensemble de ce qui fait projet de développement social, et donc de ce qui est à traiter par les Centres Sociaux. Les propositions viennent s’ajouter au contenu du Référentiel, et n’ont pas vocation à remplacer des critères et des indicateurs qui peuvent être pris en compte selon les Centres et selon les priorités sur lesquelles portera leur démarche d’évaluation. Car, faut-il le rappeler, il ne s’agit pas d’appliquer le référentiel à la lettre, ni dans sa totalité. Tous les indicateurs proposés ne peuvent être utilisés tels qu’ils sont présentés, car un indicateur d’évaluation est inhérent au projet d’action comme outil au service de l’action. Chaque Centre social doit pouvoir construire ses propres indicateurs afin que l’évaluation de son projet garde toute sa pertinence.

1 Instance de concertation des partenaires institutionnels et financiers des Centres sociaux, composée de

représentants des services de l’Etat (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et sociales, Direction

Départementale de la Jeunesse et des Sports), de la Caisse d’Allocations Familiales, du Conseil Général de la Charente-

Maritime, et de la Fédération départementale des Centre sociaux.

2 Royan,Belle-Rive Saintes, Saint Sulpice de Royan, Surgères, Dompierre Ste Soulle, Aytré, Villeneuve-Les-Salines,

Tasdon, Port Neuf, La Rochelle ville, Fédération Départementale.

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I. LE PROJET DU CENTRE SOCIAL. 1. ANALYSE CRITIQUE DE L’ENTREE THEMATIQUE a) Les atouts du document référentiel CNAF-CIRESE La qualité première de cette entrée thématique, c’est d’en appeler avant tout « au sens » du projet. D’emblée, l’accent est mis sur les valeurs qui président à la démarche Centre Social : notre philosophie humaniste, notre conception du « vivre ensemble ». Nous sommes tous d’accord pour parler de « label Centre social », par conséquent il nous faut montrer en quoi nous produisons une valeur ajoutée et quels en sont les ingrédients en termes d’exigence par rapport à nos principes, nos stratégies, nos objectifs, notre démarche, notre méthodologie… Cette entrée constitue en somme « la clef de voûte » de la démarche d’évaluation car les autres entrées thématiques vont prendre appui, se caler sur ce qui constitue la justification même du projet, sa légitimité. D’un point de vue plus méthodologique, les quatre fiches techniques balisent clairement la démarche d’évaluation en identifiant bien : 1/ l’objet de l’entrée thématique……..Repères et Doctrines 2/ les enjeux autour de cet objet……..Pourquoi et Comment évaluer ? 3/ le contenu de l’évaluation………….Quoi évaluer ? 4/ l’opérationnalité de l’évaluation…..Outils et Fiches pratiques b) Les observations critiques ou les manques du document référentiel CNAF-CIRESE. Ce Référentiel, qui reste d’abord une commande CNAF, élaboré en premier lieu pour cette institution, répond fort logiquement aux références et aux attentes de la dite institution. Par conséquent, le travail d’appropriation auquel nous nous livrons doit tenir compte de cette dimension et devra veiller à compléter, voire tempérer, cette logique par notre propre culture du Projet Centre Social, façonnée par la réalité du terrain.

2. LES PROPOSITIONS. Dans le cadre de références figurent principalement les différentes circulaires CAF. Il conviendra d’y faire apparaître en bonne place la Charte des Centres Sociaux, les 7 idées force pour un développement solidaire3, l’essentiel du contenu du Pacte « Adhésion-Reconnaissance », les travaux de la commission « Code Réseau » et toute la dimension politique contenue dans notre concept d’Animation Globale, lequel ne se résume pas à un simple calcul d’une prestation de service En complément des critères 1 (sur la conformité du projet aux textes, circulaires CNAF…) et 2 (sur la cohérence politique du projet) du Référentiel4, la démarche d’évaluation doit avant tout permettre de mesurer la pertinence du projet par rapport à la demande sociale et sa cohérence par rapport aux valeurs et principes d’action du Centre.

3 Cf. B. Dumas et Michel Séguier, Construire des actions collectives.

4 Cf. Fiche 3 A et 3 B page 17.

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Le schéma ci-dessous nous invite à nous questionner sur ces trois dimensions et à positionner le projet, en tension, entre les attentes des habitants, les politiques publiques et les valeurs de l’association.

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Pour chacun de ces deux nouveaux critères d’évaluation, il convient de définir des indicateurs spécifiques, comme par exemple : Critère d’évaluation n° 3 : la pertinence en rappor t à la demande sociale.

- Réalisation d’un diagnostic du territoire. - Le diagnostic est partagé. - Le centre organise le recueil de l’expression des habitants (de manière passive, ou

de manière active). - L’exploitation et le croisement des informations sont traités techniquement et sur le

plan politique. - Le Centre s’est doté d’outils pour ce faire. - Une fonction de veille et d’écoute est active.

Critère d’évaluation n° 4 : la cohérence vis-à-vis des valeurs et des principes du Centre.

- La démocratie est effective dans les instances associatives et dans les groupes. (liberté d’expression, prise en compte des différentes positions, procédures de décision, respect et compte-rendu des mandats..) - La solidarité est en œuvre dans le centre (mixité sociale, tarification dégressive, prise en compte et place des personnes en situation fragile, action de médiation entre la sphère privée et l’espace public). - La dignité humaine se traduit par le respect des individus, une mixité sociale dans les groupes, une attention à la non discrimination. - Les actions collectives favorisent le développement des capacités des individus et des groupes - Les prises de responsabilités sont encouragées et partagées. Par ailleurs nous suggérons de compléter l’étude du critère de conformité vis-à-vis de la demande institutionnelle en appelant d’autres indicateurs :

- Les attentes sont connues, explicites et formalisées. - Le centre mène des actions en dehors des dispositifs. - La part du financement structurel du projet du centre est largement supérieure à celle

provenant de dispositifs. - La logique ascendante est prédominante dans l’élaboration des projets et des actions.

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II. LE CENTRE SOCIAL ET SON TERRITOIRE. 1. ANALYSE CRITIQUE DE L’ENTREE THEMATIQUE a) Les atouts du document référentiel CNAF-CIRESE Le document est très bien conçu. La fiche 4B (page 59) apporte une méthodologie et des outils intéressants sur la réalisation du diagnostic.

b) Les observations critiques ou les manques du document référentiel CNAF-CIRESE. Quand on parle de territoire on s’interroge toujours pour déterminer de quel espace il s’agit. Le document fait référence à plusieurs niveaux : territoire d’implantation, territoire d’intervention, et territoire d’influence. Il est utile de préciser que l’évaluation du diagnostic territorial et celle de l’inscription territoriale du Centre portent avant tout sur le territoire affiché comme étant celui du projet centre social (territoire d’intervention ?). Cependant il convient dans un second temps de prendre en compte les évolutions observées dans un environnement plus large, afin de mener une réflexion sur la pertinence du territoire pour le nouveau projet centre social.

2. LES PROPOSITIONS. Il nous semble utile de rappeler que le diagnostic ne peut pas être exhaustif, et qu’il doit se réaliser avec les habitants, les autres acteurs et les partenaires du territoire concerné. L’évaluation doit également apporter des éléments sur le public concerné par le projet. Il s’agit bien évidemment des habitants au sens large, c'est-à-dire des gens qui ont élu domicile sur le territoire, mais aussi de ceux qui y travaillent, et ceux qui y ont d’autres types d’activités et d’autres centres d’intérêts. Par ailleurs s’il est intéressant de s’interroger sur les personnes qui fréquentent le Centre, il est également pertinent de se pencher sur celles qui ne participent pas aux actions et de rechercher pourquoi.

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III. LA GESTION DES RESSOURCES INTERNES. 1. ANALYSE CRITIQUE DE L’ENTREE THEMATIQUE a) Les atouts du document référentiel CNAF-CIRESE Le chapitre relatif à la gestion des ressources internes est assez complet, il a une place importante dans le Référentiel puisqu’il est le seul à comporter 6 objets d’évaluation : - La Gestion des Ressources Humaines, - Les compétences et la qualification, - Le management du projet, - Le budget et la logistique, - Les modalités de participation des habitants, - La citoyenneté et l’échange social

b) Les observations critiques ou les manques du document référentiel CNAF-CIRESE. Aux références indiquées (Fiche 1.A.), il faut ajouter : - La convention collective SNAECSO. - Le référentiel du poste de direction de la Fédération Nationale des Csx. - Les documents internes au Centre, ex « charte d’accueil ou d’engagement des bénévoles » … Pour ce qui concerne le profil du responsable du Centre Social (Fiche 1 C) le document indique la nécessité de disposer de compétences dans 3 domaines d’activités que sont la gestion, le développement social et la communication. Il semble important d’introduire les dimensions stratégique et politique du poste de direction, ainsi que les capacités de travail en réseau sur un territoire.

2. LES PROPOSITIONS. Parmi les indicateurs de l’évaluation de la GRH, nous pouvons ajouter les entretiens d’évaluation du personnel. L’évaluation du management du projet qui nous est proposé consiste à la vérification de procédures de délégation et des modalités de travail reposant sur une conception pyramidale (du bureau vers le directeur, du directeur vers les responsables d’activités..). Il y a lieu de s’interroger plus globalement sur les modalités de coopération des acteurs (habitants, bénévoles et salariés) et d’évaluer la pertinence de la structure organisationnelle en place dans le Centre social. Cela doit pouvoir concerner « la sphère institutionnelle » de l’association, mais aussi la « sphère opérationnelle », et bien évidemment leur articulation.

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L’évaluation doit aborder précisément les questions :

- de répartition du pouvoir et des processus de décision, - de la répartition du travail, de la coopération, et de la nécessaire coordination, - du contrôle interne.

Cette question paraît souvent délaissée, se limitant à la présentation de l’organigramme du personnel en lien avec les instances associatives. La structure organisationnelle est pourtant une composante des ressources internes et doit trouver sa place dans le processus d’élaboration du projet, faire l’objet d’un suivi et d’une évaluation. Pour ce faire les Centres peuvent s’appuyer sur des théories de la sociologie des organisations, celle de l’action collective, ou bien encore de la sociologie des associations. Enfin, s’il est primordial de s’assurer du financement pluriannuel du budget de l’animation globale, il ne faut pas négliger l’étude des ressources financières des actions et des services, et de façon générale, la structure financière globale du Centre.

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IV. LA MOBILISATION DES RESSOURCES EXTERNES. 1. ANALYSE CRITIQUE DE L’ENTREE THEMATIQUE a) Les atouts du document référentiel CNAF-CIRESE L’ensemble du chapitre sur les ressources externes est assez remarquable tant au niveau de la méthode que des sujets traités. Le chapitre des ressources externes et du partenariat illustre très bien l’environnement d’un Centre social.

b) Les observations critiques ou les manques du document référentiel CNAF-CIRESE. Les outils en annexe sont paradoxalement pauvres. Ils sont exclusivement produits sous la forme d’un tableau pour le partenariat opérationnel.

2. LES PROPOSITIONS. Les ressources sont multiples et variées. Il est donc nécessaire de les identifier puis de les classer par catégories :

- les habitants - les partenaires opérationnels

- les partenaires institutionnels - les partenaires financiers Les partenaires opérationnels peuvent être classés selon les domaines d’intervention ou « d’activité stratégique » du Centre (exemples action sociale, éducation, prévention, loisirs, culture, insertion, vie quartier…). L’évaluation du partenariat ne se limite pas à des données quantitatives, elle doit apporter des éléments sur sa qualité, comme par exemple la nature des relations entre le Centre social et les habitants, et / ou les partenaires opérationnels : connaissance, concertation, échanges, prestations, réalisation, co-production. L’outil ci-dessous, peut être utilisé lors des différentes étapes du projet (élaboration, suivi, évaluation) afin de mesurer les évolutions des relations du Centre avec son environnement.

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V. L’IMPACT ET L’EFFICACITE DU CENTRE SOCIAL. 1. ANALYSE CRITIQUE DE L’ENTREE THEMATIQUE a) Les atouts du document référentiel CNAF-CIRESE Il s’agit bien d’évaluer l’impact du Centre social sur le territoire, la qualité du service rendu par l’accueil et les activités proposées. Ces deux volets sont importants.

b) Les observations critiques ou les manques du document référentiel CNAF-CIRESE. Réduire le chapitre « pourquoi et comment évaluer l’impact d’un centre social » en seulement 2 critères tels que nommés, ne permet pas de faire valoir les expérimentations, le développement des possibles qu’active le Centre social, ainsi que les changements de représentations que peu avoir une catégorie de populations sur une autre. Considérant que le Centre social est une organisation apprenante, il nous semble qu’il manque un troisième volet à ce chapitre, celui des dynamiques collectives. La finalité du Centre social est de développer les capacités individuelles et collectives à agir avec ou hors du Centre. La notion d’usagers du Centre social nous parait être une notion parfois réductrice du public réellement touché. Est-ce que cette appellation est utilisée dans chaque Centre ? Il paraîtrait intéressant que chaque association précise quel vocabulaire elle utilise ainsi que les définitions. Par ailleurs l’indicateur de la fiche 3 A « les populations précarisées accèdent à des fonctions bénévoles » engendre un questionnement sur les principes de mixité sociale et de non discrimination dans les Centres, et sur la définition « des fonctions bénévoles ».

2. LES PROPOSITIONS. Les indicateurs proposés dans le Référentiel ne peuvent être utilisés en l’état. Un indicateur d’évaluation est inhérent au projet d’action comme outil au service de l’action. Il est donc important que chaque Centre social construise ses propres indicateurs afin que l’évaluation garde toute sa pertinence. Le Centre doit avant tout préciser l’objet et les points précis sur lesquels il veut travailler. La notion d’efficacité peut faire débat. Ne devrait-on pas introduire la notion d’efficience, qui met la notion d’efficacité en rapport avec les ressources et la temporalité, composantes importantes du projet. Entre les deux items proposés, « l’impact territorial » (Fiche 3A) et « la qualité du service rendu » (Fiche 3B), nous proposons d’intégrer une Fiche 3A bis qui porte sur « la capacité à faire émerger, à mobiliser et à accompagner des dynamiques collectives » en interne et / ou externe au Centre.

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Voici quelques indicateurs permettant d’évaluer ce nouveau critère relié à l’impact territorial. Mais là encore, chaque centre social doit pouvoir définir et retenir ses propres indicateurs. - Cette dimension est inscrite dans le projet. - Le mode d’organisation adopté est favorable. - Il existe des temps et des espaces d’expression dans le Centre ou à l’extérieur. - Des compétences sont repérées dans le Centre et disposent du temps nécessaire. - Les effets pour les gens concernés sont observables et mesurables Cette première étape de travail constitue une base pour poursuivre et partager la réflexion avec les acteurs bénévoles et salariés des Centres sociaux, les membres du Groupe Technique Départemental, ainsi que les élus et représentants des collectivités territoriales. Dans un second temps, les échanges devront également porter sur les modalités de présentation des évaluations. C’est ainsi que partenaires institutionnels et acteurs des Centres sociaux pourront s’entendre sur une démarche d’évaluation négociée, partagée, spécifique et respectueuse du projet centre social.