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JE PRENDS RENDEZ-VOUS POUR LES BESOINS DE l’article. Caméra à l’entrée, réceptionniste dans un bureau qui pourrait être celui d’avo-cats. Bref, jusque-là, rien de particulier. Elles m’attendent dans une salle de réunion, toutes deux derrière une table ovale. An-nemieke Dubois et Geneviève Heintz, l’une brune, l’autre blonde, se sont rencontrées dans leurs activités professionnelles précé-dentes, les ressources humaines, le phar-maceutique. Bingo ! Il fallait une certaine approche psychologique et une empathie pour l’être humain en général pour se lan-cer dans l’aventure. Car, pour parier sur le “perfect match”, et non l’aventure sans len-demain, il faut, bien sûr un agenda, déceler les groupes cibles, tant du côté des femmes que de celui des hommes, mais surtout, être doté d’un certain “feeling” pour anticiper sur qui s’entendrait avec qui. Et le conditionnel

est nécessaire. Complémentaires, devenues amies, elles fondent ensemble, en août 2012, l’antenne belge de Berkeley International. Jusque-là, les Belges happé(e)s par leur vie professionnelle au point d’avoir négligé leur vie privée, se rendaient à Londres, à Monaco ou à New York, à défaut de Melbourne… On l’aura compris, Berkeley International, qui tient son nom de l’adresse de son siège lon-donien, est une agence internationale (avec des bureaux installés aux quatre coins du monde, qui échangent entre eux des don-nées forcément con!dentielles), et pas ma-trimoniale (un terme qui ne convient plus aux nomades que nous sommes et quelque peu réducteur), mais de rencontres exclusives.

Le but ? Épargner temps, énergie, espoirs inutiles à des femmes comme à des hommes qui cherchent l’âme sœur et qui ne sont pas

vraiment des adeptes d’Internet, du moins pour leur vie privée. Fonction oblige. Parfois un mariage puis un bébé suivent, parfois pas ; souvent un nouveau couple s’installe, avec une nouvelle vie, et un nouveau cercle d’amis. Les moins chanceux en amour ren-contrent des gens de leur acabit, qui “parlent la même langue”, ce qui compense, dans un premier temps, leur déception amoureuse. Bref, personne n’est perdant. Bien sûr, il s’agit d’un investissement, mais ce qui, tout bien ré"échi, n’est pas plus mal. Car, après tout, qui a encore le temps ou l’envie de faire une mauvaise rencontre ?

BERKELEY INTERNATIONAL BELGIUM367 AVENUE LOUISE, BRUXELLESTÉL. 02 642 00 92WWW.BERKELEY-INTERNATIONAL.BE

AGENCE par Coralie Tilot

Berkeley International BelgiumAgence internationale de rencontres exclusives, Berkeley International o!cie depuis 2002 à Londres, Berkeley Square, et depuis 2012, à Bruxelles, avenue Louise. Un service sur mesure, personnalisé, où sérieux et confidentialité sont garantis. Une aubaine.

Annemieke Dubois et Geneviève Heintz, fondatrices de l’antenne belge de Berkeley International. © DR

Berkeley International en chi!res":• Fondation en 2002 à Londres ;• 14 filiales dans le monde ;• Plus de 5000 membres à travers le monde ;• Cible : 26 à 74 ans dont 40 % d’hommes et

60 % de femmes ;• 90 % des membres ont suivi des études uni-

versitaires ;• Belgique : fondation en 2012, 6000 euros de

droit d’entrée (membre à vie), 2000 euros de cotisation annuelle ; actuellement 680 membres. Services affiliés : Quintes-sentially, Martine Fallon Healthy Coaching… Projet : Un futur club éponyme ?