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www.matheux.be.tf - GSE 7 - 1 -
Exercices résolus de mathématiques.
GSE 7
EXGSE070 – EXGSE079
http://www.matheux.be.tf
Jacques Collot
Benoit Baudelet – Steve Tumson
Septembre 08
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 2 -
EXGSE070 – Louvain, juillet 2005, série 2.
Un diabolo est conçu à partir d’un cylindre plein de diamètre D et de hauteur
L = 2D, et de deux cônes pleins de diamètre de base D’ et de hauteur h = 3D’.
Le cylindre et les deux cônes sont constitués de la même matière. Pour réaliser
ce diabolo, on coupe la tête des deux cônes afin de pouvoir les ajuster
parfaitement aux deux extrémités du cylindre. Les trois pièces sont collées
bout-à-bout. Afin d’obtenir un bon diabolo, il convient que la masse du
cylindre central soit égale à 1/8 de la masse totale du diabolo. Sachant que l’on
dispose de cônes dont le diamètre est D’ = 4, on demande d’évaluer le diamètre
du cylindre qu’il faut choisir pour réaliser le diabolo.
hD
h = 3 D’
D D’
2 2 3 3 3
2 2 3
Evaluons le volume du tronc de cône tel que définit ci-dessus.
On a immédiatement : 3' 3 ' '
' 3 ' 3 '
Le volume du cylindre est : .2
Le volu
D DD
TC D
cy
h hD Dh D
h D D D
V D h D h D D D D
V D L D D D
3 3 3 3
me du cylindre doit être le 1/8 du volume total du diabolo
'8 2 '
2
DD D D D D
D =
D’/2
L = 2 D
h = 3 D’
D’
Le 9 mars 05
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 3 -
EXGSE071 – Louvain, septembre 2005.
Un triangle quelconque tourne autour de la droite qui joint les milieux de deux
de ses côtés. Les deux parties du triangle, situées de part et d’autre de la droite,
engendrent chacune un volume. On vous demande de déterminer le rapport de
ces deux volumes en expliquant votre démarche au moyen d’un dessin précis.
A B
CD
h
r
2
Préambule
Soit un rectangle . Il engendre un cylindre de volume en tournant autour de
1. De même le triangle engendre un cône de volume .
3
On en déduit aue le triangle engendre en
ABCD r h
DC ADC r h
ABC
2
tournant autour de engendre un
2volume :
3
DC
r h
A
B
NM A’ B’
C
C’
P
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 4 -
Méthode 1
Soit qui joint le milieu de et , et qui joint le milieu de et
Il est immédiat que l'on détermine ainsi 4 triangles égaux. (même base et même hauteur)
Le triangle engendre un
MP AC CB NP AB CB
MNP volume égal à celui engendré par le triangle
Les triangles et engendrent eux des volumes doubles (voir préambule)
Vol engendré par On conclut : 5
Vol engendré par
AMN
CMP PNB
CMNB
MAN
Méthode 2
De , et on abaisse les perpendiculaires qur l'axe
Les triangles ' et ' sont égaux. De même les triangles ' et '
sont aussi égaux.
' est un rectangle qui engendre un volume
A B C MN
MA A CC M NAA NB N
CB BC2
2
: ' .2
1Le triangle engendre un cône de volume : ' .
3
Et comme ' ' , on déduit
Vol engendré par ' Vol engendré par ' et '5
Vol engendré par
CC MN
AMN AA MN
CC AA
CB BC CMC MB B
AMN
Le 9 mars 05
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 5 -
EXGSE072 – Liège, juillet 2005.
Soit SABC un tétraèdre tel que SA soit perpendiculaire à ABC. On note A’ la projection orthogonale de
A sur SBC. Démontrer la relation
'
SBC ABC
ABC A BC
A A
A A
Où A(XYZ) désigne l’aire du triangle XYZ.
S
A’
A
B
C
A’’
Exprimons le volume du tétraèdre de deux façons différentes :
.1
'' .
Soit '' la projection orthogonale de ' sur le plan
Exprimons le volume du tétraèd
SABC
SABC
SABC
V SA ABC SASBC
ABC AAV AA SBC
A A ABC
A A
AA
'
'
re ' de deux façons différentes :
' . ' '2
' ' ''' '' .
D'autre part, ' et sont parallèles puisque perpendiculaires au même plan
Les angles ' et ' ''
AA BC
AA BC
AA BC
V AA A BC AAABC
A BC A AV A A ABC
AA SA ABC
SAA AA A
A A
AA
sont donc des angles alternes-internes, et ils sont égaux.
' Les triangles rectangles ' et '' ' sont semblables
' '' '
Ce qui signifie que 1 2'
SA A ASA A AA A
AA A A
SBC ABC
ABC A BC
A A
A A
Le 19 juillet 2006
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 6 -
EXGSE073 – Liège, juillet 2005.
On considère un tétraèdre OABC et on note G le centre de gravité de la face ABC. On note
respectivement A1, B1, C1 les milieux de [ B,C ] , [ C,A ], [ A,B ].
Un plan π parallèle à ABC coupe OA, OB et OC en respectivement A’,B’, C’
1. Démontrer qu’il existe une unique position de π pour laquelle les droites A’A1, B’B1 et C’C1
sont parallèle à OG
2. Démontrer que pour toutes les autres positions, ces droites sont concourantes en un point P de
la droite OG
O
A
B
C
A1
C1
B1
A’
B’
C’
G
Fig 1
1Dans le plan , on ne peut tracer qu'une et une seule parallèle à par .
Cette parallèle coupe en '. De même, on trouve ' et ' (Voir fig 1)
Montrons que ' ' ' déterminent un plan parallèle
OAG OG A
AO A A C
A B C
1 1
1 1
1 1
1 1
à .
' 3Les triangles ' et sont semblables '
2
puisque est le centre de gravité du triangle
3De même : ' '
2
' ' est un parallélogramme ' ' est parallèle à
ABC
A A AAAA A AOG A A OG
OG AG
G ABC
B B C C OG
B A A B B A
1 1
1 1 1 1
De même : ' '// et ' '//
Le plan ' ' ' est donc le plan cherché et comme les points ', ', ' sont
uniques le plan est unique
B A
B C B C C A C A
A B C A B C
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 7 -
O
A
B
C
A1
C1
B1
A’
B’
C’
G
P
Fig 2
1 1 1
1 1
1 1 1 1
Les médianes , et se coupent au point .
Considérons les plans et . Ils ont les points et en commun
leur intersection est
est parallèle à puisque et sont milieux
AA BB CC G
AAO BB O O G
OG
B A AB B A
1 1 1 1
de leurs segments respectifs.
' ' est parallèle à puisque le plan est coupé par deux plans parallèles.
' ' est un parallélogramme dont les diagonales ' et ' se coupent
en un point .
C
A B AB OAB
A B A B A A B B
P
1 1 1 1
1 1
e point appartient à puisque ' plan et puisque ' plan
c'est-à-dire que est situé sur l'intersection des plans et
On recommence le même raisonnement en prenant les plans
P OG A A AAO B B BB O
P AAO BB O
1 1
1 1 1 1
et .
On arrive alors au parallèlogramme ' ' , dont les diagonales ' et C'C se coupent
au même point .
Conclusion : les droites ', ' et ' sont concourantes en un point situé sur
OAA OCC
A C AC A A
P
AA BB CC P OG
Le 19 juillet 06
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 8 -
EXGSE074 - Bruxelles – Juillet 2006
Dans l’espace euclidien rapporté à un trièdre orthonormé O et d’axes x,y et z,
on donne le point A(1,1,1). Soit le cube de côté 1 dont une face est dans le
plan Oxy et dont O et A sont deux sommets. On demande de déterminer un plan
qui sépare le cube en deux parties de même volume et dont l’intersection avec
le cube est un hexagone régulier. Formez une équation cartésienne de ce plan et
déterminez les coordonnées des points d’intersection entre ce plan et les arêtes
du cube
A(1,1,1)
C(0,0,1) H2(0,1/2,1)
H1(1/2,0,1)
B(1,0,1)
O(0,0,0)H
6(1,0,1/2)
B’(1,0,0) H5(1,1/2,0) A’(1,1,0)
H4(1/2,1,0)
C’(0,1,0)
H3(0,1,1/2)
D(0,1,1)
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 9 -
Hexagone
Le cube est représenté à la figure ci dessus. On choisit un répère : étant l'origine, et (1,1,1)
Soit une des diagonales du cube. Considérons le plan médiateur du segment
Ce plan cou
O A
OA OA
1
1 1 1 1
1
pe le cube en deux volumes égaux vu la symétrie du cube.
De plus coupe en qui est donc équidistant de et .
Dés lors les triangles rectangles et sont égaux
Autrement dit,
BC H O A
H CO H BA H C H B
H
2 3 4 5 6
1 6 1 2 6 1 1 2
6 1
est le milieu de .
On recommence le même raisonnement pour les points , , , ,
Considérons les triangles rectangles et . Ils sont égaux
On déduit de la même façon que :
CB
H H H H H
BH H CH H H H H H
H H
1 2 2 3 3 4 4 5 5 6
1 2 3 4 5 6Finalement, est un hexagone qui est régulier vu la symétrie du cube.
H H H H H H H H H H
H H H H H H
6
Equation du plan
Les coordonnées de tous les points sont indiqués sur la figure.
Méthode 1
le plan étant médiateur de : 1,1,1 0
1 3 31 0 0 0
2 2 2
Méthode 2
Si on connaît
OA n x y z d
H d d x y z
6 1 2
trois points , , du plan, son équation est donnée par :
1
1.
1
1
Prenons, par exemple, les points , et
1
1 0 1/ 2 1 30
1/ 2 0 1 1 2
0 1/ 2 1 1
A B C
A B C
A B C
A B C
x y z
x x x
y y y
z z z
H H H
x y z
x y z
28 décembre 2006
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 10 -
EXGSE075 - Liège – septembre 2006
On considère un tétraèdre ABCD dont la base BCD est équilatérale, et tel que la
droite déterminée par A est le centre de gravité de cette base est perpendiculaire
au plan BCD.
Soit P un point intérieur au triangle BCD, et et ’ deux plans s’appuyant sur
la droite AP et respectivement parallèles aux droites BC et BD. Les plans et
’ rencontrent l’arête [C,D] en deux points respectifs Q et R. Les distances du
point P aux arêtes [B,C], [B,D] et [C,D] sont respectivement dénotées , et .
La longueur de l’arête [B,C] est dénotée .
a) Montrer que le triangle PQR est équilatéral
b) Exprimer la longueur d’un côté du triangle PQR en fonction de , et
.
c) Montrer que la valeur + + ne dépend pas de la position de P.
d) En déduire que la somme des distances de P aux quatre faces du
tétraèdre ABCD est indépendante de P.
P
R
Q
C
D
B
A
G
C
Q
R
D
P
B
a) Le schéma de la base est repris séparément
// 60 car angles correspondants
// 60 car angles correspondants.
Le triangle est donc équilatéral car ces trois angles valent 6
PR BD QPR CBD
PQ BC PQR BCD
PQR
0°.
2 3b)
sin 60 sin 60 3QR CD CQ RD
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 11 -
2 2
223
c) Dans le triangle 2 4
3 2 3
2 3
On remplace dans l'expression trouvée au point b)
2 3 2 3 3
3 3 2
Cette expression qui est indépendante de la position de
QR QRPQR PQ
QR QR
P
P
C
D
B
A
G
'
'
'
d) Puisque la droite passant par et le centre de gravité la base est perpendiculaire
au plan , le tétraèdre possède comme axe de symétrie.
De plus, les angles des dièdres formés par les trois f
A G
BCD GA
aces du tétraèdre et la base sont
tous égaux. Soit cet angle.
La distance du point à la base est nulle, puisque que appartient à cette base.
Soit ', ' et ' , les distances de aux trois autres
P P
P
faces du tétraèdre.
3' ' ' sin sin sin sin sin
2
Expression qui est aussi indépendante de la position de .P
26 décembre 2006
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 12 -
EXGSE076 - Liège – septembre 2006
On considère une droite d de l’espace et un point P n’appartenant pas à d. Pour
tout plan contenant d , on note X la projection orthogonale de P sur .
Déterminer le lieu géométrique décrit par le point X quand varie.
Suggestion : si on procède par géométrie analytique, on choisira un système
d’axes où d est l’un des axes.
P
P’X
'
d
d'
Soit le plan ' passant par et perpendiculaire à .
Soit ' le point de percée de dans '.
Les plans et ' se coupent selon la droite ' qui passe par '.
La projection orthogonale de sur se
P d
P d
d P
X P
trouve sur la droite ' et donc
dans le plan '.
Quand la position de varie, reste dans le plan ' et l'angle ' 90 .
Conclusion : Le lieu de est le cercle situé dans le plan ' et de diamètre
d
X PXP
X PP
'.
26 décembre 2006
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 13 -
EXGSE077 - Louvain, série 1 – juillet 2006
Des enfants réalisent un château de sable de forme conique de hauteur h et de
rayon r = h, voir figure. Pour ce faire, ils creusent autour du château une
tranchée de profondeur l et de largeur l, dont la section est également
représentée sur la figure. Le sable constituant le château est intégralement
prélevé de la tranchée. On vous demande de calculer la hauteur du château de
sable pour une tranchée de profondeur l = 1. (Note : les longueurs des segments
sur la figure ne correspondent pas à la solution du problème !)
y
A
B DO
CE
x
h
r = h l
l = 1
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 14 -
2 2
2
Méthode 1
Volume du cylindre engendré par la rotation du rectangle autour de l'axe :
1
Volume du tronc de cône engendré par la rotation du trapèze autour de l'axe :
3
C
TC
ODCE OA
V h l l h
OBCE OA
lV h h
2 22
2
2 2 2 2
1 13
3 3 13
Volume engendré par la rotation du triangle autour de l'axe :
1 3 3 1 3 6 3 3 3 13 3
3 23
Ce dernier volume doit être égal au volume du
T C TC
h l h l h h h h
h h
BDC OA
V V V h h h h h h h
h
3 3
23 2
cône engendré par le triangle
3 2 3 2 03 3
1 3 2
On factorise par Horner : 1 1 1 2
1 1 2 0
3 2 0 1 2 1 2 0
1 0 à rejeter
2
Conclusion 2
OAB
h h h h
h h h h h h h
h
h
h
y
B DO
C
x
BC f x h x
h
x
h + 1
f (x
)
dx
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 15 -
Méthode 2
Méthode alternative pour le calcul de
La droite a pour équation :
Considérons un élément de largeur et de hauteur . Ce rectangle engendre par
rotation un volume assimila
T
T
V
BC BC f x h x
dx f x
dV
La longueur La largeur
La hauteur
ble à celui d'un parallélépipède rectangle :
2 . .
Il reste à intégrer de à 1. On prendra la valeur absolue de l'intégrale puisque la
surface est en d
TdV x h x dx
h h
BDC
1 1 12
1 13 2
3 23 2
3
essous de l'axe des .
2 2
12 2 1 1
3 2 3 2
23
h h h
Th h h
h h
h h
x
V x h x dx x dx h xdx
x x hh h h h h
h
2 33 3 1h h h 23h h 22 1h h 26
3h
26 2 6h h 3 3 2
3h h
30 juin 2007
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 16 -
EXGSE078 - Louvain, série 2 – juillet 2006
On demande à des ingénieurs de concevoir un réservoir fermé destiné à
contenir un liquide dangereux. Le réservoir conique est creusé dans le sol avec
le sommet en bas et la base en haut. La hauteur du réservoir est notée h, et le
rayon de la base est rc = h/2. Pour pouvoir contrôler que la contenance de ce
réservoir ne dépasse jamais un certain niveau critique, les ingénieurs ont
imaginé le système de contrôle suivant. Un ballon sphérique de rayon r = rc/5
et de densité égale à la moitié de la densité du liquide est introduit dans le
réservoir (le ballon s’enfonce donc de moitié dans le liquide). Grâce à un
système de capteurs, le remplissage s’arrête lorsque le ballon entre en contact
avec la plaque supérieure du réservoir. On vous demande d’estimer la fraction
volumique de liquide dans le réservoir, càd le rapport du volume de liquide sur
le volume total du réservoir.
r’C
rC = h/2
r
h’
h
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 17 -
2
3
Sa hauteur
Son rayon
'
Soit la capacité totale du réservoir : 13 2 12
Quand le réservoir est remplit à son maximum, la hauteur de liquide est alors '
9'
5 10 10
Soit la ca
C C
C
C
hV V h h
h
r hh h r h h h
V
' '
''
2 3 3'
3
3 33
3
pacité du cône correspondant à la hauteur ' : ' 23
9
' ' 910Or : 2 20
9 9 9Donc : 2 3
3 10 20 12 10
4 4 4Le volume de la sphère est : 4
3 3 10 3 10
Le
C C
CC C
C
C
S
h V h r
hr h h h
r r hr h h h
h h hV
h hV r
3 3 3 3' 3
3 3 3
33
3
3
volume de liquide dans le réservoir est alors :
9 4De 3 et 4 9 8 5
2 12 10 6 10 12.10
La fraction volumique de liquide dans le réservoir est finalement
9 812.10De 1 et 5
12
SL C
L
C
V h h hV V
hV
Vh
39 8 729 80.721
1000 1000
30 juin 2007
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 18 -
EXGSE079 - Louvain, septembre 2006
Un producteur de liqueurs traditionnelles vend des carafes coniques contenant
non seulement la liqueur mais également un fruit, ce dernier conférant deux
avantages : un aspect esthétique apprécié des clients et une économie sur la
quantité de liquide à y introduire. La technique consiste à faire grandir le fruit
dans la carafe. Le fruit grandit en gardant toujours la même forme et atteint sa
taille finale lorsque les parois de la carafe l’empêchent de grandir davantage.
Le producteur chercher à savoir s’il doit préférer des fruits de forme sphérique
ou de forme cubique* pour optimiser son gain. Les carafes ont le diamètre de la
base de longueur égale à la génératrice du cône. La question revient donc à
comparer les volumes des deux fruits. (Sans calculette, il vous sera nécessaire
de réaliser un calcul approximatif pour décider.)
O
RS
A B
C
Figure 1
Le rayon de la sphère inscriptible est égal au tiers de la hauteur du cône.
En effet, la section du cône par un plan vertical est un triangle équilatérale puisque le
diamètre de la base est égale à la g
3
3 3 3
énératrice du cône, et, dans un triangle équilatérale
la hauteur est en même temps bissectrice, médiatrice et médiane.
3
6
4 4 3 3Le volume de la sphère : 0.1
3 3 6 54
S
S S
R d
V R d d d
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 19 -
Figure 2
C
O
M
N
P
Q
A
B
Le cas du cube est plus compliqué car comme le montre la figure 2, le cube touche le cône
aux quatre sommets.
La longueur limitante sera la diagonale d'une des faces du cube.
Considérons le plan eCMOQPN t soit 2 la longueur de l'arête du cube.
Prenons comme axes et . Voir figure 3OP Ox OC Oy
3C 0,2
d
y
M
O Q
N 2 ,2
P 0,2d
Figure 3
www.matheux.be.tf - GSE 7 - 20 -
3 3
2 3Dans ce repère, 1 2
33
2 2
Le sommet du cube 2 , 2 appartient à
2 3 32 2 2 0.195
3 6 2 4 3
Le volume du cube est alors : 2 0.195 0.059
Il nous reste à faire le rapport des vo
C
x yCP CP x y d
d d
N CP
dd d
V d d
3
3
lumes :
0.11.7
0.059
La sphère est donc manifestement la forme qui permet d'économiser le plus de liquide.
S
C
V d
V d
30 juin 2007