17

EXERCICES DES ARTISTES - mairie …©pertoire_exposition... · cette atmosphère assez pensante et triste. Alain Sainson, acrylique Auguste Renoir, Gabrielle aux bijoux Gabrielle

  • Upload
    danganh

  • View
    215

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

2

EXERCICES

DES

ARTISTES (Hall – Espace Plaisance)

3

CREATIONS

DES

ARTISTES -TABLEAUX-

(1ère partie - Espace Plaisance)

4

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48

BENICHOU Annie………………………. BONTEMS Nathalie……………………... BOTTICHIO Geneviève…………………. COIRRIER Josette……………………….. DEDIEU Odette…………………………. DELACOURT Josette……………………. DELEFOSSE Françoise………………….. DELETTRE Marie-Claude………………. DENAT Ghislaine………………………... DUBOIS Claude………………………….. FAURE Annie……………………………. FOLLEVILLE Angèle……………………. FREUZE Jocelyne………………………... GAILLARD Rachel………………………. GAUDIER Geneviève…………………… GOUBERT Joël………………………….. GOULAMHOUSSEN Shabnam…………. GUEZ Nicole…………………………….. GUILMARD Evelyne……………………. HERMAN Gisèle………………………… KRESTEV Annie………………………… LE MOAL Yvette………………………… LE PETITCORPS Denise………………... LOUET Colette…………………………... LOUET Gérard…………………………... MALAVAL Camille………………………. MARZOLF Jocelyne……………………… MEX Nicole………………………………. NICOLAS Marie-Pierre…………………... PINET Myriam…………………………… QUERE Marie-France……………………. QUILLE Juliana………………………….. RABECQ Nicole…………………………. RANC Christian…………………………... REYES Claudette………………………… ROBICHON Marc……………………….. SAINSON Alain…………………………. SALABI Elyette………………………….. SALAS Annie…………………………….. SAMSON Janine…………………………. SERIEYSSOL Dominique……………….. SIEBERT Arlette…………………………. STOLL Danielle………………………….. SUBIL Monique…………………………... VECRIN Danielle………………………… VIS DERENNE Odile…………………… VORILHON Edwige……………………... WECKER Paule…………………………..

Africaines La Parisienne Promenade sous la pluie Pause musicale Les oies du Lac Femme aux oiseaux L’éternité Nymphe aux oiseaux L’envol Rêve étoilé L’offrande Rêve d’Eden Agrumes Amour et printemps Ours polaire Grosse déprime Crépuscule Oiseau de feu Le sérial Entrelacs Fleur d’un jour Oiseau Elégante parisienne Ours dans la nuit polaire Paysage de montagne Féérie Jeune homme Paysage au tournesol Voyage intérieur Miroir Le veilleur Marécage Promenade en montagne Oiseaux des champs L’éléphant La rencontre de Vénus et d’Erika Toromacho Les porteuses d’eau Adoption Chinois dans le désert Afrique Carnaval Dauphins et Bouddha Indochine Créatures Voyage Chouette Lavandière

5

CREATIONS

DES

ARTISTES -CERAMIQUE-

(1ère partie - Espace Plaisance)

6

CRESTALE Viviane……………Un éléphant

DUBOIS Claude……………...... Désaccord

LONG Gisèle………………….. Bouddha

PINET Myriam………………… Les cris

PINET Myriam………………… Tourne dos

PINET Myriam………………… Nuit

PINET Myriam………………… Appelle moi Fanny

PINET Myriam………………… Tableau

PINET Myriam………………… L’échappée belle

PINET Myriam………………… Fusion

SALAS Annie………………… Un mouvement

SAINSOM Janine……………… L’oiseau

SAINSON Janine………………. Un ensemble

WECKER Paule……………….. La robe du soir

7

PETIT

MUSEE (2ème partie – Espace Plaisance)

8

Sen

s de

la v

isit

e

9

Claude Monet, Femme à l’ombrelle

Ce tableau est typique de l’impressionnisme de Monet, par son

univers vaporeux, brumeux, insaisissable. Le personnage semble

flotter dans l’espace, tant rien ne semble stable dans cet univers.

Nicole Guez, crayon aquarellable

Claude Monet, Déjeuner sur l'herbe

Il s'agit d'un tableau de jeunesse de Monet, où il essaye encore de

réussir dans le salon annuel. Il propose ainsi un tableau de très

grand format et où la figure humaine est prédominante. Ce n'est

qu'ensuite qu'il se lancera dans le paysage pur, considéré alors

comme un genre inférieur.

Eliane Duplat, acrylique

Jean-Baptiste-Camille Corot, La Dame en bleu

Qui est cette femme ? Une chanteuse ? Un modèle tenant la pose ?

Une femme en pleine réflexion, ou en attente (de quoi ? de qui ?).

Est-elle seule ou non dans la pièce ? Autant de questions à laquelle

chaque spectateur peut avoir sa propre réponse.

Odette Dedieu, acrylique

Jean-Baptiste-Camille Corot, Jeune femme au puits

Cette femme au puits se tient debout comme si elle posait, ou

écoutait quelqu’un. Elle baigne dans une atmosphère de fumato qui

peut rappeler Léonard de Vinci, artiste que Corot à beaucoup

observé au Louvre. Du reste, son visage nous rappelle un peu celui

de la Joconde.

Geneviève Gaudier, acrylique

John William Waterhouse, Borée

Ce tableau ne représente pas une vraie femme mais une allégorie du

vent, comme l’évoque le souffle de son drapé. On peut se demander

quelles sont ses intentions. Elle a une expression méditative,

mélancolique. Elle semble projeter des desseins peut-être funestes.

La nature qui l’entoure est calme, sereine. Mais peut-être est-ce le

calme avant une terrible tempête qui risque de se déchaîner.

Nicole Mex, acrylique

10

Henri de Toulouse-Lautrec, Jane Avril dansant

Toulouse-Lautrec peint le monde de la nuit d'une manière assez

mélancolique : la danseuse à l'air ailleurs, le regard perdu ; les deux

spectateurs ne semblent pas prêter une grande attention au

spectacle. La composition décentrée, la lumière jaune, s'ajoutent à

cette atmosphère assez pensante et triste.

Alain Sainson, acrylique

Auguste Renoir, Gabrielle aux bijoux

Gabrielle est l’un des modèles favoris de Renoir. Il la représente ici

dans une grande opulence, toute parée de bijoux. Cette richesse,

cette forte sensualité, se ressent aussi dans la chaleur des coloris,

qui rappelle les tons chauds de la peinture vénitienne.

Elyette Salabi, acrylique

Auguste Renoir, La promenade

Un couple en promenade : quels sont les relations entre les deux

personnages ? Y-a-t-il un lien amoureux en train de se créer ? Le

jeune homme, très prévenant, semble lui faire sa cour. La femme,

de son côté, paraît timide, réservée, surtout très préoccupée par sa

robe - un peu trop élégante pour une ballade en forêt. Mais est-elle

ou non insensible au jeune homme : à chacun son opinion !

Yvette Le Moal, huile

Auguste Renoir, Danse à la ville

Ce couple de danseurs semble évoluer dans un milieu plus guindé

que les personnages de guinguette représentés habituellement par

Renoir. Du reste, il a un pendant, Danse à la campagne, qui montre

un couple d’origine plus modeste. Le rythme de la danse semble

assez lent. On sent une complicité, une tendresse, entre les deux

partenaires. Tout laisse penser qu’ils sont déjà ensemble. La robe

bouillonnée de la femme montre une utilisation virtuose du blanc.

Monique Subil, huile

Henri de Toulouse-Lautrec, Femme se coiffant

Le sujet, pourtant très simple en soi, n’apparaît pas de manière

évidente. Cela est dû d’une part au cadrage inhabituelle du peintre,

en plongé, qui évoque la photographie, art alors en plein essor ;

d’autre part, au fondu des couleurs, qui rend difficile de distinguer

les différents éléments du tableau.

Claudine Graveleine, pastel

11

Auguste Renoir, Le bain

Cette femme se baignant montre une corpulence typique des

femmes de Renoir. C’est une époque où on aime les femmes bien

en chair plutôt que les top-models anorexiques. On retrouve déjà ce

même canon féminin deux siècles plus tôt chez Rubens.

Liliane Sztajnfuter, pastel

Auguste Renoir, Claude en clown

Renoir peint son fils dans un style impressionniste, à grands traits,

comme s’il s’agissait d’une esquisse. Ce dernier semble ailleurs,

comme s’il s’ennuyait, attendant d’avoir l’autorisation de cesser de

prendre la pose et de pouvoir retourner jouer.

Janine Samson, acrylique

Paul Cézanne, Nature morte Pommes

Cézanne voulait traiter «la nature par le cylindre, la sphère, le

cône». On peut le pressentir dans cette composition, où les objets

sont géométrisés en formes simples. Les coloris, de leur côté,

montrent un contraste entre des teintes chaudes et froides, qui

permettent au tableau de vivre.

Annie Canthelou, acrylique

Berthe Morisot, Le Berceau

Ce tableau est baigné dans une harmonie de blanc qui rappelle

certaines œuvres de Manet, ami du peintre. Berthe Morisot fut ainsi

une des rares femmes peintre qui participa au mouvement

impressionniste. La mère, habillée avec élégance, montre une forte

relation d’intimité avec son enfant.

Geneviève Bottichio, huile

Pierre-Paul Rubens, Portrait de Suzanne

Suzanne, épouse du peintre, semble contempler son mari avec

tendresse et attention. Elle montre une sensualité épanouie typique

des femmes de Rubens, une générosité des formes à laquelle

répondent la flamboyance de son habillement, la richesse des tissus.

Joël Goubert, pastel

12

Johannes Vermeer, La jeune fille à la perle

Un portrait qui montre toute la richesse de l’art de Vermeer. Ce

peintre se distingue par une grande économie de moyen. Ici nous

voyons simplement une jeune fille qui se retourne et nous regarde,

mais dont le regard peut exprimer beaucoup.

Paule Wecker, acrylique

Filippo Lippi, La Vierge

Cette Vierge montre la modestie, la douceur et la pureté liée à son

état. Mais en même temps elle est coiffée à la dernière mode,

comme une jeune femme de haut rang. C'est une coiffure très

sophistiquée et qui laisse le front très dégagé, ainsi qu'on

l'appréciait à l'époque.

Denise Le Petitcorps, crayon aquarellable

Anselm Feuerbach, Iphigénie

Tout dans ce tableau semble inviter à la mélancolie. Iphigénie est

plongée dans ses pensées, méditant à l’avenir tragique qui l’attend

(Elle doit être sacrifiée par son père, Agamemnon, pour que la

flotte grecque puisse partir à Troie). La mer et le ciel participe à

cette dimension méditative.

Arlette Siebert, acrylique

Gustave Courbet, Le Désespéré

Ce désespéré nous lance un regard halluciné, un regard de folie. Il a

de grands gestes théâtraux qui renforcent ce sentiment d’oppression

mentale. Il se prend la tête pourrait-on dire. Il semble s’arracher les

cheveux. Il montre une attitude négligée (barbe, cheveux longs…)

en accord avec son état.

Myriam Pinet, acrylique

Pierre-Paul Rubens, Le prophète Isaïe

Rubens, peintre anversois, est parti perfectionner son art en Italie,

où il copie ici un détail de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange.

Isaïe est un prophète de l’Ancien Testament, qui n’hésite pas à

mettre en garde les Hébreux des dangers qui les menacent. Il a un

physique surprenant pour un prophète, avec un visage jeune et une

musculature qu’on peut supposer excessivement développée. Cela

est typique des personnes de Michel-Ange, dont la forte

musculature s’inspire de la sculpture antique.

Annie Faure, crayon

13

Salvador Dali, Jeune fille assise de dos

La jeune femme prend une pose classique, assise sur une chaise.

Mais elle se démarque des œuvres anciennes en se tenant de dos.

Ce serait comme si la Joconde avait tourné la tête ! Par ce point de

vue nouveau, elle nous amène à observer le paysage, un paysage

brûlant d’Espagne qui est en rapport avec le ton chaud de sa peau.

Claudette Reyes, pastel

Salvador Dali, Ma femme nue regardant son propre corps

Cette femme nue de dos se dérobe à l’objectif pour mieux inviter le

spectateur à aller la découvrir. On est attiré vers elle, on a envie

d’entrer dans le tableau, alors que si elle était de face elle pourrait

plutôt susciter un sentiment de mise à distance.

Annie Krestev, pastel

Salvador Dali, Jeune fille à la fenêtre

Cette jeune femme de dos nous ouvre sur un paysage vu à travers

une fenêtre, rappelant la formule d’Alberti « Le tableau est une

fenêtre ouverte sur le monde ». Elle-même semble se confondre

avec les différents éléments du tableau : la couleur de sa chair est

en rapport avec le mur de la pièce ; sa robe aux teintes bleu clair

avec les rideaux et la mer.

Gisèle Herman, huile

Gourmelin

Ce dessin surréaliste nous introduit dans un univers onirique, une

planète fantastique qui ne semble être peuplée que d’une infinité de

femmes issues de la terre. Chacune a l’air très stable, calme, isolée.

Il ne semble pas y avoir de présence masculine.

Gérard Louet, plume et encre de chine

Tamara de Lempicka, Portrait d'homme

Ce personnage mondain est représenté dans un style post-cubiste

typique de l'artiste, avec une géométrisation des formes qui n'est

pas poussée aussi loin que chez Braque et Picasso.

Annie Salas, aquarelle

14

Tamara de Lempicka, Le Turban gris

Ce portrait semble proche d’une photo en noir et blanc, avec des

rehauts de jaune pour le turban. On y observe une géométrisation

des traits du visage, une stylisation typique du style post-cubiste de

l’artiste. Il n’y a pas de détail, mais une décomposition du visage en

formes simples.

Christian Ranc, acrylique

Tamara de Lempicka, Autoportrait

Cet autoportrait nous montre une image d’une femme indépendante

des années trente, qui conduit une voiture, qui porte les cheveux

courts à la garçonne, une femme élégante, mondaine, avec une

expression volontaire et déterminée.

Odile Vis Derenne, acrylique

Tamara de Lempicka, Portrait de Marjorie Ferry

Ce nu marque un fort contraste : le fond est blanc, froid,

géométrisé. Le personnage lui-même montre des formes assez

stylisées. Mais sa carnation, ainsi que les rehauts de couleur rouge

(les ongles, les lèvres) suggèrent une grande sensualité, une

opulence qui peut évoquer par exemple les nus vénitiens de la

Renaissance.

Josette Delacourt, acrylique

Edelgard Basalyk, Rêverie

Cette rêverie semble plutôt en rapport à un cauchemar. Le

personnage semble écrasé par l’espace, un espace à la fois très

cloisonné, oppressant, mais qui débouche sur une ouverture

lumineuse très forte, un vide immense, infini. Ses vêtements

semblent se liquéfier, se répandre dans la terre. On est dans un

univers surréaliste.

Danielle Stoll, acrylique

Un tableau étrange : des petits personnages s’agitent autour d’une

maison comme si elle était en feu. Mais ce feu est en fait un habit

qui plonge au coeur de l’habitation – ou en ressort. Cet habit

semble vide, ou peut-être revêtu par un fantôme.

Evelyne Guilmard, acrylique

15

Morales, Femme qui dort

Un tableau qui semble fait à l’insu de son modèle. Le spectateur se

transforme en voyeur. La scène est dans la pénombre, si bien qu’on

distingue à peine le corps de la femme endormie. Mais cette

atmosphère nocturne nous donne aussi le sentiment de rentrer dans

le rêve de la dormeuse.

Marie-Anne Quéré, acrylique

John William Waterhouse, The Soul of rose

Cette femme dégage une aura de mystère typique de l’école

symboliste. Elle semble avoir des pouvoirs surnaturels, ésotériques,

qui lui permettent de sentir l’âme des roses – peut-être même est-

elle une sorcière, comme peut le laisser penser sa chevelure rousse

et son costume étrange.

Angèle Folleville, acrylique

John William Waterhouse, Borée

Ce tableau ne représente pas une vraie femme mais une allégorie du

vent, comme l’évoque le souffle de son drapé. On peut se demander

quelles sont ses intentions. Elle a une expression méditative,

mélancolique. Elle semble projeter des desseins peut-être funestes.

La nature qui l’entoure est calme, sereine. Mais peut-être est-ce le

calme avant une terrible tempête qui risque de se déchaîner.

Françoise Delefosse, acrylique

Claude Monet, Femme à l’ombrelle

Ce tableau est typique de l’impressionnisme de Monet, par son

univers vaporeux, brumeux, insaisissable. Le personnage semble

flotter dans l’espace, tant rien ne semble stable dans cet univers.

Claude Dubois, acrylique

Joaquim Sorolla y Bastida, La robe rose

Dans ce tableau, le spectateur surprend une scène intime

d’habillage, une scène difficilement lisible où les formes sont

dissoutes par l’éblouissement du soleil. On observe toutefois un fort

contraste entre les tons chauds de la femme et le blanc du reste de

la composition.

Luce Demoute, pastel

16

William Hosner, Her face in the wind

Que fait cette femme devant la mer déchainée ? Pourquoi porte-t-

elle un panier ? Attend-t-elle quelqu’un ? Sa robe colorée semble

évoquer un costume de fête.

Valérie Beaudenuit, acrylique

Pedro Alvarez, Tango

Cette peinture cherche à retranscrire dans son style même la tension

qu’il peut exister dans une danse de tango. La femme envahit

physiquement une bonne partie du tableau, notamment par le rouge

éclatant de sa robe qui semble continuer à l’infini, l’arrière-plan

étant aussi de cette couleur. Mais l’homme résiste fermement. Il

impose des limites à sa partenaire. Il est vêtu de couleurs noirs,

formant ainsi un fort contraste avec cette dernière.

Dominique Serieyssol, acrylique

Janick Lederlé, Flamenco

Le style de cette danseuse rappelle celui des artistes futuristes

italiens : d’un côté, on observe une déconstruction cubiste des

formes ; de l’autre, un dynamisme très fort, une introduction du

mouvement qui est absente des compositions de Braque et Picasso.

Rachel Gaillard, acrylique

Titouan Lamazou, Portrait

Ce portrait exotique nous paraît double. D’un côté, il ne semble pas

terminé : l’artiste n’a pas voulu représenter le corps du personnage

dans le détail. De l’autre, le visage est très prenant et réaliste.

Colette Louet, acrylique et crayon

Christine Daviles, Salam Bombay

Cette femme semble aller chercher son eau dans un univers de feu

particulièrement aride. Elle a des proportions très allongées, que

renforce le format vertical du tableau. Ses chevilles semblent si

fines qu’on se demande comment elle peut tenir debout.

Marie-Pierre Nicolas, Acrylique

17

Touareg dans le désert

D’habitude c’est le spectateur qui regarde le tableau. Ici c’est le

personnage qui nous dévisage, un personnage en très gros plan, bien

plus présent que l’immensité du désert derrière lui. Structurellement

le tableau est unifié par un ensemble de lignes horizontales. Mais il

y a un contraste fort entre la froideur du costume bleu du touareg et

les tons chauds du désert.

Marie-Claude Delettre, Acrylique

Pablo Picasso, Olga

Picasso là où on ne l’attend pas ! Dans les années 1920, après le

cubisme, il revient à un néo-classicisme hérité de David et d’Ingres.

Olga prend la pose, de manière assez solennelle. La gamme de ton

est assez uniforme, du brun au rouge. Le fond est neutre, avec rien

qui distraie du personnage, comme dans les portraits de David.

Annie Benichou, pastel

Pablo Picasso, Femme accroupie et enfant

Cette femme et son enfant pourraient être une mendiante assise dans

la rue. Mais le sujet est tellement décanté qu'il nous mène bien au-

delà de la scène de genre, vers une vision intemporelle de la

maternité, qui peut évoquer toute les Vierges à l'enfant de l'histoire

de l'art.

Shabnam Goulamhoussen , acrylique

Remerciements aux membres de l’atelier Histoire de l’Art du CMASC qui ont

rédigé ces textes :

Annie CANTHELOU, Gérard CULTRERA, Roselyne IHOUT, Renée JOUSSEIN, Marguerite LEBOIS,

Hugues MOTTA, Patricia ROSE, Marie-Noëlle VILLIERS, Marie-France SALMON, Marie-Claude

MAZIN, Patricia SMADJA, Marie-Claire TRUET, Jacqueline TEMPIER, Brigitte ZANUSSI, Myriam

ROUX, Danielle DENIAU, Odile VIS DERENNE